ARCHITECTURE
Je m’appelle Zoé, j’ai 24 ans et je suis originaire de Bordeaux. Ces dernières années d’études ont su satisfaire mon désir d’apprendre l’architecture reliant à la fois les disciplines artistiques et techniques. Ma formation à l’école d’architecture s’est déroulée en deux temps. J’ai commencé par suivre les cours de Licence à l’ENSA de Nantes puis j’ai effectué un transfert vers l’ENSAP de Bordeaux pour l’enseignement de Master «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable». Étudier dans deux écoles différentes a fait évoluer mon regard sur l’architecture. Les enseignements de l’école de Nantes m’ont permis d’appréhender le projet architectural à travers une approche artistique, sensible et conceptuelle tandis que je me suis davantage concentrée sur les matérialités, les ambiances et les cultures constructives à Bordeaux.
Mes années de Master ont été particulièrement enrichissantes pour moi car j’ai intégré à ce deuxième cycle plusieurs expériences à l’étranger. Avant de partir en Argentine pour ma deuxième année de Master, je me suis accordé une année de césure dont les six premiers mois furent consacrés au stage de formation pratique que j’ai réalisé en Suisse. Il s’agit de ma plus longue expérience professionnelle et d’une étape charnière de mon parcours. Allier apprentissage et voyages participe au développement de mon regard, de ma philosophie par la confrontation, la comparaison entre les différentes cultures et manières de faire.
Tout au long de ces années d’études, je me suis de plus en plus intéressée aux nouvelles innovations visant à favoriser les matières écologiques et durables, le confort au sein d’un bâtiment et la réduction de la consommation d’énergie. L’Unité d’Enseignements suivie en Master vise les enjeux et questionnements autour de la transition écologique en traitant particulièrement les sujets de matériaux, leur cycle de vie, leur provenance et leur mise en œuvre. J’ai ainsi porté une grande attention aux choix de matérialités dans la conception des projets de Master notamment la construction bois et les matériaux biosourcés. J’ai parallèlement réalisé mon mémoire en lien avec une étude de recherche lancée par le FCBA de Limoges visant à questionner la manière de pratiquer la sylviculture aujourd’hui en France et plus précisément sur le plateau de Millevaches.
Je suis aujourd’hui une formation de menuisier fabricant au centre Afpa de Bordeaux Caudéran. Un métier d’artisanat qui vient compléter ma culture du travail du bois et qui m’apporte une double qualification en tant qu’architecte / artisan.

ZOE SERANDOUR
Née le 01/08/1999
5 rue Jacques Prévert 33140 Villenave d’Ornon
06 99 24 26 91 zserandour@gmail.com
FORMATIONS
Formation menuisier fabricant Avril-Nov 2024 - Afpa Bordeaux
Diplôme d’Etat d’Architecte Juin 2023 - ENSAP Bordeaux
Master d’architecture 2020-2023 - ENSAP Bordeaux
Licence d’architecture 2017-2020 - ENSA Nantes
Baccalauréat S, option Sciences de l’Ingénieur
2017 - Lycée Alfred Kastler, Talence
Permis B 2017
COMPÉTENCES
Logiciels de dessin 2D et 3D
Archicad 23
Autocad 21
Sketchup
Logiciels de rendus et mise en page
Adobe Indesign
Adobe Photoshop
Langues
Espagnol
Anglais
STAGES ARCHITECTURE
Agence d’architecture Jaccaud + Associés, Genève (Suisse)
09/2021 - 02/2022 - Stage de formation pratique
Participation à l’élaboration des dessins de soumission et d’exécution. Réalisation de maquettes pour des projets de constructions neuves de logements collectifs.
Visites et observation des chantiers, réunions de chantier.
Agence d’architecture Forma6, Nantes
02/2020 - 05/2020 - Stage de suivi de chantier
Participation aux réunions de chantier (une fois par semaine) pour le projet de construction de 83 logements collectifs sociaux à Nantes.
Mission humanitaire au Togo (Afrique)
07/2018 - Stage ouvrier de 1ère année en école d’architecture
Travail dans le gros oeuvre sur un chantier au village de Klo-Mayondi pour la construction d’un jardin d’enfants pendant 3 semaines. Vie quotidienne avec la population locale et selon la culture du pays.
Création de l’association ArchiTogo qui permet d’aider les étudiants de l’ENSA Nantes à préparer leur stage humanitaire au Togo au niveau financier, psychologique, matériel...
CENTRES D’INTÉRÊTS
PROJETS D’ARCHITECTURE
ENSA NANTES
Habitat collectif et solidaire Rue Moquechien, Nantes
L3 semestre 6 - Atelier «Ailleurs Commence Ici - Architecture et Hospitalité»
ENSAP BORDEAUX
Centre culturel pour la réinsertion des handicapés mentaux Rue du Port, Cadillac
M1 semestre 7 - Atelier «Art, Architecture et Paysage»
Centre d’étude en sylviculture Promenade de la Barre, Anglet
M1 semestre 8 - Atelier «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable»
Logements partagés et inter-générationnels Rue de l’Esplanade des Œufs, Cauterets
Projet de Fin d’Etudes - Atelier «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable»
ERASMUS ROSARIO
Frente Urbano Ex Batallon 121 Parc Héroes de Malvinas, Rosario (Argentine)
M2 semestre 9 - Atelier «Taller Beltramone Masterplan»
TRAVAUX DE RECHERCHE
La gestion des forêts françaises Plateau de Millevaches, Limoges
Mémoire de Master - Séminaire «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable»
Présentation de l’étude lors des Sixièmes Rencontres du Réseau EnsaEco novembre 2023 à Lille STAGES
Stage de construction Association Amecaa Togo, Klo-Mayondi (Togo)
Stage de suivi de chantier Bureau Forma6, Nantes
Stage de formation pratique Bureau Jaccaud+Associés, Genève (Suisse)
PROJETS D’ARCHITECTURE
Habitat collectif et solidaire Rue Moquechien, Nantes
L3 semestre 6 - Atelier «Ailleurs Commence Ici - Architecture et Hospitalité»
coursdes50otages

