L'histoir d'une vie, ma vie - Par Mellina

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© illustration de Redouane El Farhaoui

L’histoir d’une vie, ma vie.

par : Mellina


Š illustration de Redouane El Farhaoui


L’histoir d’une vie, ma vie. par : Mellina

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Prologue

Nommée Sarah depuis maintenant 18 ans, fille de Chloé et Jordan Smith tout deux drogués et alcooliques. Habitant une petite ville qui lui donne de moins en moins l’envie de sortir. Vivant dans un orphelinat depuis l’âge de 14 ans. La mort de ses parents ne l’a pas vraiment rendu triste, au contraire : elle ne les a jamais aimés, quand elle était encore une enfant et que ses parents n’avaient pas leurs doses, il s’en prenaient à elle. Comme des enfants en colère s’en prennent à leurs poupées, sauf que Sarah souffrait vraiment, elle. Ses parents s’en rendaient compte, mais ils trouvaient ça divertissant, c’était à celui qui lui faisait le plus de bleus, le plus de marques, celui qui la faisait le plus souffrir. Mais Sarah s’en moquait, elle savait qu’un jour elle sortirait d’ici, qu’elle sortirait de -3-


cet enfer. Même la mort lui semblait meilleure. A l’école, elle n’avait pas d’amis, surement à cause de ses vêtements crasseux ou de son odeur immonde, ce n’était pas sa faute, elle ne pouvait pas se laver, ses parents s’achetaient de la drogue au lieu de payer les factures mais ça les enfants ne comprennent pas. A l’âge de 5 ans Sarah savait déjà se débrouiller, elle allait seule à l’école, achetait la nourriture, faisait toute les choses qu’un adulte normal devrait faire, sauf qu‘elle n‘était qu‘une enfant. Sarah n’a jamais reçu d’amour, elle ne sait donc pas ce que c’est. A l’orphelinat, rien ne changeait, elle se faisait battre par ses camarades de chambre. Pourtant c’était une fille discrète qui ne demande rien à personne. Sarah se réfugie souvent dans la musique ou dans ses écrits, c’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour voyager. Mais tout ça va finir car aujourd’hui Sarah a 18 ans, aujourd’hui elle quitte cet endroit, cette ville qu’elle déteste tant, cette ville remplie de souvenirs horribles, cette ville qui a failli la tuer. Aujourd’hui est le jour qu’elle attend depuis si longtemps, tellement longtemps qu’elle a économisé assez d’argent pour partir, pour tout changer, pour recommencer sa vie, une vie meilleure. Mais ne vous inquiétez pas, Sarah est forte et indépendante. C’est pour quoi, j’ai décidé de vous racontez mon histoire : l’histoire d’une vie.

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Chapitre 1

Comme je l’ai dis juste avant, aujourd’hui j’ai dix-huit ans. Pour une personne normale, avoir dix huit ans ne change presque rien, pour moi : tout change. Je fuis tout, j’abandonne tout, je recommence tout, autre -5-


part. J’ai décidé de changer de ville, de partir dans la capitale. Une ville où il y a tellement de monde que personne ne fera attention à moi, c’est tout ce que je demande, être libre, faire ce que je veux sans rendre de compte à personne. En ce moment même, je suis sur la route, encore quelques km. Je vais rencontrer mon agent immobilier. Je prends un petit appartement de trente huit mètres carrés, pour un début c’est parfait. Enfin arrivée devant l’agence immobilière. Je descends de ma voiture, oui je me suis achetée une voiture, une petite clio noire, je me suis également acheté une tenue correcte pour être présentable : une petite robe rouge avec un tailleur et des escarpins noirs: avec un sac à main rouge. L’agent immobilier : Bonjour, je m’appelle Maria Bayder. Moi : Sarah Smith, enchantée. Maria : De même. Alors, vous venez pour l’appartement rue du Paradis ? Moi : Oui, parfaitement. J’avais choisi celui-ci, parce que maintenant, j’ avais décidé d’être au paradis, de vivre le paradis. La rue était à quelques pas de l’agence, arrivée devant l’immeuble, j’ avais une boule au ventre. J’étais tellement excitée à cette idée. C’est bon, j’ avais visité MON appartement. Aujourd’hui je me faisais livrer mes meubles, j’ai tout acheté, tout noir et blanc pour ma cuisine. Mon salon sera bleu et noir. Ma salle de bain sera de plusieurs couleurs ainsi que mes WC. Ma chambre, elle sera blanche, grise et noire avec pleins de photos sur un mur. Mes livreurs sont arrivés, je leur ouvre la porte. Eux : Bonjour, on dépose tout ça où ? Moi : N’importe où, je me débrouillerai. Quand la porte à coté de mon appartement s’ouvrit, un couple en sorti. Le couple : Bonjour, tu dois être la nouvelle locataire. -6-


Moi : Oui c’est bien moi. La fille : Je m’appelle Mathilde et lui s’appelle Thomas. Moi : Moi, c’est Sarah. Mathilde : Tu n’as pas encore ton four d'installé ni rien ? Moi : Non, mais je vais m’en sortir. Thomas : Laisse, je suis un bricoleur super. Mathilde se mit à rire. Thomas : Ça me vexe. Mathilde : Tu sais très bien que je plaisante mon amour. Thomas : M’oui. Allez manger, quand vous reviendrez, tout sera niquel. Moi : Non, vraiment je ne veux pas déranger. Mathilde : Y’a pas de problème. Je partis manger avec Mathilde, après notre diner, la nuit s’était abattue sur Paris, on décida de rentrer, en prenant une salade pour Thomas. Le pauvre. Quand j’ouvris la porte de mon appartement, tout les meubles étaient installés, tout était niquel. Thomas : Alors, c’est qui le meilleur ? Moi : Bah toi, sur ce coup tu es le meilleur. Mathilde : Normal, c’est mon chéri. Moi : Demain je vous invite à manger, si vous le voulez bien. Pour rattraper le repas que Thomas a manqué. Le couple : On est d’accord. Moi : Demain dans les environs de dix-neuf heures trente ? Le couple : Très bien, bonne soirée. Moi : A vous aussi. Voila, une premiere journée de passée à la capitale. Deux nouvelles personnes rencontrées. Vive le paradis.

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Chapitre 2

Une semaine est déjà passée depuis mon arrivée à Paris, aujourd’hui on est mardi et j’ai décidé d’aller faire les magasins, la première fois de toute ma vie. Je vais acheter des vêtements, pas parce que j’en ai envie, non parce que j’en ai besoin. -8-


Il y a vraiment beaucoup de magasins sur Paris, je décide d’y aller à pied, pas besoin de prendre une voiture, rien que dans ma rue il y a environs quinze magasins. Je rentre dans un premier, un deuxième, un troisième.. toujours rien. Au bout de quelques autres magasins, je tombe sur un qui me plaît bien, il y a pleins de tee-shirts cools, des baskets, des casquettes, des bonnets, pleins de choses assez cools. J’essaie un tee-shirt quand un jeune homme vient me parler. Jeune homme : Ah oui, il vous va très bien. Moi : Merci, c’est gentil. Jeune homme : Je vous en prie. Moi : Vous pouvez me tutoyer, je suis sûre d'être plus jeune que vous. Jeune homme : D’accord, mais tu me tutoies également. Moi : Très bien. Jeune homme : C’est Tony. Moi : Euh non, je m’appelle Sarah. Jeune homme : Non moi, je m’ appelle Tony. Moi : Ah, oui désolée. Tony : Pas de probléme, je dois y aller, bonne journée. Vraiment très mignon ce Tony, il était brun aux cheveux mi-longs. Il avait les yeux marron-vert, que j‘aime ses yeux. Il avait ma taille, un petit peu plus grand que moi, son regard était tellement intense. Il avait un air d‘une personne que je connais, mais je ne sais pas qui. Il avait aussi un sourire merveilleux, mais bon, les garçons et moi, ça marchera jamais. Après avoir essayé plusieurs choses dans ce magasin, j’acheta trois paires de baskets, deux tee-shirts et un bonnet. Il faut encore que je trouve d’autres vêtements de fille, puis un survêtement pour mon sport, chaque matin je cours. Après avoir passé ma journée à faire les magasins, je rentrais chez moi les mains pleins de sacs, quand tout à coup je trébucha sur un garçon. -9-


Moi : Mince, je suis vraiment désolée, je ne t’avais pas vu. Lui : Il n'y a pas de mal, tu dois être épuisée de porter tout ces sacs, tu veux de l’aide? Il était tellement beau, je pense que c'était le plus beau garçon que j’ avais vu de toute ma vie, encore plus beau que toutes les plus belles stars américaines, mieux que Taylor Lautner, Sean Faris ou bien Sam Way! Il était grand, musclé, la peau légérement bronzée, les cheveux en l’air bruns et les yeux noirs, il avait un regard perçant. Je n’arrivais même plus à parler tellement sa beauté m’avait surprise. Moi : Euh, no.. Non, ça va aller, merci. Lui : Je suis sûr que les sacs sont plus lourds que toi. Moi : Haha, pas loin. Lui : Laisse moi t’aider, s’il te plait. Moi : Si tu insiste. Ca m’arrangeais, j’ aurais jamais réussi à aller jusque chez moi. Arrivés devant mon immeuble, je me posa pour le remercier. Moi : C’est vraiment très gentil de ta part. Lui : Je t’en prie, je n’avais rien à faire de toute façon. Moi : Ça m'a vraiment beaucoup aidée, encore merci. Lui : Haha, encore derien. Je lui fis un sourire, et ouvris la porte d’entrée. Arrivée à l’ascensceur, je posa tout mes sacs à terre, vraiment trop fatiguant de porter, il faut que je me mette à la musculation. Je ne connais même pas le nom de ce bel inconnu, dommage. Quand la porte s’ouvrit à mon étage une personne était là, une personne que j’avais déjà croisé..

