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DOSSIER DE PRESSE

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EDITO

A

ujourd’hui, qu’on l’entende comme vision objective du monde ou comme fiction, la photographie

pose la question de la conservation et de la transmission d’un patrimoine.

Les œuvres qui constituent cette exposition anniversaire, première d’une série de deux pour les vingt

cinq ans de la collection du Centre Méditerranéen de la Photographie, traite de la photographie de reportage et du photojournalisme.

Nous avons tous en mémoire des images qui ont marqué l’histoire comme celle du combattant es-

pagnol photographié par Robert Capa pendant la guerre d’Espagne ou encore celles du débarquement de Normandie le 06 juin 1944 à Omaha Beach, véritables icônes ; plus proche de nous les reportages d’Olivier Laban-Mattei sur le tremblement de terre de 2010 en Haïti, les photographies de guerre de Laurent Van Der Stockt et de Patrick Chauvel au Proche-Orient…

L’instant entre le moment où l’événement a lieu et sa transmission au public est quasiment immédiat.

Le photojournalisme se retrouve sur le marché de l’art, dans les galeries et les musées coincés entre éthique et esthétique, entre devoir de mémoire et travail de mémoire.

Tandis qu’une course effrénée à l’information entretient l’appétit du public à voir toujours plus d’images

sans discernement, cette exposition propose de s’arrêter sur des faits de société et les événements qui ont pu marquer l’actualité de ces dernières années.

Prendre le temps du regard, tel est notre enjeu… Marcel FORTINI Directeur du Centre Méditerranéen de la Photographie

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Martina BACIGALUPO Une photographie noir et blanc, extraite de la série « Je m’appelle Filda Adoch », 2011 :

Entre l’armée ougandaise et l’Armée de résistance du Seigneur (la LRA), une guerre fait rage depuis plus de vingt ans, qualifiée de « pire crise humanitaire oubliée au monde ». Aujourd’hui, la Cour pénale internationale a été saisie pour enquêter sur les massacres de civils par la LRA. Je m’appelle Filda Adoch raconte la vie quotidienne d’une femme du district de Gulu et montre les souffrances du peuple du nord de l’Ouganda. C’est aussi l’histoire d’une résistance silencieuse et admirable. (...) Martina Bacigalupo

© Martina BACIGALUPO / Agence Vu Ici, je n’avais pas de hache ni de panga pour couper le bois, donc j’ai décidé de le casser sur ma tête. Mon dos est très musclé et me rappelle que même si j’ai faim, j’arrive à m’occuper de ma famille. Extrait de la série « Je m’appelle Filda Adoch », Uganda, Mai 2010. Photographie numérique. Tirage C. Print, noir et blanc signé, format 40 x 40 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° Inv. 343

Bio gra p h i e Martina Bacigalupo est né en 1978 à Genève. Après avoir lu des ouvrages de littérature et de philosophie en Italie, elle a étudié la photographie au London College of Communication. En 2005, elle a remporté le prix Black and White Photographer of the year, puis a travaillé pour la photographe Giorgia Fiorio à Paris. Ces 4 dernières années, Martina a travaillé comme photographe free-lance au Burundi (Afrique orientale), en se concentrant sur des questions relatives aux droits de l’homme. Elle a travaillé avec les Nations Unies et des ONG internationales : Human Right Watch, Amnesty International, Care, Médecins Sans Frontières, Handicap International. Son travail a notamment été publié dans le Sunday Times Magazine, Internazionale, Jeune Afrique, Esquire, Elle, Newsweek, Io Donna. Martina participe au Joop Swart Masterclass du World Press Photo en 2008, et elle a remporté le Amilcare Ponchielli Grin Award en 2009. En 2010, elle a été récompensée du Prix Canon de la Femme Photojournaliste. Elle est membre de l’Agence VU. www.martinabacigalupo.com

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Cherif Benyoucef Une photographie couleur issue de la série « 10 ans d’images en Algérie » qui retrace l’enfer algérien, la guerre civile qui a duré de 1991 à 2002.

© Cherif BENYOUCEF « Algérie 1997 », extrait de la série « 10 ans d’images en Algérie ». Photographie argentique. Tirage couleur, format 37 x 49,6 cm - sous passe-partout carton neutre 40 x 50 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 183

B io g ra p h i e Né en 1962 en Algérie, diplômé de l’École de Photographie (ETPA) de Toulouse, Cherif Benyoucef est correspondant de l’agence Gamma en Algérie. Le photographe projetait l’édition d’un livre-album de ses dix années de photo-reportage, dont une sélection de cent-vingt diapositives avait été projetée en 2000, au festival Visa pour l’image de Perpignan. Riche de quelques 150 photographies prises entre 1990 et 2000, Algérie. Une saison en enfer fait le pari d’en dire beaucoup sur une tragédie demeurée sans nom, « une guerre sans front » note Cherif, « la pire des guerres » précise Ghania Mouffok dans sa préface, celle « des frères ». « Peu préparés, comme tous les Algériens, à cette fureur, à ce passage à l’acte, à cette débauche de morts, fait remarquer la journaliste, la plupart des photographes » ont été projetés d’une époque naïve et insouciante vers un nouveau monde sans autre bagage que leur conscience, leur éthique. » Et « leur solitude fut immense. » Ces Photographies ont fait plusieurs parutions dans de nombreux magazines et revues dans le monde entier, Time Magazine, Paris Match, News Week, Nouvel Observateur, The Guardian, Le Point, The Tribune, Géo, L’express. Et plusieurs couvertures dont celles de : News Week, Courrier International, Info-Matin, L’Express International Libération, La Vie. www.algeriades.com

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Patrick CHAUVEL Une photographie couleur, extraite de l’ensemble « Rapporteur de guerre », 1968 à 2012.

