

DU 2 AU 18 SEPTEMBRE 2022
FINALE LE 18 À 15H30
La saison européenne se termine, mais le polo français, lui, continue à galoper.
Cette nouvelle édition de l’Open de France Engel & Völkers, qui accueille seize équipes de très haut niveau intégrant de grands joueurs argentins et européens, s’annonce être exceptionnelle et festive.
Voir tous ces excellents chevaux et joueurs galoper sur les terrains du plus grand club européen, le Polo Club du Domaine de Chantilly, est un honneur pour le polo français, mais aussi, et surtout un grand bonheur.
C’est avec l’ambition de porter toujours plus haut les valeurs de notre sport qu’a été préparée cette nouvelle édition de l’Open de France. Ces dernières années, l’amélioration constante des terrains, la construction de nouvelles écuries et le développement d’activités sociales permettent d’accueillir toujours plus d’équipes et d’offrir un spectacle de très haut niveau, avec toujours cette volonté de partager notre passion avec le plus grand nombre en allant vers le public, en attirant les meilleurs joueurs du monde et en privilégiant toujours une atmosphère conviviale festive, mais surtout sportive tout en préservant la magie légendaire de notre sport.
Tout ceci ne pourrait exister sans le soutien sans faille des généreux partenaires qui accompagnent très sympathiquement cet évènement depuis de nombreuses années, de l’ensemble de l’équipe du Polo Club du Domaine de Chantilly, sous l’impulsion de Philippe Perrier et de tous les joueurs qui font de ce rendez-vous l’un des trophées les plus convoités de la « planète polo ». Sans oublier les spectateurs qui encouragent si généreusement les chevaux et les joueurs et qui sont l’âme de ce sport.
Je vous souhaite un très bel Open de France,
Jean-Édouard Mazery
Président de la Fédération Française de Polo
Le
Caroline
Appartement familial traversant avec balcon situé au 2ème étage avec ascenseur d’un immeuble haussmannien de haut standing. Il comprend une entrée, un salon, une cuisine séparée, 4 chambres et 2 salles de bains. Parquet, moulures, cheminées et une très belle hauteur sous plafond de 3,17 mètres. Appartement très lumineux. 1 cave. Réf W-02NWL0 • 1 980 000 €
Honoraires de transaction charge du vendeur
Loft de 95 m 2 situé au calme, le duplex élégamment décoré comprend : entrée, séjour, cuisine ouverte, 2 chambres, espace bureau, salle d’eau, salle de bains et dressing. Il est doté de beaux volumes avec une belle hauteur sous plafond.
Réf W-02OXBA • 1 390 000 €
Honoraires de transaction TTC de 5% à la charge de l’acquéreur - Prix net vendeur : 1 320 500 €
Villa de 660 m² authentique du 19ème siècle nichée dans un jardin méditerranéen de 4 000 m². Elle comprend un grand salon et salle à manger, un salon privé, une cuisine avec coin repas, 9 chambres et 9 salles de bains. Appartement d’invités. Terrasses, piscine chau ée, piscine enfants et cuisine d’été. Réf W-02P3ZD • 8 900 000 € Honoraires de transaction à la charge du vendeur.
« TROIS SEMAINES DE COMPÉTITION, DANS CE QUE LA NOTION REVÊT DE PLUS NOBLE : LE GOÛT DU CHALLENGE ET DU DÉPASSEMENT DE SOI. »
Comme chaque année, la rentrée vient avec son lot de grands rendez-vous, parmi lesquels l’Open de France de Polo réunissant sur les terres de la ferme d’Apremont, la crème des terrains français. Un temps fort dont je me réjouis, à titre personnel en tant qu’amateur et passionné, mais aussi à titre professionnel, en tant que Président d’Engel & Völkers France, Belgique et Pays-Bas. Durant trois semaines, des joueurs de grand talent s’affronteront au cours de matchs que je devine déjà de très haute volée ! Trois semaines de compétition, dans ce que la notion revêt de plus noble : le goût du challenge et du dépassement de soi, la passion, mais aussi l’esprit d’équipe.
C’est le plus naturellement du monde donc qu’Engel & Völkers, fort de ces valeurs partagées, est historiquement lié à ce sport qui séduit un public grandissant chaque année, en conjuguant nature, élégance, et convivialité. Aux côtés du Polo Club du Domaine de Chantilly depuis 2017, Engel & Völkers renouvelle et renforce sa confiance auprès de son équipe en associant, pour la deuxième année consécutive, son nom à celui de ce grand tournoi en tant que partenaire titre. Me voilà donc très heureux de saisir cette opportunité et ces quelques lignes, pour vous souhaiter à tous et toutes, une rentrée aussi sportive et rugissante que cette 22ème édition
David SchefflerPrésident Engel & Völkers France, Belgique, Pays-Bas
Créé en 2001 par le fondateur de notre club, Monsieur Patrick Guerrand-Hermès, et la Fédération Française de Polo, l’Open de France s’est rapidement imposé comme l’un des tournois majeurs du circuit international. L’édition 2022 ne dérogera pas à la règle !
Depuis trois ans, le Polo Club du Domaine de Chantilly a su et a pu organiser de belles saisons de polo, malgré les conditions sanitaires difficiles, et cela grâce à tous nos membres, nos joueurs français et étrangers, nos partenaires et nos fidèles chevaux, mais aussi à la qualité de nos terrains, fruit du travail de notre Greenkeeper et de son équipe.
Les deux derniers Open de France resteront gravés dans les mémoires ayant apporté au Club une nouvelle dimension sportive et médiatique !
L’édition 2022 ne dérogera pas à la règle et nous promet déjà des moments de magie sur les terrains du Polo
Club de Chantilly, avec des matchs de très haut niveau rassemblant quelques-uns des meilleurs joueurs du circuit international répartis dans seize équipes. Un nouveau record pour l’Open de France !
Merci à Engel & Völkers, notre partenaire titre, pour son soutien sans faille au développement de cette belle compétition.
En parallèle, se jouera aussi le 11ème Open de France féminin ! Petite sœur du tournoi phare du polo français, cette épreuve réservée aux seules joueuses, de plus en plus nombreuses, a aussi vu passer les meilleurs d’entre elles et nous sommes enchantés de pouvoir participer aussi à la promotion du polo féminin.
Ces Opens de France donnent au Club une belle dynamique. Dynamique, qui se poursuit avec notre volonté d’organiser davantage d’événements en collaboration avec la Fédération Internationale de Polo, comme avec l’accueil des Play-offs de la Zone Europe sur nos terrains au mois de mai dernier.
Dans cette dynamique de beaux tournois internationaux, nous vous réservons aussi une nouvelle surprise de taille pour le mois de juin prochain.
Aujourd’hui, c’est un honneur et une fierté de vous accueillir au Polo Club du Domaine de Chantilly pour partager ensemble notre passion pour ce sport avec les Opens de France Engel & Völkers et féminin où tous les éléments seront réunis pour vous faire passer trois semaines palpitantes !
Bienvenue à tous au Polo Club du Domaine de Chantilly !
