



Il y aura un avant et un après.
Un avant 7 octobre 2023, et un après.
Comme si nous avions encore besoin d’une piqûre de rappel.
Nous rappeler que nous devons être unis face à l’adversaire de tous bords et de tous horizons.
Nous rappeler que nous avons la chance d’avoir un foyer juif.
Nous rappeler que nos heures sont comptées partout en diaspora.
Nous rappeler que nous devons continuer à résister pour survivre ici et là-bas.
Je ne veux pas être alarmiste, mais réaliste.
Mon porte-voix ? Ce média que je soutiens depuis de nombreuses années : Radio Judaïca – s’il faut encore le nommer. Alors aujourd’hui, plus qu’hier, nous avons besoin d’être forts et de faire porter notre voix pour nous défendre, pour exister.
Nos combats ? La lutte contre l’antisémitisme, le devoir de mémoire, s’opposer à la désinformation, se battre pour une paix durable et pour le retour de nos otages.
Accompagné de mon équipe au sein du conseil d’administration (Maurice Blibaum, Olivier Sokolski, Paul Kavvadias, Alexa Chiche, Miko Israël, Thierry Szpilman, Maxime Dahan), nous œuvrons chaque jour pour que ce média vous délivre une information de qualité au cœur de l’actualité.
Ce challenge est accompli par des journalistes professionnels et des animateurs engagés. C’est pour moi l’occasion de les remercier.
Ce magazine que vous avez entre les mains sera désormais un rendez-vous annuel afin de retracer l’année passée et de fixer les objectifs de l’année à venir. Ce bel ouvrage est réalisé avec une équipe investie, qui comprend les enjeux de notre mission : Clément et Vanessa, bravo pour votre travail au quotidien.
Enfin, je voudrais remercier ma famille qui me soutient dans cette noble mission : ma femme et mes quatre enfants répondent présents à mes moindres sollicitations. Mes frères, David et Ilan, également, sont toujours partants pour nous aider, nous soutenir. Je vous remercie pour la couverture de ce magazine.
Alors, sans plus tarder, je vous souhaite une bonne lecture et je vous attends sur nos ondes.
Stéphane Benaym
Président
Mot du président par stéphane BenayM
soMMaire
Mots des responsaBles des prograMMes par Maurice BliBauM & olivier sokolski
le conseil d’adMinistration
Mot de la rédactrice en chef par lise BenkeMoun
le grand gala 2023
photos - gala 2023
l’équipe adMinistrative & technique
l’équipe de la Matinale
les aniMateurs
la relation entre Judaica et le ccoJB par alexa chiche
un an de reportages et de téMoignagessur le terrain par david BenayM
interview de la rosh Brith par Blaise vanderlinden
les éMissions
les
la grille des prograMMes
interview de la directrice du Mda par lucie gilson
interview du président du kkl par lucie gilson
interview du vice-président de l’eJa par lucie gilson
voyage à auschwitz
interview du président du consistoire israélite par lise BenkeMoun
interview du keren hayessod Belux par Blaise vanderlinden
interview de la reponsaBle de Merkaz par lucie gilson
interview du président de Beth-aviv par Blaise vanderlinden
interview de la directrice secondaire de ganenou par lucie gilson
interview de l’aMBassadrice d’israel en Belgique par lise BenkeMoun
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Maurice Blibaum Président d’honneur, co-responsable des programmes & co-fondateur de Radio Judaïca
Le 11 mars 1980, sur une idée folle d’Henri Benkoski, de votre serviteur, et de quelques amis, la première radio juive d’Europe est née. C’était révolutionnaire… Et puis il y a eu beaucoup d’évolution professionnelle et autres, Internet par exemple. Ces deux dernières années, nous avons connu une avancée technologique, application, nouveau site internet, caméras dans le studio, podcasts en ligne et tout dernièrement l’arrivée en DAB+, successeur de la FM.
Nous sommes donc aujourd’hui la radio 2.0. Il y aura certainement d’autres avancées technologiques mais l’importance, la première qualité vitale de Radio Judaïca ne changera jamais : lutte contre l’antisémitisme, soutien inconditionnel à Israël, soutien sans failles à toutes nos institutions communautaires. Et ceci grâce à tous les membres professionnels, rétribués ou bénévoles de Radio Judaïca. Longue vie à Radio Judaïca, le média de la communauté juive et de tous ses amis.
Janvier 2020 : L’apparition du Covid marque un tournant. Radio Judaïca, comme tout un chacun, se trouve face à ses obligations. Nous nous réinventons entièrement, conscients que la situation ne sera plus jamais la même. 7 octobre 2023 : Les terroristes du Hamas commettent un pogrom, assassinant 1200 personnes. Pour la première fois en 44 ans, nous décidons d’émettre le shabbat. C’est un bouleversement, tant pour nous en tant que Juifs que pour les programmes de Radio Judaïca. Dès le samedi suivant, nous avons compris une fois de plus que plus rien ne serait comme avant. Motsé Shabbat : Maurice Blibaum et moi-même contactons notre rédactrice en chef en Israël. Dès le lendemain, des émissions spéciales et des éditions spéciales sont mises en place afin de fournir à nos auditeurs une information alternative à celle des médias francophones. Radio Judaïca remplit pleinement son rôle, tant par ses émissions que par les directs que nous organisons pour faire vivre à nos auditeurs ces moments difficiles mais indispensables à suivre. Notre rédactrice en chef, Lise Benkemoun, et son équipe abattent un travail phénoménal pour être au plus près de l’actualité. La vie en Belgique pour la communauté juive est en train de changer et nous, Radio Judaïca, devons être à la hauteur de cet enjeu. De nombreux auditeurs nous font savoir qu’ils ne peuvent plus écouter autre chose que notre radio. Nous sommes flattés. Cependant, pour conclure, j’aimerais rappeler que lorsque nos auditeurs écoutent les médias nationaux belges, ils les financent à travers leurs impôts. Ils ne doivent pas oublier que Radio Judaïca est une ASBL dont le seul but est d’informer, et que bien sûr, sans l’aide de chacun, il nous sera très difficile de continuer à produire un contenu de qualité. Nous avons besoin de vous, mais vous avez besoin de nous également.
Vice-président, responsable des programmes de Radio Judaïca
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Stéphane Benaym
Maurice Blibaum Président
Président d’honneur Responsable des programmes
Paul Kavvadias
Trésorier
Miko Israël
Administrateur
Alexa Chiche
Administratrice
Maxime Dahan
Administrateur
Olivier Sokolski
Vice-Président Responsable des programmes
Thierry Szpilman
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Par Lise Benkemoun
Rédactrice en chef de Radio Judaïca
Quand j’ai rejoint Radio Judaïca en 2022, je savais que c’était une mission importante d’informer depuis Israël des auditeurs qui vivent à Bruxelles, Paris ou New York, dans un milieu parfois hostile et où tous les autres médias ou presque donnent un point de vue inverse à celui qu’on entend dans l’Etat hébreu. Mais depuis le 7 octobre, cette mission est devenue encore plus importante. Primordiale même, dans cette Belgique qui tente toujours de ménager la chèvre et le chou, ou au choix dont les positions sur Israël nous rendent chèvre… Beaucoup d’entre vous sont venus nous le dire, il n’y a pas d’autre voix pour défendre les intérêts et les positions de la communauté juive et de ses amis dans les médias belges.
Radio Judaïca est plus que jamais votre porte-parole. Vous comptez sur nous et en retour, on compte sur votre fidélité et votre engagement. Comme dans une famille… Encore plus après le choc du 7 octobre. Car cette année a été difficile pour nous tous... Difficile de se réveiller chaque matin à 6h (5h à Bruxelles) avec le communiqué de Tsahal sur les soldats morts la veille.
D’aller au cimetière enterrer des jeunes de 20 ans… De subir les alertes à la roquette et parfois de courir aux abris.
D’entendre les avions de combat de Tsahal ou les drones jour et nuit.
D’être sur le pont 18h sur 24 pendant des mois. De rencontrer et d’interviewer des familles d’otages, des soldats, des mamans qui ont perdu leur fils ou leur mari… D’aller dans le sud, dans
“La musique est un magnifique rehausseur d’énergie positive, un moyen rapide de vous faire sourire, et même de vous faire danser! Car oui, We will dance again !”
les kibboutz martyrs comme Nir Oz. Ou dans le nord harcelé par le Hezbollah. Dès le début, pour essayer de mettre une distance et pour me débarrasser d’émotions lourdes, comme beaucoup de gens, j’ai débuté un journal de guerre.
Au jour 25, j’écrivais la rage qui m’étouffait. “Colère sourde de voir 16 jeunes soldats mourir en 24 heures... 16 vies brisées. 16 familles traumatisées. Comme si les 1400 morts, plus de 5 000 blessés et 240 otages toujours aux mains des bouchers du Hamas, ne suffisaient pas à notre calvaire collectif. La maman de Roy Wolf, l’un des soldats tués, disait à son enterrement qu’il faut apporter plus d’amour et moins de colère dans le monde. Je n’ai pas sa sagesse... Je n’y arrive pas. Pourtant, on le sait, cette guerre, on doit la faire et on doit la gagner, on n’a pas le choix... On n’est pas face à une armée régulière. Ni dans un conflit de territoire. On vit une guerre de religion, et même une guerre de civilisation. Le Hamas et l’Iran derrière lui, ont pour but aujourd’hui de détruire Israël et d’éradiquer le peuple juif. Et si on ne les arrête pas en chemin, ils continueront pour asservir tous ceux qu’ils nomment les Infidèles. L’Occident, les Chrétiens, et même les autres musulmans, ceux qui réfutent l’islam chiite extrémiste. Ils massacreront et asserviront sans pitié, persuadés qu’ils sont d’être les soldats de Dieu. J’ai toujours détesté le Moyen Âge et les croisades, pas de chance, j’ai l’impression que c’est ça qu’on vit en ce moment…” Mais rapidement, la résilience légendaire du peuple juif a fait ses
preuves. Une centaine d’otages ont été libérés. La solidarité extraordinaire entre la Diaspora et Israël est apparue. Chacun a donné, cuisiné, voyagé, fait des barbecues, envoyé des colis, transporté des valises, fait des volontariats agricoles, des missions de solidarité, des collectes, des appels, des messages, des dessins, et même des chansons ! On a assisté à des mariages sur les bases militaires. À des concerts. À des prières au Kotel ou à la Synagogue de la Régence. C’est devenu une telle vague positive qu’on est repartie en mode combat. Au jour 32 de la guerre, j’ai arrêté d’écrire au jour le jour. Parce que j’avais compris qu’on était partis pour des mois de guerre, voire plus… Et en conclusion, j’écrivais : “Le désespoir n’est pas permis. Jamais. Depuis la Shoah, on le sait, il faut toujours trouver la force d’espérer, de rêver et d’agir pour un monde meilleur. L’avenir des valeurs de l’Occident se joue en ce moment même, en Israël, mais aussi en Europe. Il faut faire libérer les otages. Anéantir le Hamas. Ne pas être définis par les gens qui nous haïssent. Nous devons nous lever et combattre l’obscurantisme, partout et toujours. Al Qaida, Daesh, Hezbollah, Hamas, Boko Haram, c’est la même idéologie mortifère qui œuvre. Mais la lumière jaillira de nouveau. Elle est encore un peu loin, mais on l’aperçoit…”
“Radio Judaïca est plus que jamais votre porte-parole. Vous comptez sur nous et en retour, on compte sur votre fidélité et votre engagement.”
Et si j’ai retrouvé mon optimisme naturel, c’est aussi grâce à VOUS! Car cette mission de vous informer, de vous écouter, de vous soutenir, de vous donner la parole, et parfois de vous inspirer à agir ne nous a pas quitté une seule seconde et a donné un sens à nos journées. Et puis il a bien fallu trouver des raisons de sourire à nouveau, car nous devons à ceux qui se battent ou sont morts au combat de vivre plus fort que jamais. Et pour cela, la musique est un magnifique rehausseur d’énergie positive, un moyen rapide de vous faire sourire, et même de vous faire danser ! Car oui, We will dance again !
Là encore la radio a son rôle : celui de vous passer les dernières chansons en hébreu, de vous les expliquer même parfois, que vous soyez une
fois de plus au même tempo qu’en Israël. Comme le disait Hatikva 6 dans une chanson en hébreu que je me suis fait un plaisir de vous traduire dans une chronique de la matinale, nous sommes tous des super-héros ! Après 6 mois d’édition spéciale consacrés à parler uniquement de la guerre ; la vie a repris ses droits en quelque sorte. Vous nous avez dit que pour vous aussi, c’était un peu trop lourd à porter... Que vous vouliez toujours les informations en direct d’Israël, les news des otages, les interviews, les reportages sur la société israélienne, mais que vous aviez aussi besoin d’air…
De parler d’autre chose. De retrouver un semblant de vie normale. Et c’est là que je me suis rendu compte à quel point nos cœurs battaient à l’unisson. Ceux de la radio avec ceux de la communauté juive de Bruxelles. Ceux des Israéliens avec ceux des Juifs du monde entier. Le mien avec ceux de toute l’équipe de la radio : Stéphane, Maurice, Olivier, Paul, Miko, Alexa, Maxime, Thierry, Didier, Blaise, Clément, Lucie, Vanessa et tous les bénévoles qui font de cette radio une famille. Votre cœur bat avec celui de Radio Judaïca, et c’est là l’essentiel. Merci à tous et Am Israël Haï !
