Revue n° 032 - Juillet 2017

La

Revue de la Présidence juillet 2017

numéro 32

Coopération internationale L'Asie au premier plan

KAMORO

Le lien entre le passé et l’Histoire de l’Emergence

Nosy Be

Ville Pilote du Développement

Relever le défi de l'Énergie

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04 20

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sommaire La Revue de la Présidence n°32 03 04 06

Le billet de la Revue Symbion Power : 40 MGW de plus pour la JIRAMA à Antananarivo Coopération internationale : l'Asie au premier plan

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RN 4, le nouveau pont de Kamoro Un nouveau pont ferroviaire à Lohariandava, sur la TCE Le solaire dans les campagnes

12 Nosy Be : Ville Pilote du Développement 15 Abidjan : VIIIèmes Jeux de la Francophonie 18 Audiences 20 Brèves 22 Accident à Ankazobe : les responsabilités face aux négligences 23 Des nouveaux billets de 20 000, 10 000, 5 000, et 2 000 Ariary

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Éditée par La Direction de la Communication, Présidence de la République, Palais d’État Ambohitsorohitra www.facebook.com/compresidencemadagascar • Suivez les actualités sur @PresidenceMada La Revue de la Présidence est téléchargeable sur le site www.presidence.gov.mg Photos : DIRCOM - CORP

agendas

Chacun son agenda. Les prochaines présidentielles sont dans bien plus d’une année mais déjà les annonces de candidature fleurissent. C’est de bonne guerre dira-t-on. On sait aussi que ces annonces servent de ballon sonde pour voir quels frémissements elles provoquent.

Cette échéance et ces annonces ont aussi la particularité de réveiller les vieux démons d’une autre époque. Comme l’évocation d’une soit disante règle héritée du képi colonial de Gallieni sur l’alternance ou la combinaison merina/côtier au pouvoir.

En ce XXI° siècle les malgaches de toutes provenances, les jeunes en particulier, sont en train d’enrichir le creuset d’un peuple uni et unique riche de la diversité culturelle des origines régionales, conscient de son histoire commune et tourné vers un futur partagé. C’est le fruit du progrès illustré par les facilités de la libre circulation des idées et des hommes, par le choix de chacun de s’établir pour convenances personnelles ou pour des raisons professionnelles là où il pense pouvoir le mieux s’épanouir. A moins de vouloir revenir à une vision tribaliste et colonisée, source de conflits rétrogrades, le terme côtier est à prendre désormais dans son sens originel et immuable : celles et ceux qui vivent dans les régions côtières. De plus en plus ils viennent de partout dans l’ile, des plateaux ou d’autres régions côtières. Dans les régions des plateaux, la population vient de plus en plus de partout aussi. Le moment venu, la vraie question sera plutôt : qui a le plus fait pour les populations côtières ? Car il est vrai que les scories de la gouvernance héritées de Gallieni ont trop longtemps privilégié la Capitale par rapport aux Provinces. Mais tout cela est en train de changer dans la « vision structurante » que prône et met en œuvre le Président de la République.

Chacun son agenda. Il s’est toujours trouvé et il se trouve encore des courants politiques qui pensent que leur chemin vers le pouvoir passe par la rue tout en affirmant qu’ils n’ont aucunement l’intention de déstabiliser le régime. Double langage connu, sans véritable discours politique laissant deviner une quelconque alternative intelligible. Tout cela sans tenir compte du résultat d’un sondage publié par une station de télévision de la capitale, lequel sondage annonce que la population, estime que les troubles n’ont plus leur place dans la vie politique nationale et que ceux qui envisagent d’accéder au pouvoir doivent attendre 2018.

Chacun son agenda. La vision structurante fait son chemin et les infrastructures du mieux-être sortent de terre, traversent les obstacles comme le nouveau pont de Kamoro à double voie désormais, et dont la durée de vie est estimée à cent ans, côte à côte avec son grand frère construit en 1934. Plus modeste mais non moins important, le nouveau pont de Lohariandava qui redonne vie à cette localité surnommée aussi « la Capitale de la banane ». Le mois d’Août va être marqué par l’inauguration d’une nouvelle centrale thermique en attendant les premières stations solaires et hydroélectriques d’envergure, mais aussi par l’arrivée de deux patrouilleurs offerts par la Chine avec en accompagnement la formation des équipages aux nouvelles technologies de surveillance embarquées dans ces navires. Ces patrouilleurs vont permettre de renforcer la lutte contre les trafics en tous genres sur les 5000 km de côtes malgaches mais aussi de mieux battre en brèche le pillage de nos ressources halieutiques dont le montant des pertes est estimé au minimum à 500 millions de dollars par an.

En Septembre, cent entreprises chinoises vont participer à un grand événement économique à Ivato dans une dimension Indianocéanique et très bientôt une trentaine d’étudiants malgaches bénéficiaires d’une bourse chinoise vont partir se perfectionner dans les domaines des Finances, du Marketing, du Génie civil, entre autres. Les repères de l’agenda du redressement pour l’émergence d’un pays moderne et prospère ont un dénominateur commun : travailler et bâtir.

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Symbion Power

redémarre les 4 générateurs de Mandroseza

40 MGW de plus pour la JIRAMA à Antananarivo

La société Symbion Power a réhabilité 4 groupes à la centrale thermique de Mandroseza. Ces machines fonctionnent au fuel lourd, nettement moins cher que le gasoil. Ces 4 machines produisent un total de 40 MGW d’électricité au profit de la JIRAMA, pour la zone interconnectée d’Antananarivo.