Arnaud de Chênevarin
Président du Polo Club du Domaine de Chantilly
1. Arena Polo Tour - Chantilly - Vainqueurs : Los Dragones / Finalistes : La Mariana
2. Coupe d’Aumale - Vainqueurs : Hecla / Finalistes : La Grange Martin
3. BPP de la Finale de l’Arena Polo Tour étape de Chantilly : Chapa Viola (Ubicadita x Perugino), une jument de 17 ans jouée et appartenant à Brieuc Rigaux
4. Ladies Winter - Vainqueurs : Grassfields Finalistes : Bauti
5. Coupe Walkyrie - Vainqueurs : Maison Décalé et Cavok (égalité)
6. Coupe des Familles #1 – Vainqueurs : French Kiss / Finalistes : Banassa
7. Spring Cup - Vainqueurs : Twist Polo Team / Finalistes : Hecla Cavok
8. Coupe de Senlis - Vainqueurs : Voltex / Finalistes : Surazo
9. BPP de la Finale du Trophée Bourbon : Lovelocks Audi (jument de 13 ans par Salisbury Plain x Mercedes), jouée et appartenant à Julien Reynes
10. Ladies Polo Cup - Vainqueurs : Carmelo Polo / Finalistes : Maison Décalé
1. Trophée d’Apremont - Vainqueurs : Hecla Finalistes : French Kiss La Faisanderie
2. Trophée du Bois Lieutenant - Vainqueurs : Twist Polo Team / Finalistes : Tédélou Cavok
3. Charity Cup - Vainqueurs : Le Pommeray HM Polo Finalistes : Lynx
4. Coupe des Écuyères - Vainqueurs : Carmelo Polo / Finalistes : Bauti
5. Polo Rider Cup - Vainqueurs : Ellerstina Polo Club / Finalistes : Evviva Saint Moritz
6. Trophée de la Haute Pommeraye - Vainqueurs : La Roxana by BioEquity Partners / Finalistes : Audaz
7. BPP de la Finale du Championnat de France Féminin : Gete Viciosa (Venenosa x GT Galgo), jument jouée et appartenant à Elena Venot
8. Trophée Bourbon - Vainqueurs : Rexaline / Finalistes : Marquard Média
9. Championnat de France Féminin - Vainqueurs : Brittany Polo Club / Finalistes : Les Tabatas
10. Championnat de France Féminin - Vainqueurs : Brittany Polo Club / Finalistes : Les Tabatas
11. Championnat de France Juniors – Shetlands - Vainqueurs : SC Polo
1. Championnat de France Juniors – Licornes - Vainqueurs : Toros Rojos
2. Championnat de France Juniors – Centaures - Vainqueurs : Maison Décalé
3. Prestige Cup - Vainqueurs : VFP / Finalistes : Polo Angels
4. Trophée du Coquetier d’Or - Vainqueurs : Audaz / Finalistes : Mustang Polo Team
5. Polo Black Cup - Vainqueurs : Opaline 501 / Finalistes : Candéo
6. Trophée Champlatreux - Vainqueurs : Mustang Polo Team / Finalistes : Omedia Paris
7. Playoffs pour le Championnat du monde - Equipe de France
8. Playoffs pour le Championnat du monde - Qualifiés : Espagne & Italie
9. Championnat de France Juniors – Centaures - Vainqueurs : Maison Décalé
10. Playoffs pour le Championnat du monde - Qualifiés : Espagne & Italie
11. BPP de la Finale Trophée du Coquetier d’Or : Machitos Armando (10 ans par Maradona x Machitos Holiday), joué par Ramiro Zavaleta
1. BPP de la Finale de la Charity Cup : AN Fantasiosa (Dolfina El Messi x Irenita Frescura), jument jouée par Tito Ruiz Guinazu
2. Coupe Esprit Chantilly - Vainqueurs : VFP / Finalistes : The Expert
3. Coupe des Familles #2 - Vainqueurs : Cavok / Finalistes : Walkyries
4. International Cup - Vainqueurs : Osmanthus / Finalistes : La Juana
5. Challenge EARL PHP - Vainqueurs : Bauti / Finalistes : Ligne de Front
6. BPP de la Finale du Trophée de la Haute-Pommeraye : Covid, cheval joué par Dorian Bulteau
7. BPP de la Finale de la Polo Rider Cup : Virgen, jument jouée et appartenant à Nacho Kennedy
8. BPP de la Finale Trophée du Bois du Lieutenant : Rayo Solterona (10 ans par River Slaney x Solitudine SPC Chilena, élevage de La Aguada), jouée par Simon Zavaleta
9. Nam’s Cup - Vainqueurs : Santa Cruz/ Finalistes : Hecla
10. Les Classiques de Chantilly - Vainqueurs : Twist Polo Team / Finalistes : Banassa
11. Coupe PGH – Vainqueurs : Berlin Polo Team / finalistes : Coronel Suarez
12. Charity Cup - Vainqueurs : Le Pommeray HM Polo Finalistes : Lynx
13. BPP de la Finale du Trophée Champlatreux : Diablita (jument de 12 ans par Destino Tortola x Diablito), jouée et appartenant à Tete Fanelli
14. Horseware Cup - Vainqueurs : Touquet Polo Club Finalistes : Majoa
15. Coupe des Archanges – Vainqueurs : Nuestra Tierra / finalistes : Santa Cruz
16. BPP de la Finale des Classiques de Chantilly : Costegna, jument de 13 ans jouée par Dorian Bulteau et appartenant Gaëtan Gosset
17. Challenge MS Tacos – Vainqueurs : Feline Voltex / Finalistes : L’étalon Rouge
Nous sommes heureux, en Hauts de France, grande Région de cheval, de participer à la popularisation dans notre pays de la pratique du Polo.
Né de l’autre côté de la manche, ce sport équestre spectaculaire connait en effet chez nous un essor important, grâce en particulier au dynamisme du Polo Club du domaine de Chantilly.
En accompagnant cet Open de France mixte qui accueille à la ferme d’Apremont pas moins de 800 chevaux et 16 équipes de niveau mondial, la Région Hauts-deFrance affirme une nouvelle fois son soutien à toutes les pratiques équestres, ainsi qu’à l’ensemble de sa belle filière équine.
Cet évènement international, qui participe au rayonnement de notre Région bien au-delà de nos frontières, est aussi porteur de nombreuses retombées économiques en particulier pour notre secteur touristique. À toutes et à tous, public, cavaliers, organisateurs, je souhaite la bienvenue en Hauts-de-France et un bon Open de France mixte 2022.
Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts-de-France Florence Bariseau, Vice-présidente en charge des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative
L’Open de France de polo Engel & Völkers est toujours un rendez-vous incontournable et le Conseil départemental de l’Oise est fier d’y apporter sa contribution.
L’événement, qui célèbre cette année sa 22e édition, se tiendra du 2 au 18 septembre 2022 à la ferme d’Apremont du Polo club du domaine de Chantilly.
Nous sommes impatients de découvrir les meilleurs joueurs professionnels européens, dont plusieurs français, ainsi que les références du polo argentin. Ils s’affronteront lors de cette compétition mixte, devenue l’un des plus grands rassemblements européens de polo. C’est toujours un honneur d’accueillir dans l’Oise cet événement qui marque l’aboutissement de la saison nationale de la discipline.
Cette année, l’Open de France de polo Engel & Völkers accueillera 16 équipes, ce qui représente plus de 1000 chevaux présents sur le site. Le point d’orgue de ces deux semaines de compétitions étant la journée du dimanche 18 septembre, avec la Coupe des Potrillos, les finales de l’Open de France féminin, de l’Open de France Engel & Völkers ou encore le trophée Castel.
Cette année encore, nous sommes heureux d’être partenaire de cette manifestation emblématique de notre territoire. A travers ce soutien, l’Oise, terre de longue tradition cavalière, poursuit ainsi son développement en matière d’activités autour de cet animal prestigieux : élevage, courses, équitation sportive et de loisirs.
Au plaisir de vous retrouver à l’occasion de ce bel événement qui, comme vous, me tient particulièrement à cœur. Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle édition 2022 !
Nadège Lefebvre
Présidente du Conseil départemental de l’Oise
« CETTE ANNÉE ENCORE, NOUS ALLONS VIVRE LORS DE CETTE COMPÉTITION INÉVITABLE DU MONDE DU POLO, DES INSTANTS MAGIQUES. »
Du 2 au 18 septembre 2022 et après plusieurs rencontres équestres incontournables qui se sont déroulées sur le territoire de la Communauté de Communes de l’Aire Cantilienne, c’est autour du Polo Club de Chantilly de nous accueillir sur son fabuleux domaine à la ferme d’Apremont.
La Communauté de Communes de l’Aire Cantilienne, définitivement Terre de Cheval et d’excellence, est fière de soutenir cette 22ème édition de l’Open de France qui n’accueille cette année pas moins de 16 équipes, représentant ainsi plus de 100 joueurs et 800 chevaux autour de cette compétition, c’est vous dire l’attractivité de notre région !
Je profite également pour remercier tous ces acteurs incontournables de cette filière équestre qui font vivre notre territoire, tous les métiers du cheval, les différents clubs équestres, les sites touristiques ainsi
que nos villages de caractères... Je remercie également le Président et toute l’équipe du Polo Club du Domaine de Chantilly pour cet engagement dans ce sport et cet évènement.
Cette année encore, nous allons vivre lors de cette compétition inévitable du monde du polo, des instants magiques, ressentant la vibration du sol sous nos pieds pendant les matchs de grandes qualités sur un terrain d’exception !
C’est donc avec honneur et fierté que je vous souhaite à tous une merveilleuse édition 2022 et une fabuleuse compétition au Polo Club du Domaine de Chantilly.
François Deshayes
Président de la Communauté de Communes de l’Aire Cantilienne
Né avec ce siècle, l’Open de France est devenu le moment fort de la saison internationale française. Cette première édition, en 2000, avait vu la victoire d’une équipe à 50% féminine avec Caroline Anier et Céline Charloux. C’était l’époque où les dandies et élégantes du Prix de Diane venaient en redingote et en chapeau assister à la finale après la course.
