Pya Magazine n°1

Pya Magazine NOËL

Revue Bimestrielle n°1 décembre 2023

Enchanté

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écouvrez l'univers singulier de Pya Magazine où l'art fusionne harmonieusement avec les sujets du quotidien pour offrir une myriade de perspectives créatives.

Ancré dans la réalité contemporaine, Pya Magazine aborde les enjeux du XXIe siècle tels que l'environnement, les avancées technologiques et les communautés.

Pya Magazine célèbre la diversité des artistes et explore les thématiques du quotidien d'une manière artistique et originale, offrant ainsi une palette variée de points de vue sur un même sujet. Son essence réside dans la création d'un espace où les artistes s'expriment librement, partagent leurs univers uniques et présentent des créations tout aussi différentes les unes que les autres.

Le ton se veut poétique, doux et décalé, ce magazine est conçu pour être contemplé comme un objet unique, offrant une expérience de lecture riche en découvertes et en surprises.

En se distinguant des médias traditionnels, Pya Magazine propose un dialogue ouvert et dynamique entre les artistes et la société.

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Florence Vitali

NOËL

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P e tout premier numéro s'articule ya Magazine voit le jour avec exciCautour de Noël tel un cadeau que l'on tation, porté par des passionnés. Représenté par un symbole soleil Pya est un magazine circulaire qui couvre différentes thèmatiques autour d’un même sujet et qui relie différentes pensées et imaginaires au sein d’un même lieu. Le soleil se diffuse et met en lumière des artistes talentueux. Les artistes acteurs de ce magazine sont composés pour ce premier numéro de Barbara Schauffler, Eva du Pontavice, Léonie Laurent, Violette Rollin et Céline Vo. À présent découvrez leurs univers. Bonne lecture à vous, bonne surprise, bon émerveillement, et joyeux Noël !

Florence Vitali

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s'offre à soi-même et aux autres.

L'idée de créer Pya est née de la volonté de ralentir, de comprendre, de respirer et de rêver. Les informations sont traitées avec prudence, garantissant ainsi leur fiabilité. Les images, moins choquantes, demeurent tout aussi percutantes. Chaque information relayée est fondée sur des faits vérifiés, et la source est systématiquement requise. L'expression des différentes perspectives se veut équilibrée et diversifiée pour sortir de sa bulle de pensée.

Les artistes jouent le jeu en bénéficiant de la liberté de soumettre des articles sur la thématique sélectionnée par Pya. Ce numéro représente un grand saut vers l'inconnu, marquant la création d'un magazine tout en explorant un sujet qui nous est à tous familier : Noël !

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à vous et J oy ure

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Édito Lorem ipsum

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enchanté matin de Noël des cadeaux éthiques les traditions de Noël les origines du Père Noël le Grinch les décorations de Ceewy le syndrome Peter Pan les pays du Grand Froid

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MERCI dites bonjour

MERCI

des mercis en pagaille

barbara schauffler : @barbamonde violette rollin : @violetterollin léonie laurent : @askforleo eva du pontavice : @eva.dupontaviceart céline vo : @ceewy3 margaux vielledent : @marg_vdt pierre reboulleau : @skuza.shots damien garanger : @damiengaranger isabelle vitali romain vitali

MERCI

général : pyamagazine@gmail.com artiste : pyamagazine@gmail.com pub : pyamagazine@gmail.com instagram : @pyamagazine fondatrice / éditrice en chef : florence vitali

MERCI 6

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Violette Rollin J

e m’appelle Violette, je suis étudiante en graphisme et je fais aussi de l’illustration. J’aime bien dessiner avec beaucoup de couleurs, et faire des compositions un peu surréalistes et étranges. Ce qui m’inspire le plus c’est surement de voir tous les trucs cools que font mes ami.es, et les artistes que j’aime !

Généralement, je ne pense pas particulièrement à partager des messages, quand je dessine je fais ce qui me plait et ce qui me vient !

