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48 à. laG_ueHe el~e corrware volontiers tout ce qui \peut être un 5u~et de conversation. •E lie par~e
généra1lement haut, comme une persotme
albso~ument sûre de ce qu'elle avance. Dans
l.a ICOffi'e<rSation, elle dherC!Je presque toujours à .mettre ses idées en évidence, sinon à les im;poser! Souvent, ses alf~ir.mation-s soot Ide cel•les qui n'adlmetlent pas de réplique; c'est probalb!lement là une des conséque-n ces de sa vocat:on. L'institutrice est généraQement portée à la m<J!<1uerie, certaines sont ~me très moqueuses! .L'in-dulgence n'est pas péché mignon de cette intéressante classe de la so~iété! L'institutrice a , en général, un goût assez; marqui pour les arts , la musique et la peinture notamment ; ou, du moins, el!.e affecte en a!Voir le goût. H est ginérallement assez; d ilfifici le de convaincre une imtitutrice, trrlê!me sur des su,jets étrangers ià. ses connais'sances. :BUe a bon cœur et lt"este rarement insensibl!e aux misères d'auta-ui ; cependant en vieiqlissant, eille aurait la tendance à denir .quetque peu re·vêdle, mêm~, da~s cer: 1!-a.ins .cas, pénible! 11 est certams vrn-s qu1 iacÏigiri·s sent colllli111e elh1e en prenant d~ l'âge. [.'institutriœ se marie ou très Jeune. ou asEez; taro. soU!Vent -p as du tout! En société, el~e est 'plus avancée et s'Î1111POSe moins volontiers que son coJlègue ma"SCU1in. Une réunion d1'i nstitutrices est toujours très <Yaie et tres .animée. En " tout état de cause, et soit dit sans mali-ce. l'!nstitutLire est le dé'Vouement personnifié . sau~ quel:jues très . rares exceptions. Je n'ai nullement l'intention. de di_sséq_uer !ci tous 1es genres d'insti tutnœs, m Jnettl~ ;l'une ld'cl·l es en particulier, ~e me bornera• donc à ces quekue~ gén-éraHfés qui me semblent di~Peind're assez bien cette intéressante col'1poration qui m'e·st ,sy:m!Pa·thique entre tou. ies. :Pier.re OZMRE.
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et vibrant g_ui reçoit le contre-coup des émo. tions de J'âme, -c'fS\ le cœur. !Pour nous -aider à nous servir du nôtre, Dieu nous a montré, nous a donné le sien. Copions-le aiin que notre vie reçowe une irnpu:sion heureuse et sainte, nos intentions une va·Jeur réelle. nos a.ctes un prix inesti. ma ble.
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L'amitié C'est un bloc de granit, c'est la !leur éternelle, C'est le don Je plus cher et le plus précieux:, C'est une aJ.fectiou bien douce, malemel\e, C'est un ~en ti ment p ur qui doit venir des cieux. L'amitié vient de l'âme et non de la prunelle; Contraire de l'amour, qui vie~lt souvent des [yeux Et qui s'éteint aussi vite qu'une étincelle, •L 'amitié rajeunit lorsque l'on devient vieux. Paul Castella.
Le pilote à bord Un vieux capitaine de navi-r e, retiré à Aix, et membre de l'adoration nocturne, vena it de recevoir le saint Viatique. ~Commen,t allez-vous? lui demande-t-on. _ Ça va hien, ça va bien, « le pilote est à lbor.d· • Pensée Un dimanohe, je me dirigeais toute joyeu· se vers l'allée des marroniers , ·c 'était le prin· lellli.Ps; âe 'voulais jouir .d es 'beautés de la na_ture. Hélas! déception cruelle! On ava1t émondé mes chers arbres. 'Les bram:hes, d~· ~Ft chargées de bourgeons ver'd.oya~ts. étaient tà g isant à terre! -En voyant ce ldesas~re, en pensant c,u'il me iaudlt"ait attendre trots ans avant de· le voir réparé, mon cœur se serra !bien ~ort. Cependant mon angoisse dura peu. Si •j'étais dans un autre monast~re, ~· sais-je, qu'est-ce que ·c ela me _ferart qu on coupât entièrement les marronmers d~ Car· mel de Lisieux. Je ne veux plus me i~tre ~ =~ct ott.= ;peine des choses passagères ; mon Bien-Al· Le cœur de Jésus rné me iiend:ra lieu de tout. Je veux me proNotre Dieu, devenu par amour notre S~u mener sans cesse sous les bosquets de son 'Veur el notre Frère, n'est p1s seulement ~A amour. auxquels personne ne peut touob(r. mi bien aimé, le soutien, •Je guide; il est en-s. Thérèse de l'Enfant Jésus. core et surtout: le modèle. Tous, nous possédons -u n oig,ane délicat
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ECOLE tlf PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAIS.Alllll D.EDUCATIOll SION, Décembre 1923
casion de •la: discussion du bu•dget. En .effet. la situation matéri·ell-e de notre Que: le · peuple soit instruü tant persc.nnel enseiJ-g-nant primaire, améliorée en ces ·dernières 1années dans des qu'on voudra, mai(qu'ille)oit avant ·conditions déjià r-estreintes (pour ne pas tout de sa religion. Travailler a lui dire plus; se trouve en-core amoindrie donner plus d'instruction sans le par la diminution de 35,000 fr. du crérendre plus religieux, c' est tombm· dit -préJvu comme :pari .de -l''Etat au traitement. 'Ce ahiffre representait des aldans une des plus grandes fautes locations sup;plémentaires absolument que l'on puisse commettre pour le modestes et plus que ~ ustifiées. Ce gesrna/heur de la societe : alors, au Ueu te regrettabl-e du l)OUIVoir l~islatif est de placer avec précaution: des flam- .bien a.LHgeant .à constater, quoi 4u'il beaux de distance en distance pou1· 'lui ait été inspiré ,par le souci ·d'ailleurs lou.alble d'éJqui-lilbr-er le ibudget au mo~clairer dans les ténèbres, on alluyen d'économies, soit de réductions me au hasard des torches qui peu- dans tous les domaines de l'a·dministration cantonale. C'est donc ici par vent causer un vaste iKcendie. 43 voix -contre 24 que nos pères eonsFrayssinous · crits ont adopre le I?Oint -de vue -die ·la - t tott= Commission et du Conseil -d>Etat. La situation matérielle !En c-ette circonstan.ce, notre personde nos instituteurs. , nel -enseignant a .com,pté une fois de C'est aveo un vrai dhagrin que nous 1 p1us de chauds et élolqu-ents délf-ens-eurs enre'gis11fons le «~Ote émis .par le Grand de leuPs légitimes intérêts et de leurs c~nseil dans sa dernière session 'à l'oc.. . ijustes revendications. :ra.rmi eux se
Pensée