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Parmi les événements marquants de l’année 2023, le Grand Gala de Radio Judaïca s’impose comme une soirée mémorable, mêlant prestige, débats, vente aux enchères caritative et performances musicales brillantes.
Après trois ans d’attente, en raison des perturbations causées par la pandémie de Covid-19, cet événement tant espéré a finalement pu avoir lieu.
Cette édition a été honorée par la présence remarquable de Franz-Olivier Giesbert. L’éminent journaliste et écrivain a pris place sur la scène du gala pour un débat captivant avec Lise Benkemoun, rédactrice en chef de Radio Judaïca. Leurs échanges vifs et stimulants ont éclairé les esprits, offrant aux invités une plongée fascinante dans les enjeux contemporains.
Mais le Gala de Radio Judaïca ne s’est pas limité à des discussions intellectuelles. Une vente aux enchères caritative a également été organisée, avec en point d’orgue la mise aux enchères d’une œuvre unique de l’artiste belge Philippe Geluck, dessinée pour l’occasion.
Cependant, le clou de la soirée restera sans aucun doute le concert magique de Patrick Bruel. L’icône de la chanson française a enflammé la scène avec ses plus grands succès, transportant le public dans
un tourbillon d’émotions et de souvenirs.
De “Casser la Voix” à “Place des Grands Hommes”, chaque note résonnait dans l’âme des spectateurs, créant une ambiance électrique et inoubliable.
Au-delà des prestations remarquables, le Gala de Radio Judaïca a offert à ses convives une occasion précieuse de retrouvailles et de partage. Amis et auditeurs de la radio se sont réunis dans une atmosphère chaleureuse, célébrant ensemble le pouvoir de la musique, de la culture et de la solidarité.
En résumé, le Gala de Radio Judaïca 2023 restera gravé dans les mémoires comme une soirée inoubliable, où la réflexion intellectuelle, l’art et la convivialité se sont harmonieusement entremêlés. Cet événement remarquable témoigne de l’engagement continu de Radio Judaïca dans sa noble mission, laissant une empreinte durable dans les esprits et les cœurs de tous les participants.
Vanessa Tuchsznajder
Responsable administrative
Reponsable comptable
Responsable Technique
Commerciale
Blaise Vanderlinden Journaliste
Emilie Benichou Rédactrice
Didier Kohn Animateur
Boris Daune Chroniqueur
Chroniqueuse Chroniqueuse Chroniqueur Chroniqueuse
Journaliste Sportif
Nehama Tawil
Dorothée Gabai Chroniqueuse Chroniqueuse
Roby Herskowicz Chroniqueuse Chroniqueuse Chroniqueuse Chroniqueur Chroniqueuse
Junes Davis
Vivi Altabe Chroniqueuse
Rav Mordechai Chalençon Chroniqueuse Chroniqueur
Irit Azoulay
Xavier Nataf Chroniqueuse Chroniqueur Chroniqueuse
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• Tel. 02 319 53 91
Stockel
Av. Baron Albert d’Huart, 24 1150 Bruxelles • Tel. 02 672 79 72
La Hulpe
Centre La Mazerine - 1310 La Hulpe
• Tel. 02 569 87 17
Waterloo Chaussée de Bruxelles, 390 1410 Waterloo • Tel. 02 534 23 04
Boitsfort
Rue Middelbourg, 58 - 1170 Bruxelles
• Tel. 02 569 46 87
Par Alexa Chiche
Administratrice de Radio Judaïca et du CCOJB
La relation entre Radio Judaïca et le CCOJB a toujours été fructueuse, en termes de cohésion et de complémentarité, unissant ainsi la seule radio juive sur les ondes belges et l’association faîtière qui regroupe près de 40 organisations juives en Belgique. Cette complémentarité est devenue cruciale depuis le 7 octobre dernier, date de l’attaque barbare sans précédent du Hamas contre Israël, un shabbat, en pleine fête de Simha Torah, qui a fait près de 1200 morts et pris en otage environ 250 personnes, dont 101 sont encore détenus à Gaza, morts ou vivants. Ce pogrom a déclenché une vague d’antisémitisme débridé en Belgique et dans les capitales mondiales, en réponse à l’action de l’armée israélienne, Tsahal, qui a subi de lourdes pertes humaines dans ce conflit, et à qui nous rendons hommage ici. En ces temps difficiles pour la Communauté juive de Belgique, où les actes antisémites se sont considérablement intensifiés depuis le 7 octobre, il est d’autant plus nécessaire de faire entendre la voix de la Communauté et de renforcer sa cohésion. Radio Judaica, en tant qu’unique voix juive médiatique en Belgique et le CCOJB, en tant qu’organe représentatif des organisations juives, collaborent de manière étroite pour fournir un soutien vital à leurs membres face aux défis actuels.
Radio Judaïca offre une plateforme permettant de diffuser des émissions en studio ou en extérieur, pour véhiculer des messages de solidarité, d’éducation et de compréhension de la guerre à Gaza et de ses répercussions en Belgique,
tout en assurant la promotion de la vie juive. Le CCOJB mobilise ses ressources et son réseau pour lutter contre l’antisémitisme et milite pour l’application en Belgique, de la Stratégie Européenne de Lutte contre l’antisémitisme qui demande à chaque état membre, depuis fin 2022, de nommer un coordinateur national à la lutte contre l’antisémitisme et d’adopter la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, ce que la Belgique n’a pas fait à ce jour. La synergie entre Radio Judaïca et le CCOJB se manifeste en particulier au travers de l’émission “Les RDV du CCOJB”. La première partie de l’émission est consacrée à un entretien avec une personnalité influente de l’actualité et l’autre partie, à la mise en lumière de l’une des 40 organisations qui composent le CCOJB, invitées à tour de rôle, pour partager leurs initiatives et leurs préoccupations (Émission en direct les mercredis à 16h, une semaine sur deux; en rediffusion les jeudis à 10h et dimanches à 19h, disponible à tout moment sur Spotify).
Dans le contexte d’antisémitisme d’atmosphère qui règne depuis le 7 octobre, la collaboration entre Radio Judaïca et le CCOJB est plus que jamais essentielle et illustre la nécessité d’une communication et d’une mobilisation renforcées au sein de la communauté juive, pour faire face aux défis actuels de remise en cause des valeurs démocratiques et humanistes en Belgique.
#BringThemHomeNow #WeWillDanceAgain
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Par David Benaym
Journaliste, correspondant pour TF1 et LCI
Depuis le 7 Octobre, je suis un témoin privilégié des exactions commises par le Hamas. Devoir d’histoire et de mémoire, en tant que journaliste, correspondant pour TF1 et LCI ou au micro de Radio Judaïca, il est de mon devoir de témoigner, de raconter. La couverture de ce magazine est composée dans son immense majorité de clichés que j’ai pu capturer au fil de mes visites dans les kibboutz meurtris, les bases brûlées, à Re’im, au festival NOVA, épicentre de la peur et de l’horreur. Nous avons réuni avec mes photos et le graphisme de mon frère, Ilan Benaym, ces images qui marquent la stupeur, le choc, la résilience et la mémoire d’une année charnière pour le peuple Juif.
Le centre de commandement incendié de la base militaire Nahal Oz, pris d’assaut par les terroristes du Hamas, le 7 octobre 2023 - Dans ce piège de flammes et de gaz toxique, ces soldates ont été prises au piège du centre de surveillance d’où elles n’ont cessé d’alerter leurs supérieurs pendant des jours avant l’attaque qui leur coûtera la vie. Au cours de l’offensive sur la base, 15 soldates chargées de la surveillance ont été tuées, six ont été prises en otage. Au total, 66 soldats sont morts ce jour là. J’ai pris ce cliché à peine quelques semaines après le 7 Octobre. L’odeur des corps et des ordinateurs calcinés, la noirceur et l’absence totale de lumière sont gravées à jamais dans ma mémoire.
De très nombreuses scènes d’un héroisme extraordinaire ont eu lieu les 7 et 8 octobre, comme à Sderot pendant le siège du commissariat de la ville. Détruit après des heures de combat, un ange, un sniper a réussi à se positionner dans le bâtiment en face pour maîtriser la situation. Cette muraille raconte l’histoire des combats qui ont permis d’éliminer les terroristes et secourir la plupart des policiers pris dans ce piège.
Derrière le musée de Tel Aviv, de manière organique, les familles des otages se sont organisées, dès les premiers jours qui suiverent l’enlevement de leur proches, en communauté, afin que l’histoire de chacun des kidnappés ne soit pas juste un chiffre. Grâce à leur travail quotidien acharné, ils sont parvenus chaque jour à impulser des événements, des installations artistiques, des coups médiatiques pour que les Israéliens et le monde connaissent leurs noms, leurs visages, leurs histoires. La table de chabbat des kidnappés, les chaises vides de ces absents, érigées sur ce qu’est devenue la place des otages, est l’une des installations qui a le plus marqué les esprits.
Crédit : David Benaym
Ici un volontaire de Zaka, l’unité dédiée au travail de recherche et de récupération des corps, devant un camion frigorifique servant de morgue temporaire pour les victimes de l’attaque du Hamas du 7 octobre, au siège du rabbinat militaire à Ramle, le 13 octobre 2023.
Samedi 25 Novembre 2023, Yahel Shoham, 3 ans, retourne enfin en Israël, accueillie par des soldats israéliens dans le cadre d’un échange kidnappés contre prisonniers. Durant 7 jours, 105 otages rentreront chez eux, parmi lesquels 81 Israéliens ou bi-nationaux, 23 Thaïlandais, 1 Philippin.
À quelques kilomètres de Ré’im, dans l’enveloppe qui entoure la Bande de Gaza, un immense parking est dédié aux véhicules retrouvés sur les routes pendant la bataille du 7 Octobre. Ce terrain en terre battue s’est transformé en cimetière, avec des ambulances du Maguen David Adom, la voiture rouge toute neuve du chef de la police de Sderot, les caravanes des victimes de Nova, mais également les motos et pickup des terroristes du Hamas. Un lieu de recueillement et déjà de mémoire où chaque véhicule raconte une histoire, une anecdote héroïque, un destin tragique.
Cette journée de reportage au Kibbutz Nir Oz m’a replongé dans l’horreur du 7 octobre. La destruction des maisons, carbonisées, le contraste terrible avec le calme et la carte postale pastorale du lieu, l’odeur dans le réfectoire de la mort qui subsiste encore plusieurs semaines après les massacres. Et pour amplifier tout ça, ces boîtes aux lettres, marquées d’un autocollant rouge pour les résidents assassinés et d’un autocollant noir pour les habitants kidnappés. Ici la boîte de la famille Bibas, tous kidnappés, les parents Shiri et Yarden et leurs deux très jeunes garçons, Ariel et Kfir, 4 ans et 9 mois le jour de leur enlèvement.
Les survivants de NOVA forment une communauté. Ils ont rapidement transformé ce lieu de musique, de paix, de communion où ont été commis des viols, des meurtres, des kidnappings en terre de recueillement et de mémoire. La photo des victimes a été plantée sur place, des drapeaux, et également des arbres ont été plantés pour leur souvenir par le KKL, la future forêt NOVA.
Crédit : David Benaym
L’inaction, le silence de la Croix Rouge après l’horreur du kidnapping de 234 personnes le 7 Octobre a développé une indignation, une colère immense pour les familles, les proches et toute la population israélienne. Hodaya Benaym a pris son porte-voix sous la fenêtre des bureaux et du lieu de résidence de la patronne de l’ONG en Israël pour réclamer des comptes. Lors de l’une de leurs actions hebdomadaires, ces militants persévérants ont bloqué un véhicule de la Croix Rouge qui rentrait à peine de Gaza. Une scène parmi tant d’autres pour provoquer une réaction.
Dès les premiers jours post 7 octobre, Ilan et moi avions traduit une série de posters «Kidnapped» afin de les diffuser au plus grand nombre dans le monde francophone. Cette initiative a permis rapidement de tapisser les rues de Bruxelles à Nice en passant par Paris, comme sur cette photo prise lors de mon premier voyage en dehors d’Israël en décembre. C’est aussi grâce à la résilience et au travail incroyable des Juifs de diaspora que le sort des otages a pu atteindre, pour un temps, une grande partie de la population.
BRING THEM HOME NOW
Cette plaque à l’image de celle que portent les soldats est un symbole de solidarité porté, tout comme le ruban jaune, pour le retour des otages. Sur la médaille, en hébreu : « notre cœur est prisonnier à Gaza ».