« Rapporteur de guerre » a été présenté lors de la première exposition monographique de Patrick Chauvel. Il s‘agit d’une sélection de photographies parmi les reportages de conflits réels, pris ces trente dernières années tout autour du monde : Afghanistan, Tchétchénie, Haïti, Liban, Lybie…

© Patrick Chauvel « Un chat de religion indéterminée fuit les combats entre Chrétiens et Musulmans, centre ville de Beyrouth, Liban, 1984. » extrait de la série « Rapporteur de guerres », 1968 à 2012. Photographie argentique. Tirage couleur, format 74,8 x 112,7 cm, contrecollé aluminium, encadrement bois noir. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 347

B io g ra p h i e Patrick Chauvel, né en 1949, est un reporter-photographe de guerre, écrivain, réalisateur de documentaires français et comédien. Il est le petit-fils de l’ambassadeur Jean Chauvel, et le neveu du réalisateur Pierre Schoendoerffer. Membre de l’agence Sipa en 1970, il couvre les conflits en Irlande, au Mozambique, en Israël, au Cambodge jusqu’en 1974. il entre l’agence Sygma et allie reportages photos et documentaires en Erythrée, en Irlande, au Portugal , en Angola, et au Liban. Il sera alors collaborateur du journal Newsweek (USA). En 1978, il part au Zaïre, en 1979, au Pakistan, en Iran, en Amérique centrale et latine afin de couvrir la révolution au Nicaragua (1979) et les élections en Jamaïque (où il fera la connaissance de Marguerite Yourcenar et Bob Marley…), l’affaire de l’exode de Mariel à Cuba et la violence qui s’ensuivit à Miami. En 1980, il est le seul photographe présent lors de l’assassinat de l’archevêque Romero au Salvador. De 1980 à 1984, il retourne en Asie et au Moyen-Orient pour couvrir l’invasion russe en Afghanistan et l’invasion israélienne au Liban. De retour en Amérique du Sud, il couvre les conflits au Suriname (1987), au Pérou (attaques du Sentier Lumineux 1988), les violences en Colombie (où l’une de ses photos du massacre de l’Aéroport de Medellin obtiendra le prix Kodak en 1988), au Salvador à nouveau (1989) et enfin au Panama. En 1990, il part avec la police de New-York pour un reportage sur les violences urbaines, et en Haïti. Il couvre le conflit jusqu’en 1994 à Sarajevo. En 1995, ce sera la Tchétchénie, dont l’un de ses reportages obtiendra le World Press et le prix d’Angers en 1996. A partir de cette année, Il réalise une série de documentaires pour la télévision française : la violence faite aux femmes en Algérie, le conflit israélo-palestinien, les traumatismes des enfants tchétchènes, le désarroi des artistes irakiens, les violences au Pakistan, en Thaïlande, à la frontière de l’Afghanistan, etc. En 1998, il réalise avec Antoine Novat un film intitulé « Rapporteurs de Guerre ». Sélectionné dans de nombreux festivals et très souvent diffusé à la télévision, ce documentaire interroge des reporters de guerre sur les raisons de leur engagement dans ce métier. Passé à l’écriture au début des années 2000, il raconte ce qu’est, pour lui, cet engagement, dans un récit publié chez « Oh ! Editions » et intitulé « Rapporteur de Guerre ». En 2005, reprenant l’une des histoires vécues lors de la guerre du Vietnam, il publie un roman, « Sky » (Oh ! Editions). Et en 2012, il publie un nouveau récit tiré de ses reportages « Les Pompes de Ricardo Jésus » (Editions Kéro). Patrick Chauvel continue d’écrire, de faire des reportages photos et des documentaires. Il donne également des cours de photo-journalisme à l’université Saint-Charles de Prague, participe à un spectacle de rue avec le chorégraphe Ali Salmi d’Osmosis Compagnie et joue parfois dans des films pour le cinéma…

www.patrick-chauvel.com 5


Anne DELASSUS

Une photographie noir et blanc sur les femmes du Kurdistan d’Irak. Travail qui commence en 1992, poursuivi en 1994 et 1997 au rythme des saisons.

© Anne DELASSUS « Dans la lumière du matin », extrait de la série « Kurdistan d’Irak », 1997. Photographie argentique . Tirage noir et blanc - papier baryté, format 37 x 56 cm - sous passe-partout carton neutre 60 x 80 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 168

Bio g ra p h i e Née à Vincennes en 1947, vit à Paris. Elle reçoit une formation en photographie de 1982 à 1984 au C.E.R.I.S. (France). Elle réalise de nombreux reportages pour des magazines (Marie-Claire, le Monde, Télérama, Libération, Le Monde Diplomatique) pendant les années 80-90. Elle s’engage parallèlement dans des recherches personnelles sur la veine « documentaire-témoignage » avec une grande préoccupation de la forme. Son travail est présenté dans de nombreuses expositions collectives et personnelles : Entrevues Citadines Musée de la Vieille Charité, Marseille 1988 - Illusion Illusions Saint-Gervais, Genève 1996 - Suds Photographic Museum, Helsinki 1997 - Kurdistan Terre de Lumière Galerie Esther Woerdehoff, Paris 2000 - D’Orient en Occident Biennale de Bonifacio 2001- My Brother’s Image Photosynkyria, Thessalonique 2002 - Et l’âme quitta les os Musée de Corte 2004 - Face cachée Galerie Esther Woerdehoff 2005, Musée de Bastia en 2008.