Avec l’utilisation du fuel lourd de Tsimiroro par une grande unité industrielle, la transition est ainsi effective en termes de combustible.

Pour Antananarivo, 20 projets d’énergie électrique sont actuellement engagés, et devront totaliser une production de 180 MGW, laquelle dépasse les besoins de la capitale. Une autre centrale thermique sera inaugurée d’ici peu. Le Président de la République a mis en relief, lors de l’inauguration des quatre machines réhabilitées par Symbion Power, que l’utilisation du fuel lourd, produit par Madagascar Oil à Tsimiroro est engagée, et aura pour effet d’amoindrir, de façon conséquente, les coûts de production. Par ailleurs, en ce qui concerne les machines Wartsila, elles sont réputées avoir une durée de vie de 40 ans environ, mais celles de Mandroseza, installées en 2008, sont tombées en panne au bout de 4 à 5 ans seulement ; cela pose la question cruciale de la maintenance, et, partant, celle de la nécessité de préserver un patrimoine.

En ce qui concerne les perspectives, pour le secteur énergie, l’objectif est d’assurer l’accès à l’électricité pour 70% de la population d’ici une dizaine d’années, contre 15% à l’heure actuelle. La politique de transition énergétique mise en œuvre met l’accent sur la valorisation et l’exploitation des énergies renouvelables, en l’occurrence l’hydroélectrique et le solaire notamment.

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Coopération internationale :

l'Asie au premier plan Le Japon à Madagascar aménager des infrastructures de qualité

La coopération entre Madagascar et le Japon entame une autre dimension après la tenue de la conférence des secteurs public-privé sur l’infrastructure de haute qualité, à Antananarivo, le 24 juillet. Quelques 65 opérateurs et investisseurs japonais étaient venus, issus de différentes filières de l’infrastructure, dont la construction, l’ingénierie, la fabrication, le commerce, ou encore la finance. C’est le signe d’une volonté d’engagement plus accentué du secteur privé japonais, laquelle repose sur la confiance en tout ce qui concourt à un bon environnement des investissements, mais, surtout, en la stabilité dans le pays.

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La conférence est une nouvelle étape dans la concrétisation de ce qui a été décidé lors de la rencontre du Président Hery Rajaonarimampianina et le Premier Ministre du Japon, Shinzo Abe, à Nairobi, lors de la TICAD-VI. Pour Madagascar, l’aménagement d’infrastructures de haute qualité est d’une très grande importance, notamment en termes de création d’emplois et pour la croissance économique. Ainsi, l’environnement des investissements, l’état des infrastructures ainsi que les besoins de la Grande Île ont été présentés. Pour le Japon, le souhait est de promouvoir l’investissement dans des infrastructures de qualité, d’intensifier les échanges, et de renforcer la coopération par le partage de connaissances et d’expériences. La conférence a été marquée par la signature d’un accord, dans l’objectif d’accélérer le développement et l’aménagement des infrastructures dans le pays. Parmi

les grands projets de l’heure figurent l'extension du Port de Toamasina, ainsi que le projet d’amélioration du schéma directeur de développement de l’axe économique Antananarivo-Toamasina (TATOM).

Conduite par le Ministre délégué auprès du Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports, et du Tourisme (MLIT), Shinsuke Suematsu, la délégation a été reçue par le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina. La délégation comptait aussi parmi ses membres le Président de la Jaïda, l’association qui regroupe les entreprises japonaises présentes en Afrique dans le domaine des infrastructures. En janvier 2018, un Forum de dialogue en matière d'infrastructures de qualité sera organisé, dans l’objectif de concrétiser les pistes envisagées.

L’Inde et la mécanisation agricole Un millier de tracteurs avant la prochaine saison culturale

Un millier de tracteurs, fabriqués en Inde, devront arriver à Madagascar avant le début de la prochaine saison culturale 2018, ainsi que des machines agricoles répondant aux besoins et aux conditions du pays.

Par ailleurs, les tracteurs offerts par l’Inde, il y a près d’une décennie, feront l’objet de travaux de réparation et d’entretien par une entreprise malgache. Après la récente visite d’une délégation d’investisseurs indiens, la coopération agricole entre l’Inde et Madagascar connaît un renouveau.

Les besoins de Madagascar en matière de tracteurs agricoles vont bien au-delà du millier, a déclaré le Président de la République en recevant la délégation le 26 juillet. Il a toutefois fait savoir qu’il faut également tenir compte de la capacité financière des futurs usagers ; dans cette perspective, des solutions sont étudiées, entre autres le lancement de services publics agricoles qui mettront les tracteurs en location. Selon le Chef de l’Etat, ces projets seront effectifs avant la fin de l’année, pour permettre un bon démarrage de la saison culturale 2018. Par ailleurs, les investisseurs indiens ont fait part d’un projet d’implantation d’une usine d'assemblage de tracteurs à Madagascar, pour répondre aux besoins, et afin de créer des emplois pour les jeunes. L'ensemble de ces projets sera réalisé en étroite collaboration avec l'Exim Bank de l'Inde.