Deux otages israéliens ont été libérés par Tsahal, dans la nuit du 11 au 12 février 2024, après une vaste opération d’un commando de l’armée israélienne à Rafah, dans le sud de Gaza. L’émotion de l’ex-otage Fernando Simon Marman retrouvant sa famille se ressent sur cette photo officielle.
Journaliste chez Radio Judaïca
Pouvez-vous nous décrire les principales missions en tant que Rosh Brith, en général, ainsi qu’en Belgique et à Bruxelles ?
Notre mission principale est de rassembler la communauté. Cela inclut les cinq mouvements, autant que possible, et s’illustre particulièrement lors d’événements comme le Lag Baomer commun, organisé chaque année. Par exemple, le 7 avril 2024, nous avons pu témoigner de cette unité. Chaque occasion de réunir la communauté nous permet également de transmettre des messages essentiels..
Vous évoquez cette réunion du 7 avril, marquant six mois depuis le début de la guerre, et plus précisément depuis les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas. Quels sont les défis auxquels font face les mouvements de jeunesse dans ce contexte ?
L’un des plus grands défis est de maintenir nos rassemblements. Cela représente l’essence même de notre mission et de notre vocation. Toutefois,
les débuts ont été difficiles : il n’était pas évident de savoir si nous pouvions poursuivre nos activités habituelles, comme les rassemblements hebdomadaires ou l’organisation des mahanot (les camps). Nous avons dû trouver des solutions pour vivre dans cette nouvelle réalité. Avec le temps, nous avons compris que la meilleure réponse était de continuer à avancer et à vivre comme avant, sans se replier sur soi-même. Au départ, il y avait une réelle incertitude quant aux risques encourus. Mais aujourd’hui, nous savons que la seule manière de résister et de survivre est de rester visibles et unis.
Quel est, selon vous, l’impact des mouvements de jeunesse sur les jeunes qui y participent ?
Les mouvements de jeunesse jouent un rôle social déterminant et apportent un véritable soutien, notamment sur le plan religieux. Ils offrent une opportunité unique aux enfants issus de familles peu pratiquantes ou qui n’ont pas la chance d’explorer la religion et la
culture juive dans leur cadre scolaire. Ces mouvements comblent ce manque en offrant un espace d’apprentissage et d’épanouissement. Ils accompagnent les jeunes dans un parcours qui contribue grandement à leur développement personnel. C’est une expérience précieuse, qui leur inculque des valeurs telles que la maturité, l’autonomie et la débrouillardise.
Parlez-nous de l’association entre Radio Judaïca et les mouvements de jeunesse…
Cette collaboration reflète un lien fort entre la culture, la religion juive et la Radio. Elle est essentielle pour renforcer nos actions et établir une synergie constructive. Travailler main dans la main avec Radio Judaïca nous permet de diffuser nos initiatives et nos messages à une large audience.
Une collaboration qu’évidemment on espère conserver tous ensemble.
Absolument ! Nous espérons que ce partenariat continuera encore de nombreuses années.
Merci
vos informations sur la situation en Israël
Famille Abergel & Goldschneider
Par Isaac Franco et Richard Laub
Lundi de 17h à 18h (hebdomadaire) - Rediffusions Mercredi de 13h à 14h et Dimanche de 12h à 13h
Cherchez l’erreur est une émission d’analyse géopolitique présentée par Isaac Franco et Richard Laub. Ensemble, ils décodent l’actualité internationale et tous les enjeux qui façonnent l’image d’un monde interactif en constante évolution.
Par Samuel Kujas & Blaise Vanderlinden
Lundi de 20h à 21h (hebdomadaire)
Partis du constat que les gens qui aiment le sport aiment aussi (ou surtout) en parler, nous avons eu envie de créer un rendez-vous hebdomadaire pendant lequel nous pourrions librement parler de l’actualité sportive, dans la bonne humeur et sans se prendre trop au sérieux. L’émission aspire également à raconter des moments ou des histoires de sport ainsi qu’à faire découvrir aux auditeurs des supports culturels (livres, films, documentaires,...) liés au sport.
Par Sagit Ben Natan et Yifat Sauer
Jeudi de 18h30 à 19h15 (hebdomadaire) - Rediffusion Dimanche de 10h à 11h
Rejoignez-nous pour un moment chaleureux et authentique, plongé dans le quotidien de deux femmes israéliennes vivant à Bruxelles. Installez-vous dans notre salon pour des conversations sincères, des éclats de rire et une belle dose de vibes israéliennes. Au programme : des invités spéciaux, une sélection musicale soignée et une ambiance accueillante qui vous fera vous sentir comme à la maison. Restez à l’écoute pour des histoires qui connectent, inspirent et célèbrent la vie – de Bruxelles jusqu’à votre cœur
Par Patrick Humbert
Mercredi de 21h à 22h30 (hebdomadaire)
Ces Folles Années a pour but de faire revivre des enregistrements du passé, souvent jamais reédités en CD. Des enregistrements où le Jazz (Anglo-Saxons-Américains) est généralement fort présent et ceci de 1910-1935, et ceci, souvent à la demande des auditeurs. Le but est de pouvoir réécouter ces enregistrements dans les meilleures conditions possibles, car beaucoup sont hélas tombés dans l’oubli. À la tête d’une collection numérique de plus de 32000 titres et grâce à ses contacts auprès de différents collectionneurs, Patrick Humbert enrichit cette collection jour après jour. De quoi faire profiter les auditeurs de nombreuses raretés !
Par Gad, Gabrielle, Talia, Gregory
Mercredi de 20h à 21h (mensuel) - Rediffison Dimanche de 16h à 17h
Let’s UEJB est une émission mensuelle sur Radio Judaïca, animée par l’Union des Étudiants Juifs de Belgique. Elle aborde des sujets variés liés à la culture juive, la lutte contre l’antisémitisme, et la vie étudiante, avec des discussions, de la musique et des anecdotes. L’émission reflète les valeurs de respect, de dialogue et d’inclusion, tout en célébrant la diversité et les initiatives de l’UEJB.
Par Olivier Sokolski, Serge Beser, Laurent Poznantek, Raphaël Abou
Mercredi de 17h à 18h (hebdomadaire) - Rediffusions Jeudi de 11h à 12h et Dimanche de 13h à 14h
Présentée par Olivier Sokolski, Serge Beser, Laurent Poznantek et Raphaël Abou, Meet the Boss est une émission qui part à la rencontre d’entrepreneurs belges inspirants. Au travers de leurs entreprises nous tenterons de faire plus ample connaissance avec leurs dirigeants et découvrir leurs personnalités, leurs aventures et leurs parcours.
Avenue Louise, 523 1050 Bruxelles
Tél: +32 2 626 01 30
Fax: +32 2 626 01 40
Mail: info@intakt.law
Par Frédéric Grün
Lundi de 13h à 14h (hebdomadaire) - Rediffusions Jeudi de 14h à 15h et Dimanche de 9h à 10h
Le travail de l’interprète en musique classique peut s’assimiler à celui que les juifs réalisent dans les Yeshivot : interroger les textes -ici des textes musicaux signés par les plus grands compositeurs. Frédéric Grün dans son émission Appassionato nous fait découvrir de grandes partitions, et écouter le témoignage de musiciens renommés afin de perpétuer cette part essentielle de notre héritage culturel et susciter l’intérêt des plus jeunes.
Par Aviva Abelew
Vendredi de 11h à 12h (hebdomadaire) - Rediffusion Dimanche de 18h à 19h
L’émission Découvertes comme son nom l’indique, invite ses auditeurs à découvrir des aspects de la vie juive et israélienne, qu’ils ne connaissent peut-être pas. Et cela dans tous les domaines, sauf politique. Le genre d’infos, jamais rapportées par les médias, toujours obsédés par le conflit israélo-palestinien. Tout cela agrémenté de musique, et souvent un invité. Pas nécessairement issu de la communauté juive.
Par Charles Markowicz
Mardi de 16h à 16h15 (hebdomadaire) - Rediffusion Vendredi de 10h30 à 10h45
Le Club Eco, c’est une émission de 15 minutes au cours desquelles un spécialiste de l’économie, du droit, des marchés financiers ou de la gestion répond d’entreprise à mes questions.
Nous décryptons un thème « Eco » d’actualité brûlante ou général pour l’expliquer à nos auditeurs et spectateurs.
Par Natalie David-Weill
Mardi de 11h à 11h30 (hebdomadaire) - Rediffusion Dimanche de 14h à 14h30
Natalie David-Weill présente « 4ème de couverture », une émission littéraire d’une demi-heure. Qu’il s’agisse de romans, d’essais, de blogs ou de films, un écrivain confie ses secrets, ses sources d’inspiration comme ses doutes, en un mot il va dévoiler les dessous de la création.
Par Régine Friedmann
Lundi de 11h à 12h (bi-mensuel) - Rediffusion Dimanche de 11h à 12h
A Yiddish Vort est une émission entièrement en yiddish comportant une histoire, un récit, et surtout de la musique Klezmer, des chansons en yiddish et des humoristes.
Par Tamara Weinstock
Mardi de 13h à 13h30 (hebdomadaire) - Rediffusion Dimanche de 14h30 à 15h
Au cours de son émission hebdomadaire, Tamara Weinstock présente des ouvrages qu’elle a découvert et qui l’ont passionnée. Des ouvrages de jeunesse, des livres qui ont trait au judaïsme et au monde dans lequel nous évoluons et sur lequel elle pose un regard résolument critique, sans oublier les romans et la littérature générale.
Waterdichtheidswerken en gevelrenovatie
Waterdichtheidswerken en gevelrenovatie
Par Eddie Cohen & Yaël Benhamou
Lundi de 16h à 17h (bi-mensuel) - Rediffusion Mardi de 20h à 21h
Yes Doc est l’émission médicale de Radio Judaïca. Elle vous est présentée par les docteurs
Yaël Benhamou et Eddie Cohen. Chaque semaine, ils reçoivent un ou plusieurs spécialistes pour débattre de pathologies et de maladies...
Par Rav Samuel Pinson & Hugues Krygier
Vendredi de 14h à 14h30 (hebdomadaire)
Animée par Rav Pinson, Rabbin de la synagogue Maalé, et Hugues Krygier, « Hazak ve Nithazek » est une émission hebdomadaire abordant de façon ouverte et didactique tous les thèmes qui touchent à notre tradition. L’émission a pour but de toucher un large public désirant être informé sur le judaïsme en l’éclairant sur sa sagesse, son enseignement et sa place dans le monde d’aujourd’hui.
Par Nathalie Fabbro
Mercredi de 10h à 10h30 (hebdomadaire) - Rediffusion Jeudi de 15h à 15h30
“Coach est là”, une émission animée par Nathalie Fabbr, une femme contagieusement dynamique et humaniste. Coach, conférencière et animatrice de groupe en développement personnel, elle questionne et éclaire avec humour et légèreté différentes thématiques liées à l’épanouissement des potentiels, à l’équilibre, à la spiritualité, à la bonne gestion de son énergie et de ses émotions... Coach est là, un espace pour vous, résolument.
Par Ariel Cohen-Solal & Rennie Bochner
Mardi de 17h à 17h30 (bi-mensuel) - Rediffusion Jeudi de 13h à 13h30
Plongeons dans le quotidien de vétérinaires expérimentés avec nos deux docteurs, Dr. Ariel Cohen Solal et Dr. Rennie Bochner. Deux vétérinaires, chacune orientée dans une branche différente, vous éclairent et vous donnent des conseils sur toutes les questions que vous vous posez à propos de vos chers animaux de compagnie.
Par Miko Israël, Arielle Margaux, Véronique Lederman, Alexa Chiche et Eitan Bergman
Mercredi de 16h à 16h30 (bi-mensuel) - Redifussions les Jeudi de 11h à 11h30 & Dimanche de 19h à 19h30
Découvrez le rôle, les chantiers et l’actualité du Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB)
Par Liora & Israël Gabay
Vendredi de 10h à 10h30 (hebdomadaire)
Voici une émission qui célèbre la richesse de la culture juive à travers des discussions passionnantes, des chansons inspirantes et des moments de convivialité. Chaque épisode est une véritable immersion dans la tradition juive, où les auditeurs ont l’opportunité d’en apprendre davantage sur les coutumes, les fêtes et les valeurs qui font partie intégrante de cette culture millénaire. Un programme où l’on apprend, on rit et on se connecte. Alors, branchez-vous sur Radio Judaïca et laissez-vous emporter par l’énergie contagieuse des Gabay !
Nouveau pour vos soirées entre amis ou en famille
La Brasserie de la patinoire réunit tous les atouts avec une carte éclectique, un service impeccable et un décor anglo-normand très chaleureux. La carte s’articule autour de tous les grands classiques (de l’américain à la côte à l’os en passant par les croquettes aux crevettes, de nombreuses suggestions de saison et l’incontournable banc d’écailler).
Côté cave à vins, une centaine de références composent un véritable trésor dans lequel se retrouvent de grands vins espagnols, quelques vins de prestige, pas mal de Bordeaux et de côtes du Rhône.