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Bruno FERT Une photographie couleur extraite de la série « San Pedro : un village prison », reportage réalisé à la Paz en Bolivie en 2006.

© Bruno FERT Des détenus et leurs familles viennent chercher leur repas aux grilles de la cuisine de la prison. L’admistration pénitentiaire fournit le minimum (0,40 € par détenu et par jour) afin que les prisonniers les plus pauvres puissent se nourrir. extrait de la série : « San Pedro : un village prison », La Paz, Bolivie, 2006. Photographie numérique. Tirage couleur, format 46,2 x 30,8 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 201.

B io g ra p h i e Bruno Fert, né en 1971, a suivi des études à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, puis à New-York où il s’initie à la photographie avec un reportage sur la vie des sans abris du pont de Brooklyn. Par la suite il réalisera de nombreux reportages au Moyen-Orient et en Afrique dont « Avoir 20 ans en Palestine », pour lequel il obtient la mention spéciale du jury de la bourse du talent KODAK 2002. Il entre à l’agence In Visu en décembre 2005. Son sujet intitulé « Des tentes dans la ville » a été primé au World Press Photo 2007. Ses photographies sont publiées dans de nombreux journaux et magazines comme Le Monde, Geo ou MarieClaire. Il collabore également avec des institutions et des ONG telles que le Ministère de l’Éducation nationale ou Médecins du Monde. La série « les Absents » a obtenu le Fonds d’aide à la création photographique contemporaine du Centre National des Arts Plastiques ainsi que le Prix Roger Pic 2013. http://picturetank.com

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Jellel GASTELI Série de 5 photographies couleur « Rock the Kasbah ! », réalisées durant la révoltion tunisienne en 2011. N° inv 303 - 304 - 305 - 306 - 307

La révolution tunisienne a permis à la majorité des citadins de découvrir subitement qu’ils vivent sur un territoire beaucoup plus vaste que celui qui entourait leurs fragiles certitudes de privilégiés. Souvent, le mépris de la réalité des différences sociales se dissimule désormais derrière une brusque prise de conscience politique et la revendication d’un engagement qui va de pair, avec l’opportunisme aussi certain que soudain, d’une nouvelle génération de créateurs d’icônes de l’exotisme révolutionnaire. (...) Jellel Gasteli (Tunis, le 7 décembre 2011)

© Jellel Gasteli « Rock the kasbah », 2011. Photographie numérique. Tirage de type lambda, format 50 x 50 cm, contrecollée sur aluminium. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 303

Bio g ra p h i e Né en 1958 à Tunis, Tunisie. Après avoir vécu et travaillé entre Tunis et Paris, il vit actuellement en Tunisie. Il est représenté par la Michael Hoppen Gallery à Londres. Jellel Gasteli est passionné par l’Afrique, le Maghreb, le pourtour de la Méditerranée ainsi que les régions désertiques. Son œuvre est intimement liée à sa double appartenance culturelle franco-tunisienne. En quête d’impressions et d’images, il revient de ses voyages avec des images qui sont des points de vue singuliers des hommes rencontrés et des territoires traversés. Son travail le plus connu est La Série Blanche. Minimalistes, épurées, sobres et retenues, cette série de tirages argentiques de grand format est construite à partir de la géométrie des ombres et de la lumière sur des architectures traditionnelles blanchies à la chaux qui à fait l’objet d’une exposition monographique à l’Institut du monde arabe en 2002. Il est régulièrement l’invité d’institutions publiques et participe à des évènements culturels consacrés aux artistes africains, comme entre autres, la série Eclipse présentée dans le cadre de l’exposition Africa Remix en 2005, une série de portraits de tunisiens issus d’une double culture qui a été présentée en 2006 à l’Institut du monde arabe dans le cadre de l’exposition Regard des photographes arabes contemporains, la présentation de l’installation vidéo 2134 TU 74 aux rencontres de Bamako en 2007, sa participation à la seconde biennale des rencontres Picha à Lubumbashi en 2010, où il présente une série récente à travers une vision transversale de l’Afrique intitulée Objects in the mirror are closer than they appear. La série Rock the kasbah se démarque et rompt intentionnellement avec l’inflation d’images d’actualités qui ont été diffusées sur la révolution tunisienne. Ses œuvres font partie de collections publiques, comme le Fonds National d’Art Contemporain, Paris ; l’Institut du Monde Arabe, Paris ; la Maison Européenne de la Photographie, Paris ; le Solomon R. Guggenheim, New-York ; le Museum Kunst Palast, Düsseldorf ; la Sindika Dokolo Collection, Luanda, le Ministère tunisien de la Culture, Tunis. Ses principales publications sont : Il Fiore Sbocciato, Editions AF Bari, (2001) Série Blanche, co-édition Editions Eric Koehler, Alesco et Agnès. b, (1997), En Tunisie, Editions Eric Kœhler, Blanches Traverses du Passé, Editions Fata Morgana, (1991) Tanger Vues Choisies, Editions Eric Kœhler. 8


Ara güler 2 photographies noir et blanc réalisées en Turquie de 1955 à 1958, extraites de la série « Istambul ».

