















Ce n’est pas par hasard si l’Open de France, qui se joue désormais au masculin et au féminin, est devenu une institution incontournable qui se place au tout premier rang des compétitions de polo jouées en France.
Le spectacle inoubliable qui est o ert au public, averti ou néophyte, donne des émotions inégalées grâce à cette mise en scène remarquable à laquelle nous ont habitués le président et les dirigeants du Polo Club du Domaine de Chantilly.
Aux qualités exceptionnelles des chevaux, véritables athlètes, s’ajoute l’élégance des cavaliers qui rivalisent d’adresse et de talent équestre.
Cette année encore, la Fédération Française de Polo a choisi le splendide Club du Domaine de Chantilly pour cadre de cet évènement essentiel de la discipline qui réunit amateurs et professionnels au plus haut niveau de la sportivité.
Cette version 2017 de l’Open de France prouve avec éclat que le polo connaît un développement exceptionnel au sein des sports de haut niveau joués en France.
C’est une fierté pour la Fédération Française de Polo que de présenter un des tournois majeurs du prestigieux calendrier européen.
Basée à Hambourg, Engel & Völkers est une multinationale positionnée sur le marché du luxe : immobilier, yachting, aviation privée. Partenaire de l’Open de France féminin pour la première fois à Chantilly, la firme allemande s’appuie sur le polo pour aller à la rencontre de ses clients. Derrière cela, la passion de l’un de ses fondateurs, Christian Völkers, joueur invétéré depuis trois décennies, rejoint par son président pour la France, David Sche er, qui s’est récemment mis au polo à Chantilly et qui nous en dit un peu plus sur ce partenariat… et son amour du polo.
Pouvez-vous nous présenter Engel & Völkers en quelques mots ?
Nous intervenons sur le lifestyle de luxe : immobilier haut de gamme résidentiel et commercial, yachting et aviation privée. Notre activité principale est l’immobilier de luxe où nous sommes n° 1 en Europe. Nous sommes présents dans trente-trois pays et comptons neuf mille collaborateurs et sept cents agences.
Engel & Völkers a choisi le polo comme vecteur de communication, pourquoi cet axe ?
Pas exactement.
Au départ, tout vient de la passion que notre président, Christian Völkers, voue au polo. Cela fait trente ans qu’il joue et il possède également une installation à Majorque où il élève des chevaux de polo. Par son biais, la firme est liée depuis très longtemps à ce sport et y conduit des opérations de marketing et de sponsoring. C’est pour cela qu’en tant que président pour la France, j’ai voulu impliquer Engel & Völkers dans le polo français et positionner la marque dans un milieu qui peut être une cible pour nous et qui est encore plus large ici qu’en Allemagne, car il y a trois fois plus de joueurs français que de joueurs allemands. Il y a également plus de retombées médias et ainsi nous atteignons plus de personnes. Le polo est une affaire de passion et d’excellence et ce sont deux valeurs qui animent également Engel & Völkers. Le polo reflète exactement l’esprit qui nous porte au sein de notre société.
Quel est votre lien personnel avec le polo ? Vous pratiquez ?
Bien sûr, j’ai débuté il y a un an et demi à Barcelone, puis j’ai continué à Hambourg et j’ai participé à mon premier tournoi début juillet à Chantilly. Et je suis passé -1 ce dont je suis fier.
Qu’aimez-vous dans ce sport ?
D’abord le fait d’être en extérieur au contact de la nature et des chevaux. Ensuite, le plaisir de frapper la balle, de réussir ses premiers coups. Puis le côté sportif, la dynamique, la complicité avec ses équipiers, la confrontation avec les adversaires, l’élégance des gestes, la vitesse, l’adrénaline, l’esprit d’équipe… tout cela est fantastique.
Engel & Völkers sera le partenaire de l’Open de France dame, quel regard posez-vous sur ce sport décliné au féminin ?
Je suis anti-macho par essence et je trouve formidable que les femmes soient de plus en plus mises en valeur dans ce sport. Je pense que le polo féminin a un énorme potentiel de développement quand on voit le nombre de femmes qui pratiquent l’équitation. Mais elles sont encore peu dans ce sport, bien que cela se soit beaucoup amélioré au cours des dernières années. Le polo féminin est une belle chose à promouvoir pour Engel & Völkers. Ma femme, qui est Norvégienne, s’y est mise également. J’ai une fille de 16 ans qui monte à cheval. Le polo féminin mérite plus que tout un véritable coup de projecteur.
