ATCHUGARRY, Lien entre deux mondes

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ATCHUGARRY LIEN ENTRE DEUX MONDES 31 octobre - 19 décembre 2020

Rue des Sablons 6 1205 Genève, Suisse Ph: +41 (0)22 321 94 14 E-mail: geneva@xippas.com www.xippas.com Texte Philippe Clerc Photographie Daniele Cortese, Nicolás Vidal, Aurelio Amendola, Giorgia Panzera, Silvana Neme Traduction Juliet Powys, Claudia Rosenblatt, Caleidos Translations SL - Madrid (Espagne) Design graphique Alessio Gilardi, Quadrifolium Group Srl - Lecco (Italie) Impression Editoria Grafica Colombo - Valmadrera (Italie)


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PABLO ATCHUGARRY, ENTRE TRADITION ET INNOVATION

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SCULPTURES EXPOSÉES

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SCULPTURES MONUMENTALES

70

ATELIER

84

LES MARBRES

104

LES BRONZES

118

LES BOIS

128

EXPOSITIONS

145

BIOGRAPHIE

157

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

158

EXPOSITIONS COLLECTIVES


PABLO ATCHUGARRY, ENTRE TRADITION ET INNOVATION

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Inscrites dans la suite d’une tradition pluriséculaire, les sculptures de Pablo Atchugarry (1954*) détonnent dans un monde où l’éphémère semble primer. Privilégiant des matériaux pérennes et des techniques de travail traditionnelles, l’artiste fait fi des effets de mode et des dictats du marché de l’art pour s’adonner pleinement à son œuvre tel qu’il l’entend, avec passion et détermination, sans jouer sur son image ou sur la valorisation commerciale de son travail. Un besoin instinctif le pousse à créer, à faire naître ses idées et à les extirper de la matière. Figure incontournable de la sculpture contemporaine, il puise l’essentiel de ses racines non pas dans la culture précolombienne de son Uruguay natal, mais dans celle de l’Europe, héritage d’une forte immigration espagnole et italienne vers son pays au XIXème siècle, comme son compatriote avant lui Joaquín Torres García1. Férus d’art, ses parents identifient très tôt chez lui le gène de la création et l’encouragent à pratiquer le dessin et la peinture. Très vite se ressent dans ses travaux graphiques, un besoin de s’échapper de la toile et du papier. C’est donc très naturellement qu’au début des années 1970, désireux d’élargir son horizon créatif, le jeune Pablo s’initie aux matériaux tridimensionnels qu’il commence à modeler et à sculpter: terre glaise, ciment, fer et bois. Sa première œuvre, un Cheval (1971) [Fig.1], annonce déjà une recherche de non-figuration, recherche qui va rapidement évoluer et se cristalliser au milieu des années 1980. Dans l’exécution de chacune de ses sculptures, Atchugarry vise à la pureté des lignes, des formes, à l’harmonie de l’ensemble et à sa dynamique. Dès l’exécution des premières esquisses sur le papier, prémices d’une œuvre en devenir, l’artiste se doit d’anticiper sa matérialisation et doit pouvoir, dans son esprit déjà, transposer les deux dimensions en se figurant la troisième qui permettra de donner corps à cette nouvelle création. Le travail d’Atchugarry relève d’une tradition européenne fortement ancrée dans l’Antiquité, menée à son apogée à la Renaissance. Le sculpteur s’inscrit ainsi dans la continuité des grands maîtres de la sculpture que furent Polyclète, Praxitèle, Michel-Ange ou Le Bernin avant lui et l’héritage auquel il se rattache se matérialisant dans son œuvre sous différentes formes, englobant de multiples aspects de son processus créatif. La finesse des formes allongées et les torsions empruntent au maniérisme italien. Nombre de ses sculptures adoptent le traditionnel contrapposto tout en conservant un équilibre total en se dressant parfaitement proportionnées. De même, ces torsions apparaissent telles des citations à l’anatomie de corps, dont l’artiste nous fait voir des segments de muscles et de tendons. Il semble effectuer des gros plans et en isoler des éléments comme le ferait un microscope. Ceci nous amène évidemment à penser au Saint-Barthélemy écorché (1562) de Marco d’Agrate, à la cathédrale de Milan, ou encore au Transi (vers 1545) de René de Chalon (appelé aussi le Squelette ou le Décharné) où la musculature des cuisses semble reprendre les plis d’un tissu. De plissés il en est évidemment aussi question lorsque l’on se prend à détailler les sculptures d’Atchugarry. Il semble évoquer le tomber de soieries, tels des drapés qui recouvrent les corps des statues non pas pour les vêtir, mais pour en révéler sensuellement les formes2. Le sculpteur nous offre à découvrir des sortes de créatures berninesques auquel le corps aurait été soustrait et dont il ne resterait que les souples étoffes. Le regard s’engouffre entre les plis, mystérieusement happé par ces architectures galbées. L’évolution vers le monumental constitue, elle aussi, l’un de ces éléments. Après des débuts consacrés essentiellement à de petits formats, l’artiste prend confiance et la découverte du marbre est pour lui une révélation qui libérera sa main, le poussant à voir de plus en plus grand. Il apprivoise la matière et se lance dans la création de pièces de plus en plus audacieuses. Tels les colosses de Memnon, ses immenses sculptures semblent les gardiennes d’un sanctuaire et rappellent les piliers des grandes cathédrales, destinés à soutenir la voûte céleste. Plus proches de nous, on songe aussi aux prodiges de la Renaissance que sont le David de Michel-Ange et l’Hercule et Cacus de Bandinelli. Dans un même esprit, Atchugarry effectue des emprunts directs à l’histoire, s’en veulent pour preuve sa Victoire de Samothrace sculptée en 1995 ou encore son Obélisque du troisième millénaire de 2001 [Fig.2], dont le titre n’offre aucun doute sur son rattachement aux obélisques de l’Antiquité. Si le domaine profane occupe une place élémentaire dans le corpus d’œuvres de Pablo Atchugarry, il n’en délaisse pas pour autant la sculpture religieuses, genre à part entière dans la tradition artistique occidentale. 1  Julio Maria Sanguinetti, Un’opera con vocazione classica, cat. exp. Palazzo Isimbardi. Milan, Arti Grafiche Meroni, mai 2001, p.16.W 2  Julio Maria Sanguinetti, op. cit., p.18.


Sa Pietà (1983) [Fig.3] et sa Redemptoris Mater (1987) toutes deux inspirées de Michel-Ange, son Chemin de croix (1993) ou encore les différents Christs et Vierges s’inscrivent dans une vraie continuité, celle bien sûr du maître florentin, mais aussi de tous les artistes soutenus par Rome et le mécénat pontifical. Tout en considérant ces éléments caractéristiques de la statuaire et de ses genres particuliers, c’est vers une synthèse plus abstraite de leur utilisation que s’achemine Atchugarry. Familier des canons classiques qu’il a eu l’occasion d’étudier en détails en France, en Espagne et en Italie, il semble faire sien ce principe selon lequel il faut savoir construire pour déconstruire. Même s’il suit la voie tracée par les maîtres anciens, l’artiste uruguayen n’en garde pas moins une réelle sensibilité pour les avant-gardes. Considérant que ses aspirations sont bien différentes de celles d’un Jean Arp, d’un Henri Moore ou d’un Constantin Brancusi, on ne peut s’abstenir d’en faire mention dans le contexte particulier de la sculpture du XXème siècle dont il est l’un des dignes descendants, tout comme le Formes uniques dans la continuité de l’espace (Forme uniche della continuità nello spazio) de 1913 du futuriste Umberto Boccioni dont il se fait l’écho. Sur un plan plus contemporain, il ne se rattache à aucune école et mène sa quête esthétique à sa guise. On peut toutefois tirer quelques parallèles, notamment avec Giuseppe Penone, chez qui le processus créatif et le geste revêtent également tout autant d’importance que l’objet fini. Ce n’est donc pas sans raison que les différentes étapes de la réalisation des sculptures d’Atchugarry sont si soigneusement photographiées et documentées [Fig.4]. Dans un autre registre, on peut penser aussi à l’anglais Tony Cragg, dont les créations s’élancent pareillement vers le ciel; contrairement à lui, l’Uruguayen ne procède cependant pas par empilement d’éléments horizontaux, mais vise plutôt à effiler la matière telle une corde dont la torsion des fibres filerait vers l’infini, renfonçant la verticalité de la perspective. A l’instar des cubistes, Atchugarry simplifie les formes qu’il épure jusqu’à n’en garder que l’essentiel. L’aspect non-figuratif des œuvres force le spectateur à en faire le tour et à s’interroger sur le message esthétique plus que sur le sens narratif du motif, chacune des faces de la sculpture revêtant une importance égale3. Ce phénomène, déjà mis en avant par Giambologna et son Enlèvement d’une Sabine (1579-1583), est porté ici à son apogée: primauté est donnée à l’infinité des points de vue. Comme Archipenko, Atchugarry se préoccupe de l’association des masses entre elles dans un souci d’harmonisation du volume dans son ensemble; de même, il accorde une grande importance au vide laissé par la matière retirée de l’ensemble sculpté qui crée le volume par son absence. Les déchirures de la pierre rappellent les coupures de Lucio Fontana dans les toiles. L’usage occasionnel de la couleur donne à certaines de ses créations l’aspect de majestueuses carrosseries d’automobiles de sport, auxquelles la vitesse ferait entreprendre une course effrénée vers le ciel; une manière élégante d’allier le passé à la modernité. Outre le talent de l’artiste et ses qualités conceptives, un autre élément essentiel intervient dans le processus créatif: la matière. À une époque où le plastique et les résines synthétiques prennent le dessus par leur facilité d’utilisation, Atchugarry a fait le choix des matériaux nobles amenés à traverser le temps. S’il se sert aussi diversement du bois, du ciment ou du métal en fonction du rendu désiré, il privilégie le marbre, plus encore que le bronze. Dans le cas de la pierre, en effet, c’est non seulement la main de l’artiste, mais bien son corps tout entier qui agit directement, menant une sorte de combat titanesque contre le bloc inerte qu’il affronte; ceci demande une grande précision, beaucoup de rigueur et ne permet pas de repentir. L’artiste n’est pas libre de sculpter la pierre à sa guise, c’est elle qui guide le geste. Il a pour rôle de parvenir à révéler la matière et le motif qui s’y cache; le bloc brut est semblable à une chrysalide d’où Atchugarry se donne pour mission d’extraire une œuvre qui s’y trouvait dormante et qu’il libère dans un geste érosif, l’action de sa main se substituant à celle des éléments naturels que sont l’eau, l’air et le vent. Un marquage préalable de la pierre l’aide à donner une première orientation à son geste. Avant même le premier coup de meule, de marteau et de burin, il lui faut toutefois impérativement avoir en tête une vision aboutie de l’ensemble et c’est le bloc qui guide sa main, qu’il s’attaque à un marbre de Carrare, un marbre rose du Portugal ou gris Bardiglio. Le choix de la pierre dans les carrières constitue donc une étape cruciale car selon sa couleur, selon ses veines, les jeux de contrastes peuvent considérablement modifier le rendu global. 3  Martina Corgnati, Pablo Atchugarry. Lecco, Museo Pablo Atchugarry, 2003, p.16.