S6
HABITAT COLLECTIF ET SOLIDAIRE
L’accueil au centre
Situation: Rue Moquechien, Nantes Programme: Café-restaurant associatif et solidaire, studios de répétitions, auberge de jeunesse et logements pour personnes réfugiées.
Superficie totale: 893 m²
L’atelier de projet «Ailleurs Commence Ici - Architecture et Hospitalité» du sixième semestre nous a permis par trinôme de penser l’habitat autrement et de fairedifféremment . C’est ce fairedifféremmentqui anime les intentions d’un projet qui se veut prendre le contre pied d’un système, où le profit prime sur la qualité de vie et l’hospitalité. Ainsi, par la réhabilitation du gymnase Asgen, rue Moquechien à Nantes, il s’agit de recréer un lieu de vie ouvert sur le quartier, un lieu d’accueil, tant pour les personnes réfugiées ou sans abris qui y habitent déjà, que pour des passants, des locaux, des voyageurs.
La mixité du programme et son fonctionnement appellent à une inversion du rôle accueillis/accueillants. Ce sont les hébergés qui accueillent au sein de la structure et qui l’entretiennent. Le rez-de-chaussée propose ainsi un caférestaurant associatif et solidaire, des studios de répétitions pour des groupes de danse, de théâtre ou encore de musique et l’accueil de l’auberge de jeunesse, espaces gérés par les personnes réfugiées habitant les étages. Mélangés aux chambres de l’auberge, les logements peuvent accueillir des personnes seules, des duos, et des familles jusqu’à 8 personnes.
L’organisation de ces habitats entre eux dégage des espaces de circulation qui deviennent des espaces communs pour les habitants et les voyageurs. Les cuisines, la laverie, la bibliothèque ou le salon partagé comme prétexte à la rencontre et au partage.
Formellement, ces intentions se traduisent par un travail des limites entre l’intérieur et l’extérieur. Ces dernières se trouvent dissoutes au niveau du grand patio, passage de la rue vers le coeur d’îlot, qui, par sa transparence, invite les passants à arpenter le rez de chaussée et à se rendre sur la terrasse végétale. Limites dissoutes également par le partage, entre voisins, des espaces mis en commun ; mais bel et bien distinctes dans la proposition d’espaces à soi, d’espaces pour chacun.

Plan RDC 1:200
Café-restaurant, auberge et studios de répétitions

État existant


Plan R+1 1:200 Logements, chambres d’auberge, espaces communs
VERSION ETUDIANT
Structure metallique existante est conservée + planchers et ossature bois.
Revêtement en tôle réemployée.

