Guide Ariège

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Balades d’ Architecture

ARIÈGE

MODERNE ET CONTEMPORAINE EN MIDI-PYRÉNÉES


Balades d’ Architecture


DÉCOUVRIR L’ARCHITECTURE MODERNE ET CONTEMPORAINE À TRAVERS LES DÉPARTEMENTS DE LA RÉGION MIDI-PYRÉNÉES. BÂTIMENTS PUBLICS, MAISONS INDIVIDUELLES, PATRIMOINE INDUSTRIEL ...

Ce guide invite les baladeurs ayant eu la bonne idée de se le procurer, à découvrir des bâtiments modernes et contemporains. Souvent proches de nous mais parfois méconnus, ils ont retenu notre attention pour leurs qualités d’usage, de composition, d’intégration au site, de relation au paysage et à l’histoire, etc. Nous aimerions avant tout faire partager une certaine idée de plaisir architectural au gré des balades proposées. Bien sûr, la sélection qui suit est non exhaustive ; elle est liée à la notion de parcours et se veut quelque peu didactique. En effet, ce panel balaye différents styles des XXème et XXIème siècles. Nous proposons des circuits dans le département, les villes, les campagnes et mettons l’accent sur certains projets qui nous ont particulièrement touchés, sans oublier le côté ludique de la découverte ! C’est pourquoi les parcours peuvent parfois devenir des jeux de pistes afin de vous rendre acteur des visites. Pour préparer ce guide, nous nous sommes mis dans la peau des baladeurs en essayant d’avoir les yeux grands ouverts pour ne rien oublier lors de la sélection tout en gardant notre vision plus précise d’architectes et de photographe. En tous cas, nous espérons que vous aurez autant de plaisir à l’utiliser que nous en avons eu à le réaliser ! Gaël Angaud, Guillaume Hubert et Frédérique Félix-Faure.

NB : tous les concepteurs mentionnés dans les pages suivantes sont architectes sauf précisions explicites.



FOIX ET CENTRE ARIÈGE DANS LES RUES DE FOIX LOGEMENTS JEAN DURROUX CENTRE AQUATIQUE + PÔLE DE SERVICES

1 2 3

PAMIERS ET BASSE ARIÈGE AUTOURS DES CANAUX DE PAMIERS ACCUEIL DU MAS D’AZIL GROUPE SCOLAIRE

4 5 6

BALADES TARASCON ET HAUTE ARIÈGE GROTTE DE NIAUX MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE CENTRE CULTUREL ANCIEN SITE PECHINEY + STATION DU MONTCALM BARRAGE DE CAMPAULEIL

7 8 9 10 11

LAVELANET ET PAYS D’OLMES MAISON SERRES MAISON RELAIS

12 13

SAINT GIRONS ET COUSERANS LE LONG DU SALAT À SAINT-GIRONS PISCINE MUNICIPALE MAISON MARTIN

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FOIX ET CENTRE ARIÈGE

PROFITEZ-EN POUR Visiter l’abbaye du Pesquié – direction St-Pierre-de-Rivière / Grimper au château de Roquefixade en passant par la route de Soula / Emprunter la voie verte sur l’ancienne voie ferrée entre Foix et St Girons / Faire un tour sur la rivière souterraine de Labouiche / Vous balader dans les bois du col des Marousses et prendre un chocolat chaud à l’auberge du même nom / Vous balader jusqu’au pont du Diable / Visiter les forges de Pyrène /


FOIX - CENTRE ARIÈGE

« Il était une fois Une marchande de foie Qui vendait du foie Dans la ville de Foix. Elle se dit ma foi C’est la première fois Et la dernière fois Que je vends du foie Dans la ville de Foix. »

Située au centre du département, la préfecture de Foix en est le centre administratif. Elle marque le passage entre basse et haute Ariège, entre plaine et montagne. A la croisée des axes routiers Nord/Sud et Est/Ouest qui desservent l’ensemble du territoire. Foix et son château, bien sûr, qui est la fierté des Fuxéens ; il fut également la résidence de Gaston Phœbus, dernier des comtes de Foix. La ville est aussi connue par sa célèbre comptine ! À Ferrières-sur-Ariège, qui jouxte Foix, vous pourrez voir une crèche conçue en 2008 par Projet 310 (Christophe Balas) et Olivier Conaut, rue Jean Durroux. Cette architecture discrète déploie son ruban de métal vert au pied des montagnes. Tel un tableau d’école, certaines parties permettent aux enfants de s’exprimer directement sur les murs. À Saint-Paul-de-Jarrat, vous apercevrez depuis la voie rapide le toit jaune emblématique du Centre d’Ingénierie et de Gestion du Trafic ; projet de l’agence Cardete Huet (1998). Au printemps, il se fond avec les genêts environnants. Ce grand auvent couvre l’ensemble des bâtiments techniques, lieux de stockage, bureaux, qui sont tous autonomes et dont les structures sont indépendantes.