Ensuite, l’Open a grandi, a été déplacé en septembre ce qui permettait d’en élever le niveau et de voir évoluer sur les pelouses impeccables du Polo Club du Domaine de Chantilly quelques-uns de ces grands joueurs argentins dont certains ont ensuite remporté l’Abierto de Palermo. Ils se nommaient Lucas Monteverde, Polito et Facundo Pieres, Pablo McDonough, Juan-Martin Nero et d’autres encore devenus légendes de ce sport magnifique.
Puis, l’Open de France est devenu ENGEL & VÖLKERS et les cracks de la nouvelle génération ont écrit de nouvelles pages inoubliables de ce tournoi. On pense ici aux enfants prodiges Jeta et Barto Castognola en 2020 et 2021 sacrés Champions d’Argentine l’an dernier avec La Natividad cassant enfin la sempiternelle alternance entre La Dolfina et Ellerstina.
L’an dernier, c’est La Magdeleine qui avait triomphé à Chantilly avec un autre crack de Palermo, Tito Ruiz Guiñazu qui jouait aux côtés du vainqueur de la Copa Camara 2021, Facundo Llorente qui montait les chevaux supersoniques de Pablo McDonough qui avaient fait la différence.
Pour défendre leur titre, ils retrouveront à Chantilly d’autres joueurs de cet Open d’Argentine : Diego Cavanagh, membre de l’équipe de La Dolfina en 2021 aux côtés d’Adolfo Cambiaso, sera à Chantilly avec Brittany Polo ; son remplaçant à La Dolfina, qui a joué la finale de l’Abierto, Alejandro Muzzio, évoluera pour Clinova ; Bautista Bayugar, 26 ans, considéré en Argentine comme l’un des cracks de demain a évolué au sein de l’équipe Alegria Fish Creek, il jouera à Chantilly pour Los Dragones ; Juan Gris Zavaleta qui jouait à Palermo pour Chapaleufù défendra les couleurs françaises de Tedelou avec ses cousins Ramiro et Simon, sympathique équipe familiale rassemblée par Isabelle Larenaudie ; Guillermo Terrera membre de La Dolfina II viendra renforcer l’équipe française Eternal J, vainqueur du Trophée Bourbon en mai dernier ; Jero Del Carril brille en Argentine au sein de La Ensenada, et reste fidèle en France à Kazak, finaliste de l’Open de France 2021. Enfin, Rufino Bensadon (Chapaleufù) et Juan-Martin Zubia (La Ensenada), aideront Édouard et Hugues Carmignac à renouer avec la victoire à Chantilly sous le célèbre maillot gris et rose de Talandracas. Bref ce sont onze joueurs qui ont brillé à Palermo en décembre dernier que l’on retrouve ce mois-ci à Chantilly : un quart du plateau de l’Open d’Argentine dans l’Open de France !
Tous ces grands joueurs, mais également les professionnels français qui montent en puissance derrière leur chef de file Pierre Henri Ngoumou (Mungo), vont nous faire rêver pendant ces trois semaines intenses.
Isabelle
Nicky
Pelayo
Diego
Diego Cavanagh (36 ans) est une grosse « pointure » de ce sport. Handicap 9 en Argentine, il est proche d’Adolfo Cambiaso avec qui il a joué l’Abierto en 2021 et avec qui il a gagné l’US Open et le British Open, les deux titres les plus importants hors d’Argentine. Il découvrira cette année l’Open de France Engel & Völkers et le public de Chantilly découvrira un nouveau grand du polo.
Pouvez-vous revenir brièvement sur vos débuts dans le polo : à quel âge, est-ce une histoire de famille ?
D.C : Oui, c’est une histoire de famille, bien sûr. Je ne sais plus à quel âge j’ai commencé à jouer au polo. Depuis toujours j’ai l’impression. Nous avions une ferme à Cordoba et aussi loin que je me souvienne, nous faisions toujours des stick-and-balls quand nous étions enfants.
Quand avez-vous su et décidé que vous seriez joueur professionnel ?
D.C : Après le lycée, je n’ai voulu faire que du polo, mais mes parents voulaient que je suive des études supérieures. J’ai donc fait trois années à l’Université en administration publique, mais à 22 ans, j’ai été invité à jouer aux États-Unis et c’est là que ma carrière professionnelle a vraiment commencé.
Quel a été le meilleur moment, le sommet de votre carrière jusqu’alors ?
D.C : Je ne peux pas vraiment retenir un seul moment, j’ai eu plusieurs « meilleurs moments » aux différents stades de ma carrière. J’ai adoré jouer avec mon père à mes débuts, à l’époque, je ne le réalisais pas vraiment, c’était naturel de jouer avec lui, mais aujourd’hui je réalise que c’étaient des moments forts. J’aimais également jouer avec mes amis. Ensuite, avoir remporté la TripleCouronne américaine avec Valiente avec Adolfo (Cambiaso) et Matias Torres Zavaleta a été marquant. J’ai eu la chance de remporter le British Open à deux reprises. La dernière victoire fut particulièrement spéciale avec Jean-François (Decaux), Adolfo et Poroto (Adolfo Jr). Cela faisait 5 ans que je jouais avec lui. Quand il était encore enfant, on faisait des practices ensemble : le voir grandir et puis remporter d’importants tournois avec lui a été formidable.
Quand avez-vous joué pour la première fois en France ?
D.C : J’ai joué deux années à Deauville, en 2010 et 2011 et cela fut mon unique expérience en France.
Que représente l’Open de France pour vous ?
D.C : Je n’ai encore jamais joué l’Open de France, cependant c’est un tournoi que j’ai toujours voulu faire, mais c’était toujours un peu compliqué, car la finale est trop proche du début de la saison argentine et il fallait toujours faire des choix. Et c’était important de rentrer en Argentine pour bien se préparer pour la Triple-Couronne. Mais Jean-François tenait vraiment à faire cet Open avec moi et c’était donc l’occasion. J’ai vraiment beaucoup d’attentes pour cette compétition. Je sais que c’est un tournoi très compétitif, très bien organisé, que les terrains sont d’excellentes qualités et donc, cette année, je me suis décidé et j’attends ce rendez-vous avec beaucoup d’impatience.
Comment êtes-vous organisé concernant les chevaux en Europe ? Combien en avez-vous ? Où sont-ils basés ?
D.C : Mon organisation est basée en Angleterre où j’ai seize chevaux. J’enverrai les quatorze meilleurs en France.
Parlez-nous de votre meilleur cheval que vous jouerez à Chantilly.
D.C : Elle s’appelle Dolfina Jet Airfly, une fille du clone 03 de Lapa par Open Ballet, c’est ma jument préférée : elle est proche de l’homme, elle est fiable. Chaque période que je joue avec elle, j’en ressors avec le sentiment d’avoir fait un bon chukker.
Après Chantilly, vous rentrerez en Argentine pour préparer la alta temporada : quel est votre programme ? Avec qui jouerez-vous la Triple-couronne ?
D.C : Après l’Open, j’irai jouer la Triple-Couronne en Argentine qui débute le 27 septembre avec l’équipe de La Dolfina Hawai Polo Life avec Guillermo Terrera (qui participe également à l’Open de France, ndrl), Alejandro Taranco et Tomas Panelo (que l’on a vu en juin à Chantilly, ndrl).
Hector Salvo, le père de Lia, ancien vainqueur de la Coupe d’Or de Deauville et surtout fin observateur de la planète polo, nous avait confié lors de l’Abierto 2021 que selon lui, avec Poroto Cambiaso, Bautista Bayugar (26 ans), sera l’un des grands joueurs qui marqueront leur époque. « Cela prendra un peu plus de temps, car il ne dispose pas du même soutien, de la même organisation et de la même expérience que les pères des Castagnola et de Poroto peuvent apporter à leurs fils, Bautista avance plus lentement, mais il y arrivera ». C’est ce joueur d’exception que Jota Chavanne a recruté pour Los Dragones pour l’édition 2022 de l’Open de France Engels & Völkers.
Pouvez-vous revenir brièvement sur vos débuts dans le polo : à quel âge, est-ce une histoire de famille ?
