Point rencontre septembre 2018

N° 110 /

Septembre 2018

DOSSIER P.6

◗

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«Bienheureux êtes-vous…»

P.3 VIE LOCALE

P.5 ÉCHO DES VACANCES

P.10-11 IL ÉTAIT UNE FOI

Le caté, c’est l’affaire de toute une communauté

Retour de camp

La sainteté... un bonheur accessible à tous

ÉDITORIAL

P O I N T RE N CO N TRE  S e p t e m b r e 2 0 1 8 - N U M É R O 1 1 0 J.-P. VERCAIGNE

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Bienheureux êtes-vous…

Je viens de terminer un livre écrit par un moine cistercien.

L’un des chapitres se termine par ces mots : «On ne choisit pas d’entrer au monastère parce que c’est dur, mais on choisit d’y aller pour connaître le bonheur…» On a envie d’ajouter : heureusement ! Même si l’on sait bien qu’il s’agit là d’un choix qui échappe à beaucoup de nos contemporains.

Ces mots m’ont donné à penser, tellement il est vrai que cette recherche du bonheur est universelle. Le bonheur, on le trouve dans la vie familiale, dans l’expérience professionnelle ou dans les moments passés avec des amis… Le désir du bonheur, c’est probablement ce qui nous fait bouger et ce qui nous fait poser des choix qui engagent. Il suffit de regarder la joie des jeunes parents quand ils sont si heureux de nous présenter leur enfant et quand ils le regardent avec attendrissement. Comment ne pas être ému en écoutant de jeunes mariés se dire leur amour et s’engager pour toute leur vie…

Voilà bien ce qui nous motive pour prendre les décisions qui marquent une vie. On ne fait que choisir le chemin qui nous mènera au bonheur le plus complet possible. Les moyens pour y parvenir sont particulièrement variés et notre liberté a bien besoin d’être éclairée pour éviter de se fourvoyer sur des chemins de traverse… ou pour nous enfoncer dans l’abîme. Dans les Béatitudes, le «centre du centre de l’Évangile» selon Maurice Bellet, Jésus nous indique le chemin le mieux adapté pour goûter le bonheur véritable. Et l’on aime imaginer son visage s’éclairer quand il s’adresse à ses disciples pour leur dire «bienheureux êtes-vous»…

Jean-François Bordarier, curé

Le mont des Béatitudes.

ÉVANGILE «RÉJOUISSEZ-VOUS, SOYEZ DANS L’ALLÉGRESSE…» Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.

Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : «Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.» ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU CHAPITRE 5, VERSETS 1 À 12

PSAUME 15 Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.

J’ai dit au Seigneur : «Tu es mon Dieu ! Je n’ai pas d’autre bonheur que toi.» [...]

Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.

La part qui me revient fait mes délices ; j’ai même le plus bel héritage !

Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit.

Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : Tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !

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VIE LOCALE

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RENTRÉE 2018-2019

Le caté, c’est l’affaire de toute une communauté En septembre, c’est la reprise du caté. Il s’agit dans un premier temps de trouver de nouveaux horaires et des parents qui vont s’organiser pour accompagner les enfants. Mais au-delà de ces questions pratiques, interrogeons-nous sur les trésors que nous allons partager cette année. Pour cela, regardons ce qui s’est vécu l’année dernière.

L

e caté, c’est faire l’expérience de la rencontre avec le Christ. C’est ce que les enfants vivent avec leurs catéchistes dans les réunions hebdomadaires. C’est aussi le lien avec la communauté des chrétiens. Chaque temps liturgique en est l’occasion. À la Saint-Nicolas, nous avons chanté et écouté des contes dans l’église Saint-Sépulcre avec les familles du quartier de Canteleu et les chanteurs de la Maîtrise des Hauts-deFrance. Quelques jours plus tard, nous

nous sommes faits porteurs de lumière lors de la messe familiale de décembre.

Puis, pour entrer en carême, après la célébration des Cendres, nous nous sommes retrouvés avec les paroissiens autour d’un «repas partage» au centre pastoral Saint-Sépulcre.

En plus de ces temps forts, chaque mois, dans tous les clochers, sont célébrées les messes familiales, au cours desquelles les chrétiens les plus habitués à l’eucharistie font un accueil particu-

«Celui qui agit en tout cela, c’est l’unique et même Esprit : il distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier» (1 Corinthien, versets 12, 11)

lier aux enfants accompagnés de leurs familles. Une messe familiale se prépare plusieurs semaines à l’avance, tout le monde y prend part car une fois les chants choisis, les chorales les répètent et c’est toute une communauté chantante qui porte la prière de l’assemblée ce dimanche-là.

Une année de caté, c’est donc une année de rencontres, de joies partagées, de prières. Une année durant laquelle nous avons tous une tâche à accomplir, chacun selon son charisme.

CATHERINE PHILIPPE,

Un groupe de catéchistes lors du bilan de juin 2018.

ANIMATRICE EN PASTORALE

PROFESSION DE FOI, TÉMOIGNAGE D’UNE ANIMATRICE LA JOIE DE MARCHER AVEC JÉSUS Des jeunes de 11 à 12 ans se préparent chaque année à la profession de foi. Une animatrice du collège DominiqueSavio nous parle de son vécu. «“Alors, pourquoi voulez-vous faire votre profession de foi cette année ?” Je me souviens de cette première séance et des sept jeunes que j’ai accompagnés sur le chemin de la profession de foi. Ces collégiens m’ont confié que bien souvent leurs parents leur avaient parlé de cette proposition.

Ils étaient motivés à l’idée de se réserver un temps régulier avec leurs camarades.