Typologie logement 2 familles Appartements avec cuisine partagée
Typologie logement 2 couples Studios avec cuisine partagée



PROJETS D’ARCHITECTURE
Centre culturel pour la réinsertion des handicapés mentaux Rue du Port, Cadillac M1 semestre 7 - Atelier «Art, Architecture et Paysage»

Plan masse 1:1000
Ancienne piscine de Cadillac
M1S7 CENTRE CULTUREL
Hortus Conclusus
Situation: Rue du Port, Cadillac Programme: Résidences d’artistes, studios de création, espaces d’exposition, café, jardin Superficie totale: 880 m²
«Hortus Conclusus» est le fruit de réflexions menées à deux lors du studio de projet «Architecture et Paysage». Le projet s’implante à Cadillac, un site à la rencontre du fleuve et de la ville et traite du sujet de «la culture pour tous».
La ville comporte un pôle psychiatrique important et certains patients sont aujourd’hui réintroduits dans la société. Nous nous sommes alors questionné sur l’accès à la culture pour ces personnes et comment l’architecture peut la rendre plus facile.
Notre projet prend place sur l’ancienne piscine municipale laissée à l’abandon. Nous avons alors remarqué l’esthétique propre au lieu, la nature reprenant ses droits, le bâti qui s’effrite, et la beauté de cette rencontre. Notre projet s’est donc attaché à ne pas perdre cette qualité du site et à s’en inspirer, à la mettre en scène. Le parcours commence par une forêt dense et sombre qui coupe le bâtiment de la ville, c’est une première étape depuis la route, le bruit, le public. En cheminant dans la forêt, le visiteur aperçoit une arche de laquelle émerge une lumière. Guidé, il entrera ainsi dans une cour entourée d’arches, déambulera sous une galerie couverte autour d’un patio central, reprenant ici la symbolique du cloître. Le visiteur est ici dans un lieu abrité des regards extérieurs, il a quitté la ville et le bruit et se retrouve dans un espace de contemplation. Ce jardin intérieur est une image du jardin intérieur en soi, de son espace protégé, en lequel on se retrouve. L’entrée du bâtiment est volontairement discrète, en opposition à l’image de l’entrée traditionnelle d’une grande institution culturelle, pouvant repousser celui qui y est étranger, le faire se sentir illégitime et oppressé.
Le passage du niveau du sol à l’étage représente le passage du voir au faire. D’un côté, au-dessus de l’ancienne piscine, six résidences d’artistes, permettant au bâtiment de s’ouvrir plus largement, d’accueillir dans la durée et de permettre des projets sur longs termes. L’autre aile est composée de studios de tailles différentes et d’une grande salle pouvant accueillir des activités variées.



Plan R+1 1:250



PROJETS D’ARCHITECTURE
Centre d’étude en sylviculture Promenade de la Barre, Anglet
M1 semestre 8 - Atelier «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable»
Plan masse 1:5000
Forêt de Chiberta, Anglet

M1S8 CENTRE D’ETUDE EN SYLVICULTURE
Aztarna, trace sur le sol
Situation: Promenade de la Barre, Anglet Programme: Bureaux, amphithéâtre, cuisine commune, serre, hangar, bibliothèque Superficie totale: 1050 m²
Le studio de projet « Architecture, Ingénierie et Environnement dans la Ville Durable » propose aux étudiants de concevoir un projet en partenariat avec les étudiants ingénieurs de l’ISABTP d’Anglet afin de se questionner sur les différents processus de conception et relier les compétences de chaque domaine.
En travaillant à 7 (3 architectes / 4 ingénieurs), nous avons imaginé un bâtiment au nord de la forêt de Chiberta dans le pays basque. Ce site ayant brûlé en juillet 2020, questionne aujourd’hui les pratiques de replantation. Le projet évolue ainsi sur plusieurs phases dans le temps. Après la phase de construction, le bâtiment abrite différents espaces communs et des bureaux privés permettant de créer un lieu de débat, de recherches et de replantation pour les habitants de la ville, des chercheurs et des professionnels forestiers dans le but de replanter la forêt. Après 20 ans, vient la seconde phase du projet. La forêt a repoussé et les espaces intérieurs du bâtiments sont déconstruits pour laisser « Aztarna » (la trace en basque) au milieu des arbres.
Tout au long du processus de conception, nous avons dû penser le projet structurellement et fonctionnellement selon ses différentes temporalités.
Enfin, nous avons eu l’occasion de travailler davantage sur les détails techniques par rapport aux matériaux utilisés, à la structure et aux conforts thermique, acoustique et de lumière au sein du bâti. Le choix des matériaux a donc été un point important puisqu’il s’agit d’un projet durable où nous avons étudié les essences d’arbres locales permettant de répondre aux besoins structuraux et aux matériaux pouvant être recyclés ou réemployés après la première phase de vie du projet.