B.B : À quel âge ? Pfff, quand j’avais… quand j’étais très jeune. J’ai toujours monté à cheval. Je ne suis pas né à Pilar (la Mecque du polo argentin, Ndr), j’ai grandi au sud de Buenos Aires à Bahia Blanca. Mon père jouait au polo et j’ai commencé le polo dès que j’ai été capable de monter à cheval. Mon arrière-grand-père y jouait déjà, donc ça fait déjà très longtemps que le polo fait partie de la vie de notre famille. Ce n’était pas professionnel, mais c’était une tradition familiale.
Quand avez-vous su et décidé que vous seriez joueur professionnel ?
B.B : J’ai toujours été baigné dans le polo, c’était quelque chose de naturel pour moi. Mon père travaillait en Europe et je l’ai accompagné, c’est là que j’ai été invité à jouer dans des équipes européennes pour les premières fois. J’avais 13 ans et j’ai réalisé à ce moment que je pourrais devenir professionnel et à partir de là, je me suis mis à travailler pour y parvenir. Mais j’aime tellement ce sport que je n’ai pas l’impression de travailler quand je travaille ! L’envie de gagner est une motivation suffisante pour travailler, j’aime gagner !
Quel a été le meilleur moment, le sommet de votre carrière jusqu’alors ?
B.B : C’est quand j’ai gagné la Copa Cámara de Diputados,
(avec La Mancha Amadeus, aux côtés notamment de Martin Aguerre Jr, Bautista avait inscrit 12 des 21 goals de son équipe, Ndrl), en 2019 et quand, l’année suivante, nous nous sommes qualifiés pour la Triple-Couronne. Pour l’instant, ce sont les deux plus beaux moments de ma carrière.
Quand avez-vous joué pour la première fois en France et à l’Open de France ?
B.B : La première fois que j’ai joué en France, c’était il y a 10 ans et j’ai participé à mon premier Open de France l’an dernier avec Clinova.
Que représente l’Open de France pour vous ?
B.B : C’est un tournoi important et très compétitif. C’est l’endroit où il faut être en septembre, car c’est le meilleur tournoi à cette époque. Les terrains sont excellents. C’est une victoire importante dans un palmarès.
Comment êtes-vous organisé concernant les chevaux en Europe ? Combien en avez-vous ? Où sont-ils basés ?
B.B : J’ai fait venir une base de dix chevaux d’Argentine il y a quelques années déjà. En Europe, je suis théoriquement basé en Italie, à Villa Sesta. C’est surtout l’endroit où mes chevaux se reposent en hiver. Il y a de belles installations pour les entraîner, les remettre en route, mais à la vérité, quand je suis ici, je ne me pose
jamais, je n’ai pas de base, car je suis en mouvement perpétuel, d’un tournoi à l’autre.
Parlez-nous de votre meilleur cheval que vous jouerez à Chantilly.
B.B : C’est une jument que j’ai achetée il y a un an, Tremenda, elle a 9 ans et je me sens vraiment bien en match avec elle et j’espère qu’elle va bien performer à Chantilly.
Après Chantilly, vous rentrerez en Argentine pour préparer la alta temporada : quel est votre programme ? Avec qui jouerez-vous la Triple-couronne ?
B.B : Effectivement, après Chantilly, je rentrerai en Argentine pour jouer la Triple-Couronne avec La Irenita II aux côtés d’Isidro Strada, Tomas et Facu Fernández Llorente, ce sera la première fois que nous jouerons ensemble cette Triple-Couronne. Ce sera chaud, car après Chantilly, nous aurons cinq jours pour être prêts pour l’Open de Tortugas.
Avec Alejandro Muzzio, c’est un finaliste du dernier Open d’Argentine, sous les couleurs de La Dolfina, qui vient à Chantilly (Clinova). Robert Strom, lui, mènera à nouveau son équipe de Ste-Mesme pour tenter de décrocher un troisième titre. Vainqueur à Chantilly, mais également à Paris et surtout à Sotogrande (Copa de Oro), il a également joué la Copa Cámara. Son père avait créé un élevage de chevaux de polo qu’il poursuit à Ste-Mesme. Qui mieux que ces deux joueurs, aux profils différents, peut être davantage qualifié pour tenter de définir ce qu’est un cheval de polo parfait ?
C’est quoi le cheval de polo parfait pour vous ? Sexe, taille et qualités ?
A.M : Le cheval parfait est celui qui vous donne tout ce que l’on attend de lui, peu importe le sexe ni sa taille.
R.S : Pour moi, et comme beaucoup de joueurs aujourd’hui, les juments sont en général meilleures que les mâles, surtout les hongres qui sont souvent plus peureux. Les juments ont plus de cœur. Historiquement, tous mes meilleurs chevaux ont été des juments. La taille n’est pas un sujet pour moi. J’ai monté de très petites juments qui ont été incroyables, ainsi qu’un entier très grand. La première qualité que je recherche est l’explosivité, les premiers mètres sont les plus importants, plus que la vitesse pour le polo que l’on joue en Europe.
« LE CHEVAL PARFAIT EST CELUI QUI VOUS DONNE TOUT CE QUE L’ON ATTEND DE LUI, PEU IMPORTE LE SEXE NI SA TAILLE. »
Un grand cheval, est-ce un handicap ? Quelle est la taille maximale selon vous ?
A.M : La taille n’est pas un problème tant que le cavalier s’en arrange. Pour ma part, je préfère des chevaux plutôt petits qui me permettent d’avoir un meilleur contrôle de la balle.
R.S : Pour moi, pas du tout. J’ai un étalon qui s’appelle Sin, acheté à Fred Mannix il y a quelques années et que je joue avec un maillet de 54 pouces. Sur le papier, le cheval ne paraît pas extraordinaire, mais il m’a donné des chukkers incroyables et m’a fait gagner beaucoup de matchs. Au marquage, personne ne peut me bouger et c’est agréable d’être ainsi sur un grand cheval et de savoir qu’au contact, on va gagner des actions. Mais bon, « 54 », c’est la taille maximum.
Quand vous achetez un cheval, regardez-vous le pedigree ?
A.M : Je me fiche du pedigree quand je recrute un cheval. Ce que je considère avant tout, c’est son tempérament, son caractère, son état général et surtout sa résistance, son endurance.
nouvelles lignées avec notre étalon maison qui vient de l’élevage Tanoira.
Le modèle, la beauté du cheval, c’est important pour vous ?
A.M : Pour moi, pratiquement tous les chevaux sont beaux. Cependant, j’aime rechercher de beaux modèles et une bonne conformation ce qui est un gage de sécurité quant à son équilibre.
R.S : Bien sûr, surtout quand j’achète en Argentine, car il s’agit de ramener une bonne génétique en France pour notre élevage de Ste-Mesme et créer de
R.S : Évidemment, on préfère avoir une bonne jument qui soit en plus très jolie. Une jument « 52 » bien bâtie, large avec une jolie tête est toujours le genre de modèle que l’on recherche, la licorne que tout le monde cherche.
Un pur-sang peut-il être un cheval parfait ?
A.M : Bien sûr que le pur-sang peut être un cheval parfait avec cet inconvénient que ce sont des réformés des courses et qu’ils ont donc un passé que l’on ne peut pas connaître.
R.S : Cela a été largement prouvé : beaucoup de pur-sang de réforme sont devenus de très, très bons chevaux de polo. C’est important dans l’élevage du cheval de polo de faire des apports de sang pur, cela amène de la vitesse et de l’explosion. Mon père avait commencé notre élevage avec des pur-sang et aujourd’hui, nous avons des filles et petites-filles issues de ces croisements qui sont de très bons chevaux.
« DE TEMPS EN TEMPS, ON VOIT PASSER UN CHEVAL ET UN CAVALIER QUI DONNENT L’IMPRESSION DE N’ÊTRE QU’UNE SEULE ET MÊME PERSONNE. »
Qui a été le cheval parfait, pour l’instant, au cours de votre carrière ?
A.M : J’ai eu la chance de monter énormément de bons chevaux comme ceux que l’on a pu voir avec moi à Palermo, mais je peux vous en citer un en particulier et qui était toujours de mon côté. Je ne dirais pas que c’était la jument parfaite, mais avec elle, il suffisait de penser à ce que vous vouliez faire et elle faisait tout pour y parvenir. Je l’ai jouée en Grande-Bretagne et en Espagne, mais je n’ai jamais pu l’emmener en Argentine. Elle s’appelait Negrita, elle a remporté deux couvertures du meilleur cheval du tournoi et j’aurais vraiment aimé la voir évoluer avec un bon joueur…
Quoi, vous ne vous considérez pas comme un bon joueur ?