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Les dégradés de couleur qui ponctuent les différentes strates du marbre rappellent la peinture à l’antique des sculptures grecques archaïques: veines teintées de vert, nervures grises, rouges, pourpres, et ce sans pour autant qu’il n’y ait d’intervention humaine dans cette coloration naturelle. Sur les sculptures de fer, la rouille agit semblable aux nervures du marbre. Dans le cas du bois, matière vivante, les nœuds et les différences de tonalités entre les anneaux de croissance de l’arbre donnent un effet semblable. C’est au marbre de Carrare, matière laiteuse à l’aspect soyeux, que va toutefois sa préférence depuis 1979 déjà. Là aussi, Atchugarry s’inscrit dans la tradition des maître italiens en se servant du marbre, matériau le plus noble à la sculpture, considéré comme l’art le plus important après l’architecture. Son utilisation implique automatiquement une confrontation à ses illustres prédécesseurs auxquels il va nécessairement être comparé. Un élément extérieur intervient dans la perception que l’on aura de la sculpture. La lumière, qui tient aussi un rôle central, est source de recherches dès les phases préliminaires de la création. Ce n’est ainsi pas un hasard si Atchugarry donne pour titre à sa première sculpture en marbre de Carrare La lumière (1979) [Fig.4], phénomène essentiel dont il a eu conscience dès ses premières approches de l’art. On ne s’étonnera donc pas qu’il ait jeté son dévolu sur ce noble matériau. L’étymologie du terme marmaros renvoie d’ailleurs directement à la lumière. La famille lexicale d’où est issu le mot oriente du côté des jeux de lumière. Le verbe marmairô signifie « resplendir, étinceler, briller de mille éclats », preuve que les Grecs ne considéraient pas le marbre comme une pierre inerte mais comme une surface vivante, jouant avec les rayons du soleil4. Le travail sur la lumière se fait dans un premier temps par le biais des ouvertures réalisées dans la matière qui créent des jeux de pleins et vides et permettent, à l’image d’un prisme, le renvoi des rayons. Ceci accentue aussi les contrastes d’ombres et de lumières, faisant de fait évoluer les nuances de couleur des matériaux, dans une recherche semblable à celle de Jésus Rafael Soto dont les constructions cinétiques alternent vide et solide. Fréquemment destinées à prendre place à l’extérieur, ses sculptures seront sujettes à l’évolution du jour et de la nuit, aux différentes réflexions du soleil et de la lune sur la matière. L’artiste doit donc chercher à créer un rythme, de sorte à ce que les courbes renvoient les rayons. Dans un même souci, il limite les angles droits et s’assure de faire varier les formes, supportées par la matière, de sorte que la sculpture n’apparaisse pas deux fois semblable au spectateur. La difficulté majeure de la sculpture reste le principe de transcription des idées via le travail du bois, du métal ou de la pierre; donner corps à ses idées en les sculptant sous trois dimensions nécessite de grandes capacités de synthèse et une dextérité qui n’est pas à la portée de tous, relevant de la virtuosité plastique. Ses créations se dressent, hautes silhouettes abstraites qui, contrairement aux personnages filiformes d’Alberto Giacometti, ne se meuvent pas mais prennent fermement racine. Les sculptures d’Atchugarry évoquent ainsi tantôt des végétaux pétrifiés, rappellent les grands troncs de séquoias fossilisés en Californie, tantôt ils se font totems de la modernité et laissent à voir des vols d’oiseaux ou des éclosions florales. En parfaite union avec la nature qui l’entoure, l’artiste passe ainsi du minéral au végétal. La verticalité de ses sculptures qui se dressent vers le ciel tisse aussi un lien entre deux mondes, le sol terrestre auquel elles sont solidement ancrées et l’air impalpable dans lequel elles semblent flotter. En les contemplant, notre regard est automatiquement attiré vers le haut et se perd au-delà même de la matière. Les créations de Pablo Atchugarry sont nimbées de mystère et ne se livrent pas au premier regard, nécessitant que l’on s’attarde à observer la sculpture qui se révèle à nous au gré de notre évolution autour d’elle et de la lumière qui vient la frapper. Chacun peut alors laisser libre cours à son imagination et interpréter à sa guise. Ce phénomène, favorisé par l’aspect non-figuratif des sculptures, semble d’ailleurs intentionnel de la part de l’artiste qui ne donne pas de titre à la majorité de ses créations, semblant ainsi ne pas vouloir influencer la perception de chacun. Ses œuvres deviennent intemporelles, amenées ainsi à perdurer et à s’inscrire dans une continuité historique, celle des sculpteurs hellénistiques, du génial Michel-Ange, de Giacometti ou de Brancusi. Philippe Clerc, historien de l’art 4  Adeline Grand-Clément, L’épiderme des statues grecques : quand le marbre se fait chair, in « Images Re-vues » [En ligne], 13 | 2016, mis en ligne le 15 janvier 2016, consulté le 23 août 2020. URL: http://journals.openedition.org/imagesrevues/3932


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Fig.1 - CAVALLO, 1971. Béton, 22 x 30 x 10 cm

Fig.3 - PIETÀ, 1982-’83. Marbre statuaire de Carrare, 174 x 205 x 116 cm

Fig.2 - OBELISCO DEL TERZO MILLENNIO, 1999. Marbre statuaire de Carrare, 600 x 120 x 120 cm

Fig.4 - PABLO ATCHUGARRY dans son Atelier de Lecco (Italie), 2019

Fig.5 - LA LUMIÈRE, 1979. Marbre statuaire de Carrare, 50 x 30 x 26 cm (première sculpture en marbre)


PABLO ATCHUGARRY, BETWEEN TRADITION AND INNOVATION

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Pablo Atchugarry’s (b. 1954) sculptures, which are part of a centuries-old tradition, stand out in a world where the ephemeral seems to take precedence. The artist, who favours sustainable materials and traditional techniques, flies in the face of the gimmicks and dictates of the art market in order to engage fully with his work, with passion and determination, and without playing on his image or on the commercial value of his work. He is driven by an instinctive need to create, to give form to his ideas and to draw them out of the material. Like his compatriot Joaquín Torres García1 before him, Pablo Atchugarry, this major figure in contemporary sculpture, draws most of his inspiration, not from the pre-Columbian culture of his native Uruguay, but from that of Europe, a legacy of mass Spanish and Italian immigration to his country in the 19th century. His parents, who were passionate about art, identified the creative gene within him at a young age, and encouraged him to practice drawing and painting. His early graphic work quickly revealed a need to escape canvas and paper. At the beginning of the 1970s, the young Pablo, eager to expand his creative horizons, therefore naturally began to work in three dimensions, sculpting and modelling clay, cement, iron and wood. His first piece, Horse (1971) [Fig.1], marked the beginning of his search for non-figuration, a search that would quickly evolve and crystallise in the mid-1980s. In creating each of his sculptures, Atchugarry aims for a purity of lines, shapes, the harmony of the ensemble and its dynamic. From the first sketches on paper, the beginnings of a work in the making, the artist must anticipate its materialisation and be able, in his mind already, to transpose the two dimensions whilst imagining the third, enabling him to give shape to each new creation. Atchugarry’s work is part of a European tradition that is rooted in antiquity, and that reached its peak during the Renaissance. The sculptor is therefore following in the footsteps of the great masters of sculpture before him, from Polykleitos and Praxiteles to Michelangelo and Bernini, and his artistic heritage materialises in his work in different forms, encompassing multiple aspects of his creative process. The finesse of the elongated forms and twists borrows from Italian mannerism. A number of his sculptures use the traditional contrapposto, whilst maintaining total balance and perfect proportion. The twists evokes the body’s anatomy, which the artist shows in segments of muscles and tendons. He appears to create close-ups and isolate elements within them, like a microscope. This inevitably calls to mind Marco d’Agrate’s Saint Bartholomew Flayed (1562), Milan Cathedral and the Cadaver Tomb of René of Chalon (also known as The Skeleton), where the thigh muscles seem to mimic folds of material. Folds are central to the detail of Atchugarry’s sculptures. He conjures up the fall of silks, like draperies that cover the bodies of statues not to clothe them, but to sensually reveal their forms2. The sculptor presents us with Bernini-like creatures whose bodies have been subtracted and of whom nothing remains but flexible fabric. Our gaze sinks between the folds, mysteriously drawn into these curved architectures. Another key element is the evolution towards the monumental. After his first, mainly small format pieces, the artist gained confidence, and the discovery of marble was a revelation that freed his hand, driving him to think ever bigger. He mastered the medium and began to create increasingly ambitious pieces. Like the Colossi of Memnon, his immense sculptures seem to be the guardians of a sanctuary and recall the pillars of great cathedrals, intended to support the Vault of Heaven. As a more recent example, we may think of wonders of the Renaissance, from Michelangelo’s David to Bandinelli’s Hercules and Cacus. In the same spirit, Atchugarry borrows directly from history, as illustrated by his Victory of Samothrace, sculpted in 1995, and his Obelisk of the Third Millenium from 2001 [Fig.2], whose title leaves no room for doubt as to its connection to the obelisks of antiquity. Although the secular domain has a prominent place in Pablo Atchugarry’s body of work, he does not neglect religious sculpture, a genre in its own right in the Western artistic tradition. His Pietà (1983) [Fig.3] and Redemptoris Mater (1987), both inspired by Michelangelo, his Via Crucis (1993), and different Christs and Virgins follow in the footsteps of the Florentine master, of course, but also of all the artists supported by Rome and the papal patronage. Whilst taking these characteristic elements of the statuary and its particular genres into account, Atchugarry progressed towards a more abstract synthesis of their use. Being familiar with the classical canons, which he had the chance to study in detail in France, Spain and Italy, he seemed to embody the principle according to which one needs know how to construct in order to deconstruct. 1  Julio Maria Sanguinetti, Un’opera con vocazione classica, ex. cat. Palazzo Isimbardi. Milan, Arti Grafiche Meroni, May 2001, p.16. 2  Julio Maria Sanguinetti, op. cit., p.18.


Although he followed the path traced by ancient masters, the Uruguayan artist maintained a real sensitivity for the avant-garde. Whilst his aspirations were very different to those of Jean Arp, Henry Moore or Constantin Brancusi, he cannot be omitted from the particular context of sculpture in the 20th century of which he is one of the worthy descendants, much like the Forme uniche della continuità nello spazio (1913) by the futurist Umberto Boccioni, whom he echoes. From a more contemporary perspective, he is not attached to any school, and carries out his aesthetic quest as he sees fit. Some parallels can nevertheless be drawn, notably with Giuseppe Penone, for whom the creative process and artistic gesture are also as important as the finished object. It is not without good reason that the different stages in the creation of Atchugarry’s sculptures have been so carefully photographed and documented [Fig.4]. In another style, we could also mention the English sculptor Tony Cragg, whose creations stretch similarly towards the sky. Nevertheless, unlike Cragg, the Uruguayan sculptor does not proceed by piling up horizontal elements, but rather aims to fray the medium out like a twisting rope whose fibres spin towards infinity, emphasising the verticality of the perspective. In the manner of the Cubists, Atchugarry simplifies forms, paring them down to their essentials. The non-figurative aspect of the work compels the spectator to take in every angle and to think about the aesthetic message more than the narrative meaning of the subject, each plane of the sculptures being of equal importance3. This phenomenon, first put forward by Giambologna and his Rape of the Sabine Women (1579-1585), reaches its peak in Atchugarry’s work: primacy is given to the infinite number of points of view. Like Archipenko, Atchugarry is interested in the combination of masses in view of harmonising the overall volume. In the same way, he attaches great importance to the empty space left by the material that is removed from the sculpted whole, creating volume by its absence. The torn stone calls to mind Lucio Fontana’s slashed canvases. The occasional use of colour gives some of his pieces the appearance of majestic sports car bodies, speeding in a frantic race to the sky: an elegant way of combining the past with modernity. In addition to the artist’s talent and conceptual qualities, another essential element informs the creative process: matter. At a time when plastic and synthetic resins were gaining currency thanks to their ease of use, Atchugarry chose to work with noble materials that stood the test of time. Whilst he has used wood, cement or metal according to the desired finish, he has primarily favoured marble, even more than bronze. In the case of stone, it is not only the artist’s hand, but his whole body that acts directly, engaged in a kind of titanic combat against the inert block before him. This unforgiving work requires great precision and lots of care. The artist is not free to sculpt the stone as he sees fit: it is the stone itself that guides the process. His role is to reveal the matter and the hidden subject within: the rough block is like a chrysalis, and Atchugarry’s mission is to extract a work of art that lies sleeping inside it, freeing it with an erosive gesture, the action of his hand hastening the work of natural elements such as water, air and wind. A preliminary marking of the stone helps to give an initial direction to his work. Before the first touch of the grinding wheel, hammer and chisel, he must imperatively have in mind a fully-realised vision of the overall piece, and the block guides his hand, whether he is sculpting Carrara marble, pink marble from Portugal or grey Bardiglio marble. The choice of stone in the quarries is a crucial stage since depending on its colour and veins, the play of contrasts can considerably alter the overall effect. The colour gradations that accompany the different strata in the marble call to mind the antique painting of Ancient Greek sculptures: tinted veins in green, grey, red and purple, without there having been any human intervention in this natural colouring. In his iron sculptures, rust acts in a similar way to the marble veins. In the case of wood, a living medium, the knots and tonal differences between the tree’s growth rings give a comparable effect. Nevertheless, since 1979, his preference has been for Carrara marble, a milk-white, silky medium. Here again, Atchugarry is following in the footsteps of the Italian masters by using marble, the noblest medium in sculpture, considered to be the most important artform after architecture. His use automatically implies a confrontation with his illustrious predecessors, with whom he will inevitably be compared. 3  Martina Corgnati, Pablo Atchugarry. Lecco, Museo Pablo Atchugarry, 2003, p.16.