1.Phase de construction: Dalle en béton, poteaux acier
5.Phase de déconstruction: Mur rideau acier et verre recyclé
2.Phase de construction: Poutres lamellé-collé et chevrons (pin maritime)/poutres de rive (douglas)
6.Phase de déconstruction: Structure bois/isolation paille réemployés, plancher et cloisons bois recyclés, revêtements int. argile en décomposition
3.Phase de construction: Mur-rideau (acier/verre)/mur (pisé)/structure bois/isolation paille/ plancher et cloisons bois/revêtements int. (argile)
7.Phase de déconstruction: Mur pisé en décomposition
4.Phase de construction: Revêtement toiture (cuivre)
8.Seconde vie: Aztarna, un lieu public dans la forêt
Plan RDC (première phase) 1:500 Lieu de débats et des recherches pour la replantation de la forêt

Plan RDC (seconde phase) 1:500 Lieu public, espace pour évènements culturels

PROJETS D’ARCHITECTURE
ENSAP BORDEAUX
Logements partagés et inter-générationnels Rue de l’Esplanade des Œufs, Cauterets Projet de Fin d’Etudes - Atelier «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable»

Axonométrie
Chalet Mary-Jan, Cauterets
S10 LOGEMENTS PARTAGÉS ET INTERGÉNÉRATIONNELS
Mon Pôtagé, habitat frugal et solidaire
Situation: Rue de l’Esplanade des Œufs, Cauterets Programme: Cuisine partagée, salon commun, atelier de bricolage, potagers, logements pour séniors, saisonniers et curistes.
Superficie totale: 960,39 m²
Alors que le vieillissement de la population française accroît et que le système des maisons de retraites est accusé de maltraitance, le projet questionne la manière dont nous souhaitons prendre en charge nos aînés et dans quel type d’habitat souhaitons-nous vieillir ? Loger nos aînés devient donc un enjeu primordial mais ne concerne pas seulement les retraités. En ville comme dans les plus petites communes, les jeunes actifs ou en formation peinent à se loger.
A environ 300km au sud de Bordeaux, dans le département des Hautes-Pyrénées, le village de Cauterets est un cas d’étude idéal pour traiter ces différents sujets. Il s’agit d’un lieu de rendez-vous pour les amoureux de la montagne, de l’alpinisme et ses établissements thermaux accueillent environ 6000 curistes par an. La commune compte aujourd’hui 34% d’habitants de plus de 60 ans et doit faire face aux enjeux liés à la santé. Elle doit également répondre au manque de logements puisque le parc immobilier compte 90% de résidences secondaires.
Le projet propose une réhabilitation de l’ancien chalet Mary Jan, un bâtiment abandonné depuis plus de 10 ans, situé sur la rive gauche du centre-bourg. Le programme s’appuie sur les fréquentations touristiques annuelles. Les personnes retraitées seules ou en couple bénéficient d’un logement permanent et accueillent chez elles des saisonniers en saison hivernale et des curistes en saison estivale. Le modèle administratif repose sur une association qui permet d’organiser ensemble la vie commune.
Le projet respecte une démarche écologique et durable en favorisant les matériaux de filières locales. Les matériaux principaux comme le bois, la terre et la paille proviennent d’entreprises locales à l’échelle régionale et intègrent le projet dans son territoire.
Finalement, le projet propose alors une forme d’habitat alternative où plusieurs générations cohabitent ensemble.













1. Cuisine partagée: 69 m²
2. Salon commun: 48 m²
3. Atelier: 53 m²
4. Terrasse: 56 m²
5. Atelier bricolage: 30 m²
6. Stationnements: 55 m²
7. Serre: 88 m²
8. Garage à vélos: 50 m²
9. Jardin et potagers: 900 m² Plan RDC 1:200 Espaces communs intérieurs et extérieurs
1. Toiture
Couverture ardoises
Isolation paille hachée 24cm
Pannes douglas (225x100mm)
Panneaux fibre de bois ep.6cm
Lattes douglas l=70mm ep.20mm
2. Murs étages
Briques de terre crue compréssée (20x10x5cm)
Mur maçonnerie existant ep.20cm
Isolation paille hachée ep.22cm
Enduit chaux/chanvre 2cm
Enduit de finition terre 1cm
3. Planchers
Parquet chêne (80x12cm ep.15mm)
Granules d’égalisation ep. 70mm
Solives douglas (350mmx75mm)
Fibre de verre ep. 80mm
Lattes douglas l=70mm ep.20mm
4. Murs RDC
Briques de terre cuite (20x10x5cm)
Mur maçonnerie existant ep.20cm
Isolation paille hachée ep.22cm
Enduit chaux/chanvre 2cm
Enduit de finition terre 1cm
5. Dalle
Tomettes (30x15cm ep.2cm)
Mélange chaux/sable
Dalle béton existante ep.20cm
PROJETS D’ARCHITECTURE
Frente Urbano Ex Batallon 121 Parc Héroes de Malvinas, Rosario (Argentine) M2 semestre 9 - Atelier «Taller Beltramone Masterplan»
DOCENTE: NOMBRE APELLIDO ALUMNOS: NOMBRE APELLIDO, NOMBRE APELLIDO LÁMINA N° 00/00