A.M : Rires…
R.S : Je pense que vous connaissez la réponse : Black, une jument née et éduquée à la maison, petite, maillet 52, noire et incroyable, bâtie comme un tank. La jument parfaite, je n’ai jamais monté un autre cheval comme elle de ma vie. Malheureusement, elle ne joue plus aujourd’hui, arrêtée sur blessure et peut-être que je vais finir par la cloner ! En attendant, elle est poulinière et nous a déjà donné quelques très bons poulains pleins de promesses. Elle a 17 ans, je l’ai jouée de 2010 à 2016, j’ai gagné beaucoup de matchs avec elle à Paris et à Sotogrande où nous avons remporté ensemble la Coupe d’Or. Elle s’est fait une belle réputation et a gagné un certain nombre de couvertures.
Quel cheval parfait amènerez-vous avec vous à Chantilly ?
A.M : Pour l’Open de France, j’aurais dans mon piquet un hongre nommé Lager. Quand je joue ce cheval, je peux faire tout ce que je veux.
R.S : Actuellement, c’est La Dolfina Maggy, de l’élevage de Cambiaso, qui a du sang de Lufthansa, petite jument alezane « 52 » de 12 ans qui vient d’Argentine, extrêmement réactive, parfois un peu trop, un peu piquante, un peu folle, mais que c’est agréable d’être le premier sur l’action dès que cela change de sens. Elle a un cœur énorme et donnera tout ce qu’elle a, capable de joueur dix minutes sur un match.
Et quel a été le cheval parfait dans l’histoire du polo ?
A.M : C’est difficile de n’en retenir qu’un seul ! Tout ce que je peux vous dire, c’est que de temps en temps, on voit passer un cheval et un cavalier qui donnent l’impression de n’être qu’une seule et même personne.
R.S : Comme beaucoup, je suppose, je dirais La Dolfina Cuartetera. Elle a prouvé mille fois qu’elle a été la meilleure jument de tous les temps et ses clones le confirment. Cela pousse les limites du réel, mais ses clones sont encore plus incroyables. Il y a une jument qui m’impressionnait beaucoup, je ne sais pas si on peut parler de meilleure jument de tous les temps, mais j’aurais rêvé la monter, c’est Moscù que jouait Facundo Pieres… Il passait les quatre joueurs de l’équipe adverse juste en baissant légèrement la main et elle avait une vitesse que j’aie rarement vue. (Facundo Pieres le confirme dans une interview : « Moscù est la meilleure jument que j’aie jamais montée de toute ma vie. » NDRL)
Français expatrié à Buenos Aires, Arthur Madrid, co-fondateur avec Sébastien Borget du métavers Sandbox, une plateforme valorisée à 4 milliards d’euros, participera à son premier « 16 goals » à l’occasion de l’Open de France Engel & Völkers. Il se présentera avec une équipe extrêmement bien organisée et bourrée d’ambitions. Il représentera à la fois son métavers et son club bien réel de La Fija, basé à Pilar. L’occasion de découvrir ce nouveau patron 3.0 et, pour les béotiens, essayer de comprendre un peu mieux cet univers virtuel.
Arthur Madrid lors de sa victoire en finale de la récente Thaï Polo Cup d’automne en Argentine.
Pouvez-vous nous présenter succinctement Sandbox et surtout expliquer « le métavers pour les nuls » ?
A.M : Sandbox est un monde virtuel dans lequel les utilisateurs peuvent créer leur avatar et vivre des expériences immersives dans le métavers. L’idée du métavers est de pouvoir vivre des expériences très proches du jeu vidéo, mais qui permettent de créer et de vivre des moments autour de la mode, de la musique, de l’architecture, du gaming d’une manière totalement différente et nouvelle. La consommation des produits digitaux nous a habitués à vivre des expériences 2D, très accessibles et parfois trop simples. Le métavers permet de vivre ces expériences digitales de manière plus immersive. L’objectif de Sandbox est d’utiliser des technologies 3.0 et les blockchains pour permettre aux utilisateurs du métavers de créer et de développer ce monde ensemble et de générer de nouveaux flux de revenus en créant de nouveaux métiers du métavers. Comme architecte, pour permettre de construire un autre monde, jardinier – vendre des arbres et permettre de créer de nouveaux paysages, artistes performers proposant des concerts, agent de sécurité pour que
ces expériences 3D soient sécurisées et des dizaines d’autres métiers encore.
Si je comprends bien, il s’agit d’un monde virtuel qui serait parfait, où chacun écrit, invente et vit sa propre vie et dans lequel on peut même gagner de l’argent, mais comment crée-t-on des richesses dans un environnement virtuel ?
A.M : L’originalité de Sandbox est d’utiliser les blockchains pour vendre des terrains virtuels en nombre limité. On décrit Sandbox comme le nouveau Manhattan digital : imaginez Manhattan il y a deux-cents ans et voyez Manhattan aujourd’hui… difficile de discerner et projeter ce que sera Sandbox dans 10 ans. La limitation d’espaces de construction permettra d’en augmenter leur valeur d’ici 5 à 10 ans. Les outils de construction de Sandbox sont des outils de rendering2 qui permettent de créer des dizaines d’expériences diverses. Notre objectif est également de développer un monde culturel avec des musées, des artistes comme Snoop Dog, Jamiroquai, Warner Music Group, des lieux comme la Tour Eiffel, Jérusalem, Dubaï, Hong Kong…
Blockchain. Mode de stockage et de transmission de données sous forme de blocs liés les uns aux autres et protégés contre toute modification.
2 Rendu d’une image, processus de création d’une image depuis un modèle.
La volatilité des cryptomonnaies n’est-elle pas un danger dans ce nouvel univers 3.0 ?
A.M : Sandbox est attaché à une crypto-monnaie qui s’appelle le Sand, la n°35 au niveau mondial primée dans plus de trente exchanges à travers la planète. La confiance que les utilisateurs semblent avoir en cette cryptomonnaie est liée à son côté « utility ». L’utilité d’évoluer dans le métavers en achetant des terrains, des objets et payer les différents métiers dont je vous parlais. L’exposition du Sand au marché des cryptomonnaies et de sa volatilité est relative. Effectivement, le Bitcoin et l’Ether ont été affectés. On imagine aisément que le rebond, le retour à une économie plus active d’ici 12 à 18 mois permettra le retour des cryptomonnaies. Il ne fait aucun doute que celles-ci sont liées à l’économie. La volatilité dont vous parlez affecte également l’activité traditionnelle quand on observe par exemple la tension euro/dollar. Le métavers s’adresse avant tout à cette nouvelle audience, la génération Z qui a accumulé des NFT 3 , de la crypto depuis deux-trois ans. Une nouvelle génération que les marques veulent atteindre.
3 NFT : acronyme de « non fongible token » « jeton non fongible » en français. Une chose est dite fongible si elle peut « être remplacée par des choses de même nature, de même qualité et de même quantité » (Larousse). Parmi les actifs fongibles, on trouve l’argent. Une pièce d’un euro peut être remplacée par une pièce d’un euro. De même, un Bitcoin peut être interchangé avec un autre Bitcoin. En revanche, un actif dit non fongible ne peut pas être remplacé par un autre élément de même nature. Il est unique et un NFT est unique. Il peut s’agir d’œuvres visuelles ou musicales, d’un film ou d’un écrit ou du code d’un élément informatique comme le fameux premier SMS de l’histoire numérisé sous la forme de NFT et vendu aux enchères. Le code source du World Wide Web a également été vendu aux enchères sous forme de NFT ainsi que la première page de Wikipédia.
Le polo fera-t-il son entrée dans votre métavers ? Pourrons-nous tous devenir des handicaps 10 virtuels ?
A.M : Question amusante… Il y a aujourd’hui un certain nombre de jeux vidéo autour du sport. Ce sont deux mondes assurément très compatibles. Il serait évidemment possible avec des skill base games, des jeux liés à la capacité des joueurs de contrôler des jeux de skateboard, de courses automobiles, etc. Il serait donc tout à fait faisable d’imaginer un gameplay autour du polo. Ce qui intéressant dans la blockchain, c’est la capacité à progresser et effectivement, le handicap est aussi un level. Et donc imaginer de permettre aux joueurs de passer d’un level 0 à un handicap 10 est possible. Concernant les chevaux, il y a déjà un certain nombre de jeux blockchain comme Zed Run qui permet d’acheter des chevaux virtuels qui pourront faire de la production et participer à des courses virtuelles.
Parlons de votre polo, comment avez-vous découvert ce sport ?