Ara Güler témoigne de la vie quotidienne de la capitale culturelle turque des années 1940 aux années 1980. Les sujets choisis par l’artiste reflètent, avec un esthétisme poétique et sensible, l’oscillation entre tradition et modernité de cette ville, carrefour de l’Europe et de l’Asie, qui fut autrefois Byzance, puis Constantinople.

© Ara Güler « bateliers à la corne d’or, vieux pont de Galata et la nouvelle mosquée, 1956 ». Photographie argentique. Tirage noir et blanc sur support baryté, format 39,5 x 50 cm - sous passe-partout carton neutre 60 x 70 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N°inv. 135

B io g ra p h i e Né en 1928 à Istanbul, Ara Güler vit et travaille à Istanbul, Turquie. Il fait ses premiers pas dans le journalisme au Yeni Istanbul, il est engagé ensuite par le magazine Hayat, pour diriger le service photo jusqu’en 1961. À l’ouverture du bureau de Time Life en Turquie, Ara Guler devient correspondant pour le Proche-Orient. Paris Match et Der Stern l’engagent ensuite comme photoreporter pour couvrir la région. C’est à cette période qu’il rencontre Henri Cartier-Bresson et rejoint l’agence Magnum à Paris. En 1961, Ara Güler est le seul turc a être nommé membre de l’American Society of Magazine Photographers. En 1962, il reçoit le titre de « Maître du Leica », un honneur accordé à peu de photographes. La même année, le magazine suisse Caméra lui consacre un numéro spécial. Le travail d’Ara Güler est présenté en 1967 à la Galerie du Musée d’Art Moderne à New York dans une exposition appelée : Ten Masters of Colour Photography et à la Fotokina Fair de Cologne la même année. En 1975, il est invité aux Etats-Unis pour photographier des célébrités américaines et ces portraits font l’objet d’une exposition appelée Creative Americans, montrée dans plusieurs grandes villes internationales. Il a été nommé en 2000 « Photographe du siècle en Turquie » et a reçu en 2002 la Légion d’honneur ainsi que le titre d’Officier des Arts et des Lettres par le gouvernement français. Ses photographies sont exposées dans le monde entier, et dernièrement à la Maison Européenne de la Photographie, Paris, « Lost Istanbul, années 50-60 ». Elles font l’objet de livres et font partie de collections publiques (Bibliothèque Nationale de Paris, Musée Georges Eastman à Rochester aux Etats-Unis, Collections Shelden de l’Université). www.araguler.com 9


Olivier LABAN-MATTEI / myop 7 photographies noir et blanc extraites de la série « HAÏTI , année zéro », 2010 - ensemble comprenant 21 photographies N° inv. HC - 250, 252, 254, 256, 258, 263 5 photographies noir et blanc extraites de la série « Zenga, zenga », 2011 - ensemble comprenant 10 photographies N° inv. HC 354 A 354 F 354 I 354 J 354 H une photographie noir et blanc extraite de la série « The mongolian project » 2014, et une issue de « Mongolia », 2013 N° inv. HC 350-351

Le Centre Méditerranéen de la Photographie présente un extrait de plusieurs séries dont « HAÏTI, année zéro », reportage réalisé après le séisme survenu le 12 janvier 2010 en Haïti ; « Zenga, zenga », reportage réalisé durant le soulevement des libyens contre le régime du colonel Khadafi en 2011 ; « Mongolia », parcours en Mongolie avec son fils, Lisandru, en 2012 et « The mongolian project », travail sur les conséquences des mutations rapides de la société mongole liées au boom minier en 2014.

© Olivier Laban-Mattei Vallée d’Ult, province de l’Arkhangai, Mongolie Batjargal, un orpailleur clandestin. A l’aide de simples bassines et de pioches, les «ninjas » recherchent, aux abords des mines officielles, parfois au péril de leur vie, les quelques grammes d’or qui feront vivre leur famille. extrait de « The mongolian project », 2014. Photographie numérique. Tirage noir et blanc de type lamba - sous passe-partout carton neutre 60 x 80 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie n° inv. 350

© Lisandru Laban-Giuliani « The Mongolian project », 2014. Tirage couleur d’après polaroid sous passe-partout carton neutre 60 x 80 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 352