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Chapitre 3

Tony était là, devant moi avec Mathilde et Thomas. Mais, comment ce fait il qu’il soit là? Mathilde : Oh, Sarah! Comment vas-tu ? Moi : Super et toi ? Je ne lâchai pas Tony du regard, que faisait-il ici? Mathilde : Ça va. Tiens, tu n’as pas encore rencontré mon frère. Tony : Si, on se connait. Mathilde : Vraiment ? -11-


Ah c’est ça! Voilà à qui Tony me faisait penser! à Mathilde! Tony, le garçon aux beaux yeux était le frère de Mathilde, ma voisine, mon amie. J’étais carrément choquée mais contente, je verrais Tony souvent, haha. Moi : Oui, on s’est rencontré au magasin. Tony : Le magasin de papa. Mathilde : Haaa, d’accord. Moi : Désolée, je dois vous laisser. On se revoit toute à l’heure ou une prochaine fois. Mathilde : De toute façon Tony va vivre chez moi quelques temps, il vient de quitter sa petite amie. Moi : Mince, désolée pour toi. Tony : Pas grave, y’en a d’autre puis je suis tellement beau. Moi : Oh, un ventard. On se mit tous à rire, j’étais contente, il est célibataire et habite près de chez moi. Quoi de mieux ? On était déjà mercredi, il était 07h30, quand je partis courir. Je faisais le tour d’un parc quand je trébucha, je suis tellement maladroite.. Lui : Si c’est ta manière de draguer, tu me veux vraiment. Mince, c’était le garçon qui m’a aidée à porter mes sacs hier, ce garçon super beau! Moi : Oh, non. Je ne veux pas te draguer, même si tu es très beau, enfin non, si bien sur que si mais je ne te drague pas. Tu ne me plais pas, si tu me plais mais.. Je vais me taire. Lui : Haha, tu es très belle aussi. Je me mis à rougir tellement fort que je le sentais moi-même, mon coeur se mit à battre. Lui : Respire c’est rien. -12-


Moi : Mince, désolée, c’est la première fois qu’on me le dit. Lui : Vraiment ? Pourtant tu l’es vraiment. Je suis ravi d’être le premier. Moi : Je m’appelle Sarah. Je lui tendis la main pour qu’il me la serre. Je me présenta parce que je voulais savoir son nom. Lui : Moi, c’est Taylor. Moi : Oh mon Dieu. Lui : Oui, c’est mon deuxième prénom, dieu. Je me mis à exploser de rire. Taylor : Tu as un rire magnifique. Moi : Merci. Taylor : Tu fais quoi à cette heure-ci ? Moi : Je cours et toi ? Taylor : Pareil, tu cours souvent ? Moi : Tout les jours. Taylor : C’est la premiere fois que je te vois. Moi : Je viens d’habiter ici. Taylor : Ahh, je me disais aussi. Moi : Oui ? Taylor : Je me serais rappelé avoir croisé une fille comme toi. Moi : Tu arrêtes, je vais encore rougir. Taylor : Ça te dis de venir boire un café avec moi ? Moi : Oui, pourquoi pas. Je partis dans un petit bar avec ce merveilleux Taylor, après avoir discuté pendant des heures, je le quittais pour retourner à mes occupations, il était tellement beau en survêtement quand même! Non, je ne suis pas amoureuse, mais il est vraiment fabuleux et très drôle. J’étais enfin chez moi, j’avais passé une bonne matinée. J’allais préparer mon repas quand la sonnerie de mon appartement retentit. -13-


Chapitre 4

Je me dirigea vers la porte, me passa la main dans mes cheveux pour les replacer. J’ouvris la porte et là. Tony : Tu peux me sauver la vie ? Moi : Euh, oui. Que se passe-t-il ? Tony : Comment on fait chauffer ça ? Moi : T’es sérieux? des pâtes ? -14-


Tony : Oui, mais je sais pas comment on fait.. Moi : C’est des pâtes mec, haha. Tony : C’est pas drôle. Moi : Pose tes pauvres petites pâtes, je t’invite à manger. Tony : Toi je t’aime déjà! Moi : Haha, c’est gentil. Je l’installa devant la télévision et commença le repas, J'avais décidé de lui préparer une chose simple, un garçon ça mange beaucoup non ? Une salade avec du poulet, des frites avec un steack et pour le dessert j’avais fais de la glace la veille. Tony : Genre tu as fais tout ça pour moi ? Moi : Oui, je ne mange pas le midi. Tony : Mais fallait pas! Tu aurais du me faire un plat de pâtes j'aurais été content. Moi : trop tard. Tony : Tu es trop super. Moi : Merci. Après qu’il ait fini de manger, on passa l’après midi ensemble, il avait prévenu Mathilde qu’il était chez moi. Elle était contente comme ça elle pouvait se retrouver seule avec Thomas. On passa notre journée à parler, il m’avait aidée à préparer le diner, vraiment pas doué celui-ci. Pendant le repas, il me posa une question assez difficile à répondre, je ne savais pas quoi dire, la vérité ou non ? Tony : Avant d’être ici, tu étais où ? Moi : Je.. En fait, avant de venir ici, j’étais dans un orphelinat.. Tony : Je suis désolé .. Moi : Ne le sois pas, j’ai perdu mes parents quand j’étais jeune, ma tante n’a pas voulu me garder, car mes parents étaient des drogués et elle était très riche, à la mort de ma tante, j’ai hérité de son argent. Il y a une semaine, j’ai eu 18 ans et je suis venue ici. Tony : Ah oui, tu n’as pas eu la vie facile.. Moi : Ça peut aller, je ne me plains pas : il y a pire. -15-


Tony : Tu as dix-huit ans ? Moi : Oui. Tony : T’es une vieille! Moi : pourquoi ? Haha. Tony : J’en ai dix-sept. Moi : Oh, le bébé! Tony : Mais n’importe quoi. On passa la soirée à regarder des films de Noël, vous avez remarqué, la période proche de noel, il y a que des films sur ça. Il s’endormit sur le canapé, donc j’alla prévenir Mathilde. Elle était ravie. Le lendemain matin, j’alla courir dans le parc. Aucune trace de Taylor, pas grave je cours seule, comme à mon habitude. Quand tout à coup.. Taylor était là, avec une fille. Elle était tellement belle, tellement grande, tellement bien habillée, tellement gracieuse..

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Chapitre 5

Il m’avait aperçue, je me retourna et continua de courir, il m’appella est je fis comme ci je ne l’entendais pas. J’étais carrément anéantie. Allez savoir pourquoi, je ne le connaissais même pas, bon d’accord, il était plus que beau, plus que gentil et plus que drôle, mais c’est pas une raison. Il aurait pu me dire qu’il avait une petite amie.. Taylor : Sarah, putain attend. Sarah : Quoi ? Taylor : C’est pas ce que tu crois. Sarah : Je ne crois rien, tu fais ce que tu veux, c’est ta vie. Taylor : Mais.. -17-


Moi : Il n’y a pas de mais. Je me retourna et continua de courir, quand je sentis sa main sur mon bras. Taylor : C’est ma soeur! Moi : Quoi, ta soeur ? Taylor : Oui, ma soeur. Moi : Merde, désolée. Taylor : Tu étais jalouse! Moi : Jamais de la vie. Taylor : Menteuse, je sais ce que j’ai vu. Moi : Tu racontes vraiment n’impor.. Il me prit le visage dans ses mains froides et m’embrassa. Ses lèvres étaient chaudes et parfaitement humidifiées. Tout était parfait. C’était mon premier baiser, à dix-huit ans. C’était encore mieux que dans mes pensées, il s’ arrêta et me regarda. J’avais une boule dans le ventre, j'avais jamais ressenti ça, c’est tellement.. bizarre. Taylor : Je suis désolé.. Je ne voulais pas, enfin si je voulais mais c’est précipité. Je dois y aller. Il partit, après ce merveilleux baiser. Sans même se retourner, sans même me regarder, sur le moment j’étais choquée, mais tellement heureuse, il commença à neiger, tout était parfait. Avant de rentrer, je pris deux chocolat chaud à emporter, pour moi et Tony. La route était longue, mes pensées était perdues, tout comme moi, tout comme lui. Quand j’ouvris la porte de mon appartement, Tony n'était plus là, il y avais juste un petit mot. - Salut Sarah, désolé d’être parti comme un voleur, mais j’ai cours ce matin et je suis déjà en retard, pleins de bisous, bonne journée on se voit ce soir, t’aime fort. Je pris mon manteau pour le déposer sur le porte manteau quand je sentis une feuille dans ma poche.. -18-


Chapitre 6

La feuille contenait un message. - Si tu as se message, c’est que je t’ai volé un baiser. Je sais, il est trop tôt, mais je ne sais pas pourquoi je craque en te voyant. Tu as tellement un visage d’ange mais on sait que tu as vécu des choses inexplicables. Je ne veux pas te faire de mal, je ne suis pas le garçon que tu t’imagines, si tu veux tout de même me connaître, renvois moi un message au 06********. Bisous. -19-


Je n’avais pas vraiment compris le message de Taylor, pas grave je lui répondrais plus tard. Pour le moment j’ai encore pleins de chose à faire. Il me reste encore quelques temps avant Noël. Il était dix-sept heures trente, Tony allez rentrer du lycée, j’aimais tellement rester avec lui, il était tellement drôle, puis gentil, vraiment le Petit frêre que j’aurais aimé avoir. J’avais été lui chercher son goûter : un beignet au chocolat de la mie caline, je lui ferais un chocolat chaud avec de la chantilly, ce que je préfére. On frappa à la porte, j’ouvris. Moi : Tony! Tony : Chérie! Moi : Haha, la blague. Tony : C’était pas une blague. Haha. Moi : Comment s’est passée ta journée ? Tony : Super et toi ? Moi : J’ai été chercher du travail mais rien, après j’ai été courir et là je reviens de dehors, je t’ai pris ton goûter. Tony : Merci maman! Moi : Tu vas me faire tout les surnoms ? Tony : Oui papa. Moi : Haha, idiot. Tony : C’est pour ça que tu m’aimes hein. Moi : Sans doute. Tony : Owi, tu l’as avoué, tu m’aimes. Moi : Oui, je t’aime bien, tu es peut-être même un de mes meilleurs amis. Tony : C’est mignon, on se fait un cinéma ce soir ? Moi : Tu as cours demain ? Tony : Oui, mais vas-y fais pas la maman. Moi : D’accord, on va voir quoi ? Tony : Hmm, intouchables ? Moi : Si tu veux. On passa le reste de la journée à parler, rigoler et parler de lui les cours, je l’aida pour un devoir de maths. Arrivés devant le cinema, -20-


Tony me regarda. Tony : J’ai un ami qui doit venir, ça te dérange pas ? Il sera avec sa copine. Moi : Pas de probléme. On attendit, un petit moment jusqu’à ce que j’aperçoive Taylor avec sa soeur..