Chantilly Arts & Elégance Richard Mille, quand passion de la voiture rencontre l’art de vivre à la Française. Ce concours d’élégance, synonyme de dimanche convivial et familial, dans les mythiques jardins de Le Nôtre au Château de Chantilly, est aujourd’hui l’un des rendezvous élégant immanquables de septembre.
Dès sa création en 2014 par Peter Auto, Chantilly Arts & Elégance Richard Mille s’est voulu un concours différent, dédié à l’automobile et à ceux dont ce n’est pas nécessairement la passion. Amateurs d’automobiles mais également familles curieuses seront séduits par l’éventail d’animations proposées pour l’occasion, en plus de l’incroyable musée automobile
Une nouvelle exposition sera présentée au public dans la salle du Jeu de Paume du Domaine de Chantilly, témoignage des différentes périodes, des différents sujets et des différentes techniques de l’artiste Nicolas Poussin. De sa genèse à sa postérité, l’œuvre se révèlera à travers des prêts prestigieux et côtoiera de grands noms de l’art moderne et contemporain dont Pablo Picasso, Francis Bacon ou Annette Messager. Une première pour Chantilly !
Le Massacre des Innocents, chef d’œuvre de l’artiste, sera la pièce maîtresse de cette exposition-événement d’une cinquantaine de dessins restaurés pour l’occasion. Elle mettra en lumière sa postérité en accordant une large place à l’art moderne et contemporain. Le visiteur découvrira au fil des salles, l’histoire du tableau et de ses propriétaires, sera confrontés à d’autres grands maîtres du siècle, puis aux interprétations de l’œuvre à travers les âges. Un voyage dans le temps, au cœur de l’art et de l’histoire, unique, à vivre du 11 septembre 2017 au 7 janvier 2018.
aussi rare qu’éphémère décliné en trois concours. La clef de la réussite de cet événement reste néanmoins la fastueuse Garden Party dans les jardins Le Nôtre, où tous les convives pourront pleinement apprécier la mesure de ce que représente l’art de vivre à la française.
Fort de ce succès, mais toujours en quête des bonifications nécessaires pour porter un tel rendez-vous vers l’excellence, Peter Auto ajuste et peaufine son concours pour le rendre toujours plus enchanteur et captivant aux yeux de son public et de ses partenaires. Ainsi, l’édition 2017 connaît quelques évolutions : nouvelles dates, quelques changements au programme, le retour de Mario Luraschi avec un spectacle équestre inédit et toujours plus d’animations. Surtout, le Village des Constructeurs a été totalement repensé, avec la présence cette année de Bugatti, DS Automobiles, Lexus, Mercedes-Benz, Porsche, Tesla et autres grands noms de l’automobile.
La recette fonctionne puisque Chantilly Arts & Elegance Richard Mille a rassemblé et passionné plus de 13 500 visiteurs lors des deux dernières éditions. Conjugué à l’art de vivre à la Française et au plaisir de recevoir, l’événement est également synonyme de dimanche convivial et familial dans l’un des plus beaux cadres historiques.
Deux joueurs de l’Abierto*, cinq joueurs de l’équipe de France, trois jeunes phénomènes argentins ; deux équipes cantiliennes, une argentine, une suisse et deux de l’Ouest parisien dont une 100% française : une jolie diversité pour un Open de France Paprec des plus ouverts. Dix-sept jours de compétition à la Ferme d’Apremont qui s’annoncent palpitants.Le public cantilien retrouvera avec bonheur l’ancien demi-finaliste de l’Open d’Argentine et ex-handicap 9 Pancho Bensadon. Mais ce dernier devra partager la vedette avec un autre joueur du prochain Abierto, Tito Guinazu (h7) Fran Elizalde (h8) ainsi qu’un autre handicap 7, Martin Aguerre Jr, qui pour sa part défendra ce titre de l’Open de France avec son équipe suisse de Marquard Media. Un vrai défi considérant la qualité du plateau avec en tête une équipe complètement argentine, Cibao La Pampa, qui revient toute auréolée de succès à Deauville. Ceux qui ont le cœur en bleu vibreront pour SainteMesme, une formation entièrement française avec trois joueurs de l’équipe de France, Brieuc Rigaux, Clément Delfosse et Robert Strom ainsi que Birger, le père de ce dernier. Les Cantiliens supporteront les équipes du club : Mochi Chic d’Alexandre Sztarkman et In The Wings d’André Fabre. Au sein de cette dernière, il faudra suivre particulièrement
Rufino, le fils de Pancho Bensadon, 15 ans et 3 de handicap, qui, à Deauville a livré de phénoménales performances, ainsi que Juan Zubiaure, 22 ans et 5 de handicap, qui fait également partie de la talentueuse génération montante en Argentine. Dans cette catégorie jeunes pousses d’exception, grâce à l’équipe Château d’Aulne, on pourra découvrir le plus incroyable d’entre eux, Camilo, fils du septuple vainqueur de l’Open d’Argentine, Lolo Castagnola. Les fils, Barto (16 ans) et Camilo (14 ans), respectivement 6 et 4 de handicap, galopent dans les traces de leur père. Toute la Pampa parle d’eux. C’est le plus jeune, « Jeta » (le surnom de Camilo), que le public de ce 17ème Open de France Paprec pourra découvrir. 14 ans et handicap 4, cela laisse rêveur !