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Olivier LABAN-MATTEI / myop

B io g ra p h i e Né en 1977, Olivier Laban-Mattei vit à Paris. Après des études de géographie et sociologie à Paris, il s‘installe en Corse en 1999 où il devient pigiste permanent pour l‘Agence France-Presse pendant 5 ans. En 2005, il intègre le Staff de l‘AFP à Paris et couvre alors l‘actualité nationale et internationale. Que ce soit sur les zones de conflits (comme en Irak, en Géorgie, à Gaza et plus récemment en ---Tunisie et en Libye) ou sur les lieux de catastrophes naturelles (Birmanie, Haïti, Java...), il tente de comprendre cette même notion de survie qui anime les victimes. Le tremblement de terre de janvier 2010 à Haïti marque pour lui, désormais, l‘année zéro de son travail, une sorte de seconde naissance professionnelle. Désireux d‘avoir plus de temps pour des sujets aux longs cours, il quitte l‘AFP peu de temps après. Il devient ainsi reporter-photographe indépendant et collabore notamment pour Le Monde, le New York Times, le Wall Street Journal. En 2010, le festival de photo-journalisme Visa pour l‘Image consacre une rétrospective de son travail sur les victimes de guerres et de catastrophes naturelles. Son travail est également régulièrement exposé par le Centre Méditerranéen de la Photographie. En 2011, le World Press Photo le récompense pour la troisième année consécutive (1er prix Story - catégorie « General News »). Olivier Laban-Mattei s‘oriente désormais vers des projets beaucoup plus documentaires. Il intègre l‘agence MYOP en 2013. Basé à Oulan-Bator en Mongolie durant 2014, il a travaillé sur les conséquences des mutations rapides de la société mongole liées au boom minier. Il collabore également régulièrement avec l‘UNHCR autour des différents camps de réfugiés à travers le monde. themongolianproject.com www.myop.fr/fr/photographe/olivier-laban-mattei

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Constantine MANOS une photographie extraite de la série « Suite Grecque », (1961 à 1964).

© Constantine MANOS/ MAGNUM PHOTOS Berger et chèvre, Crête 1961-1964 ; extrait de la série « Suite Grecque ». Photographie argentique . Tirage noir et blanc sur support baryté, format 18,9 x 27,9 cm - sous passe-partout carton neutre 40 x 50 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 028

Bio g ra p h i e Constantine Manos est né à Columbia, en Caroline du Sud. Fils d’immigrés grecs. Membre du club photo de son lycée, il travaille comme photographe professionnel dès l’âge de quatorze ans. Il fait ses études supérieures à l’Université de Caroline du Sud où en 1955 il obtient sa licence de Littérature Anglaise. A dix-neuf ans, il devient le photographe officiel de l’Orchestre Symphonique de Boston (le Boston Symphony Orchestra) à Tanglewood, et de 1956 à 1958 il accomplit son service militaire en tant que photographe de l’Etat Major des Armées Américaines en Europe. De retour à la vie civile, il travaille comme photographe free-lance à New-York où ses photographies sont publiées dans des magazines connus. De 1961 à 1964 il vit en Grèce ; de cette période naîtra un livre, Suite Grecque, publié en 1972 qui rencontra un immense succès et grâce auquel Manos recevra un Prix aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles ainsi que le Prix de la Foire du Livre de Leipzig. En 1963, MANOS entre à l’Agence Magnum. Ses photographies font partie des collections du Musée d‘art moderne, New York ; Musée des beaux-arts, Boston ; the Art Institute of Chicago ; la Bibliothéque Nationale, Paris ; la maison George Eastman, Rochester, NY ; Musée des beaux-arts, Houston ; le Musée Benaki, Athènes. En 2003, Manos a reçu le prix Leica médaille d‘excellence pour ses photographies American Color. Depuis 2014, il travaille essentiellement sur les archives de ses photographies présentés lors d‘expositions et dans des éditions. www.costamanos.com

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Claude PHILIP 2 photographies extraites de la série « Femmes Kabyles », (Algérie), 1980. N° inventaire 013 et 018.

« Femmes Kabyles » est un reportage dans un vallon avec une source d’eau salée, où les femmes remplissent une gerbe (50 kg) pour la monter et la verser dans des vasques. L’évaporation laisse le sel qu’elles récoltent et avec un âne elles le montent au village. La série comprend 15 images.

© Claude PHILIP « Femmes Kabyles », Algérie 1980. Photographie argentique. Tirage noir et blanc, format 23,9 x 36,2 cm - sous passe-partout carton neutre 40 x 50 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 018

B io g ra p h i e Claude Philip né en 1944 à Orange. Suite au décès de son père imprimeur, alors qu’il avait 8 ans, Claude sera pensionnaire jusqu’en 1966 ! Une indiscipline dite notoire l’obligera à connaître de nombreux internant de la région. Interne en Avignon, seul le lycée Mistral le supportera : l’aumônerie lui fera découvrir la joie de voyager au Maroc, en Grèce, en Espagne, en Terre Sainte. Il photographie ses copains et professeurs pendant les cours. A Toulon en 1966, il passe son bac Math-Technique. Il poursuit ses études à Grenoble, obtient un D.U.T de génie mécanique et se découvre une passion pour les rallyes. Il projetait d’aller étudier la photographie à l’école de Vevey… il crée un commerce dans sa ville. Il recommence à voyager dans les pays musulmans en fourgon avec femme et enfants tout autour de la Méditerranée et dans les pays de l’Est. Il s ’occupe du Photo Club d’Orange, organise de 1980 à 1996 au Musée une cinquantaine d’expositions, refuse de participer aux activités de la Fédération Française de Photographie. Depuis 1990, il s’occupe sérieusement de ses images. En 1999, il cesse de travailler et prend sa retraite. Il en profite pour voyager un peu plus, continue et complète son travail sur les théâtres antique. Il retourne plus souvent au Maroc et photographie la poterie traditionnelle en train de disparaître.

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caroline pottier Une photographie noir et blanc issue de la série « Haïti, 2003 ».