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An external element comes into play in our perception of sculpture. Light, which also plays a central role, is the source of research from the earliest phases of creation. It is no coincidence that Atchugarry entitled his first sculpture in Carrara marble Light (1979) [Fig.5], an essential phenomenon which he had been aware of since his first forays into art. It is therefore not surprising that he should have set his sights on this noble material. The etymology of the term marmaros refers directly to light. The word’s lexical family draws on the play of light. The verb marmairô means “to sparkle, to gleam, to shine with a thousand brilliant shards”, proof that the Ancient Greeks did not regard marble as an inert stone but as a living surface, playing with the rays of the sun4. The work on light is first approached by way of making openings in the material which create plays of full and empty spaces and reflect the rays of light like a prism. This also accentuates the contrast of light and shadows, effectively developing nuances of colour in the material, in a quest that recalls that of Jésus Rafael Soto, whose kinetic constructions alternate between solids and voids. Frequently intended to be exhibited outside, Atchugarry’s sculptures are subjected to the cycles of night and day, and to different reflections of the sun and moon on the material. The artist must therefore seek to create a rhythm, so that the curves reflect the rays. For the same reason, he limits the use of right angles and makes sure to vary the forms, supported by the material, so that the sculptures never appear to the spectator the same way twice. The key challenge in sculpture is the principle of transcribing ideas by means of wood, metal or stonework. Giving shape to one’s ideas by sculpting them in three dimensions requires great synthesis skills and uncommon dexterity, amounting to brilliant craftsmanship. His creations stretch up, such are high abstract silhouettes that, unlike Giacometti’s filiform characters, do not move but firmly take root. Atchugarry’s sculptures evoke permineralised plant matter, calling to mind the great fossilised redwood trunks in California, but they are also totems of modernity, alluding to birds in flight or flowers in bloom. The artist, in perfect union with the nature surrounding him, therefore moves seamlessly between the mineral and plant worlds. The verticality of his sculptures, that stretch up to the sky, also creates a link between two worlds: the earthly floor in which they are firmly anchored and the impalpable air in which they appear to float. Contemplating them, our gaze is automatically drawn upwards and loses itself beyond the matter. Pablo Atchugarry’s creations are shrouded in mystery and do not give everything away at first glance, requiring us to take the time to observe the sculptures revealing themselves to us as we walk around them, and as the light strikes them. Each spectator can therefore give free rein to their imagination and interpret them as they please. This phenomenon, enhanced by the non-figurative aspect of the sculptures, seems intentional on behalf of the artist, who gives no titles to the majority of his creations, seemingly unwilling to influence different spectators’ perceptions. His pieces are timeless, made to last and to be part of an historical continuity, that of the Greek sculptors, of the genius Michelangelo, of Giacometti and of Brancusi. Philippe Clerc, art historian.

4  Adeline Grand-Clément, L’épiderme des statues grecques : quand le marbre se fait chair, in « Images Re-vues » [Online], 13 | 2016, uploaded January 15th 2016, accessed August 23rd 2020. URL: http://journals.openedition.org/imagesrevues/3932


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Fig.1 - CAVALLO, 1971. Concrete, 22 x 30 x 10 cm

Fig.3 - PIETÀ, 1982-’83. Statuary Carrara marble, 174 x 205 x 116 cm

Fig.2 - OBELISCO DEL TERZO MILLENNIO, 1999. Statuary Carrara marble, 600 x 120 x 120 cm

Fig.4 - PABLO ATCHUGARRY in his Atelier in Lecco (Italy), 2019

Fig.5 - LA LUMIÈRE, 1979. Statuary Carrara marble, 50 x 30 x 26 cm (first marble sculpture)


PABLO ATCHUGARRY, ENTRE TRADICIÓN E INNOVACIÓN

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Inscritas en la continuidad de una tradición plurisecular, las esculturas de Pablo Atchugarry (1954*) desentonan en un mundo donde parece prevalecer lo efímero. Privilegiando los materiales perennes y las técnicas de trabajo tradicionales, el artista se desentiende de los efectos de la moda y de los dictados del mercado del arte para dedicarse plenamente a su obra como le place, con pasión y determinación, sin jugar con su imagen ni con el valor comercial de su trabajo. Una necesidad instintiva lo impulsa a crear, a dar a luz sus ideas y a extirparlas de la materia. Figura imprescindible de la escultura contemporánea, Pablo Atchugarry se arraiga esencialmente, al igual que su compatriota Joaquín Torres García1 antes que él, no tanto en la cultura precolombina de su Uruguay natal, sino en la europea, consecuencia de una fuerte inmigración española e italiana a su país en el siglo XIX. Sus padres, que eran amantes del arte, identificaron, a una edad muy temprana, el gen de la creación en él y lo animaron a practicar el dibujo y la pintura. Muy pronto, en su obra gráfica se percibe su necesidad de evadirse del lienzo y del papel. Así es como, muy naturalmente, a principios de los años setenta, deseoso de ampliar su horizonte creativo, el joven Pablo se inicia en materiales tridimensionales que empieza a modelar y esculpir: arcilla, cemento, hierro y madera. Su primera obra, un Caballo (1971) [Fig.1], anuncia una búsqueda de la no figuración que evolucionará rápidamente y se cristalizará a mediados de los años ochenta. En la realización de cada una de sus esculturas, Atchugarry apunta a la pureza de las líneas, de las formas, a la armonía del conjunto y a su dinámica. Desde la realización de los primeros bocetos en papel, premisas de una obra en devenir, el artista debe anticipar su materialización y poder, ya en su mente, trasponer estas dos dimensiones imaginando la tercera que dará cuerpo a la nueva creación. La obra de Atchugarry forma parte de una tradición europea profundamente arraigada en la Antigüedad, que alcanza su apogeo durante el Renacimiento. El escultor sigue así las huellas de los grandes maestros de la escultura como Policleto, Praxíteles, Miguel Ángel y B ernini, y esta herencia se materializa en su obra de diversas maneras que abarcan múltiples aspectos de su proceso creativo. La delicadeza de las formas alargadas y las curvas se inspiran en el manierismo italiano. Muchas de sus esculturas adoptan un contrapposto tradicional, al tiempo que conservan un total equilibrio y se elevan perfectamente proporcionadas. Asimismo, estas curvas aparecen como referencias a la anatomía del cuerpo, del cual el artista nos hace ver segmentos de músculos y tendones. Da la impresión de elaborar primeros planos y de ellos aislar elementos como lo haría un microscopio. Obviamente, esto nos lleva a pensar en el San Bartolomé desollado (1562) de Marco d’Agrate, en la catedral de Milán, o en el Transi (alrededor de 1545) de René de Chalon (también conocido como “Esqueleto” o “Descarnado”) en el cual los músculos de los muslos parecen reproducir los pliegues de una tela. También es cuestión de pliegues cuando uno detalla las esculturas de Atchugarry. Parecen evocar drapeados de seda que cubren los cuerpos de las estatuas, no para vestirlas, sino para revelar sensualmente sus formas2. El escultor nos invita a descubrir ciertos tipos de criaturas de Bernini de las que habría sustraído el cuerpo y de las que solo quedarían las telas flexibles. La mirada se adentra entre los pliegues, misteriosamente atrapada por estas arquitecturas curvas. La evolución hacia lo monumental constituye también uno de estos elementos. Tras unos comienzos dedicados principalmente a los pequeños formatos, el artista gana confianza y el descubrimiento del mármol es una revelación que le liberará la mano, empujándolo a pensar cada vez más en grande. Domestica la materia y comienza a crear piezas cada vez más atrevidas. Como los colosos de Memnón, sus inmensas esculturas parecen guardianes de un santuario y recuerdan las columnas de las grandes catedrales, destinadas a sostener la bóveda celeste. Más cerca de nosotros, también nos hacen pensar en las maravillas del Renacimiento, como el David de Miguel Ángel y el Hércules y Caco de Bandinelli. Dentro del mismo espíritu, Atchugarry toma prestado directamente de la historia, como lo demuestra su Victoria de Samotracia esculpida en 1995 o su Obelisco del Tercer Milenio de 2001 [Fig.2], cuyo título no deja lugar a dudas sobre su conexión con los obeliscos de la antigüedad. El ámbito de lo profano ocupa un lugar primordial en el corpus de obras de Pablo Atchugarry, pero aun así no desatiende la escultura religiosa, parte integrante de la tradición artística occidental. Su Piedad (1983) [Fig.3] 1  Julio Maria Sanguinetti, Un’opera con vocazione classica, cat. exp. Palazzo Isimbardi. Milan, Arti Grafiche Meroni, mai 2001, p.16. 2  Julio Maria Sanguinetti, op. cit., p.18.


y su Redemptoris Mater (1987), ambas inspiradas en Miguel Ángel, su Vía Crucis (1993) y los diversos Cristos y Vírgenes se inscriben en una verdadera continuidad, la del maestro florentino, por supuesto, pero también la de todos los artistas patrocinados por Roma y el mecenazgo papal. Si bien tiene en cuenta los elementos característicos de la estatuaria y de sus géneros particulares, es a una síntesis más abstracta de su utilización hacia la que se dirige Atchugarry. Familiarizado con los cánones clásicos que tuvo la oportunidad de estudiar en detalle en Francia, España e Italia, parece hacer suyo el principio según el cual hay que saber construir para deconstruir. Aunque siga el camino trazado por los viejos maestros, el artista uruguayo conserva una verdadera sensibilidad por las vanguardias. Considerando que sus aspiraciones son muy diferentes de las de Jean Arp, Henri Moore o Constantin Brâncusi, no se puede dejar de mencionarlo en el contexto particular de la escultura del siglo XX, de la que es uno de los dignos descendientes, al igual que Formas únicas de continuidad en el espacio (Forme uniche della continuità nello spazio) de 1913, del futurista Umberto Boccioni, de la que se hace eco. En un plano más contemporáneo, no forma parte de ninguna escuela y lleva a cabo su búsqueda estética a su antojo. Sin embargo, se pueden establecer algunos paralelismos, en particular con Giuseppe Penone, quien considera también que el proceso creativo y el gesto son tan importantes como el objeto acabado. Es por esta razón que hay tantas fotos y documentos de las distintas etapas de la obra escultórica de Atchugarry [Fig.4]. En otro plano, se puede evocar al inglés Tony Cragg, cuyas creaciones también se alzan hacia el cielo. Sin embargo, a diferencia de él, el uruguayo no procede apilando elementos horizontales, sino que pretende deshilar la materia como una cuerda cuyas fibras retorcidas irían hacia el infinito, reforzando la verticalidad de la perspectiva. A semejanza de los cubistas, Atchugarry simplifica las formas y las perfecciona hasta conservar solo lo esencial. El aspecto no figurativo de las obras obliga al espectador a rodearlas y a interrogarse sobre el mensaje estético más que sobre el significado narrativo de la estructura, siendo cada cara de la escultura de igual importancia3. Este fenómeno, puesto de relieve por Giambologna en su Rapto de una Sabina (1579-1583), es llevado aquí a su apogeo: se da prioridad a la infinidad de puntos de vista. Al igual que Arjípenko, Atchugarry se preocupa por la asociación de las materias entre sí con el fin de armonizar el volumen total. Asimismo, concede gran importancia al vacío dejado por el material que quita del conjunto esculpido, material que crea volumen por su ausencia. Las resquebrajaduras de la piedra recuerdan los tajos de las telas de Lucio Fontana. El uso ocasional del color da a algunas de sus creaciones la apariencia de majestuosas carrocerías de automóviles deportivos, que, al coger velocidad, emprenderían una frenética carrera hacia el cielo; una manera elegante de combinar pasado y modernidad. Además del talento y las cualidades de diseño del artista, hay otro elemento esencial que interviene en el proceso creativo: los materiales. En un momento en que el plástico y las resinas sintéticas ganan terreno gracias a su facilidad de uso, Atchugarry opta por materiales nobles que resistirán la prueba del tiempo. Aunque utiliza la madera, el cemento o el metal de diversas maneras, dependiendo del aspecto final deseado, prefiere el mármol, incluso más que el bronce. En el caso de la piedra, no es solo la mano del artista, sino todo su cuerpo el que interviene directamente, librando una especie de batalla titánica contra el bloque inerte al que se enfrenta; esto requiere una gran precisión, mucho rigor y no permite el arrepentimiento. El artista no tiene la libertad de esculpir la piedra como desee, es la piedra la que guía el gesto. Su función consiste en descubrir la materia y la estructura oculta en ella; el bloque en bruto es como una crisálida de la que Atchugarry se atribuye a sí mismo la misión de extraer una obra durmiente y que libera con un gesto erosivo, la acción de su mano sustituyendo la de los elementos naturales que son el agua, el aire y el viento. Marcas preliminares en la piedra le ayudan a dar una orientación inicial a su gesto. Pero antes de utilizar la amoladora, el martillo y el cincel, es indispensable que logre una visión acabada del conjunto. El bloque guía su mano, ya sea que se esté enfrentando a un mármol de Carrara, un mármol rosa portugués o un mármol Bardiglio gris. La elección de la piedra en las canteras es, por lo tanto, una etapa crucial porque, dependiendo de su color y veteado, el juego de contrastes puede modificar considerablemente el renderizado global. 3  Martina Corgnati, Pablo Atchugarry. Lecco, Museo Pablo Atchugarry, 2003, p.16.

