Bien plus qu'une maison - 2025

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BIEN PLUS QU’UNE MAISON

005 Été 2025
Lausanne Riviera La Côte Genève

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Sommaire

4 Interview d'Alexandre Kominek

8 Interview d'Ivan Knie

12 Interview de Jo-Wilfried Tsonga

17 Nous répondons à vos questions

27 Notre sélection de biens à vendre

47 Bien plus qu'une régie

48 Notre agence

50 Nos succursales

Le mot de Robin Crisinel CEO

Optimisme : sentiment de confiance dans l'issue d'une situation, selon la définition du dictionnaire. C’est exactement ce que nous vous proposons de faire dans la nouvelle édition de notre magazine « Bien plus qu’une maison ».

Impressum

Éditeur : Duboux Immobilier

Rue du Petit-Chêne 26, 1003 Lausanne

Conception : GDNO Sàrl

Rédaction : Odile Habel

Graphisme : alafolie.ch

Crédits photographiques :

P.12 Kilian Diserens, DR

Impression : Stämpfli SA

Tirage : 37'000 exemplaires

Diffusion : Canton de Vaud

Les informations sur les offres immobilières contenues dans ce magazine sont non contractuelles et peuvent être sujettes à modification.

Nous n’ignorons pas l’instabilité politique internationale, les conflits armés ni le coût de la vie élevé. Le secteur de l’immobilier n’est pas épargné. L’intérêt pour l’achat est fort, mais avec le durcissement des conditions bancaires, les candidats à la propriété voient souvent leur projet échouer. Face à l’impossibilité d’acheter, les locataires sont toujours nombreux alors que les biens disponibles se font rares et que les prix des loyers s’emballent. Une fatalité ? Non. Et être optimiste consiste justement à chercher des solutions. Nous ne construisons pas assez, car les procédures sont devenues un vrai parcours du combattant. Règlements, oppositions, lenteurs administratives, impossibilité de surélévation d’un immeuble… Les obstacles sont nombreux, parfois absurdes. Les autorités jouent aujourd’hui les pompiers d’un incendie qu’elles ont contribué à allumer. Le dialogue entre politiques, investisseurs et professionnels de l’immobilier est plus que jamais nécessaire, espérons qu’il se mette sérieusement et rapidement en place.

Que faire en attendant ? Avancer. C’est ce que nous faisons au sein de Duboux Immobilier et c’est dans cet esprit que nous avons conçu ce nouveau numéro : informatif, oui, mais aussi dynamique, humain, et, on l’espère, de bonne humeur.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à la lecture des interviews de l’artiste Ivan Knie, de l’humoriste Alexandre Kominek et de l’ex-champion de tennis Jo-Wilfried Tsonga.

Bel été à vous et excellente lecture !

Robin Crisinel

ALEXANDRE KOMINEK

« JE N'AI PAS HONTE DE DIRE

QUE JE SUIS FIER DE MOI »

Scène, radio sur France Inter dans l’émission de Nagui, série Netflix… Tout réussit à l’humoriste genevois Alexandre Kominek dont le one-man-show « Bâtard sensible » est un succès. Verbe haut, phrases percutantes et humour trash, Alexandre Kominek ose tout. Tant mieux.

Alexandre Kominek, qui êtes-vous ?

Je suis un auteur, humoriste et acteur. J'ai commencé l'humour en Suisse et je poursuis cette aventure depuis quelques années en France, notamment à Paris, mais aussi un peu partout puisque je suis actuellement en tournée en Belgique, en France et au Canada avant de revenir en Suisse, à Genève, où je finirai avec ce premier spectacle à l'Arena. Voilà où j'en suis dans ma life, avec qui je suis.

Votre première scène a eu lieu au Bleu Lézard à Lausanne en 2014. Comment s'est déroulée votre carrière durant ces onze dernières années ?

Je pense que j’ai eu une prise de conscience. En fait, j'ai commencé la scène sans vraiment savoir que c'est ce que j'allais faire dans la vie. Ça a été un peu un choc pour moi, ça a complètement changé le futur que je m'imaginais. Et du coup, en commençant la scène, j'ai

compris que ça allait très vite devenir ma vie. Mais également que si je voulais vraiment en faire ma vie, j’allais devoir faire des sacrifices. Et me secouer aussi ! Peutêtre plus que d'autres parce que j'avais des projets et des attentes assez élevés.

J'ai commencé la scène sans vraiment savoir que c'est ce que j'allais faire dans la vie.

J’ai donc dû partir à Paris et j'ai énormément travaillé là-bas, bossé. Je me suis mis quand même pas mal dans les difficultés. Il a fallu faire des sacrifices autant émotionnels que financiers. Mais aujourd'hui, j'ai pu rembourser mes dettes.

D’ailleurs, je salue l'Office des poursuites que je connaissais très bien à l'époque.

Quand je regarde les onze années passées, j'ai connu quand même pas mal de montagnes russes émotionnelles, entre les bons et les mauvais moments. Mais surtout du bon parce que je crois que la volonté m'a amené où j'en suis aujourd'hui. J’en suis très fier. Je n'ai pas honte de dire que je suis fier de moi.

Quand avez-vous découvert que vous vouliez être un one-man-show ?

La vérité est que j'en ai toujours rêvé, mais je ne me sentais pas légitime. Je n'osais pas l'avouer. Je trouvais qu'il y avait les grands, il y avait les humoristes et puis il y avait moi. Pour moi, je n'avais pas la capacité de faire ça. Je ne sais pas pourquoi, j'avais une sorte de complexe ou de peur. En 2013 ou 2014, je me suis vraiment dit : « allez go ! Ça y est, ce sera ma vie. »

Quels sont les artistes ou humoristes qui vous ont inspiré ?