A.M : J’étais cavalier de saut d’obstacles depuis l’âge de 5 ans, à L’Isle-Adam, puis à l’Étrier. J’ai participé au Championnat de France cadet en 1992. J’étais donc familier de ce monde équestre. Je suis arrivé en Argentine il y a 12 ans et la première chose que j’ai faite fut d’acheter un cheval de CSO. En fait, j’ai découvert le polo très tard, il y a 4 ans seulement. J’ai été fasciné par le niveau des chevaux et des joueurs en Argentine. Et donc, cavalier depuis 35 ans et joueur de polo depuis 4 ans.
Est-ce à cause du polo que vous vivez en Argentine ou est-ce parce que vous vivez à Buenos Aires que vous avez découvert le polo ?
A.M : Les chauffeurs de taxi argentins me posent fréquemment cette question “¿qué haces acá frances?”… Effectivement, le polo est l’une des trois raisons principales pour lesquelles je vis à Buenos Aires. La première est que ma femme et mes enfants sont argentins et j’aime la qualité de vie dans cette ville. La deuxième est que j’ai accès à un très bon vivier de talents dans le secteur informatique.
Comment se présente l’organisation de votre polo en Argentine ? Avez-vous vos propres installations ? Où êtes-vous installé à La Fija ?
A.M : Je suis installé à La Fija, à Pilar sur la route 28. Vous porterez ces couleurs à Chantilly, il s’agit bien du même club/élevage finaliste de la Copa Camara l’an dernier ?
A.M : À Chantilly, je porterai les couleurs de Sand Box et de La Fija. Pour un bon développement du polo, je crois plus à une association entre un patron et un club qu’au patron qui crée son nom d’équipe. La Fija est un club de formation de chevaux, mais c’est aussi un club composé d’amis et de familles où l’on trouve très peu d’amateurs, il y a 90 % de professionnels. À part Sascha Hauptmann et moi-même, il n’y a que des joueurs de 4 à 8 goals.
Combien de chevaux disposez-vous en Argentine ?
A.M : Une bonne dizaine.
Et avec quels chevaux jouerez-vous à Chantilly ?
A.M : J’enverrai quatre de mes chevaux et avec les chevaux de notre organisation, de Sascha et de Joaquin Maiquez, je jouerai huit à neuf chevaux à Chantilly.
Sera-ce votre première apparition en France ?
A.M : Ce sera ma première participation à l’Open de France de Chantilly.
Pourquoi avoir choisi l’Open de France Engel & Völkers ?
A.M : Car c’est un tournoi réputé pour être très compétitif : c’est ce que je recherche avant tout, une compétition SPORTIVE. C’était l’occasion de se reconnecter avec la France. Je viens de jouer à Villa Sesta et de gagner un 10-goals à Rome. Chantilly, c’était l’occasion de rentrer dans un tournoi de 16 goals par la grande porte sachant qu’il y a de très grands joueurs et de très bonnes équipes.
Quelles sont vos ambitions pour cette première apparition sur cet Open ?
A.M : Jusqu’alors, je n’ai joué que du 14 goals – un tournoi que j’ai gagné à Thai Polo – et donc sera la première fois que je jouerai un 16 goals et la première fois que
je jouerai à Chantilly : je serai donc très humble. Cependant, mon équipe composée de trois professionnels depuis une vingtaine d’années est très compétitive. Cela étant, tout dépend de la motivation et des circonstances.
Pouvez-vous nous présenter vos joueurs ? On connaît Agustin Garcia Grossi, qui avait battu… La Fija en finale de la Camara l’an dernier avec La Irenita, mais quelles sont les références de Juan-Manuel, son fils et de Simòn Prado, votre handicap 5 ? De quels chevaux disposeront-ils ?
A.M : D’abord, Agustin Garcia Grossi est un très bon joueur, très agressif, très motivé. Ensuite, l’idée ici était de créer une véritable équipe composée de joueurs qui s’entendent parfaitement. Mes trois joueurs évoluent ensemble depuis presque une vingtaine d’années au sein du club de Trenque Lauquen. Jouer avec un père et son fils, cela vous garantit une entente idéale. La référence de Juan-Manuel, c’est d’être le fils de son père ! Simòn Prado joue avec eux depuis très longtemps et je les sens très motivés, ce que je recherche. Ils joueront leurs chevaux qui viennent d’Argentine et qui sont basés en Angleterre où ils jouent.
Qui a dit qu’il fallait au moins cinq ou six chevaux pour jouer au polo ?
Parfois une mono-roue, ou monocycle, una roda en castillan, suffit !
Depuis quelques années, on voit ces enfants debout sur leur roue taper dans la balle avec un maillet de pied et s’amuser ainsi pendant des heures. Javier Tanoira a décidé de structurer ce phénomène qui se développe à toute allure !
La roda… Ce qui au début ne semblait n’être qu’un jeu d’enfant est devenu une discipline à part entière, comment expliquez-vous ce phénomène ?
J.T : Ce sont les enfants qui ont inventé et découvert ce sport et c’est quelque chose de formidable. Les gens pensent que je suis l’inventeur de ce sport, mais je n’ai rien inventé, ce sont les enfants. Il y a beaucoup de similitude avec le polo, il faut beaucoup d’adresse et d’équilibre sur la roue. Cela peut s’apprendre très vite. Les plus doués n’ont juste qu’à monter sur la roue, prendre un maillet et jouer.
Comment se fait-il que vous, joueur de polo, ayez pris en main la structuration de cette discipline ?
J.T : J’ai pris cette discipline en main car cela faisait quatre ans que je travaillais au projet de construire un cheval mécanique. Je voulais trouver un moyen de jouer au polo, mais sans cheval et avec la machine, c’est possible. J’avais une équipe de 28 personnes, un investisseur et on a essayé de monter le projet à Cordoba. L’idée était de rendre le polo accessible à tout le monde en enlevant l’élément le plus coûteux : le cheval, cher à l’achat, cher à l’entretien. Et quand la roue est arrivée, quand j’ai vu tous ces enfants s’amuser avec cela,
je me suis dit : c’est ça. C’est déjà une première étape, la roue existe, pas besoin de construire de prototype. On trouve des mono-roues partout. Et donc, je me suis dit que mon rôle était de mettre un règlement en place, d’introduire des règles de sécurité car ce sport peut être dangereux. Et puis créer des règles et les diffuser à travers le monde permet de mettre des compétitions internationales en place. Créer des Coupe du monde, d’Europe, d’Amérique du sud etc.
A qui s’adresse le roda-polo, aux enfants seulement ?
J.T : Oui, c’est uniquement destiné aux enfants. On voit aujourd’hui des enfants de 6 ans descendre le terrain en stick-and-ball !
Il existe visiblement déjà des Championnats de roda-polo en Argentine, pouvez-vous nous en dire plus ?
Le polo sur roue, à la fois ludique et pédagogique pour les enfants.
J.T : Effectivement, trois tournois en Argentine ont déjà eu lieu depuis l’automne dernier. Dès le premier tournoi, nous avions 135 engagés. Nous commençons prudemment car nous souhaitons avant tout bien établir les règles, notamment en matière de sécurité et d’équipements de protection. Il s’agit en grande majorité d’enfants et il faut les protéger avant de rendre les tournois plus compétitifs.
Le roda-polo en démonstration l’an dernier à Palermo lors des demifinales de l’Open d’Argentine.
Quelles sont en gros les règles du roda-polo ?
J.T : C’est essentiellement basé sur le règlement argentin du polo. La mesure d’un terrain est celle d’un terrain de football et cela se joue à trois contre trois. La taille du terrain permet de jouer sur des terrains de football ou de rugby, dans des endroits, n’importe où dans le monde, où il n’y a pas de terrain de polo. La balle est en cuir, donc moins dangereuse qu’une balle de polo.
Est-ce que le roda-polo est sortie du monde du polo ? À quand le street roda-polo ?
J.T : Oui, la roue est déjà sortie des terrains de polo, mais cela va prendre encore un peu de temps pour adapter ce sport aux environnements des grandes villes, sur des surfaces différentes, plus petites peutêtre, dans des parcs, sur des courts de tennis. Tout est encore ouvert, il s’agit de bien adapter la discipline à ces environnements, que la sécurité et la protection des pratiquants soient draconiennes, que le port du casque, de coudières, de genouillères etc. soit incontournable. C’est mon but : que le plus grand nombre, dans un environnement urbain ou non, puisse connaître les sensations du polo.
Est-ce que la roda peut constituer une bonne approche du polo à cheval ?
