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Des penalties qui réussissent à la Russie Spéciale Coupe du Monde


Des penalties qui réussissent à la Russie La Russie se qualifie pour les quarts de finale en battant l'Espagne aux tirs au but · Première série de tirs au but pour la Russie (ou auparavant l'Union soviétique) en Coupe du Monde · Les Russes ont réussi tous leurs penalties et Igor Akinfeev en a arrêté deux ·

Le plan a fonctionné à merveille. En tenant en échec l'Espagne dans le temps réglementaire et la prolongation, la Russie s'est donné le droit de vivre quelque chose d'inconnu pour elle au Stade Loujniki. La Sbornaya, du temps de l'Union soviétique, a atteint quatre fois d'affilée les quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA™, à chacune des éditions du tournoi de 1958 à 1970, mais jamais après une victoire aux tirs au but. En 1970 et 1986, l'aventure s'était terminée en prolongation, avec des défaites 1-0 et 4-3, contre l'Uruguay et la Belgique respectivement. La série de tirs au but remportée contre l'Espagne ouvre donc une nouvelle page d'histoire pour la Russie. Gros plan sur quelques acteurs principaux de l'exploit.

Fyodor Smolov L'attaquant était l'une des grandes promesses du football russe au début de sa carrière. Après une traversée du désert de trois ans, où il n'a pas marqué le moindre but dans le championnat de Russie, il est devenu le meilleur réalisateur de la ligue nationale et l'avant-centre attitré de la Russie. Cette Coupe du Monde marque une nouvelle expérience pour lui : après avoir perdu sa place dans le onze de départ de la Sbornaya suite au match d'ouverture, Fyodor est entré en jeu lors des deux rencontres suivantes et sa contribution a été significative les deux fois. Contre l'Espagne, c'est lui qui a pris la responsabilité de frapper le premier tir au but russe, avec succès, même si David De Gea a réussi à toucher le ballon de la Sergei Ignashevich Le joueur le plus capé de l'histoire de la Sbornaya place la barre sans cesse plus haut. Ignashevich n'aurait même pas dû participer à cette Coupe du Monde, après avoir pris sa retraite internationale en 2016. Il a toutefois répondu à l'appel urgent de Stanislav Cherchesov, qui venait de perdre trois

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défenseurs sur blessure. Il a réussi un contre-pied plein de sang-froid dans la série de tirs au but contre l'Espagne. Il fêtera ses 39 ans le 14 juillet et si la Russie gagne son quart de finale, il pourra souffler ses bougies en étant toujours en course en Coupe du Monde. Aleksandr Golovin Avant le tournoi, le joueur de 22 ans était annoncé comme la future star de l'équipe. Depuis le coup d'envoi du tournoi, il a fait honneur à cette réputation, avec un but et deux passes décisives lors de la première prestation des Russes contre l'Arabie Saoudite. Il a de nouveau étés performant contre l'Égypte, avant d'être mis au repos contre l'Uruguay pour ne pas risquer un deuxième carton jaune. De retour dans le onze de départ contre l'Espagne, il a fait preuve d'efficacité, même si la Russie n'a pas beaucoup attaqué contre la Roja. Dans la série de tirs au but, le destin lui a souri : sa frappe est passée sous De Gea, avant de faire trembler les filets espagnols. Denis Cheryshev Il a inscrit le penalty de la victoire russe, prenant De Gea à contre-pied, et c'est tout un symbole. Il aurait très bien pu disputer la même rencontre avec le maillot espagnol sur les épaules. Il a en effet grandi en Espagne, où il a été formé et où il évolue toujours. Cela

dit, Denis a toujours déclaré que le seul pays qu'il était prêt à représenter balle au pied était la Russie. Avant le tournoi, il était considéré comme une pièce de rechange dans le système russe. Mais sa superbe prestation dans le match d'ouverture, avec deux buts inscrits suite à son entrée en jeu, a changé son statut. Après cela, son but de la victoire contre l'Égypte a fait de Cheryshev l'un des joueurs les plus aimés du pays. Igor Akinfeev Igor Akinfeev a joué énormément de matches et remporté pas mal de trophées et pourtant, cette série de tirs au but contre l'Espagne est probablement à ce jour le plus grand moment de sa carrière. Meilleur gardien de Russie depuis des années, au point qu'on ose parfois le comparer à Lev Yashin, Akinfeev a sorti le grand jeu. L'Espagne a réussi 25 tentatives cadrées, mais la seule fois où il s'est incliné a été sur une déviation du tibia de son coéquipier Sergei Ignashevich. Au cours du match, il a fait huit arrêts, plus deux dans la série de tirs au but. S'il a bien lu les intentions de Koke, son exploit sur la frappe d'Iago Aspas tient du miracle. On rappellera pour l'anecdote que pour son premier match dans le championnat de Russie, à l'âge de 17 ans, Akinfeev avait arrêté un penalty.