Enfant, j'étais très fan d'Eli Kakou et ensuite de Gad Elmaleh. Dieudonné également, je n'ai pas honte de le dire, jusqu’à ce qu’il commence à trop déraper. Ces artistes ont été des claques à chaque fois que je les ai découverts, mais je ne me trouvais pas légitime de faire la même chose qu'eux parce que pour moi c'était beaucoup trop fort. Je n'oserais jamais me comparer d'ailleurs à aucun des trois. Ce sont vraiment les trois que je trouvais brillants.

Je ne sais pas s’ils m’ont poussé à deve-

nir un one-man-show mais, en tout cas, j'ai toujours aimé les voir. Peut-être que, d'une manière ou d'une autre, je me suis dit que j'aurais toujours voulu faire rire.

Est-ce que votre spectacle, Bâtard sensible, qui mélange sexe, cendrillon, iguane, cuisine au beurre, drogue, white bitch et sensibilité, reflète votre personnalité ?

Les gens me demandent souvent pourquoi il y a telle ou telle chose dans le spectacle, pourquoi ces mots, pourquoi ces trucs. En fait, c’est compliqué de résumer le spectacle alors, j’ai préféré en sortir des éléments comme ça, un peu comme un rebut. Et au final, est-ce que c'est ce qui me définit ? Alors oui, il y a des choses qui me définissent, mais il y a aussi des choses qui sont trop absurdes.

Vous jouez un personnage qui s'appelle Carlos. Est-il votre jumeau caché ou un jumeau dont vous avez été séparé à la naissance ?

Oui, je pense que c'est un peu cela, un jumeau séparé. Dans le spectacle, Carlos n'est pas vraiment là. En fait, Carlos est un personnage qui est né à

la radio et que j’ai fait ensuite évoluer autrement sur scène. Je me fais vivre quand même dans le spectacle, mais à travers un autre prisme. Je pense que le spectacle me permet de dire des conneries que je ne dirais pas en mon nom.

Quand je regarde les onze années passées, j'ai connu quand même pas mal de montagnes russes émotionnelles, entre les bons et les mauvais moments. Mais surtout du bon parce que je crois que la volonté m'a amené où j'en suis aujourd'hui.

C'est un peu un masque derrière lequel je me cache pour assumer des blagues que je ne ferais pas si je ne jouais pas le personnage de Carlos.

L’humour est-il le même dans tous les pays ?

Franchement, je n’ai pas l'impression qu’il y ait des différences et je trouve que le public est accueillant partout où je vais. Mais il y a peut-être un truc… On a l'habitude d'entendre que dans le nord de la France ou en Belgique, le public est plus chaleureux. C'est peut-être vrai qu’il l’est davantage qu’à Paris. J'ai l'impression que lorsque le public parisien va voir un spectacle, il y va en se disant « on va voir s'il est marrant ». Le reste du monde va voir un spectacle pour rigoler.

Vous être aussi chroniqueur sur France

Inter dans la Bande originale de Nagui. Comment préparez-vous vos interventions ?

Je prends du temps pour les préparer et plus j’en ai, mieux c’est. Mais le plus dur et le plus long est de trouver le sujet, l’axe. Je préfère prendre le temps, sinon je stresse et puis j'aime bien avoir le temps de pouvoir repasser sur une chronique plusieurs fois.

Là, je vais quitter la Bande originale parce que je tourne pendant trois mois

« J’ai toujours voulu faire rire »

dans une série Netflix où c'est mon premier rôle. À l’avenir, j’espère m’orienter davantage vers le cinéma plutôt que vers la radio.

Préférez-vous être derrière l'écran ou en live sur scène ?

Ah, ce sont deux plaisirs différents. Il y a un retour direct avec le spectacle qui est imbattable. Je pense que quelqu'un qui vient de la scène, forcément, préfère la scène car on ressent quelque chose qu'on ne ressent pas au cinéma.

Au cinéma, on a besoin d'acteurs, on a besoin de gens, on a besoin d'un montage, on doit attendre. Et on ne sait pas ce que ça va donner parce qu'on ne sait pas comment ça va être filmé, comment ça va être monté, donc le temps pour voir le résultat est long et on n'est même pas sûr d'être bon.

Alors qu’avec une blague, ça fait rire, le retour est direct. C'est magique. Mon

rêve serait de faire spectacle, coupure, tournage, tournage, tournage, pour revenir avec un nouveau spectacle. Mais de toujours faire les deux.

Actuellement, je ne peux plus faire de radio car je suis en tournage du lundi au jeudi. Et le jeudi soir, le vendredi et le samedi, je joue. Quant au dimanche qui est normalement un jour de congé, ce n’est pas le cas. C’est le jour où je reviens de la tournée pour pouvoir repartir le soir à Lille parce que je tourne à Roubaix.

Parlez-nous de la série Netflix…

Elle s’appelle Recalé et c’est l'histoire d'un escroc. Un mec mytho, qui fait plein d'affaires à droite à gauche, qui donne de l'argent à tout le monde et qui se fait chopper par les flics. Il risque sept ans de prison sauf s’il accepte de s’infiltrer dans un lycée en tant que prof de maths pour retrouver le gosse d'un vrai voyou. Le personnage que je joue, l’escroc, est

un génie en maths, et la police lui propose donc le deal.

C'est très marrant parce que je joue autant avec des ados que des adultes.

La série sera-t-elle diffusée en Suisse ?

Oui, sûrement. Ce sera Netflix monde. La série devrait sortir en 2026, au printemps ou à la rentrée scolaire.

