DOSSIER DE PRESSE
FESTIVAL DE JEUNE CRÉATION CONTEMPORAINE
© Marie Pétry
2ÈME ÉDITION 28 > 30 avril 2017 Contact presse Presse nationale : l’autre bureau – Claire Amchin 01 42 00 33 50 | 06 80 18 63 23 ---claireamchin@gmail.com Presse locale : Claire Tarou 02 47 64 50 50 ---- clairetarou@cdrtours.fr
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MOUILLEZ-VOUS ! Parfois l’eau est froide. Parfois elle brûle. Le WET° 2 ce sont 3 jours dans les courants d’une création contemporaine qui bannit le tiède et revendique la douche écossaise, les montagnes russes et le Grand 8 du sens et des sensations. 9 spectacles qui n’ont en commun que leur audace et leur impertinence. Un choix revendiqué par le collectif des acteurs du JTRC. Un engagement de l’équipe du T° qui déborde les cadres établis et interroge les notions d’émergence et de reconnaissance. La prise de risque et la remise en question ont-elles une date de péremption ? Jusqu’à quel âge est-on considéré comme « jeune créateur » ? Où se nichent aujourd’hui les inventeurs du théâtre de demain ? Autant de questions partagées entre les artistes, les structures culturelles, l’université… et le public. Autant de réponses en actes sur les plateaux du T°, de La Pléiade et de Thélème qui seront cette année les complices de ces débordements poétiques. N’hésitez plus : PLONGEZ ! Jacques Vincey
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COMPAGNIE LA BRÈCHE La poupée n’est pas toujours celle qu’on croit… Dans une réécriture stridente du classique d’Ibsen, un homme reste sagement au foyer tandis que sa femme court après son épanouissement professionnel et part conquérir le monde. La violence des rapports de domination dans le couple moderne éclate d’autant plus fort. Maison de poupée, dans sa version originale, illustre bien le contraste entre la morale de la sphère domestique
privée - qu’on attache traditionnellement au sexe féminin et qui se centre sur les notions de responsabilité et de soin - et la morale dite masculine de la sphère publique, orientée par les principes du devoir et de la justice. Les personnages Nora et son mari Torvald incarnent ces deux conceptions morales. Il s’agit d’un homme et d’une femme dans leur rôle d’homme et de femme européens du XIXème siècle. Ce qui m’intéresse en montant cette pièce aujourd’hui c’est où nous en sommes de ces paradigmes en 2015. Nous semblons aller vers une égalité des droits et une possibilité de choix de vie plus libres. Pourtant Maison de poupée résonne encore puissamment aujourd’hui parce que la difficulté à exister, en tant qu’homme, en tant que couple et surtout encore en tant que femme est toujours brûlante. Je veux donc grâce à cette adaptation de Maison de Poupée, et en proposant une inversion réécrite des rôles de Nora et Torvald, créer de nouveau le choc qu’ont ressenti les spectateurs à l’époque d’Ibsen en parlant de notre société occidentale en 2015 et permettre ainsi une véritable réflexion et remise en question sur notre liberté. Je veux parler de la difficulté pour les êtres d’aujourd’hui à faire des choix qu’ils assumeront pleinement et de l’injustice et de la violence des nouveaux cadres qui nous étouffent toujours. Lorraine de Sagazan La compagnie Après avoir rencontré la plupart de ses collaborateurs à l’école du Studio Théâtre d’Asnières, Lorraine de Sagazan fonde la compagnie La Brèche. La Brèche se donne pour mission principale d’explorer les possibilités de rendre le théâtre le plus vivant possible, avec l’obsession d’une situation et d’un jeu sans cesse au présent. Le travail de mise en scène est très axé sur la place à donner aux spectateurs pendant une représentation et sur la nécessité de raconter les êtres humains de notre époque, leur difficulté à exister, à vivre ensemble.