La grande terrasse est unique dans la capitale, lors des beaux jours, par mauvais temps ou les soirées plus fraîches, celle-ci peut-être couverte et chauffée, bien à l’abri du vent.
Elle côtoie une patinoire à roulettes ainsi qu’une plaine de jeux pour les plus petits. Le restaurant devient tea-room l’après-midi pour de la petite restauration et des dégustations de crêpes, de glaces, le tout, faits maison.
Restaurant-Brasserie — Tea Room — Écailler
Ouvert 7 jours sur 7
Cuisine ouverte de 12h à 14h30 (dimanche 15h) et de 18h00 à 23h00, excepté le dimanche et le lundi jusque 22h30. Tea Room de 14h30 (dimanche 15h) à 18h00.
1, chemin du gymnase à 1000 Bruxelles — Grand parking chemin du Croquet
Infos : www.brasseriedelapatinoire.be Tél. 02 649 70 02
Par Anouk Taché & David Strosberg
Mercredi de 18h30 à 19h (bi-mensuel) - Rediffusion Dimanche de 20h à 20h30
Passionnés de lecture, Anouk Taché et David Strosberg partagent avec nous leur amour des livres. Dans un dialogue, ils échangent leurs idées et leur intérêt pour les ouvrages qu’ils nous présentent.
Par Gali Baron
Mardi de 17h30 à 18h (hebdomadaire) - Rediffusion Mercredi de 11h à 11h30
L’émission qui traite de l’immobilier et de tous ses aspects connus, et moins connus. Nous connaissons toutes et tous un membre de notre famille, un ami ou l’ami d’un ami qui touche de près ou de loin à l’immobilier… C’est bien connu, le belge a une brique dans le ventre.
Mercredi de 19h à 20h (hebdomadaire)
Radio Brith, c’est l’émission qui rassemble les mouvements de jeunesse juifs de Bruxelles.
Cette année, le temps d’une heure, Noa et Maxim prennent les appels de la communauté et organisent des débats, quizz et jeux en tout genre !
Par Nicky Depasse
Mercredi de 9h30 à 10h (hebdomadaire)
Interviews d’auteurs, réalisateurs, exposants, dessinateurs, acteurs, artistes en tout genre ! Nicky Depasse interview des grandes figures du monde de l’art (cinéma, littérature, photo, peinture, conservateur de musée, etc.) sur leur actualité.
Par Irit Daniel et Henri Daniel
Lundi de 18h30 à 19h30 (hebdomadaire) - Rediffusion Mardi de 10h à 11h
Le Judaïca Culture Club c’est une heure d’émission en direct, exclusivement consacrée au spectacle vivant : théâtre, humour, musique, danse, ou encore improvisation… Avec de nombreux invités en studio, un agenda musical et théâtral, ainsi que des concours pour vous permettre d’aller aux évènements qui vous intéressent !
Par Francky Perez
Vendredi de 13h30 à 14h00 (mensuel)
26 minutes de musiques israéliennes NON-STOP from TEL-AVIV
Fondée en 1995 à l’initiative d’Ahmad et Arya Razavi, la SA Caspian Tradition a très vite pris de l’ampleur dans le monde du négoce du caviar et a gagné la confiance de sa clientèle gastronomique et internationale par leur expertise en la matière.
Le laboratoire de Waterloo est le meilleur exemple en matière de conditionnement et est doté de tous les outils pour assurer la traçabilité des produits, l’une des priorités de Caspian Tradition.
Nos caviars proviennent des meilleures piscicultures mondiales qui acceptent notre façon de procéder. Ceci inclut la présence de nos spécialistes Iraniens dans leur chaîne de production, afin de réaliser nos propres recettes.
Le caviar, que l’on appelle aussi “ la perle d’or ”, était une des ressources naturelles les plus chères au monde et a toujours été considéré comme la denrée de luxe par excellence.
Il est constitué d’œufs d’esturgeons non fécondés. Ces derniers sont aujourd’hui produits dans le monde entier. La production ainsi que la qualité de caviar d’élevage n’ont cessé de s’accroître et s’améliorer.
Après avoir été scrupuleusement sélectionné et préparé par nos soins dans le pays de départ, il est ensuite testé et conditionné par les experts de notre laboratoire de Waterloo afin de garantir une qualité impeccable et sans pareil.
Nos foies gras d’oie et de canard, sont importés chaque semaine. Ils existent en crus ou préparés en terrine. Nous pouvons les vendre par tranches, qui sont coupées et mises sous-vide dans notre laboratoire de Bruxelles à la demande du client.
Nos saumons fumés viennent de l’Océan Atlantique, sur les côtes écossaises. Une sélection de fraîcheur, de taille et de fermeté de chair est faite par nos spécialistes sur place. Arrivés à Bruxelles, les pièces passent au fumoir selon notre recette unique, testée et approuvée par les gastronomes. Disponibles en bande tranchés, éventuellement sur plaquettes.
06h55 - 09h30
09h30 - 10h00
10h00 - 10h30
10h30 - 11h00
11h00 - 11h30
11h30 - 12h00
12h00 - 12h15
12h15 - 13h00
13h00 - 13h30
13h30 - 14h00
14h00 - 14h30
14h30 - 15h00
Les
Samedi
15h00-15h30
15h30 - 16h00
16h
16h00 - 16h30
16h30 - 17h00
17h
17h00 - 17h30
17h30 - 18h00
18h00 - 18h30
18h30 - 19h00
19h00 - 19h30
19h30 - 20h00
20h00 - 20h30
20h30 - 21h00
21h00 - 22h30
22h30 - 00h00
Coach est là
Musique
Please don’t stop the music
Découvertes
18h à 19h
Les RDV du CCOJB 19h à 19h30
Les Mots d’Anouk 20h à 20h30
Journaliste chez Radio Judaïca
Première question, pouvez-vous nous décrire quelles sont les principales missions du Magen David Adom en général et en Belgique en particulier ?
Le Magen David Adom, d’abord, c’est le centre national des urgences en Israël, donc c’est l’équivalent en gros du SAMU ici en Belgique. En Israël, c’est le 101.
Le MDA a donc plusieurs missions. Sa première mission est bien évidemment d’intervenir lors d’accidents divers en Israël, que ce soit des accidents de la route, des accidents liés à la santé, des infarctus et autres, des noyades, que ce soit, ou lors d’attaques terroristes. Le MDA intervient aussi pour les bonnes nouvelles, comme lors d’accouchement, par exemple Voilà, c’est leur rôle d’intervenir dans ces situations précises. Ça, c’est une première grosse mission. Ils ont également la mission de la gestion de la banque du sang et de la banque du lait en Israël. Donc ils vont se charger de collecter, de traiter et de fournir toutes les unités de sang qui sont nécessaires pour la population en général. Ils stockent toutes ces unités sanguines nécessaires et que ce soit dans des situations de crise, ils vont pouvoir avoir en suffisance du sang pour subvenir aux besoins de la population. Lors du 7 octobre, par exemple, ils ont fait des appels massifs auprès de la population pour justement ne pas arriver en pénurie, enfin, ils ne seraient pas arrivés en pénurie de toute manière, mais en tout cas pour avoir des stocks assez conséquents pour pouvoir subvenir s’il y avait besoin de stocks supplémentaires, ce qui a
été le cas. Ça, c’est une deuxième mission. Une troisième mission, ce sont les missions humanitaires, quand il y a des tremblements de terre assez conséquents, des tsunamis ou autres catastrophes naturelles qui arrivent dans le monde. En général, ils sont très rapidement sur place pour venir aider la population locale, comme ça a été le cas en Turquie, au Népal, au Maroc, et ils arrivent en général conjointement aussi avec des équipes de l’armée, donc de Tsahal, et ils sont là pour aider à mettre en place tout ce qui a besoin d’être mis en place pour une prise en charge rapide des populations. Ils étaient également présents en Ukraine. Une autre mission très importante, c’est de former la population aux gestes de premier secours.
Aujourd’hui, le Magen David Adom, c’est plus ou moins 35 000 personnes dont 80 % sont bénévoles, c’est des personnes qui travaillent, en grande partie bénévolement. C’est aussi une particularité en Israël, comme il y a ce système de bénévolat, les gens arrivent dans un temps d’intervention très réduit. En moyenne, dans les grandes
villes, ils arrivent entre 3 et 4 minutes en tant que premier intervenant pour venir aider et secourir lors d’accidents. C’est aussi une organisation nongouvernementale et donc financée à 50 % par des dons qui proviennent de la diaspora. Donc ils ne reçoivent aucun subside du gouvernement. En ce qui concerne la Belgique, plus spécifiquement, on fait des formations au premier secours, qui s’adressent aux élèves, aux enseignants, aux madrihim, aux shirim. On a formé également les membres du BESC, de la sécurité communautaire. Donc ça, c’est un premier pôle. On a une présence de secours d’urgence médicale lors des grands événements communautaires, que ce soit le Lag Baomer, que ce soit les Maccabiades, pour le Yom Haʿatzmaout. Et donc ça, on essaie d’avoir une présence du Magen David Adom pour couvrir ces événements s’il y avait un incident médical. Depuis cette année, on met en place un nouveau gros projet pour le Magen David Adom en Belgique. C’est une unité de premiers intervenants. Donc c’est basé sur le même principe qu’en Israël. On voudrait former un maximum de personnes au geste de premier secours, mais de manière plus approfondie, pour pouvoir répondre aussi aux urgences ponctuelles. Il y a eu une formation le 14 avril, par exemple, on va former des membres de toutes les institutions juives de Bruxelles avec un paramédic, un secouriste que le MDA fait venir d’Israël et ils vont suivre une formation plus poussée que les formations qu’on propose
habituellement qui sont des formations de base. Là, c’était une formation d’une journée, par exemple. Et donc voilà, ça, c’est un très gros projet qu’on essaye de mettre en place et qu’on veut élargir un maximum sur le territoire belge.
Quels sont les défis auxquels le Magen David Adom est confronté en Belgique depuis le 7 octobre dernier ?
Alors pour le MDA, forcément, on a eu énormément de besoins financiers. Le MDA a été présent depuis le 7 octobre sur le terrain et a dû augmenter sa capacité en termes humains et en termes matériels pour subvenir aux besoins de toute la population. Et donc il était évidemment question de pouvoir subvenir financièrement à ces besoins supplémentaires. Ça leur coûtait plus d’un million de shekels par jour pour pouvoir faire face à la demande pendant les quelques semaines qui ont suivi le 7 octobre. Donc nous le gros challenge, comme beaucoup d’institutions et d’organisations, c’était de collecter de l’argent et le MDA a été énormément soutenu à travers le monde et on a vu vraiment un essor de toute la population de tous les gens de la diaspora qui ont voulu nous soutenir, qui ont voulu participer justement à cet effort de guerre. Cela nous a permis d’acheter des ambulances, des scooters médicalisés, du matériel médical.
Pensez-vous que l’intervention du MDA a un impact significatif sur la communauté juive belge, si oui comment ?
Alors l’impact maintenant du Magen David Adom, c’est justement la création de cette unité de premiers intervenants, je pense que c’est vraiment un plus pour la communauté juive de Belgique. Et justement, cela fait partie des nouveaux défis que l’on s’est donnés à nous-même : comment mieux apporter notre appui à la communauté ici en Belgique et, en réfléchissant, on s’est dit autant essayer d’apporter notre expertise directement ici. Il y a déjà des cours de formation de premiers secours qui existaient déjà à travers les écoles, à travers les mouvements de jeunesse. Et maintenant, on vient compléter cette offre avec justement cette nouvelle unité de premier intervenant.
En quoi l’association avec Radio Judaïca renforce-t-elle les opérations quotidiennes du MDA en Belgique? Et quel rôle spécifique joue cette collaboration dans la réalisation de vos objectifs ?
On collabore avec la radio à travers des spots publicitaires. Ces spots nous permettent de relayer nos actions, que ce soit des événements qu’on organise, comme des soirées par exemple, ou des formations.
Là, par exemple, dans le courant du mois d’avril, on va organiser un voyage de solidarité en Israël. Pour toutes ces actions, on va utiliser un spot publicitaire et ce spot va donc être diffusé sur la radio et donc c’est un outil important pour nous pour toucher un maximum de personnes et un public autre que le public que nous avons déjà nous dans notre base de données. La radio nous aide également pour notre communication sur les réseaux sociaux, sur Instagram et Facebook. Ça nous permet de toucher un public plus élargi. On a également une chronique mensuelle qui permet d’approfondir certains sujets d’actualité ou de partager le quotidien de nos secouristes à travers leur témoignage. La radio va aussi à la rencontre du Magen David Adom directement en Israël. Récemment, par exemple, Lise Benkemoun, la rédactrice en chef, est partie à la rencontre d’un de nos représentants en Israël, qui lui a fait découvrir notre centre national de dispatching en Israël, près de Tel Aviv et elle a pu se rendre compte justement en direct de l’ampleur de nos infrastructures, de l’ampleur du travail des secouristes en Israël, des évolutions technologiques qui ont été apportées et en a fait un reportage qui a été diffusé à la radio… Cette collaboration nous permet de toucher un plus grand public et de toucher de nouveaux donateurs et de nous permettre d’augmenter les dons grâce à cet autre canal de diffusion.