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Chapitre 7

Quand Taylor m’apperçus, je le sentis gêné. Tony : Alors, je te présente Taylor et Maéva. Maéva : Salut, c’est ta chérie Tony ? Tony : Non, une amie, pour le moment. Moi : Haha, pour le moment. Tony : Vous me connaissez, personne ne résiste à mon charme. Taylor : Oui, tellement t’es un beau gosse. -22-


Moi : C’est surtout que lui est sincère, pas comme certains. Tony : C’est mignon, on y va. Moi : Non, laisse tomber je vais rentrer. Tony : Mais, pourquoi tu viens pas ? Moi : Je n’aime pas la mauvaise compagnie. Je me retourna et commença à partir. Tony : Attend. Moi : Laisse, je vais rentrer. Tony : Je t’accompagne, j’ai annulé. Moi : Non, regarde ton film. Tony : Non, trop tard. Moi : Comme tu veux. Tony : Que s’est il passé ? Moi : Je t’expliquerais. Pendant tout le chemin, il n’y avait que du silence. Aucun de nous ne parlait jusqu’à ce qu’il brise la glace. Tony : Alors, tu m’expliques? Moi : Je connais ce Taylor, depuis mon premier jour ici, il m’a aidé pour mes sacs. Ensuite on s’est encore croisés, on a couru ensemble et ce matin il m’a volé un baisé. Tony : Taylor ? Moi : Oui, même que je l'avais vu avec Maéva mais il m'a dit que c’était sa soeur, mais il a menti. Et ce matin, il m’a laissé un petit mot. Tony : Cet enfoiré! C’est pas un mec pour toi Sarah, vraiment pas. Moi : Pourquoi ? Tony : Il est avec Maéva depuis trois ans, il n’arrête pas de la tromper. Elle le sait, mais elle l’aime tellement qu’elle laisse tout passer. Lui, en plus de ça, il fait des trucs pas très bien, du genre trafic de drogues etc. Mais c’est un garçon bien quand on le connait et qu’on est ami avec lui, mais juste ami. Moi : Je n’ai jamais eu de chance de toute façon. -21-


On était déjà chez moi, je me posa dans ma chambre, sur mon lit. Moi : Bref, tu veux regarder quoi ? Tony : Comme tu veux. Moi : J’en sais rien, je vais prendre ma douche, en attendant, choisi. Tony : Ok, tu veux pas que je t’accompagne ? Moi : Haha, keukin va! Tony : Même pas vrai, fais vite. Moi : Promis. Je pris ma douche et m’habilla, j'avais mis à peine dix minutes pour pouvoir passer plus de temps avec Tony. Je sortis de la douche, et retourna dans ma chambre. Tony n’ était plus là, mais où était il ? Moi : Tony ? Aucune réponse. Je reçu un appel. Tony : Sarah ? Moi : Oui ? Tony : Tu es sorti de la douche ? Moi : Oui, je viens tout juste de sortir. Tony : Je suis parti chercher quelque chose à manger, tu veux quoi? Moi : TOI! Tony : Haha, gourmande. Moi : Je ne veux pas rester seule.. Tony : J’arrive. Je m’endormis sur mon lit, à mon reveil, il était là.. dans mon lit. Moi : Mais, qu’est ce que tu fais ici ? Tony : Je dors! Moi : Dans mon lit. Tony : Ouais, et ? Moi : Tu dors avec moi, dans mon lit, logique. Tony : T’façon tu me considère comme ton frère alors.. -22-


Moi : Normal, t’es super. Il se retourna vers moi, me regarda dans les yeux. Il avait tellement l’air sérieux .. j'osais pas le regarder, il est tellement beau, il a un charme fou! Tony : Imagine, je te voudrais plus que comme une soeur, amie..

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Chapitre 8

Plusieurs jours étaient passés depuis cette fameuse matinée où Tony m’avait dit ça, je n’avais pas su quoi lui répondre, j’adorais vraiment de tout mon coeur ce petit mec, il était vraiment super. Je n’avais pas eu de nouvelles depuis plusieurs jours, je décidai de l’appeler. J’appela plusieurs fois, sans réponse, je décidai de l’appeler en inconnu. Tony : Allô ? Moi : Tony ? Tony : C’est Sarah ? Moi : Oui, mais attends. Tony : Quoi ? Moi : Pourquoi tu ne réponds plus ? -24-


Tony : Je ne sais pas. Moi : Passe chez moi, s’il te plaît. Tony : Je verrais. En attendant, je décidai de commencer à peindre ma chambre, ça fait bientot un mois que j’habite ici, il faut que je me bouge. J’avais déjà fais un mur quand la sonnerie sonna. Tony : Je peux entrer ? Moi : Oui, viens dans ma chambre. Tony : Haha, tu la peins ? Moi : Oui. Tony : T’en as partout, c’est trop drôle. Moi : Câlin ? Tony : Non, tu vas m’en mettre partout. Moi : Owi. J’avançai vers lui et on se battit, jusqu’à ce qu’il me plaque au sol. Il me regardait dans les yeux, j’avais l’impression de me noyer dans son regard, je me sentais tellement bien. Tony : Ça va pas ? Moi : Non, enfin si, si très bien. Tony : Que se passe t’il ? Moi : T’es tellement, beau. Tony : Merci. Il ne se levait pas de moi, il était encore là, à me regarder. Moi : Tu veux m’embrasser ? Tony : Tellement.. Moi : Alors, qu’est ce que tu attends ? Il se pencha et m’embrassa, c’étais encore mieux que celui de Taylor, le sien était sincere et tellement beau, j’en avais envie. Tellement envie, Tony était l’homme que j’aurais toujours rêvé d’avoir. La porte de ma chambre s'ouvrit.. -25-


Chapitre 9

Mathilde : Oh merde, désolée j’aurais du frapper, désolée. Elle referma la porte, je me suis sentie tellement gênée sur le coup. Mathilde : Vous pouvez vous rhabiller, j’attends. Moi : On est déjà habillés idiote. Elle rouvrit la porte en fermant les yeux. Nous on se leva directement. -26-


Mathilde : Je peux regarder ? Tony : Bawi. Mathilde : Ahhh, c’est avec Tony en plus! Tony : Dé-stress, on s’est juste embrassés. Mathilde : je ne stress pas, c’est trop mignon. Tony : haha, t’as vu ça. Mathilde : Alors vous êtes ensembles ? Trop bien, j’ai une belle soeur que j’adore c’est la seule je crois bien. Tony : On est pas ensemble! Enfin, il faut voir avec elle. Mathilde : Mais si, imbécile vous vous êtes embrassés. Moi : Je suis là. Mathilde : Ma belle soeur!! OWII. Moi : Haha. Thomas : C’est bon, moi je peux entrer ? Moi : Vas-y rentre. THomas : Mais, vous avez fait la guerre ici ? Moi : Euh, j’ai essayé de peindre. Thomas : Tu aurais du me demander. Moi : En plus d’être un super bricoleur, tu es un super peintre ? Mathilde : Je suis avec un homme parfait. Moi : Tu m’étonne surtout que le mien ne sait même pas faire de pâtes. Tony : Même pas drôle de toute façon, ayez je boude! Thomas : Ayé, vous êtes ensemble ? Mathilde : Oui, c’est pas magnifique ? Tony : On est ensemble ? Moi : Apparement. On passa la soirée à plaisanter avec Mathilde et Tony pendant que Thomas, comme l’homme parfait qu’il est, était en train de peindre ma chambre, enfin notre chambre, à moi et Tony. Moi : Je peux vous poser une question ? Tony et Mathilde : Vas-y. Moi : Comme j’arrive pas à trouver du travail, vous en pensez quoi du fait que je reprennes les cours ? Tony : Owi, tu seras dans ma classe peut être. -27-


Moi : Peut être pas. Mathilde : Tu n’as rien à perdre, inscrit toi! C’est les vacances de noël. Thomas avait fini de faire ma chambre donc il quitta mon appartement accompagné de Mathilde, j’allais passer ma premiere nuit avec mon chéri, dans mon canapé, vu que ma chambre était hors service.

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Chapitre 10

On regardait la télévision, "la nuit nous appartient" sur NRJ 12, il est vraiment trop drôle l’animateur, il était avec Mister You c’était juste trop drôle, mais ça venait de finir donc Tony prit la télécommande et changea. -29-


Tony : Tu veux regarder quoi ? Moi : Comme tu veux. Il mit la musique et se leva. Tony : Je vais prendre ma douche. Moi : Oui, parce que là. Les odeurs hein. Tony : T’es pas contente, tu viens me laver. Moi : Haa, ça aussi tu ne sais pas faire. Tony : Très drôle, y a beaucoup d’autre chose que je sais faire. Moi : Je n’en doute pas. Il partit à la douche, j’en profitai pour me changer : débardeur et short. Il sortit de la salle de bain en boxer, un noir. Et franchement, Tony torse nu.. J’en dirai pas plus, y a pas de mot pour décrire. Je ne me rendai même pas compte que je le fixai. Tony : Haha, je te fais de l’effet. Moi : Grave! Tony : Après tu dis que c’est moi le keukin. Moi : Haha. Il se mit dans le lit, et moi je fis pareil. Il me prit dans ses bras, et m’embrassa, c’était tellement mignon, je me sentai tellement bien. Il me repoussa et me regarda dans les yeux.. Tony : Tu sais quoi ? Moi : Quoi ? Tony : Je t’aime, depuis le premier jour. Moi : Je.. Je sais pas quoi dire, j’ai jamais aimé quelqu’un, je sais pas ce que l’on peut ressentir, mais je sais que pour toi, je ressens quelque chose de très fort.. Tony : Je t’aime. Il me prit dans ses bras, et commença à m’embrasser dans le cou, je sentais sa respiration sur ma peau, ça me donnait des frissons, il commença à poser sa main sur mon ventre et monta -30-


jusqu'à ma poitrine. Je ne me sentais pas prête, je me sentai très mal. Moi : Arrête, s’il te plaît. Tony : Qu’est ce qu’il y a ?.. Moi : Je suis pas prête pour ce genre de chose, je ne l’ai encore jamais fait. Tony : Moi non plus, mais avec toi je sens que ce n’est pas pareil. Moi : Je le sens aussi, mais je ne suis pas prête. Tony : Je comprend, puis n’allons pas trop vite, c’est mieux. Moi : Oui, désolée. Tony : T’excuse pas, je t’aime. Il se mit contre moi, me prit dans ses bras et on s’endormit comme des amoureux, jusqu’à ce que mon téléphone sonne.

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Chapitre 11

Je n’avais pas répondu à l’appel. J’en avais pas envie, j’avais juste envie de dormir dans les bras de Tony. La nuit était passée, je me réveilla vers neuf heuree. Tony n’était plus là, il n’y avait pas de mot non plus. Ma chambre était tellement belle maintenant, tout ça grâce à mon voisin préféré! Je reçu un autre appel, mais cette fois-ci c’était Tony, alors qu’ hier pendant la nuit, j’ avais reçu un appel de Taylor. Moi : Oui ? -32-


Tony : Sarah ? Moi : Oui. Tony : Désolée j’ai du partir aider mon pére au magasin, la personne avec qui il travaillait a démisionné. Moi : Pas grave, tu dors chez toi ce soir ? Tony : Oui. Moi : D’accord, bonne journée. Tony : A toi aussi, je t’aime. Moi : bisous. Je ne savais pas quoi faire, ni avec qui aller, je ne voulais pas déranger Mathilde et Thomas. Je decida alors d’appeler Taylor, pour lui demander ce qu’il voulait me dire la veille. Taylor : Oui ? Moi : C’est Sarah. Taylor : Awi, Sarah. Comment vas-tu ? Moi : Bien et toi ? Taylor : Ça va. Moi : Pourquoi tu m’as appelée hier ? Taylor : J’étais pas dans mon état normal, je sais plus. Moi : très bien, bonne soirée. Taylor : Attends, je suis plus avec ma copine. Moi : Vraiment ? Taylor : Oui. Moi : Dommage pour toi, mais t’es tellement beau que tu pourras t’en trouver une nouvelle bientot. Taylor : Je ne veux que toi. Moi : Trop tard. Taylor : Il n’est jamais trop tard. Moi : Si, je suis avec Tony, enfin je crois. Taylor : Pas grave, je ne suis pas jaloux. Moi : Bonne journée. Je raccrocha, et me posa sur mon canapé. Il n’était même pas encore midi, je ne savais pas quoi faire de ma journée. Je décida d’aller faire le tour de la ville. Quand d’un coup.. -33-