FRENTE URBANO EX BATALLON 121
Masterplan


Situation: Parc Héroes de Malvinas, Rosario (Argentine)
Programme: Logements T1, T2 et T3
Superficie totale: 17408 m²


Plan RDC 1:1000
Parc Héroes de Malvinas, Rosario (Argentine)
L’atelier de projet suivi à la Faculté d’Architecture de Rosario pendant mon Erasmus en Argentine consistait à réaliser un projet urbain, paysager et architectural sur la parcelle d’un parc en ville. Au sein d’un groupe de 8 étudiants, nous avons travaillé tous ensemble à l’échelle du projet urbain, c’est-à-dire imaginer les espaces publics et privés entre les bâtiments, les accès, la cohérence entre les volumes, les axes et la végétation. Ce groupe s’est ensuite divisé en 4 binômes qui ont chacun investi une partie de la parcelle pour dessiner à l’échelle du projet architectural et concevoir différents types de logements.
Tout au long de la conception du projet, les étudiantes argentines de mon groupe m’ont guidé et partagé les réglementations, leur vision de la ville, du logement dans leur pays. Au-delà des enseignements à la fac, cette expérience en Erasmus m’a fait prendre conscience de nombreuses divergences entre nos manières de penser et de voir en Europe et celles en Amérique latine. Les valeurs écologiques ont été là difficiles à défendre, l’urbanisme est pensé pour la voiture et laisse moins de place aux mobilités douces, les matériaux biosourcés sont quasi-inexistants et les systèmes bioclimatiques ne sont pas enseignés. Sur le plan constructifs, ce projet est donc bien différent des autres présentés précédemment.
Le projet architectural développé par mon binôme et moi-même propose 5 volumes différents dont 4 reliés par des passerelles extérieures. Les axes piétons traversant la parcelle d’est en ouest et du nord au sud garantissent une connexion entre la ville et le parc. Ces espaces publics laissent ainsi la végétation s’introduire autour du bâti comme une continuité du parc. Les espaces du RDC s’organisent sur deux niveaux différents. Au nord de la parcelle et aux extrémités est et ouest, des espaces dédiés aux commerces bureaux sont au niveau 0 tandis que les logements T2 en duplex sont à 1m en dessous du niveau du sol pour préserver l’intimité des espaces privés. Chaque logement dispose d’un balcon pouvant être protégé du soleil, qui, en Argentine est plus fort au Nord et à l’Ouest dans la journée, par des persiennes amovibles en bois. Enfin, les volumes de seulement 8m de largeur permettent d’obtenir des logements à ventilation naturelle.
Plan R+1 1:2000 Logements T1





Plan RDC - 1m
Typologie logements T2 en duplex







Coupe AA 1:1000







Plan R+2
Typologie logements T3 en triplex
Plan RDC + 1.8m
Typologie logements T2 en duplex
Plan R+1
Typologie logements T1
Plan R+3
Typologie logements T3 en triplex
Plan R+4
Typologie logements T3 en triplex









La gestion des forêts françaises Plateau de Millevaches, Limoges
Mémoire de Master - Séminaire «Architecture, Environnement, Ingénierie et Ville Durable»
VERS UNE GESTION DURABLE DES FORÊTS FRANÇAISES
Cas d’étude du plateau de Millevaches
PORNIN Jeanne et SÉRANDOUR Zoé