Dans mon dessin pour pya, je me suis dit que ça serait sympa de parler des cadeaux durables, comme on a tous tendance à offrir ou recevoir des choses qui finissent par rester au fond d’un placard.

Mais je voulais essayer de ne pas prendre un ton culpabilisateur, juste de montrer que les matins de Noël sont tout aussi chouettes quand on fait attention à ce qu’on offre !

Je pense qu’à travers ces trois petites planches les lecteurs peuvent voir que je dessine des choses plutôt joyeuses et sympas, et s’ils aiment ils pourront en découvrir un peu plus sur mon insta :) .

Violette Rolin

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ffrir des cadeaux éthiques revient selon moi à offrir des présents qui ont une signification profonde, aussi bien pour la personne qui les donne que pour celle qui les reçoit. Cette pratique, vieille comme le monde, trouve écho dans les récits de nos ancêtres. Ils se souvenaient avec joie du temps où une orange à Noël représentait un trésor inestimable ! C'était la symbolique derrière ce simple fruit qui le rendait si précieux. À bien y penser, Noël n’est rien d’autre qu’une célébration de symboles. Cette idée résonne également dans le monde de l’Art où chaque élément détient une signification, exprime un sentiment.

Désormais, offrir de l'art c’est oser exprimer des émotions bien plus intenses, si on voit les choses de cette manière .

Bien entendu, la valeur d'un cadeau dépend aussi de l'histoire qui l'accompagne. Tout est question de nuances lorsqu'on souhaite offrir un présent significatif.

Les récits de nos aïeux sur l'histoire de cette orange m'amusent. C'est comme s'ils prenaient plaisir à nous rappeler que le cœur de Noël, et des cadeaux en général, réside dans le geste plutôt que dans l'objet en lui-même. Ce qui compte, c'est le lien qui unit les personnes ! Il est fascinant de constater combien les humains attachent de l'importance à des choses simples et aiment tisser des histoires autour d'elles pour leur donner du sens. Une orange reste une orange, mais aujourd'hui, à Noël, elle représente bien plus que cela.

Finalement, en choisissant des cadeaux éthiques et chargés de sens c’est à dire en phase avec nous mêmes et l’amour qu’on porte à l’autre, nous perpétuons une tradition ancienne qui transcende les objets, les moments, pour atteindre le cœur des relations humaines.

Attention, je mets en garde mes proches qui vont certainement lire ces lignes, une orange n’a pas de signification particulière pour moi eihn, c’est une anecdote qui m’amuse, rien de plus, ne m’offrez pas ça, merci !

Florence Vitali

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"Ce ne sont pas les cadeaux, mais l'amour qui est offert en cadeau qui constitue la véritable essence de Noël."

- Peg Bracket

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Barbara Schauffler J

e m’appelle Barbara Schauffler, je suis artiste plasticienne. Mon univers artistique est à la fois naïf, sensible, brut, et bienveillant.

Peinture, dessin à la ligne, collage, couture...

J'aime l'expérimentation, le spontané, l'inexact, le vivant.

Le thème de Noël m'intéresse particulièrement car il s'agit d'une période festive rythmée par le partage et le plaisir.

Dans ma création, j'aime particulièrement explorer la thématique des relations. De ce fait, créer sur le thème des traditions de Noël fut particulièrement plaisant pour traiter de ce qui nous lient les uns aux autres..

Noël est une période éminemment créative durant laquelle il y a de nombreuses traditions.

Certaines se rejoignent, se font écho, ricochent les unes avec les autres, ou d'autres encore font un pas de côté par rapport à nos coutumes traditionnelles.

Pour réaliser ce dossier, j'ai demandé sur Instagram à ce qu'on me partage des traditions de Noël : les échanges furent foisonnants, beaux et émouvants. Merci tellement.

Les partages sont si précieux et les échanges sont le coeur de mon travail d'artiste.

