U
INS
N° 68 Janvier 2006
RANCE
N
PAN
KKI
S
SEGURO
S
ommaire
Résultats
Congrès Décembre 2005 Article P2 à 7 •Un congrès chaleureux et constructif
Article P8 •Nouveaux syndicats •Résultats électoraux •Notre invité : Jean-Claude Chenaux Secrétaire général de l’UNSA BPBFC
Avant et après
L
a leçon qui peut être tirée du congrès de la fédération est qu’il y avait une fédération d’avant le congrès et qu’il y aura une fédération d’après le congrès. Nous ne sommes pas passés du jour à la nuit ou de la nuit au jour. Nous sommes passés d’une fédération en construction, un peu brouillonne, non sans charme, active et bagarreuse à une fédération qui sera plus structurée, plus méthodique, toujours un peu brouillonne, active et aimant la bagarre. Le congrès fut surtout la confirmation d’une véritable symbiose entre les syndicats qui la composent. Une envie de travailler ensemble et surtout une liberté de ton et d’esprit qui n’existe presque plus dans les confédérations où les enjeux de pouvoir et donc les chausse-trappes sont devenues la règle.
FÉDÉRATION NATIONALE DES BANQUES, ASSURANCES ET SOCIÉTÉS FINANCIÈRES R ESPONSABLE : LUC MARTIN- CHAUFFIER A DRESSE 21 RUE JULES FERRY 93170 BAGNOLET T ÉL : 01 48 18 88 22 T ÉL : 01 48 18 88 58 FAX : 01 48 18 88 91 COURRIEL
: bque-ass@unsa.org rejnero@unsa.org
A
BANC
Dans les assurances, nous allons continuer à nous développer dans les quelques grandes sociétés et mutuelles où nous ne sommes pas encore. Nous allons nous imposer dans le dialogue social et le paritarisme de branche, que cela plaise ou non aux confédérés. Représentatifs, nous sommes, et ce ne sont ni les jérémiades ni les caprices des irréfragables qui changeront la donne. Dans les banques, nous allons
continuer à nous développer dans tous les réseaux. Nous finirons, rapidement, par entrer dans les « 3 vieilles ». Là aussi, les menaces de nous « flinguer » ne changeront rien à l’affaire. Dans les banques populaires, l’arrivée du principal syndicat de la Bred à l’UNSA va bousculer la donne. Il va falloir que les autres se serrent un peu pour nous laisser une place dans ce réseau. Au niveau de l’ensemble de la profession bancaire, le jour où par la force des choses et de l’évolution du système bancaire, les cartes seront redistribuées sur le plan de la représentativité syndicale, certains aboyeurs perdront leur voix, voire leur place. La remise en cause du système de représentativité des syndicats sur le plan national est en route. Nous avons la ferme intention de prouver la légitimité de notre présence dans les entreprises, dans les branches et nationalement. Les « irréfragables » vont devoir se mettre à bosser au lieu de se consacrer à la seule défense de leurs avantages exorbitants. Nous sommes le Tiers Etat, ils sont devenus sans le savoir et le mériter, le Clergé et la Noblesse. 2006 promet d’être actif. Avant nous étions teigneux, après nous le serons aussi. Luc Martin-Chauffier
Fédération Nationale Unsa Banques Assurances et Sociétés financières
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