M1S7-8 MEMOIRE DE MASTER
Vers une gestion durable des forêts françaises


Architecture, Ingénierie, Environnement et Ville Durable Sous la direction de BARLET Aline et LE NORMAND Régis Septembre 2020_Janvier 2022
DEsign des Forêts Industrielles FCBA
Sujet: La gestion durable des forêts françaises Cas d’étude: Le Plateau de Millevaches, Limoges Problématique: Comment faire évoluer les pratiques de production bois pour construire avec l’environnement tout en le préservant ?
Le travail de mémoire de Master s’est étalé sur un an et demi dans le cadre d’un projet de recherche mené par le FCBA de Limoges. Intitulé «sujet DEFI» (DEsign des Forêts Industrielles), le projet vise à questionner la manière de pratiquer la sylviculture aujourd’hui en France et plus précisément sur le plateau de Millevaches.
Mon binôme et moi avons développé deux principes influençant la gestion des forêts françaises qui se confrontent et font débat : la fonction écologique des forêts et la fonction productive. Actuellement, dans un contexte de changement climatique où nos modes de production sont questionnés dans le cadre de la transition énergétique et écologique, la filière a toute sa place dans l’adaptation de notre société. C’est pourquoi nous nous posons la question suivante : Comment faire évoluer les pratiques de production bois pour construire avec l’environnement tout en le préservant ?
Le FCBA (Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement) est un institut technologique datant du 1er Juin 2007. Il a pour objectif de mener des actions sur l’ensemble des filières forêt-bois et ameublement afin de promouvoir les progrès techniques et économiques et améliorer la qualité des produits industriels. Ses actions concernent toutes les étapes de transformation, allant de l’amont de la filière forêt-bois jusqu’à la fin de vie des produits bois. Les nombreuses activités et compétences de l’organisation permettent donc aux entreprises de la filière de s’adapter aux innovations technologiques et à l’évolution du marché.
L’étude DEFI a émergé suite aux nombreuses critiques qu’a reçu ce modèle d’exploitation. Récemment le travail de thèse réalisé par Elsa Richou (géographe-aménageur), la filière forêt-bois française est confrontée aux défis de

l’écologisation : de l’arbre “sensible” à la malforestation a révélé des attentes sociétales claires : plus de diversité et d’hétérogénéité.
De nouveaux design peuvent modifier à la baisse ou à la hausse plusieurs paramètres : les investissements, la production, la qualité environnementale et paysagère. Mais, ces changements peuvent effrayer certains acteurs forestiers qui évoluent dans des schémas bien établis.
D’après le FCBA, « Le douglas est l’espèce au cœur des discussions car elle est le symbole de la «forêt industrielle» (avec le massif pin maritime) et représente une réelle opportunité pour la filière en termes de production de bois d’œuvre et d’adaptation des peuplements aux changements climatiques. »
L’enjeu est donc de repenser ces itinéraires de plantation en gardant les éléments sources de leurs performances économique et environnementale mais en modifiant certains points qui peuvent changer radicalement le design des plantations. Le terme « design » prend tout son sens car il s’agit d’intégrer aussi bien l’optimisation de la production que l’expérience de l’utilisateur.
Pour nous, étudiantes en école d’architecture, il s’agit de comprendre la filière bois depuis la production, jusqu’à la mise en œuvre. Nous nous sommes donc intéressées aussi bien à la diversification des forêts industrielles, qu’à la conservation d’une production accrue, capable de répondre aux attentes croissantes de la construction bois. Nous avons étudié les contextes et enjeux des acteurs de la filière bois-forêt, leurs attentes, leurs envies, leurs besoins, afin d’identifier les freins et les leviers vers un changement plus soucieux de l’environnement.
Nos recherches se sont donc tournées vers le fonctionnement de la filière bois régionale, dans sa globalité, ainsi que ce qui la freine. Le parti pris a été de se concentrer sur des acteurs professionnels de la filière qu’ils soient propriétaires, acteurs de la production, transformation, ou encore concepteur. Pour ces derniers (regroupant architectes et bureaux d’études), l’idée a été de s’entretenir à la fois avec des professionnels exerçant dans le Limousin et à la fois avec d’autres exerçant en Région Nouvelle-Aquitaine, et plus particulièrement à Bordeaux.
En ce qui concerne les propriétaires, nous avons défini divers degrés d’implication dans la gestion forestière de leur parcelle. Ce panel d’acteurs nous a permis de comparer les différents points de vue sur la gestion des forêts françaises et du Plateau de Millevaches. L’objectif étant, d’une part, de déterminer si cette écologisation impactait économiquement la filière, d’autre part nous souhaitions découvrir si une réflexion d’adaptation des pratiques est en cours ou déjà à l’œuvre au sein de la filière.
De ce fait, ce sont 17 acteurs de la filière qui ont été consultées à travers des entretiens semi-directifs composés de 4 consignes générales permettant de guider nos réflexions.
Au-delà de ce travail d’entretiens, notre lien avec le FCBA nous a ouvert les portes de quelques réunions professionnelles, conférences, salon (ForExpo), rencontres (Woodrise), diffusion (Web série documentaire) dans lesquelles nous avons pleinement pu observer et analyser les positionnements tenus par la filière en elle-même. En ce sens, ce ne sont
Source: https://www.france-douglas.com/

