Supplément no 02 1917

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Supplémentdu 8' 2 de ,,I' &cote"(1911) 0

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Variétés

plaie est en généra l bénigne. On constate diminu tion de la gravité dans 80 % des de blessmes à fa tête par ba l1es, éclats d'obae 'LE CASQUE D'ACIER ou de torpilles, éclats de pie,rre, e!c. MaJrli ·La ,,Gaze tte des Carab iniers su,isses"' pu· Si Ja prière isolée e-st uu devoir doux, bla guera-e à courte dis tance el l'emploi de llOII, blie ce ,qui sud au sujet du casqu:e d'acier, cile et avan{agettx. plus __ facile et plus a vanta· ve1:les bahles perforan tes, excessivement puja,; n·e encore est la pnere eu commun. ,, la qu'i l est question d 'inf.rodUJi ·re dans l'a1'U1ée santes, le casque constÎ!tUe pour 'les so ~i/rc en famille•. C'est rune des plus belles suis.se: une protection très affiœce . P1 des plus nobles traditions , des maisons Le casque des tranchées qui fü son a,iJtpa· ~hréüennes; ?n J'y COllServe.ou OU l'y repr end 0000000 û tion dans Farmée frnnçaiise à la fin de l'a..nromrnc ua her1tage des aucetre~. née 1915, a :rendu des services si manifestes H. M. L. S. Vieu est l'au{eur de la fam1L!e.JI l'a !or(Ju'i1 a été intr odu,it da11S l'armée be lge, dans L'e nvoyé s.pélcia.l du ,,Times" au fron t ae,. née b:!nie el fécondée. li la main tient sur Jts p1usieurs reg,iments bri'tann:iques, dans [e glais donne une n,ouvelile descr ipt.ion, très in., ~~s 3,,cr~es qu' il a é(ablies pa r le manag : réarmement de la vai lfan le armée serbe. {éressa:nte, des automobilee cui,rassées qd:: ·hrétien. Rieu de plus Jiuste que de donn er •a Dieu 1111c place au foyer. 'De Lui desœnd l:i ont ,souilev:é paiiout falll1:de curiiosité. Ce casque est une tôle d'aoier embouti, boulê dan s les eutrnilles de la mère, l'aUJlonlé épaisse de 7 mm. D'après les observa1:~ons r~ « Les nouveaux mons·tres de la guerre, di~ sur Je front clu père, Ja sainteté sur le li,[ uu1>cueill,ie'S .par les médecï,ns mililaJres depuis il, ne ressenililent à rien de connu sur te:rrt, lial. la bénédiction sur les bercea,~1x:.La fa. son adoption, la balle de ple,in fouet, tirée à si ce n'est peu t-êke :à un ,craipaud aUo.n.gt ll!illeu ·a-t-elle pa,s à allendre du Se1gneu.r des 1800 mètres de distance, 11epeut :pas le perComme proportions, ils ,sorut plus gr.w.ds qli grâces qui intére sse nt tous ses mernbre5? forer, a·lors qu'elJe 7Je.rce de rpa.r,t en par t le une au tomo bile et plus l!Ctirl:s. . . qu'ooe maJ,. N'a-t-elle pas à lui offrir des a~tions d~ grâc es crâne qui n'a d'au tre protectiou qu'un, képi. sou de campag:na•rds . De so11tequ 'i1s ne peuvent pour des faveurs reçues? Jesus-Clm st dan s rEv,rngiJc ne sem ble-t-.il pas nou s recommanLes baltes tangentie lles, même tirées ~ quel· aller vite, mais :leur marc he réso lue leur donder Lui-même la prière en lamille qu :rnd Il ques cenliaines de mèt.es , dévient sur Les pa- ne une so lennité comique. Les « 'I'ankis » sOIJi nous dit: « To u(es les fo.is que deux ou troi s rois fuyantes . QlliLnd elles les entament, eJqes peints avec les cou.leui's a,ppelëes « pro ,tectrisont 1·éu11i s en mon JlOin. je suis au miliett n:'infl.igeut au crâne ·que des blessures superœs » par :les na turalistes, comme les serpenta d"eux? • ficielles. et les lézards, c'es.t~-dire avec un mélange de Rien de plus beau. de p!us lécond Liue ;_a Pouir qu'ooc baUe de revo lveir puisse pe,i~ brun, de vert et de 1jaune, qu,j est en, haa;monie prière en falllille. Le mari et \a femme s·~,1forer cette tô le d'acier, il faut qu'elle soit Hrée pa1;faite avec fa teiinrte des régions désolées lll!'lltbien el se compren nent nueu x quand 1,s de plein foue t et presque à bout portant. Le:. qu'eHes doivwt traverser. C'est 'JJeut-être cette prient ensem ble. ils se .p1rdom:1ent pl:us [~cile. meut leurs tort s communs quand ils sagecas ques rési'stent admi.ra:blement et sans excoforation qui, augm ente l'impression d'un nouillent devant le même Seigneur. Et puis ception, aux ba l!les de shrapne lls a llemands crapaud et fa it songer ,aux monstres ootédil ules parents à genoux sont. a,ugustes, véné1:a· qu,i :furent si meurtr.ières pour Je,s troupes viens. :Lorsqu'on vo it se mouvoir œs dra• b!es, plus o-rauds et plus 1.mposan!s que ,1efram,;aises peuda,rnt lies douze premiers mois gousS, sournois comme des ger,pents, mais ma. bcml.Ils p;êchent !~ foi en Dieu. 011 di.rait de campagne. d, ,; prê!res à l'au te l ou eH chaire . lis incrns• jesitueux et sûrs comme des iortues, on res1entdau s !"â!;,e de leur postérité -les croyances Dans :bien des cas , le casq ue as·sure une sent nue .indéfiuissable impress_ion, à la fois inoub1iable s, les gr andes pensées et les géué~ prn tection -efficace même contre les éclats d'od 'hi larJté e1 d'horreur, une espèce de cynique reux. instincts de la foi. Leur exem,ple, à lui bus ou de torp mes aériennes. Quant aux éclats gaîté et d'amertm11e ré jou•ie. On siait que lès Jou{ seul, est la plus éloquente des prédicade p ierres, projetés pa,r ,Vexplosfon d'un pro« Tanks • son t cuirassés, mais l'épaisseur de tions. Pa,rents , vos enfants vous regarden·t plus ject ile, e_tqwi é ta'Îent jad is la cause de nomceite cuirasse 'est un mys<tère. Leur armement qu'ils ue vous écoutent. li ne su ffit pas que breUJses blessuires., ;parfois dangere uses, ils vous leur disiez: Mon fils, ma iil:le, fais 1a consiste en mitrai-lleuses qui peuvent tenir son t arrêtés net par le casq ue. prière! Prenez-les p:u ta main et di{es-leur: dans tous ,Jes ,sens. Ohacun. a son officier et Mon fils, ma fille, prions ensemble! Cest de Grâce à ces casques, swr ceu! blessés at· son équipage de cOlllducteu:rs et d'arti fleu1-s, la sorte que s'in::truisent, se façonnent et ~e teints à la tête, on en fait plus que ving t tréet dans Pintérieu r es t réservé un espace assez christianisent à fond et pour toujours les gépa,n.ations, d'où une diminut ion de ces opé - gra11d powr laisser place à uu chef de baitail· uéraüons nou.veJ!es. Rien de ,plus fécond ·<JUe rations toujo:.irs dangere uses dans la propor· lou allemand priso.nlllier ... h prière en famille. t ion de 80 %. Teil'les ,sont 1es falta1es ma:chines, doot le Hélas! rien n 'est. devenu plus rare! Je cherBeaucoup cie so lda ts, qui aUJ rafon t été tués nœn officiel est : « His Ma.jesty's Land Sip •, che au foyer l'oratoire, le prie-Dieu, le buis sur le cou,p, ont, g:râce à leur casque, évité ou H. M. ,L. s., c'est-'à-<iire « Les navires 'terbéniî les .t.ivres de famille Je crucifix hérédifa mort. Lorsque l!e casque est traversé, fa restres de Sa .M'..iajesté 1aire; le chapelet que l'on' récifait le soi r en .>