Avez-vous d’autres projets ? Envie d’explorer encore d’autres activités ?

Non, ce que je fais me prend déjà pas mal de temps et je veux le faire bien. Je préfère rester dans ce créneau-là que me diversifier et être moyen partout.

Pour vivre : Paris ou Genève ?

C'est compliqué, mais je dirais quand même Genève. La vie à Genève est plus belle, tout est proche. Il y a aussi le lac. C’est la Suisse, c'est propre, c'est calme.

a acheté sa maison sans rien dire à son banquier

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Avec nous, elle a trouvé le financement idéal.

IVAN KNIE

« MON GRAND-PÈRE M’A TOUT APPRIS DES CHEVAUX »

À bientôt 24 ans, Ivan Knie est le représentant de la huitième génération de la dynastie Knie. Passionné dès son plus jeune âge par les chevaux, comme son grand-père Fredy, Ivan présente des numéros équestres époustouflants. Depuis 2021, ce jeune homme sympathique et chaleureux est aussi responsable des chevaux et des écuries du cirque national.

Parlez-nous un peu de vous. J’appartiens à la huitième génération de la famille Knie. Ma mère, Géraldine, est suisse et mon père est italien, de Sicile. J’ai 23 ans, j’aurai 24 ans en juillet prochain. Je présente les chevaux et je m'occupe d’eux aux écuries. Je travaille avec eux depuis tout petit et je suis responsable des chevaux depuis quatre ans.

Avez-vous habité en Sicile ?

Non, j’y suis allé quelques fois, mais je n’y ai jamais vécu. J’habite en Suisse alémanique, à Rapperswil, à côté de Zurich, où le cirque est basé depuis plus 50 ans. C’est là que nous avons un parc pour accueillir nos animaux. En 1962, Fredy et Rolf Knie l’ont ouvert au public et c’est comme cela qu’est né notre zoo.

En fait, les spectacles de Knie existent depuis plus que 200 ans. Officiellement,

tout a commencé en 1803. En 1919, les quatre frères Knie, qui représentaient la quatrième génération, ont acheté pour la première fois un chapiteau et présenté à Berne, pour la première fois, un spectacle de cirque.

Pour nous, un spectacle c’est presque comme avoir un enfant.

Quelle est votre journée type ?

Nous nous occupons de nos animaux durant toute la matinée. Nous avons 44 chevaux, ce qui est beaucoup et nécessite du personnel. Nous avons 15 garçons d’écurie. Il y a énormément de travail avec les chevaux. Il faut les nourrir, les soigner, les entraîner, les amener au

parc… Je suis chaque matin avec les chevaux pour les répétitions. C’est particulièrement intense en début d’année avant la tournée de Knie qui débute en mars. À cette période, les entraînements avec les chevaux ont même lieu deux fois par jour. En fait, je suis toute la journée avec les chevaux. Mais, en même temps, en tant que membre de la famille, on est un peu responsable de tout. Je suis donc aussi là pour le montage, le démontage, le spectacle… Il faut s'intéresser à tout.

Comment est né votre amour pour les chevaux ?

Cette passion se transmet vraiment à travers les générations. En fait, Fredy Knie senior avait commencé l'histoire de Knie avec les chevaux. Elle s’est poursuivie à travers quatre générations : mon arrièregrand-père, mon grand-père, Fredy Knie junior, ma mère et moi aujourd’hui. Depuis tout petit, j’ai des souvenirs liés à nos chevaux. Ils font vraiment partie de ma famille et mon attachement vis-à-vis des chevaux s’est fait naturellement.

Comment vous êtes-vous formé ?

Mon coach est Fredy Knie, mon grandpère. C’est lui qui m’a appris tout ce que je sais aujourd’hui sur les chevaux. Pendant plus de 50 ans, il a présenté les chevaux en piste et il s’en occupait aussi en coulisses. En fait, il a dédié sa vie à ses chevaux, mais aussi à tous les chevaux en Suisse. Il a beaucoup travaillé avec la Société protectrice des animaux pour le bien-être de tous les animaux et surtout des chevaux, vu qu’au cirque Knie nous sommes très proches d’eux. Il faisait des représentations afin d’expliquer comment les traiter et les soigner.

Quelle est la relation entre la famille Knie et les autres artistes ?

J’ai tissé de très belles amitiés avec les artistes. On passe toute une saison ensemble, soit dix mois de tournée et plus de 300 spectacles. On vit ensemble, on travaille ensemble, on voyage ensemble… C'est une situation très spéciale. Il faut s'imaginer une très, très grande famille, ce n’est pas que la famille Knie. Tout le monde fait la saison avec nous. Chaque personne qui participe à la tournée doit s’intégrer, sinon ce sera très difficile pour elle.

Qu’est-ce qui, selon vous, rend ce lien si spécial ?

Les liens se créent à travers les expériences que l’on vit avec les personnes. Et dans une vie comme la nôtre, nous avons chaque jour de nouvelles expériences.

Un souvenir en particulier ?

Il y a plusieurs choses qui sont très amusantes. Je généralise, ce n'est pas vraiment une anecdote, mais on investit

tellement de temps, de passion et d’émotions pour créer un spectacle que ce sont des moments très forts. Pour nous, un spectacle c’est presque comme avoir un enfant. Nous avons passé un moment tellement incroyable pour le créer, avons accueilli tellement de spectateurs, rendu tellement de personnes heureuses que, forcément, il y a beaucoup de larmes le dernier jour d'une saison.

Combien de temps faut-il pour créer un spectacle ?

On commence fin janvier et on travaille tout le mois de février. Pour la première fois cette année, nous avons pu monter le chapiteau dès le 6 janvier à Rapperswil, en collaboration avec la ville, pour développer notre nouveau spectacle.