En début de séance, un temps de libre échange permettait à chacun de rencontrer l’autre dans son intériorité. Je percevais une grande bienveillance des jeunes entre eux.

Dès le début, les règles du jeu étaient claires : ne pas juger

l’autre, écouter et ne pas couper la parole.

Avec d’autres animateurs, nous leur avons raconté l’histoire de ce Jésus qu’ils appréciaient de plus en plus au fil du temps. Ils ont réalisé que sa manière de vivre est un modèle inspirant pour nos vies d’aujourd’hui. J’étais missionnée pour leur faire prendre conscience du bonheur qu’ils pouvaient trouver à marcher avec Jésus.

Le jour de la cérémonie, une ambiance de fête régnait. Ils étaient là, tout en blanc, enjoués. Ils n’avaient pas changé de l’extérieur, mais de l’intérieur, heureux d’être entourés de leurs familles et amis. Une belle complicité s’était créée entre le groupe et les animateurs pour la plus grande joie de tous !»

Victoria Fiori Denis

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VIE LOCALE

HOMMAGE À L’ABBÉ MICHEL LEMAN

UN HOMME BIENVEILLANT Le 5 juin, à la maison Saint-Jean (Lille) étaient célébrées les funérailles de l’abbé Michel Leman. De 1991 à 1999, il fut le prêtre de Saint-Calixte et de Sainte-Thérèse. Une famille de paroissiens évoque son souvenir.

«Avril 1991, arrivé à Saint-Calixte depuis quelques jours, Michel Leman commençait notre préparation au mariage. Plusieurs soirées, à trois, à découvrir, redécouvrir la Bible et surtout à goûter à l’amour infini du Christ pour les hommes. Quelle magnifique préparation au mariage, quelle chance avons-nous eue ! Le père Leman nous a donc mariés, a baptisé nos trois enfants, a assisté, concélébré les premières communions, professions de foi et confirmations. Il partageait avec nous les repas familiaux ; il faisait partie de notre famille.

Et pourquoi pas le catéchisme, pourquoi pas le temps des enfants, l’éveil à la foi, faire partie d’une équipe ?

Nous voilà des chrétiens engagés…

Notre envie de vivre et de partager cet amour du Christ, nous la lui devons et l’en remercions profondément.

Nous avons beaucoup de souvenirs, mais nous souhaitons rappeler : son “petit faible” pour l’évangile de saint Jean, son regard bienveillant, son humour, sa bonhommie, même dans un groupe son attention à chacun ! Une idée lui venait, il levait le doigt, un peu comme un écolier mais argumentait avec tact, fantaisie et vérité. Un vrai témoin de la joie profonde d’être enfant de Dieu.

Merci, père Leman pour tous ces cadeaux de vie, d’amour.»

BRIGITTE, GILLES, ARTHUR, DONATIENNE ET LÉOPOLDINE

LES SERVANTS D’AUTEL

«Un jeune qui ne s’engage pas est un jeune à la retraite1 !»

Joseph Laloux, responsable des servants d’autel, témoigne.

L

e service de l’autel est un dé­ vouement pour Dieu et pour la paroisse. Quand on sert à l’autel, on permet à la messe de se dérouler dans l’ordre et la beauté. Ces derniers critères sont importants afin que la célébration prenne toute sa valeur aux yeux des croyants qui viennent à la messe pour prier et rendre grâce à Dieu.

Servir la messe ne veut pas dire qu’on devient quelqu’un de corvéable. Le rôle du servant est d’aider le prêtre qui ne peut pas tout faire seul lors des célébrations. Par sa présence et par son attitude, le servant d’autel rend la messe plus priante. Les paroissiens la vivent alors avec plus d’intensité. C’est un service à la fois peu prenant et très gratifiant.

Mon parcours personnel J’ai commencé à servir à l’âge de 7 ans et cela durant six ans. Étant un peu agité, ces années furent pour moi l’occasion de suivre la messe par le service et de développer certaines qualités indispensables : le recueillement, l’obéissance et l’humilité. En classe de quatrième, j’ai décidé d’arrêter.

Lors de ma préparation à la confirmation, j’ai eu l’occasion de me questionner sur mon investissement au sein de

l’Église. C’est durant cette période de réflexion qu’Apolline m’a proposé de m’occuper des servants d’autels. Alors ni une ni deux, malgré mes appréhensions, j’ai sauté sur l’occasion et je ne regrette absolument rien ! Ces trois dernières années de service m’ont beaucoup apporté : des nouvelles rencontres, de bons moments passés avec des jeunes servants formidables, ainsi que de magnifiques célébrations et d’inoubliables rassemblements diocésains ou week-end chez les Bernardines.

Un petit message Un immense merci à l’ensemble des servants d’autels, qui nous aident à prier lors de chaque célébration. Un merci tout particulier à Éloi et Géraud qui m’ont épaulé en tant que grands clercs.

L’année prochaine, je quitte Lambersart pour poursuivre mes études à Strasbourg. Il va donc falloir passer la main.

Si certaines personnes sont intéressées pour s’occuper des servants, qu’ils n’hésitent pas à me contacter, je me ferai une joie de les guider.

JOSEPH LALOUX

1. Pape François aux jeunes d’Ecclésia Campus 2018 à Lille.

VIE LOCALE P O I N T R E NCO NT R E  S e p t e m b r e 2 0 1 8 - N U M É R O 1 1 0

VIE LOCALE

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ÉCHO DES VACANCES

Retour de camp !

Chaque été, la paroisse organise avec le diocèse des camps vélos, sport, théâtre et prière pour les ados et les jeunes enfants. Une animatrice nous en parle.