La P1·ièreen Famille

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comnruu. Tout s' en est allé. Et les iamilli:s .pl,us de mœur s, plus de ·l!ens, plus de vrai bonheur . pa,rce qu'elle s n ont ,pl,us de culte domestique. La prière . la pure e.( naïve prière s'est tue sur les lèvres glacées dea pau vres enfants. Nos maisons e11 sont-elles devenue;, plus uuies. plus chaudes. plus heureuses ·? La ré· ,ponse n'est douteu se p our personne et elle est a ccablanie pau r µn.1,'Jue tous . Pères de famille, reve,1ez à votre devofr. quj es! a11,,si voire iutérêt. et Jét ablisse z chez vous la prière en commun! Mettez uu ten~e à ce ,partage odieux d'un foyer où l'on von, d'un côté tm père indfüérent et iun fils fron· <leur. de J'au1re une mère el une !iLle appltquées à ,ieu1· devoir ~·eligieux., où l'on voit des enfanls tiraillés el déchirés eu sens contraire par des influences et des exern,p!es domesti· qm:3 g.ui se comb~ tent e'. s'.,m!re~ho~uen~ mus Jeurs yeux! Un fils de nche tanulle mdus,lriellc dissipa it son l!on11eu.re t sa santé dans d"abjed s plaisirs et un prêtre essayait de l'ar· rêter eu lui dianl: • Comment osez-vous sombrer dans de tels égarements, yous qui appar. tenez à une si belle ·famihle et qui avez un père si honorab le? ~ - . M.o:nsieur_,.r~part_it le 1ieune débauché , mon pere, Je rie 1a1 1ama1s v.u· prier! " Père :; de famiHe, vos enfants oat beso in de votts. de vos p~·roles, et surtout de vos exemples. Pr iez pou.r vos enfants, devant vos enfants, avec vos enfants. Etablissez chez vous la ,prière e,1 famille! O ,1)1rents, voyez les misères et :les it:t:Pt~issances Ju mond e contempora in. La religion lui manque et il meu'rt de son absenc~. _Or, le pouvoir se désintéresse de la rehg1on, quand il ne la bat pas en hrêc?e· La p.ress.c n'est trop sonvent que_la complice de J !ncreclulité el de 'la corruption. L'exemple q,w_descend des hau{eur s sociale., n'est .pas fou1011rs ·i,nréprochable; on le suit quand il est ma:~vais, et quand il est bon, on met son orgue1; à -<'en affranchir. L'école .publique a œsse d 'être chrétienne et elle déprécie la religion aux yeux de l'enfant, eu la traita:nt ~on~ne une quantité néo-ligeable. Le prêtre ·luhmeme ne peut p:is i~ut auprès de la ,jeutlesse. S~ns vous, pa:rents, nous ne ,pouvons 1,resque rien , parce que les premier s maîtres de vos enfant s dau,s l'ordre du temps, c'est vous, parce que vos enfants ne sont e,nlre nos mains que très fransitofrement parce que si nous avons vo,ire autorité , n~u.s :n'avons' pas vos sanction ,s:. 11'011!


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