Un partenariat technique sera établi avec le Ministère auprès de la Présidence en charge de l'Agriculture et de l'Élevage, afin d'obtenir des résultats positifs et rapides sur l'augmentation de la productivité agricole, notamment en ce qui concerne le riz et le maïs, en vue de l’autosuffisance alimentaire, et pour améliorer les conditions de vie des agriculteurs.

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l'Asie au premier plan

Madagascar partie prenante de l’Initiative « One Belt, One Road » La Route de la Soie du Troisième Millénaire Un Forum sur la coopération entre Madagascar et la Chine, dans la perspective de l’initiative « One Belt, One Road », s’est tenu à Antananarivo le 1er août. La Grande Île entend en effet être un acteur à part entière dans la mise en œuvre de cette stratégie politico-économique, initiée par le Président Xi Jinping, à laquelle une soixantaine de pays ont déjà adhéré. Le Forum a été organisé dans le cadre de la visite d’une délégation de l’Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger, APCAE, conduite par sa Vice-Présidente, Lin Yi. Reçue par le Président Hery Rajaonarimampianina, la délégation de l’APCAE a fait part de son initiative de faire venir des investisseurs chinois intéressés par les opportunités d’affaires offertes par Madagascar ; sa mission visait également à développer la coopération entre les deux pays, précisément dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de la formation. Du renforcement de la coopération bilatérale sino-malgache, il en fut question lors du Forum organisé dans le cadre de l’initiative « One Belt, One Road » ; elle devra se traduire par la réouverture et l’aménagement de nouvelles routes commerciales, ferroviaires, terrestres et maritimes. L’initiative, évaluée à près de dix milliards USD, se veut être un moteur de développement interconnecté, inclusif, et partagé pour les pays en développement, pour apporter un changement au paysage géopolitique mondial.

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Madagascar sur la Route de la Soie Trois grands changements vont s’opérer au niveau des relations entre la Chine et l’Afrique. D’abord, le passage de la coopération gouvernementale à une ouverture sur les marchés. Ensuite des exportations qui touchent de moins en moins les matières premières pour se tourner davantage vers la capacité de production et de transformation; et enfin le passage de relations classiques à des relations d’investissement et de coopération, où le secteur privé est appelé à assurer une part très active. Madagascar est le prolongement naturel et historique de la Route de la Soie, et, de ce fait, constitue une partie-prenante. Le Forum a eu pour objectif de renforcer les relations mutuelles pour un développement équilibré et un partenariat gagnantgagnant. Il a ainsi permis d’identifier les domaines de coopération entre Madagascar et la Chine sous l’angle de l’initiative « One Belt, One Road», notamment dans la construction de nouvelles infrastructures pour les flux commerciaux, pour la création d’emplois, d’échanges d’expériences, et la reconsidération du parc industriel du textile et de la construction.

RN 4: le nouveau pont de Kamoro Le lien entre le passé et l’Histoire de l’Emergence

La Route Nationale 4, le grand axe routier qui dessert toute la partie Ouest, vers Mahajanga, et Nord du pays, vers Antsiranana, est désormais débarrassée des coupures fréquentes du pont de Kamoro.

Les files d’attente en amont et en aval du PK 406,300 ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Un pont suspendu, flambant neuf, à double voies, a été inauguré le 17 juillet. Il a été réalisé en deux années de travaux, et côtoie l’ancien qui, après sa réhabilitation, dispose d’une nouvelle longévité de cent ans. « Les deux ouvrages symbolisent le passé et l’avenir car nous ne devons pas ignorer ce qui a été fait en écrivant l’Histoire de l’Emergence de notre pays », a déclaré le Président de la République lors de l’inauguration de ce bel ouvrage, voué à la durabilité, et qui contribuera à fluidifier toujours davantage la communication avec l’Ouest et tout le Nord de Madagascar. Il a été financé par la Banque Mondiale, dans le cadre du PUPRIV, Projet d'Urgence pour la Préservation des Infrastructures et la Réduction de la Vulnérabilité. C’est la troisième grande réalisation effectuée sur la RN4 après l’opération « Zéro nid de poule », et le nouveau pont de Betsiboka. Le Chef de l’Etat a souligné que « Ce grand ouvrage est important à plus d’un titre. C’est un des projets structurants qui reflètent l’inclusivité, important aussi pour la réconciliation nationale car c’est le trait d’union entre le passé et l’avenir, par rapport à notre volonté d’avancer. Nous avons maintenu le passé en assurant la maintenance de l’ancien pont, un véritable monument historique, et nous avons aussi construit un nouveau, symbole de tout ce que nous allons réaliser dans le pays. En très peu de temps nous avons pu le réaliser, et ce sera ainsi pour d’autres projets.»

Le nouveau pont suspendu de Kamoro

• Financement de la Banque Mondiale : 46.225.614.017,74 MGA • Travaux assurés par le Groupe français EIFFAGE TP en deux ans ; • Longueur : 265,50 mètres, à deux voies, avec une durée de vie de cent ans.

Les ponts suspendus du début du XXème à Madagascar : • Ce sont des ouvrages conçus par l’ingénieur français François Arnodin, qui a également conduit les travaux. Ce sont des ponts suspendus dits « de type Eiffel » ; • 1909 : construction du premier pont suspendu de Madagascar, à Anosizato, sur l’Ikopa, à la sortie ouest d’Antananarivo.

