16 taire, les IParo!es dou .ces et adroites qu'on fera foffort de trot11verpo ur console r ou distraire un aiîfligé, Je hon .conseil dooné av& un vérifatble ouibli de soi et oo désir sincère du bie n d'autrni, J>intervention discrète et habile qui ,f;i.cilitera une réconc ilia liou; et moins que cela, de pet its seJ1Vices )Presque insignifiants irendu s aiVec uue co~laiwnce faci'le, qui eu double le prix , telle une commis.sion ennuyeuse dont on srecharge, une reoherche fastiklieuse â laiquel 1e on se livre pour ê1re utile aux au· tre,s, pour sa tisfaire ,même les fantaisies de ceux à qui persoo ne ne passe de caprices. •Les !Petit es bonnes œuvres on t encore un awantage, c'est qu'elles ,peu~n.t gra udir . Elles viennen t du cœur, et vont au cœur par conséque nt: d 'où 'i'ÎJ11)ossilbilité d'en mesurer d'avance les réSlultt,ats. Qui peut iprévoir ,les mirades dont est ca;pable u,n cœur géné reux, ni Je3 il!Tl)ressions dont sera susœptible un cœur · blessé, ulcéré de ima'llheur ou de révolte? Si 011 le saivait, on ,ne /Passerait pas à côté de certaines misères mora,!es sans lew- faire la charité d'oo 'témoig nag e de s~mjpathie, ou d'une marque de [POiitesse, de cette mono .aie de billon que, sans s'e,qpos.er, on ,peut jete r, même au hasar/j, •au pauNre rencon tr é sur sa route. Q uelqu es âm,es ont, v is-à~vis des indifférent;;, des incomms , l'in1uitiou de cette aumône oppor tune , et ce 'léger secours a suffi parfois à emlJ)êcher des catas trophes, tel un morceau de pain cooservan 't la vie d·u11 a.ffam~. Très souven t, !es invilalio ns po ur raient !igurer UJanni les ,petites bouneSi œmvres. Pour co1111 1bien d ï so/és , de personnes sa.us fortune ou priNées de toute dis'tractioo, une inv itat ion n' est-0lle pas un r ayoo de soleil dans une semaine , un e saiso n ou une année mor~e .s? et coniment tro u,verait-011 ce~. cowvives-1.à enn uyeux, •lorsqu 'oo pense au irla is1r qu'on leur fai(?
iLe's visites, q ui son t pour 'beaucou~J de ge ns un e, coiivée, peu/Vent devenir des pl us intëre-ssantes, si 011 Jes uüJi.se pour les petites bo nnes œul\lres. Elles seront fertiles en occasious. Ce sera un nouveau venu à accueilli r, un délaissé à qui tenir compagnie dans son
coin, w1 vieillard de ,qui on éco utera patiemmeni les redites , une Jeooe füle à marier• qUe l'on me'ttra en ,valeur, un absent que l'on <if. fenfüa, une persorme méritante à qui l'on d6cernera un éloge Oiplpor!u. n. Quel'le récoLte à faire au cours d'u ne visite , à 1l'un de œa « (ÎOurs. où se colpor tent 1ous les propogde la vit!Je, et que,! 1riaige là opérer dans ce qu'on aura recueHli? D'un, roté w1 méohant poti11 à Jeter à l'ou:bli, de l·autre des indicatiou s utiles à garder, à ca!a'1oguer, à resservir au besoi n . On n'a pas idée des petites bonne, œ urvres qu'on ti,rerait rien que de œ fonds de sa anél!1loire et de sa présence d'esprit. ·lvt'tne x ... . vient âe racon ter qu 'elle cherche à .faire donner des 'leçons de piano à si lil·'e , l\fite oo pense à M lle L, . . ,, exœllent iproîesseur, _et qui a •si gr~,ndi besoin d'avoir quelques é!èv~s. Un au tre ,visi !eur JPade d'Ullf place devenue vacante , on s 'e<l11()1'esse de la si,gnaler 'à te'.ie amie qu i a tant de peine l cas.cr u.n fils digne d'intérêt. Et voilà u·n jeune homme po ur lequel s 'ourvre un awenir, voill une fra.vail•leuse gagnant i:a vie. N'a-!-onpu fait autant et :plus de bien dont on regrettait s i fort tout à l"heult'ede ne pou ,vo ir disposer? Que reste-t-il à envier aux r iches- dans le dom..'l.ine de la chariité , même matériellement ef. fective? On aura même sur les riches un avantage. Toutes les bourses on1 un fond, mais ,plus on lfon nera , plus Oil ,aura à do nner , quand Oil .p ui se dans son inie11igenœ et dans son cœur . Un ho ,rnme, qui a co.nsacré sa vie entière au.ic:œuivres de bienfaisance, disait: « Si chacun, lors'que son ivoisfo s'enfonce, lui tenda it seuleme nt !e lbout du doigt, nou s n'auriona pas à nous âele·r tous les •jou,r.s à ]'eau p0ur repêc her ian,t de g'e<ns , et ipour laisser , hélas, tant de noyés au fond de l'oc~an de mi~n:. • faire une petite 'bonne œu1Vre, c'es1 tendre re bout du doigt à fü d~tresse humaine. Il faut le faire aisément, et avec grâce, si possible· Une petite ,bonne œmwre lbien faite, en vaut deux , et beaucou,p de petites bonnes œuvret finissent par valo ir une grande.