J'espère par le présent numéro, avoir réussi à rendre compte de la beauté, de la diversité et de la créativité qui émane de Noël. Artiste ou non, nous sommes tous créatifs. Merci PYA pour l'opportunité.

Barbara Schauffler

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oël est un moment phare de l'année pour les artistes et artisans qui cherchent souvent à produire des pièces innovantes, mais pas besoin d’être artiste pour apporter de la créativité à sa fête de Noël !

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Les fêtes de fin d’année sont une période très inspirante et créative de par les couleurs, les odeurs, les lumières qui l'habitent...

Souvent, nous prenons plaisir à prendre davantage de temps pour nous et nos proches : décorer la maison, écouter des chansons, regarder des films, boire des boissons chaudes, faire des cadeaux, cuisiner…

Il est, en effet, très agréable de mettre en place ses propres rituels, qui viennent donner du sens au temps qui passe et que nous prenons plaisir à retrouver d’année en année. À chaque famille ses petites traditions et habitudes qui viennent participer à une forme de magie.

Nos symboles et traditions de Noël que nous pensons ancestraux ont en réalité connu diverses modifications.

Par exemple, il est amusant de savoir que les emblématiques boules de Noël qui décorent nos sapins, étaient à l’origine des fruits de saison.

Elles sont devenues de véritables objets de décoration grâce à l’ingénieuse idée d’un souffleur de verre allemand au XIXème siècle qui a commencé à imiter les pommes pour ainsi créer des décorations pérennes. Également, l’histoire de l’origine du papier cadeau qui pose aujourd’hui de nombreuses questions autour de la masse de déchets que ça représente, est intéressant à évoquer.

Autrefois, les cadeaux étaient emballés avec du tissu et non pas du papier.

C’est au début du XXème siècle, aux États-Unis que le papier a commencé à être utilisé par des papetiers pour emballer les achats de leurs clients, suite à une rupture de stock de leurs habituels tissus d'emballage.

Après une première utilisation du papier comme choix « par défaut », des marques ont commencé à créer du papier décoré, et progressivement le tissu d’emballage a été abandonné.

Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus invités à un retour aux méthodes d’emballage d’origine, en prenant du tissu ou du moins des emballages réutilisables pour nos cadeaux.

Dessin spontané

Alors, à nous aussi d’inventer nos croyances, nos histoires et de faire pénétrer la magie au sein de nos foyers.

Pas besoin de dépenser beaucoup d’argent ni d’avoir une famille très nombreuse pour prendre plaisir à faire les choses et à apporter de la créativité dans sa fin d’année en adoptant des traditions et autres petits rituels.

Aquarelle, crayons et collage.

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Dessin spontané dans carnet Patchwork.

Méli-mélo de dessins mi-aquarelle mi-numérique.

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Barbapoupée chaussette de Noël.

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première illustration connue de Saint Nicolas archive de Myron B. King issue d’une version datant de 1830 d’une republication du poème de Clément Clarke Moore

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La légende raconte qu’il était dôté de pouvoir et de don comme la capacité de ramener à la vie. Décédé le 6 décembre 63, il devient dans la vision commune « le protecteur des enfants Saint Nicolas ». Avec le temps, le mythe de « Saint Nicolas » gagne en popularité et se propage en Europe et s’ajoute à d’autres légendes déjà existantes dans ces régions ! « Saint Nicolas » est alors représenté en costume d’évêque, et chaque année, à la date de sa mort, il distibue des cadeaux aux enfants.

Au Pays-Bas, « Saint Nicolas » est nommé « Sinterklaas » ; au 17ème siècle, ce peuple traverse l’Atlantique...

Arrivés en Amérique, ils emmènent avec eux le « Sinterklaas » et le font découvrir aux Anglais.

« Sinterklaas » devient « Santa Claus » ! Et les anglais l’associent à la naissance du « petit Jésus » le 24 décembre.