pas moins d’une dizaine de rassemblements professionnels auxquels nous avons participé au cours de ces trois semestres de recherche.
Afin de répondre à notre question de départ, nous avons développé notre mémoire à travers trois phases distinctes. Premièrement, il nous a semblé nécessaire de donner tous les éléments clés pour comprendre la forêt française à travers son histoire et sa ressource. Nous avons ensuite approfondie le sujet de la culture des arbres en passant par la sylviculture, jusqu’à la filière bois française. Pour finir, nous avons analysé la perception de la forêt par les acteurs interrogés de la filière, vue comme un puit de carbone, un espace naturel et paisible pour l’homme ou encore comme une ressource durable.
Pour entrer pleinement dans le cœur même de notre deuxième partie, dédiée à la compréhension des enjeux de la filière bois française, nous présentons l’évolution et les conséquences des réglementations sur la filière. En ce sens, nous avons développé une partie historique, qui explique avec la différenciation entre forêts publiques et privées ainsi que le rôle des instances. Ceci étant posé, nous illustrons les freins au développement de la filière. Nous décrivons par la suite le besoin de structuration pour faire face à la concurrence des pays étrangers puis les enjeux de l’industrialisation. A ce stade de notre réflexion, nous nous sommes concentrées sur le positionnement de la filière forêt-bois dans le cadre de la transition écologique à travers la prise de conscience au sein de la société. Nous avons ainsi soulevé le contexte paradoxal entre un engouement pour l’usage du bois et les revendications contre les coupes par les médias, qui ne favorisent pas l’image de la filière.
La dernière partie se concentre sur les enjeux auxquels est confronté notre étude de cas, le Plateau de Millevaches. En effet, les problématiques soulevées dans les précédentes parties sont observables sur la forêt du plateau, un site représentatif de la complexité de la filière. Elle s’introduit par un contexte historique et les ressources que le plateau a à offrir, pour se focaliser ensuite sur le douglas, son utilisation et ses inconvénients. Nous décrivons enfin les différentes pratiques sylvicoles sur le plateau de Millevaches qui qualifient la forêt comme une forêt industrielle. L’analyse des enjeux écologiques ouvrent alors sur les possibles leviers d’une gestion durable.
Certes, notre travail sur trois semestres n’a pas la prétention d’avoir dépeint un panorama exhaustif de la filière forêtbois, mais a vocation de comprendre si et comment le plateau de Millevaches permet de construire de manière durable en Nouvelle-Aquitaine.
Finalement, de façon plus personnelle et comme nous l’avions espéré, cette expérience au sein de FCBA nous aura donné un bon aperçu du monde de l’industrie forestière, avec pour but de découvrir le milieu et ses enjeux pour mieux comprendre l’amont du matériaux bois que nous souhaitons mettre en oeuvre en tant qu’architectes.

S2 STAGE DE CONSTRUCTION
Situation: Village Klo-Mayondi, Togo
Entreprise: Association Amecaa Togo
Programme: Construction d’un jardin d’enfants
Durée: 1 mois
Afin de valider ma première année en architecture, nous devions effectuer un stage en entreprise dans le gros oeuvre. J’ai donc décidé de réaliser un projet humanitaire en suivant l’association Amecaa Togo(Association Mondiale pour l’Echange Culturel Artisanal et Artistique) qui mène différents projets scolaires dans le village de KloMayondi. Après la construction d’une école primaire et d’un collège, l’association se lance dans celle d’un jardin d’enfant. L’association a décidé de prendre en main ce projet suite à la demande de la population dont les enfants en bas âge n’avaient pas d’infrastructure pour leur éducation. Cela permettrait à une trentaine d’enfants d’être scolarisés.
La conception de l’école et l’organisation du chantier ont été orchestrés par le chef maçon du village. Elle est constituée d’une salle de classe de 35 m², d’une terrasse de 14,2 m² et d’un magasin de 22,4 m².
Les objectifs à atteindre au bout de 3 semaines de stage sont d’achever le remblai, de couler la chape sur au moins 2 pièces et de commencer à monter les murs autour de la chape.
Ce projet d’une superficie de 72 m² nécessite un budget de 10 154 euros reposant en partie sur l’aide financière des expatriés. Afin de trouver ce financement auprès des entreprises, j’ai créé avec deux amies étudiantes à l’ENSA Nantes une association nommée ArchiTogo que nous avons choisi d’intégrer au sein de l’école d’architecture. Cela permet d’aider d’autres élèves en première année à préparer leur stage humanitaire. En 2019, 10 élèves sont partis à Klo-Mayondi pour continuer à monter les murs du jardin d’enfants. Malheureusement, le chantier a été ensuite stopé durant la crise sanitaire de 2020.