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Las gradaciones de color que jalonan los diferentes estratos del mármol recuerdan la pintura de las arcaicas esculturas griegas: venas teñidas de verde, nervaduras grises, rojas, púrpuras, y esto sin ninguna intervención humana en esta coloración natural. En las esculturas de hierro, el óxido actúa de la misma manera que las venas del mármol. En el caso de la madera, un material vivo, los nudos y las diferencias de tono entre los anillos de crecimiento del árbol tienen un efecto similar. No obstante, con su aspecto blanquecino y sedoso, es el mármol de Carrara su preferido desde 1979. Aquí también, Atchugarry se inscribe en la tradición de los maestros italianos utilizando el mármol, el material más noble para la escultura, considerada como el arte más importante después de la arquitectura. Su uso implica automáticamente una confrontación con sus ilustres predecesores, lo cual inspira inevitables comparaciones. Un elemento externo interviene en la percepción que se tendrá de la escultura. La luz, que también desempeña un papel central, es un motivo de indagación desde las etapas preliminares de la creación. Por lo tanto, no es una coincidencia que Atchugarry llamara su primera escultura de mármol de Carrara, La Lumière (“La luz”, 1979) [Fig.5], elemento esencial del que era consciente desde sus primeras aproximaciones al arte. Tampoco es sorprendente que haya elegido este noble material. De hecho, la etimología de la palabra “mármaron” se refiere directamente a la luz. La familia léxica de la que proviene nos orienta hacia el juego de la luz. El verbo “marméro” significa “resplandecer, centellear, brillar con mil destellos”, prueba de que los griegos no consideraban el mármol como una piedra inerte, sino como una superficie viva, jugando con los rayos del sol4. El trabajo sobre la luz se produce primero a través de las aberturas hechas en el material que crean efectos de llenos y de vacíos y permiten, como un prisma, el reflejo de los rayos. Esto también acentúa los contrastes de luces y sombras, modificando los matices de color de los materiales, en una búsqueda similar a la de Jesús Rafael Soto, cuyas construcciones cinéticas alternan vacíos con sólidos. A menudo destinadas a ser instaladas al aire libre, sus esculturas estarán sujetas a la evolución del día y de la noche, a las reflexiones del sol y de la luna sobre la materia. Por lo tanto, el artista debe tratar de crear un ritmo, para que las curvas reflejen los rayos. Por esta razón, limita los ángulos rectos y se asegura de variar las formas asumidas por el material, para que el espectador nunca vea la misma escultura. La mayor dificultad de la escultura sigue siendo el principio de la transcripción de las ideas a través del trabajo de la madera, el metal o la piedra; dar forma a sus ideas esculpiéndolas en tres dimensiones requiere una gran capacidad de síntesis y una destreza que no está al alcance de todos, es una cuestión de virtuosismo plástico. Sus creaciones se yerguen, altas siluetas abstractas que, a diferencia de las figuras filiformes de Alberto Giacometti, no se mueven, sino que se arraigan firmemente. Las esculturas de Atchugarry evocan a veces plantas petrificadas, que recuerdan los grandes troncos de los secuoyas fosilizados de California y otras veces se convierten en tótems de la modernidad, revelando vuelos de pájaros o eclosiones florales. En perfecta unión con la naturaleza que lo rodea, el artista pasa así de lo mineral a lo vegetal. La verticalidad de sus esculturas, que se elevan hacia el cielo, también teje un vínculo entre dos mundos, el suelo terrestre en el que están sólidamente ancladas y el aire impalpable en el que parecen flotar. Al contemplarlas, nuestra mirada se dirige automáticamente hacia arriba y se pierde incluso más allá de la materia. Las creaciones de Pablo Atchugarry están envueltas en un halo de misterio y no se entregan a primera vista. Hace falta un tiempo de observación para que la escultura se revele a medida que uno se mueve a su alrededor y que la luz viene a golpearla. Entonces uno puede dar rienda suelta a su imaginación e interpretarla como desee. Este fenómeno, favorecido por el aspecto no figurativo de las esculturas, parece intencionado por parte del artista que no pone títulos a la mayoría de sus creaciones, por lo que da la impresión de no querer influir en la percepción de cada uno. Sus obras se vuelven intemporales y por lo tanto forman parte de una continuidad histórica, la de los escultores helenísticos, del genial Miguel Ángel, de Giacometti o de Brancusi. Philippe Clerc, historiador de arte

4  Adeline Grand-Clément, L’épiderme des statues grecques: quand le narre se fait chair, en “Imagos Re-vues” [En línea], 13 | 2016, puesto en línea el 15 de enero de 2016, consultado el 23 de agosto de 2020. URL: http://journals.openedition.org/imagesrevues/3932


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Fig.1 - CAVALLO, 1971. Hormigón, 22 x 30 x 10 cm

Fig.3 - PIETÀ, 1982-’83. Mármol estatuario de Carrara, 174 x 205 x 116 cm

Fig.2 - OBELISCO DEL TERZO MILLENNIO, 1999. Mármol estatuario de Carrara, 600 x 120 x 120 cm

Fig.4 - PABLO ATCHUGARRY en su Atelier de Lecco (Italia), 2019

Fig.5 - LA LUMIÈRE, 1979. Mármol estatuario de Carrara, 50 x 30 x 26 cm (primera escultura de mármol)


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SCULPTURES EXPOSÉES

SANS TITRE, 2018 Marbre statuaire de Carrare 60 x 17,5 x 14 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 58,5 x 26,5 x 16 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 61 x 30 x 19 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 66,5 x 24 x 22,5 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 63,5 x 17,5 x 23 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 73,5 x 21 x 15 cm


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SANS TITRE, 2020 Bronze émaillé 37 x 13 x 10 cm


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SANS TITRE, 2019 Bronze émaillé 48 x 26 x 23 cm


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SOLIDARIETÀ, 2020 Bronze émaillé 87,5 x 20 x 13 cm


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SANS TITRE, 2019 Bronze émaillé 45,5 x 23 x 23 cm


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SANS TITRE, 2019 Bronze émaillé 45,5 x 14 x 11 cm


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SCULPTURES MONUMENTALES


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SANS TITRE, 1999 Marbre statuaire de Carrare 290 x 120 x 90 cm Collection Groeninge Museum, Bruges, Belgique


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FUTURO, 2019 Marbre statuaire de Carrare 450 x 120 x 80 cm Montevideo, Uruguay


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SUEÑOS DEL ESTE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 350 x 107 x 95 cm Artower, Punta del Este, Uruguay


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UNTITLED, 2019 Marbre statuaire de Carrare 375 x 140 x 80 cm Collection publique, Sunny Isles, Miami, Etats-Unis


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MONUMENTO ALLA CIVITA’ E CULTURA DEL LAVORO LECCHESE, 2002 Marbre statuaire de Carrare 610 x 140 x 140 cm Collection publique, Lecco, Italie

NEL CAMMINO DELLA LUCE, 2007 Marbre statuaire de Carrare 830 cm Collection privée, Italie


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COSMIC EMBRANCE, 2005/11 Marbre statuaire de Carrare 860 x 159 x 146 cm Collection privĂŠe, Belgique


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MOVEMENT IN THE WORLD, 2014 Marbre statuaire de Carrare 835 cm Collection privĂŠe, Belgique


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LUCE DELLE APUANE, 2019 Marbre statuaire de Carrare 381 x 88 x 65 cm Collection privĂŠe, Uruguay


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VITA MARINA, 2000 Marbre statuaire de Carrare 282 x 105 x 80 cm


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IL FIGLIO DELLA MONTAGNA, 2019 Marbre statuaire de Carrare 320 x 80 x 75 cm


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LA SERENISSIMA, 2019 Marbre statuaire de Carrare 445 x 110 x 75 cm Collection privĂŠe, Belgique


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Pablo Atchugarry dans son atelier en Italie


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Pablo Atchugarry dans son atelier en Uruguay


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Pablo Atchugarry à Carrara


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LES MARBRES

SANS TITRE, 2015 Marbre rose du Portugal 112 x 47 x 26 cm Dans l’exposition «The Evolution of a Dream», 2019 Place du Dôme et Église de S. Agostino, Pietrasanta, Italie


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SANS TITRE, 2019 Marbre statuaire de Carrare 118,5 x 64 x 36 cm Collection privée, Genève, Suisse


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FUERZA PRIMORDIAL, 2006 Marbre noir de Belgique 131 x 52 x 38 cm


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SANS TITRE, 2006 Marbre noir de Belgique 103 x 28 x 11 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 139 x 39 x 27 cm


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LA REINA DE LA NATURALEZA, 2007 Marbre rose du Portugal 191 x 32 x 27 cm


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ENVUELTOS EN LA ARMONĂ?A, 2008 Marbre statuaire de Carrare 131 x 52 x 38 cm


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THINKING OF LOVE, 2007 Marbre statuaire de Carrare 193 x 31 x 38 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 35,5 x 17,5 x 16,5 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 38,5 x 13 x 11,5 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 43 x 15 x 13 cm


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SANS TITRE, 2020 Marbre statuaire de Carrare 32,5 x 17 x 16 cm


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SANS TITRE, 2019 Marbre statuaire de Carrare 102 x 22,5 x 22 cm Collection privée, Genève, Suisse


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WIND OF SOUTH, 2008 Marbre rose du Portugal 185 x 40 x 26 cm


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LES BRONZES

SANS TITRE, 2014 Bronze émaillé 133,5 x 30 x 15 cm Dans l’exposition «The Evolution of a Dream», 2019 Place du Dôme et Église de S. Agostino, Pietrasanta, Italie


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ARPA, 2014 Bronze émaillé 97 x 49 x 9 cm


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SANS TITRE, 2018 Bronze émaillé 73 x 22 x 17 cm