Justement, quelles seront les nouveautés ?

Il y aura déjà l'humoriste Joseph Gorgoni, qui incarne le personnage de Marie-Thérèse Porchet. Il participera au spectacle pour la quatrième fois au cours des 20 dernières années. C'est aussi un artiste

avec lequel nous sommes incroyablement proches et il est l’un de mes grands amis ainsi que de ma famille. Nous avons une longue histoire derrière nous.

Il a été très malade dernièrement et il a eu beaucoup de difficultés dans sa vie, mais heureusement il a pu se reprendre. Il a recommencé à refaire des tournées avec un très grand succès. Pour célébrer cela, nous avons voulu refaire une saison ensemble.

J'adore la Suisse romande où j’ai plein d'amis. Je suis très proche du chanteur Bastian Baker qui est romand.

Vous êtes jeune et vous assumez de grandes responsabilités. Comment le vivez-vous ?

Les choses se sont faites assez naturelle-

Ivan Knie durant un spectacle

ment. En fait, j'ai eu de la chance de bénéficier tout le temps de l’appui de mon grand-père qui a tellement d'expérience dans ce métier. Ma mère aussi m’a aussi aidé.

Je n’ai pas ressenti de pression de la part de ma famille. D’autant plus que nous sommes une très grande famille et que beaucoup d’entre nous ne font pas partie du cirque. Chacun a été libre de suivre son propre parcours. Je pense que cela enlève une certaine pression.

Pour nous, la priorité est bien sûr toujours de présenter un spectacle incroyable pour notre public et de nous renouveler et c’est plutôt là que j’éprouve peut-être un peu plus de pression. Mais pas au niveau de l’héritage familial et de l’entreprise.

Quel lien entretenez-vous avec la Suisse romande ?

J'adore la Suisse romande où j’ai plein d'amis. Je suis très proche du chan-

teur Bastian Baker qui est romand. C’est peut-être même mon meilleur pote. Nous avons aussi fait deux saisons incroyables ensemble.

J'adore la Suisse romande rien que pour sa beauté. Et aussi parce que c’est tellement différent de la Suisse alémanique.

C’est cela que j’aime vraiment en Suisse.

C'est un pays si petit avec d’énormes différences au niveau, bien sûr, de la langue, mais aussi de la culture. Et quand tu passes le Röstigraben, pour moi, c'est toujours incroyable. J'adore mon style de vie justement pour le changement. Dernièrement, nous étions à Berne avant d’arriver à Genève et ce sont deux villes complètement différentes. On a l’impression de changer de pays déjà avec la langue. Mais j'adore !

Un mot pour nos lecteurs romands ?

Je me réjouis tellement d’être de retour et d’accueillir cette année le plus possible de vos lecteurs au spectacle. J’ai un très bon sentiment pour ce spectacle auquel ma mère a apporté plein de nouveautés à tous les niveaux : le scénario, la technique, la scène… Tout est nouveau, ce qui nous met un peu de pression quand même.

Chaque année, le cirque Knie sillonne la Suisse
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JO-WILFRIED TSONGA

« LE CANTON DE VAUD

ME CORRESPOND TRÈS BIEN »

Vaudois d’adoption depuis plus d’une décennie, l’ancien champion de tennis Jo-Wilfried Tsonga se consacre désormais à l’enseignement avec son académie de tennis et de padel. Du tennis à l’entrepreneuriat, un parcours sous le signe du succès.

On connaît le champion de tennis français, mais un peu moins le JoWilfried Tsonga suisse. Comment le décririez-vous ?

Très calme. C'est vrai que j'ai toujours apprécié le fait d'avoir, si je peux le dire ainsi, séparé mes deux vies : celle de champion de tennis à l'époque et celle de Jo-Wilfried Tsonga, le citoyen normal. J’ai marqué davantage cette séparation entre mes deux vies en m'expatriant en Suisse.

Aujourd'hui, j'ai une vie classique normale. J'habite dans un village très sympa, à Gingins. J’ai une vie tout ce qu’il y a de plus soft.

Finalement, c’est ce que vous recherchiez en vous installant en Suisse. Tout à fait, je suis arrivé ici il y a 16 ans. Je recherchais un rythme de vie qui res-

semblait à mon enfance que j’ai adorée. J’ai grandi dans la Sarthe, un département français assez calme, très rural avec énormément de sérénité. Quand je suis venu ici, c'est ce que je recherchais. J’ai donc atterri dans le canton de Vaud et cela me correspond très bien.

Vous avez arrêté votre carrière en 2022. Quels sont vos meilleurs souvenirs ? Il y en a beaucoup puisque j'ai gagné des Masters Series. J'ai joué des grands matchs en Grand Chelem contre les meilleurs joueurs de tous les temps que j'ai parfois battus. Donc ce sont forcément des beaux souvenirs ! Même quand je n’ai pas gagné, ce sont toujours pour moi des moments mémorables.

Évidemment, il y a eu une médaille olympique en double. Peu importe que ce soit

en simple ou en double, cela représentait déjà énormément de pouvoir participer aux Jeux olympiques de Londres, en 2012, puisque c'était un rêve de gosse. Je crois que j'ai joué au tennis grâce aux Jeux olympiques. Je regardais la télé en me disant que j’avais envie d'être un sportif professionnel. C’est tombé sur le tennis, mais ça aurait très bien pu tomber sur autre chose.

Après 2022, qu’avez-vous fait ?