Chapitre 12

Je reçus un message de Taylor. - Je suis pas loin de chez toi, veux-tu que l’on se voit ? Je décida de ne pas y répondre, il ne méritait pas d’avoir mon attention. Je préferais visiter ma ville, je ne la connaissais même pas encore, alors que maintenant, j’y habite. Je n’ai visité que ma rue, je ne connais pas ma ville, c’est l’une des plus grandes villes au monde, alors pourquoi pas faire un peu de tourisme? Après tout, je ne connais rien à la vie, je n’ai jamais vraiment vécu. Un nouveau message de Taylor. - Regarde derriere toi. -34-


Je me retourna, en espérant qu’il n’était pas là, malheureusement, si. Il était là, j’étais dans une petite rue, peut-être une ruelle même, il était posé contre un mur, les mains dans les poches, il avait une veste grise à capuche avec un blouson noir par dessus, un jean banal, il avait les cheveux en l’air et son sourire en coin. Taylor : Alors, comme ça on ne répond pas à mes messages. Moi : Lâche-moi Taylor. Taylor : Qu’est-ce-que je t’ai fais? Il avançait vers moi, à chacun de ses pas, mon coeur battait encore plus. Il me regardait dans les yeux, je détestais ça, j’avais l’impression de retomber sous son charme, comment lui résister, il est tellement parfait. Taylor : Alors qu’est-ce-que je t’ai fais ? Moi : Tu m’as menti. Il était arrivé devant moi, à peine un mètre me séparait de lui, je me sentais comme piégée, hypnotisée. J’avais l’impression que je ne pouvais plus rien faire, j’étais devenue statue, quand Taylor est près de moi, je me sens comme emportée dans un autre monde. Taylor : Sarah, tu m’écoutes ?! Moi : Désolée, je pensais. Taylor : Je n’ai fais ça que pour te protéger. Moi : Me protéger de quoi ? Taylor : De tout. Moi : Et moi, je veux me protéger de toi.. Taylor : Tu penses vraiment que je suis une mauvaise personne ? Moi : Je ne sais pas, à toi de me montrer que non. Taylor : D’accord, il me prit par la main et m’emporta. Mes pieds touchaient à peine le sol, Taylor me tirait tellement fort et allait tellement vite. En à peine cinq minutes, je me retrouvai -35-


au bord d’un pont, un petit pont en bois. Taylor : Voilà, mon père me ramenait ici quand j’était petit, on faisait des courses de bateaux, lui et moi on en construisait souvent quand il ne travaillait pas, et on venait ici les essayer. Il recommenca, me prit par la main cette fois-ci, on marchait toujours aussi vite, cette fois-ci, il s’ arrêta sur un terrain abandonné. Taylor : Ici, j’y venais avec mon grand frère, on y faisait des foot toutes nos journées, il y avait beaucoup trop d’embrouilles à la maison, les engueulades de ma mère et mon père lui faisait perdre la tête, alors il m’accompagnait ici. Il se mit par terre et me fit signe de faire pareil, ce que je fit. Il avait les yeux remplis de larmes, il essayait de les retenir. Taylor : Quand mon père est mort, mon frère a pensé que c'était à lui de faire le role du père, donc il a commencé à travailler, il n’avait que seize ans, il a tout arreté pour travailler, jusqu’à ce qu’il parte à l’armée, en ce moment même, il est en guerre. Il se leva et passa sa manche sur son visage pour effacer ses larmes, il commenca à avancer, et me reprit le bras, il m’emmena dans une ruelle très sombre, et se mit contre le mur. Taylor : Ici, c’est l’endroit où j’ai fais ma première vente de drogue. Ma mère m'a toujours reproché de ne pas être comme mon frère, alors j’ai voulu lui rapporter de l’argent à mon tour, depuis je deale. Je sais c’est mal, j’essaie d’arrêter, mais je veux continuer l’école, et continuer à rapporter de l’argent à ma mère, quand j'aurai mon diplome, je pourrais peut être arrêter, suis-moi. Cette fois-ci, il allait beaucoup moins vite, on arriva devant un hôpital, il s’ arrêta et prit son souffle, on monta devant une chambre, la numéro 218. -36-


Taylor : C’est ici que ma mère m’a appris qu’elle avait un cancer.. Je me sentais tellement mal, je l'avais jugé sans même le connaître, je me sentais coupable. Moi : Je suis désolée, je ne voulais pas.. Taylor : Tu ne pouvais pas savoir! Il avait monté la voix, il recommença à pleurer, moi qui suis une fille super sensible, je me retenais, je ne voulais pas me montrer comme ça, je ne voulais pas qu’il crit, encore une fois. Moi : Je suis là. Taylor : Si seulement c’était assez.. Je le pris dans mes bras, des larmes coulaient sur mes joues, je n’avais pas réussi à me contenir. Taylor : Je suis désolé. Moi : Je le suis encore plus. Il prit ma tête entre ses mains, me regarda des les yeux et me chuchota. Taylor : Ce n’est pas ta faute. Je ne sais pas ce qu’il me passa dans la tête à ce moment là, mais je l’embrassa. Je ne pensais plus à rien, juste à lui à moi, à nous..

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Chapitre 13

On était le matin, j’étais seule dans mon lit, Taylor était rentré chez lui après notre baiser. Il venait me chercher aujourd'hui, on allait voir la grande tour. C’était la premiere fois que je la voyais, Tony m’avait appelé, il partait avec sa famille pendant une semaine, j’étais triste mais bon, ça allait. J’étais avec Taylor donc bon. J’alluma la radio, j’aimais plutot bien la chanson qui y passait de Wiz Khalifa, c’était la première fois que j’entendais parler de lui, et de cette chanson. On frappa à ma porte. Moi : oui? Taylor : C’est moi. Moi : Entre. -38-


Il vint vers moi et m’embrassa. Je ne le repoussa pas, j’aimais plutot ça. Mais j’avais Tony, et je l’aimais, enfin je pense, mais Taylor aussi. Je suis perdue dans mes sentiments, quand j’aperçois Taylor, j’oublie tout, tout mes problèmes, tout. Mais j’avais Tony, et Tony c’est le meilleur garçon que j’ai connu. Taylor : Ça ne va pas? Moi : Non, enfin si mais tout ça.. Taylor : Quoi, tout quoi ? Moi : Tu sais que je suis avec Tony ? Taylor : Oui. Moi : mais tu t’en fiches ? Taylor : Oui. Moi : Mais c’est ton ami. Taylor : Oui, mais c’est comme ça. J’avais passé toute la journée avec Taylor dans la ville, on avait vu la grande tour, la nuit elle est magnifique et éclairés. On avait était la voir la journée aussi, il y avait des garçons en vélo, des amis à Taylor, Ben et Lucas. De gentils garçons enfin ils en avaient l’air. Ça faisait déjà une semaine que Tony était parti il devait rentrer aujourd'hui. Il ne m'avait pas donné de nouvelle depuis son départ. Peut-être m’avait-il oubliée.. J’attendais dans mon salon, devant la télévision avec un chocolat chaud quand on sonna à la porte. Je me leva pour ouvrir, c’est peut-être Tony. Si c’est lui, je lui saute dessus, il me manque tellement. J’ouvre la porte quand j’apperçus Taylor. Moi : Qu’est-ce-que tu fais ici ? Taylor : Cache ta joie. Moi : Désolée. Taylor : je peux entrer ou.. ? Moi : Oui, vas-y entre. Taylor : Il pleut beaucoup dehors, je suis trempé. Moi : Attend, j’peux te passer un pull j'en ai. Taylor : J’veux pas de pull de fille moi haha. -39-


Moi : J’ai des pulls de garçon! Taylor : Bah je veux bien alors. Moi : Attend moi la. Je pris un pull dans mon armoire, un noir. Quand il arriva dans ma chambre, il était là debout torse nu. J’étais carrément, je sais pas j’ai pas de mot, vous voyez le corps de Taylor lautner ? Pareil! Il était vraiment, mais vraiment bien dessiné. Je lui passa le pull. Taylor : Ferme la bouche, tu bave. Moi : Ah merde, c’est pas drôle. Il s’approcha, et me prit dans ses bras. Je sentais son souffle sur ma nuque, j’avais des frissons, lui aussi, il était froid, alors que moi, mon corps était chaud. Il retira mon tee-shirt et je me posa sur mon lit. Je savais que c'était une erreur mais je ne pouvais pas dire non. J’étais sur mon lit, en jean et soutient-gorge, lui était au-dessus de moi, en caleçon il m’embrassa encore et encore, quand j’entendis la porte de mon appartement s’ouvrir. Tony : Sarah, je suis rentré..

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Chapitre 14

J’étais complètement paniquée, je ne savais même plus quoi faire, mon coeur battait à cent km/h. J’avais peur qu’il me laisse, qu’il m’abandonne. Moi : Attend! J’arrive. Taylor : Putain, il arrive au mauvais moment. Moi : Chut, habille-toi. Je sortis de la chambre, j’étais habillés, j’ avais peur, je tremblais de toute mes forces, je n’arrivais même pas à tenir debout. Tony : Mon coeur. -41-


Il voulut m’embrasser, mais je le pris dans mes bras, j’avais tellement peur de le perdre. Je voulais le prendre dans mes bras une dernière fois, je l’embrassais, et le serais très fort, trop fort. Tony : Ça va pas ? Moi : Je t’aime Tony. Tony : Moi aussi, je ne savais pas que je t’avais autant manqué. Moi : Si! Il me repoussa, et me regarda dans les yeux, il avait l’air en colère, très en colère. Tony : Qu’est-ce-qu’il fait là lui ? Je me retourna, Taylor était là. Il était habillé, il portait mon pull. Moi : Il était pas loin de chez moi, et comme il pleut, il est venu chercher un pull.. Tony : Vous vous êtes vus souvent ? Pendant que j’étais pas là ? Moi : M’non. Tony : Ne me mens pas s’il te plaît. Dis moi vraiment.. Moi : Oui, tout les jours.. Tony : Il ne s'est rien passé hein ? Moi : Tony, je t’aime tu le sais. Tony : je veux savoir! Moi : Je.. J’avais les larmes qui me montaient au yeux, Tony lui était tellement en colère que j’avais l’impression qu’il allait me frapper. Taylor : Je l’ai embrassé. Plusieurs fois, et si tu n'étais pas arrivé, on l’aurait fait. Moi : Non, la ferme! Je.. Je l’ai aussi embrassé, mais tu es parti comme ça et tu ne m’as même pas donné de nouvelles. J’ai pensé que tu m’avais oubliée et j’étais perdue.. Tony : Ce n’est pas une raison!