* Abierto
Open d’Argentine de Polo qui se tient à Buenos Aires en novembre et décembre et qui réunit les dix meilleures équipes du monde, dont la tenante actuelle, La Dolfina, a che 40 de handicap, LE tournoi de référence de ce sport.
Il a été le principal animateur de la saison de printemps à Chantilly, mais également de la saison française, de Saint-Tropez à Deauville. Martin Aguerre Jr, handicap 7, (Martincito pour les intimes) se dit et se sent presque français. Il faut dire qu’il passe la moitié de l’année dans l’Hexagone dont il apprécie l’art de vivre. Il a remporté l’Open de France Paprec en 2015 et en 2016 avec Marquard Media, appartenant au Suisse Tommy Rinderknecht, une équipe qu’il considère comme sa famille. Le prestigieux tournoi cantilien est à nouveau l’objectif principal de la saison de ce jeune papa argentin.
Comment vous sentez-vous en France ?
Je connais la France depuis que je suis enfant. J’y viens maintenant en tant que joueur professionnel depuis 2011 et je m’y sens comme chez moi, c’est ma deuxième patrie.
Est-ce parce que vous avez du « travail » que vous appréciez la France ou avez-vous vraiment de la sympathie pour ce pays ?
Non, pas seulement à cause du travail. C’est un beau pays, il faut dire que je n’en connais que les beaux endroits, Chantilly, Paris, Saint-Tropez et Deauville. La France fait
partie de ma vie car j’y ai fait de très longues saisons depuis sept ans, c’est vraiment mon deuxième « chez moi » !
Il ne vous reste plus qu’à maîtriser la langue !
Mais je peux ! Quand j’en ai vraiment besoin, je suis tout à fait capable de parler français. (Rires)
Quel est votre regard sur le polo français ?
Je crois que le polo français a le potentiel d’encore progresser à l’image de SaintTropez qui s’est beaucoup amélioré ces derniers temps : les terrains, l’organisation des tournois, les écuries, les pistes - c’est l’un des meilleurs endroits au monde. Chantilly a évidemment tout pour bien jouer au polo et, avec quelques détails encore à améliorer, pourrait devenir le meilleur club d’Europe. C’est un site merveilleux.
Depuis combien de temps jouez-vous pour Marquard Média La Victoire ?
J’ai commencé à jouer pour cette équipe quand j’avais 15 ans, j’ai 27 ans, faites le compte. Mon père avait joué pour cette équipe avant moi, pendant 14 ans ; Marquard Média La Victoire, c’est plus une famille qu’une équipe.
Quel a été votre plus beau succès avec cette équipe ?
Notre première victoire dans l’Open de France en 2015.
Vous avez pourtant gagné également la Coupe d’Or de Deauville avec cette équipe ?
Oui, mais l’Open de France est une plus belle victoire.
Et la plus belle victoire de votre carrière ?
...l’Open de France ! Mais mon plus beau souvenir est d’avoir joué le high-goal aux Etats-Unis avec mon oncle (Mariano, ex-h10 et 12 fois vainqueur de l’Open d’Argentine, l’un des plus grands joueurs de l’histoire), Lucas Monteverde (ex-h10, 4 fois vainqueur de l’Open d’Argentine et… vainqueur de l’Open de France en 2005, originaire, comme les Aguerre, du même village, 25 De Mayo NdR) et Peter Grant (équipe White Birch).
« Tout faire pour gagner à nouveau et donc rester sur le même niveau de qualité que depuis deux ans ! »
Quelles sont les autres équipes pour lesquelles vous jouez habituellement ?
J’ai joué pour Je Palmer et j’ai commencé à jouer pour les Schröder (Famille allemande basée à Hambourg et jouant régulièrement à Chantilly), avec lesquels nous envisageons de faire la saison de 12 goals en mai et juin prochain à Chantilly. Je joue et jouerai principalement avec Tommy, mais désormais également avec Las Hermanitas (l’équipe des sœurs Schröder).