Pendant ma carrière, durant mes temps morts, je me suis beaucoup intéressé à l'immobilier dans lequel j’ai largement investi. C’est un secteur qui me plaît. J’ai une vision très patrimoniale de l’immobilier, c’est une valeur sûre. Cette activité m’a ensuite permis d’investir dans mon sport.

Même quand je n’ai pas gagné, ce sont toujours pour moi des moments mémorables.

J'ai commencé par construire des clubs de tennis et des centres de padel en France, et à les exploiter. Maintenant, j'ai aussi une école de tennis en France où l’on entraîne une centaine de jeunes qui sont en sport-études. J’organise également des événements, notamment des tournois de tennis professionnels.

Votre académie de tennis s'appelle l’All IN Academy… Exactement, mon groupe s'appelle All IN et il comprend l'All IN Academy pour le tennis et le padel. Il y a deux sites, l’un à Lyon Décines, l’autre sur la Côte d’Azur, à Villeneuve-Loubet.

Nous offrons des structures de formation, des stages et des entraînements de haut niveau. Mais nous organisons également des stages tout public, notamment plusieurs à Lyon, qui n’est pas très loin d’ici, et nous accueillons pas mal de Suisses. Ils sont souvent assez surpris, car ils ignoraient qu’il existait une infrastructure d’aussi haut niveau à une heure et demie de route, où nous pouvons accueillir enfants et parents pour des semaines de stages de tennis.

universités américaines. Nous nous occupons de contacter les universités américaines et d’organiser les transferts.

Dans le cas d’un jeune, par exemple, qui va arriver à 15 ans chez nous, l'objectif va être de lui permettre d’atteindre à 18 ans un super-niveau pour décrocher une bourse et poursuivre sa passion pour le tennis aux Etats-Unis. Il pourra faire en même temps ses études et obtenir un diplôme universitaire américain.

Nous sommes l’une des deux ou trois académies, au maximum, en France, à offrir cette possibilité.

En fait, l'All IN Academy a plusieurs facettes, elle propose des stages, des programmes sport-études également, mais c’est aussi une école de tennis classique.

Comment votre carrière vous a-t-elle aidé dans le développement de vos projets professionnels, notamment la All IN Academy?

et d’un environnement propice à la performance. Ce sont des choses que l’on retrouve beaucoup dans l'entreprise : savoir s'entourer, chercher les compétences adéquates autour de soi pour développer sa société. Et puis, il y a le fighting spirit qui fait que l’on a une capacité de travail très développée puisqu’on s’entraîne au tennis cinq à six heures par jour sur un terrain où il peut faire jusqu'à 35 degrés. Le joueur a donc une capacité et une résilience au travail qui est assez forte. Pour progresser au tennis, il faut aussi avoir une certaine vision d’ensemble. Il y a donc vraiment des parallèles entre une carrière de tennisman et la vie d'entrepreneur.

De manière générale, je pense que le sport est un paramètre essentiel pour un entrepreneur car quand les missions se multiplient, il faut avoir une certaine hygiène de vie pour tenir le rythme.

Votre notoriété était-elle un atout ?

Bien sûr. Avec le tennis, je n'ai pas pu faire de grandes études et je suis assez autodidacte, j’ai appris sur le tas. J’ai su m’entourer de gens qui m'ont beaucoup appris et aidé.

Vous avez deux enfants, bientôt trois. Souhaitez-vous qu’ils fassent du tennis plus tard ?

Le sport est un peu obligatoire à la maison parce qu’il véhicule de super-valeurs professionnelles, mais aussi humaines de partage et de résilience, notamment. C’est donc vraiment important pour moi. Le sport m’a construit et j'espère pouvoir le transmettre à mes enfants.

Je dis obligatoire, mais je ne force pas mes enfants. Ils aiment bien ça, même s'ils sont encore petits. Ils adorent bouger et je trouve toujours mieux de faire du sport que de rester à la maison sur un écran. Après, ce n’est pas forcément le tennis, ça peut être le foot, la natation, le Je trouve que le tennis d'aujourd'hui est beaucoup plus ouvert. Le comportement des joueurs est plus humain qu’avant.

Nous avons aussi le programme All IN USA, qui permet aux jeunes de nos écoles, lorsqu’ils atteignent un certain niveau, d’accéder à des bourses dans des

Le tennis est un sport indépendant. Le joueur est au centre de l'entreprise, si l’on peut dire, et il décide tout ce qui s’y passe. Il finance tout par lui-même.

Dès le plus jeune âge, on devient un peu entrepreneur. On va chercher des compétences chez des entraîneurs pour progresser, on se met en quête de sponsors

Jo-Wilfried Tsonga en action à Roland Garros
L’All IN Academy à Lyon Décines

ski, éventuellement du vélo, de la trottinette… Ce qu'ils veulent.

Le tennis a changé depuis votre départ et celui de Nadal et Federer. Quel regard portez-vous sur ces dernières années ?

Effectivement, il a beaucoup changé, surtout en ce qui concerne le caractère des joueurs. Je trouve que le tennis d'aujourd'hui est beaucoup plus ouvert. Le comportement des joueurs est plus humain qu’avant. On voit parfois les joueurs sourire ou même se fâcher. Ce n’est pas plus mal. Je crois que le tennis d'aujourd'hui se porte très, très bien, malgré le fait que ceux que l’on considère aujourd’hui comme les plus grands joueurs de tous les temps appartenaient à une

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Sigrid Calderon

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Nous répondons à vos questions

Pour de nombreuses personnes, le domaine de l’immobilier reste complexe, fait d’un vocabulaire particulier et de lois difficiles à assimiler. Vous trouverez donc ici les réponses aux interrogations soulevées par nos clients. Nous espérons ainsi faciliter votre compréhension sur des sujets liés à l’achat et la vente d’un bien immobilier.