Portée : 90 m ; • 1932 : construction du pont suspendu d’Anjilanjila, à l’entrée de Mananjary ; • 1934 : construction du pont de Kamoro. Portée 260,50 m, et culots en acier moulé. Par sa nouvelle longévité, l’ouvrage mériterait d’être classé en tant que monument historique dans le patrimoine mondial.

Crédit photo : Louis Dupui

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Un nouveau pont ferroviaire à Lohariandava, sur la TCE L’isolement est fini pour les communes entre Brickaville et Andekaleka

Début mars 2017, le cyclone Enawo a détruit le pont ferroviaire de Sanjivavy-Lohariandava, PK 215,600 sur la ligne de chemin de fer Antananarivo-Côte Est, TCE. Cinq mois durant, les communes rurales périphériques à cette voie ferrée, entre Andekaleka et Brickaville, étaient dans l’isolement. A Anivorano Est, Razanaka, Fanasana et Lohariandava, la destruction du pont a fortement impacté la vie socio-économique des populations car le train est leur seul moyen de communication. De Lohariandava, par exemple, il fallait six heures de marche pour franchir les 30 kms menant à Ampasimbe, la localité la plus proche : une dure épreuve pour ceux qui devaient évacuer leurs malades, ou pour transporter une partie des produits agricoles à dos d’hommes, le reste se détériorant sur place.

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En cinq mois, un nouveau pont ferroviaire a été construit sur la rivière Sanjivavy, près de Lohariandava, sur fonds propres de l’Etat, pour un montant de 2 milliards d’ariary. Les travaux ont été effectués par l’entreprise OTI, Ouvrages et Travaux Industriels, sous l’égide du Ministère des Transports et de la Météorologie. Depuis le 3 août, c’est toute une région qui est sortie de l’isolement, entre Brickaville et Andekaleka. Les trains de marchandises et de voyageurs circulent de nouveau.

Le pont a été inauguré par le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina. « Le développement doit reprendre, vous n'êtes pas isolés, et vous ne le serez plus. Ce nouveau pont sera le symbole de la confiance mutuelle entre Lohariandava et l’Etat. Votre région possède d’immenses potentiels économiques qui doivent être valorisés », a-t-il déclaré. Effectivement, Lohariandava figure parmi les plus grandes zones productrices de banane du pays ; elle est aussi connue pour la production de gingembre, et de curcuma, aux côtés du café, de la vanille et du girofle. Lors de sa visite, le Chef de l’Etat a également sensibilisé la population sur la nécessité de protéger l'environnement, notamment la grande forêt de l'Est, rappelant au passage le reboisement qu'il avait conduit, il y a quelques mois, à Andekaleka.

Le solaire dans les campagnes

630 000 ménages ruraux éclairés au solaire. C’est l’objectif 2030 du Barefoot Collège prévu être opérationnel en début 2018. Avec l’appui de l’Inde et d’autres partenaires comme la WWF ou Madagascar National Parks, 744 femmes issues du monde rural, choisies par les communautés de base seront formées pour devenir « femmes ingénieurs solaires». Au bout de 5 mois de formation, ces femmes seront en mesure de fabriquer, monter, installer, maintenir et réparer les systèmes solaires. Leur cursus sera complété par la capacité d’animation dans le cadre de l’inclusion financière, la microentreprise, les activités génératrices de revenus, la santé de la reproduction et autres domaines influant sur « l’empowerment » des femmes en milieu rural. Le Barefoot Collège Madagascar sera implanté à Ambatomainty, dans le district d’Ambatolampy.

Ce programme bénéficiera à plus de 8.7 millions de personnes en rural et représentera 32% des objectifs de la Nouvelle Politique Energétique, en termes d’accès des ménages ruraux à l’électricité et à l’éclairage moderne.

630 000 ménages

744 femmes

objectif 2030

formation 5 mois

8,7 millions bénéficiaires 11

Nosy Be Ville Pilote du Développement Première destination touristique internationale, également connue pour son industrie sucrière en voie de renaissance, Nosy Be se met au diapason des normes et des standards de la modernité. Les différents chantiers en cours dans l’Île aux Parfums convergent vers une meilleure valorisation de sa beauté.

L’aéroport international de Fascène Après la conclusion du volet financement, les travaux de construction et d’extension débutent également à l’aéroport international de Nosy Be-Fascène, après ceux d’Antananarivo Ivato. Ainsi, l’actuel terminal fera l’objet d’une extension pour augmenter de façon conséquente la capacité d’accueil, et des zones commerciales seront aménagées ; de même, la piste sera complètement rénovée. Par ailleurs, les installations seront mises en conformité technique et environnementale, une station de traitement des eaux usées sera ainsi installée, tandis que les incinérateurs pour le traitement des déchets seront remis aux normes.

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Le Président de la République était à Nosy Be le 29 juillet, pour constater l’état des infrastructures, et visiter les chantiers, présentés par les responsables de Ravinala Airports, qui regroupe Aéroport de Paris Management, Bouygues Bâtiment International, Colas Madagascar et Meridiam. En 2016, Nosy Be-Fascène a accueilli 147 000 passagers, dont près des deux tiers sont des internationaux.

La croissance annuelle moyenne de ce trafic de passagers est estimée à plus de 5 % au cours des prochaines années.