Votre organisation est basée à Chantilly : combien de chevaux, où sont-ils basés l’hiver ? Combien de personnes font partie de votre sta ?
E ectivement, je suis basé entre Chantilly et Senlis-La Victoire où Tommy est magnifiquement installé et où sont stationnés mes chevaux en hiver. C’est là que je les mets en route en début de saison avant de venir m’installer à Chantilly. J’ai actuellement quatorze chevaux et de nouveaux, de l’élevage de mon oncle Mariano, Machitos, vont encore arriver. Cela fait deux ans que je travaille avec cet élevage mais également avec un autre haras, El Aguante, qui me confie des chevaux. Pour s’occuper de ce piquet, trois personnes travaillent avec moi.
Quel est votre objectif pour cet Open de France que vous détenez depuis 2015 ?
Tout faire pour gagner à nouveau et donc rester sur le même niveau de qualité que depuis deux ans ! Ce sera donc la même équipe avec Tommy Rinderknecht, Jota Chavane et Martin Joaquin.
Récemment vainqueur de la Coupe de Bronze de Sotogrande après avoir dominé la saison de printemps en France sur deux tableaux, Chantilly et Paris, la mythique équipe française de Sainte-Mesme peine à renouer avec la victoire en Open de France depuis 2009. Sept années de disette auxquelles la famille Strom compte bien mettre un terme en 2017.
Sainte-Mesme est sans doute l’équipe de polo la plus ancienne de France encore en activité. Une histoire de trois générations qui a commencé avec le grand-père de Robert Strom, Robert de Balkany : « Il avait près de 30 ans quand il a acheté ses premiers chevaux et il a voué une grande passion au polo, raconte Robert (le petit-fils). À l’époque, il y avait un polo à Cannes où il a beaucoup joué entre amis. Il a ensuite créé les terrains de Sainte-Mesme qui n’est autre que le nom du village où nous sommes installés ». Une cancha âgée de plus d’un demi-siècle et toujours en activité aujourd’hui. Rapidement, Robert de Balkany est allé jouer aux États-Unis : « Il a fait les tournois de Palm Beach pendant presque 10 ans avant de revenir jouer en France, où il a notamment remporté la Coupe d’Or de Deauville à trois reprises : en 1965, 1967 et 1969 ». Actuellement l’un des meilleurs joueurs français avec son handicap 4, Robert Junior fait largement honneur au prénom de son grand-père en multipliant les victoires en France, dont
plusieurs Open de Paris, et à l’étranger, comme la Coupe d’Or de Sotogrande en 2015 : « Un de nos plus grands succès, mais le meilleur reste l’Open de France en 2009. C’était un grand moment partagé avec Christian Nordheimer et Gonzalo Von Wernich », ainsi que son père, Birger Strom, d’origine norvégienne, excellent joueur (handicap 1), homme de cheval et un grand monsieur sur le terrain. Robert passe également régulièrement quelques mois en Argentine, entre octobre et décembre, où il participe à quelques tournois de high-goal dans la célèbre région de Pilar, la capitale mondiale du polo, lui permettant d’élever son niveau de jeu.
« Nous n’élevons pas pour vendre des chevaux, mais pour assurer la relève »
Une équipe de polo a besoin, par essence, de chevaux ! Des chevaux qu’il faut essentiellement importer d’Argentine avec tous les aléas que cela représente. Pour les palier, en partie, Sainte-Mesme est donc devenue une terre d’élevage de chevaux de polo sous l’impulsion de Birger Strom : « C’est lui qui a cette véritable passion pour l’élevage, confie son fils. Nous produisons des poulains uniquement par transferts d’embryons. Cela nous permet de faire reproduire des juments que nous jouons en même temps, avant qu’elles ne soient à la retraite et ainsi, nous gagnons du temps. Même les juments retraitées ou blessées reproduisent par transferts d’embryons. Nous ne pratiquons pas de monte naturelle. Je peux donc jouer l’étalon que nous utilisons pour la reproduction qui, ainsi, reste
calme pendant les matchs, sans être perturbé par les juments qui l’entourent ».