Contrat d’entreprise. Garantie pour les défauts. Avis des défauts. Réduction du prix.

L’entrepreneur est tenu de livrer un ouvrage sans défaut. L’ouvrage livré est défectueux lorsqu’il diverge du contrat, ne possède pas les qualités promises ou les qualités auxquelles le maître de l’ouvrage pouvait s’attendre d’après les règles de la bonne foi. Lorsque les défauts de l’ouvrage ou les infractions au contrat sont de moindres importances, le maître peut réduire le prix en proportion de la moinsvalue, ou obliger l’entrepreneur à réparer l’ouvrage à ses frais si la réfection est possible sans dépenses excessives; le maître a, de plus, le droit de demander des dommages et intérêts lorsque l’entrepreneur est en faute. Il incombe au maître de l’ouvrage de prouver l’existence du défaut qu’il invoque.

Le CO prévoit qu’après la livraison de l’ouvrage, le maître doit en vérifier l’état aussitôt qu’il le peut d’après la

marche habituelle des affaires, et en signaler les défauts à l’entrepreneur, s’il y a lieu. Si les défauts ne se manifestent que plus tard, le maître doit les signaler aussitôt qu’il en a connaissance. Le maître doit procéder ou faire procéder aux vérifications usuelles; il doit faire preuve de l’attention que l’on peut exiger d’un connaisseur moyen, compte tenu du type d’ouvrage considéré, afin de s’assurer que l’ouvrage présente les qualités attendues ou promises. On distingue les défauts apparents des défauts cachés. Les défauts apparents sont ceux qui ont été ou qui pouvaient être décelés lors de la vérification régulière et diligente de l’ouvrage; quant aux défauts cachés, ce sont ceux qui n’étaient pas reconnaissables lors de la réception. L’avis des défauts apparents doit être donné aussitôt après leur découverte, c’est-à-dire sans délai, à l’instar de la réglementation sur l’avis des défauts cachés.

Les circonstances du cas concret, et notamment la nature du défaut, sont déterminants pour apprécier s’il a agi en temps utile. Il y a découverte d’un défaut lorsque le maître en constate l’existence avec certitude, de manière à pouvoir formuler une réclamation suffisamment motivée. Cela suppose qu’il puisse en mesurer l’importance et l’étendue. L’omission de vérifier l’ouvrage et d’aviser l’entrepreneur, respectivement d’aviser immédiatement l’entrepreneur en cas de défaut caché, entraîne dans l’un et dans l’autre cas une présomption irréfragable d’acceptation de l’ouvrage avec ses défauts. L’acceptation de l’ouvrage implique que l’entrepreneur est déchargé de toute responsabilité, tandis que les droits du maître découlant de la garantie des défauts sont périmés. Dans la mesure où le maître de l’ouvrage entend déduire des droits en garantie, il doit établir qu’il a donné l’avis des défauts en temps utile. La charge de la preuve s’étend donc au moment où il a eu connaissance des défauts ainsi qu’au contenu de l’avis.

Le CO dispose enfin que le prix doit être réduit en proportion de la moins-value. Le droit à la réduction suppose

une moins-value. La preuve en incombe au maître de l’ouvrage. Pour calculer la réduction du prix, la jurisprudence et la doctrine majoritaire prescrivent la méthode relative en fonction de la proportion qui existe entre la valeur objective de l’ouvrage avec défaut et la valeur objective de l’ouvrage sans défaut : le prix convenu est réduit dans la proportion obtenue. Le TF a posé que la moins-value est présumée égale aux coûts de remise en état de l’ouvrage

Xavier Diserens, avocat

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Plan d’affectation communal (PACom) : comment s’y

opposer ?

Le Plan d’affectation communal (PACom) règle le mode d’utilisation du sol, en principe, sur l’entier du territoire communal. Le PACom est constitué d’une carte, qui définit les zones, et d’un règlement d’application (RPACom), qui indique les prescriptions d’aménagement et de construction pour le plan en général ou pour les zones en particulier.

Selon la LATC, le PACom doit être révisé tous les 15 ans ou lorsque les circonstances ont sensiblement changé. Tel est le cas à l’heure actuelle dans le Canton de Vaud, où de nombreuses communes vaudoises sont en train de réviser leurs plans d’aménagement, car ces derniers sont soit trop vieux, soit ne répondent plus à la réalité matérielle sur le terrain.

Le PACom est élaboré par la municipalité, souvent assistée de mandataires professionnels (p. ex. un bureau d’urbanistes). Après avoir fait l’objet d’un examen préalable mené par le Canton, le projet de PACom est soumis à l’enquête publique par la commune pendant 30 jours. L’avis d’enquête est affiché au pilier public et publié dans la Feuille des avis officiels du Canton de Vaud (FAO). Le dossier est tenu à disposition du public et souvent publié en ligne sur le site internet de la Commune.

C’est lors de cette enquête publique que les propriétaires fonciers peuvent déposer une opposition. L’opposition écrite doit, en particulier, être déposée durant le délai d’enquête au greffe municipal, sous peine d’irrecevabilité. Des motifs de toutes sortes peuvent être invoqués, mais il est préférable de faire valoir un intérêt digne de protection pour disposer de la qualité de partie devant l’autorité de recours subséquente. Dans ce sens, il convient de contester les choix de planification de la municipalité, en se fondant notamment sur le droit de l’aménagement du territoire fédéral et cantonal et la jurisprudence. La lecture du Rapport selon l’art. 47 OAT, qui accompagne le projet de PACom, est importante, car elle permet de comprendre la volonté du planificateur.