C

’est quelque peu fatiguée mais les yeux pleins de beaux souvenirs que j’écris ces quelques lignes. En effet, de retour d’un camp Sport théâtre et prière (STP) avec soixante jeunes, l’été a bien commencé ! Comment rendre compte

la pièce de théâtre, joie des jeunes qui se dépensent dans les jeux, les olympiades, joie de les entendre chanter de tout leur cœur (malgré les fausses notes). Bref, le mot de ce camp est celui de la joie. Cette semaine a été pleine

d’une si belle semaine passée autour du Christ ? Comment traduire avec des mots toute la joie et la foi présente dans ces quelques jours à Merville ?

Joie de voir ces jeunes grandir dans leur foi, découvrir le beau mystère de la messe, thème de cette année, joie de les voir se révéler sur scène lors de

de défis, d’abord par le thème proposé, la messe et ensuite par la mise en scène d’une pièce de théâtre avec soixante participants ! Les nombreuses activités (Cluedo géant, chasse au trésor) ont permis à chacun des enfants de donner le meilleur de lui-même et de grandir !

Soutien au journal Par les Pharmaciens : - Du Bourg ........... Tél. 03 - Brouillard ........... Tél. 03 - Du champ de courses ............................. Tél. 03 - Cremers ............. Tél. 03 - Mailliet ............... Tél. 03 Pharmacie de garde

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Une journée type au camp Mais concrètement, à quoi ressemble une journée au camp STP ? Ce camp pour les 8-12 ans a pour objectif de faire passer aux enfants de belles vacances tout en découvrant le Christ, c’est pourquoi la messe de 7h30 est facultative, permettant à certains de dormir et à d’autres d’approfondir toujours plus leur lien avec le Christ. Après un bon petit-déjeuner, préparé par une équipe d’intendance efficace et joyeuse, la prière du matin, animée par un groupe de jeunes, un animateur et un prêtre, permet de remettre toute la journée entre les mains du Seigneur. Puis, les activités s’enchaînent, alternant travaux manuels, grand jeu, sport. La journée se termine par la prière en fin d’après-midi.

La veillée du soir est toujours très attendue, particulièrement lorsque la demifinale de la Coupe du monde a lieu cette semaine-là ! Animateurs et jeunes, nous sommes ressortis grandis et désireux de mieux vivre la messe. Le rendez-vous est déjà pris pour les camps de l’année prochaine !

QUITTERIE BECQUEY

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DOSSIER

«Bienheureux êtes-vous…»

Et si l’on vivait une promesse de bonheur ?

Des enfants lambersartois, un malade, Jean-Paul Quinaou, deux confirmés, Catherine Basille et Alexandre Quicque, une communauté bénédictine essayent de mettre en pratique cette belle promesse. Laissons-nous porter par l’élan qui anime ces tranches de vie.

CORINNE MERCIER/CIRIC

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RENCONTRE AVEC DES GARÇONS ET DES FILLES D’ÉCOLE PRIMAIRE

Paroles d’enfants sur le bonheur Au cours d’un échange plein de spontanéité, chaque enfant a partagé ses souvenirs, ses expériences et son ressenti du bonheur.

L

es enfants témoignent que les moments heureux sont le plus souvent liés aux rencontres, aux retrouvailles avec ceux qui leur sont chers, la famille, les cousins, les amis. Lors de rencontres festives, fêtes de fin d’année ou anniversaires, les familles se retrouvent et ces moments sont l’occasion de revoir tous ceux que l’on aime : «à Noël, quand je vois ma famille», «quand je rigole avec mes amis», «quand mes oncles et tantes me racontent comment c’était avant».

Le bonheur est aussi fait de petites choses du quotidien : «quand mon père rentre de son travail le vendredi soir, cela me rend heureuse» ou «quand on s’envoie des photos avec mes cousins». Ces petites choses qui «font battre mon cœur et me font penser à Jésus».

Le bonheur c’est avant tout la famille, les amis, les retrouvailles et les bons moments partagés.

Avec beaucoup de philosophie, les enfants expriment aussi que

le bonheur est fragile, qu’il ne se décide pas forcément. «On ne s’en rend pas toujours compte, on le reconnaît après coup», et aussi «on ne peut pas décider d’être heureux quand ça ne va pas», «pour être heureux, il faut être bien dans sa peau», «quand je suis heureuse, j’en profite tellement que je ne m’en rends pas compte».

Pour les juniors, sensibles aux relations, le bonheur se reçoit, «je suis heureux quand j’arrive à me réconcilier ou que l’on me réconforte», et se donne aussi «quand je vais vers quelqu’un qui est triste, ça me rend heureux aussi».

Unanimes, les enfants sont d’accord pour dire que le bonheur est important, «sinon, la vie serait trop triste», «sans sens». Et en même temps, «si on était tout le temps heureux, il manquerait quelque chose».

RECUEILLIS PAR FRANCE LEFEBVRE DU PREY

Merci à Max, Louis, Gabin, Hugo, Marie, Eléonore, Erwan, Ambre, Clément, Soline, Damien, Achille, Jeanne, Evan, Salvador, Elise, Calista, Léonie, Gaïa, MarieEspérance, Julie, Alizée, Salomé, Lilian, Sixtine, Soukeyna, Antonin, Lysa, pour cet échange.

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DOSSIER

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ENTRETIEN AVEC JEAN-PAUL QUINAOU, SOUFFRANT DE LA MALADIE DE PARKINSON

Affronter la tempête Comment avez-vous réagi à l’annonce du diagnostic ?

J’ai eu l’impression de passer d’un monde à un autre. De quitter le monde des bien-portants pour celui des malades. Cette illusion était nourrie par les remarques, aux caisses, quand j’étais trop lent, etc.