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Il se retourna et ouvrit la porte d’entrée. Moi : Qu’est-ce-que tu fais ? Tony : C’est fini. J’étais carrément perdue, mes larmes coulaient de plus en plus, une boule se noua dans ma gorge, j’avais beaucoup de mal à respirer. Moi : Je pensais à toi tout le temps, j’avais envie de t'attendre Tony! Tony : Pourtant. Moi : Reste avec moi Tony, j’ten supplies, laisse moi une seconde chance.. Tony : Il est trop tard. Il sortit, je ne tenais plus sur mes jambes, je m’écroula, mes larmes coulaient encore plus et descendaient le long de mon cou. Taylor était debout devant moi, il me regardait l’air inquiet. Taylor : Ça va aller ? Moi : Non, ça ne va pas aller, je viens de perdre ma nouvelle raison de vivre, non ça ne va pas aller, qu’est-ce-que je vais faire moi, sans lui. Taylor : Je suis là.. Moi : Si seulement c'était assez. Tony, le jour où je lui ai parlé la première fois, j’ai tout de suite senti qu’il n’était pas comme les autres. Onsc’est cherchés, mais on s’est perdus..

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Chapitre 15

Quelques semaines sont passées depuis que Tony m’a quittée. Je ne sors plus, je ne vis plus. Taylor et moi, on est ensembles, enfin si on peut dire. Je suis sure qu’il voit d’autres filles, mais je m’en fiche, parce qu’à chaque fois que je suis avec lui, je pense à Tony. C’est comme si je le trompais, enfin presque. Pour moi, c’est pareil. Tony est sans arrêt dans ma tête, je ne l’ai pas vu depuis. Je voulais juste vivre avec lui, je sais c’est idiot, je ne le connais pas depuis très très longtemps, mais vous savez l’ amour est une chose qui ne se contrôle pas. Quand j’ai connu Tony, j’ai tout de suite vu qu’il n’était pas comme les autres, qu’il était unique. Comme on dit, -44-


j’ai eu le coup de foudre. Taylor n’a pas vraiment tout gaché, ce n’est pas non plus de sa faute. J’étais là, j’aurai pu le repousser, mais non. Taylor me fait toujours autant d’effet. Mais je ne fais pas assez attention à lui, je ne pense qu’à Tony. Je sais, il faut que je l’oublie, mais c’est une chose impossible à faire, chaque geste, chaque son ou chaque mouvement me fait penser à lui. C’est incroyable ce que l’on peut ressentir pour une personne, c’est incroyable comme on peut changer pour une personne. Ou comment une personne peut nous changer. Je n’avais jamais connu l’ amour, mais là je le connaissais beaucoup trop à mon goût. Je reçus un message de Taylor : - J’ai vraiment envie de te voir, Sarah répond moi s’il te plait tu me manques. ♥. Je décidais de répondre, on ne s'était pas vus depuis plus d’une semaine. - Passe chez moi, je suis seule, encore. Si tu veux venir, on regardera des films et se goinfrera. ♥. Je l’attendais, dehors il neigait, j’adorais la neige, mais je n’avais pas très envie d’y aller. J’étais sur mon canapé, quand je l’entendis frapper à la porte. Je me leva pour lui ouvrir, mais il entra. Il me prit dans ses bras et m’embrassa. Taylor : Tu m’as manqué! Moi : Toi aussi.. Tu es trempé! Taylor : Désolé, avant de commencer notre soirée cinéma, je peux prendre ma douche ? Moi : Vas-y pendant ce temps, je prépare tout. Taylor : T’es un amour. Moi : Ouais, surement. Il partit vers la salle de bain pendant que moi je partis vers la cuisine, je préparaist des chocolats chauds, et des gâteaux. Environ -45-


10 minutes plus tard, il était sur mon lit, il m’attendait. Je posa tout sur la petite table près de mon lit, je m’installa dans mon lit et il me prit dans ses bras, il avait tellement chaud, alors que moi, j’avais tellement froid. Taylor : Tu es gelée. Moi : Désolée. Taylor : Chut. Il me serra très fort contre lui, et me déposa un baiser sur le frond. Il me chuchota un mot à l’oreille, mais tellement bas que je ne l’entendis pas. Moi : Quoi ?

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Chapitre 16

Taylor : Je t’aime. Moi : Pourquoi tu me dis ça ? Taylor : C’est vrai, c’est tellement vrai. Tu sais, tu es la première à qui je l’ai dit, la première que je n’ai jamais trompé.. Je pense que je t’aime, je ne dis pas que je suis amoureux mais je t’aime. Moi : Je ne sais pas quoi te dire. Je m’endormis dans ces bras, j’étais tellement bien, j’aimais vraiment beaucoup Taylor mais pas autant que Tony. Mais j’aimais Taylor. A mon réveil, Taylor n’était plus là. Il était peut-être sorti ou je ne sais pas. Je pris ma douche et me prépara pour sortir. Quand on frappa à ma porte. Je l’ouvris. Mon coeur allait s’arrêter, il était là devant ma porte, devant moi, non pas Taylor mais Tony, il me -47-


regardait. Il n'avait presque pas changé, il avait coupé ses cheveux, mais il était toujours aussi beau. Tony : Bonjour Sarah. Moi : Tony.. Tony : Pourrais-je récupérer mes vêtements ? Moi : De ? Hein, comment ? Tony : Oui, quand je t’ai laissée, j’ai aussi laissé mes vêtements. Moi : Plutôt quand tu m’as abandonné.. Tony : Prend-le comme tu veux. Moi : Tony je.. Tony : Je n’ai pas le temps de parler, Jessie m’attend en bas. Moi : Jessie ? Tony : Ma petite amie. Moi : Ta petite amie, d’accord.. Je les donnerai à Mathilde. Tony : D’accord, avant ce soir s’il te plaît. Moi : Très bien. Je fermais la porte, Tony s’est trouvé une nouvelle petite amie, je ne savais même pas comment réagir, Tony avec une autre fille que moi, je passa ma journée à y penser et à faire le tri de ses vêtements. Je frappa à la porte de chez Mathilde quand Thomas m’ouvrit. Thomas : Oh, Sarah comment vas-tu depuis le temps ? Moi : A ton avis. Je t’amène les vêtements de Tony, il vient les chercher ce soir, s’il n’est pas trop occupé avec sa nouvelle copine. Thomas : D’accord, tu veux entrer ? Moi : Non, je n’ai pas le temps. Thomas : Très bien bonne soirée. Moi : Toi de même. Je repartis dans ma chambre, j’avais gardé un tee-shirt de Tony, avec un peu de chance il me le laisserait..

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Chapitre 17

Il fallait vraiment que j’ai une conversation avec Tony. Il fallait que je lui prouve mes sentiment, que je lui montre que je tenais à lui plus qu’à n’importe qui, qu’à n’importe quoi. C’est alors que je décidais de lui envoyer un message. - Tony, c’est Sarah. J’espère que tu n’es pas trop occupé et que je ne te dérange pas, mais j’ai oublié de te rendre un de tes tee-shirts. J’attendais sa réponse, mais toujours rien. J’avais tellement besoin d’une bonne douche pour tout oublier, pour me reposer. -49-


Dans la douche mon téléphone sonnait et sonnait encore. Je sortis et et pris mon téléphone. Un appel manqué - Tony. ♥. Un message - Tony. ♥. J’afficha le message, prie pour qu’il vienne. - C’est Tony, je suis à ta porte, ouvre moi. J’enfila une petite culotte et une serviette autour de mon petit corp, je n’avais pas le temps de m’habiller, sur le chemin de la porte, j’attrappa le t-shirt et lui ouvrit la porte. Tony : Bonjour. Moi : Entre, je.. entre. Tony : Tu es seule ? Moi : Oui. Tony : Tu, non rien. Moi : Dis moi. Tony : Tu sens bon. Moi : Ah d’accord merci. Je pensais qu’il allait me dire quelque chose de plus important vu la maniere qu’il me regardait. Je lui tendis son tee-shirt, il me regarda avec un sourire en coin, le genre de sourire que j’aime trop.. Tony : Je pense que tu en as plus besoin que moi. Je me suis sentie tellement gênée sur le coup, je ne savais plus où me mettre. Moi : Je suis désolée, je sors de la douche, je.. Désolée. Tony : Oh bah moi ça ne me dérange pas. Enfile le. Moi : Retourne toi.

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J’enfila son tee-shirt, j’étais contente parce que ça voulait dire que je le gardais mais que j’avais quand même pu le voir. Je me souvins le jour ou je l’avais vu, pour la première fois, il portait ce tee-shirt. Moi : La première fois qu’on s’est vus, dans le magasin de ton père, tu portais ce tss-shirt. Tony : C’est depuis ce jour que c’est mon tss-shirt porte-bonheur. Moi : Tu parles d’un bonheur.. Tony : Quoi ? Moi : Non, rien. Tony : Alors, tu m’as envoyé un message juste pour te débarrasser de mon t-shirt que tu gardes. Moi : Je voulais te voir, t’entendre. Tony : Ah. Moi : Tu me manques. Il s’approcha de moi et me pris dans ces bras. Il n’arrêtait pas de dire « Toi aussi tu me manques », « tu me manques tellement, si tu savais » Comme je suis une personne très sensible, je me mis encore à pleurer. Tony : Pleure pas s’il te plaît, pas pour moi. Moi : c’est plus fort que moi tony, reviens moi.. Tony : Sarah, je t’aime mais je ne veux plus souffrir, et je ne veux plus que tu souffres. Moi : Mais quand tu es loin de moi, je souffre encore plus, je souffre tellement.. Tony : Et moi dont, c’est pour cela qu’il faut que l’on arrête de se voir. Oublions-nous. Moi : Je ne pourrais jamais. Tu es la seule personne que j’ai aimé.. Tony : C’est notre dernier espoir pour s’oublier. Moi : Mais, je ne veux pas t'oublier Tony, je t’en supplie reste avec moi.. Tony : Je ne donne pas de dernière chance. Moi : Tout ça, c’est ma faute.. Tony : Oublions, oublions-nous. -51-


Il me regardait, ses yeux étaient pleins de larmes, mais il se retenait pour ne pas qu’elles coulent. Il se mordait les lèvres. Il avait une main sur la nuque. Moi : Embrasse moi, donne moi un dernier baiser. Il s’approcha de moi et m’embrassa. Mes lèvres me brulaient je savais au fond de moi que ce serait le dernier. Ce baiser était tellement magique tellement intense. Je voulais qu’il dure toute la vie, mourir de cette façon, je savais que Tony était celui qui était fait pour moi. Il me repoussa et me regarda. Nous êtions deux jeunes personnes en train de pleurer, dans un salon sombre. Dehors, il pleuvait, c’était comme si toute la ville était triste pour nous. Tony : Notre baiser d’ adieu.