N’empêche que si vous avez bien suivi, « Santa Claus » est toujours habillé comme un évêque, ce n’est qu’au 19ème siècle qu’il change de tenue : bonnet rouge à pompon, long manteau, bottes, bref, tout l’artillerie du papa Noël que nous connaissons tous.

Mais comment est il devenu comme cela ?

Grâce à l’imaginaire de Clément Clarke Moore qui en 1823 écrit le poème : « A Visit from St » dans lequel il raconte une nuit de Noël.

Il a publié anonymement ce poème dans le journal « Troy Sentinel ». archive extrait du poème de Clément Clarke Moore dans le Troy Sentinel 1823

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i je vous disais que le Père Noël vient de Turquie, plus précisèment de la ville de Myre, seriez vous surpris ?

L’origine du père Noël date du IIIème siècle. À l’époque, il se prénomme « Nicolas ». La légende raconte que « Nicolas » était un homme riche avec un grand coeur qui utilisait sa fortune pour aider les gens dans le besoin et spécifiquement les enfants !! Vous commencez peut être à deviner le lien avec la vision de notre Pére Noël actuel ? Je vais casser tout de suite le mythe d’un certain « Nicolas » qui offre des cadeaux aux enfants avec une illustration qui colle plus au contexte de l’époque : « Nicolas » donnait de l’argent à des adolsecentes pour les sortir de la prostitution.

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Un doute continue de planer sur la paternitié de ce poème mais nombreuses sont les sources qui confirment que c’est bel et bien Clément Clarke Moore qui en est l’auteur.

Dans ce poème, il dépeint un vieil homme à barbe un peu gros, tout petit, qui se déplace à l’aide d’un traineau tiré par des rennes. Encore plus fou, cet homme descendrait par la cheminée pour déposer des cadeaux dans des chaussettes !!

Petit à petit, plusieurs artistes américains ont repris le pére Noël et lui ont donné une taille humaine, un costume rouge et une barbe blanche.

Vous l’avez compris, Coca Cola n’a rien inventé, la marque c’est simplement réaproprié le père Noël .

Florence Vitali sources : « le Monde » « Book Think » « Santa Whiskers » « Cafe geo »

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Thomas Nast, caricaturiste politique pour Harper's Weekly, a dessiné en 1863 le premier Père Noël pour le magazine, durant la guerre civile américaine. Il a écarté le symbolisme religieux de Saint-Nicolas, le rendant plus patriotique et associé à l'armée de l'Union.

Malgré son origine allemande, Nast voulait faire du Père Noël un symbole totalement américain.

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l e g r i n c h

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“And the Grinch, with his grinch-feet ice-cold in the snow, Stood puzzling and puzzling: “How could it be so?

“It came without ribbons! It came without tags!

It came without packages, boxes or bags!”

And he puzzled three hours, till his puzzler was sore.

Then the Grinch thought of something he hadn’t before!

“Maybe Christmas,” he thought, “doesn’t come from a store.

“Maybe Christmas… perhaps. . . means a little bit more!"

- "Le Grincheux qui voulait gâcher Noël" (How the Grinch Stole Christmas !) par Dr. Seuss

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Personnage principal de l’oeuvre Qu’est ce que le héros déteste ?

Où se trouve Whoville ?

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Céline Vo

e m'appelle Céline Vo, j'ai 21 ans, je dessine depuis toujours, et mes fées étaient très moches quand j'avais 5 ans, mais je me suis entraînée.

Ma pratique se concentre majoritairement sur le dessin.

Les thèmes qui reviennent le plus souvent dans mes illustrations sont la magie, la féérie et puis aussi la nourriture et mon chien.

Actuellement, j'adore faire des yeux en amande collés l'un à l'autre à mes personnages, ça me plait qu'ils aient un air un peu étrange, pas tout à fait humain. De plus en plus, je prends le temps de dessiner des petits détails et ornements.

Sinon je dirais que mon trait est très arrondi, et que j'utilise beaucoup de violet en général.