Quel âge aviez-vous ?

J’avais 54 ans. J’étais enseignant. J’étais devenu très lent, je me fatiguais vite…

Durant deux ans, j’ai bénéficié d’un allègement de service. Puis j’ai dû cesser mon travail. Ce fut douloureux. Trois ans de longue maladie et, en juin 2017, à 61 ans, j’ai été admis à la retraite au titre de l’invalidité : «inaptitude totale et définitive à toutes fonctions».

Ne cédez-vous pas au découragement ?

La santé, bien sûr, c’est important, mais pour moi, ce n’est pas l’essentiel de la vie. Pas plus que la richesse ou le pouvoir. Chaque jour, depuis que je me sais malade, j’ai su que j’étais aimé. Amour de mon épouse, de mes filles, de mes amis… Pas en paroles, en actes : m’aider à m’habiller, bêcher le jardin, m’inviter à une exposition… L’amour reçu me fait vivre. Et aussi l’amour donné : visiter des malades, les accompagner... Tout

cela me rend heureux. J’expérimente une fraternité nouvelle, en particulier avec tous ceux qui ont l’expérience que «ça n’arrive pas qu’aux autres», et qui savent ainsi que notre humanité est une.

Votre foi vous aide-t-elle ?

Jésus-Christ est très important pour moi. Quand ma maladie s’est déclarée, j’ai très souvent pensé au récit de «la tempête apaisée» dans l’Évangile. Jésus

et ses disciples traversent en barque un grand lac. Jésus s’endort. Une tempête survient. Affolés, ils le réveillent. Alors tout se calme, et Jésus leur dit : «Où est votre foi ?» (Luc, 8, 23-25). Cette tempête m’évoque ma maladie. Du moment que Jésus est dans la barque, j’accepte d’affronter la tempête. J’ai confiance.

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIANE LOKS

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DOSSIER

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Alexandre Quicque, à droite, parmi un groupe de confirmés.

LA CONFIRMATION

La joie de recevoir l’Esprit saint Échange avec Catherine Basille, mère de famille, et Alexandre Quicque, lycéen à l’Institution Sainte-Odile, qui ont tous deux reçu le sacrement de confirmation à la Pentecôte, lors de la célébration à Lille-Grand-Palais.

P

our eux deux, la confirmation est apparue comme étape d’un parcours. Avec Alexandre, c’est évident : «Catholique pratiquant depuis toujours, j’ai décidé de me préparer au troisième sacrement de l’initiation, et d’entraîner avec moi mes amis, pour cinq rencontres avec des jeunes d’autres établissements. Cela s’est terminé par une retraite de deux jours au monastère de la Cessoie.» Catherine témoigne d’une progression différente : «J’ai peu pratiqué, sauf au moment du mariage, avec la promesse de faire grandir dans la foi les enfants que j’aurais. Ainsi ai-je, grâce à mes filles, bénéficié d’un entraînement. Puis j’ai voulu participer à une formation : le parcours Pierre et Paul.

Je rencontrais alors Catherine Philippe qui en assurait l’animation. Elle est ma marraine de confirmation.»

un sacrement. Ainsi se trouve confirmé le choix de mes parents de me faire baptiser.»

Alexandre renchérit : «C’est un renouvellement, une façon de ressentir Dieu. C’est un don de Dieu, qui nous fait accéder à la “sainteté” ; comprenons-nous bien : nous sommes appelés à voir Dieu, dans notre vie de tous les jours.»

Qu’est-ce que la confirmation ?

Catherine poursuit : «Cela me rappelait la promesse du mariage : fidélité, bien sûr, mais aussi appel. La confirmation est un moyen, un signe : on dit que c’est

Le don de l’Esprit «Pas comme je l’attendais. C’est étrange : une fois sortie de la célébration, j’avais l’impression que le monde me souriait. Et depuis, j’ai appris deux choses : on ne croit pas seul, et seulement pour soi ; et aussi : toujours faire confiance, car l’Esprit est avec moi», nous confie Catherine, qui ajoute : «La première bienveillance : présenter un visage souriant.» Alexandre résume : «À la confirmation, chacun reçoit l’Esprit comme une force pour sa vie. Je le ressens réellement ; ne parle-ton pas des sept dons de l’Esprit saint ?»

Catherine va plus loin encore : «Il n’est pas toujours facile de parler de sa foi. Mais être chrétien, c’est être envoyé en mission dans le monde. Je me prépare et reçois une formation pour devenir animatrice laïque en pastorale.» Pour Alexandre, «la confirmation, c’est comme Pentecôte, le don de l’Esprit, un “souffle”, des “langues de feu”, une bonne nouvelle que l’on ne garde pas pour nous, mais que l’on partage : ainsi naît l’Église.»

DOMINIQUE DELESALLE

Catherine Basille (à gauche) avec Catherine Philippe, sa marraine de confirmation.

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DOSSIER

VIE LOCALE

UN CODE DE CONDUITE

Et si la règle de saint Benoît contribuait au bonheur de travailler ensemble ?

C’est tout l’objet du documentaire «La règle bénédictine, le travail» projeté à l’occasion du festival Des hommes et des films, au monastère Notre-Dame de la Plaine à Saint-André. Datant du VIe siècle, la règle de saint Benoît pourrait bien inspirer nos managers.

C

ette règle a la vertu de rythmer encore aujourd’hui la vie des communautés de moines et sœurs chez les Cisterciens, Trappistes et Bénédictins.