A l’appui de l’opposition, il est conseillé de requérir la tenue d’une séance de conciliation en présence de la municipalité ou d’une délégation de celle-ci. Concrètement, cette séance se déroule sous la forme d’une discussion. Les positions de l’opposant sont alors confrontées à celles de la Commune. Cas échéant, des modifications pourront être apportées au PACom grâce à ces discussions.

A la suite de la conciliation, le projet de PACom est d’ordinaire soumis au pouvoir législatif communal, qui décide de son adoption et lève, cas échéant, les oppositions. Le PACom est ensuite approuvé par le Département, ouvrant alors la voie du recours au Tribunal cantonal pour les administrés dont l’opposition a été rejetée.

Même s’il n’est pas nécessaire de recourir à un avocat pour déposer une opposition, le propriétaire prudent aura intérêt à faire appel aux services d’un mandataire compétent pour s’assurer du respect du délai d’opposition, pour soulever des griefs susceptibles de faire changer d’avis la Commune et pour être assisté lors de la séance de conciliation avec la municipalité.

Vincent Bays, avocat, docteur en droit

Rue de Bourg 20

CP 1035

CH 1001 Lausanne

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Le patrimoine arboré à l’aune de la (nouvelle)

LPrPNP

Depuis le 1er janvier 2023, un nouveau cadre légal symbolisé par la Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et son règlement d’application (RLPrPNP), renforce la protection du patrimoine naturel et paysager.

Ces textes ont une incidence très concrète pour les propriétaires fonciers.

Désormais, le patrimoine arboré qui se définit comme « les arbres, les allées d'arbres, les cordons boisés, les bosquets, les haies vives, les buissons, les vergers et fruitiers haute tige non soumis à la législation forestière » (art. 3 LPrPNP) doit être conservé, sans limite de diamètre. Une exception est faite pour les haies monos spécifiques ou non-indigènes, pour les éléments de l'agroforesterie, ainsi que pour les buissons en zone à bâtir (art. 14 LPrPNP).

Les communes sont chargées de dresser un inventaire des arbres remarquables selon les critères cantonaux (art. 3 LPrPNP) sur l’entier de leur territoire (y compris sur les parcelles privées). Ces arbres bénéficieront d’une protection accrue, qui sera accompagné d’aides financières.

S’agissant des mesures touchant directement les particuliers, on relèvera que l’on ne parle désormais plus d’autorisations d’abattage, mais de dérogations permettant le maintien (art. 15 LPrPNP), ce qui constitue un changement de paradigme important. Ces dérogations sont envisageables dans trois cas de figure : des risques sécuritaires ou phytosanitaires avérés, une entrave avérée à l'exploitation agricole ou des impératifs de construction ou d'aménagement (art. 15 LPrPNP). Une telle dérogation est également nécessaire pour les tailles qui excéderaient l’entretien courant.

Ces dérogations sont soumises à l'autorisation de la commune, à l'exception de celles concernant les arbres remarquables qui nécessitent une autorisation du service (cantonal) compétent, soit la DGE.

Après de vifs débats, le Grand conseil a finalement accepté, en juin 2024, de limiter l’exigence de publication dans la Feuille des avis officiels (FAO) aux arbres remarquable ou aux abattages intervenant dans le cadre d’un permis de construire. Pour les autres cas, une simple publication au pilier public suffit, ce qui constitue une simplification administrative bienvenue.

Il convient encore de relever qu’une autorisation de supprimer un élément entrant dans la définition du patrimoine arboré est assortie de l'obligation de réaliser une plantation compensatoire. Dans les cas où la suppression est requise pour des motifs d'aménagement et de construction, ou pour une raison impérieuse dûment motivée, et que la compensation en nature est impossible, une taxe est due à la commune, celle-ci étant calculée sur les directives de l'Union Suisse des Services des Parcs et Promenades.

Face à ces nouvelles exigences, un propriétaire avisé se renseignera en amont, afin de s’assurer de la conformité des démarches envisagées et leur bonne coordination, en particulier lorsque c’est un projet de construction futur qui a une incidence sur le patrimoine arboré existant.

Sylvain Tscheulin, avocat

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Résidences secondaires : nouvelles opportunités pour les logements de l’ancien droit

La Loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS) a été assouplie le 1er octobre 2024 et offre de nouvelles opportunités aux « logements créés selon l’ancien droit ».

Est un logement créé selon l’ancien droit un logement qui a été bâti de manière conforme au droit en vigueur avant le 11 mars 2012 ou qui était au bénéfice d’une autorisation définitive à cette date (art. 10 LRS). Ainsi, tous les logements existants au 11 mars 2012, ou bénéficiant d’un permis de construire en force avant cette date, répondent à cette définition indépendamment de leur utilisation en tant que logement principal ou de résidence secondaire.

Depuis le 1er octobre 2024, l’art. 11 LRS autorise la rénovation, la transformation, la démolition et la reconstruction des logements crées selon l’ancien droit sans que les surfaces nouvellement créées soient limitées pour une affectation en résidence secondaire. À l’intérieur des zones à bâtir, la surface utile principale (SUP) des logements de l’ancien droit peut être augmentée de 30 % au maximum de celle existante au 11 mars 2012. Dans ce cadre, des logements et des bâtiments supplémentaires peuvent être créés.

Grâce à cette révision, la démolition et l’agrandissement de logements créés selon l’ancien droit peuvent désormais être cumulés. De nouveaux logements et des bâtiments supplémentaires peuvent être bâtis. Ces constructions ne peuvent être réalisées que pour autant que celles-ci soient conformes à la réglementation communale et à la législation cantonale.

