Les édifices issus de la répétition d’unités sont nécessairement confrontés au rapport entre la régularité induite par la répétition qui sous tend une forme de neutralité, et la nécessité d’introduire une nouvelle échelle qui permette l’orientation dans l’espace du sujet et affirme le caractère d’ensemble de l’édifice.
Le mémoire se saisit de cette question à travers l’étude du Musée de la Préhistoire de Nemours. Il est organisé comme un arpentage, avec une posture analytique au regard de séquences spécifiques, afin de comprendre comment Roland Simounet nous amène à percevoir le musée comme un tout et non comme la simple juxtaposition d’unités autonomes.
Nous posons l’hypothèse qu’au-delà de leur rôle structurel, par leur capacité à mettre en relation les parties entre-elles et à révéler le système de structuration interne à l’observateur, les murs ont un caractère très particulier que l’on qualifiera de «virtuel ».