REPRÉSENTATIONS AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE BERNARD-MARIE KOLTÈS Vendredi 28 avril à 21h, samedi 29 avril à 15h
durée 1h30
librement adapté de la pièce d’Henrik Ibsen adaptation, conception et mise en scène Lorraine de Sagazan lumière Claire Gondrexon scénographie, costumes et construction décors Anne-Sophie Grac et Charles Chauvet régie générale Thibault Marfisi avec Lucrèce Carmignac, Romain Cottard, Jeanne Favre, Antonin Meyer Esquerré, Benjamin Tholozan production compagnie La Brèche coproduction Théâtre de Vanves – Scène conventionnée et Copilote avec le soutien d’Arcadi-Île-de-France, avec l´aide à la production de la SPEDIDAM et de l’ADAMI avec la participation artistique du Jeune Théâtre National avec le soutien de Mains d’OEuvres, La Loge, le Préau – CDR de Vire ce spectacle a bénéficié du programme « 90m2 créatif » (La Loge – le Centquatre- Paris) résidences de création au Centquatre - Paris, à Mains d’OEuvres et au Théâtre de Vanves (résidence soutenue par la DRAC Île-de-France)
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HUGUES DUCHÊNE Une comédie sur les rapports entre art et pouvoir. Ça tombe bien : ça se joue entre les deux tours de la présidentielle. Entre la petite et la grande histoire, c’est inquiétant, dérisoire et hilarant. La pièce met en scène des personnages nommés Carla, Nicolas, Olivier, Luc, Valéria ou Frédéric. Toute ressemblance avec des faits réels n’est pas totalement fortuite. C'est une pièce de théâtre sur "l'affaire Olivier Py". L'affaire Olivier Py, ça s'est passé en avril 2011. Olivier Py était un directeur de théâtre national. En avril 2011, on a appris qu'il ne serait pas renouvelé, et que Luc Bondy prendrait sa place. À ce moment-là, tout le monde y a vu une décision du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Plus tard, il s'est avéré que la décision venait plutôt du président. La pièce pose la question: "Que reste-t-il de Versailles dans le rapport à l'art qu'entretient la Vème République?" C'est mi-théâtre documentaire, mi-fictionnel. C'est une romance d'aujourd'hui.
Le metteur en scène Hugues Duchêne est en 1991 à Lyon. Il abandonne le programme d'étude intégré de Science-po Lille pour intégrer le conservatoire de Lille. Il étudie à l'EDT 91 d’Évry puis à l’Ecole supérieure d'art dramatique de Lille. Il intègre ensuite la Comédie-Française en tant qu'élève-comédien. Dans ce lieu symbolique du rapport entre théâtre et pouvoir, l’auteur, passionné de politique, rassemble ses camarades de promotion pour créer sa troisième pièce, Le Roi sur sa couleur. Les deux autres traitaient aussi de la politique française. L'affaire Mitterrand – fiction off, écrite à 18 ans, relate les jours qui suivent l'affaire Polanski, en octobre 2009. Et Assemblée Nationale – 3ème étage évoque la situation des socialistes à l'approche des élections législatives de 2012.
REPRÉSENTATIONS AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE DE RÉPÉTITION samedi 29 avril à 11h et 17h, dimanche 30 avril à 14h
durée 1h15
écriture et mise en scène Hugues Duchêne oeil extérieur Gabriel Tur avec Pénélope Avril, Vanessa Bile-Audouard, Théo Comby-Lemaître, Hugues Duchêne, Marianna Granci et Laurent Robert projet Hugues Duchêne avec le soutien de la Comédie-Française
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COLLECTIF WOW !
A VOIR EN FAMILLE
Piletta est une petite fille de neuf ans et demi qui vit dans une petite maison, au milieu d’une petite pinède, avec son père et sa grand-mère, Hannah. Un soir, cette dernière tombe malade. Le médecin ne voit qu’un remède pour sauver la grand-mère : une fleur rare et éphémère. La fleur de Bibiscus. Cette fleur, comprend Piletta, on ne la trouve que sur les flancs d’une colline éloignée dont elle n’a jamais entendu parlé : la colline de Bilipolis. Et cette fleur, dira le docteur, il faut la ramener avant la prochaine pleine lune : dans trois jours. Pour sauver sa grand-mère, Piletta décide de partir elle-même à la recherche de la fleur antidote et braver tous les dangers d’un monde inquiétant – le monde des grands. Du théâtre pour les oreilles ? De la radio pour les yeux ? Les deux ! "Piletta ReMix" c’est à la fois un "spectacle" et une invitation à venir découvrir la fabrication d’une fiction radiophonique en direct. Tout y est fait pour et par le son : les comédiens portent des casques, jouent pour et avec les micros. C’est une fiction à écouter/voir, pour découvrir l’envers du décor. Tout (ou presque) se fait à cinq et en direct : narration, chansons, ambiances, bruitages, effets et création musicale.
