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LE PETIT THÉÂTRE DE PAPIER

19 DÉCEMBRE 2013-21 AVRIL 2014

AJACCIO


FICHE PRESSE 01

PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION

LE PETIT THÉÂTRE DE PAPIER AJACCIO PALAIS FESCHMUSÉE DES BEAUX-ARTS 19 DÉCEMBRE 201321 AVRIL 2014

Grand théâtre nouveau, rideau d’avant scène Image n°1626, Imagerie Pellerin, lithographie

Particulièrement destinée au jeune public, l’exposition Le petit théâtre de papier est réalisée à partir de la collection d’œuvres sorties pour l’occasion du cabinet des arts graphiques. Le théâtre de papier, point central de l’exposition, est issu de l’imagerie d’Epinal. Il s’est emparé du mythe napoléonien en reconstituant des saynètes qui relatent les grands moments du Premier Empire. Cette vision idéalisée et véhiculée par le théâtre de papier est un témoignage populaire et ludique de la légende napoléonienne. Parallèlement, l’exposition évoque avec des gravures d’acteurs et des documents, les liens étroits que Napoléon Ier a entretenu avec le monde théâtral du Premier Empire, et montre comment le théâtre continue à glorifier l’image de l’empereur jusqu’au XXe siècle.


FICHE PRESSE 02

PREMIER ET SECOND EMPIRE

THÉÂTRE : PREMIER ET SECOND EMPIRE

Détail : Mon théâtre Passage du Grand Saint Bernard Albert Méricant éditeur Lithographie

DELPECH Portrait de Talma Lithographie

Réservé à une élite sous l’ancien régime, le théâtre deviendra très populaire sous le Premier Empire et cette popularité se prolongera tout au long du Second Empire, jusqu’au début du XXe siècle. Ainsi, Napoléon Bonaparte, grand amateur de théâtre, aurait vu 682 pièces en 15 ans, retournant voir Cinna jusqu’à 12 fois. Il entretenait également des relations avec les grands acteurs et actrices de la période du Consulat et de l’Empire (Talma, Mlle Georges...). C’est l’âge d’or des théâtres du Boulevard du Crime, de l’Ambigu-Comique, de la Gaieté… Sous le Second Empire, Napoléon III continuera à supporter le théâtre : il fait créer des Salles pour ses palais de Fontainebleau (1857) et de Compiègne (1867) où il fait donner de nombreuses représentations.

C’est également la période de la construction de scènes nouvelles dans le Paris haussmannien, telle que l’opéra Garnier (1875), de l’apparition de styles nouveaux, comme l’opérette ou le vaudeville. De même, l'architecture métallique de la période industrielle ou l'électrification des éclairages de scène attire un public de plus en plus nombreux. Cette popularité du théâtre dans la France impériale est sans doute à mettre en relation avec la mode des petits théâtres de papier : ils permettent en effet de construire des castelets, à l'image des théâtres à la mode, pour rejouer, chez soi, les pièces à succès. Plus tard, sous la 3e république, avec le regain du culte de l’empereur Napoléon Ier, les petites figures de papier seront encore utilisées pour rejouer les grands moments de l’Empire.


FICHE PRESSE 03

THÉÂTRE DE PAPIER

THÉÂTRE DE PAPIER

Théatre nouveau Imagerie Pellerin Lithographie

Le Sacre de Napoléon 1er , Neveu et Brunier éditions

Les théâtres de papier sont des constructions miniatures, généralement entre 50 et 60cm, à faire soi-même à partir de planches imprimées. Les diverses parties des décors sont à découper et à coller sur du carton. On les glisse ensuite par ordre (façade, décors latéraux et fond) dans les rails d’un support en bois pour créer l’espace scénique et la profondeur. Il ne reste plus qu’à jouer les pièces avec les figurines à l’effigie d’acteurs célèbres. Les théâtres de papier sont nés en Grande-Bretagne vers 1810 sous la forme de planches à découper afin de fabriquer des théâtres pour rejouer les pièces du moment à la maison. La mode gagne l’Europe et la France n’y échappe pas. Cette activité prend toute son ampleur sous le Second Empire et perdure jusqu’à la Première Guerre Mondiale

Les illustrations à découper et les théâtres de papier de l’exposition ont été produits à Épinal bien connue pour ses images. C’est dans cette ville des Vosges au nord-est de la France, que Jean-Charles Pellerin, imprimeur de jeux de cartes et d’estampes pieuses depuis 1796, enrichit sa production par des séries de portraits de la famille Bonaparte et des illustrations relatant l’épopée napoléonienne. L’imagerie d’Épinal participe activement à la propagande impériale et reste attachée à l’Empereur même après sa chute. Elle prend toute son ampleur sous le Second Empire. Au XIXe siècle, l’éducation et les loisirs des enfants sont des préoccupations de premier ordre. Les imagiers proposent des estampes plus enfantines que populaires en publiant des jeux, des théâtres de papier, des architectures, des poupées à habiller ou des tableaux animés par des tirettes.