Elle aborde la vie en communauté, la gestion du temps, la prise de décision, l’autorité, le recrutement… et bien sûr le travail. Ce code de conduite a d’ailleurs fait l’objet d’une série de documentaires, coréalisés par Patrice Cros. Dans l’un d’entre eux, La règle bénédictine, le travail, il montre comment la règle de saint Benoît peut nous inspirer : «L’humanité, la finesse psychologique, l’équilibre de cette règle est toujours d’actualité.

L’homme au travail est confronté à différents obstacles, que la règle tente de comprendre, pour lui donner une boîte à outils simple, sage et inspirée. C’est comme une minibible pour le salarié et le manager.» Le travail est considéré par Benoît comme un accomplissement : il est important mais ne doit pas orienter toute une vie,

au risque sinon de tomber dans l’asservissement. Et pour goûter au bien-être, il faut faire une expérience qualitative du travail, par laquelle on a l’impression de créer, de faire une œuvre ; pour certains, c’est d’ailleurs une manière de participer à l’œuvre de Dieu.

Trouver un équilibre Ce documentaire a été projeté lors du festival Des hommes et des films, au monastère Notre-Dame de la Plaine le 13 avril dernier, en présence notamment des sœurs du monastère, du réalisateur et des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC). Pour Fanny Magdelaine, responsable du festival, «cette soirée a permis de partager des expériences professionnelles. Je me souviens de ce dirigeant d’entreprise dont le chef d’équipe suractif avait un impact négatif sur les équipes, car il ne s’arrêtait jamais. Cela contraste avec la règle bénédictine pour laquelle

le travail n’est pas prioritaire. Il est aussi important que l’étude ou la prière. C’est donc à chacun d’entre nous de trouver le bon équilibre.»

ANNE HENRY-CASTELBOU

DVD «LA RÈGLE BÉNÉDICTINE, LE TRAVAIL» Coréalisé par Patrice Cros/Thibault Ferié, coproduit par KTO/Grand Angle Productions, disponible à l’adresse suivante : pc@premiercercle.com

Merci à nos annonceurs

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IL ÉTAIT UNE FOI

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La sainteté... un bonheur accessible à tous Zoé entre dans une église avec sa tante Julie, un portrait de saint Dominique Savio attire son attention…

— Zoé. Il est jeune, on peut être saint à 15 ans ?!...

— Julie. La sainteté n’est pas une question d’âge ; quand tu rentres dans un lieu comme celui-ci, des statues et des images représentent des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux, comme dans un album de famille. Il y a des saints connus et d’autres qu’on a oubliés, mais ils ont tous en commun d’avoir été des témoins de l’amour de Dieu pour tous.

On dit d’eux qu’ils sont «bienheureux».

— Zoé. Peut-on être saint de son vivant ?

— Julie. Nous n’avons que notre vie pour être saint, c’est-à-dire heureux ! La sainteté n’est pas quelque chose d’inaccessible, de vague, elle est à la portée de chaque homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est un chemin de bonheur. Par notre baptême, Dieu, qui est le seul Saint, a mis en nous son Esprit. Nous avons la responsabilité de le faire grandir. En écoutant ce que Dieu veut nous dire à travers sa Parole, en partageant des temps de prière et de communion avec d’autres chrétiens, nous devenons meilleurs et capables d’aimer, même nos ennemis.

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— Zoé. Certains saints sont comme des héros impossibles à suivre, non ?...

— Julie. Quand on creuse la vie de ces héros que tu penses inaccessibles, on se rend vite compte qu’ils avaient de gros défauts, comme nous ; qu’ils tombaient bien souvent, comme nous ; qu’ils avaient peur, comme nous, etc. Bref qu’ils étaient avant tout des êtres humains, fragiles, mais ils ont gardé une confiance très forte en Dieu. Par et grâce à leurs faiblesses, ils ont montré que c’est Dieu qui faisait tout en eux et qui les a rendus capables de donner leur vie aux autres.

— Julie. Personne ne devient saint par ses propres forces, ce sont des familiers de Dieu, qui se laissent transformer et aimer. Comme Dominique Savio, leur personne «rayonne» la sainteté, autrement dit le bonheur qui les habite.

Ils rendent les autres heureux autour d’eux.

— Zoé. Moi qui parfois me sens «nulle», c’est bon de savoir que Dieu me choisit quand même, qu’il peut faire de grandes choses en moi. Moi aussi, je veux mettre Jésus dans ma vie pour mieux la réussir !

PAGE RÉDIGÉE PAR L’OTPP : VÉRONIQUE DROULEZ ET LE PÈRE MICHEL CASTRO. DESSINS : NICOLAS HAVERLAND.

IL ÉTAIT UNE FOI

«Heureux ceux qui ont une âme de pauvre car le royaume des cieux est à eux. Heureux les affamés et assoiffés de justice, car ils seront rassasiés. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.» Évangile des Béatitudes

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DESSINE-MOI UN DIOCÈSE

MESSAGE DE LAURENT ULRICH, ARCHEVÊQUE DE LILLE

Une Église pour et avec les jeunes

U

ltra-connectés, ouverts, généreux, sensibles à l’image, dépassant les frontières géographiques et culturelles, voici quelques caractéristiques des jeunes d’aujourd’hui. Comment sommes-nous attentifs et proches d’eux ? Comment les aidons-nous dans leurs choix de vie ? Comprenons-nous leurs attentes ?

Ils nous demandent de leur faire confiance. Ils sont prêts à prendre des responsabilités. Ils ne refusent pas d’être accompagnés, ils désirent aussi trouver avec nous des repères.