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Chapitre 18

Tony était parti, il m’avait abandonné, maintenant j’étais seule, avec Taylor. Plus rien n’ avai d’importance depuis ma rencontre avec Tony, plus rien sauf lui. J’ avais laissé mes reves de cotés pour me consacrer a lui. J’avais décidé de reprendre les cours pour réaliser mon reve, devenir ecrivain. Aujourd’hui c’est mon premiere jour de cours. Taylor voulait que j’aille dans son lycée, j’avais refusé vus qu’il était dans le même lycée que Tony. Mais après grande réfléxion, j’avais accepté. Je ne connaissait personnes, juste Taylor. Je ne voulai pas me retrouver dans un nouveau lycée avec de nouvelles personnes une lycée ou je ne connaitrais personnes. -53-


Je savais que ce ne serais pas facile de voir tony tout les jours, sans même lui adresser la parole. Mais il le fallait, il fallait que je m’y habitue car ce sera comme cela jusque la fin. On était devant le lycée, j’étais avec Taylor. On traversa la cour main dans la main, personne ne fesait attention à nous. Taylor avait beaucoup grandit, maintenant il fesait environs 20 centimetres de plus que moi. Taylor me quitta dans le hall avec cette phrase « j’ai des affaires à regler » je ne demanda pas plus de details. J’etais à mon casier quand un jeune homme venu vers moi. Lui : Salut blanche neige, t’es nouvelle non ? Il disait surement ça pour ma couleur de peau, je suis très blanche et lui avait la peau métisé. Moi : Oui. Lui : Tu connais des gens ici ? Moi : Oui, mon Petit ami est dans ce lycée. Lui : Comment s’appel t’il ? Moi : Taylor. Lui : Non, t’es Sarah ? Moi : Oui, et toi tu es ? Lui : Younes. Moi : Comment tu me connais ? Younes : Je suis un ami de Tony. Moi : Ah.. Younes : Il ne vient même plus en cours. C’est depuis qu’il n’est plus avec Jessie. Moi : Il n’est plus avec ? Younes : Non, il aime encore Sarah, enfin toi, il t’aime encore. Il est dans une depression de fou, tu l’as tué meuf, pourtant tony c’étais pas le genre de fille à s’accrocher à une fille. Moi : Lui aussi il me tue. Younes : C’est toi qui l’a trompé j’te rappel. Moi : je.. Younes : Pour Taylor en plus, c’est juste un beau goss ce mec, il raconte ça malheureuse vie à toutes les filles qui l’écoute pour mieu -54-


ce les faire. Puis vous, vous êtes tellement naives, ayez il à une tête d’ange et un corp de sportief, vous sautez direct. La sonnerie retentit. Younes parti en cours, Taylor n’étais toujours pas revenu. C’étais déjà la fin des cours, je n’ avais qu’une envie, rentrer chez moi. En sortant de l’ascensseur, Tony était là avec Mathilde et Thomas, quand il m’apperçu je vue la deception sur son visage..

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Chapitre 19

Quand Tont m’aperçu il se retourna pour ne plus me voir, ce qui me fit mal au coeur, rien que poser son regard sur moi le répugne. Mathilde me fit un Petit sourire genée, Thomas lui m’adressa la parole. -56-


Thomas : Coucou ma voisine préférée. Moi : Bon-bonjour. En entendant ma voix Tony grimaca. Il ouvrit la porte et entra dans l’appartement de Mathilde. Thomas me fit un sourire et j’entra chez moi. Quand je ferma ma porte, je m’écroula en larmes. Tony ne veut vraiment plus rien avoir avec moi. Rien que me voir lui donne envie de vomir, j’me sentais tellement mal, mon coeur battait mais de façon irrégulier, j’avais tres mal. Tony est la personne qui à reussi à me faire tout oublié, à me faire revivre. Encore une fois j’ai tout gaché, mais comme on dit, le bonheur ne dure qu’un temps. Après avoir passé quelques minutes à pleurer derriere ma porte, je m’installa sur mon lit, je n’avais pas faim, je voulais juste dormir, dormir pour essayer de tout oublier. Je n’arrivais pas à dormir, j’ avais la scene qui venait de se passer dans ma tête, tout allait en accéléré, tout seuf le visage de Tony. C’étais comme si à chaque espresso du visage, je fesai une pause pour me faire encore plus mal, encore plus souffrir. Je réussi à m’endormir vers 4heures du matin, alors que j’avais cours le lendemain à 8heures. Mon reveil sonna, quand j’ouvri les yeux, je pleurai, encore. Je n’avais pas envie d’aller en cours, je voulais rester ici, penser à Tony à en mourir. Je decida enfin de me lever pour aller en cours, quand je vus mon reflet dans mon miroir, j’ avais peur de moi, mes yeux était tout rouge, le contour etait rempli de noir, ils étaient aussi super gonflé. Je ne pouvais pas me montrer de la sorte en publique. J’essaya d’arranger le tout avec un peu de maquillage, mais rien ne fit, j’ avais pas le choix, fallait que j’aille à l’école en mode zombie. Après mettre habillé, préparé, je sorti de mon appartement. Au même moment la porte de Mathilde s’ouvrit, Tony en sorti. Quand je l’aperçu, je me retourna pour ne pas me voir. Je ne voulais pas revoir l’expression horrible de son visage. Tony : Salut. Moi : Bonjour. -57-


Pourquoi m’adressai t’il la parole, hier il m’avait évité et aujour’hui il vient me dire bonjour, je ne comprend pas, vraiment pas. Moi : Je pensai qu’il fallait que l’on s’oublie ?

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Chapitre 20

L’ascenseur s’ouvrit et on entra dedans, Tony me regardait. Tony : Si, mais je, j’y arrive pas. Moi : Tu compte me faire soufrir comme ça longtemps ? Tony : Qu’entend tu par là ? Moi : Un jour tu m’aime, un jour tu m’aime plus. Un jour tu me parle, un jour tu me parle plus. Tony : Je t’ai toujours aimé! D’accord je ne voulais plus te parler, mais j’y arrive pas, c’est plus fort que moi. Je pensai qu’être éloigné de toi m’aiderais à t‘oublier, mais au contraire c’est encore pire. Je pense sans arret à toi. Chaque chose me fait penser à toi. Malgrès que tu mérite tout le mal que je te fait, je m’en fait encore plus, je -59-


t’aime c’est comme ça.. Moi : Tu dois te décider, sois on est ensemble, sois on ne se connait plus. Tony : Ou alors on reste ami, pour le moment. Moi : Donner de l’amitié à quelqu’un qui veut de l’amour c’est comme donner du pain à quelqu’un qui meurt de soif. Tony : Désolée mais je ne sais pas encore. Moi : T’excuse pas, c ‘étais la fin avant de commencer.. Au moment où je pronnonça ces paroles, un bruit enorme vena de l’ascensseur. Il s‘arreta. Tony : Et voilà, il recommence. Moi : Comment ça ?! Tony : Il est encore bloqué. Moi : Oh non, c’est pas possible, tu plaisante ? Tony : Non, pas vraiment non. Je sentai venir ma crise de panique, je trapas dans la porte pour qu’elle d’oeuvre mais rien ne fait, je me sentais mal, je n’arrivais plus à respirer. Tony lui, il était calme. Tony : Qu’est ce qu’il y’à ? Ce n’est rien, dans une heure ou deux tu es sorti. Moi : Quoi ?! Une heure ou deux? Tony : Oui. Moi : Mais c’est impossible, j’peux pas rester ici, avec toi comme ça. Tony : Ok, sympa. Moi : J’vais mourir. Tony : Pourquoi ? Moi : Je suis clostophobe. (Je sais pas comment ça s’écris.) Tony : Quoi, mais qu’est ce que j’peux faire ? Moi : Rien, il faut que je trouve une occupation, que je change mes pensees. Tony : J’ai une idée. Moi : Oui ? Tony : Viens, on fait l’amour. -60-


Moi : T’es nul. Mais c’étais drôle. Tony : C’étais pas une blague normalement, mais bon haha. Moi : Je, ta bouche, tête de con. J’avais tellement peur, je replay. Tony me degradant encore et toujours, jusqu’à ce qu’il s’approcha de moi et qu’il m’embrassa. Je le repoussa. Moi : Non, ne m’embrasse pas pour que ce soir tu m’évite encore. Tony : Plus jamais.. Je t’aime beaucoup trop.

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Chapitre 21

Après s’être échangé un baiser, le fameux baiser d’ascensseur, lui même se débloqua. Je n’avais plus du tout peur, il m’avait guéri. J’avais peur qu’il parte et me laisse seule, encore une fois, qu’il m’abandonne, encore. Tony : On séche ? Moi : Mon deuxiéme jour, c’est mal. Tony : C’était juste que je voulais rester avec toi.. Laisse. Moi : D’accord, attends j’appelle le Lycée. Je pris mon Telephone et contacta mon lycée. Surveillante : Lycée **** Bonjour. -62-


Moi : Bonjour c’est Sarah **, j’appelle pour vous prévenir que je ne serai pas en cours auour’hui, je pense que je suis malade. Surveillante : D’accord, tu fera un mot dans ton carnet. Moi : Oui, biensur. Surveillante : Repose toi bien, au revoir. Moi : Merci, au revoir. J’avais appelé le Lycée, l’ascensseur était au rez de chaussé mais je n’avais pas confiance, alors on les monta à pied, arrivé chez moi, j’en pouvai plus, oui oui je suis très sportive. J’enleva mon manteau, mon écharpe etc, Tony fit de même. On se fit un chocolat chaud, très chaud trop chaud. J’étais assis sur mon lit, la télévision était en marche. Moi : J’ai trop froid mais il est trop chaud! Fait chier. Tony : Je connais une autre façon de se réchauffer. Moi : Hahaha! Tony : J’vais te montrer. Il me poussa en arriere, et m’embrassa. Je continuai de l’embrasser, je me sentai prete, creaties Tony, je me moquai de tout, il descenda et commenca à m’embrasser dans le cou, il retira mon t-shirt, j’enleva le sien, je lui pris le joue et le regarda. Moi : Tu m’aime ? Tony : Oui, plus que tout, j’en suis sur! J’enleva sa ceinture et lui ouvra le bouton de mon jean. Il continuait de m’embrasser encore et encore, il commenca à descendre ces mains très froide sur mon corp, je l’arreta.. Moi : Attend. Tony : J’en étais sur.. Moi : Deux minutes! Je me redressa et chercha après mon Telephone, après l’avoir trouvé, Tony leva les yeux au ciel et je pris le numero de -63-


Taylor sur mon répertoire, je l’appella. Tony : Tu fais quoi ? Moi : Je suis encore avec Taylor, j’veux pas faire la meme erreur qu’avec toi. Tony : C’est à dire ? Taylor : Allô ? Moi : Taylor ? Taylor : Oui ? Moi : Je suis désolée, tu sais que je t’aime vraiment beaucoup mais, nous deux c’est fini, ça peut plus marcher, j’ aime Tony. Taylor : Je le savais que sa arriverai, j’en était sur. Il était super en colere et raccrocha. Moi : On est ensemble ? Moi : Oui! Tony : Je t’aime tellement.. Au commencement de notre actes, Tony me regarda dans les yeux et me chuchota un ca va mon coeur ? Oui, ça allait, ça allait même très bien, j’étais avec l’homme que j’ aime.. Après tout ça, Tony me prit dans ces bras et m’embrassa. Tony : Je suis juste au paradis..