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Rakitic pour un nouveau chapitre La Croatie gagne la guerre des nerfs contre le Danemark? · *Les Vatreni se rapprochent du record de la génération 1998 * · Ivan Rakitic a transformé le penalty décisif

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La précédente sortie de la Croatie à Nijni-Novgorod n'avait laissé que de bons souvenirs. En écrasant l'Argentine 3:0, les hommes de Zlatko Dalic avaient envoyé un sérieux avertissement à la concurrence. Mais le match de dimanche contre le Danemark a produit une impression bien différente. Certes, les Croates ont obtenu la place en quart de finale qu'ils convoitaient, mais au prix d'une rencontre riche en rebondissements. Avec la Belgique et l'Uruguay, ils étaient pourtant les seuls à avoir gagné tous leurs matches en phase de groupes. Malheureusement pour elle, face à des Scandinaves sérieux et bien organisés, la Croatie n'a jamais réussi à imposer son jeu, malgré un effectif de rêve en milieu de terrain. Le gardien Danijel Subasic a donc été contraint d'endosser le costume de sauveur, en repoussant les tentatives de Christian Eriksen, Lasse Schone et Nicolai Jorgensen lors de la séance fatidique. Les Vatreni sont finalement sortis vainqueurs du duel (1-1, 3-2 tab). À l'issue d'un combat de 120 minutes, Ivan Rakitic s'est chargé d'asséner le coup de grâce.

"En me préparant à tirer le dernier penalty, j'ai pensé à ma femme et à mes filles", explique l'intéressé. "Mon épouse m'avait dit que je ferais la différence. C'était sans aucun doute l'un des matches les plus intenses de ma carrière." Rakitic et ses compatriotes ont désormais l'opportunité d'égaler, voire de dépasser, la troisième place conquise par la génération dorée du football croate, en 1998. "Nous avons grandi en admirant ces joueurs", poursuit le milieu du Barça. "Ils nous ont montré la voie mais maintenant, il ne faut plus penser à eux. Nous devons laisser de côté la pression et prendre du plaisir dans cette Coupe du Monde. J'aimerais que dans 20 ans les enfants parlent encore de nous." L'échec de Luka Modric sur penalty dans les dernières minutes de la prolongation, alors que les deux équipes étaient à égalité (1:1), aurait pu tout changer. Mais Rakitic préfère se concentrer sur le positif. "Si Robert Prosinecki dit que Luka Modric est le meilleur footballeur croate de tous les temps, il n'y a pas à discuter. Je ne crois pas qu'il existe une seule personne en Croatie qui comprenne le football mieux que lui." "Mais Luka Modric ne se contente pas de briller sur le terrain, c'est aussi quelqu'un de génial", enchaîne-t-il à propos du Madrilène. "C'est toujours un plaisir de l'affronter en championnat, mais c'est encore mieux de jouer avec lui ! Quoi qu'il arrive, il reste notre meneur.”

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Sánchez connaît bien son ami et encore mieux l'ennemi Sánchez est passé par toutes les catégories d'âge en Colombie · Il a fait ses premiers pas en Seniors à 20 ans et compte 12 sélections avec les Cafeteros · Il s'apprête à défier con coéquipier à Tottenham, Harry Kane ·

· Malgré la brièveté de son expérience, Dávinson Sánchez a déjà eu le temps de montrer qu'aucun défi ne lui fait peur. Le benjamin de la Colombie se caractérise par sa détermination et son assurance. Ce sera encore le cas lors du prochain match, en huitième de finale, où le défenseur aura la lourde tâche de marquer Harry Kane, son coéquipier à Tottenham, qui figure accessoirement au sommet du classement des meilleurs buteurs de la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018 avec cinq réalisations en deux rencontres.

différence", a reconnu Sánchez en conférence de presse. Pourra-t-il l'arrêter ? Le joueur de 22 ans n'a aucun doute sur ses capacités. "On m'a toujours dit que la valeur n'attend pas le nombre des années", confirme-t-il à FIFA.com. C'est dans cet état d'esprit qu'il envisage d'aborder le match, avec l'objectif de faire en sorte que le capitaine anglais soit moins dangereux qu'avec Tottenham. Or, il a justement pu mettre à profit les actions travaillées et retravaillées à White Hart Lane pour identifier les points forts de l'attaquant. Kane sera surtout à l'affut dans les 30 derniers mètres, où il se démènera pour envoyer le ballon au fond des filets. Mais Sánchez, en fin connaisseur des déplacements de l'attaquant, cherchera à imposer sa solidité dans le jeu aérien et sa vitesse pour réduire les espaces.

Ils vont se retrouver ce mardi 3 juillet au stade du Spartak, mais la situation sera différente. Même si le Colombien compte d'autres coéquipiers des Spurs en équipe d'Angleterre, c'est bien le duel Sánchez-Kane qui risque de faire des étincelles. Défenseur central contre attaquant "C'est l'un des joueurs les plus attendus de la Coupe du Monde. On sait très bien que Harry peut faire la

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