Nous souhaitons que toutes les communautés chrétiennes portent cette attention aux jeunes et construisent avec eux un chemin d’avenir. Par exemple, en

imaginant de nouveaux espaces de rencontres et d’échanges intergénérationnels dans les paroisses, en confiant aux jeunes la responsabilité d’organiser des événements, en mettant en valeur les initiatives locales et en sensibilisant les générations précédentes aux besoins et richesses de ces jeunes.

Oui, chacun peut faire de sa vie la réponse à un appel au bonheur voulu par le Christ ! Voilà pourquoi j’ai souhaité que l’année qui vient (septembre 2018 - été 2019) soit tournée vers les jeunes. À la joie de ce qui va naître de cette démarche ! † LAURENT ULRICH, ARCHEVÊQUE DE LILLE

François Richir

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À N OT E R

JOURNÉE DE L’ÉCOLOGIE Dimanche 30 septembre 2018 à Roubaix Une journée pour comprendre, se former et vivre des ateliers autour de la dimension intégrale de l’écologie Plus d’infos : laudatosi@lille.catholique.fr

ORDINATIONS DIACONALES Samedi 6 octobre à 15h30 à la cathédrale NotreDame-de-la-Treille à Lille, huit nouveaux diacres permanents seront ordonnés, vous êtes tous invités. De par leur vie professionnelle et familiale, ils sont signes d’une Église proche de tous, attentive aux joies et aux peines de chacun. Par leur présence dans la communauté chrétienne, ils rappellent aussi aux chrétiens qu’au nom de leur baptême ils ont à servir les hommes et les femmes, spécialement les plus démunis. communication@lille.catholique.fr 03 28 52 66 68

Plus d’infos sur lille.catholique.fr

MESSE DE RENTRÉE DES ÉTUDIANTS ET JEUNES PRO Rendez-vous mercredi 26 septembre à 19h30 à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille pour la messe de rentrée des étudiants et des jeunes pros présidée par monseigneur Ulrich.

Celle-ci sera suivie de l’Open Church qui permettra à chacun de faire connaissance et de découvrir toutes les propositions faites aux étudiants et jeunes pros cette année sur le diocèse de Lille contact@christonlille.com

CALENDRIER JEUNES Jeune Pro : week-end jeune pro le 13 et 14 octobre.

Lycéen : TaizéToussaint du 25 au 29 octobre.

JMJ Panama du 17 au 27 janvier Collégien : Ch’tis pélé à Lourdes du 8 au 13 avril.

Etudiant : pélé à Rome du 8 au 14 avril.

Pour tous : Marche du Grand Vent le jeudi 30 mai.

CONFÉRENCE Lundi 8 octobre à 20h15 - Cathédrale Notre-Dame de laTreille Témoignage du père Mathieu Dauchez «‌Mais pourquoi Dieu permet-il cela ?‌» Pace Gilleson - Lille cathedraledelatreille@gmail.com 03 20 31 59 12

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FESTIVAL TREILLE EN FÊTE

La musique chrétienne au profit des malades Du 11 au 14 octobre 2018, à la cathédrale de Lille, aura lieu la deuxième édition du Festival de musique Treille en fête : une riche programmation musicale pour et par les jeunes.

« Pour comprendre un jeune aujourd’hui, il faut le comprendre en mouvement » pape François.

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urant quatre jours le public accueillera : conférences, concerts (scène ouverte pour les groupes de louange locaux), comédie musicale. Un moment extraordinaire et solidaire au profit des personnes malades ou handicapées qui souhaitent vivre le pèlerinage diocésain à Lourdes en 2019 et des projets pastoraux du service des jeunes.

Plus de 1800 jeunes rassemblés pour chanter leur joie de croire et de servir.

C’est au retour du pèlerinage de Lourdes de 2015 que l’idée a germé dans le cœur de Bruno et Antoine : proposer à tous les jeunes du diocèse qui les ont accompagnés en pèlerinage un énorme concert. Un moment de fête pour les jeunes, dans la cathédrale de Lille, si chère aux cœurs des

Lillois pour sa dévotion à Notre-Dame.

Résultat ? Plus de 1800 jeunes rassemblés pour chanter leur joie de croire et de servir.

Cette idée de concert est devenue un festival diocésain de musique. Un festival pour et par les jeunes, afin de rassembler et fédérer autour de la musique. «‌Notre envie est de témoigner qu’être croyant aujourd’hui ce n’est pas dépassé, c’est fort et surtout c’est réel. Avec le thème de notre édition 2018, «‌Ose la joie !‌» nous voulons partager ce message d’espérance dans un quotidien qui nous fait souvent croire le contraire… mais c’est aussi une nouvelle forme d’évangélisation. Nous pouvons et nous devons témoigner de notre foi.‌» nous partage Bruno Ackou cofondateur du festival. Au programme de cette nouvelle édition : concerts, conférences,

comédie musicale, village associatif et Nuit de la Joie, une création musicale inédite, 100 % lilloise, qui vous surprendra !

CATHERINE TOURRET

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INFOS PRATIQUES

60/50 ! WEEK-END ANNIVERSAIRE DE L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE FATIMA ET DE SA CHORALE Un week-end à réserver sur vos agendas : Samedi 17 novembre, à 20h30, concert anniversaire «50 bougies pour une chorale» avec la participation des chorales de Notre-Dame-de-Fatima, Saint-Calixte, Saint-Sépulcre, Chant’Envie, Play Bach, Canon d’Or et d’amis qui se joindront à eux.

Dimanche 18 novembre 2018

– De 11h à 11h30, rétrospective 1968/2018, «À travers chants» : quelques chants-clés du répertoire liturgique de la chorale Notre-Dame-de-Fatima.