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Chapitre 22

Moi et Tony avons décidé de manger en ville, après notre repas j’accompagna Tony au magasin de son père. Arrivé devant le magasin, Tony m’embrassa, et me fit un sourire. On entra et son père venu de suite à notre rencontre. Papa de Tony : Tu dois être Sarah, la petite amie de mon cher Tony ? Moi : Oui, et vous son papa. Papa de Tony : Oui, c’est bien moi. Tony : Comment vas-tu ? Le magasin, t’es pas trop fatigué? Papa de Tony : Si, il faut que je trouve une personne pour venir travailler avec moi, mais je n’ai pas les moyens pour le moment de -65-


payer quelqu’un. Moi : Je veux bien venir travailler après les cours moi si vous voulez, gratuitement. Papa de Tony : Vraiment ? Moi : Oui, je n’ai pas vraiment besoin d’argent puis ca m’occupera et comme ça j’apprendrai à mieux vous connaître. Tony : C’est une bonne idée, je pourrais venir aussi! Après nos cours, ont vient t’aider. Papa de Tony : Ce serait super, mais je ne veux pas vous épuiser. Moi : Il n’y à pas de problème, au contraire. Papa de Tony : C’est vraiment très gentille. Moi : C’est normal monsieur. Papa de Tony : Tu peux m’appeler David. Après avoir passé notre journée au magasin, on rentra à ma maison, demain les cours, il fallait que j’y aille. J’étais heureuse d’avoir passé la journée avec Tony. Le lendemain matin, à mon réveil. Je pleurai, j’avais fais un rêve, enfin un cauchemar. Taylor venait de mourir devant mes yeux, mais se n’étais qu’un rêve, un mauvais rêve.. Tony : Ca ne va pas ? Moi : J’ai rêvé que Taylor mourait devant mes yeux, de ma faute.. Tony : Viens là, se n’est rien. Se n’était qu’un mauvais rêve, viens dans mes bras. Je m’accrocha à lui, je sentais mon cœur qui battait à toute allure, j’essayai de contrôler ma respiration. Je ne pleurai pas parce que c’étais Taylor, mais parce que il était mort de ma faute. J’étais fatigué, j’avais mal dormi mais il fallait retourner en cours. Arrivé devant le lycée, Taylor était devant moi, il était là, encore en vie, j’étais un peu plus rassuré, jusqu’à ce qu’il se dirige vers moi l’air en colère. Taylor : Il faut que l’on parle. Tony : Non, on à pas le temps. Taylor : Toi, je ne t’ai rien demandé! -66-


J’ai bien crus qu’ils allaient se manger, tellement ces deux là étaient en colere. Moi : Fermez là, je fais encore ce que je veux. Tony : Vas-y va le voir. Tony avanca, et disparue dans la cour. Taylor : Faut vraiment qu’on parle!

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Chapitre 23

Taylor m’emmena dans une petite ruelle près du lycée. Il commença à pleuvoir, les gouttelettes dégoulinaient sur le visage de Taylor, il n’avait pas changé, toujours aussi beau, mais il m’attirait beaucoup moins. Mes cheveux commençaient à se chamailler sur ma tête, des paillettes coulaient sur mon visage, le reflet de la pluie. Il me regarda, et se mangea les lèvres, il me lança un regard de tueur, j’en au des frissons. Il se recula d’environs 2 mètres de moi, se retourna et posa une de ces mains sur le mur, humide. Ensuite il se retourna et me regarda. -68-


Taylor : Pourquoi ? Moi : Pourquoi quoi ? Je savais très bien ce qu’il voulait dire, mais je me sentais vraiment très mal pour lui, pour moi. Ces veines ressortaient de ces mains, je voyais encore plus de rage dans son regard. Il fit un pas devant en avant et moi un en arrière. Taylor : Pourquoi ? Pourquoi t’es parti ? Moi : Je ne voulais plus que l’on soit ensemble. Taylor : Pourtant tout allait bien! Moi : Allait comme tu dis, il faut avancer dans la vie. Taylor : C’est Tony ein, c’est pour lui, dis le! Moi : Laisse Tony en dehors de tout sa. Taylor : J’en étais sur c’est lui, t’es avec. Même pas-tu as le courage de me le dire. Il avança encore d’un pas, je ne savais plus si je devais reculer ou avancer pour lui montrer que je n’avais pas peur de lui. Mais je recula, mon dos se coula au mur. Je ne pouvais plus reculer. Taylor : Tu te sens piégée ? C’est comme ça que je suis maintenant, tu m’as piégé, je suis piégé, je t’aime et toi, te défile. Moi : Taylor je ne changerai pas d’avis, je ne te veux plus. Il avança et s’arrêta devant moi, il m’attrapa le visage, ces mains étaient chaudes, bouillantes. Taylor : Je suis tellement mieu que Tony, MOI je pourrais faire ton bonheur. Moi : Tony est mon bonheur, toi tu es juste celui qui veut me le reprendre. J’enleva ces mains et le poussa, je n’arrêtai pas de lui mettre des coups dans l’épaule, pour le faire partir, mais Yassine et tellement une masse, alors que moi, pas. Il prit mes mains et les coula au mur, il m’embrassa. Mes levres me brulaient, j’entendai -69-


mon cœur dans ma tête, j’avais froid, je n’avais qu’une envie, vomir. Je lui mis un coup de pied dans ces parti intime. Il s’arrêta immédiatement, et recula, il souffrait, surement. Moi : Je ne suis pas une fille facile tu sais, je suis peut être petite, et toi un bonhomme costaud mais je sais me défendre, et je te préviens, la prochaine fois que tu tente de m’embrasser sans mon accord, j’te tue, tu m’as bien compris. Taylor : Désolée, je pensais que.. Moi : Tu pensais que comme ça avait marché une fois, ça marcherai encore et encore, rêve. T’es qu’un connard qui joue avec les filles, un gamin qui fait le malheureux pour qu’on s’apitoie sur son sort, un pauvre mec! J’étais tellement en colère, je n’avais pas mâché mes mots, je le regrettai un peu, mais c’est de cette façon qu’il fallait lui parler. Je regretta de suite en voyant ca tête, j’avais l’impression qu’il pleurait mais c’étais la pluie, enfin je crois. Je me retourna et avança, je regrettai tellement mes paroles, je me retourna, il était là, debout dans cette petite ruelle, la pluie tombait beaucoup plus fort qu’au début, comme une douche, mes cheveux goutait, il était face à moi à environs quinze mètres, ces cheveux étaient retombés sous la pluie, ces vêtements étaient mouillés. Taylor : Je suis désolé. Moi : Moi aussi. Je disparue, arrivée devant le lycée Tony m’attendait. Tony : Tu es toute mouillée! Moi : Même pas remarqué. Tony : C’est quoi ces marques à tes poignés ? Moi : Rien du tout. Tony : C’est lui ?! Si il t’a touché, je le tue, ma parole j’vais le tuer. Moi : C’est pas lui, arrête! Tony : Je t’aime tu sais. Moi : Je sais. -70-


Je me mis contre lui, je vus des frissons lui monter au bras, j’étais froide et mouillé. Je le prit dans les bras, pour bien le mouiller. Tony : Méchante. Moi : Je t’aime aussi. Tony : A bon ? J’en avais aucune idée. Moi : Tu peux également aller te faire foutre. Tony : Comme c’est mignon venant de la bouche d’une fille. La journée passa super vite, il était temps d’aller voir le père à Tony.

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Chapitre 24

Après avoir fini la journée chez le père à Tony, on décida de rentrer à la maison. Taylor était là, devant ma porte, enfin devant la porte d’entrer de l’immeuble, il était sous la pluie, avec un simple sweet à capuche. La pluie tombait sur son visage, quand je -72-


l’aperçu, j’espérais que je me trompais, que ce n’étais pas lui. Malheureusement, plus j’approchais, plus je le voyais, c’étais bien lui. Il se leva, et avança vers nous. Il ne me regardait même pas, il regardait Tony, il avait tellement de rage dans ces yeux. Moi : Qu’Est-ce que tu fais ici ? Il avanca vers Tony et lui mis un coup de poing, tu force tel que j’en fus surprise. Tony était à terre et Taylor continuait de le frapper, tellement fort, mes yeux pleurait. Moi : Arrete! Taylor je t’en supplie. Rien ne fit, il continuait à le frapper. Je ne pouvais pas voir ça, mais je ne pouvais pas on plus les séparer, j’étais beaucoup trop petite! Je me jeta sur eux, on ne sait jamais! Moi : Arrête Taylor! Il me poussa d’une tel violence que j’en fus projeté sur la route, heureusement, personne ne passait par là. Je pleurais encore plus, mon maquillage avait coulé, mes cheveux ce coulait à ma peau, je tomba à terre, je ne tenait plus sur mes jambes. Moi : Taylor! Si tu m’aime lâche le! Sur ces mots, il s’arreta immédiatement. Taylor : Mais pourquoi tu me dis ça ? T’en à rien à foutre de ma gueule! Moi : J’en ai pas rien à foutre, c’est juste que j’aime Tony. Taylor : Justement, avec la tête que j’vais lui faire, tu l’aimeras plus ton Tony! Moi : Mais t’es qu’un connard! Y’a pas que le physique qui compte, c’est pas parce que toi t’es monsieur perfection que voilà! Taylor : En plus tu me dis ça au téléphone! Ta pas honte de toi?! Moi : SI! Mais j’étais obligée. -73-


Taylor : Mais pourquoi ?! Je vis des larmes monter aux yeux de Taylor, des larmes de rage ou de tristesse ? Moi : Parce que, je ne voulais pas te tromper, tu vois que j’suis quand même un minimum respectueuse. Taylor : Ah, parce que tu as couché avec lui ?! Moi : Ca te regarde pas! Taylor : Biensur que si, ca me regarde! Pas avec moi mais avec lui, en faite tu as juste profité de moi, de nous! Tu me dégoute Sarah! Vraiment, mais je t’aime.. Moi : Pas moi! Met toi le dans la tête merde, tu n’es plus rien pour moi, je ne t’aime pas, après ce que tu viens de faire, tu n’es même plus un ami, tu n’es rien, juste un pauvre mec! Taylor : Je.. Il se retourna et mis un coup de poing dans la porte d’entrer, ces mains était en sang, le sien ou celui de Tony? Taylor avança et disparu de ma vue. Tony était relevé, mais dans un sale état. On monta, par l’ascenseur, j’avais pas j’avais pas confiance, mais je ne voulais pas porter Tony tout les étages. Arrivé dans mon appartement, il me regarda avec un sourire. Tony : Tu sais, je peux marcher, il m’a même pas fais mal. Moi : genre. Je lui mis un coup de poing dans l’épaule. Tony : Aie. Moi : Ta vus, il t’a fais mal! Tony : Saloperie. Mais franchement ça va. Arrête de pleurer.. Moi : Désolée, mais je t’aime tellement, j’ai peur de te perdre à chaque seconde.. Tony : Plus jamais mon bébé, je t’aime beaucoup trop, je m’en rend compte chaque jour. Moi : Ca va alors! -74-


Tony : Je vais à la douche. Tu viens ? Moi : t’es sérieux ? Tony : Bawai. Moi : Non, je t’attends, j’suis pas vraiment prête pour la douche haha. Tony : On fera rien, promis! Juste prendre une douche, normal. Moi : J’veux pas que tu me vois! Tony : Je t’ai déjà vus, enfin presque. Moi : Oui, mais pas vraiment, il y’avait la couverture, et le volet était fermé, il y’avait peu de lumiére. Tony : Ba là y’a de l’eau. Moi : T’es con! Tony : Merci. Moi : Va à la douche, je t’attends. Il parta à la douche, je me posa sur mon lit et m’endormis. A son retour, il sauta sur le lit, donc de toute évidence, il me réveilla. Tony : Tu as fais quoi ? Moi : J’me suis endormie. Tony : Mince, désolé.. Moi : Pas grave, maintenant, je suis avec toi. Tony : On fait des bébés ?