Nosy Be, Ville Pilote

Nosy Be : la protection des enfants mineurs Un Centre Vonjy, pour la prise en charge intégrée des enfants victimes de violences, a été construit au sein du Centre Hospitalier de Référence du District de Nosy Be. C’est le quatrième centre du genre mis en place dans le pays, après ceux d’Antananarivo, de Toamasina, et de Mahajanga. Le centre a été inauguré par le Président de la République et son épouse, Voahangy Rajaonarimampianina. Les centres Vonjy, dont celui de Nosy Be, sont gérés conjointement par trois Ministères, respectivement la Santé Publique, la Sécurité Publique, et celui de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme. Pour Nosy Be, la construction du bâtiment est le fruit d’un partenariat avec l’ambassade du Japon et l’Unicef, sous la conduite de la Première Dame, suite à une convention signée début 2017.

Les Centre Vonjy

• CHU Joseph Raseta, Befelatanana, Antananarivo, mai 2016 • CHU Analankinina, Toamasina, septembre 2016 • CHU d’Androva, Mahajanga, en mars 2017.

• CHRD Nosy Be, juillet 2017.

La violence contre les enfants

A Madagascar : 14% des jeunes filles de 15 à 19 ans sont victimes de violences A Nosy Be, en 2016 : • 241 cas d’enfants victimes de violence • 72% sont des filles • Types de violence : sexuelles, négligence et abandon parentaux, coups et blessures.

Rencontre avec le Roi Hiahaia Amada Andriantsoly Première visite d’un Président de la République de Madagascar au Zomba, le Palais Royal de Nosy Be. Le Chef de l’Etat et son épouse sont venus rencontrer le Roi Hiahaia Amada Andriantsoly, au Zomba, à Andavakotoka, le 29 juillet. Les échanges, empreints de fraternité et de fihavanana, ont porté sur la politique mise en œuvre à Madagascar, la vision du Président sur les changements socioéconomiques à mener, ainsi que divers points relatifs à l’avenir de Nosy Be. Lors de la visite du Zomba, le couple présidentiel a annoncé la prise en charge, à titre personnel, des travaux de réhabilitation du pays royal.

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Nosy Be, Ville Pilote L’ASECNA • Année de création : 1959 • 18 Etats membres (17 pays d’Afrique et la France) • Gestion de 6 Régions d’Information de Vol ( IR), soit 16 millions km² (hors France) • FIR d’Antananarivo : o 4 millions de km² : espaces aériens, terrestres, maritimes, de Madagascar, des Comores, de la Réunion, et les espaces aériens internationaux adjacents ; o En 2015 : traitement d’environ 23 000 trafics en survol, ainsi que 32 000 décollages et atterrissages.

Le rôle du chrétien dans le processus de changement Lors de sa prise de parole au culte dominical de la FJKM Ebenezara Vaovao, à Nosy Be, le Président Rajaonarimampianina a développé l’importance d’une ville pilote comme Nosy Be. Il a évoqué les différentes actions mises en œuvre, notamment au niveau des infrastructures aéroportuaires, ainsi que dans la lutte contre toutes les formes de violence infligées aux enfants. Il a fait remarquer que le changement requiert un nouveau comportement de la part de tout un chacun, notamment pour les chrétiens, afin de contribuer au développement ». Le couple présidentiel a offert une somme de 10 millions d’ariary pour les actions sociales de l’église FJKM Ebenezera Vaovao.

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ASECNA : la délégation des pays membres rencontre le Président à Nosy Be Madagascar a accueilli la 135ème session du Conseil d’Administration de l’ASECNA, Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, et la 61ème réunion du Comité des Ministres. Les pays membres de l’agence ont jeté les bases d’une nouvelle vision de la sécurité aérienne par l’adoption d’un plan d’orientation stratégique à court, moyen et à long termes. Ce plan couvre les quatre prochaines années, pour un budget de plus de 2000 milliards d’ariary, avec, entre autres objectifs, « Le Ciel Unique Africain ». La délégation des pays membres, conduite par le Directeur de l’Agence, Mohamed Moussa, a été reçue par le Président Hery Rajaonarimampianina, à Nosy Be. A cette occasion, le Chef de l’Etat a relevé l’importance de la réunion d’Antananarivo car « l’ASECNA a adopté une nouvelle vision d’envergure pour améliorer ses objectifs et son développement ».•

4000 Jeunes unis par la Solidarité,

la Diversité, et l’Excellence Du 21 au 30 juillet 2017, Abidjan a rassemblé 4000 jeunes talents, artistes et sportifs à l’occasion des VIIIèmes Jeux de la Francophonie. La délégation malgache, forte de 83 membres, était aux côtés de 52 autres, réunies sous le signe de la Solidarité, de la Diversité, et de l’Excellence. Des concours culturels, des compétitions sportives, et des activités de développement figuraient au programme.

Le Président Hery Rajaonarimampianina, qui préside aussi la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie, était dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Lors de la rencontre avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, il a mis en exergue l’importance des Jeux qui ont rassemblé les jeunes de plusieurs pays du monde, du vaste Espace Francophone qui est porteur de valeurs, dont celle de le Paix et du Développement Partagé. Il a notamment mis en relief les actions mises en œuvre en faveur de la Jeunesse, et qui confortent l’espérance. Il n’a pas omis de féliciter vivement la Côte d’Ivoire et le Président Alassane Ouattara pour l’organisation des VIIIèmes Jeux.