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SANS TITRE, 2018 Bronze émaillé 63 x 14,5 x 8,5 cm


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SANS TITRE, 2018 Bronze émaillé 92 x 31 x 27 cm


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SANS TITRE, 2017 Bronze émaillé 120,5 x 41,5 x 21,5 cm


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SANS TITRE, 2018 Bronze émaillé 147,5 x 30 x 24 cm


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SANS TITRE, 2018 Bronze émaillé 76 x 27 x 14 cm


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LES BOIS

SANS TITRE, 2019 Bois d’olivier 167 x 70 x 48 cm


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LA DANZA DE LA VIDA, 2019 Bois d’olivier 231 x 229 x 219 cm

LA DANZA DE LA VIDA, 2019 Dans l’exposition «Alla conquista della luce», 2019 Palazzo Ducale, Gênes, Italie


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BLACK FOREST, 2009 Bois de chêne 175 x 70 x 63 cm


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THE GIANT OF NATURE, 2010 Merisier 173 x 54 x 62 cm


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ESPACIO INTERIOR, 2008 Merisier 248 x 57 x 52 cm


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A VIAGEM PELA MATERIA, 2014 Museu Brasileiro da Escultura, São Paulo, Brésil


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CITTÀ ETERNA, ETERNI MARMI, 2015-16 Mercati di Traiano, Museo dei Fori Imperiali, Rome, Italie


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THE EVOLUTION OF A DREAM, 2019 Piazza Duomo e Chiesa di S. Agostino, Pietrasanta, Italie


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ALLA CONQUISTA DELLA LUCE, 2019 Sala del Maggior Consiglio, Palazzo Ducale, Gênes, Italie


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NEVELSON - ATCHUGARRY, DIALOGUE IN BLACK AND WHITE, 2019/20 Pablo Atchuarry Foundation, Miami, Etats-Unis


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BIOGRAPHIE

Pablo Atchugarry voit le jour le 23 août 1954 à Montevideo, en Uruguay. Ses parents, María Cristina Bonomi et Pedro Atchugarry, férus d’art, perçoivent rapidement les aptitudes de leur fils et l’encouragent très tôt à s’exprimer à travers le dessin et la peinture, discipline que Pedro embrasse à temps partiel mais avec une grande passion. En 1965, à l’âge de 11 ans, Pablo participe à une exposition collective à Montevideo, où il expose pour la première fois deux tableaux. Il poursuit ensuite ses recherches et travaille différents matériaux dont l’argile, le ciment, le métal et le bois. En 1971, il crée sa première sculpture en béton, intitulée Caballo (Cheval).Il s’intéresse progressivement aux possibilités d’expression de ces matériaux (sable et ciment), en y ajoutant parfois du métal et du plomb. C’est ainsi que naissent en 1974 les œuvres Escritura Simbólica, Estructura Cósmica, Metamorfosis Prehistórica, Maternidad et Metamorfosis Femenina (Écriture Symbolique, Structure Cosmique, Métamorphose Préhistorique, Maternité, Métamorphose Féminine), dans lesquelles une capacité d’expression noble et poignante s’allie à l’esthétique profonde et particulière qui le caractérise aujourd’hui. En 1972, Pablo Atchugarry réalise sa première exposition individuelle de dessins et de tableaux au Centre des Expositions SUBTE de Montevideo; à laquelle succèderont plusieurs autres expositions entre 1974 et 1976 (Galerie Lirolay de Buenos Aires, XVe Salon International Paris-Sud, Porto Alegre, São Paulo, Brasilia et Rio de Janeiro; c’est lors de cette dernière qu’il rencontre l’extraordinaire Iberê Camargo). En 1977, le sculpteur commence à voyager à travers l’Europe, et visite des pays tels que la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suisse et l’Italie. En 1978 a lieu à Lecco (Italie), dans la Galerie Visconti, sa première exposition individuelle de tableaux. La même année, Pablo Atchugarry expose dans la Galerie La Nuova Sfera, à Milan, et à la Galerie La Colonna, à Côme, des dessins à l’encre de chine et à l’aquarelle. À cette occasion, Mario Radice écrit un article pour le journal La Provincia de Côme intitulé «À La Colonna, de magnifiques dessins à l’encre de chine du sculpteur et peintre uruguayen Atchugarry». En 1979, cet uruguayen de naissance et italien de cœur parvient à concrétiser un rêve: celui de sa première exposition individuelle à Paris, à la Maison de l’Amérique Latine et, plus tard, à Coire et à Stockholm. Pendant son séjour à Paris, il crée le dessin préparatoire de La Lumière, sa première sculpture en marbre, qu’il réalise à Carrare. Sa rencontre avec le marbre et les carrières va l’éblouir à jamais, et lui faire découvrir le matériau qu’il travaillera toute sa vie. Un apophtegme du sculpteur nous aide à comprendre cette relation mystique, belle et primitive: «Ce fut comme rencontrer le grand amour». À partir de cette année-là, Pablo Atchugarry se rend très fréquemment à Carrare pour choisir personnellement les blocs monumentaux de marbre qui donnent forme à ses œuvres. L’artiste uruguayen déclare que les sculptures naissent à travers son travail direct du dialogue avec la matière, qu’il dénomme, selon la conception panthéiste à laquelle il se sent naturellement identifié, «Les enfants des montagnes». En 1982, il décide de s’installer dans la ville de Lecco et, après un long séjour à Carrare, il trouve dans la carrière «Il Polvaccio» le bloc de douze tonnes dans lequel il sculpte l’œuvre La Piedad (La Pitié), une sculpture profondément personnelle et hétérodoxement religieuse qui, cependant, rappelle son admiration pour MichelAnge et qui fascine aussi bien la critique spécialisée que des célébrités de l’art et du collectionnisme, comme Glenn Close, Michael Douglas et David Rockefeller. Cette œuvre, que l’artiste finalise en 1983, possède aujourd’hui sa propre chapelle laïque dans le parc des sculptures de la Fondation de Manantiales, un cadre paradisiaque situé entre mer et champs, dans la commune de Maldonado, en Uruguay. En 1987, les œuvres de l’artiste sont exposées dans la Crypte de Bramantino de la Basilique de San Nazaro in Brolo, à Milan, avec la présentation de Raffaelle De Grada. À partir de 1989, Pablo Atchugarry commence à se manifester à travers des œuvres aux dimensions monumentales qui font actuellement partie de collections publiques et privées du monde entier. En 1996, année où l’artiste travaille aussi le bois d’olivier, le bronze et le marbre rose du Portugal, il sculpte Semilla de la esperanza (Graine d’espoir), une œuvre destinée aux jardins du Palais du Gouvernement à Montevideo, et, en 1997, il réalise une exposition à Caracas, où il rencontre Jesús Soto et d’autres artistes de renom à la sensibilité délicate. En 1998, la Fondation Veranneman, en Belgique, organise une exposition individuelle de ses sculptures, accompagnée d’un essai du professeur Willem Elias. Le 25 septembre 1999 est inauguré le Musée Pablo Atchugarry à Lecco, où sont exposées de façon permanente plusieurs œuvres qui représentent la trajectoire artistique de Pablo Atchugarry, des premiers tableaux aux sculptures plus récentes, ainsi que les archives de sa production. En 2001, la ville de Milan

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organise, au siège du Palazzo Isimbardi, la rétrospective Les infinies évolutions du marbre. Cette même année, Pablo Atchugarry crée pour la ville de Manzano (Udine) l’imposante sculpture de marbre de 6 mètres de hauteur intitulée Obelisco del Tercer Milenio (Obélisque du troisième millénaire).Toujours en 2001, il remporte le concours national pour la réalisation d’un monument en hommage à la civilisation et à la culture du travail, inauguré à Lecco en mai 2002. En hommage à sa carrière artistique, il reçoit en juillet 2002 le prix Michel-Ange décerné par la ville de Carrare. Pendant cette période, Pablo Atchugarry travaille sur plusieurs projets, parmi lesquels figure la sculpture Ideales (Idéaux), destinée à la célébration du 50e anniversaire du couronnement du Prince Rainier de Monaco, et installée sur l’Avenue Princesse Grace à Monte-Carlo. En 2003, Pablo Atchugarry représente l’Uruguay à la 50ª Biennale de Venise avec l’œuvre Soñando la Paz (Rêve de Paix), une installation composée de huit sculptures en marbre. Cette même année, il expose pour la deuxième fois à la Fondation Veranneman de Belgique et crée la sculpture Ascensión (Ascension) pour la Fondation Fran Daurel de Barcelone. En 2004, vingt-cinq ans après sa dernière exposition en Uruguay, la Galerie Tejería Loppacher organise sa première exposition individuelle de sculpture à Punta del Este. Et l’année suivante, le Musée National des Beaux-Arts de Buenos Aires réalise une exposition individuelle de ses œuvres. En 2006, le Musée Groeninge de la ville de Bruges organise une grande rétrospective de Pablo Atchugarry avec des œuvres issues de collections privées du monde entier. Quatre ans plus tard, le musée fait l’acquisition d’une sculpture pour sa propre collection. Cette même année, la collection João Berardo, du Portugal, fait l’acquisition de Camino vital (Chemin vital) (1999), une œuvre de près de 5 mètres de hauteur destinée au Centre Culturel de Belém, à Lisbonne. En 2007 est créée la Fondation Pablo Atchugarry à Manantiales, dans le but de créer un lieu de rencontre pour les artistes de tous bords, un espace de réunion idéal entre nature et art où chaque concert, chaque exposition et chaque conférence est gratuit et ouvert aux enfants de tous âges. La même année, Pablo Atchugarry finit de donner forme à sa première sculpture de 8 mètres de hauteur, intitulée Nel cammino della luce (Sur le chemin de la lumière), sculptée dans un seul bloc de marbre de Carrare de 48 tonnes et destinée à la collection Loris Fontana, en Italie. En 2007 a lieu une exposition itinérante de ses sculptures dans différents endroits du Brésil: le Centre Culturel Banco do Brasil de Brasilia, le MuBE (Musée Brésilien de la Sculpture) de São Paulo et le Musée Oscar Niemeyer de Curitiba. Cette exposition est accompagnée d’un texte de Luca Massimo Barbero, intitulé L’Espace plastique de la lumière. En 2008, le Musée National des Arts Visuels, le principal musée d’Uruguay, lui consacre une rétrospective qui rassemble les quinze dernières années de sa production artistique, un geste d’une importance symbolique singulière. En 2009 est inaugurée à Punta del Este, à l’occasion du centenaire de la célèbre station balnéaire uruguayenne, une œuvre monumentale de 5 mètres de hauteur, Luz y energía de Punta del Este (Lumière et énergie de Punta del Este), réalisée en marbre de Carrare. Après sept ans de travail intense, Pablo Atchugarry finalise en 2011 Cosmic embrace (Embrassade cosmique), une œuvre de plus de 8 mètres de hauteur sculptée dans un bloc de marbre de 56 tonnes. En novembre de cette même année, il réalise sa première exposition individuelle à la Hollis Taggart Galleries, à New York. En mars 2012, la Times Square Alliance sélectionne son œuvre Dreaming New York (Rêver de New York) pour l’exposer à Times Square pendant la 18e édition de l’Armory Show de New York. En juillet de la même année, deux sculptures en acier inoxydable peuvent être admirées dans les jardins londoniens de St. James Square, dans le cadre du programme «City of sculpture» organisé par le Westminster City Council. À la fin de l’année 2013, la maison d’édition Electa, de Milan, publie deux tomes du Catalogo Generale della scultura de Pablo Atchugarry (Catalogue Général de la Sculpture de Pablo Atchugarry), avec une préface du professeur Carlo Pirovano. Le troisième tome, tout aussi important, une autre réussite extraordinaire pour un artiste latino-américain vivant, est publié en 2019. D’avril 2015 à février 2016, le Musée des Forums Impériaux de Rome accueille dans les Marchés de Trajan l’exposition Ville éternelle, marbres éternels, une grande rétrospective composée de quarante œuvres. Par ailleurs, le Musée Brésilien de la Sculpture de São Paulo accueille, pendant l’année 2017, la plus grande rétrospective jamais réalisée des œuvres de Pablo Atchugarry, intitulée Un voyage à travers la matière.