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J'ai toujours aimé partager à travers l'art, et créer des relations avec les autres, je pense que c'est pour ça que créer des jeux de société ou des travaux en collaboration me plaît autant. Quand Florence m'a parlé du magazine sur le thème de Noël, j'ai immédiatement pensé aux jeux, coloriages et surtout aux éléments à découper et à construire soit même qu'on pouvait trouver dans des magazines pour enfants.

C'est pour ça que j'ai eu envie de créer ces planches de décorations à découper et à monter soi-même ! C'est comme offrir un petit cadeau.

Pour moi, on a tous quelque chose à partager au monde, que ce soit artistique ou pas je pense que tout le monde a des petits trésors en lui.

Donc j'ai toujours envie de pousser les gens à faire des créations, que ça n'est pas réservé qu'à une catégorie "Artistes".

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Créer et fabriquer des choses, je crois que ça peut faire vraiment du bien à tous et j'ai envie de rendre ça accessible, donc proposer des patrons de décorations à monter soi-même, c'est peut-être moins intimidant et ça s'y prête bien à mon avis.

J'espère que ce que je propose pour ce numéro de Noël fera plaisir aux lecteurs de Pya, qu'ils partageront cette activité avec les gens qu'ils aiment ou que ça leur donnera un peu de joie si ils se sentent seuls. Le plus important pour moi c'est aussi qu'ils se sentent fiers d'avoir fait eux-même leur décoration de Noël et que ça leur donne peut-être envie de se lancer dans d'autres créations.

Céline Vo

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archive illustration de Arthur Rackam 1909

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u Moyen-Âge, les audacieux chevaliers se voyaient récompensés par de charmants petits bonshommes en gâteau, un cadeau irrésistible des belles dames du royaume. Imaginez les chevaliers se battant non pas pour l'honneur, mais pour un biscuit en forme de figurine !

En Allemagne du 14ème siècle, les gens se ruaient vers les marchés de la Saint-Nicolas pour mettre la main sur le "mannele" – une brioche représentant un bonhomme.

archive illustration de 1918

Les moines, eux, célébraient Noël avec du pain d’épices au 15ème siècle.

Devinez qui a popularisé les biscuits en forme de bonhomme au 16ème siècle ? Nul autre que la Reine Élisabeth I qui adorait surprendre ses invités nobles avec des biscuits à leur effigie.

C'est là que ça devient croustillant : ces bonhommes en pain d’épices ont commencé à prendre vie dans les contes anglais mais ils finissent souvent en casse-croûte pour un renard affamé. Un bonhomme en pain d’épices qui tente de sauver sa peau, mais finit en goûter pour renard, c'est du Shakespeare culinaire !

Aux États-Unis, ce conte a pris vie en 1875 dans le St Nicolas Magazine.

Imaginez la tête des lecteurs en découvrant que les biscuits ont des aventures plus mouvementées que certains humains.

La maison en pain d’épices, quant à elle, a fait sa première apparition dans le conte de Hansel et Gretel en 1812.

C'est Noël, tout est permis, même les constructions farfelues en biscuit !

Florence Vitali sources : « le Mordu » « Radio Canada »

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Eva du Pontavice J

e m’appelle Eva du Pontavice, j’ai 20 ans et je suis une artiste photographe, vidéaste et plasticienne.

Mon style artistique est pensé par l'ensemble de mes réflexions et questionnements sur le vivant, ses relations et ses paradoxes, entre un monde endogène et un monde exogène. Je représente un « non lieu », ambiguë, à l'interstice de cette dualité pour mettre en lumière ses nuances. À travers une esthétique kitsch et un travail de mise en scène, je joue avec les codes et stéréotypes associés dans notre imaginaire collectif au genre féminin. Ces shootings d'un effet cathartique questionne l'images de la femme afin d'en dévoiler son ambiguïté.