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Des Jeux hauts en couleurs Aux côtés de ses pairs de la Francophonie, le Chef de l’Etat malgache a partagé la joie ainsi que l’allégresse des jeunes qui ont donné aux Jeux un éclat particulier, des Jeux qui sont désormais entrés dans l’Histoire. La délégation de Madagascar était composée de 83 membres, contre 13 lors des VIIèmes jeux, preuve, s’il en était, de l’importance accordée à la promotion de la jeunesse, des sports, et de la culture, a relevé le Président de la République lorsqu’il leur a rendu visite.

Dans les compétitions sportives, Madagascar était engagé dans l’athlétisme, (hommes et femmes), le judo (hommes et femmes), la lutte libre (hommes et femmes), et le tennis de table (hommes et femmes). Nos jeunes ont aussi concouru dans la Création Numérique, la Création pour le Développement, la Danse de Création, la Littérature, les Marionnettes Géantes, la Peinture, la Photographie, et la Sculpture-Installation, Madagascar a remporté trois médailles lors des VIIIèmes Jeux de la Francophonie, toutes à l’actif de nos sportives, dans les catégories dames : • Lutte libre, dames, catégorie des moins de 53 kg : Rasoanantenaina Elisa, médaille d’argent • Judo, dames, catégorie des moins de 48 kg : Kwan Hu Diane, médaille de bronze •

Judo, dames, catégorie des plus de 78 kg : Isilo Aïcha, médaille de bronze

En marge des Jeux : les rencontres du Président Madagascar bénéficiera de l’un des 14 projets québécois, portant sur des actions pour lutter contre les impacts du changement climatique.

L’ensemble de ces projets est pourvu d’un financement de 18 millions de dollars.

L’annonce a été faite par la Ministre des Affaires Extérieures et de la Francophonie du Québec, Christine Saint-Pierre lors de sa rencontre avec le Président Rajaonarimampianina. Le principe du projet repose sur la mise en place d’un partenariat entre une compagnie privée québecquoises et une entreprise privée dans le pays identifié, pour le développement d’une expertise internationale, entre autres. Par ailleurs, la Ministre québécoise a transmis une invitation pour la participation de Madagascar au Sommet Mondial sur la Sécurité Alimentaire et la Lutte contre le Changement Climatique qui se tiendra au Québec au mois de septembre.

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Abidjan 2017 Avec la diaspora malgache

La Côte d’Ivoire est un des pays de l’Afrique de l’Ouest qui compte une importante communauté malgache. La grande majorité, quelques centaines, vivent et travaillent dans la capitale économique ivoirienne. Ce fut l’occasion pour le Chef de l’Etat d’évoquer la marche du pays vers l’émergence, qui requiert la stabilité, le travail solidaire et le patriotisme.

Avec deux membres du Gouvernement français

La Ministre française des Sports, Laura Flessel, et le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, étaient venus rencontrer le Président malgache. Les échanges avaient porté sur la Francophonie, ainsi que sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, notamment pour le développement de la jeunesse.

Madagascar - Banque Africaine de Développement Priorité à l’agriculture et l’énergie

Les financements de projets par la BAD à Madagascar, sur la période 2017-2021, atteindront 1 milliard USD, et seront focalisés sur les secteurs de l’énergie et de l’agriculture. C’est la suite de ce qui a été tracé lors de la visite du Président de la BAD à Madagascar, en août 2016. Le Chef de l’Etat malgache a rencontré le Président de la BAD, au siège de cette institution à Abidjan.

Deux nouveaux grands projets seront mis en œuvre. Le premier est le Projet du Grand Nord, dans le cadre du fonds d’investissement Africa50, consacré au financement des projets d’infrastructures. Le second projet sera la construction du barrage hydroélectrique de Sahofika, pour augmenter le taux d’accès de la population à l’électricité, notamment en milieu rural. Pour l’heure, 8 grands projets sont en cours, pour un montant de 260 millions USD sur l’enveloppe prévue, dont l’extension du périmètre irrigué du Bas Mangoky. Pour Madagascar et la BAD, l’heure est aux résultats rapides, de qualité, avec des impacts positifs sur les condtiions de vie de la population, notamment les agriculteurs. Lors de la rencontre, le Président Rajaonarimampianina a félicité la BAD pour l’excellence et l’efficacité de la coopération entre les deux parties, car elle appuie directement la mise en oeuvre de la politique de développement.

Abdelkerim Bendjebbour a quitté Madagascar au terme de son mandat en tant que ReprésentantRésident de la BAD. Avec le Président de la République, il a évoqué le bilan largement positif enregistré, puisque les efforts entamés ont pu ramener Madagascar dans le concert des nations, et le pays bénéficie désormais de la confiance des bailleurs traditionnels et des investisseurs. Depuis l’intervention de la BAD à Madagascar, ses investissements s’élèvent à plus de 1,2 milliards USD.

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Madagascar et l’AfricaRice

L’amélioration de la productivité rizicole

L’amélioration de la productivité et de la rentabilité du secteur rizicole à Madagascar était au centre des discussions du Président de la République avec le Directeur Général de l’AfricaRice, le Dr Harold Roy-Macauley, à Abidjan. Madagascar est membre de l’AfricaRice, organisation de recherche agricole intergouvernementale panafricaine.