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Chapitre 25

Tony était vraiment le garçon parfait pour moi, il était celui que je voulais, celui que je désirais le plus. J’aime passer mes nuits dans ces bras, c’est bras c’est une sorte de protection pour moi, ils me protègent du monde réel, des durs réalité de la vie. Je ne voulais vraiment pas que mon reveil sonne, on avait pas vraiment dormi cette nuit, il était 04heures du matin et il venait de s’endormir. Moi je n’arrivais pas, je repensais à notre relation, nos disputes, nos je t’aime.

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Tony : Je t’aime. Moi : Tu ne dors pas ? Tony : J’y arrive pas. Moi : Moi non plus! Tony : On refait des bébés ? Moi : t’es fou dans ta tête toi quand même ? Tony : J’avoue surtout que je suis fatigué. Moi : Ba dors, idiot. Tony : Je n’y arrive pas! Viens on regarde un film. Moi : D’accord, c’est toi qui te lève. Tony : T’abuse. Moi : Je sais. Tony : Tu veux regarder quoi ? Moi : Ps : i love you ? Tony : Vas-y j’ai jamais vus. Moi : Genre! Tony : Je te promet. Moi : Moi j’ai était le voir avec Taylor. Un blanc s’installa, il mit le film et s’installa à nouveau dans le lit. Moi : Tu vas voir il est super. Tony : J’en doute pas.. Mais bon, tu n’as pas du le regarder assez longtemps, avec Taylor. Moi : Mais n’importe quoi! T’es jaloux ? Tony : Ouais! Moi : Il faut pas, tu vaux beaucoup plus à mes yeux! Tony : Tu peux répondre à une de mes question, sans mentir ? Moi : Oui? Tony : Tu as couché avec ? Moi : A ton avis. Tony : Ouais, vus Taylor, il serait pas autant attaché! Moi : Mais biensur que non idiot! J’les fais que deux fois et les deux fois c’étais avec toi! J’fais pas ca avec le premier venu. Tu me prend pour qui! Il m’avait énervée, je me tourna et m’allongea de façon à ne pas le -77-


voir. Tony : Désolée mon bébé.. Moi : Y’a pas de désolée, tu peux parler, tu l’as fais avec pleins de fille avant moi! Le film a peine terminé, le reveil sonna. Il était l’heure des cours. Arrivant devant le lycée, Taylor était là, avec une fille. Une bombe, cette fille était de loin la plus belle fille que j’avais vue, mais vraiment un beau paquet. Tony était avec moi, il me prit la main et on avanca dans la cour. Il me dépausa un baiser sur le front. Tony : Je vais en cour mon cœur, je t’aime. Moi : Moi aussi, à tout à l’heure.

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Chapitre 26

La journée était passé assez vite, je n’avais même pas vus Tony, il me manquait, tellement! Je ne pouvais plus vivre sans lui maintenant, quand on goute au bonheur, on ne peut plus s’en passer. Tony était vraiment le mec parfait (pour moi) il me manquait tellement que je décida de l’appeler des la sonnerie. Tony : Salut. Moi : mon cœur ? Tony : je ne suis pas là pour le moment, mais rappeler ou envoyez un message. -79-


Moi : Connard. Ca m’arrive tout le temps! Chaque fois que je tombe sur ça messagerie, ça me le fait. Que fais t’il encore, peut être qu’il n’a plus de batterie. Je décida donc d’avancer jusque devant le lycée pour l’attendre, quand j’aperçu un regroupement de jeunes adolescents en furie. Les jeunes : Vas-y Tony défonce le! D’autres jeunes : Taylor allez, relève toi! Quoi ?! Ils ne sont pas encore en train de se battre ? En pleins devant le lycée. Je m’avança, et je vus Tony et un bout de Taylor. Ils étaient en pleins « combat » ca me dégoutait de les voirs comme ça, comme deux chiens enragée, j’avais l’impression d’être le dernier bout de viande de la Terre. Moi : STOP! Tony ; Sarah, tu as quitté ? Taylor était à terre en sang. Moi : Qu’Est-ce que tu fais ? Tony : C’est pour t’avoir fait ces marques au poignet, et aussi pour t’avoir fait du mal, pour nous avoir fait séparer et surtout pour m’avoir frappé devant toi! Moi : T’es vraiment con, j’te pensai pas comme ça! Je parti en pleurant, j’étais dégouté de ce que je venais de voir. Tony venait de frapper Taylor par peur jalousie, mais aussi pour me défendre, je ne savais pas quoi faire. Je passa par une petite ruelle, pour être sur de ne croiser personne, vus l’étais dans lequel j’étais, c’étais préférable. Je continuait de pleurer, encore et encore, mes yeux me brulait et la pluie continuait de tomber. J’en avais marre de cette pluie, de cette vie. J’entendu Tony m’appeler. Tony : Sarah attend! -80-


Je me retourna l’air en colere. Moi : Quoi qu’Est-ce que tu veux ? Tu as déjà fini de le taper! Tony : Mais comprend moi! Moi : Non, justement je ne te comprend pas. Tony : Mais bon sang, j’suis jaloux, j’ai toujours peur que tu parte avec lui, et lui qu’Est-ce qu’il te fait, a par te faire souffrir, c’est avec moi que tu es Sarah! Moi : Je le sais très bien! D’ailleurs il n’y à qu’avec toi que je veux être! Comprend le toi aussi, ai confiance en moi! Tony : J’ai confiance en toi, mais pas en lui. J’avais tellement envie de lui mettre mon poing dans sa gueule de bébé! La pluie tombait de plus fort, ces cheveux étaient mouillé, il était tellement beau, j’en ai marre qu’il soit aussi beau. Il faisait des yeux de chats, il était tellement mignon. Moi : arrete de faire ça parce que tu sais que je vais craquer.. Tony : je ne vois pas de quoi tu parle. Il me fit un petit sourire, le plus beau des sourires, il est tellement beau quand il sourit, quand je vois son sourire, j’ai l’impression que tout mes malheurs disparait. Tony : Je t’aime tu le sais! Moi : moi aussi.. Il s’avanca et me prit dans ces bras, je me sentais tellement bien. Moi : j’ai froid, j’ai envie de rentrer.. Tony : Rentrons. Arrivé à la maison, Tony me prépara un bain bien chaud, avec pleins, pleins de mousse. Il avait mis des bougies partout. Tony : Alors, qu’Est-ce que tu en dis ? -81-


Moi : t’es trop mignon! Tony : Y’a assez de mousse? Moi : Bawi. Tony : On peut le prendre ensemble alors ? Je verrais rien! Je voyais ce petit sourire tout timide, le genre de sourire qui veut dire « Je t’en supplie, dis oui ». Moi : Mmh, d’accord! Tony : Vraiment ?! Moi : Oui! Tony : Si tu veux, le temps que tu te déshabille, j’vais préparer le lit et la télévision pour ce soir. Moi : D’accord! Quand il revenu, j’étais dans mon bain, qui était très, très chaud. Il me regarda et souri. Tony : Tu te retourne! Moi : Désolée. Tony : Je plaisante, regarde mes muscles! Moi : Tu parle! Quand il enleva son t-shirt, je me rendu compte qu’il avait raison, il avait des muscles, mais surtout des adbos, plus que ce que j’avais senti auparavant. Il ce déshabilla au complet et venu me rejoindre. Moi : Je t’aime.. Tony : Et moi dont. Je me mis contre lui et lui fit des bisous.

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Chapitre 27

Le bain commençait à refroidir, Tony rigolait et s’amusait à ce faire une barbe avec la mousse du bain. Il me faisait tellement rire, il faisait la grosse voix et disait. Tony : Oh, oh, oh. Je suis le père noel! Moi : Tu sais même pas le faire! Tony : Awai, genre tu ferais mieux! Moi : Biensur! Tony : Je suis à l’écoute.

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Je pris une grosse poignée de mousse, et la posa sur mon visage, j’avais une jolie barbe! Moi : Oh, oh oh, je suis le père noël! Tony : Awi, tu le fais mieux. Moi : Je t’apprendrais, ne t’inquiéte pas. Je pris une respiration, par la bouche pour ne pas encombrer mon nez, mais j’avala un peu de mousse, ce qui me gratta la gorge et je me mit à tousser. Pleins de mousse vola sur la tête à Tony. Tony : Awai, tu veux vraiment te battre toi ? Moi : Pardon, j’ai pas fais exprès. Tony : Oui, c’est ça! Moi : Vas-y t’as un probléme, j’fais du catch moi! Il se mit à rire d’une force, qu’il en coula quelques secondes. Quand il se releva, on décida de sortir, il faisait trop froid maintenant. Il se retourna. Tony : Je vous en prie mademoiselle. Moi : Merci, mais on peut sortir ensemble s’tu veux au lieu d’attendre. Tony : Enfin! Haha. Moi : Désolée. Je me sentais plus que génée, mais il fallait quand même faire des efforts, j’allais pas faire ça toute ma vie. Il me regardait dans les yeux pour ne pas que je sois trop genée, mais j’y étais quand même. Lui et son corp parfait, moi et ma petite taille, mon corp horrible! Tony : Je ne vois vraiment pas pourquoi tu stress comme ça, tu es parfaite à mes yeux. Moi : Tu n’es qu’un beau menteur! C’est toi qui est parfait. Tony : Non, franchement, tu es parfaite. Moi : Je t’aime!.. -84-


Je me sentais beaucoup mieux, on s’habilla et je le pris dans mes bras, il était surpris. Moi : T’as compris, je t’aime! Vraiment très fort, trop fort! Tony : Je t’aime aussi mon petit bébé. Moi : J’suis même pas un bébé! Tony : Non, t’es une petite crevette. Moi : Mais non! Tony : Si j’vais te manger. Il me pris et me porta en l’air, ce mec à une force incroyable. Il me déposa sur le lit et me fit des chatouilles, je criais tellement qu’il arreta sur le champ. Tony : T’es une folle dans ta tête, haha. Moi : J’aime pas, ca chatouille trop. Tony : Oui, c’est le principe des chatouilles. Moi : Moque toi pas de moi! Tony : Ca ce dis même pas! Moi : Si, moi je le dis! Quelques jours passait par la suite, jusqu’à ce que je reçu une lettre chez moi, une lettre de l’orphelinat..

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À suivre.. -86-


L’histoir d’une vie, ma vie. par : Mellina

© illustration de Redouane El Farhaoui


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