En 2018 est inauguré à Miami la Pablo Atchugarry Foundation et, au début de l’année 2019, le Président de la République italienne décerne à l’artiste le titre honorifique de Chevalier de l’Ordre de l’Étoile d’Italie pour son labeur culturel d’union entre l’Italie et l’Uruguay. En mai 2019, La Contini Art Gallery, de Venise, inaugure une exposition individuelle intitulée Le mouvement de la lumière. Cette même année, de juin à septembre, a lieu l’exposition individuelle L’évolution d’un rêve, organisée en collaboration avec la commune de Pietrasanta, où est exposée sur la Piazza del Duomo et dans l’église et le cloître de Sant’Agostino une sélection de sculptures monumentales en marbre, en bronze et en acier. En juillet 2019, le Palais Ducal à Gênes est un écrin de luxe pour accueillir l’exposition À la conquête de la lumière, accompagnée d’un essai de Luciano Caprile. Et en décembre de cette même année, est organisée à Miami une exposition conjointé intitulée Dialogue en noir et blanc: un dialogue entre deux âmes apparemment différentes mais profondément similaires: celles de Pablo Atchugarry et de Louise Nevelson. L’œuvre et le temps sont les variables autour desquelles s’établit cette connexion intime. Des expositions consacrées au travail de Pablo Atchugarry ont été organisées dans les villes du monde entier: Londres, New York, Miami, Montevideo, Buenos Aires, Paris, São Paulo, Curitiba, Brasilia, New Orléans, San Francisco, Amsterdam, Bruges, Bruxelles, Singapour, Séoul, Milan, Turin, Venise, etc. Les œuvres de Pablo Atchugarry sont présentes dans de grands musées internationaux, du Musée National des Arts Visuels de Montevideo au Chrysler Museum de Norfolk, en Virginie, en passant par le Musée Groeninge de Bruges, la collection Berardo du Portugal, le Musée Raccolta Lercaro de Bologne, le Musée du Parc de Portofino, le Pérez Art Museum et le Patricia & Phillip Frost Art Museum, à Miami. Aujourd’hui, l’artiste vit et travaille entre Lecco et Manantiales, où il gère la Fondation Pablo Atchugarry et le projet du parc de sculptures international, ainsi que des salles d’exposition destinées à la diffusion de l’art, des initiatives qui reçoivent chaque année la visite de milliers d’étudiants. De plus, sa tâche principale est la création du Musée d’Art Contemporain Américain, conçu par l’architecte Carlos Ott, qui accueillera des œuvres de grands maîtres de l’art continental. Dès son plus jeune âge, Pablo Atchugarry a appris à connaître et à aimer les plantes et les animaux et, au cours de cette dernière décennie, il a développé un projet de réserve de faune et de flore autochtone, dénommé «Terre Garzón», dans la localité homonyme de Maldonado, où il a planté seize mille arbres et plantes de la région qui sont un refuge naturel pour la faune locale. Pablo Atchugarry représente l’une des réalités les plus intéressantes et dynamiques de la sculpture mondiale, et son œuvre est en même temps identité, esthétique et atemporalité.

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BIOGRAPHY

Pablo Atchugarry was born in Montevideo, Uruguay, on August 23, 1954. His parents, María Cristina Bonomi and Pedro Atchugarry, both of them passionate art lovers, realized their son’s skills and encouraged him to express himself through drawing and painting from an early age, a discipline in which Pedro himself engaged on a part-time basis, albeit with great commitment. In 1965, at the age of 11, Pablo took part in his first-ever exhibition in Montevideo, a collective event to which he contributed two paintings. Subsequently, he pursued his search and began to experiment with different materials such as clay, cement, iron and wood. In 1971, he created his first sculpture in concrete, titled Caballo [Horse]. He gradually began to take an interest in the expressive possibilities of these materials sand and cement , sometimes adding iron and lead. This is how the Escritura Simbólica, Estructura Cósmica, Metamorfosis Prehistórica, Maternidad and Metamorfosis Femenina [Symbolic Writing, Cosmic Structure, Prehistoric Metamorphosis, Motherhood and Feminine Metamorphosis] works saw the light in 1974, in which the profound and specific aesthetic sense that now characterizes him was complemented by a beautiful and heartrending expressive capacity. In 1972, Atchugarry staged his first individual exhibition of drawings and paintings at the SUBTE Exhibition Center in Montevideo, which would be followed by different exhibitions between 1974 and 1976 (the Lirolay Gallery in Buenos Aires, the 15th International Paris-South Salon, Porto Alegre, São Paulo, Brasilia and Rio de Janeiro; he met the extraordinary Iberê Camargo during the Rio event). In 1977, the sculptor began to roam Europe, visiting countries such as Belgium, Denmark, France, Germany, the Netherlands, Spain, Switzerland and Italy. He held his first individual painting exhibition in Lecco (Italy) in the Visconti Gallery in 1978. That same year, Atchugarry showcased his work in La Nuova Sfera Gallery in Milan and in La Colonna Gallery in Como, when he presented drawings in Chinese ink and watercolor. On that occasion, Mario Radice penned an article for the La Provincia a daaily of Como titled “In La Colonna, excellent Chinese ink drawings by the Uruguayan sculptor and painter Atchugarry”. In 1979, this Uruguayan with an Italian heart saw one of his dreams come true: his first individual exhibition in Paris in the Maison de l’Amérique Latine, and subsequently in Chur and in Stockholm. During his spell in Paris he created the preparatory drawing of La Lumière, his first sculpture in marble, for which purpose he moved to Carrara. His encounter with marble and its quarries literally bewitched him forever: it was the discovery of a material that would be with him for the rest of his life. An apothegm by the sculptor helps us to grasp this mystic, beautiful and primitive relationship: “It was like finding true love”. After that year, Atchugarry would return to Carrara on countless occasions to personally choose the monumental blocks of marble that he used in his work. The Uruguayan says that sculptures are born of his direct dialog with the material, which he calls, following the pantheist conception to which he innately relates, “The children of the mountain”. In 1982, he decided to settle in the city of Lecco, and after a long spell at Carrara he found, in the “Il Polvaccio”, quarry, the 12,000-kilo block of marble in which he would sculpt La Piedad [Mercy], a deeply personal and heterodoxically religious creation nevertheless reminiscent of his admiration for Michelangelo, and which has fascinated specialized critics and well-known buffs and collectors, such as Glenn Close, Michael Douglas and David Rockefeller, alike. This work, which the artist completed in 1983, is now housed in its own lay chapel in the sculpture park of the Foundation of Manantiales, a gorgeous natural beauty spot located in the Department of Maldonado, Uruguay, between the countryside and the seaside. During 1987, the artist’s works were exhibited in the Crypt of Bramantino of the Basilica of San Nazaro in Brolo, Milan, with a presentation by Raffaele De Grada. As of 1989, Atchugarry began to express himself through monumental pieces which now form part of public and private collections the world over. In 1996, a year in which the artist also dabbled in olive wood, bronze and Portuguese pink marble, he sculpted the Semilla de la esperanza [Seed of hope] work for the sculpture park of the Government House in Montevideo, and, in 1997 he staged an exhibition in Caracas, where he met Jesús-Rafael Soto and other colleagues of exquisite renown and sensitivity. In 1998, the Veranneman Foundation in Belgium organized an individual exhibition of his sculptures accompanied by an essay by Professor Willem Elias. On September 25 1999, the Pablo Atchugarry Museum in Lecco was officially opened, housing the standing exhibition of the work that plots Atchugarry’s artistic path, from his early paintings through to the most recent sculptures, as well as the archive of his output. In 2001, the city of Milan hosted

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the Las infinitas evoluciones del mármol [The infinite evolutions of marble] retrospective exhibition at the Isimbardi Palace. That same year, Atchugarry created the imposing 6-meter high marble sculpture called Obelisco del Tercer Milenio [Obelisk of the Third Millennium] for the city of Manzano (Udine). He also won a national contest to create a monument which was to be a testimonial to civilization and to the work ethic, which was unveiled in Lecco in May 2002 In recognition of his artistic career, in July 2002 he was honored with the Michelangelo award from the city of Carrara. During this period, Atchugarry worked on several projects, including the Ideales [Ideals] sculpture, for the 50th anniversary of the coronation of Prince Rainier of Monaco, which now stands in the Avenue Princesse Grace in Montecarlo. In 2003, Atchugarry represented Uruguay at the 50th Venice Biennial with Soñando la Paz [Dreaming Peace], an installation comprised of eight marble cultures. That same year, he assembled his second exhibition at the Veranneman Foundation in Belgium and created the Ascensión [Ascension] sculpture for the Fran Daurel Foundation in Barcelona. In 2004, twenty-five years on from his last exhibition in Uruguay, the Tejería Loppacher Gallery staged his first individual exhibition of sculpture work in Punta del Este. The following year, the National Museum of Fine Arts of Buenos Aires organized an individual exhibition of his work. Moreover, in 2006, the Groeninge Museum in the city of Bruges organized a major retrospective exhibition of Atchugarry with works culled from private collections from all over the world. Four years later, the Museum purchased a sculpture for its own collection. That same year, the João Berardo collection in Portugal purchased Camino vital (1999) [Life’s Path], a work of almost 5 meters high for the Belém Cultural Center in Lisbon. The Pablo Atchugarry Foundation of Manantiales was created in 2007 to provide a meeting point for artists from all disciplines, an ideal nexus between nature and art where every recital, air exhibition every conference is free and open to children of all ages. That same year, Atchugarry completed his first 8-meter high sculpture, titled Nel cammino della luce, sculpted in a single block of Carrara marble weighing in at 48 tons for the Loris Fontana collection in Italy. In 2007, a traveling exhibition of his sculptures toured different sites in Brazil: the Bank of Brazil Cultural Center in Brasilia and the MuBE (Brazilian Museum of Sculpture) of São Paolo. This exhibition was accompanied by a text penned by Luca Massimo Barbero, titled Elespacio plástico de la luz [The plastic space of light]. In 2008, Uruguay’s foremost museum, the National Museum of Visual Arts, organized a retrospective exhibition of his work spanning the last fifteen years of his artistic output, a unique symbolic testimonial to the artist’s importance. In 2009, a monumental 5-meter-high work called Luz y energía de Punta del Este [Light and energy of Punta del Este], executed in Carrara marble, was officially unveiled in the famous Uruguayan spa in Punta del Este. After seven years of hard work, in 2011 Atchugarry completed Cosmic embrace, a sculpture towering more than 8 meters high, cut out of a 56-ton block of marble. In November that same year he held his first individual exhibition in New York’s Hollis Taggart Galleries. In March 2012, the Times Square Alliance chose his Dreaming New York piece to be exhibited in Times Square during the 18th edition of the Armory Show of New York. In July that same year, two stainless steel sculptures were exhibited in the gardens of St. James Square in London as part of the “City of sculpture” program organized by the Westminster City Council. Towards the end of 2013, the Electa publishing house in Milan produced two volumes of the Catalogo Generale della sculturade Pablo Atchugarry [General Catalog of the Sculptures of Pablo Atchugarry], curated by Professor Carlo Pirovano. The third equally important volume, another extraordinary landmark for a living Latin American artist, would arrive in 2019. Between April 2015 and February 2016, the Imperial Forums Museum of Rome housed, in Trajan’s Markets, the Città eterna, eterni marmi [Eternal city, eternal marble] exhibition, a major retrospective collection comprising more than forty works. Moreover, in 2017, the Brazilian Museum of Sculpture of São Paulo hosted the largest-ever retrospective edition of Atchugarry’s work, titled Un viaje a través de la materia [A journey through matter]. The Pablo Atchugarry Foundation was officially opened in Miami in 2018. Subsequently, at the beginning of 2019, the President of the Italian Republic bestowed the honorary title of Order of the Star of Italy upon him for his work in bringing Italy and Uruguay together culturally.