Andriambololona Vonintsalama Sehenosoa:

Ministre des Finances et du Budget

La nouvelle Ministre des Finances et du Budget a été nommée par le Président de la République le 17 juillet 2017. Andriambololona Vonintsalama Sehenosoa est connue dans ce département ministériel pour avoir été notamment Secrétaire Général du MFB de 2009 à 2015. Elle est rompue aux dossiers des finances publiques et des relations avec les bailleurs de fonds.

Elle était entrée dans l’administration en tant qu’inspecteur du Trésor, et a assumé plusieurs postes de haute responsabilité.

A travers le FOFIFA, Centre National de Recherche Appliquée au Développement Rural, Madagascar assure la vice-présidence de l’AfricaRice. L’objectif global de l’organisation est de valoriser des technologies améliorées, issues de la recherche, pour accroître la productivité et la rentabilité du secteur rizicole. L’AfricaRice dispose d’une Représentation à Antananarivo. Son appui se focalise sur les pôles de développement rizicoles, des zones géographiques de recherche sur la chaîne de valeur du riz, pour aboutir à des résultats pourvoyeurs d’impacts pour le développement rizicole. Il y a également l’Introduction de la sélection variétale participative, avec une contribution effective des paysans, dans le choix et l’utilisation de variétés performantes ; et enfin, les deux parties travaillent pour la constitution des plateformes d’innovations riz, et l’adoption de l’approche chaîne de valeur et de l’approche participative pour une vision commune des objectifs à atteindre par les acteurs. •

Banque Mondiale

La Sécurisation Foncière à Madagascar

Une mission de la Banque Mondiale était à Madagascar dans l’objectif de mieux comprendre les challenges de la sécurisation foncière, constater les actions déjà entreprises par le Gouvernement, et partager les expériences globales dans ce domaine pour renforcer son appui. Conduite par la Directrice de la stratégie et des opérations, Anna Wallenstein, la délégation a rencontré le Président de la République pour évoquer le dossier. Des études ont été déjà réalisées pour soutenir le processus, et un programme est en cours concernant la politique de certification. Des communes pilotes ont bénéficié d’un appui pour la mise en œuvre des pratiques de sécurité foncière, et un programme de 15 millions USD est déjà en place.

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Développement local Un Avant-Projet de l’AMDP pour le district Vatomandry

L'objectif de l’avant-projet de l’Agence Malgache pour le Développement économique et la Promotion des entreprises est de lancer plusieurs productions en chaînes de valeurs pour les filières riz et maïs, dans 8 communes du District de Vatomandry. Les activités identifiées devraient permettre un cycle de deux cultures pour le maïs, associé à du haricot, sur 7.000 ha, avec une production totale de 70.000 tonnes par an, à partir de 2018, soit 35.000 tonnes par cycle. C'est l'objectif final, mais, pour l'année 2017, le projet vise d'abord 1.000 ha. L’AMDP compte amener, dans les deux années à venir, une valeur ajoutée d’environ 60 millions USD, en termes de PIB, et créer plus de 20.000 emplois, avec le concours de la population, ainsi que le Partenariat Public Privé. Lors de la présentation de l’avant-projet, en présence des représentants des agriculteurs, le Président de la République a déclaré que « Toutes les régions ont besoin de ce genre d’initiative pour redresser l'économie, et sortir de la pauvreté. »

Visite de la Reine Mère du Swaziland

Son Altesse Royale la Reine Ntombi Thwala, La Reine Mère du Swaziland, était en visite à Madagascar.

Lors de sa rencontre avec le Président Hery Rajaonarimampianina, les échanges ont notamment porté sur l’importance du rôle de la femme dans le développement, ainsi que sur les engagements de la Première Dame malgache dans les domaines de la santé de la mère et de l'enfant, ainsi qu’en matière d’éducation.

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Académie Militaire Les Nouveaux Officiers face aux Défis et à leurs Responsabilités L’Académie Militaire a sorti la 38ème promotion directe « Fanjiry », composée de 67 nouveaux officiers, lors de la cérémonie du Fandresena, le 4 août, en présence du Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées. Le sabre et le drapeau furent passés à la 39ème promotion, qui est en cours de formation. Il y a eu également la sortie du 23ème Peloton de Formation Militaire des Cadres Spécialisés, « Lafatra », composé de 11 officiers. Par ailleurs, la cérémonie a été marquée par les baptêmes respectifs de la 40ème promotion directe, et du 20ème Peloton Inter Armes.

Dans ces diverses promotions figurent trois étrangers de nationalité gabonaise, et 8 femmes élèves-officiers. Le nouvel amphithéâtre de l’Académie Militaire a été inauguré à l’occasion ; il porte le nom du premier officier malgache à avoir pris le commandement de l’école, le Général Rasamoely Claude James, Aux nouveaux officiers, le Président de la République a rappelé leurs responsabilités, dont la lutte contre les dahalo et l’insécurité. « J’ai toujours évoqué les grands défis pour asseoir la paix sociale. Ce n’est pas facile, mais il nous faut assumer nos responsabilités, et faire valoir la vertu d’exemplarité dans tout ce qui est entrepris », a déclaré le Chef de l’Etat. (01)

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Iavoloha :

De nouvelles infrastructures pour la Garde Présidentielle Conformément à la politique de rénovation des camps militaires sur tout le territoire national, la Garde Présidentielle, au Palais d'État d'Iavoloha, s’est dotée de nouvelles infrastructures et d’équipements de la part du couple présidentiel en collaboration avec des partenaires. Un dortoir a été construit, équipé de nouveaux lits, et pourvu d’un réfectoire et d’une cuisine. Le poste de police ainsi que les terrains de sports ont été réhabilités et rénovés. Par ailleurs, le couple présidentiel a également offert des couvertures ainsi que des équipements sportifs.