Piletta ReMix a remporté le Prix de la Ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le coup de coeur de la presse aux rencontres jeune public de HUY.
Le Collectif Le Collectif Wow ! est une tribu d’artistes basée en Belgique. Ses membres voyagent à travers créations radiophoniques et sonores, cinéma, théâtre, photographie, écriture et musique. Ils développent des spectacles multimédias pour le jeune public depuis 2013.
REPRÉSENTATIONS À LA PLÉIADE samedi 29 avril à 11h, dimanche 30 avril à 15h
durée 50 min
texte Florent Barat création musicale live Sébastien Schmitz mise en ondes live Michel Bystranowski avec Florent Barat, Emilie Praneuf, Benoit Randaxhe production Collectif WOW ! avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles-direction du Théâtre et du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique avec le soutien du Centre culturel Jacques Franck, de Woluculture, de la Compagnie Victor B, de WBI, et de MoDul asbl, structure d’accompagnement et compagnie de création
CO-ACCUEIL AVEC LA PLÉIADE
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MARION SIÉFERT Une mystérieuse créature cherche à établir un contact avec nous. Elle nous « demande en ami ». Sur les réseaux sociaux, elle scrute les vies de ces humains qu’elle voudrait connaître et comprendre : photos, posts, humeurs, like lui sont autant d’indices pour déceler ce que, derrière les pixels, nous racontons de nous-mêmes. Entre réel et virtuel, le vertige s’invite, tandis que se dessinent les portraits, intimes et collectifs, de ceux qui sont venus à sa rencontre.
J’ai conçu une pièce qui s’adresse individuellement à chaque spectateur et interroge la communauté constituée par la représentation théâtrale. Les personnes présentes dans la salle se connaissent-elles ou pourraient-elles se connaître ? Qu'ont-elles en commun ? Quelles images construisent-elles d’elles-mêmes ? Quel usage faisons-nous des réseaux sociaux ? Et comment les investissons-nous affectivement et intellectuellement ? Que devient la part de mystère et de secret de nos vies quand le gigantesque traitement des données tend à les rendre toujours plus simples et limpides ? À quoi ressemblent nos biographies à l’heure du Web 2.0 ? Avec 2 ou 3 choses que je sais de vous, je veux interpeller directement chaque spectateur, partir de sa culture, de ses références, de son monde. Rendre sensible le caractère politique des récits que nous faisons de nous-mêmes, la manière dont ils s’articulent à une société de surveillance et nos raisons affectives, terriblement humaines, de nous y projeter. Interroger la manière dont, actuellement, nous entrons en Marion Siéfert communication, échangeons des idées, des sentiments et des informations.
La metteuse en scène Marion Siéfert est une jeune artiste, auteure, dramaturge et performeuse, basée en France et en Allemagne. Après des études de littérature allemande à Lyon et Berlin, elle obtient une bourse de recherche à l’Institut d’études théâtrales appliquées de Gießen. Son travail est à la croisée de différents champs artistiques et théoriques et se réalise via différents médiums : spectacles, films, écriture. À Gießen et Francfort, elle développe ses propres spectacles (2 ou 3 choses que je sais de vous ; The Big Sleep, en cours de création), écrit son doctorat sur la question du devenir artiste et participe à des workshops avec Heiner Goebbels, Walid Raad et Jonathan Burrows. À Paris, elle développe SAFARI, une recherche dans des lieux touristiques, qui aboutit à la création d’un photo-roman.
REPRÉSENTATIONS AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE BERNARD-MARIE KOLTÈS samedi 29 avril à 12h, dimanche 30 avril à 21h
durée 45 min
conception, mise en scène et interprétation Marion Siéfert lumière et collaboration artistique Matthias Schönijahn son Johannes van Bebber production Marion Siéfert avec le soutien du Théâtre Nanterre- Amandiers, du Frankfurt LAB et de l’Institut d’études théâtrales appliquées de Gießen
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JEUNE THÉÂTRE EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE Illesque et Méroée vivent avec Truelle, leur adorable petite fille. Dans leur jolie maison, elles boivent du thé, s’aiment énormément et sont heureuses. Mais Truelle tue des animaux et des gens. Le trio se voit contraint de passer à la truelle. Ça se passe à Vladivostok, ça risque de mal finir, ça parle de mensonge, de violence et de mort – et c’est une comédie.