J.T : Avec Benoît Perrier, nous avons remarqué que tous les enfants qui pratiquent la roda s’améliorent énormément au polo. Beaucoup de parents m’ont dit avoir remarqué que leurs enfants qui pratiquent le roda-polo progressent énormément quand ils jouent à cheval. C’est déjà un premier effet positif de la discipline. Je suis convaincu que la mono-roue permettra aux enfants non argentins, qui eux, jouent au polo avant de marcher car le cheval est plus accessible, de développer leur talent et leur goût pour le polo sans avoir besoin de beaucoup de chevaux. La jeune génération de cracks aujourd’hui, Barto et Jeta Castagnola, Poroto Cambiaso, Lukin Monteverde sont tous passés par la roda et s’entraînent avec. J’espère que les enfants d’autres pays pourront s’en inspirer. Ils développeront ainsi leur talent pour le polo et franchir la barrière du handicap 5 ou 6 qu’il est souvent difficile de dépasser hors d’Argentine. La roda ouvrira de nouveaux horizons dans des pays où le cheval est moins accessible.
DU 13 AU 18 SEPTEMBRE 2022
Six équipes engagées, le maximum possible, des joueuses venues d’Espagne, de Pologne, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Argentine et de France, bien sûr : l’Open de France féminin a désormais atteint une notoriété mondiale.
Tête de file de ces joueuses, la handicap 10 britannique, Hazel Jackson, double vainqueur de l’Open d’Argentine qu’on reverra à Chantilly aux côtés de Rebecca Walters, h6, une paire costaude sur laquelle s’appuieront Louise Owen et Kristina White.
Les autres équipes sont plus équilibrées au niveau des handicaps et les favorites seront une fois de plus les trois sœurs Venot, doubles tenantes du titre, particulièrement motivées par la perspective d’un triplé et celle de leur prochain voyage en Argentine où elles participeront à l’Abierto femenino (lire dans ces pages l’interview d’Elena Venot à ce sujet). Pour tenter de décrocher ce troisième sacre à Chantilly, elles ont déniché une petite perle espagnole, la jeune Maria Curtichs, 17 ans, qui a déjà montré tout son talent à Chantilly au printemps dernier.
OPEN DE FRANCE FÉMININ
12/16 goals
Du 13 au 18 septembre 2022
Fabienne
Lucie
@Omedia Paris
Mais la partie n’est pas gagnée d’avance pour cette équipe Coliflow car l’opposition est belle, notamment avec l’équipe de celle qui fut un temps n°1 mondiale, Caroline Anier, associée notamment à Ambre Ploix, jeune joueuse en pleine ascension et Charlotte Garaud, qui a déjà remporté cet Open féminin.
Easy Bill Polo Team s’est assuré des services de la très bonne joueuse argentine et handicap 7, Sol Lopez Llames et se montre très séduisante et candidate sérieuse sur le papier. L’équipe allemande de Maike Hoelty revient dans une formation très homogène et a fait appel cette année à la Polonaise Anna-Maria Czekaj.
La sixième équipe, Maison Décalée, qui sera menée par Noémie Eisenchteter, est encore en cours de constitution, mais là encore, des joueuses de grosses pointures sont annoncées. Non, ce ne sera décidemment pas une promenade de santé pour Coliflow car jamais Open de France féminin n’aura été aussi ouvert.
Pascal RenauldonBrigit
Polina
Ambre
Longtemps meilleure joueuse du monde et encore plus longtemps meilleure française, Caroline Anier fait partie des six grandes joueuses qui ont marqué ou marquent encore l’histoire du polo.
Et ici, il ne s’agit pas de polo exclusivement féminin, mais de polo tout court, hommes et femmes confondus. Car cette femme de caractère, qui a débuté le polo à l’âge de 14 ans, « élevée à la dure » à l’école de Pepito Gontier en Sologne, sans moyens, est devenue une cavalière respectée sur le circuit mondial. Elle est devenue meilleure joueuse française à 19 ans… et l’est restée pendant 38 ans, jusqu’à l’avènement récent d’Elena Venot ! Elle a été également meilleure joueuse du monde trois années consécutives de 1999 à 2002.
Elle a ainsi été recrutée dans bon nombre d’équipes, notamment en France et aux États-Unis où elle était engagée tous les hivers pour la saison californienne. Elle a atteint le handicap mixte de 4 ; seules deux femmes ont fait mieux qu’elle : l’Anglaise Clare Tomlinson et l’Américaine Sunny Hale (5). C’est cette dernière qui l’avait fait venir aux États-Unis. Elles ont remporté ensemble le premier Open féminin de l’histoire en 1996.
ses chevaux tous sellés : elle les ferre et les transporte elle-même et cela va sans dire qu’elle ne laisse à personne d’autre le soin de les éduquer. Elle est réputée pour son sens du jeu, sa « malignité » sur le terrain et elle est toujours sollicitée pour compléter des équipes mixtes grâce à ses qualités et à son expérience lui permettant encore aujourd’hui de jouer des tournois du niveau le plus élevé en France comme la Coupe d’Or de Deauville ou l’Open de France de Chantilly.
« ELLE A ÉTÉ ÉGALEMENT MEILLEURE JOUEUSE DU MONDE TROIS ANNÉES CONSÉCUTIVES DE 1999 À 2002. »
Au cours de sa longue carrière, elle a notamment remporté l’Eldorado League en polo mixte avec une équipe entièrement féminine, la première édition de l’Open de France mixte en 2000, avec une deuxième femme dans l’équipe (Céline Charloux), la Ladies Cup de Deauville (2018, 2020 et 2021), six championnats de France dont le dernier en 2007, deux Opens de Paris (mixte) et l’Open de France féminin à deux reprises, en 2015 et 2020. Elle a été la première Française à participer à l’Open d’Argentine (2016). Elle est elle-même très fière de s’auto-surnommer la Jeannie Longo du polo !
Femme de cheval accomplie, Caroline Anier n’est pas du genre à attendre sur le bord du terrain qu’on lui apporte
Pascal RenauldonLes sœurs Venot, Elena, l’aînée, Lucie et Pearl, sont des fonceuses. Double-tenantes du titre dans l’Open de France de France féminin, rien ne semble pouvoir les arrêter. Un triplé paraît à portée de main et ensuite, elles s’envoleront pour l’Argentine pour disputer toutes les trois, en compagnie de Luisa del Carril, le fameux Open d’Argentine féminin. L’an dernier, Elena était partie en exploratrice et avait été la seconde française, après Caroline Anier, à avoir participé à cet Abierto femenino. Elle en est revenue avec un 7 de handicap. À Chantilly, les sœurs Venot sont régulièrement invitées dans les tournois de medium-goal, complétant à merveille ces équipes aux côtés des grosses pointures argentines. Une belle aventure et une belle histoire de polo.
Être devenue la meilleure joueuse française, l’une des meilleures d’Europe, être invitée dans de grandes équipes de medium-goal, cela vous inspire quoi ?
E.V : Cela m’apporte surtout l’envie et l’opportunité de jouer à un plus haut niveau avec les meilleurs mondiaux. Pouvoir fouler les mêmes terrains et suivre toujours plus de conseils des professionnels.
Vous succédez ainsi à Caroline Anier en tant que n°1 française, quel est votre regard sur cette grande championne ? Vous a-t-elle inspirée ?
E.V : Lui succéder est un grand mot. Si je suis peutêtre aujourd’hui n°1 française, il ne faut pas oublier que Caroline a été handicap 4 mixte et qu’il me reste encore un peu de route pour y arriver. Caroline a une intelligence du jeu qui est impressionnante, c’est une guerrière et une bosseuse. Avoir eu la chance de jouer et même gagner à ses côtés (l’Open de France 2020, ndr) a été une expérience enrichissante. La maniabilité de ses poneys et sa maîtrise du jeu sont pour moi un exemple à suivre.
Quelles sont désormais vos ambitions à long terme ?
E.V : Atteindre le plus haut niveau et gagner avec mes sœurs les meilleurs tournois mondiaux. Pouvoir voyager et jouer dans le plus de pays possible.
Et quel est l’objectif dans cette édition de l’Open de France ?
Qui sera la quatrième joueuse cette année ?
E.V : Cette année sera vraisemblablement la dernière édition où nous pourrons jouer cet Open de France toutes les trois dans la même équipe et nous comptons bien finir en beauté. Nous sommes ravis de jouer avec une amie de notre âge tout aussi passionnée : l’Espagnole Maria Curtichs Blasco, qui est déjà venue à Chantilly en juillet dernier.