Journaliste chez Radio Judaïca
Pouvez-vous nous décrire quelles sont les principales missions du KKL en Belgique en particulier ?
Notre mission est de récolter des fonds pour des projets de plantation d’arbres, de création de parcs et tout ce qui concerne l’environnement, principalement en Israël. Ça, c’est la principale mission, c’est de verdir l’État d’Israël. Le KKL plante près de 3 millions d’arbres par an et c’est le seul pays au monde où il y a plus d’arbres chaque année. Bien sûr, il y a d’autres projets, mais je dirais que notre mission principale, c’est vraiment de récolter des fonds pour Israël. Parmi les autres missions que nous avons, il y a par exemple garder le lien avec Israël parce que beaucoup de gens ne connaissent rien d’Israël et nous demandent des fois de promouvoir Israël par le KKL. On a un rôle d’ambassadeur finalement, c’est plus facile lorsqu’on fait passer des messages à travers le KKL, c’est mieux reçu.
Est-ce que vous avez des projets en particulier en ce moment avec le KKL que vous mettez en œuvre ?
Depuis la guerre, on s’est engagé pour un montant de 160 000 dollars à construire des yourtes qui vont servir d’unités de soins médicaux pour les gens qui ont été traumatisés par la guerre, surtout destinées aux enfants. On en a déjà inauguré une. Il y en a une qui a été construite et qu’on a inaugurée lors du voyage qu’on a fait il y a un mois. Et il y a deux autres qui vont être construites maintenant, une qu’on va inaugurer en septembre lors d’un autre voyage en Israël.
Tous ces projets se passent en Israël, pas en Belgique ?
Tous les projets du KKL Belgique se font en Israël. Donc nous, l’idée, c’est d’aider Israël. Ici, en Belgique, on apporte notre aide à la communauté, à travers l’appui aux mouvements de
jeunesse, on peut les aider pour leurs activités, de manière ponctuelle. Mais l’argent que nous avons réussi à lever va principalement en Israël, puisque notre fer de lance, c’est vraiment d’améliorer la vie en Israël.
Comment récoltez-vous ces fonds-là, à travers certains projets en particulier ?
Les fonds viennent souvent de petits dons, on a un fichier de 5 000 adresses à qui on envoie tous les trimestres une newsletter avec nos activités. En septembre chaque année, on envoie le calendrier avec les dates des fêtes juives, ou pour Hanouccah par exemple, on envoie des bougies. Et chaque envoi est suivi d’un virement, les gens peuvent contribuer à hauteur de ce qu’ils veulent, peuvent donner. Certaines personnes contribuent par des legs. Aujourd’hui, c’est une part moins importante des contributions de nos donateurs, car ce sont souvent des rescapés de la Shoah qui n’ont pas
d’enfants et font don d’une partie ou de la totalité de leur argent au KKL ou pour d’autres institutions juives.
Comment pensez-vous que l’intervention du KKL a un impact significatif sur la communauté juive belge en particulier ?
Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas vraiment de lien avec Israël. Alors avec nos projets, on crée ce lien. Il y a des gens dans la communauté qui n’ont jamais été en Israël. On organise aussi des événements, par exemple, on fait un barbecue énorme entre 500 et 1000 personnes chaque année dans les jardins de la synagogue de Waterloo. Il y a des animations, on crée du lien, et on garde encore une fois ce lien pour les rapprocher de l’État d’Israël, et du KKL.
Et en quoi l’association avec Radio Judaïca renforce-t-elle les opérations quotidiennes du KKL en Belgique ?
Le KKL a une émission hebdomadaire et par cette émission et par des publicités aussi, on fait passer nos messages, les voyages qu’on fait en Israël. On fait pas mal de voyages, mais ces derniers temps un peu moins à cause de la guerre, évidemment, et avant, il y eut la période du Covid.
Mais on fait facilement deux, trois voyages par an, on amène des juifs et des non juifs. Par exemple, juste avant la guerre, on a amené une centaine de personnes de la communauté évangélique de Mons. Ils ont eu l’occasion de visiter tous les endroits religieux en Israël.
Après ça, ils deviennent des ambassadeurs d’Israël, parce qu’ils sont toujours enchantés de voir Israël, et de le voir en vrai, et pas dans les livres. Donc ça nous permet aussi de remplir main dans la main une autre mission que l’on a, celleci plus indirecte, de promouvoir les synergies intercommunautaires. Et bien sûr, Radio Judaïca nous permet de communiquer sur nos activités à travers des spots publicitaires également. Ça nous aide beaucoup. Parce qu’on n’a pas tant de moyens de communication que ça. Je crois que c’est le seul moyen de communication qu’on a, à part les envois et les lettres avec qui on touche directement les gens.
Ma dernière question, quels sont les défis auxquels le KKL est confronté en Belgique depuis le 7 octobre dernier ?
Depuis le 7 octobre, évidemment, on a plus de demandes d’aides de la part d’Israël. On nous demande d’aider un peu plus. Alors évidemment, on essaie de récolter plus d’argent, on fait plus de demandes… Et on doit aussi replanter les forêts qui ont brûlé. Je crois qu’on est plus concerné maintenant qu’avant.
population non juive, qui ont beaucoup de sympathie pour Israël et pour le KKL. Par exemple, il y a des gens qui sont partis en Israël faire du bénévolat, il y en a d’autres qui nous demandent tout simplement de faire un don ou de planter un arbre ou deux en Israël afin de montrer leur solidarité.
Avez-vous personnellement constaté une augmentation de la solidarité depuis le 7 octobre ?
Oui effectivement oui. On sent que les gens depuis le 7 octobre ont été touchés, ils sont chagrinés, ils sont peinés et ils veulent le partager. Je pense que depuis le 7 octobre il y a quelque chose qui a bougé dans la communauté et je crois qu’il y a un peu plus de solidarité entre toutes les populations de droite ou de gauche. Nous constatons que, face à cette tragédie, il n’y a plus de droite ou de gauche, il y a juste une envie d’aider.
Depuis le 7 octobre, les gens se sentent plus concernés, ils nous téléphonent et ils nous écrivent en nous disant qu’ils veulent aider. Donc il n’y a pas que des mauvaises choses qui se passent après cette guerre. On sent qu’il y a un élan de solidarité de la part de la population juive bien sûr, mais même de la part de la Jacky Benzenou
Propos recueillis par Lucie Gilson
Journaliste chez Radio Judaïca
Alex Benjamin, bonjour. Vous êtes vice-président de l’European Jewish Association, l’organisation juive européenne qui fait beaucoup de choses. Alex, dites-nous, quelle est la mission exacte de l’EJA ?
La mission, c’est de renforcer la vie juive ici en Europe, de soutenir les communautés. On a plus d’une centaine de communautés partout en Europe qui sont avec nous. Le but, c’est de les représenter à tout niveau, gouvernemental et diplomatique. Pour faire de la défense des droits des communautés et pour protéger la vie juive à tout point de vue. Et franchement, on couvre toute l’expérience juive en Europe.
Malheureusement Alex, ces derniers temps, vous avez eu beaucoup à faire avec la vague d’antisémitisme énorme qui a touché l’Europe.
Oui, c’est vrai on est fort occupés. C’est vraiment un véritable tsunami
d’antisémitisme. Déjà avec le Covid, la situation était mauvaise, mais depuis le 7 octobre ça a été une vraie explosion d’antisémitisme lié à la guerre à Gaza et tous les jours, j’aimerais bien rassurer les lecteurs ou les auditeurs, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. J’ai l’impression que jour après jour, la situation devient de pire en pire.
Effectivement… Vous êtes ici à Bruxelles, capitale de l’Europe, où il y a eu des remous particulièrement forts ces dernières semaines avec l’occupation de l’ULB et les étudiants juifs qui ont été à la fois insultés et frappés sur ce campus. Vous avez l’impression que l’Europe comprend ce qui se passe aujourd’hui ? Et qu’après les juifs, ce sera le tour des autres Européens ?
J’aimerais bien dire oui, mais j’hésite. J’ai l’impression que la plupart des politiques, et la plupart des académiciens ne sont pas des naïfs. Ils doivent bien savoir ce qui se passe. Mais ce qui me gêne, c’est qu’ils ne font rien ! Ils sont en train de tolérer cette nouvelle forme d’antisémitisme, l’antisionisme, parce que pour eux, c’est de la liberté de l’expression. Mais je leur pose la question, depuis quand c’est acceptable de promouvoir la destruction entière d’un pays au nom de la liberté d’expression. Depuis quand on soutient un groupe terroriste dont les valeurs sont contraires à tout
ce que représente l’Europe. Je n’arrive pas à comprendre… Soit ils ont peur, soit ils ont décidé de tolérer tout ça, mais pour nous ça n’a aucun sens.
Pour le moment, la priorité, c’est de se battre ?
Exactement. À l’avenir, on espère que tout ira dans le bon sens, mais pour le moment, on est vraiment inquiets du présent. C’est vrai pourtant qu’en Europe il y a des plans nationaux pour combattre l’antisémitisme, il y a la définition de IHRA, il y a beaucoup d’états membres qui nous répètent sans cesse “Plus jamais ça”, on est contre l’antisémitisme, mais maintenant c’est à nos portes, c’est ici ! Qu’allez-vous faire ? Et dans la plupart de nos communautés, on a l’impression que tout ça, c’est juste des mots. Un peu comme « Plus jamais ça ». Si on veut dire « Plus jamais ça », il faut créer les conditions que « Plus jamais ça » soit une réalité. Ça ne sert à rien de crier «Plus jamais ça» quand plus jamais est déjà ici… Donc on essaye de trouver des solutions avec les gouvernements pour donner plus de pouvoir à la police, aux avocats, etc. Qui font des arrêts aux antisémites, bien sûr, on parle de sécurité, on parle de liberté d’expression, mais surtout de notre liberté de pouvoir pratiquer le judaïsme. De sujets comme l’antisémitisme dans le sport et surtout dans les universités et les écoles. Au lieu de juste dire que la
situation est mauvaise, on essaye de trouver des solutions concrètes entre nous, les communautés juives d’Europe, et les gouvernements. Pour qu’ils comprennent qu’il faut agir maintenant si on veut avoir un avenir pour le peuple juif en Europe. Parce qu’il faut que je vous dise, Lise, dernièrement, qu’il y a beaucoup de gens, beaucoup de gens, beaucoup de nos communautés qui pensent à quitter l’Europe, qui pensent à faire leur Alya. C’est leur choix, mais si les choses continuent comme aujourd’hui, ça peut arriver très rapidement qu’on n’ait quasiment plus de juifs en Europe.
Alex, je voudrais qu’on fasse un petit focus sur un pays dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines, c’est la Suède. D’abord, car l’Eurovision avait lieu là-bas, et qu’on a assisté à de nombreuses manifestations pro-palestiniennes, plus de 12 000 personnes dans les rues de Malmö, plus des menaces et des huées contre Eden Golan, la pauvre chanteuse qui représentait Israël.
Je sais que l’EJA a reçu le ministre suédois de l’Éducation pour essayer d’alerter la Suède sur tout ce qui se passe actuellement. La Suède est en ce moment au milieu d’un torrent antisémite si j’ose dire, et malheureusement, ça n’est qu’un exemple parmi d’autres en Europe...
Suède surtout à Malmö, c’est une situation qui précède le 7 octobre, il y a une grosse communauté musulmane, il y a beaucoup de mouvements antisociaux, etc. Et en plus la Suède particulièrement, comme beaucoup d’universités en Europe, a des accords de coopération avec des universités à Téhéran, et dans d’autres pays comme le Qatar. Et on est en droit de se poser la question : quelle influence ces régimes ont sur ce qu’on voit se passer dans les universités ? À notre avis, il y a un lien avec l’influence qatarie et l’influence iranienne dans les universités et les manifestations et de haine qu’on voit sur les campus. Mais c’est très intéressant, Lise, parce que la plupart des pays en Europe où il y a d’énormes problèmes, en fait, ce sont des pays où ils ont une forte minorité musulmane. Je n’aime pas stigmatiser, mais parfois, il faut dire la vérité. C’est des problèmes qu’on voit aussi à Prague et en France par exemple.
En mai 2024, vous avez réuni à Bruxelles des avocats, c’était quoi le but de cette conférence ?
qui est dans vos plans nationaux et tout ce qui est écrit dans votre plan et dans la définition de l’IHRA que vous soutenez. C’est ça notre travail.
En mai 2024, vous avez réuni à Bruxelles des avocats, c’était quoi le but de cette conférence ?
