8 de gens que je craigoe, ce sont les dyspeptiques. Mais, revenons à l'Aca démie française I Elle vient de recevoir dans son sein le ch~ntre des b oulev·arde, H enri Lnodan. Voilà dooc un heureux qui est guéri à tout jamais de celte • fièvrn verte , dont parlait, dans l'une de ses pièees de début, le poète Henri de Bor nier. Mais uva ut d o doub'·e r +a cap d~s tempêtes, l'aspirant académicien doit pour ainsi dile se dépenser en soins, démarches, visites à n'en plus fi nir. C'es! qu'il oe p!lyt3 cher, ; l'habit à pal~ mes vcJrtes 1.. . L'académicien Alfred de Vigo y · nous a laissé à ce suj et une page bien suggestive, dans laquelle il raconte avec une verve charmante les déboires qu'il éprouva lors de ses visitefi ar.adémi ques. Le Journal du Dimanchela publiera sous peu dans l'espoir d'être agréable à ses lectEurs. Pour finir, un trait de vieux sel gaulois. · M. Léon Golzan avait décidé de &e porter candidat à l'Académie. Rendant vi~ite à M. P atin, JI reç•lt cette réponse:
- Que volll<>z-vons 'f Vous venez me demander ma voix ? J e n'ai jamais lu aucun da vos ouvrages 1 M. Golzau se retourna et : - Ce n'est pas votre voix que j e viens vous demandel', Monsieur, c'est votre fauteuil. Ayant décoché cette flèche de P arthe il sorlit, tandis que · M. Patin restait toul, décontenancé. On le serait à moins l Guy nu RAMIER
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Chant militaire des Valaisans :.:.u e :m;l de B èce. A0Ût, 1822 ;: Sur une mer où la tempête gronde, ' J E n 1822, à la suife d'un décret de la dièt1i helvétique, les cantons de la Suiss o romande durent prendre part à an cours militaire fédéral au camp de Btèro ou se trouvèrent réunis 2500 ho rnmi>s deR cantonR de Fribourg, Genève, Neuch:lt,\l, Valais et Vaud.
Je vois partout les mortels égarés Loin de s'unir pour résister à l'onde, Jouets des vents, ils voguen t séparés. Pour nous enfants d'une mère chérie GardonR-nous bien de fou rs vaines erreurs, Et qu'à jamais la gloire et la P atrie Tiennent unis nos drapeaux Pt no,i cœur11. Jadis chargés d'odieuses entraves, Nos fiers aïeux coulaient des jo,rni amers; Mais tout à coup , fatigués d'être escl::i.ves, En frémissant, ilB brisèrent lenrs fern ; Leurs ennemis s'arment ave c forie; Dans cent combats nos pères sont vain[queurs : La liberté, la gloire et la Patrie Avaient uni leur8 dra peaux et leurs cœurs. Le voyez -vous ce Prince téméraire ? Il veut courber des fronts indépen dants ; Pon r repousser sa horde sanguinaire, De l'Helvétie accourmt les enfants. Il fnit, r evie nt avec une âme aigrie, Rougir nos lacs du saog des opp resseurs : De nos g uerriers la gloire et la Patrie Avaient uni les drapeaux et les cœurs. Ah I si jamais dans sci funeste r age Un conquérant voulait nous asservir; S'il nous offrait la mort ou l'ernlavage ..... Amis, mourons plutôt que de servir. Mourir I c'est lui qui laisserait sa vie Sous le trauchaut de nos alai \709 vengeurs. L a liber té, la gloire et la Patrie Tiendraient unis nos drapeaux et nos cœurA. Rien maintenant ne mena.ce nos tètes, D'un pur éclat, le ciel brille s ur no us ; Mais le nocher craint toujoura les tempêle1>, Et se m unit coutre les vents jaloux. La paix sourit; la guerre destrnctivl1 Peut dès damain déployH se;i foreurs : Soy0ns prudente, et quoi qu·11 nous arrive T enon& unüi nos drapeaux et nos cœara. Confédérés, vieux fils dd la victoirn, L es Valaisans le iurenl en c!l jour, Dans tons leA temps ils placeront leur gloire A vous porter le plug intime >imour. • A votre voix, E'il fa ut cou rir aux ar mes, P our écarLPr la gaerril ('t Pes horreurs, Vous les vnrez an milieu des alarmes, Ils moutraroo t lt1urs drawaux et leu ri! <·œurs.
REVUE PEDAGOGIQUE PUBLIÉE SO US LES AUSPIC ES D E LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION -- -
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L'Ecole ;rimaire donne au moine 12 livraisons ~e 16 pages chacune, non compris la co~verture, et autant de supplements de 8 pagef. pend::i.nt le cours scolaire. Prix cl' abonnement: Suisse fr. 2.:'iO l'nion postale fr. 3 ~ d ssé èt l'éditeur, T.:sut cc qui cc-ncerne let p ublicatkn doi~ etr e ~ rc . S ien. ' M. P . PIONAT, 1er s ecrétcd rc èt l'Ins truct1on publique, et
Pai· un militaire de Sion. Le Bas V;1Jais disposait a.lori! d'une PX· cell~ute musique militaire recrutée dar,.q 168 trois vil les de Martigny, Sarnt-Mauric<-l et Monthey. Celle musiqu;i fit un excell1>nt effüt a n miliPu de nos Confédéré~ romrindf! (Histoire de la Mnsique d<+ Monthey)
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Pour Dieu et la Patrie (Devise des anciens Suisses)