In May 2019, the Contini Art Gallery in Venice inaugurated an individual exhibition titled The Movement of Light. That same year, between June and September, the individual exhibition called The Evolution of a Dream, organized jointly with the Communal of Pietrasanta, was staged in the Piazza del Duomo, together with a selection of monumental marble, bronze and steel sculptures in the church and the cloister of Sant’Agostino. In July 2019, the Doge’s Palace of Genoa provided the incomparable backdrop for the Alla conquista della luce [Conquering light] exhibition, accompanied by an essay authored by Luciano Caprile. In December that same year, the Diálogo en blanco y negro [Dialog in black and white] joint exhibition was held in Miami: an exchange between two apparently different albeit deeply similar souls: those of Atchugarry and Louise Nevelson; work and time were the variables around which this intimate connection was structured. Several exhibitions featuring the work of Pablo Atchugarry have toured different cities all over the world: London, New York, Miami, Montevideo, Buenos Aires, Paris, São Paulo, Curitiba, Brasilia, New Orleans, San Francisco, Amsterdam, Bruges, Brussels, Singapore, Seoul, Milan, Turin and Venice, to name but some. Atchugarry’s works are exhibited in the leading international museums, from the National Museum of Visual Arts of Montevideo to the Chrysler Museum of Norfolk, in Virginia, or the Groeninge Museum of Bruges, the Berardo collection in Portugal, the Raccolta Lercaro Museum of Bologna, the Parco Museum in Portofino, the Pérez Art Museum and the Patricia & Phillip Frost Art Museum in Miami. At this moment in time, the artist lives and works between Lecco and Manantiales, where he is developing the Pablo Atchugarry Foundation and the International sculpture park project, as well as the exhibition areas intended to disseminate art. These different initiatives are visited every year by thousands of students. Moreover, his main task is to create the Museum of Contemporary American Art, designed by the architect Carlos Ott, which will house continental art masterpieces. As a child, Pablo learned to understand and love plants and animals, and in the course of this last decade he has been promoting a project for a wildlife and autochthonous flora nature reserve called “Tierra Garzón” in the town of the same name in Maldonado, when he has planted sixteen thousand native trees and plants that provide a natural redoubt for the local wildlife. Pablo Atchugarry represents one of the most interesting and dynamic realities of sculpture in the world, and his work signifies identity, aesthetics and timelessness at the same time.

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BIOGRAFÍA

Pablo Atchugarry nació en Montevideo, Uruguay, el 23 de agosto de 1954. Sus padres, María Cristina Bonomi y Pedro Atchugarry, grandes apasionados del arte, percibieron las aptitudes de su hijo y lo estimularon desde la infancia a expresarse a través del dibujo y de la pintura, disciplina que a tiempo parcial, pero con enorme entrega, abrazó el propio Pedro. En 1965, y con 11 años de edad, Pablo participó en una exposición colectiva en Montevideo, exhibiendo por primera vez dos cuadros. Luego continúo con su búsqueda y experimentó con diferentes materiales, desde la arcilla hasta el cemento, el hierro y la madera. En el año 1971 creó su primera escultura en hormigón, titulada Caballo. Paulatinamente se fue interesando en las posibilidades expresivas de estos materiales arena y cemento, agregando en ocasiones hierro y plomo. Así nacieron en 1974 las obras Escritura Simbólica, Estructura Cósmica, Metamorfosis Prehistórica, Maternidad y Metamorfosis Femenina, donde a la estética honda y particular que hoy lo identifica se sumó una capacidad expresiva hermosa y desgarradora. En 1972, Atchugarry realizó su primera exposición individual de dibujos y pinturas en el Centro de Exposiciones SUBTE de Montevideo; le seguirían varias muestras entre 1974 y 1976 (Galería Lirolay de Buenos Aires, XV Salón Internacional Paris-Sud, Porto Alegre, San Pablo, Brasilia y Río de Janeiro; durante esta última conoció al extraordinario Iberê Camargo). En 1977, el escultor comenzó a viajar por Europa, visitando países como Bélgica, Dinamarca, Francia, Alemania, Países Bajos, España, Suiza e Italia. En 1978 tuvo lugar en Lecco (Italia), en la Galería Visconti, su primera exposición individual de pintura. El mismo año, Atchugarry expuso en la Galleria La Nuova Sfera, de Milán, y en la Galleria La Colonna, de Como, donde presentó dibujos en tinta china y acuarela. En aquella ocasión, Mario Radice escribió un artículo para el periódico La Provincia de Como titulado “En La Colonna, excelentes tintas chinas del escultor y pintor uruguayo Atchugarry”. En 1979, este uruguayo de corazón italiano logró materializar un sueño: el de su primera exposición individual en París, en la Maison de l’Amérique Latine y, posteriormente, en Coira y en Estocolmo. Durante su estancia parisina creó el dibujo preparatorio de La Lumière, su primera escultura en mármol, para cuya realización se trasladó a Carrara. El encuentro con el mármol y con las canteras lo deslumbraría para siempre, y le hizo descubrir el material que lo acompañaría durante toda su vida. Un apotegma del escultor nos ayuda a entender esa relación mística, bella y primitiva: “Fue como encontrar el verdadero amor”. A partir de ese año, Atchugarry regresó a Carrara innumerables veces para elegir personalmente los monumentales bloques de mármol que conforman sus obras. El uruguayo manifiesta que las esculturas nacen a través de su trabajo directo de diálogo con la materia, a la que llama, siguiendo la concepción panteísta con la que se siente innatamente identificado, “Los hijos de la montaña”. En 1982 decidió establecerse en la ciudad de Lecco y, después de una larga estancia en Carrara, encontró en la cantera “Il Polvaccio”, el bloque de doce mil kilos en el cual esculpiría la obra La Piedad, una pieza profundamente personal y heterodoxamente religiosa que, no obstante, recuerda su admiración por Miguel Ángel y que ha fascinado desde la crítica especializada hasta figuras del arte y del coleccionismo, como Glenn Close, Michael Douglas y David Rockefeller. Esta obra, que el artista culminó en 1983, tiene hoy su propia capilla laica en el parque de esculturas de la Fundación de Manantiales, el paradisíaco paraje que, entre campo y playa, está situado en el departamento de Maldonado, en Uruguay. Durante el año 1987, las obras del artista se exhibieron en la Cripta de Bramantino de la Basílica de San Nazaro in Brolo, Milán, con la presentación de Raffaelle De Grada. A partir de 1989, Atchugarry comenzó a manifestarse a través de obras de dimensiones monumentalesque actualmente forman parte de colecciones públicas y privadas de todo el mundo. En 1996, un año en el que el artista también le daría al olivo, al bronce y al mármol rosado de Portugal la forma de su alma, esculpió Semilla de la esperanza, una obra destinada al parque de esculturas del Palacio de Gobierno de Montevideo, y en 1997 realizó una exposición en Caracas, donde conoció a Jesús Soto y a otros colegas de renombre y sensibilidad exquisita. En 1998, la Fundación Veranneman, de Bélgica, organizó una exposición individual de sus esculturas, acompañada por un ensayo del profesor Willem Elias. El 25 de septiembre de 1999 se inauguró el Museo Pablo Atchugarry en Lecco, donde se exhiben de manera permanente diversas obras que representan el camino artístico de Atchugarry, desde las primeras pinturas hasta las esculturas más recientes, así como el archivo de su producción. En 2001, la ciudad de Milán organizó, en la sede del Palazzo Isimbardi, la retrospectiva Las infinitas evoluciones del mármol. En

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el mismo año, Atchugarry creó para la ciudad de Manzano (Údine) la imponente escultura de mármol de 6 metros de altura llamada Obelisco del Tercer Milenio. En este mismo año ganó el concurso nacional para la realización de un monumento en homenaje a la civilización y a la cultura del trabajo, que se inauguró en Lecco en mayo de 2002. En reconocimiento a su carrera artística, en julio de 2002 recibió el premio Miguel Ángel otorgado por la ciudad de Carrara. Durante este período, Atchugarry trabajó en varios proyectos, entre los cuales figura la escultura Ideales, destinada a la celebración del 50º aniversario de la coronación del Príncipe Rainiero de Mónaco, ubicada en la Avenue Princesse Grace de Montecarlo. En 2003, Atchugarry representó a Uruguay en la 50ª Bienal de Venecia con la obra Soñando la Paz, una instalación formada por ocho esculturas de mármol. En este mismo año, expuso por segunda vez en la Fundación Veranneman de Bélgica y creó la escultura Ascensión para la Fundación Fran Daurel de Barcelona. En 2004, a distancia de veinticinco años de su última exposición en Uruguay, la Galería Tejería Loppacher organizó su primera muestra individual de escultura en Punta del Este. Y el año inmediatamente siguiente, el Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires realizó una exposición individual de sus obras. El Museo Groeninge de la ciudad de Brujas, por su parte, organizó en 2006 una gran retrospectiva de Atchugarry con obras provenientes de colecciones privadas de todo el mundo. Cuatro años más tarde, el museo adquiriría una escultura para la propia colección. El mismo año, la colección João Berardo, de Portugal, adquirió Camino vital (1999), una pieza de casi 5 metros de altura destinada al Centro Cultural de Belén, en Lisboa. En el año 2007 nació la Fundación Pablo Atchugarry de Manantiales, con el objetivo de crear un lugar de encuentro para artistas de todas las disciplinas, un espacio de unión ideal entre naturaleza y arte donde cada recital, cada exposición y cada conferencia es gratuita y abierta a niños de todas las edades. El mismo año, Atchugarry terminó de darle forma a su primera escultura de 8 metros de altura, titulada Nel cammino della luce esculpida en un bloque único de mármol de Carrara de 48 toneladas y destinada a la colección Loris Fontana, de Italia. En 2007 tuvo lugar una muestra itinerante de sus esculturas en distintas sedes de Brasil: el Centro Cultural Banco do Brasil de Brasilia, el MuBE (Museo Brasileiro da Escultura) de San Pablo y el Museo Oscar Niemeyer de Curitiba. Esta exposición iba acompañada de un texto de Luca Massimo Barbero, titulado Elespacio plástico de la luz. En el año 2008, el Museo Nacionalde Artes Visuales, el principal de Uruguay, le dedicó una muestra retrospectiva que reagrupólos últimos quince años de su producción artística, un gesto de una importancia simbólica singular. En 2009 se inauguró en Punta del Este, con ocasión del centenario del famoso balneario uruguayo, una obra monumental de 5 metros de altura, Luz y energía de Punta del Este, realizada en mármol de Carrara. Después de siete años de intenso trabajo, Atchugarry finalizó en 2011 Cosmic embrace, una obra de más de 8 metros de altura esculpida en un bloque de mármol de 56 toneladas. En noviembre del mismo año realizó su primera muestra individual en Hollis Taggart Galleries, Nueva York. En marzo de 2012, la Times Square Alliance seleccionó su obra Dreaming New York para exhibirla en Times Square durante la 18ª edición del Armory Show de Nueva York. En el mes de julio del mismo año se pudieron admirar dos esculturas de acero inoxidable en los jardines londinenses de St. James Square, en el marco del programa “City of sculpture” organizado por el Westminster City Council. A fines de 2013, la casa editorial Electa, de Milán, publicó dos volúmenes del Catalogo Generale della sculturade Pablo Atchugarry, con curaduría del profesor Carlo Pirovano. El tercer volumen, de igual importancia, otro logro extraordinario para un artista latinoamericano vivo, llegaría en 2019. Durante el mes de abril de 2015 y hasta febrero de 2016, el Museo de los Foros Imperiales de Roma albergó en los Mercados de Trajano la muestra Città eterna, eterni marmi, una gran retrospectiva integrada por cuarenta obras. Por otro lado, el Museu Brasileiro da Escultura de San Pablo albergó, durante el año 2017, la más grande retrospectiva que se haya hecho nunca de las obras de Atchugarry, titulada Un viaje a través de la materia. En el año 2018 se inauguró en Miami la Pablo Atchugarry Foundation y, a inicios de 2019, el Presidente de la República italiana le entregó el título honorifico de Ufficiale della Stella d’Italia por su labor cultural de unión entre Italia y Uruguay.