Notre devoir, c’est de faire ça dans l’Europe entière. On ne va pas se mêler des affaires de la communauté juive belge sans avoir son accord, mais on s’entend bien avec tout le monde, grâce à vous, et grâce au travail des associations, on peut apporter notre aide à la communauté belge dans sa lutte.
Merci beaucoup Alex Benjamin, viceprésident de EJA, à bientôt.
Bonne journée à vous. Un énorme merci et force et honneur à tout ce que vous faites.
Oui, il y a beaucoup de problèmes en Alex Benjamin
De trouver des solutions légales comme un manuel qu’on puisse donner aux gouvernements en Europe et non seulement au gouvernement, mais aussi aux forces de l’ordre pour leur dire voilà ce que c’est l’antisémitisme, voilà ce que vous pouvez faire pour concrétiser tout ce
Rédactrice en Chef de Radio Judaïca
Philippe Markiewicz, bonjour. Vous êtes président du Consistoire israélite de Belgique, pour commencer cette interview, je voudrais que vous nous expliquiez quelle est la mission du Consistoire selon vous ?
Alors, la mission du Consistoire, qui est l’organe officiel du judaïsme belge, est de défendre les intérêts de la communauté juive de Belgique face aux diverses autorités de l’État ou des régions ou des autorités locales, et également de transmettre surtout le ressenti de la communauté juive envers l’État, envers les autorités. D’autre part, nous sommes également le relais de souhaits parfois de l’État vis-à-vis de la communauté juive, et le tout est de trouver un équilibre dans le respect absolu des voix de la démocratie. Parce que la démocratie, surtout à la veille des élections, est quelque chose de primordial et d’essentiel pour l’avenir de la communauté juive.
Quels sont les défis auxquels vous êtes confronté en ce moment, Philippe Markiewicz ?
Écoutez, des défis, on en a beaucoup, mais en tête aujourd’hui, j’ai des priorités qui dépassent celles du Consistoire. La première priorité que nous avons tous, que nous soyons juifs de Belgique ou juifs d’Israël ou juifs de la diaspora en général, c’est d’espérer la libération des otages. Un deuxième élément qui nous a particulièrement préoccupés, et qui a
préoccupé bien évidemment encore plus Israël, ce sont les menaces de l’Iran contre Israël. Donc il faut rester lucide à ce niveau-là. Et j’espère que non seulement les Juifs sont lucides face à cette situation, mais également l’ensemble des États responsables du monde. Un troisième élément qui me préoccupe beaucoup plus précisément maintenant, ici en ma qualité de président du Consistoire, c’est qu’il y a une nouvelle volonté à Bruxelles d’interdire à nouveau la Shehita, l’abattage rituel.
En 2022, il y avait eu une victoire et on avait gagné une courte tête et l’autorisation de maintenir la Shehita avait été assurée. Certains partis et le MR en tête, souhaitent absolument interdire cet abattage rituel. C’est quelque chose de très désagréable et ça a été bloqué actuellement à un premier stade par une demande au Conseil d’État et cette demande n’a pu être bloquée que grâce à la signature de 30 députés. Et je regrette que Viviane Teitelbaum et Marc Loewenstein ne soient pas de ceux-là. Espérons que sous cette législature-ci, la Shehita, l’abattage spirituel, ne sera pas interdit, mais je suis interpellé par l’attitude en particulier du MR et de Défi, et je sais que si Olivier Maingain avait toujours été président de Défi, ou si Didier Reynders était président du MR, jamais, jamais, les députés MR ou Défi n’auraient refusé de signer une telle pétition.
Philippe Markiewicz, pardonnez-moi, mais dans une ville où il n’y a qu’un seul restaurant casher et deux épiceries, on se rend bien compte que la priorité de la communauté juive n’est pas de manger casher ! Donc en quoi cette interdiction de l’abattage rituel, que personnellement, en tant que française et en tant qu’israélienne, je trouve catastrophique, mais j’ai l’impression, et détrompez-moi si c’est le cas, que finalement il y a beaucoup de juifs belges que ça n’impacte pas.
Alors je vous dirais, non. Vous vous trompez.
Pourquoi ?
Parce que nous sommes encore la seule région en Belgique, après la Wallonie ou la Flandre où les gens peuvent faire l’abattage rituel. Et ce sont surtout les Anversois, évidemment, qui viennent à Bruxelles. Et ça, c’est essentiel pour eux. Et donc le fait d’empêcher totalement en Belgique l’abattage selon le rite serait une catastrophe pour la communauté d’Anvers. Et il y a une solidarité que nous devons avoir envers toute la communauté juive de Belgique. Ça, c’est le rôle du président du consistoire, le rôle de l’organe du consistoire, qui est un organe fédéral, un organe national, qui doit être solidaire de tous les Juifs de Belgique. Moi-même, je le dis tout à fait ouvertement, je ne suis
pas shomer shabbat et je ne mange pas casher, sauf les grandes fêtes, mais je respecterai de toutes mes forces le droit que chaque Juif a de manger casher et de pouvoir pratiquer son culte comme il l’entend.
En dehors de ce défi-là, quelle intervention selon vous a le plus d’impact dans ce que fait le consistoire?
Alors nous avons des relations avec les autorités de l’État et de nombreuses relations avec les autorités d’État et j’ai été un peu interpellé parce qu’on m’a rapporté que dans un certain cercle, notamment du CCOJB, on prétendrait que je nie l’existence de l’antisémitisme. C’est évidemment tout à fait faux. Comment nier l’existence de l’antisémitisme ? Il faut être aveugle pour nier l’existence de l’antisémitisme en Belgique. Il y a de l’antisémitisme évidemment, il y en a, et malheureusement, il faut rester extrêmement vigilant. Mais on ne doit pas non plus exagérer dans le sens contraire. Heureusement, nous ne sommes pas à la veille de la nuit de cristal, ce qui n’empêche pas de rester vigilant. Mais jamais le consistoire que sont moi ou mes prédécesseurs n’ont nié l’existence de l’antisémitisme en Belgique qu’il faut combattre avec vigueur, avec le soutien du gouvernement belge qui vient de lancer une nouvelle politique de lutte contre l’antisémitisme.
Maintenant, je ne sais pas vous dire si cette politique va réussir, mais il faut lui donner une chance de réussir en tout cas. Et c’est pour ça que nous avons été très déçus par l’attitude d’un organe communautaire qui a envoyé une
lettre publique au Premier ministre disant que la communauté juive de Belgique était abandonnée. Non, la communauté juive de Belgique n’est pas abandonnée par le gouvernement fédéral. Il y a des choses qui doivent être améliorées. C’est certain, comme partout, nulle part, c’est parfait, mais nous ne sommes pas abandonnés. Regardez les services de police, toutes les protections que nous avons, c’est inadmissible de dire que la communauté juive de Belgique est abandonnée. La communauté juive de Belgique doit rester vigilante, elle a le droit de vivre en parfaite sécurité et à ce niveau les relations sont tout à fait correctes avec les autorités.
Il y a des choses qui doivent être améliorées, évidemment, parce qu’il y a notamment des actes de violence antisémite qui sont scandaleux, inadmissibles, indigne d’une démocratie, mais je dirais que globalement, leurs relations sont convenables. Et la chose principale que j’espère, c’est que notre communauté vive à l’abri, continue à prospérer, puisse transmettre ses valeurs à ses enfants et puisse voir la libération des otages et la paix sur Israël. Parce qu’Israël est pour nous, en tant que juifs et en tant que juifs de Belgique, essentiel. Et la sécurité d’Israël est une priorité pour nous tous. Et d’ailleurs, ce n’est pas seulement une priorité pour les juifs, ça devrait être une priorité pour les Européens également. Parce qu’Israël est le seul état démocratique de cette région-là, il ne faut pas l’oublier. C’est le seul état qui a autant d’éléments convergents avec l’Europe occidentale, ne l’oublions pas.
Justement, sur ces deux dossiers qui sont les plus gros, c’est vrai, pour la communauté juive, l’antisémitisme et le rapport à Israël, est-ce que vous essayez, puisque vous êtes en rapport avec le gouvernement belge, de faire pression premièrement pour qu’il y ait la nomination d’un conseiller chargé de l’antisémitisme. Il y en a dans plusieurs autres pays, mais pas en Belgique, même si la Belgique s’est engagée avec la Commission européenne dans cette voie de la lutte contre l’antisémitisme. Il n’y a pas officiellement une personne qui est chargée de ça. Est-ce que ça peut avancer de ce côté-là ?
Alors à ce stade-ci, il n’y a pas une personne qui a été désignée, c’est tout à fait exact. Mais les services de la secrétaire d’État en charge de la lutte contre l’antisémitisme veulent jouer ce rôle de coordinateur. Je ne sais pas vous dire aujourd’hui si ça marchera, mais dans les mois à venir, il y aura des nouvelles discussions qui devront être ouvertes, et si ça ne marche pas, il faudra trouver une solution. Naturellement, le problème, c’est quelle personne choisir, quelle personne soutenir, c’est quelque chose de très délicat.
Aujourd’hui, c’est entre les mains des pouvoirs publics, de la secrétaire d’État et de son cabinet, et nous ferons le point dans les prochaines semaines, évidemment. Mais le principal, ce n’est pas le coordinateur, le principal, c’est la lutte effective contre l’antisémitisme. Parce que le coordinateur n’est que la conséquence d’actes graves qui se déroulent contre la communauté juive. Et la priorité doit être, non pas
le coordinateur, mais la lutte absolue contre l’antisémitisme. Je sais que c’est une mission très très difficile parce que sur Internet, c’est intenable, ingérable de vraiment lutter. Mais là où on peut lutter avec beaucoup plus de facilité et de fermeté, ce sont notamment les actes de violence physique. Il n’est pas normal qu’un juif soit tabassé dans un magasin à Anvers parce que juif. C’est scandaleux, c’est indigne d’une démocratie. Donc c’est contre ce genre d’actes qu’il faut lutter avec fermeté et faire comprendre à l’ensemble de la population que ce genre de phénomène est indigne d’une démocratie comme la nôtre.
En-dehors des réseaux sociaux, je citerai tout de même l’ULB, l’Université Libre de Bruxelles, qui, je pense, pose un vrai problème en termes d’antisémitisme. Regardez les conférences qui sont organisées là-bas et les propos qui y sont tenus.
Écoutez, l’ULB a certains aspects problématiques, mais je sais aussi par l’Union des étudiants juifs de Belgique qu’ils ont quand même des relations relativement positives avec le rectorat de l’université. Tout est une situation d’équilibre et j’ai dit aux deux coprésidents, de l’Union des étudiants,
que j’étais à leur entière disposition pour les soutenir. Vous savez d’ailleurs que le Consistoire met l’immeuble de l’Union des étudiants à leur disposition. Nous leur avons mis cette maison à leur disposition depuis près d’un quart de siècle maintenant, tout en leur laissant une parfaite liberté. Jamais mes prédécesseurs ou moi ne se sont permis de les influencer, mais nous leur avons toujours dit que nous étions à leur disposition pour les soutenir. Donc il y a des problèmes à l’ULB, c’est tout à fait exact, et c’est dommage parce que je suis en plus un ancien de l’ULB, j’ai fait mes études de droit, il y a bien longtemps à l’ULB avant de devenir avocat, mais il y a quelque chose à faire, c’est clair.
À mes yeux, c’est surtout, les étudiants qui doivent nous demander d’agir et nous sommes à leur disposition, ça ne peut pas être plus clair à ce niveaulà, mais je dois aussi reconnaître que lorsque je les interroge, ils ne semblent pas du tout dramatiser la situation. Donc où est la vérité ? Je ne le sais pas. Mais en tout cas, tout ce que je peux leur dire, c’est que nous sommes à leur entière disposition pour lutter contre l’antisémitisme, parce que c’est notre devoir à tous, et notamment aux gens du Consistoire.
Pour finir, comment est-ce que l’association avec Radio Judaïca renforce les opérations du Consistoire?
Radio Judaïca est à mes yeux, et pas seulement à mes yeux évidemment, un instrument fondamental de notre communauté. Ça permet d’avoir des relations à l’intérieur de la communauté juive, de participer pour ceux qui ne savent pas se déplacer à des cérémonies, à des événements, d’entendre un tas de points de vue parce que Radio Judaïca n’est pas dans un sens. Il y a des gens de toute tendance qui passent sur Radio Judaïca, juifs et non juifs d’ailleurs. C’est une radio d’ouverture. Et donc pour moi, à mes yeux, Radio Judaïca est un facteur essentiel de l’avenir de la communauté juive en Belgique.
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Propos recueillis par Blaise Vanderlinden
Journaliste chez Radio Judaïca
Pouvez-vous nous décrire les principales missions du Keren Hayessod en général et en Belgique en particulier ?
Yoel Rutbi: Le Keren Hayessod, en général, se consacre principalement aux personnes. À sa création, son objectif était de collecter des fonds pour construire les infrastructures du futur État d’Israël : routes, villes, villages, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, les compagnies d’électricité, et bien d’autres choses encore. Une fois ces infrastructures établies, notre mission a évolué : il fallait accompagner les gens, les aider à s’installer et à s’intégrer.