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Une des choses qui me fascine et m'inspire le plus en tant qu'artiste est d'observer la facilité des enfants à rêver, s'amuser et ressentir de manière « Libre ». Dans le fait de croire encore au père noël certains vont y voir de la naïveté, moi j'y voit la chance et la magie d'imaginer un monde où tout est possible tant qu'on y croit ! À travers mon art je souhaite transmettre l'envie de questionner nos rapport entre notre monde interne et l’extérieur, plus précisément la constitution de notre personnalité vis à vis de la société où tout ce qui a pu nous conditionner.

Dans la série de photographies présentée je parle des rapports entre la personne que nous sommes aujourd’hui et notre enfant intérieur. L’envie dernière le processus de gribouillage était de retrouver un geste et une image intuitive, libre tel que l’esprit d’un enfants.

Les fêtes comme Noël peuvent être le moment de retrouver cette part de magie et d'émerveillement que nous avons tous déjà perçue et ressentie à travers les yeux d'un enfant.

Mon but est d'expérimenter, questionner, créer et de partager à travers des expériences comme celle de participer à Pya Magazine.

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"Le syndrome de Peter Pan désigne l’angoisse liée à l’idée de devenir adulte et de quitter l’enfance.

Mais est ce vraiment un adieu ? Ne pouvons nous pas satisfaire notre enfant intérieur tout en assumant l’idée de devenir «adulte» ? À travers cette série de photos «Élisouille gribouille» une jeune femme est présentée en tenue de travail tout en jouant avec des objets liées à l’enfance. Ce shooting est comme un jeu et représente un dialogue ambiguë entre notre enfant intérieur et la responsabilité de faire face à l’avenir et au fait de grandir ."

- Eva du Pontavice

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Léonie Laurent

e m'appelle Léonie Laurent et je suis artiste polyvalente et autodidacte. Dans ma famille, nous sommes tous créatifs et manuels. Nous avons chacun notre personnalité artistique, tant avec la peinture, l'écriture, la musique, le graphisme, le collage, la bande-dessiné... J'ai donc naturellement suivi ce chemin évident pour moi, dans la création, y étant baignée depuis mon enfance, ce qui m'a permis d'acquérir une facilité à exprimer et à communiquer ainsi mes émotions et mon imagination.

Mon style artistique est changeant et hétéroclite. J'aime expérimenter et utiliser différentes techniques comme l'illustration, la musique, la sculpture, les costumes, la photographie, la vidéo, le collage, la construction... J'adapte ma conception technique en fonction de mes inspirations créatives et j'ai besoin d'explorer divers médiums pour une expression la plus juste pour moi.

La plupart du temps c'est une forme d'art thérapie.

J'aime mettre en couleur, en forme et en matière ces émotions, ces rêves et ces pensées intimes, précieuses et légitimes qui n'appartiennent qu'à moi.

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J'explore et j'embrasse ma sensibilité avivée en la rendant poétique et onirique et en lui offrant une beauté qui m'est propre. C'est un travail très personnel où le regard et le retour des autres m'émeuvent lorsqu'ils sont touchés et qu'ils s'identifient à mes créations.

Le monde qui m'entoure et sa beauté naturelle m'inspirent constamment. J'apprécie d'être en pleine nature : les paysages montagneux, les grandes forêts et leur faune m'animent et sont source d'idées, d'images, de couleurs, d'énergies pour moi.

Avec ce thème de Noël du magazine PYA, j'ai pu explorer plus profondément un endroit de notre Terre qui m'a toujours fait rêver : l'Alaska.

De part les teintes froides de cet environnement glacé et de ses aurores boréales riches en couleurs, de part l'abondance des forêts vastes et mystérieuses, de part la splendeur des montagnes qui me donne le goût de l'aventure et de l'exploration, cela m'apporte sérénité et contemplation.

Et aussi la noblesse, l'élégance et la puissance mystique et spirituelle des animaux me touchent intérieurement. Le tout créant une harmonie naturellement parfaite. Ce thème d'hiver m'a permit de m'évader, depuis ma chambre, en espérant pouvoir voyager un jour en Alaska.