.......-------
Le mois de la sainte Enfance On alJ)ip e!1le ainsi l:a période qui cornJ11enœ à ba fête de Noël et se prdlonge ;usqu'à l.a Purification; elle s'étend donc, si Fon compte la vig,iile de lia Nativité, du 24 déoombre au 2 février. ,Pendant ce te:mQJ 1s, c'est le diviŒlfin.font qui doit att.ir-erles regard3 de Bethiléem des fidèlleset recevoir les hommages de ta piété dli1reüenne.C'est ce qu'on nomme fa dévotion à la sainte Enfance de NotreJSeigneur. FonldéesuifrEiv,angil,e même,<:ette dévotion a foujoUtflSété, so,us une fonne quef'.conq .ue, pratiquée danis ll"Eg1Use. Les d?cteUI'Set. les Pèreis l'ont ananldee,1,es siamtisl'ont p,ropa,gee,les âgie'sde foi .l'ont estimée et en ont retiiréun 1PfOlf.itcon,s.idérfab!J.e . C'est afin de mieux comiprerudre1-es,1eçonsde 1,a eainte Orèdhe que 'S. Jlérôme et tant d'autres ont voullu s'étaMir danis le 'iOi6inagec:LeBietih[éem.Piluis tard, S. François et S. 'Bernarid, S. "Dhomaset Ste Thérèse ont pa!11.éde oe oullte avec enthousiasme et ['ont regiar1déCl)mme unesourœ diegrâlces. c.d!tiedévotion envers la sainte Entance colfl.vientà tous 1es chrétiens f'llÏSqu,e c'est pour tous 4u,e fut accomlfi le myistère<le la naissanice de JéD·Ûl.'11iist et ,qu'au,tour de son berceau on trou1V1e des aidomteur,s de tout âge, de tout sexe et de touirecon1diition.Mais elle doit être chère smiout aux pères et aux mères qui ont tout intérêt à plaœr leurs enfanljjssous la protection de 'Ladivine Enfanœ du Sauveur pour les garélŒltir des dangen; de l'.avernir, péri1s souvent pilrwsredouttaibilesque Ja oe~tion même d'Hêt1ode contre les samœ Innocents. Cette dévotion doit aussi tpllaireaux •enlfain t s. Ne sem'ble~t-
,iJ ~s q,ue ce soit pour les sandtifi.er et
les ins,truire qu,e le fils de Dieu a vou1iu passer par les fiaiblresises et les doui1e uns ldiu1prem.ier âge? ·Par •leur nature 'Tn.001 e lies enfa:ntis aiment les. enfants; oo.mment n'aimeraient-i'ls pas le plus 'aimable de tous, l''Enfant de BethUéem , icélui qui dira plus tafld: Laissez venir à moi Q. eispetits enfants? Ainsi, que parienitset enfanvs pira:Hquentcette dévovotion à ,la S1Uitede Mari,e et Joseph, Ides beflgers et des Mta~, et l.es meilUeur,esbénédiotion,sCJéù1eslbes descendront isur les fami1Mes chrétiennes êt coniniiilmeront au bonheur de tous œux qul ~es COtll/POSent. •• • •-
,
•
•
i:erom -1Bethleem,la maisondn pain 'Dans ohta,cuinede nos .paroisses il y 1a l'égUise,et dans l'église le Ta'benn.a.. c!le <4 lla m.ai,s001 du pain » , •Beillhll.ëem. :Si rrot11savons que1:qu,es loisirs, le IJX.'lt S possible allons jusqu'à Bethléem. fi, s'ill S'e peut, n'y aillons pas seul; imitons le zèle deJSbenge1'1sde l'Evangile qui s'enwainèrent, ,cJéciidèrentquelque nonchlafa1mIPewtêtre, en se disiant les 'Uns aux au~rès: aMo.ns jws,qu'à Beth'léem. FEivangiile ne mentionne pas d'auitre visite. Peut-être Jésus ries.ta.Jt-ilseul 1en. tre Marie et JosepU1 1 abandonnë des •h omm~ , oublliiédès 1e premier jour qu' i'1pla'SSasur la terre. Rien n'a changé deyuis. L'ouhJi qui ien~oura la croohe s'étend w0;p souvent iauifour du Ta'bemadle: « I!1 est venu \patimi 1es siens et !,es siens ne l'ont pas reçu.» (S. Jean .) NoUJS,du moins, nou,s qui pr1étendons ·à 1'intimire de Jœus , nous que par Ja l5aint.e oomm:unioni'l a nourris peut-être te matiin seu!lement,peinsonis oo peu à Lui dlan:s~e reste du jour. ~u mfüeu 1
l
1