Après l’Open de France, direction l’Argentine : parleznous un peu de cette organisation que vous avez mise en place pour l’Open d’Argentine que vous jouerez avec vos deux sœurs ?
E.V : L’Argentine a toujours été un rêve pour nous : pouvoir jouer et affronter ensemble les meilleures mondiales. Nous sommes impatientes et en pleine organisation. Nous sommes notamment à la recherche de sponsors ou partenaires qui seraient partants pour nous accompagner dans cette aventure et soutenir des joueuses passionnées.
C’est une histoire incroyable et un pari un peu fou : quel est le plan pour cette première participation en famille ?
E.V : Un pari complètement fou, oui, mais excitant. Nous sommes motivées d’en récolter le meilleur. C’est une organisation très différente de ce dont nous avons l’habitude. Le faire cette année en famille pour la première fois promet d’être le début d’une sacrée aventure.
Propos recueillis par Pascal Renauldon
Deuxième victoire d’Elena Venot (n°4) et ses sœurs Lucie (n°3) et Pearl (n°1) dans l’Open de France en 2021 sous les couleurs de Polo, Park Zürich avec Morgan Van Overbroek (n°2). Elena lors de l’Open d’Argentine 2021 à Pilar.Douze équipes dans cette édition 2022 de ce Trophée Castel, un tournoi de 6-8 goals dont les matchs donnent régulièrement lieu à de belles empoignades.
Gagner ce tournoi qui se joue en même temps que l’Open de France Engel & Völkers revêt assurément un certain prestige. Le Trophée Castel a donc maintenant atteint une réputation qui dépasse nos frontières et des équipes étrangères, allemandes notamment, seront à Chantilly pendant ces trois semaines de polo intense. Les « piliers » de ces équipes sont tous de grands joueurs
professionnels qui ont déjà un palmarès impressionnant à leur actif comme les Français Pierre Henri Ngoumou et Brieuc Rigaux (h6), Clément Delfosse et Édouard Pan (h5), le n°1 allemand, Patrick Maleitzke (h5), ou les Argentins Dario Musso et Aïti Garros (h5) et Tete Fanelli (h4). Un tournoi des plus ouverts et pratiquement aussi passionnant à suivre que l’Open de France.
6/8 goals
Du 3 au 18 septembre 2022
RHEIN POLO AKADEMIE DUESSELDORF
Juergen Schröder CAP
Patrick Maass
Juan Correa
Christobal Durrieu
EASYBILL POLO TEAM
Philipp Gesell CAP
Christian Badenhop
Gonzalo Bernal
Nicolas Lopez Fuentes
SCHOCKEMÖHLE
Daniel Deistler CAP
Lukas Sdrenka
Pablo Van Den Brink
MUSTANG
Françoise Okala CAP
Salvador Arrastua
Hilario Ruiz Guiñazu
AUDAZ
Nicolas Constant CAP
Ilan Bossard
Juan Casero
BAITOV
Diego Belaid
Pierre
Dario Musso
TWIST POLO TEAM
Gildas Baron CAP
Stanislas Clavel
Clément Gosset
JIVARO HORSE HEDGE
Christophe Allemandou CAP
Edouard Pan
Sébastien Sorbac
CAVOK
Arnaud De Chenevarin CAP
Gaëtan Gosset
Jérôme Anier
MUNGO – LA ROXANA
Ulysse Eisenchteter
Jules Legoubin
Pierre-Henri N’Goumou CAP
OMEDIA PARIS
Jérôme Hue CAP
Marceau Hue
Corentin Maillet Aïti
OCTOGONE POLO TEAM
Alexis Morange CAP
Louis
Fati Reynot Blanco
Le Rallye d’Aumale dédié aux voitures de collection est un succès bien établi. Il fallait donc que l’Open de France Engel & Völkers accueille à son tour un rallye d’un prestige équivalent attirant un large public. C’est chose faite avec le Rallye de l’Open. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne : l’organisation en a été confiée à l’équipe familiale du Club d’Aumale.
Ce Rallye d’Aumale, créé en 2015, est le fruit d’une passion familiale, celle des Leroy père & fils. Le centre névralgique de cet évènement a toujours été le Polo Club du Domaine de Chantilly, deuxième passion de Charles Leroy, président du Club d’Aumale. Ce Rallye, qui se déroule traditionnellement début avril depuis huit ans et draine un large public, est à but caritatif, car tous les bénéfices de l’évènement sont reversés à l’Institut Curie pour soutenir la lutte contre les cancers pédiatriques.
Le Rallye de l’Open sera donc un petit frère du Rallye d’Aumale, qui, selon Charles Leroy « continuera à faire découvrir le polo à nos équipages et à renforcer nos liens avec le Polo Club ». Il se déroulera le 18 septembre, jour des finales et verra la participation de trente équipages.
Save the date 16 septembre
Les vendredi de Chantilly, les apéros polo avec MOËT & CHANDON pendant les matchs de l’Open de France à partir de 17:00 Dj set & Asado par l’Estancia.
Pendant l’Open de France, les amateurs ne sont pas oubliés.
Avec le Trophée du Capitaine des Jeux, pratiquement tous les joueurs du club peuvent ainsi avoir leur compétition sur les magnifiques terrains du Polo Club du Domaine de Chantilly. Des équipes de 4 goals avec un pilier professionnel (de 2 à 4 goals) permettant d’offrir un jeu ouvert et agréable à suivre.
#lesaperosdupolo
6/8 goals
Du 3 au 18 septembre 2022
BLACK MAMBA
Charlotte Garaud
Christophe Garaud
Jean-Yves Garaud
Alberic de Coulange
Alexis de Coulange
Tuki Ruiz Guiñazu
Fati Reynot Blanco
MAJOA POLO TEAM
Arnaud Maquinghen
Ilan Bossard
Clément Gosset CAP
Côme Dubois
FERME DE LA VALLÉE
SURAZO
LOS DRAGONITOS
Marie-Jeanne Kappweiler CAP Simon Sztarkman
Agathe Mobian Sam Sztarkman CAP
Jean-Baptiste Ory Sacha Musy
Thierry Vetois
Stanislas Clavel
Jules Legoubin
SANTA CRUZ
Georges Campana CAP
Edwin Robineau
Xavier Doumen
Gaëtan Gosset
OUTSIDERSCARMELO
COLIFLOW
Maria Curtichs
Pearl Venot
Lucie Venot
Elena Venot CAP
FRENCH KISS LA FAISANDERIE
Margaux Perruchot Wahib Geagea CAP
Pascal Renauldon CAP
Sébastien Pailloncy
Elouan Badarello
Laurent Benoit
Chiara Ruta
Nicolas Desjouis CAP
Matthieu Delfosse
Christian Normann
Lavinia Fabre
Julien Reynes
Les récents évènements climatiques ont démontré que la nature a besoin d’arbres.
Par grande chaleur, les chevaux ont besoin d’ombre rafraichissante lorsque, une fois leur chukker terminé, ils reviennent au palenque.
Pour ces deux bonnes raisons, le bien-être des chevaux et celui de la planète (lutter contre l’érosion des sols et l’empreinte carbone du Club), mais également pour agrémenter les paysages de la Ferme d’Apremont, le Polo Club du Domaine de Chantilly a décidé de lancer en 2021, l’opération #plantatree.
Pour la première tranche 2021, 160 arbres ont été plantés, notamment aux abords des palenques
des terrains d’honneur 1 et 2, mais aussi dans des prairies. Nous poursuivons nos efforts en 2022, et notre collecte de fonds afin de participer au financement de ces arbres pour l’ensemble des participants de l’Open de France (joueurs, soigneurs, arbitres, spectateurs, etc.) via les bulletins de souscription disponibles sur le site du Polo Club de Chantilly.
Nous lançons un nouvel objectif en 2022. Si cet objectif est atteint - mais on compte sur vous –, 200 arbres seront plantés en octobre-novembre prochains avec l’implication de tous. L’objectif est de continuer cette opération d’espaces verts le long des terrains 1 à 2.
Le Polo Club du Domaine de Chantilly tient à remercier...
la Fédération Française de Polo, l’ensemble des institutions, nos partenaires, Jérôme Hue et toute l’équipe OMEDIA PARIS, RB PRESSE et tout spécialement à Pascal et Adèle Renauldon, Justine Jacquemot, qui se sont impliqués dans la création de ce programme.
Crédits Photos de RB PRESSE et Justine Jacquemot.
Votre expert immobilier à Paris, Deauville, sur la Côte d’Azur & à l’international.
Partenaire incontournable du polo en France