Truelle – Une histoire d’enfant triste est une comédie. Certes, une comédie violente, obsédée par la mort ; certes une comédie dont l’issue s’annonce d’emblée tragique ; mais quand même : une comédie. Et même : une comédie familiale. Lointainement inspirée des Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur et de Ce que savait Maisie d’Henry James (où une enfant perçoit et pressent la manière dont les adultes se déchirent), cette histoire se raconte à la manière d’un dessin d’enfant, en ce que, ne s’embarrassant que de l’essentiel, elle est dotée d’une certaine raideur, fait se côtoyer la violence, l’angoisse et la tendresse, et en ce que, pour parler de mort, de mensonge et de deuil, elle choisit la légèreté jusqu’auboutiste. Le Jeune Théâtre en Région Centre-Val de Loire Le JTRC a été créé en 2005 à l’initiative conjointe de l’Etat, de la Région Centre-Val de Loire et du Centre dramatique de Tours, rejoints en 2009 par le Conseil départemental d’Indre-et-Loire. Ce dispositif d’insertion professionnelle unique en France permet au Centre dramatique d’engager 7 jeunes comédiens et techniciens comme permanents pendant une à deux saisons. Quentin, Miglé, Clément, Jeanne, Théophile, Delphine et Paul, participent notamment au spectacle La Dispute mis en scène par Jacques Vincey, ainsi qu’à la programmation du festival WET°. Ils ont créé Truelle à l’occasion d’une Carte blanche au T° présentée en octobre 2016 dans le cadre des Partages du mardi. REPRÉSENTATIONS AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE DE RÉPÉTITION samedi 29 avril à 14h, dimanche 30 avril à 11h et 19h
durée estimée 1h
texte et mise en scène Théophile Dubus assisté de Quentin Bardou lumière et régie Paul Berthomé regard extérieur et effets spéciaux Clément Bertonneau avec Miglé Bereikaité, Jeanne Bonenfant et Delphine Meilland production Centre dramatique de Tours – Théâtre Olympia avec le soutien de Jeune Théâtre en Région Centre-Val de Loire
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COMPAGNIE DISCRÈTE
A VOIR EN FAMILLE
C’est la guerre ! Deux soldats sont catapultés en pleine jungle. Ils ont une mission capitale qu’ils tenteront de remplir mais des événements inattendus vont les dévier de leur chemin. Plongés dans un univers modelé par les sons et la vidéo, ces deux personnages (qui ont parfois du mal à se comprendre) nous entraînent dans un périple inspiré des grands classiques du cinéma américain. Un spectacle tout public avec autant d’humour que de délicatesse, entre Buster Keaton et Tex Avery.
Ici, il ne sera pas question de raconter telle ou telle bataille, ni de pointer du doigt un fait précis de l’Histoire mais d’aborder l’homme et ses conflits intérieurs. Comment l’être humain existe, réagit et survit face à la guerre? A travers les yeux de deux soldats dépassés par les événements, la nouvelle création Play War est une invitation à revenir en enfance et à s’interroger sur notre rapport à la guerre. C’est un peu comme un hommage. Un hommage à notre enfance qui est nourrit du cinéma américain, hollywoodien. Tous ces films d’aventures, d’action, de guerres. C’est cela que nous avons voulu pour cette création, vivre une aventure, faire vivre une aventure au public. La compagnie Discète La compagnie La compagnie Discrète est née en 2014 à Tours. Elle rassemble deux comédiens, Alexandre Finck et Adrien Fournier. Formés au Conservatoire à rayonnement régional de Tours, ils acquièrent une formation théâtrale classique et contemporaine mais découvrent également le travail de masque et du clown. Ils sont désireux d’explorer l’art du mime comme un outil permettant d’imaginer à l’infini et de partager un langage commun, tout en puisant leur inspiration dans des problématiques actuelles et universelles. REPRÉSENTATIONS À LA PLÉIADE samedi 29 avril à 16h, dimanche 30 avril à 18h
durée estimée 1h
mise en scène et jeu Alexandre Finck et Adrien Fournier lumière Hélène Aubineau musique et son Jules Jacquet production compagnie Discrète