2004. Haïti, ancienne colonie française des Caraïbes et première république noire, fête son bicentenaire. En février et mars 2003, Caroline Pottier a sillonné l'île accompagnée d'une journaliste. Un périple dont elles ont rapporté des reportages sur les enfants des rues, le commerce équitable et les tensions à la frontière avec la République Dominicaine générées par le flux d'émigrants haïtiens en quête d'un quotidien meilleur. Un voyage qui lui a surtout permis de dresser un portrait des héritiers de cette première république noire après deux cents ans d’une démocratie usurpée, portrait d¹un peuple oppressé, d¹une terre pillée.

© Caroline POTTIER Port-au-Prince, jeune femme en formation de couture avec l’O.N.G Indepco extrait de la série « Haïti, 2003 ». Photographie argentique. Tirage noir et blanc sur support baryté, format 50 x 50 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 196

Bio g ra p h i e Caroline Pottier née en 1964. Vit et travaille entre la Vendée et Paris. Elle a étudié les arts plastiques avant de suivre une formation de photographie au CREAR. Elle a été photographe pendant 6 ans pour la ville d’Argenteuil avant de rejoindre le bar Floréal en 2003. Elle réalise des reportages en Haïti, en Amérique Latine et en Afrique de l’Ouest, sur le commerce équitable et le tourisme solidaire, l’accès à l’eau, l’appui économique aux producteurs du Sud, le monde rural, la prostitution ou les enfants des rues. Chaque été, elle photographie les festivals Vague de Jazz et La Déferlante. En 2010, avec Olivier Pasquiers, elle réalise une commande sur le patrimoine industriel de l’agglomération creilloise et mène jusqu’en 2013 un projet sur la mémoire maritime aux Sables d’Olonne. Ce dernier projet, Save Our Souls, est exposé à l’hiver 2013-2014 au Musée de l’Abbaye Sainte-Croix des Sables d’Olonne et édité dans le même temps par les éditions Créaphis. Ses photographies sont présentes dans les collections publiques des artothèques de La Rochelle, La Rochesur-Yon et Grenoble, du Centre Méditerranéen de la photographie de Bastia et de l’écomusée de Luzarches, ainsi que dans plusieurs collections privées. Ses images sont régulièrement publiées dans la presse magazine et quotidienne. www.bar-floreal.com

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Franck POURCEL Une photographie noir et blanc issue de la série « Stèles des roseaux », Camargue 1997.

© Franck POURCEL « Stèles des roseaux », Camargue 1997. Photographie noir et blanc. Epreuve argentique, format 31,7 x 47 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N°inv. 146

B io g ra p h i e Né en1965. En 1991, Franck Pourcel obtient une maîtrise des Métier de l’image et du son à l’Université de Provence. Auteur indépendant. Mes photographies ont fait l’objet de diverses publications et ont été exposées en France et à l’étranger. Certaines font partie des collections de la Bibliothèque Nationale de France et d’autres collections publiques et privées. Ma photographie allie un regard documentaire à une création artistique. www.franckpourcel.fr

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norma rossetti Une photographie couleur issue de la série « Naples, périphérie Nord », 2009.

Le travail de la photographe Norma Rossetti dont la jeunesse et l’audace lui ont permis de mener à bien ce travail documentaire concerné sur l’un des quartiers les plus sensibles de la périphérie nord de la ville de Naples, Scampia. Elle y cotoie, avec autant de respect que de prudence, des figures que l’on retrouve dans le livre et le film « Gomorra ». L’atmosphère est saisissante, Norma Rossetti ne triche pas avec ses sujets, quels qu’ils soient.

© Norma ROSSETTI Extrait de la série « Naples, périphérie Nord, 2009 ». Photographie numérique. Tirage couleur de type lambda. format 29 x 44 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N°inv. 272

B io g ra p h i e Norma Rossetti est née en 1984, vit et travaille à Castellammare di Stabia, Naples. Dîplômée de l’Institut d’Art de Sorrento, elle s’est formée à la lythographie, la xilographie et la sérigraphie qu’elle à conjuguées avec sa passion pour la photographie, tournée initialement vers l’autoportrait. A la fin de ses études, elle s’installe avec sa famille en Toscane où elle fréquente pendant trois ans les cours de photographie de la Fondazione Studio Marangoni. Elle développe un intérêt tout particulier pour des réalités de la vie quotidienne et des questions d’ordre socio-culturel. Elle adopte un langage photographique proche du reportage, tout en dépassant les effets maniéristes et le sensationnalisme, toujours à la recherche des éléments les plus purs de la photographie documentaire. Elle privilégie ainsi le portrait en situation, visant à interroger et dévoiler la dimension sociologique de la photographie déterminée par la rencontre des lieux et des personnes qui y vivent. Elle a participé à de nombreux workshops de photographes et d’artistes internationaux, parmi lesquels Martin Breindl, Giorgio Barrera, Mathieu-Bernard Reymond, Paolo Woods, Jay Wolke. Elle a reçu le Meilleur Auteur Portfolio Italia 2008, Prix Kiwanis. www.silvanaeditoriale.it

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Fabio SGROI

2 photographies noir et blanc extraites de la série « Sicilia » : Pâques en Sicile. « Prizzi, Sicile – 1991 », N°inv. 160 « Prizzi, Sicile – 1992 », N°inv. 161

Pâques en Sicile suscite une véritable explosion unissant anciennes traditions et émotions très contemporaines. Il n’existe pas de village en Sicile qui ne vive la fête de Pâques comme une représentation, une sorte de théâtre qui transforme les places et les boulevards en une scène en plein air. « Les Mystères » est le nom donné à la fête, qui s’est chargée au fil du temps d’une grande valeur anthropologique, au-delà de la religion. Joie et douleur, bien et mal, en un mot la vie et la mort constituent les éléments fondamentaux d’un rite qui tourne en drame, frappe par sa puissance scénographique et raconte les traditions de tout un peuple.

