-.-v •v uu .a:n&l!!--varats~ la langue romane, tssue du latin et des idiomes des peuples qui avaient occupé la contrée, eut Louècbe pour frontière; là C{lmmençait le dialecte allemand. Le roman donna naissance au français; mais la langue latine conserva Pncore longtemps une prépondérance marquéu d1:1ns les lettres, l'enseignement et les actes officiels. L'instruction, telle que nous la comprenons aujourd'hui, n'éclairaii point encore de ses lumières la longue et sévèt·e vallée du Rhône. Quoique les mœurs des habitants das Al~es valaisann,s fussent en général douces et pa. triarcaiP~, la législation é:ait obkcurcie par des dispositions barbares. Elle offrait, comme dans les autres pays, un choix de supplices. La Renaissance, qui fut J'aurore d'un dévf'loppement intellectupJ de J'Italie et de la FrancP, eut en Valais un illustre représentant: le cardinal MATHIEU ScHINNER protégea lt>s lettres et les arts. Rappelons aussi le nom dn savant professeur THOMAS PLATTER, qui nous a laiss& de curieux et intéressants mémoires. Pendant la période qui s'écoule depuis Je XVI• au XIX• siècle, les lettres et l'instruction prennent un cer. tain degré de développement. L 'enseignement donné dans les collèges dto Brigue, l)e Sion et de St-Ma urice pose les bases d'une culture intellectuelle. Quant au peuple des campagnes~ le soin de son inst•·uction avait été confié aux surveillants des paroisses . Quelques hommeR dignes d'êr.re rappelés à la mémoire de la génération présente, marquent Je mouvement littéraire et scienlifiqut. de cette période Mentionnons entre autres: GASPARD BÉRODl, chroniqueur et auteur de pièct=~s dra. maliques; SÉBASTIEN BRIGUET, historien; JosEPH BINNER, théol(JgiAn et poèle latin ; PIERRE JosEPH DE RIVAZ, historien, chronologiste, critique, qui se fit aussi remarquer par ses travaux de mécanique. L'abbaye de SaintMaurice donna uo précepteur à J'empAreur Joseph II dans la personne du chanoine FRANÇois-JosEPH WEGER. •
Plus de cabiers tacbés, décbirés, malpropres par le
CAH 1ER-SOUS-MAl N Le Secrétariat de l'Instruction publique, à Sion, se charge, dans l'intérêt des écoles, de la transmission et du serVice des demandes des dits cahiers, aux conditions suivantes : 8 f'r. 50 le cent, 4- fr. 50 le demi cent, 2 f'r. 25 le quart de cent. n n'en est pas exp~di~ on livré en quantité inférieure à 25 cahiers.
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SION J:s Avril U91
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LES AUSPICES DE LA
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. , , valaisanne d'Education. ~ .InRéunion de la Soc1ete . l'éducation popula1re. "bl" thèques scola1res sur . ('-h ) fluence des b1 1o . de la langue frança1se .1•n • - Réformes orthograph1q~es l'enseignement. Néces- De l'usage des fable~ . ans- Encore de l'écriture. sité de l'étude de 1~ rehg1o(fi n.) - Partie pratique: QuesM , marial d'un Instituteur n . ., ) - Variétés : De e . l l z 'luis sc (sm e . tiomtaù·e d'ltist~tre re r a ·brographie. - Echos des cont'emploi de la <•trgule. 1 1 férences. . ublication doit être adressé Tout ce qui concerne la P ét . e au Département l'éditeur : M. P. PIGNAT, sec~ air , . de l'Instruction publique, a Sion.
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