Et comment accompagnez-vous ces personnes ?
En les soutenant dans leur Alyah, en mettant en place des programmes d’intégration et en renforçant la société israélienne. Cela signifie aider ceux qui rencontrent des difficultés sociales, économiques ou psychologiques grâce à des projets ciblés et des partenariats.
La particularité du Keren Hayessod est de travailler pour les autres, en collaboration avec des partenaires qui nous proposent des initiatives que nous soutenons. Nous répondons également aux priorités nationales israéliennes : depuis 1956, une loi institue le Keren Hayessod comme principal organisme de collecte de fonds pour l’État d’Israël. Pour un aperçu plus détaillé, je vous
invite à visiter notre site web.
Dominique Goldberg : En Belgique, notre mission est de collecter des fonds pour soutenir ces projets. Nous avons la possibilité d’orienter nos collectes vers des priorités spécifiques. Cette année, nous nous concentrons sur les enfants, particulièrement touchés par les événements du 7 octobre. Beaucoup sont traumatisés, certains sont orphelins ou ont été otages. Ils ont besoin de soins psychologiques, physiques et d’un environnement sécurisé.
Nous devons reconstruire leurs maisons, leurs kibboutz détruits, et leur redonner un cadre de vie stable. Notre action en Belgique vise également à garantir la pérennité du peuple juif et d’Israël. Le 7 octobre a renforcé notre détermination. Si notre travail se concentre beaucoup en Israël, nous aidons aussi les jeunes de la diaspora à se connecter à Israël. Nous allons intensifier nos efforts pour qu’ils découvrent leur histoire, leur culture, et développent une véritable fierté d’être juifs.
Quels sont les défis auxquels le Keren Hayessod se confronte en Belgique depuis ce 7 octobre ?
Yoël Rutbi : Le contexte actuel met en lumière l’antisémitisme en Europe et aux États-Unis. Cela nous oblige à repenser nos actions et à adapter
nos stratégies. Nous devons sortir des cadres habituels et trouver des réponses adaptées.
Un des défis majeurs est d’inculquer à la jeune génération une fierté d’être juive. Chaque fois que nous hésitons à affirmer notre identité, nous devenons plus vulnérables. Il est essentiel de transmettre à nos enfants une connaissance solide de leur histoire et de la réalité d’Israël. Être fiers de qui nous sommes leur donnera la force et les outils pour répondre aux attaques et surmonter les défis.
La fierté d’être juif, c’est ça l’impact du Keren Hayessod sur la communauté juive belge ?
Dominique Goldberg : Absolument. Nous voulons renforcer ce lien entre la diaspora, la communauté juive belge, et Israël. Ce lien est indispensable pour préserver notre histoire et garantir la continuité du peuple juif, tout en soutenant l’État d’Israël. Les attaques contre Israël ont des répercussions directes sur les communautés juives du monde entier.
Nous souhaitons avoir un impact
encore plus fort, comme avec l’appel unifié pour Israël initié il y a deux ans par notre président, Jacques Taché. Cet appel permet de collecter des fonds pour des projets locaux et internationaux, avec une priorité donnée aux jeunes, car ils représentent l’avenir. Rassembler la communauté autour d’une vision commune est un défi, mais nous espérons y parvenir et jouer un rôle clé dans ce mouvement d’unité.
Depuis trois ans, maintenant, j’ai la chance de travailler avec vous un vendredi sur deux. En quoi l’association Keren Hayessod - Radio Judaïca renforce-t-elle vos actions ?
Yoël Rutbi : Pour être honnête, au début, je me demandais si quelqu’un nous écoutait. Mais au fil du temps, j’ai rencontré des membres de la communauté qui m’ont dit : « Ah, c’est vous avec Dominique, on vous écoute ! » La radio nous permet de transmettre nos idées à des personnes que nous ne pourrions pas toucher autrement.
Après quatre ans en Belgique, alors que je retourne en Israël, je peux affirmer que la radio a été un vecteur essentiel pour faire connaître le Keren Hayessod et ses projets. Aujourd’hui, je pense que les gens comprennent mieux notre mission. Cela les encourage à nous soutenir, sachant que leurs contributions servent à des projets pérennes, notamment pour la jeunesse.
Nous remercions sincèrement la radio pour cette collaboration. Elle a permis de réunir la communauté et de favoriser un dialogue essentiel.
Cette collaboration vous aide-t-elle à réaliser vos objectifs ?
Dominique : Indéniablement. La radio nous offre une plateforme pour atteindre des personnes qui, autrement, ne nous connaîtraient pas ou ne s’intéresseraient pas à nos actions. Elle confère également une légitimité à notre démarche et fait un formidable travail pour la communauté. Pouvoir bénéficier d’une émission régulière est un atout précieux qui renforce notre visibilité et notre impact.
rue de Boetendael, 132 1180 Bruxelles
T: 02 345 60 88 - F: 02 343 55 66
E-mail : juan@fadanlongchamp.be
Administrateur délégué
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Propos recueillis par Lucie Gilson
Journaliste chez Radio Judaïca
Qu’est-ce que Merkaz?
Merkaz, c’est un lieu communautaire, c’est un bâtiment qui regroupe une série d’organisations. Pour revenir un petit peu dans le temps, en 2017, Radio Judaïca était basée à Chaussée de Vleurgat à Bruxelles, dans un bâtiment qui appartenait au centre Ben Gourion. Il se trouve que le bâtiment était en vente et donc il a fallu trouver un nouvel espace pour la radio. Très vite, nous avons eu la chance de trouver ce bâtiment et il se trouve à l’époque que l’Habonim Dror, le mouvement de jeunesse de la communauté juive, était aussi en recherche d’un espace et donc nous avons réuni nos forces et nous avons décidé d’occuper ce bâtiment. L’idée, c’était de lui donner une place centrale dans la communauté.
Il se trouve également que dans ce bâtiment, il y avait un espace magnifique de bureau tout à fait adapté pour le Dror. Donc, finalement, l’association Merkaz est née de cette réalité-là, à savoir comment combler, comment utiliser, de cet espace et comment en faire profiter la communauté en général. Et donc au départ, il était question que Radio Judaïca s’en occupe, mais très vite, c’est Merkaz qui l’a pris en charge, avec l’idée de créer un espace de coworking, de collaboration, un espace associatif dédié à la vie de la communauté, dans cet esprit contemporain qui existe aujourd’hui. Depuis 20 ans, les coworking professionnels se développent, c’est une notion qui est acquise aujourd’hui,
et l’idée, c’était de permettre à des petites structures, ou des associations qui travaillent de la maison, mais qui ont quand même besoin pour leurs opérations quotidiennes d’un espace où organiser ses réunions par exemple, ou échanger. Depuis 2020, c’est même devenu un lieu de rencontre, un lieu d’échange, un lieu de partage. Nous avons fondé l’association Merkaz, qui veut dire “la centrale” en hébreu, avec
une équipe restreinte.
Quelles sont les synergies entre Radio Judaïca et Merkaz?
Alors, Judaïca reste la colonne vertébrale de Merkaz, puisque quand on rentre dans Merkaz, il y a le studio radio. Et vous savez, la première chose qu’on fait le matin, quand on se réveille, c’est d’allumer le poste de radio, ou bien quand on rentre dans la voiture, avec Radio Judaïca, on écoute les nouvelles du monde et les nouvelles de notre communauté. Donc il est clair qu’entre Merkaz et Judaïca il y a vraiment une sororité, une association organique. Les personnes qui viennent à Merkaz
savent très bien qu’il y a un relais de leur information, de leurs événements à travers Judaïca. Je pense qu’il faut une vraie collaboration entre Merkaz et Judaïca pour donner vie à la communauté : les deux organismes sont très co-dépendants, en fait, pour que la communauté puisse échanger, pour que les informations circulent, pour échanger sur les activités que nous organisons régulièrement.
Est-ce que vous pouvez partager quelques dates de votre agenda dans les six prochains mois ou au cours de l’année prochaine?
Alors, Merkaz est né plus ou moins le 20 février 2020, date de l’événement de l’inauguration de l’association, c’est-à-dire que l’association est née au moment du Covid, donc pas le meilleur moment pour une organisation événementielle. Vous imaginez bien que cette période-là n’a pas été très profitable à Merkaz puisqu’on a été confiné pendant deux ans et donc les activités ont été un peu plus virtuelles que réelles…Mais, ces derniers mois, avec l’impulsion de certaines personnes, les activités de Merkaz se sont diversifiées, et on commence maintenant à prendre un petit rythme de croisière. Merkaz accueille par exemple toute une série d’activités hebdomadaires ou mensuelles depuis quelques mois. Il y a par exemple, des soirées pour faire découvrir les danses israéliennes, sur une base hebdomadaire. Il y a des séances de yoga pour les enfants, on a également des
oulpans qui ont lieu également une fois par semaine. Et puis de façon tout à fait ponctuelle, on a des conférences, on a eu la chance d’accueillir le témoignage de deux jeunes femmes qui étaient à Nova, qui ont vécu le drame du festival de Nova cette semaine. Les étudiants juifs font aussi des événements dans les locaux. Il y a aussi un cinéclub maintenant qui s’organise et qui se réunira sur une base mensuelle. Le lieu est également disponible pour les associations qui font des shabbats, par exemple. C’est vraiment un espace qui vit. Et puis, on a l’intention maintenant de commencer à communiquer de plus en plus sur les réseaux sociaux, où l’on va pouvoir faire la promotion de ces événements, grâce également à Judaïca, on l’espère. Donc voilà, je dirais que c’est plus un lieu accessible aux associ-
ations qui le souhaitent pour organiser des événements, des conférences. D’autre part, sur une thématique plus “professionnelle”, on est un lieu d’accueil pour les associations qui souhaitent faire leurs événements, leurs réunions, leurs conseils d’administration ou leurs séances de travail…
Est-ce que vous souhaitez lancer un appel?
Oui, j’aimerais dire que Merkaz est vraiment ouvert à toute la communauté, qu’on est au service de cette communauté. Je crois que c’est aussi très important de rappeler que nous n’avons pas d’étiquette politique, qu’on est vraiment ouvert on n’a pas du tout d’étiquette ni politique ou autre. Le but de Merkaz c’est
d’apporter un endroit qui donne libre cours aux échanges, aux initiatives qui favorisent le développement et l’épanouissement de notre communauté.
Piatti - Antipasti
Salumi - Fromaggi - Vini
ORGANISATION DES FUNÉRAILLES FOURNISSEUR DE LA MUTUELLE JUIVE D’INHUMATION DEPUIS 1964
T. 02 377 73 03 — 0475 27 36 96 Sint Stevensstraat 59, 1600 Sint-Pieters-Leeuw
Journaliste chez Radio Judaïca
Quel est le rôle de l’école Beth Aviv dans la communauté juive en Belgique, et plus particulièrement à Bruxelles ?
Lionel Hepner : Le rôle principal de l’école Beth Aviv est d’offrir une éducation juive aux enfants de la communauté. Cela signifie poser les bases de la communauté juive de demain en leur transmettant un bagage solide sur le judaïsme, essentiel pour assurer la continuité et la transmission. Cette transmission est fondamentale pour préserver l’évolution de notre communauté et de notre religion. À travers elle, nous garantissons la pérennité de la communauté juive de Belgique, et plus spécifiquement celle de Bruxelles. Nos élèves participent activement à cette transmission. Par exemple, les élèves de 4e primaire visitent régulièrement l’Heureux Séjour pour célébrer les fêtes juives avec nos aînés, créant ainsi des liens intergénérationnels. De leur côté, les élèves de 5e et 6e primaire prennent part chaque année à la commémoration à la Caserne Dossin à Malines et à d’autres activités liées à l’histoire juive. Ces expériences, intégrées dans leurs cours, les connectent directement à l’histoire
de notre peuple et renforcent leur identité en tant que membres de notre communauté.
L’action de Beth Aviv a donc un impact notable sur la communauté juive de Bruxelles ?
Je dirais que les écoles Ganenou et Beth Aviv, chacune à leur manière, jouent effectivement un rôle central. La majorité des enfants de la communauté acquièrent des connaissances sur le judaïsme à différents niveaux grâce à ces établissements. Ils y apprennent l’hébreu, l’histoire juive, la religion, la Torah, tout en développant des liens communautaires et sociaux. Ces aspects, combinés aux mouvements de jeunesse, contribuent de manière significative à assurer la continuité et l’avenir de la communauté juive.
Quels liens unissent l’école Beth Aviv et Radio Judaïca ? En quoi cette association influence-t-elle le quotidien de l’école ?
Les liens entre la radio et l’école n’ont pas d’impact direct sur nos opérations quotidiennes. Cependant, nous sommes toujours ravis de partager, à l’occasion, des moments marquants de la vie de l’école avec un large public via Radio Judaïca. Cela ne fait pas partie de nos objectifs permanents de communication, mais ces opportunités participent à faire connaître nos actions et notre rôle dans la communauté.