FICHE PRESSE 04

CABINET DES ARTS GRAPHIQUES

LE CABINET D’ARTS GRAPHIQUES

François BOUCHER (Paris, 1703-Paris, 1770) Étude d’une figure à cheval Sanguine sur papier crème

Dans le cadre de la rénovation du palais Fesch de 2008 à 2010, un cabinet des arts graphiques a été crée. La collection d’œuvres sur papier est importante et nécessite des conditions de conservation spécifiques. Dans cet espace dédié, la collection sur supports en papier a pu être entièrement inventoriée, classée et est conservée dans les meilleures conditions. Tout ce travail permet d’étudier activement cette collection et d’en présenter régulièrement le contenu. Ainsi, la collection, principalement constituée d’œuvres corses et napoléoniennes, donnera de nombreuses occasions d’être partagée avec le public. Celui-ci pourra découvrir les autres aspects des œuvres sur papier comme l’aquarelle, le pastel ou le fusain, ainsi que les acquisitions ou donations plus ou moins récentes comme les dessins à la sanguine de François Boucher ou des photographies de la famille impériale.


FICHE PRESSE 05

VISUELS LIBRES DE DROIT

Théâtre nouveau Imagerie Pellerin Lithographie

Théâtre nouveau (détail) Imagerie Pellerin Lithographie

Mon Théâtre (détail) Passage du Grand Saint Bernard Albert Méricant éditeur

Lithographie

Théâtre nouveau (détail) Imagerie Pellerin Lithographie

Mon Théâtre (détail) Passage du Grand Saint Bernard Albert Méricant éditeur

Lithographie

VISUELS


FICHE PRESSE 06

VISITE DU PALAIS

LE PALAIS FESCH ET LES COLLECTIONS Le Palais Fesch a été construit suivant la volonté du cardinal Fesch, oncle maternel de Napoléon 1er, qui souhaitait créer à Ajaccio, dans le quartier Saint-Roch en bord de mer, un « Institut des Arts et des sciences » pour éduquer les jeunes Corses. Le palais, commencé dans les années 1820, n’est achevé que sous le second Empire. Afin de rendre hommage au bienfaiteur d’Ajaccio, la municipalité dresse en 1854 au centre de la cour la statue du cardinal Fesch, œuvre du sculpteur parisien Gabriel- Vital Dubray. Jusqu’en 1874, les tableaux sont accrochés selon la mode en vigueur, cadres contre cadres, principalement dans l’actuelle grande galerie, le reste du bâtiment étant occupé par un collège de jeunes gens, après avoir servi de casernement. Une première campagne de travaux est entreprise dans les années quatre vingt et à sa réouverture le 9 juillet 1990, l’établissement occupe l’ensemble du bâtiment. La dernière campagne de travaux réalisée grâce aux financements européens, de l’État et de la Collectivité Territoriale de Corse, a permis d’achever ce qui a été entrepris précédemment, d’améliorer les conditions d’accueil (climatisation du bâtiment), de réaménager les réserves, et de se réadapter aux nouvelles normes de sécurité. Un nouveau parcours de visite est également proposé.

Palais Fesch musée des Beaux-Arts

Les collections du Palais Fesch sont constituées en grande partie du legs du cardinal Joseph Fesch. Par son testament, il voulait que soit fondé à Ajaccio un « Grand Institut des Études », nanti d’une collection d’œuvres d’art. Joseph Bonaparte contesta le legs ; la ville dût ériger le bâtiment à ses propres frais, mais elle reçu, provenant des collections du cardinal, approximativement 1 500 objets d’art, du mobilier et la statut de Napoléon 1er consul sculptée par Massimiliano Laboureur. La collection du cardinal constitue donc le fonds principal du musée d’Ajaccio. Différents dons et legs enrichiront par la suite les collections du Palais Fesch, notamment ceux de Félix Baciocchi en 1866, du duc de Trévise en 1892, de Jérôme Napoléon en 1897, de la famille Rothschild en 1889 et 1909, du baron et de la baronne Vognsgaard en 1974 et 1992, et de François et Marie-Jeanne Ollandini en 2007 et 2009. L’État, pour sa part, procède dès 1854 et régulièrement jusqu’en 1973 à des dépôts à la ville d’Ajaccio. Ainsi le Palais Fesch abrite une collection d’œuvres d’art qui présente une importante collection de peintures italiennes, une collection napoléonienne et une collection de peintures corses.


FICHE PRESSE 07

INFORMATIONS PRATIQUES

INFORMATIONS PRATIQUES PALAIS FESCH Musée des beaux-arts 50, rue Fesch 20 000 Ajaccio Musee-fesch.com

TARIFS Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 5 € Tarif abonnement : 4 € (pour les professionnels du tourisme ayant une convention avec le musée) Carte de fidélité : 30 €

HORAIRES Du 1er octobre au 30 avril Lundi, mercredi, samedi : 10 heures- 17 heures Jeudi, vendredi : 12 heures-17 heures Dimanche : 12 heures-18 heures (le 3è dimanche de chaque mois) Du 1er mai au 30 septembre Lundi , mercredi, samedi : 10 heures 30- 18 heures Jeudi, vendredi, dimanche : 12 heures – 18 heures Fermé le mardi

Contact presse : Catherine Cristofari +33(0)4 95 26 26 22 ccristofari.musee@ville-ajaccio.fr



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