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COMPAGNIE DU 7ÈME ÉTAGE Carter est un petit garçon, un gros rouquin de six ans qui vit dans une famille chrétienne. Le père est austère et violent, la mère est soumise et bavarde. Un jour comme tous les autres, les parents de Carter prennent la décision de lui révéler ses origines. Démarre alors une série de dérapages nous menant vers la vérité incroyable de l’ascendance de l’enfant aux cheveux de feu et à l’appétit insatiable. L’histoire de Carter est tragique, elle évoque les mythes fondateurs, reflets d’une humanité qui flirte avec la bestialité. La trame est tragique mais elle est entremêlée de ressorts comiques et absurdes qui créent un phénomène de tension. L’atmosphère sombre liée à l’absurde donne une forme de comique d’aporie, l’objectif étant de viser la catharsis par le vulgaire et la jubilation. La Compagnie La Compagnie du 7ème étage s’est constituée en 2006 et rassemble en collectif des comédiens en grande majorité formés à l’École Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris (ESAD). Il s’agit avant tout d’un groupe d’amis désireux d’approfondir ensemble la recherche qu’ils ont entamée autour du théâtre dans leurs formations respectives. Le collectif s’inscrit dans un théâtre du geste et de l’image destiné à un large public et défend l’idée d’un théâtre populaire. La Compagnie du 7ème étage réalise ses propres créations. L’identité de son travail s’articule autour du burlesque, de l’improvisation et du mime. Elle vise à proposer un univers formel et visuel fort qui associe au travail physique et corporel des comédiens, une recherche sur l’image et l’esthétique. Carter est un porc est leur troisième création.
REPRÉSENTATIONS À THÉLÈME samedi 29 avril à 19h, dimanche 30 avril à 19h
durée 1h
mise en scène Sébastien Chassagne lumière Karl Ludwig Francisco avec Grégoire Baujat, Romain Duquesne, Gaëtan Peau et Angélique Zaini production compagnie du 7e étage, Les Studios de Virecourt
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COLLECTIF THÉÂTRAL AOI Genèse n°2 est une pièce philosophique et narquoise, née de l’imagination furieuse du plus grand dramaturge russe actuel, Ivan Viripaev, qui entreprend d’y recréer le monde. On se souvient de la Bible : la femme de Loth, fuyant la ville de Sodome en proie au feu divin, se retourne et est changée en statue de sel. C’est le point de départ de cette nouvelle genèse. Plus de verbe divin, mais un regard de femme pétrifiée tourné sur le brasier du monde… Pour le reste, impossible de résumer cette pièce pourtant courte, mais d’une ambition démente. Une fausse auteure, vraie schizophrène, tente de retenir le monde qui se dérobe à elle. Dieu lui-même, directeur d’hôpital psy, démontre sa propre non-existence. L’auteur véritable, en faux prophète, sape sa pièce à coups de refrains bouffons. Trois personnages, trois auteurs, trois démolisseurs. Un impossible équilibre à l’image du monde. Dans son théâtre Viripaev s’attaque aux grandes interrogations existentielles humaines. Il les jette sur la glace de fictions fragiles, minimum. Et il pose sur ces questions ardues des mots simples, lumineux. Après Oxygène, Thomas Gonzalez et Yann Métivier s’attaquent à cette nouvelle pièce de l’auteur russe. Avec la complicité des deux immenses comédiens, Claude Degliame et Geoffrey Carey, ils s’aventurent au cœur de la grande énigme : pourquoi quelque chose existe plutôt que rien ?
Le Collectif Le Collectif Théâtral AOI réunit deux metteurs en scène passionnés par l’écriture de l’auteur russe Ivan Viripaev : Yann Métivier et Thomas Gonzalez. Yann Métivier est formé à l’Ecole du Centre Dramatique National de Saint-Etienne. Il sort en 2003 et depuis, mène de front les triples activités de metteur en scène (Les Collections Hiver/Hiver, Printemps/Printemps, Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires, d’E. Mazev, pour le CDN de St Etienne, et Oxygène, d’Ivan Viripaev), de comédien, sous la direction de Jean Claude Berutti, François Rancillac, Yves Beaunesne, Matthieu Cruciani…, et d’auteur (L’Espace Imbécile, Festival Scène de Méninges, Musée d’Art Moderne de St-Etienne, Super Héros, à l’Opéra Théâtre de St-Etienne. Il est codirecteur artistique de la compagnie AOI. Thomas Gonzalez est acteur, et parfois metteur en scène. Il joue sous la direction de Stanislas Nordey, d’Hubert Colas, de Christophe Haleb, d'Yves-Noel Genod, de Jacques Vincey, Thierry Bédard, et d’autres. Il met en scène des projets étranges relatifs à des écritures singulières de romanciers d'autres parties du monde, projets qui forment un cycle intitulé "les Tribunes" présenté entre autre au Festival ActOral à Marseille (La Criée, Montévideo, La Friche...). Il a trouvé en Yann Métivier un partenaire fort précieux avec lequel il travaille à l'exploration de l'œuvre d'Ivan Viripaev, dont ils ont ensemble monté Oxygène.