© Fabio SGROI « Prizzi, Sicile – 1991 » ; extrait de la série « Sicilia ». Photographie argentique . Tirage noir et blanc sur support baryté, format 31 x 46 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N° inv. 160

B io g ra p h i e Né à Palerme en 1965. Fabio Sgroi commence la photographie au milieu des années 1980. Il s’intéresse aux injustices sociales et à leurs conséquences sur la société. Plusieurs collaborations avec des photographes siciliens l’amènent à engager un travail sur la Sicile, sur ses rites et ses traditions religieuses. De 1986 à 1988, il collabore avec Letizia Battaglia et Franco Zecchin dans le domaine du photojournalisme. A partir de 1991, il travaille auprès de l’Administration Régionale Sicilienne en qualité de photographe, et depuis 2006 pour le Musée d’Art Moderne et Contemporain - Palazzo Belmonte Riso, Palermo. www.fabiosgroiphoto.com

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klavdij sluban 4 photographies noir et blanc extraites de la série « Paradise lost » , réalisées dans les îles de la Caraïbe en 1999 et 2000. « Haïti, 2000 » N°inv. 164 « Porto Rico, 2000 » N°inv. 165 « Cuba, 1999 » N°inv. 166 « République Dominicaine, 2000 » N°inv. 167

© Klavdij Sluban « République Dominicaine, 2000 ». Extrait de la série « Paradise Lost ». Photographie argentique. Tirage noir et blanc sur support baryté, format 24,5 x 36,5 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N °inv. 167

Bio g ra ph i e Klavdij Sluban, né en 1963 à Paris, passe son enfance en Slovénie, son pays d’origine. De retour en France pour ses études, il obtient en 1986 une maîtrise de littérature anglo- américaine. Il se consacre entièrement à la photographie en 1992 après un stage noir et blanc dans l’atelier de Georges Fèvre. Il voyage successivement dans les Balkans, autour de la mer Noire, en ex-Union-Soviétique, autour de la mer Baltique, dans les îles de la Caraïbe, à Jérusalem, en Amérique latine et en Asie-Chine (par le train transsibérien), Japon, Indonésie-Jawa, Bali, Sulawesi. De 1995 à 2005, au Centre des Jeunes Détenus de Fleury-Mérogis (Essonne), il anime un atelier de reportage avec les adolescents. Leurs travaux étaient exposés au sein de la prison à la fin de chaque stage. Henri CartierBresson est venu régulièrement les encourager, ainsi que d’autres photographes tels Marc Riboud et William Klein. Depuis 1998, poursuivant ce projet, il travaille de manière similaire, avec une dynamique et un échange photographiques, avec des jeunes détenus de centres de détention en ex-Union Soviétique (Russie, Ukraine, Géorgie, Moldavie, Lettonie), notamment dans les camps disciplinaires de Mojaïsk et d’Ikcha aux environs de Moscou, de Kolpino près de Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad ainsi que dans les camps disciplinaires de Tbilissi et Khoni (Géorgie), Lipcani (Nord de la Moldavie) et Cesis (Lettonie). Depuis 2000, il a créé un atelier photographique à Celje (Slovénie) dans l’unique prison pour jeunes détenus du pays ainsi qu’à Krusevac et Valjevo (Serbie). Klavdij Sluban a reçu le prix Niepce en 2000, le Prix Leica (Medal of Excellence) en 2004. Ses travaux font partie de nombreuses collections privées et publiques. Transsibériades, présenté aux 40 èmes Rencontres Internationales de la photographie d’Arles, a été publié et a reçu en 2009 le European Publishers Award for Photography. www.sluban.com

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Arthur SMET Extrait d’une série de 28 images intitulée « Arthur Smet, soldat photographe pendant la Guerre d’Algérie », N°inv. 315-01 et 315-04.

© E.C.P.A.D./ Arthur SMET A la KRAÏMA, pendant une opération dans la mer d’alfa AIN-SKROUNA, vers KRAFALLAH, Sud-Ouest de SAÏDA, route du KREDER-MECHERIA, AIN-SEFRA, danse des enfants pour 2 Francs. Voir le tam-tam. bidon d’huile. Algérie, 1958. Photographie argentique. Impression jet d’encre noir et blanc, format 25,5 x 25,5 cm - sous passe-partout carton neutre 40 x 50 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N°inv. 315-01

B io g ra p h i e Né à Valenciennes en 1932. Appelé sous les drapeaux en 1953, incorporé au 1er R.I Donaveschingen, en Allemagne. Photographe officiel de l’armée. Formé à l’Aviation Légère de l’Armée de Terre, Nancy (ALAT). Diplômé photographe aérien. Responsable photographie à l’Ecole de spécialisation ALAT de Dax. Parcourt l’Allemagne, l’Algérie, le Maroc. Sera chef des laboratoires presse du corps d’armée d’ORAN jusqu’en 1963, puis à Nancy-Dax. Quitte l’armée en 1978 avec le grade Adjudant-chef. Arthur Smet a fait don de 14 700 photographies d’Algérie à l’E.C.P.A.D. Paris.