Cette relation vous aide-t-elle à atteindre certains objectifs spécifiques ?
Pas directement au niveau pédagogique. Par le passé, les élèves de sixième primaire animaient une rubrique bimensuelle sur l’actualité dans le journal de la radio. Cela ne se fait plus depuis deux ou trois ans, mais c’était une expérience très enrichissante pour eux. Apprendre à rédiger des nouvelles et les présenter à la radio constituait un apprentissage original et formateur. Peut-être pourrionsnous envisager de réintroduire cette initiative, mais cela dépendra des priorités pédagogiques et du programme chargé de l’école. Pour être honnête, nous n’avons pas pour objectif central de communiquer sur la vie de l’école via la radio ou d’autres médias. Cela dit, nous apprécions toujours ces collaborations ponctuelles avec Radio Judaïca, qui permettent de renforcer le partage d’informations et les échanges au sein de la communauté.
Lionel Hepner
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Cela fait maintenant quelques mois que je suis à la tête de l’école. J’ai eu la chance d’être accueilli par une équipe motivée, engagée et consciente de la responsabilité qui nous incombe en tant qu’école juive à Bruxelles. J’ai été séduit par la perspicacité et l’intelligence de nos élèves ; la créativité, le professionnalisme et la passion de nos équipes ; ainsi que par l’engagement des parents. J’ai la chance de pouvoir dynamiser un projet qui a une histoire enracinée dans des valeurs de résilience et de conviction dans le futur et l’éducation. Ganenou n’est pas une école parfaite, mais nous avons la volonté, les moyens matériels et l’intelligence collective d’être meilleurs chaque jour.
Depuis que je suis arrivé, mes priorités ont été de rencontrer et d’échanger avec nos équipes et de pousser chacune et chacun à donner le meilleur. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à rencontrer nombre de nos Alumni que j’ai hâte de retrouver au Homecoming. Enfin, j’ai pu discuter avec nos élèves et leurs parents pour entendre leurs histoires à Ganenou.
La suite de l’année nous réserve de belles surprises et de grandes opportunités, je suis convaincu que nous saurons les saisir pour progresser dans notre approche pédagogique, sur base des valeurs qui définissent Ganenou : la transmission des traditions juives et de l’amour d’Israël, la curiosité et l’esprit critique, l’accomplissement et le dépassement de soi, et le respect et la tolérance.
Prions pour les otages encore prisonniers et pour bientôt voir la paix en Israël.
Matan Aouizrat Directeur Général.
Si je devais définir Ganenou cette année en quelques mots, ils seraient : une ère nouvelle, une volonté d’inclusion, et un sens d’ouverture vers notre communauté.
Une nouvelle ère d’abord avec l’arrivée de Matan, notre directeur général, dont le travail formidable depuis le mois de septembre a permis de recentrer l’école sur ses valeurs fondamentales, de travailler sur le développement de nouveaux projets en appuyant l’importance de former une école unie. Une volonté d’inclusion, ensuite, parce qu’en 2025 – face à un antisémitisme trop présent – permettre à tous les élèves qui le désirent de pouvoir étudier à Ganenou est une responsabilité et une priorité pour nous tous. Nous sommes conscients de notre place au sein de la communauté et il est crucial pour nous d’assumer les responsabilités qui en découlent.
Enfin, nous continuons de mettre en œuvre le plus possible pour fédérer la communauté juive de Bruxelles autour du projet de Ganenou.
Une des initiatives majeures en ce sens est l’organisation de notre premier
Homecoming, une soirée inédite dédiée à tous nos anciens élèves le 29 mars 2025. Une occasion unique pour chacun de revivre l’esprit qui caractérise la chaleur et l’âme de notre école et que tant d’élèves et de professeurs ont aimé et aiment encore.
Shimon Peres a un jour dit : « Être juif signifiait beaucoup de choses pour moi, mais avant tout, cela signifiait avoir le courage moral de faire ce qui était nécessaire au nom du peuple juif.» Ànotre échelle, nous devons avoir le courage moral de faire ce qu’il faut pour offrir à nos élèves un lieu d’apprentissage où chacun se sent encouragé selon ses talents et ses compétences, tout en offrant la possibilité à nos enfants de réaliser leurs rêves et leurs ambitions. Si elle évolue avec les époques et les élèves, la mission au cœur du projet de Ganenou n’a pas changé.
Benjamin Ariel Président du Conseil d’Administration
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Propos recueillis par Lise Benkemoun
Rédactrice en chef de Radio Judaïca
Madame l’Ambassadrice Idit Rosenzweig-Abu, bonjour. Merci d’être avec nous. Aujourd’hui, pour une fois, nous n’allons pas parler seulement de l’actualité, mais du rôle de l’ambassade d’Israël dans la protection de la communauté juive de Belgique ?
Eh bien, le rôle de l’ambassade dans la protection de la communauté est essentiellement le rôle d’Israël. C’est protéger la diaspora dans le monde entier. Nous sommes le foyer juif. Nous nous exprimerons toujours sur les questions de protection et de droits des communautés juives. En fait, lors de chaque réunion politique, dialogue politique ou réunion entre ministres, ou même lorsque le Premier ministre Netanyahou a rencontré le Premier ministre De Croo, la question des communautés juives, de leur sécurité et de la montée de l’antisémitisme a été abordée. Elle est toujours présente dans les relations bilatérales. Il y a des pays dans le monde où nous n’avons pas de bonnes relations à cause de la façon dont les communautés juives sont traitées. Nous sommes une seule et même famille qui a différentes branches. Une branche vit en Israël, l’autre à Bruxelles, mais nous sommes de la même famille et nous nous protégeons toujours les uns les autres.
Comment travaillez-vous avec la communauté juive de Bruxelles, les associations et Radio Judaïca pour atteindre cet objectif ?
Je travaille constamment avec les chefs de la communauté parce qu’en fin de compte, ce sont eux qui décident ce qui est important, où ils veulent que nous intervenions ou non, mais je dois dire que nous sommes presque toujours d’accord. Je vais vous donner un exemple. Un sénateur belge m’a dit qu’il était de notoriété publique que des rabbins appelaient au viol de femmes palestiniennes, appelaient des soldats à violer des Palestiniennes. Je n’ai pas eu besoin de dire à Yves Oschinsky que c’était antisémite. Je lui ai envoyé la vidéo et le communiqué de presse du CCOJB est arrivé tout seul. Nous travaillons donc ensemble.
Et concernant la radio, Radio Judaïca est très, très importante, surtout depuis le 7 octobre, où nous voyons que beaucoup d’autres médias belges ont un parti pris contre Israël et en conséquence, ils promeuvent un discours très agressif. Et ce discours est à l’origine de la montée de l’antisémitisme. Par exemple, M. Abu Jaja, le célèbre Mr Abou Jahjah, a été créé par les médias. Qui est-il ? Il n’est personne. Ce n’est pas un universitaire, ce n’est pas vraiment un professeur, il a dit des choses horribles depuis le 11 septembre jusqu’à aujourd’hui, mais on continue de l’inviter à la télévision, dans les médias, et cela fait de lui une célébrité. Et cette personne est pleine de haine. Radio Judaïca est souvent la seule source d’information fiable sur
ce qui se passe au Moyen-Orient. Et étant en Belgique, elle demande aussi des comptes aux politiciens belges, et c’est très, très important, surtout ces jours-ci. Surtout peut-être en cette année électorale, avec les élections européennes et d’autres élections à venir.
Peut-être qu’ils font plus attention à ce qu’ils disent sur la communauté juive ?
Ils doivent être juste chaque année. Mais peut-être que les années d’élections, ils se soucient davantage de ce que les gens pensent d’eux. Justement cette année, et surtout depuis le 7 octobre, ça a été très dur pour les Juifs du monde entier.
Personnellement, est-ce que cela vous manque de ne pas être en Israël ces jours-ci ?
Eh bien, chaque fois qu’il se passe quelque chose de grave en Israël, chaque fois qu’il y a un conflit, bien sûr, je pense que tous ceux d’entre nous qui ont de la famille en Israël, nous voudrions être là-bas avec nos familles, être avec eux, les serrer dans nos bras. Mais je pense que mon travail ici est très important. C’est ça mes “milouim”. Je ne sais pas si tout le monde connaît ce mot, ça veut dire que c’est mon service de réserve. Il y a des soldats qui se battent à Gaza, et mon rôle est d’être ici et de me battre pour qu’il n’y ait pas de
sanctions contre Israël, de me battre pour fermer les comptes bancaires du Hamas qui collectent des fonds via la Belgique, et pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de dommages économiques pour Israël, et qu’il n’y ait pas de décisions européennes contre Israël. C’est mon pays et j’ai le privilège d’être arrivée à un moment où je peux apporter ma contribution et participer à la protection de mon pays. Alors bien sûr, sur le plan personnel, ma famille me manque, mais sur le plan professionnel et aussi sur le plan de la morale, je suis fier de prendre part à la protection de mon pays dans cette guerre.
Parce que cela donne du sens à votre vie et que vous savez que votre mission est vraiment importante…
C’est la bonne chose à faire. C’est la chose importante et juste à faire. Et face à toutes les choses terribles qui se sont produites en Israël le 7 octobre, et les otages et l’impuissance que nous ressentons lorsque nous voyons ces choses se produire, c’est ce que je peux faire personnellement. Et je suis heureuse d’avoir l’occasion de le faire.
Quelque chose de plus humoristique... Je ne sais pas si vous avez déjà vu Fauda, mais lorsqu’ils arrivent à l’ambassade d’Israël à Bruxelles, l’un des deux hommes dit à l’autre : “Comment ça va?” Il répond: bien. Le premier lui répond, “Comment pouvez-vous être bien? C’est Bruxelles, il n’y a rien à faire. Les magasins ferment à 18h30. Et à part manger du chocolat, qu’est-ce qu’il y a à faire à Bruxelles” ? Est-ce l’image que vous aviez avant de venir dans ce pays ?
Je suis arrivée dans ce pays pour la première fois en 2014. C’était donc il y a longtemps. Avant de venir ici, je ne connaissais peut-être pas beaucoup la Belgique. Mais je pense qu’il y a beaucoup à faire ici. Et qu’il y a beaucoup de choses positives à propos de la Belgique. Et si je n’avais pas aimé, je ne serais pas revenue! Donc, voilà.
Oui, bien sûr ! Pourquoi est-ce un poste si important ? Parce que Bruxelles est la capitale de l’Europe ?
D’abord, oui, c’est la capitale de l’Europe, et maintenant, c’est aussi la Belgique qui préside l’Union européenne. Mais en plus, elle est aussi depuis deux ans membre du Conseil des droits de l’homme et elle a été avant cela membre du Conseil de sécurité. Il est très important de ne pas négliger les pays qui font partie de ces instances, même s’ils sont critiques, parce que ces voix sont importantes.
En ce moment, M. Sanchez va de ville en ville, de pays en pays pour essayer de trouver des gens qui se joindraient à lui pour la reconnaissance de l’Etat palestinien, parce qu’il ne veut pas le faire seul, ou juste lui et l’Irlande. Et il est très important que la Belgique n’en fasse pas partie, car la reconnaissance signifie qu’il suffit de tuer 1 200 personnes, de violer massivement et d’enlever des gens dans leur lit pour avoir un État. C’est quelque chose que nous ne pouvons pas imaginer et que nous ne pouvons pas permettre. La Belgique est donc très importante. Diriez-vous que la Belgique est toujours une amie d’Israël, malgré les positions prises depuis le 7 octobre ? Même si Alexandre De Croo a appelé l’Europe à dénoncer les Gardiens de la Révolution comme organisation terroriste. On ne sait pratiquement jamais quelle sera la réaction de la Belgique par rapport à Israël… Cela ne doit pas être facile à gérer pour vous. Je pense
qu’en matière de relations étrangères, de relations internationales, des définitions comme celle d’”amis” ne sont pas pertinentes, elles sont peutêtre trop simplistes. Nous parlons d’alliés, d’intérêts partagés, de visions communes sur des sujets spécifiques. Nous pouvons avoir un point de vue commun sur l’Iran. Et c’est très important, surtout en ce moment. Et nous pouvons avoir des désaccords, comme sur la question palestinienne. Sur le plan économique également, nous avons des points communs comme l’industrie du diamant. Nos deux industries sont les seules industries diamantaires occidentales qui ne se trouvent pas dans des pays en développement et qui sont très strictes en ce qui concerne le processus de Kimberley (la gestion des diamants de guerre). Nous avons donc des intérêts communs que nous devons protéger et défendre ensemble. En fin de compte, nous ne jouons pas, nous ne sommes pas dans la cour de récréation en train de dire : il m’a insulté, alors nous ne nous parlons plus. Nous travaillons sur une question à la fois pour aligner nos intérêts, et c’est très important.
Cela me semble être une bonne conclusion. Merci beaucoup, Madame l’Ambassadrice, d’avoir été parmi nous et nous nous reverrons bientôt.
Merci à vous, à bientôt.
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