–À 11h30, messe solennelle du 60e anniversaire de l’église Notre-Damede-Fatima, présidée par l’un de nos évêques.

–À l’issue de la messe : pot convivial offert par la paroisse à tous les fidèles et participants.

Tous ces temps forts ouverts à tous et gratuits se déroulent dans l’église NotreDame-de-Fatima, 18 avenue Marcel Derycke à Lambersart, quartier du Champ de Courses.

Renseignements complémentaires sur le site de la chorale : http:/chorale.nd.fatima.free.fr

FÊTE DE LA TOUSSAINT

Carnet paroissial Baptêmes ~ ~ Notre-Dame-de-Fatima/Saint-Gérard Florent Leclercq, Sidonie Myller, Romane Baillier, Léa Mpiana, Romane Scherer, Marie BikoutaBassoumba, Louis Dansette, Mathis Mambouana, Sohen Mambouana.

~ ~ Saint-Calixte Mathilde Eozinou-Bondu, Léa Lemesle, Thomas Lemesle, Noé Degrave, Tao Bail, Marcellin Boyer-Chammard, Gisèle Gourdon, Bertille Thiriez, Joséphine Delfly, Maelys Vasseur, Haley Coulon, Gabriel Brunin, Salomé Brunin, Augustin Debuyzer, Arthur Barbier, Richard Benichou, Nayélie Boumdouz, Simon Meurin-Gumny, Mila Bressoles, Alexandre Durreau, Simon Garcia, Johan Germonprez, Agathe Gorecki, Alix Maes Guillemetz, Maxime Maes Guillemetz, Gabriel Martin, Zoé Royer, Paul Royer, Lili Royer, Camille Dapvril, Gabriel Wiatz, Romain Fremaux, Ernestine Leclercq, Joseph Mestdagh, Camille Ghilbert, Philomène Godin, Augustin Luyckx.

Pas de messes anticipées

~ ~ Saint-Sépulcre

Jeudi 1er novembre :

9h30 Sainte-Thérèse 10h Saint-Sépulcre

10h30 Saint-Gérard 11h Saint-Calixte

11h30 Notre-Dame de Fatima Pas de messe à 18h30 à Saint-Sépulcre

Gabriel Cabrera, Capucine Kupiec.

Vendredi 2 novembre, jour de prière pour les défunts : messe à 8h30 à Saint-Sépulcre et messe à 18h30 à Saint-Calixte.

~ ~ Sainte-Thérèse Liana Depré.

Mariages ~ ~ Saint-Calixte Pierre-Etienne Dobbels et Amandine Credeville, Adrien Landat et Pauline Lepecquet, Kevin Jegou et Florine Lemay, Emmanuel Deprez et Rosanna Deschamps, Grégory Foulon et Lucile Beudaert, Pierre-Antoine Moty et Constance Mottez, Frédéric Chaussade et Stéphanie Wavelet.

Funérailles ~ ~ Notre-Dame-de-Fatima/ Saint-Gérard Albert Bousard, Réjane Savaere-Blavoet.

~ ~ Saint-Calixte

AGENDA ~~COMMENÇONS L’ANNÉE ENSEMBLE hhDimanche 7 octobre, fête des baptisés

et messe familiale dans toutes les églises de la paroisse aux heures habituelles puis apéritif, pique-nique tiré des sacs et après-midi festif dans les locaux du collège Domique-Savio, rue du Bourg. ~~MESSES FAMILIALES hhHoraires habituels les 6 et 7 octobre avec l’envoi en mission des catéchistes, les 10 et 11 novembre avec remise du Nouveau Testament pour les enfants qui débutent

la catéchèse, les 1er et 2 décembre avec remise du Credo aux adolescents qui se préparent à la profession de foi. ~~POUR LES COUPLES hhPrésentation du projet «Cana Welcome» le mercredi 19 septembre à 20h30 au centre pastoral Saint-Calixte.

~~ENTRÉE DANS LE TEMPS DE L’AVENT hhMesses aux heures habituelles le samedi

1er décembre et le dimanche 2 décembre.

Michel Warlop, Marie-France Mahieux, Pierre Steen, Paul Laderrière, Guy Dumortier, Thérèse Dewimille, Jean-Pierre Boulanger, Claude Liagre, Jean Fontaine, Colette Hubo, Raymond Dufour, Chantal Buyse, René Capelle, Bernard Depré, Suzanne Willekens, Denise Philippo, Jean-Marc Salomé, Raymond Verbrigghe, Francis Rolland.

~ ~ Saint-Sépulcre Marie-Françoise Dupont, Claudine Flament, Robert Reynaert, Loïc Soissons, Marie-Thérèse Hugo, Marie-Agnès Dupuich, Bénédicte Trizac, Claude Brisbart, Malone Pla, Annita Godefroy.

~ ~ Sainte-Thérèse Simone Heriveaux, Jacqueline Masclin, Rose Longue-Lecompte, Jeannine Verherbruggen, Gérard Trenson.

VIE LOCALE

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OFFICES RELIGIEUX

POUR CONTACTER LES COMMUNAUTÉS DE LA PAROISSE

Eucharisties dominicales

Communauté Notre-Dame de Fatima - Saint-Gérard

hhSamedi : 17h à Notre-Dame-de-Fatima.

hh Communauté Notre-Dame-de-Fatima (Champ de courses)

18h30 à Sainte-Thérèse. hhDimanche : 10h à Saint-Sépulcre.

10h30 à Saint-Gérard.

11h à Saint-Calixte.

11h30 à Notre-Dame de Fatima.

18h30 à Saint-Sépulcre.