La jurisprudence à venir sera vraisemblablement amenée à préciser si la nouvelle teneur de l’art. 11 LRS impose des

restrictions fédérales d’implantation aux bâtiments supplémentaires, ou si au contraire, celle-ci est libre sur la parcelle. Par ailleurs, les juges fédéraux devraient décider si l’augmentation de 30 % des SUP peut faire l’objet de transfert entre différentes parcelles.

Dans tous les cas, cette révision de la législation fédérale élargit les possibilités de réaliser des nouvelles résidences secondaires dans des nouveaux logements et des bâtiments supplémentaires sur les parcelles supportant un logement créé selon l’ancien droit. Ces nouvelles perspectives devraient bien entendu impacter le prix de vente de telles parcelles.

Mathias Keller, avocat spécialiste FSA Droit de la construction et de l’immobilier

Rue de Bourg 20

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Bien plus qu’une régie

Actifs depuis plus d’un demi-siècle sur le marché immobilier romand, nous sommes au bénéfice d’une excellente réputation et d’un capital confiance reconnu. L’implantation de nos agences tout au long de l’Arc lémanique, nous permet de bénéficier d’une réelle connaissance du marché local et de vous offrir un service de proximité et des services immobiliers de premier ordre.

Notre agence

Aujourd’hui, notre agence est l’un des principaux acteurs sur le marché de l’immobilier de l’Arc lémanique avec plus de 40 collaborateurs travaillant sur 4 sites (Versoix, Rolle, Lausanne et Vevey).

Chiffres clés

4 SITES

Siège Lausanne

Rolle Vevey

Versoix

Dates clés

1952

Création de la société par Georges et Jacques Duboux, père et fils

1982

Pierre Duboux, petit-fils du fondateur, rejoint la direction de la régie

2001

Robin Crisinel, actuel CEO et associé, rejoint la régie

2005

Ouverture de la succursale Riviera

2011

Bernard Von Gunten, actuel directeur des agences de la Côte/ Genève et associé, rejoint la régie lors de l’ouverture de ces succursales

42

Collaborateurs/trices

12

Gérants/tes d’immeubles

+ 9'850 Objets en gérance

73

Années d’existence

2

Courtiers/ières en immobiliers

97 MIO États locatifs sous gestion

3

Administrateur/rices PPE

+760 lots de copropriétés en gestion

Membre

8

Comptables

+100

Chantiers de rénovation

+20

Développement de projets immobiliers

Services

Gérance

Département historique de Duboux Immobilier, le département Gérance est au cœur des activités de l’entreprise familiale. Que vous soyez un client privé ou institutionnel, ou qu’il s’agisse d’une location commerciale, notre équipe, constituée d’un gérant d’immeubles qualifié et de collaborateurs certifiés, assure une grande réactivité et une communication efficace.

En outre, notre département Finance assure à l’ensemble de nos propriétaires une gestion comptable et juridique extrêmement fiable et juste. Le décompte de gérance peut être fourni de manière trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Votre situation peut être consultée sur notre plateforme en ligne et vous pouvez ainsi obtenir des informations en lien avec votre bien immobilier en tout temps.

Courtage

Vendre ou acquérir un bien immobilier est une étape importante dans la vie. Pour vous permettre de réaliser le projet de vos rêves, Duboux Immobilier vous accompagne à chaque étape en vous conseillant les meilleures alternatives.

Nous mettons un point d’honneur à personnaliser notre accompagnement en prenant le temps de connaître vos besoins, vos envies et vos attentes. Petit appartement ou bien de luxe, nous traitons chaque mandat avec diligence et professionnalisme.

Développement immobilier

Administration de PPE

L’administration d’immeubles constitués en PPE exige du savoir-faire, de la rigueur et de la précision, mais également une dose certaine de patience et de sensibilité ! Notre mission est d’écouter, réunir et guider tous les copropriétaires afin de vous permettre de prendre ensemble les bonnes décisions, tout en maintenant une bonne harmonie au sein de la copropriété. Une bonne gestion de PPE passe également par une parfaite tenue de la comptabilité. Grâce à une collaboration étroite avec le département Finance, nous vous garantissons une totale maîtrise et transparence de la gestion de votre patrimoine.

Rénovation

Notre département Rénovation a une vision globale et transversale de l’activité immobilière, ce qui nous permet d’établir des propositions innovantes à notre clientèle.

Nous proposons notamment les prestations suivantes :

• Une expertise immobilière incluant une analyse des biens et une proposition de plan financier

• L’élaboration de planifications de travaux

• Des propositions d’améliorations au niveau énergétique

• Des rénovations partielles et complètes d’appartements et de surfaces commerciales

• La direction et supervision des travaux

Notre département « Développement immobilier » s’adresse à nos partenaires privés et institutionnels. Il a pour mission de rechercher des terrains disponibles pour la construction de villas, de logements PPE ou de logements locatifs, ainsi que d’identifier des biens immobiliers nécessitant des rénovations ou une mise en valeur.

Que vous soyez un investisseur cherchant à maximiser le rendement de votre investissement, un promoteur immobilier à la recherche de nouveaux terrains ou un propriétaire foncier désireux de valoriser votre bien, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape du processus.

Nos services comprennent :

• Études de marché approfondies

• Analyse de faisabilité

• Prospection auprès de différents instituts de financement

• Conception et planification

• Gestion de projet

• Commercialisation et vente

Nos succursales

Lausanne Siège

Rue du Petit-Chêne 26

Case postale 465

CH – 1001 Lausanne

T. Gérance

+41 (0) 21 321 50 70 lausanne@regieduboux.ch

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CH – 1180 Rolle

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8:30-11:30 / 14:00-16h00

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Riviera

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