L’étalon en question se nomme Mojito (par Vodka), meilleur cheval de la finale de l’Open de France en 2014, un produit des lignées d’un des élevages les plus en vue en Argentine, celui de la famille Tanoira. La production reste limitée car l’objectif n’est pas commercial : « Le but est d’assurer la relève pour notre propre équipe, c’est pour cela que nous ne faisons pas naître plus de deux à quatre foals par an. C’est donc un élevage à petite échelle mais nous avons déjà produit de très bons chevaux comme La Black, meilleur cheval de la finale de l’Open de Paris en 2013. Nous envisageons de rentrer un nouvel étalon argentin pour diversifier nos lignées » . Une fois que les poulains approchent de l’âge adulte, leur débourrage et leur première éducation sont confiés à un domador (dresseur) argentin, Leo Valiente, qui fait partie du « paysage » de Sainte-Mesme.
Le cheval est une véritable passion familiale. Les gènes de Robert de Balkany ne sauraient mentir : les sœurs de Robert sont cavalières de saut d’obstacles. Ingrid est championne de France amateur 2 et Isabelle brille sur le circuit international. Cette dernière a d’ailleurs épousé l’un des meilleurs joueurs argentins, Clemente Zavaleta, qui participe notamment à l’Open d’Argentine depuis 2016 (avec La Irenita) et contribue régulièrement aux succès de Sainte-Mesme, invaincue à Chantilly en mai-juin dernier.
Après le succès de Sotogrande, l’objectif de l’équipe est de décrocher un nouvel Open de France, sans Clemente qui repartira pour l’Argentine préparer les grandes échéances de fin d’année : « C’est vrai que nous n’avons plus gagné l’Open de France depuis 2009 et le temps commence à être long même si nous avions fait une très bonne finale en 2014 avec Clemente et Brieuc Rigaux. Nous avions perdu en période supplémentaire ». Avec l’indisponibilité de Clemente, l’équipe a dû se réorganiser avec Brieuc Rigaux et Clément Delfosse, une formation désormais 100% française : « Nous nous entendons tous très bien, sur le terrain et en dehors. Nous avons eu de bons résultats sans encore arriver en finale pour cause de joueurs ou chevaux blessés. Un échec sur lequel nous ne voulions pas
rester et c’est pourquoi nous réessaierons cette année avec Brieuc et Clément, avec une meilleure organisation et une motivation encore plus grande ».
Si l’Open de France marque la fin de la saison internationale en France, celle de Robert Strom ne s’arrêtera pas là pour autant. Il s’envolera immédiatement pour l’Argentine, plein d’ambitions : « À long terme, mon objectif est de jouer la Copa Camara de los Disputados, but ultime de tout joueur de mon niveau. Je dois pour cela améliorer mon organisation en Argentine avec l’aide de Clemente et jouer cette année des tournois de l’AAP (la fédé argentine) pour augmenter mon handicap ».
Dans cette grande famille de polo, je demande le cousin, et donc un autre petit-fils du fondateur de la dynastie polo Robert de Balkany : Alexis Pouille. Parfois, Alexis joue avec Robert (Strom), mais cette année, il fait cavalier seul. Enfin, seul… avec sa propre équipe du Château d’Aulne avec laquelle il vient de briller cet été en remportant notamment le très compétitif Open de la Côte d’Azur à Saint-Tropez. Un tournoi de 18 goals, où il a affronté et battu des équipes avec en
leurs rangs d’anciens vainqueurs de l’Open d’Argentine comme Ruso Heguy ou Gonzalo Pieres, infligeant même une lourde défaite à Nico Pieres, récent (et certainement futur) finaliste de cet Open d’Argentine (15-7 !). La bonne nouvelle est qu’Alexis participera également avec son équipe à l’Open de France et c’est grâce à lui que la Ferme d’Apremont – licenciés et spectateurs – va pouvoir découvrir ce jeune phénomène du polo argentin, Jeta Castagnola, 14 ans et
handicap 4. Une équipe candidate également au titre de cet Open de France Paprec.
La saga équestre Balkany-Strom-Pouille va donc continuer à s’écrire : sur les plus grands terrains d’Europe avec Alexis, d’Argentine, (notamment ceux du Castillo de Pilar, fief de l’AAP) avec Robert, ainsi que sur les pistes du circuit international de saut d’obstacles avec Isabelle et Ingrid.
Toute l’équipe de la Ferme d’Apremont tient à remercier l’ensemble des institutions et des partenaires.
EUROPEAN CAPITAL INVESTMENT
Mais aussi, Jérôme Hue et toute l’équipe Omedia, RB PRESSE et tout spécialement Pascal Renauldon, Diane Prouhet, les photographes Antoine Delaporte, Laure Philippine, Marleen Serné, Evelina Jakovlevskaja et Christophe Tanière qui se sont impliqués pour la création de ce programme.