Les pays froids sont gravement touchés par le réchauffement climatique. La fonte des glaces, la montée des eaux, l'augmentation des températures, la disparition des espèces animales et végétales...

La fonte des glaciers des pôles devient irréversible et les conséquences seront visibles partout dans le monde. Il faut agir, garder espoir pour préserver ce qui peut encore l'être.

L'Homme a tendance à vouloir tout posséder, contrôler, utiliser, mais nous ne sommes pas les propriétaires de la planète, nous sommes dépendants d'elle. C'est de notre devoir de la respecter et de lui venir en aide, pour notre survie et celle de toutes les espèces.

J'aimerais appeler en images à la sensibilité des lecteurs. En faisant ce carnet de voyage imaginaire, je veux mettre en valeur la beauté qui se dégage de ces pays froids. Il faut prendre conscience de l'impact que l'on peut avoir (même à l'autre bout de la planète), sur tous ces écosystèmes particuliers que l'on voit peu à peu disparaître, sur ces espèces magnifiques et précieuses qui s'éteignent petit à petit. Montrer que ça vaut le coup de se battre pour nous et surtout pour eux.

Léonie Laurent

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'Alaska, terre sauvage et mysté rieuse, a été source d'inspiration pour de nombreux écrivains à travers l'histoire. Parmi eux, Jack London, né le 12 janvier 1876 à San Francisco et décédé le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, en Californie, a laissé une empreinte indélébile dans la littérature américaine notamment. Son lien étroit avec l'Alaska et ses expériences personnelles ont profondément influencé son travail littéraire axé sur l'aventure et la nature sauvage. photo d’archive de Jack London, source Yukon Museum

En 1897, London participe à la ruée vers l'or du Klondike, une période fiévreuse attirant environ 100 000 chercheurs d'or dans la région du Klondike, située dans le territoire canadien du Yukon, entre 1896 et 1899. Cette expérience marque un tournant dans sa vie. Contraint de revenir après avoir contracté le scorbut, il puise dans ses souvenirs de cette période pour écrire ses premières œuvres, dont "Le Fils du loup", qui lui vaut une reconnaissance littéraire.

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"L'Appel de la forêt", publié en 1903, plonge le lecteur au cœur des montagnes arctiques d'Alaska, à l'époque de la ruée vers l'or. Ce récit poignant relate l'histoire de Buck, un chien arraché à sa vie paisible en Californie pour devenir un chien de traîneau, confronté aux dures réalités et à la brutalité du Grand Nord.

London y présente sa vision du monde, mettant en avant le triomphe de l'hérédité sauvage sur la civilisation corruptrice.

Malgré le succès retentissant de "L'Appel de la forêt", London n'est pas à l'abri des critiques. Certains aspects de son œuvre soulèvent des interrogations. Le caractère presque surhumain de Buck, sa succession rapide de propriétaires et la représentation de l'atavisme chez le chien ont suscité des débats parmi les lecteurs et les critiques littéraires. Certains estiment que ces éléments affaiblissent la crédibilité du récit.

London continue à explorer le thème des chiens dans d'autres ouvrages, notamment "Croc-Blanc" et "Jerry, chien des îles".

photo d’archive de Jack London, source Yukon Museum

sources : « le Grand Nord» «Voyageurs du Monde» «National Geographic» «Babelio»

Malgré les opinions divergentes, la contribution de Jack London à la littérature demeure indéniable. Son récit captivant sur la lutte entre la nature sauvage et la civilisation continue d'inspirer les lecteurs du monde entier. La puissance évocatrice de l'Alaska dans son œuvre demeure un héritage littéraire précieux, témoignant de la fascination éternelle pour les terres inexplorées et la lutte pour la survie dans des environnements hostiles. Et dire que l’Alaska est la terre du Père Noël !

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