18 rue Marcel-Derycke - Tél. 03 20 92 60 01

Eucharisties quotidiennes hhLundi : 9h à Saint-Gérard. hhMardi : 9h à Saint-Calixte. hhMercredi : 8h30 à Sainte-Thérèse. hhJeudi : 18h30 à Notre-Dame-de-Fatima. hhVendredi : 8h30 à Saint-Sépulcre et 18h30 à Saint-Calixte.

POUR PRIER ENSEMBLE Adoration hhJeudi 18h à Notre-Dame-de-Fatima hhLe premier vendredi du mois à 19h à la chapelle Saint-Calixte

Chapelet hhVendredi 17h30 à Saint-Sépulcre hhSamedi 8h30 à Sainte-Thérèse

Permanences : le mercredi de 10h30 à 11h30, le vendredi de 17h30 à 18h30.

Communauté Sainte-Thérèse (Cité familiale) hh5 rue Trenson - Tél. 03 20 92 40 18

Permanences : le mardi de 17h à 18h30.

Communauté Saint-Sépulcre (Canteleu) hh28 rue Gabrielle Bouveur - Tél. 03 20 22 02 92

Permanences : le mercredi de 10h à 11h30, le vendredi de 16h30 à 18h30.

Communauté Saint-Calixte (Bourg) hh11 place des Frères Thomas - Tél. 03 20 92 30 97

Permanences : du lundi au samedi de 10h à 11h30, le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14h30 à 17h.

SITE INTERNET : http//paroisse-lambersart.fr COURRIEL : contact.sainte-trinite@neuf.fr

POUR CÉLÉBRER ET PRIER AVEC LES AÎNÉS Ephad Soleil d’automne hhMesse à 15h le premier lundi du mois. hhTous les autres lundis du mois à 15h,

GRÂCE À VOTRE GÉNÉROSITÉ Quatre fois l’an, le journal Point Rencontre est distribué gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres de Lambersart. Vous êtes tous, bénévoles et annonceurs, un soutien fort et nous vous en remercions. Mais, nous avons aussi besoin d’un appui financier. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir glisser une participation dans l’enveloppe jointe à ce numéro. Grâce à votre générosité, le journal pourra continuer d’exister.

D’avance, un grand merci.

temps de prière, de rencontre et de partage de l’Évangile.

Le Clos du Bourg hhMesse à 11h chaque mercredi du mois.

Domaine de l’Hippodrome hhMesse à 15h30 le deuxième mercredi

du mois. hhLe quatrième mercredi du mois à 15h30, temps de prière, de rencontre et de partage de l’Évangile.

Résidence des Charmettes hhMesse à 11h chaque jeudi du mois.

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REGARD SUR UN MUSICIEN

Claude Debussy ou l’expérience de la liberté Le centenaire de la mort de Claude Debussy ne saurait laisser indifférent ni les musiciens ni les Lambersartois, qui ignorent peut-être que l’une des rues de leur ville lui fait honneur.

C

laude Debussy est un homme tourmenté, musicien inspiré qui a joué un rôle majeur dans l’histoire de la musique. Doté d’un humour qui frise l’ironie, il semble pourtant cacher le doute qui l’habite et pratiquer la politique du désespoir : être superficiel pour fuir, ne pas révéler ses propres sentiments, éloigner le tragique, la peur du néant et le vide.

Debussy dépasse cette angoisse en puisant son énergie spirituelle dans la nature : «Sentir à quels spectacles troublants et souverains, la nature convie ses éphémères passagères, voilà ce que j’appelle prier». Il clame sa volonté de chanter son paysage intérieur avec la candeur naïve de l’enfance. Il revendique ainsi une liberté de création qui l’expose au danger de la censure. La pièce intitulée Le martyre de saint Sébastien est condamnée par l’archevêque de Paris car, selon lui, elle opère une confusion entre extase mystique et extase sensuelle. Le musicien est conscient de cette contradiction qui l’habite : «Défiez-vous à l’avenir des

œuvres qui paraissent planer en plein vol, souvent elles ont croupi dans les ténèbres d’un cerveau morose.»

Impalpable et indicible, la musique de Debussy s’avère être cependant d’une construction élaborée et d’une précision extrême. Son œuvre est surtout prospective, notamment Prélude à l’après-midi d’un faune, expression d’un élan poétique et pictural en rapport avec l’impressionnisme. Les accords, utilisés pour leurs couleurs, s’assimilent aux traits du pinceau de la composition. Dans Pelléas et Mélisande, la musique s’identifie à un personnage. Dans La Mer, elle évoque son immensité, le tumulte du vent, l’impétuosité de ses vagues et ses couleurs changeantes au rythme de l’éclat solaire.

En réponse à l’un de ses maîtres, Debussy affirme que la seule règle harmonique le contraignant est celle suggérée par son plaisir. Le choix d’être libre pour mieux se consacrer à son art.

OLIVIER PLAYOUST

| JOURNAL CATHOLIQUE DE LA PAROISSE SAINTE-TRINITÉ DE LAMBERSART Rédaction : père Jean-François Bordarier, Marie-Françoise Delesalle avec la participation de l’OTPP Président : père Xavier Bris - Rédacteur en chef : Bruno Roche, diacre - Édité par Bayard Service : Parc d’activité du Moulin, 121 allée Hélène Boucher BP 60090 59874 Wambrechies cedex. Tél. 03 20 13 36 60. www.bayard-service.com - Directeur de la publication : Pascal Ruffenach - Secrétaire de rédaction : Karl Damiani - Contact publicité : Tél. 03 20 13 36 70 - Imprimerie : Offset Impression 59840 Pérenchies - Commission Paritaire : en cours - Dépôt légal : à parution.

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