Plan masse 1:1000
Rue de la Boissière, Nantes
Source: Forma6 ©

L3STAGE DE SUIVI DE CHANTIER S6
Situation: Rue de la Boissière, Nantes Entreprise: Agence d’architecture et paysagisme Forma6
Programme: Construction de 83 logements sociaux
Durée: 4 mois
Lors du stage de troisième année de licence, nous devions assister aux réunions de chantier d’un projet une fois par semaine et cela pendant 4 mois minimum. L’agence d’architecture Forma6 a ainsi répondu à ma demande, ce qui m’a permis de suivre l’avancement du projet Boissière 100 au Nord de Nantes, dans le secteur Bout des Pavés. Il s’agit du projet lauréat du concours de 2018 dont le chantier a débuté en 2019 et s’achevé en 2021.
Ce projet de logements sociaux fait appel à de nombreux acteurs. Lors de mon stage, j’ai eu l’occasion de comprendre les liens et les rôles de chacun de ces acteurs. De plus, Boissière 100 est un projet en conception-réalisation où l’entreprise générale ETPO travaille durant toutes les étapes du projet avec l’agence Forma6 pour le maître d’ouvrage Nantes Métropole Habitat.
Les architectes de Forma6, en charge du projet, proposent une nouvelle volumétrie à partir des bâtiments existants en retravaillant les accès, orientations et ouvertures. Le projet se compose de 5 bâtiments aux volumétries et hauteurs différentes (de 2 à 4 étages).
La végétation étant très présente au sein du projet, certains logements bénéficient d’un jardin privatif. Les autres logements s’étendent vers l’extérieur grâce à des balcons ou loggias.
Le matériau principal de la construction est le béton. En effet, l’architecte Denis Clément donne une certaine dynamique à la composition en jouant avec les couleurs et la forme du matériau. Certaines façades sont en béton matricé et lasuré de teinte gris foncé et d’autres sont en béton de couleur blanche. Les cheminements réservés aux piétons et véhicules non-motorisés sont également en béton. Afin d’ajouter une touche de couleur plus vive, l’architecte fait le choix d’utiliser le métal de couleur laiton pour les garde-corps des balcons et loggias.




Les bureaux
Rue des Vieux-Grenadiers, Genève (Suisse)

STAGE DE FORMATION PRATIQUE M1 S8
Situation: Rue des Vieux-Grenadiers, Genève (Suisse)
Entreprise: Bureau d’architectes Jaccaud+Associés
Durée: 6 mois
Durant mon année de césure entre le Master 1 et 2, j’ai réalisé mon stage de formation pratique au sein du bureau d’architecture Jaccaud + Associés situé à Genève, en Suisse.
Fondé à Genève en 2004, avec des compétences en architecture, en urbanisme et en rénovation du bâtiment, J + A est engagé sur des projets de nature et d’échelle très différentes en Suisse. De la planification urbaine à la construction de logements et d’équipements publics à la restauration de bâtiments du patrimoine de la modernité, le bureau répond à des projets du marché privé comme public.
Durant les 4 premiers mois de stage, j’ai apporté mon aide aux équipes de Trèfle d’or et de Bachet de Pesay où j’ai notamment réalisé des dessins de soumission et d’exécution et participé aux réunions de chantier. Toutes ces missions m’ont fait découvrir la face cachée du métier et les contraintes auxquelles je n’avais encore jamais été confrontée pendant les ateliers de projet de l’école.
Au cours des 2 derniers mois, j’ai été encadrée par l’équipe des Rambossons qui m’ont confié la réalisation de dessins de soumission servant de support pour discussions avec les artisans pendant les réunions. J’ai également eu l’occasion de travailler durant plusieurs semaines sur les dessins d’exécution des cuisines dessinées sur mesure. Ces derniers devaient être mis régulièrement à jour suite aux échanges entre l’équipe des Rambossons, le cuisiniste et le menuisier.
Cette diversification de projets m’a amené à observer plusieurs façons de s’organiser, de communiquer entre collaborateurs, avec les entreprises, avec les maîtres d’ouvrage...
Trèfle d’or
Route de Saint-Julien, Lancy (Suisse)
Source: J+A ©


Exercice de calpinage Les salles de bains des logements et bureaux

Choix de matérialités Les balcons
Etude de sols Les passages et halls d’entrées

Etude de signalétique Les parties communes et circulations

Source: J+A ©
Etude de façades
Dessins de céramiques pour la réalisation d’un prototype

Etude de façades Réalisation d’images de synthèses pour des tests de matérialités

Etude de façades Réalisation d’images de synthèses pour des tests de matérialités
Source: J+A ©


Dessins d’exécution Plans, coupes et élévations des cuisines

Maquette échelle 1:1 Construction de maquettes pour le choix des volumes

Etude de matérialités Réalisation d’images de synthèse pour le choix des matériaux