Pour le Président Rajaonarimampianina, l’objectif est d’aménager le site réservé à la Garde Présidentielle à Iavoloha. « Il s’agit de démontrer qu’on peut bien construire de nouvelles infrastructures et procéder à la réhabilitation dans le même temps », a-t-il souligné. (02)

Régis Gizavo

Un deuil national en hommage à un Maestro 01

Régis Gizavo, un maestro de l’accordéon, un immense talent reconnu aussi bien au pays qu’à travers le monde est mort le 16 juillet, en Corse, des suites d’un malaise cardiaque lors d’un concert. Il avait 58 ans. La Nation malgache lui a rendu hommage le 27 juillet par un deuil national.

Ce fut plus qu’un standing ovation pour celui qui a toujours su partager et bâtir une harmonie avec des musiciens de divers horizons. Régis Gizavo a laissé de grands projets entre les mains de ses amis, à Madagascar et dans plusieurs pays. « Régis Gizavo jouait du chromatique comme on joue du diatonique, et personne d’autre ne sait faire cela », disaient de lui les spécialistes. Et il avait aussi cette voix qui donnait encore plus de dimension à son talent, « pour faire passer mon message et ma culture», disait-il. (03-04)

le drapeau en berne, hommage à Régis Gizavo

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03 crédit photo : Marc Rouvé

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après l’accident d’autocar à Ankazobe Les responsabilités face aux négligences et à la corruption

L’accident d’autocar à étage survenu à Ankazobe, dans la nuit du 31 juillet, a fait 21 morts et 118 blessés. Le Chef de l’Etat et son épouse s’étaient rendus au CHU HJRA pour réconforter les blessés et présenter les condoléances aux familles éplorées. Le Président Rajaonarimampianina est revenu sur cet accident, dans son émission hebdomadaire « Fotoambita ». Il a dénoncé ceux qui voudraient cacher la vérité en propageant des mensonges et en rejetant tout sur l’Etat ; mais il a aussi pointé du doigt les responsables, au sein de plusieurs entités, face aux graves accidents de la route survenus ces derniers temps. Il a déclaré que les arrangements à l’amiable, en vertu du fihavanana, ne doivent plus avoir lieu en cas de mort d’hommes et de blessés, et que les dossiers doivent être portés devant la justice pour que les responsables soient sévèrement punis. Il a dénoncé la corruption qui sévit dans les centres de visite technique des véhicules, et celle qui est aussi pratiquée sur les routes par ceux-là même qui sont censés appliquer la loi. Le Chef de l’Etat a également interpelé les coopératives face aux négligences et aux diverses infractions, tout comme il a appelé les responsables du département des transports, des communes, de la police et de la gendarmerie à assumer leurs responsabilités et à ne plus se rejeter les responsabilités. Il a conclu en appelant à plus de rigueur, laquelle doit être aussi accompagnée d’une éducation de tous les usagers de la route.

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Banque Centrale de Madagascar Des nouveaux billets de 20 000, 10 000, 5 000, et 2 000 Ariary

Au Conseil des Ministres • Projets de Loi adoptés : Sur les Zones Economiques Spéciales • Programme National Barefoot College (Cf. article p.11) • Négociations en vue de la conclusion de la convention contractuelle relative au projet d’extension et d’aménagement de la voie rapide reliant le port de Toamasina à la Route Nationale n°2.

• Atelier International sur les Données Environnementales et Scientifiques à Madagascar du 04 au 08 Septembre 2017.

• Signature d’un projet de protocole d’entente avec la société Longrayda Marine Ressources Investment & Development Co en vue de la création d’un Parc à Mammifères Marins à Madagascar.

• Visite présidentielle à Londres en vue de la réouverture de l’Ambassade de Madagascar auprès du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, en Septembre 2017.

• Présentation du cadre de partenariat pays de la Banque Mondiale avec la République de Madagascar pour la période 2017-2021.

La première émission de ces quatre nouvelles coupures a eu lieu le 27 juillet, tandis que celles de 1 000, 5 00, 2 00 et 1 00 Ariary est prévue pour le 18 septembre. Cette nouvelle gamme de billets représente un défi national pour l’économie malgache.

• La Chine fait don de 2 patrouilleurs pour l’Armée malgache. Les experts militaires chinois assurent la formation des équipages malgaches aux nouvelles technologies embarquées.

La nouvelle gamme se caractérise par une harmonisation des éléments graphiques de l’ensemble des billets afin de faciliter leur identification, avec pour thème «Les richesses de Madagascar ». Les billets actuels, qui ont toujours cours, ont été mis en circulation pendant plus d’une dizaine d’année. Quant aux nouveaux, ils sont plus modernes, plus sûrs et plus maniables. laContre contrefaçon, les nouveaux billets sont dotés des meilleurs éléments de sécurité les plus récents et les plus fiables, permettant de vérifier leur authenticité. Quant à l’introduction du nouveau billet de 20 000 Ariary, elle répond à un besoin de l’économie. Une intense campagne de communication est mise en œuvre par la Banque Centrale pour faciliter l’appropriation des nouveaux billets par le public, et de les prémunir notamment des contrefaçons.

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