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Laurent VAN DER STOCKT Une photographie couleur « Haïti », 2004, n° inv. 199 une photographie noir et blanc extraite de la série « Les enfants de Kaboul », 1994, n° inv. 200 une photographie couleur extraite de la série « Brega check point » , Libye 2011, n° inv. 346

Le Centre Méditerranéen de la Photographie présente un extrait de plusieurs séries dont « Haïti », reportage réalisé sur les suites du départ d’Aristide à Haïti , « Les enfants de Kaboul », reportage réalisée en Afghanistan en 1994 ; « Brega check point », durant la révolution en Libye en 2011.

© Laurent VAN DER STOCKT « Kaboul » extrait de la série « Les enfants de Kaboul » 1994. Photographie argentique. Tirage noir et blanc, format 31,5 x 46,7 cm - sous passe-partout carton neutre 50 x 60 cm. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie N°inv. 200

Bio g ra p h i e Laurent Van der Stockt est né le 29 juillet 1964 en Belgique. A 16 ans, il réalise un premier reportage dans un centre d’aide aux toxicomanes installé dans une ferme de son village. Il s’en suivra une collaboration de photographe pigiste avec différents magazines d’information. A la fin de ses études secondaires, il fait son service civil en tant qu’objecteur de conscience et réalise un reportage sur les handicapés mentaux dont il s’occupe pendant un an et demi. En 1989, il voyage clandestinement en Roumanie et revient avec un reportage sur les conditions de vie sous le régime de Ceaucescu. Il devient membre de l’agence Gamma dès 1991 et est en contrat avec le magazine américain Newsweek depuis 2001. Depuis lors, il a principalement axé son travail sur la vie des habitants en ex-Yougoslavie, où son travail sera interrompu pendant deux ans à cause d’une grave blessure, en Afghanistan, en Tchétchénie, en Irak et en Afrique. Ses reportages ont paru dans tous les magazines d’information importants, tels que New York Times Magazine, Le Monde, Time Magazine, NewsWeek, The Independent Magazine, Stern, GEO, Paris-Match, L’EXPRESS, TELERAMA et EL PAIS. Ils ont été primés à plusieurs reprises et ont donné lieu à différentes expositions. Il témoigne également des conséquences du cyclone « Katrina », portraiture les jeunes des banlieues de Bastia pour le Fonds National d’Art Contemporain, rend compte du flou politique suite au départ d’Aristide à Haïti. Son travail sera récompensé par le Award d’Excellence — Prix de Journalisme de l’Université de Columbia en 1991, par le Prix Paris Match en 1996, par le Prix Bayeux des correspondants de guerre en 1995 et par le Prix du Festival du Scoop d’Angers durant quatre années consécutives. En 2010, son exposition Our Fellow Man articulait vingt années d’images à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. En 2014, « 200 000 Syriens », c’est le nombre de victimes du conflit syrien, le photographe a investi la cathédrale de Bayeux pour y exposer ses clichés. 20


VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

© Patrick Chauvel, Un chat de religion indéterminée fuit les combats entre Chrétiens et Musulmans, centre ville de Beyrouth, Liban, 1984. extrait de « Rapporteur de guerre ». Collection du Centre Méditerranéen de la Photographie.

© Olivier Laban-Mattei Vallée d’Ult, province de l’Arkhangai, Mongolie Batjargal, un orpailleur clandestin. A l’aide de simples bassines et de pioches, les «ninjas » recherchent, aux abords des mines officielles, parfois au péril de leur vie, les quelques grammes d’or qui feront vivre leur famille. extrait de « The mongolian project », 2014. Collection Centre Méditerranéen de la Photographie.

© Norma Rossetti Extrait de la série « Naples, périphérie Nord, 2009 », Collection Centre Méditerranéen de la Photographie

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CO N TAC T / I N F OR MAT I O NS PR AT I Q UES

Commissaire d’exposition Centre Méditerranéen de la Photographie Association régie par la loi de 1901, conventionnée avec la Collectivité Territoriale de Corse et la commune de Ville di Pietrabugno.

- Marcel Fortini, Directeur - Valérie Rouyer, chargée de mission en pédagogie et responsable des expositions. Adresse : Cité Comte - Résidence Pietramarina 20200 Ville Di Pietrabugno B.P. 323 - 20297 Bastia Cedex Tél. : +33(0)4 95 31 56 08 - 09 77 74 23 65

Partenaires

Lieu d’exposition Centre culturel UNA VOLTA Arcades du Théâtre, rue César Campinchi , 20200 BASTIA Tél. : +33(4) 95 32 12 81

Dates d’exposition Du 19 juin au 10 juillet 2015. Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 20 h et mercredi de 10 h à 20 h. Fermeture à 18h à partir du 22 juin 2015. Entrée libre.

Vernissage jeudi 18 juin 2015 à 19 h 30.

Contact : Valérie Rouyer et Marcel Fortini Tél : +33(0)4.95.31.56.08 - info@cmp-corsica.com

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