REPRÉSENTATIONS AU THÉÂTRE OLYMPIA / SALLE BERNARD-MARIE KOLTÈS samedi 29 avril à 21h, dimanche 30 avril à 15h
durée estimée 1h30
texte Ivan Viripaev traduction Tania Moguilevskaia et Gilles Morel mise en scène Thomas Gonzalez et Yann Métivier avec Geoffrey Carey, Claude Degliame et Romain Blanchard (en alternance avec Prinzessin Hans) assistante Cécile Vernet scénographie Mathieu Lorry-Dupuy production compagnie AOI coproduction Comédie de Saint-Etienne avec le soutien de la ville de Saint-Etienne
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COLLECTIF CATASTROPHE « Puisque tout est fini, alors tout est permis. » Quelque part entre le concert, le rituel et la comédie musicale, les membres de Catastrophe inventent les Nuits jaillissantes. Ils disent, dansent et conjurent le désespoir. Ils affirment haut et fort leur choix d’être joyeux. Chacune de leurs performances est unique, toujours portée par le désir de croire que tout est possible. Le JTRC leur laisse carte blanche pour imaginer la soirée de clôture de cette seconde édition du WET°.
Nous nous spécialisons dans la mise en scène d’hallucinations. Par la scène, par la musique, par le texte, par l’image, par la vidéo, par la danse. Nous n’apparaissons que la nuit. Chaque performance est unique. Nous ne jouons jamais deux fois la même chose. Dans un monde qui court à sa perte, Catastrophe danse et conjure les mauvaises nouvelles. Puisque tout est fini, alors tout est permis : les catastrophes sont peut-être des chances de vivre. Plutôt que la plainte, nous choisissons la joie. Le monde est une pâte à modeler, pas cette masse inerte et triste pour laquelle il passe. Des futurs multicolores nous attendent. Essayons encore, ratons mieux. Tenons-nous la main. Collectif Catastrophe
Le Collectif Collectif composé d’une quinzaine de collaborateurs de moins de trente ans (plasticiens, acteurs, musiciens, chanteurs, chercheurs…), Catastrophe est basée à Paris. Sur Internet, dans des châteaux, des musées ou des cabarets de Pigalle, ils écrivent, chantent, jouent et affirment leur volonté de croire que les catastrophes peuvent être des chances de vivre.
HALL DU THÉÂTRE OLYMPIA dimanche 30 avril à partir de 22h Entrée libre. Collectif Catastrophe production collectif Catastrophe
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DOSSIER DE PRESSE Pendant toute une saison, sept jeunes comédiens et techniciens rejoignent l’ensemble artistique du T°. Ils y travaillent de manière permanente, dans le cadre du JTRC, créé en 2005 à l’initiative conjointe de l’État, de la Région et du Centre dramatique, rejoints en 2009 par le Conseil départemental d’Indre-et-Loire. C’est l’occasion pour ces artistes à l’issue de leur formation de roder leur métier et d’en affiner l’approche, d’en explorer les multiples facettes, de découvrir de l’intérieur le fonctionnement d’un théâtre. C’est aussi l’occasion pour les spectateurs de suivre tout au long de la saison l’éclosion de personnalités artistiques fortes, dans les créations du Centre dramatique bien sûr, mais aussi dans des formes plus légères en tournée sur le territoire régional, dans des activités de formation, dans des cartes blanches où les comédiens présentent leurs projets personnels. Dispositif d’insertion professionnelle unique en France, le JTRC est l’expression d’une volonté commune de promouvoir la permanence artistique et l’émergence de nouveaux talents au sein des maisons de théâtre, ainsi que d’accompagner dans leur professionnalisation de jeunes artistes prometteurs. C’est aussi une chance pour le T° et ses spectateurs de rester en permanence à l’écoute du théâtre tel que les plus jeunes générations d’artistes sont en train de le réinventer, et de soutenir dans leurs premiers pas ceux qui feront le théâtre de demain. LE JTRC EN ACTIONS La pratique artistique dans une pluralité de formes est au cœur de l’activité du JTRC. Comédiens et techniciens participent aux créations du Centre dramatique, et bénéficient ainsi de l’encadrement de professionnels hautement qualifiés. Acteurs du territoire, ils développent des formes itinérantes