La Contini Art Gallery, de Venecia, inauguró en mayo de 2019 una muestra individual titulada The Movement of Light. Ese mismo año, desde junio hasta setiembre, tuvo lugar la exposición individual The Evolution of a Dream, organizada en colaboración con la comuna de Pietrasanta, donde se exhibió en la Piazza del Duomo y en la iglesia y el claustro de Sant’Agostino una selección de esculturas monumentales de mármol, bronce y acero. En julio de 2019, el Palacio Ducal de Génova fue un escenario de lujo para la muestra Alla conquista della luce, acompañada por un ensayo de Luciano Caprile. Y en diciembre de ese mismo año se organizó en Miami una exposición conjunta llamada Diálogo en blanco y negro: un diálogo entre dos almas aparentemente distintas pero hondamente similares: las de Atchugarry y Louise Nevelson; la obra y el tiempo fueron las variables en torno a las cuales se estableció aquella conexión íntima. Muestras dedicadas al trabajo de Pablo Atchugarry se han podido visitar en ciudades de todo el mundo: Londres, Nueva York, Miami, Montevideo, Buenos Aires, París, San Pablo, Curitiba, Brasilia, Nueva Orleans, San Francisco, Ámsterdam, Brujas, Bruselas, Singapur, Seúl, Milán, Turín y Venecia son solo algunas de ellas. Las obras de Atchugarry están presentes en grandes museos internacionales, desde el Museo Nacional de Artes Visuales de Montevideo hasta el Chrysler Museum de Norfolk, en Virginia, o el Museo Groeninge de Brujas, la colección Berardo de Portugal, el Museo Raccolta Lercaro de Bolonia, el Museo del Parco de Portofino, el Pérez Art Museum y el Patricia & Phillip Frost Art Museum, de Miami. Actualmente, el artista vive y trabaja entre Lecco y Manantiales, donde lleva adelante el desarrollo de la Fundación Pablo Atchugarry y el proyecto del parque de esculturas internacional, así como de las áreas expositivas destinadas a la difusión del arte, iniciativas que cada año reciben la visita de miles y miles de estudiantes. Además, tiene como tarea principal la creación del Museo de Arte Contemporáneo Americano, diseñado por el arquitecto Carlos Ott, que albergará obras de maestros del arte continental. Desde niño, Pablo aprendió a conocer yamar las plantas y los animales, y en esta última década ha venido desarrollando un proyecto de reserva de fauna y flora autóctona, llamado “Tierra Garzón”, en la localidad homónima de Maldonado, donde ha plantado dieciséis mil árboles y plantas nativas que son refugio natural para la fauna local. Pablo Atchugarry representa una de las realidades más interesantes y dinámicas de la escultura mundial, y su obra es al mismo tiempo identidad, estética y atemporalidad.

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EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2020 Galerie Xippas Genève

2002

2019 Fundación Pablo Atchugarry Miami Palazzo Ducale Gênes Chiesa di S. Agostino e P.zza Duomo Pietrasanta Contini Art Gallery Venise

2001 Palazzo Isimbardi Milan Albemarle Gallery Londres Fondazione Il Fiore Florence

2018 Opera Gallery Singapour Boon Gallery Knokke-Zoute Opera Gallery Paris 2017

Fundación Pablo Atchugarry Palazzo del Parco

Manantiales Diano Marina

Ellequadro Documenti

Gênes

2000

Galerie Le Point

Monte Carlo

1999

Inter-American Development Bank

Washington

1998 Ellequadro Documenti Gênes Fondation Veranneman Kruishoutem Valente Arte Contemporanea Finale Ligure

2016 Albemarle Gallery Londres Boon Gallery Knokke-Zoute Hollis Taggart Galleries New York

1997

Centro Fatebenefratelli

Valmadrera

1994

Galleria Nuova Carini

Milan

2015 Mercati di Traiano, Fori Imperiali Rome Expo 2015, Uruguayan Pavillion Milan Paulo Darzé galeria de arte Salvador de Bahia Art Stage Singapore Singapour

1992 Galerie L’Oeil Bruxelles

2014 Palazzo del Parco Diano Marina Bologna Fiere SH Contemporary Shanghai Museu Brasileiro da Escultura São Paulo Arte Fiera Bologne Albemarle Gallery Londres

1991

Galleria Carini

Milan

1989

Biblioteca Civica di Lecco

Lecco

1988

Galleria Carini Museo Salvini Coquio

Milan Trevisago

1983

Villa Manzoni

Lecco

2013 Fundacion Pablo Atchugarry Manantiales Hollis Taggart Galleries New York Museo MIIT Turin

1982 Galeria Felix Caracas Galleria Visconti Lecco Galleria Comuale Monza

2012 Albemarle Gallery Londres

1981 Ibis Gallery Malmo Galerie L’ Art et la Paix Paris Galeria la Gruta Bogota

2011

Holllis Taggart Galeries

New York

2010 Albearle Gallery Londres Bienvenu Gallery New Orleans 2008

Albemarle Gallery Museo Nacional de Artes Visuales

Londres Montevideo

2007

Museu Oscar Niemeyer Museu Brasileiro da Escultura Centro Cultural Banco do Brasil Lagorio Arte Contemporanea Frey Norris Gallery

Curitiba São Paulo Brasilia Brescia San Francisco

2006 Albemarle Gallery Londres Groeninge Museum Bruges Galeria Sur Punta del Este Gary Nader Fine Art Miami 2005

Museo Nacional de Bellas Artes Park Ryu Sook Gallery Gary Nader Fine Art

Buenos Aires Séoul Miami

2004 Galeria Tejeria Loppacher Punta del Este Galleria Rino Costa Valenza Villa Monastero Varenna Albemarle Gallery Londres 2003

Fondation Veranneman 50° Biennale d’Arte, Pad. Uruguay Fondazione Abbazia di Rosazzo Galleria Les Chances de l’Art

Kruishoutem Venise Rosazzo Bolzano

1979

Maison de l’ Amerique Latine

Paris

1978

Galleria Visconti Galleria La Colonna

Lecco Côme

1974

Galeria Lirolay

Buenos Aires

1972

Subte Municipal

Montevideo

157


EXPOSITIONS COLLECTIVES

158

2020 Tefaf Maastricht Arco Madrid BRAFA Bruxelles 2019 Boon Gallery Knokke-Zoute Sp-arte São Paulo Art Basel Hong Kong Art Dubai Dubai Tefaf Maastricht Zona MACO Mexique DF Arco Madrid Arte Fiera Bologne BRAFA Bruxelles Este Arte Punta del Este 2018 Art Basel Miami Art Miami Miami Fiac Paris Tefaf New York Art Brussels Bruxelles Sp-arte São Paulo Art Basel Hong Kong Art Dubai Dubai Tefaf Maastricht Zona MACO Mexique DF Arte Fiera Bologne BRAFA Bruxelles Este Arte Punta del Este 2017 Art Basel Miami Art Miami Miami Fiac Paris Art Düsseldorf Düsseldorf Expo Chicago Chicago Tefaf New York Sp-arte São Paulo Art Dubai Dubai Tefaf Maastricht Zona MACO Mexique DF Arte Fiera Bologne BRAFA Bruxelles Este Arte Punta del Este 2016 Art Basel Miami Art Miami Miami Fiac Paris Point Art Monaco Monaco Art Cologne Cologne Sp-arte São Paulo Tefaf Maastricht The Armory show New York BRAFA Bruxelles Arte Fiera Bologne Art Stage Singapore Singapour Este Arte Punta del Este 2015 Art Basel Miami Art Miami Miami Fiac Paris Art Toronto Toronto Art Bo Bogotà Art Rio Rio de Janeiro Art International Istanbul Point Art Monaco Monaco Art Marbella Marbella Art Miami New York New York

Sp-arte São Paulo Parc Lima Art Cologne Cologne Mi Art Milan Art Basel Hong Kong The Armory show New York Tefaf Maastricht Arte Fiera Bologne 2014 Art Basel Miami Art Miami Miami Fiac Paris Art Bo Bogota Art Rio Rio de Janeiro Arte Ba Buenos Aires Parc Lima SP Arte Sao Paulo Art Basel Hong Kong Black - Galleria Dep Art Milan Mi Art Milan The Armory show New York Tefaf Maastricht Arte Fiera Bologne 2013 Art Basel Miami Art Miami Miami Pinta New York FIAC Paris Expo Chicago Chicago Art Bo Bogota HFAF Houston Art Rio Rio de Janeiro FIA Caracas Art South Hampton South Hampton Art Brussels Bruxelles Arte Ba Buenos Aires SP Arte Sao Paulo The Armory show New York Bianco Italia - Tornabuoni Art Paris Art Basel Hong Kong Tefaf Maastricht Arte Fiera Bologna 2012 Art Basel Miami Art Miami Miami Expo Chicago Chicago HFAF Houston Art Rio Rio de Janeiro SP Arte São Paulo ArteBa Buenos Aires The Armory show New York Tefaf Maastricht Arte Fiera Bologne 2011 Art Basel Miami Miami Fiac Paris ArteBa Buenos Aires SP Arte São Paulo Legacy Gallery Panama Tefaf Maastricht Arte Fiera Bologne 2010 Fiac Paris SP Arte São Paulo Tefaf Maastricht Arte Fiera Bologne


2009 Fiac Paris ArteBa Buenos Aires Arte Fiera Bologne 2008

Arco

Madrid

2007 Art First Bologne Arco Madrid Galeria Sur Punta del Este 2006 Hollis Taggart Galleries New York ArteFiera Bologne Art London Londres Gallery Bienvenu New Orleans 2005 ArteFiera Bologne Art Basel Miami 2004 Art London Londres Mi Art Milan xArco Madrid Arte Fiera Bologne 2003 Arco Madrid Artefiera Bologne 2002 Galerie Le Point Monte Carlo Tefaf Maastricht Arco Madrid Artefiera Bologne 2001 Tefaf Maastricht Arco Madrid Artefiera Bologne 2000 Xenobio Exhibition Bologne Tefaf Maastricht Arco Madrid Artefiera Bologne 1999 Orion Art Gallery Bruxelles Art Basel Bâle Tefaf Maastricht Arco Madrid Artefiera Bologne 1998 Biennale di Aldo Roncaglia San Felice S. P. Scultura 98 Sondrio Castle of Bourglinster Luxembourg Artefiera Bologne 1997 Gildo Pastor Center Monte Carlo Artefiera Bologne 1996

Palazzo Ducale

Gênes

1995

Ellequadro Documenti

Gênes

1994

4a Biennal de Sculpture Contemporain

Passy

1992

Palazzo Crepadona 9° Salon d’Art Contemporain

Belluno Bourg en Bresse

1991

Contemporary Art International

Milan

1990

Simposio di sculture, Castello di Nelson Bronte

1989

IX Bienal de Arte Internacional de Valparaiso

Chile

1987 Esposizione Internazionale di sculture Esposizione di Arte Sacra, San Francesco Esposizione Internazionale “Como Illustrazioni” 7a Expo d’Arte Sacra, S. Simpliciano

Castellanza Côme Côme Milan

1984 XIX Esposizione Internazionale di Scultura 1a Esposizione di piccole sculture

Legnano Castellanza

1983 3a Esposizione d’Arte Sacra - S. Simpliciano

Milan

1980 1979

Taormina concorso (1º Premio)

Taormina

“Alessandro Volta“ Pittura internazionale

Côme

1977

XL Salón Nacional - Premio Adquisicion International Exhibition of Applied Arts

Montevideo Copenhagen

1976

Galeria Aramayo Salón de Miniescultura

Montevideo Montevideo

1975

XVI International Salón Paris - Sud

Juvisy

1974

XXII Salón Municipal XV International Salón Paris - Sud

Montevideo Juvisy

1973

XXVI Salón Nacional de Artes Plásticas

Montevideo

1972

XXVI Salón Municipal de Artes Plásticas

Montevideo

1965

IGE Salón de Artes Plásticas para la juventud

Montevideo

159





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