propres à porter le théâtre à tous les publics et dans tous les espaces, contribuant de manière importante aux missions de présence du Centre dramatique dans la région. Désireux de favoriser leur épanouissement artistique et curieux des formes dramatiques que développe cette jeune génération d’artistes, le Centre dramatique leur donne un très large accès à ses outils, notamment à sa salle de répétition. Il leur offre la possibilité de créer et de présenter leurs propres formes à l’occasion de cartes blanches. Au-delà de la pratique artistique, les JTRC interviennent dans des activités de formation et de médiation culturelle auprès de divers publics, découvrant ainsi, au-delà de leur formation initiale, d’autres facettes de leur métier indispensables à leur autonomisation. Cette proximité avec les publics, la diversité de leurs activités, les collaborations avec d’autres structures culturelles de la Région, en font de véritables ambassadeurs du théâtre sur le territoire. Le Centre dramatique soutient toutes les occasions pour les jeunes de travailler de manière concrète avec les différents services du théâtre. Cette synergie culmine dans le festival WET°, dont le JTRC assure, sous la supervision de la direction, la programmation, l’organisation et la communication. La singularité du WET° dans le paysage actuel de l’émergence est d’avoir pour opérateur une équipe elle-même émergente. Le WET° favorise ainsi la reconnaissance des artistes émergents auprès du public, mais aussi les rencontres entre jeunes professionnels appelés à collaborer et à inventer ensemble, dans leurs points communs comme leurs divergences, le théâtre de demain. Les JTRC Quentin Bardou (2015-2017) : École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon Miglé Bereikaité (2014-2016) : Conservatoire de Tours Jeanne Bonenfant (2015-2017) : École supérieure d’art dramatique de Lille Clément Bertonneau (2014-2016) : Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris Alyssia Derly (2017) : Ecole supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine Théophile Dubus (2015-2017) : École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon Anthony Jeanne (2017) : Ecole supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine Delphine Meilland (2014-2016) : Conservatoire de Tours Paul Berthomé (2014-2016) : DMA régie de spectacle option lumière à Besançon Etienne Dauphin (2017) : Centre de Formation Professionnelle aux Techniques du Spectacle de Bagnolet Emmanuelle Wolff (2017) : Centre de Formation Professionnelle aux Techniques du Spectacle de Bagnolet
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ACCÈS ET HORAIRES > Centre dramatique régional de Tours Théâtre Olympia 7, rue de Lucé, 37000 Tours - À 10 mn à pied de la gare de Tours et de la place Jean Jaurès | arrêt du tram : Nationale > La Pléiade 154, rue la Mairie 37520 La Riche accueil 1h avant chaque représentation - Bus ligne 3 et 3B : arrêt La Pléiade - Bus ligne 15 : arrêt Bourgeois > Thélème 3, rue des Tanneurs 37000 Tours accueil 1h avant chaque représentation arrêt du tram : Anatole France RESERVEZ VOS PLACES > sur notre billetterie en ligne www.cdrtours.fr > au Théâtre Olympia du lundi au vendredi de 12h à 18h > par téléphone au 02 47 64 50 50 > pour les spectacles programmés à La Pléiade, réservation également possible à La Pléiade au 02 47 38 31 30 TARIFS > plein tarif 12 € > tarif réduit 8 € (demandeur d’emploi, –30 ans et étudiant) > 4 spectacles et + plein tarif 10 € | tarif réduit 6 € BAR ET RESTAURATION > Ouverture du bar du Théâtre Olympia de 10h30 à 1h.
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Nos partenaires
Le Festival WET° a reçu le soutien exceptionnel de la Région Centre-Val de Loire. Avec le soutien de la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) et du label copie privée.
La programmation du festival est assurée par le Jeune Théâtre en Région Centre-Val de Loire, en complicité avec la direction du Centre dramatique, et avec l’appui des Productrices Associées Amélie Billault et Élaine Méric.
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