Deux bâtiments sautent aux yeux lorsqu’on arrive à Foix : le château bien sûr et, surplombant la ville également mais de l’autre côté, les logements Jean Durroux conçus par W-Architectures en 2009. Depuis les allées de Villote, prendre le chemin de Notre-Dame à droite de l’ancienne Caisse d’Epargne pour rejoindre les logements et le belvédère via un escalier qui démarre au niveau du mur de soutènement végétalisé. Par l’avenue de l’Europe, vous pouvez poursuivre jusqu’aux Archives Départementales, dont l’extension (2011) a été réalisée par Gérard Buffière + Gérard Marti et Anne Puyol, 59 chemin de la Montagne. Sinon, continuer sur le chemin de Notre-Dame en suivant les barrières en bois, puis redescendre vers le Lycée Gabriel Fauré en empruntant un escalier, chemin de Las Escoures. L’extension en résille métallique qui joue avec la lumière a été construite en 2010 par Branger & Romeu. Prendre la rue de la Meule puis en face, rue Petite des Ruisseaux. Devant vous, au 35/37 Boulevard Alsace-Lorraine, se trouve un immeuble “vanille-fraise” typique de l’architecture des années 30. Derrière vous, prenez la rue des Cascadettes qui mène au Centre Aquatique et pôle de services de BVL architecture + BLAMM architecte (2013). Pourquoi ne pas profiter de son espace intérieur ? Prendre en face du miroir d’eau pour rejoindre les allées de Villote, avec sa halle du XIXème siècle et son marché le vendredi. En regagnant les allées vous apercevrez à gauche, rue Laquière, un immeuble des années 80 conçu par Roger Poulachon, dont la façade est agrémentée de faïence colorée. La Poste des années 50 clôture cette boucle. Dans le centre ancien, au 1 rue de la Préfecture, à gauche de l’église St Volusien, observez l’immeuble muni de cariatides et derrière, rue de l’Arget, la coursive extérieure des Prud’hommes qui fait la jonction entre moyen âge et modernité ! Place de l’Arget, la liaison avec le parking en contrebas a été réalisée en 2006 par Jean-Marie Pettes. Enfin, en traversant le pont sur l’Arget, on remarque la résidence La Carranne, logements HLM des années 50.


FOIX - CENTRE ARIÈGE

FOIX

PARCOURS

DANS LES RUES DE FOIX

1

PROFITEZ-EN POUR Visiter le château de Foix / Flâner sur le marché des allées de Villote le vendredi matin / Faire un tour à la coutellerie Savignac, 15 rue des marchands / Déjeuner en semaine à La Cantine, 19 place au beurre ; ou dans les restaurants rues Labistour et La Faurie, sinon au Vertigo, place Lazéma / Monter au Prat d’Albis /


FOIX

FOIX - CENTRE ARIÈGE

2

2009 W-Architectures

LOGEMENTS

LOGEMENTS JEAN DURROUX

Bravant le château sur le promontoire de l’ancien lycée Jean Durroux, les logements HLM du même nom se dressent au-dessus de la ville. Ici, la structure en béton banché laissée apparente est associée à un bardage bois et du contreplaqué teinté en noir. Les circulations horizontales et verticales ponctuent les 4 bâtiments implantés perpendiculairement à l’avenue de L’Europe ; elles cadrent le paysage. Les gardes corps galvanisés se détachent de l’ensemble et soulignent les têtes de planchers en béton. Aux derniers étages, les coursives offrent un panorama sur la ville, le château et les montagnes. Depuis le dernier immeuble on peut admirer le Mont Fourcat (2001 m), le Pain de sucre et le Prat d’Albis qui offre une balade en crête avec vue imprenable sur la chaine des Pyrénées. Avec le temps, les habitants ont su s’approprier les espaces extérieurs…


FOIX - CENTRE ARIÈGE

FOIX

2013 BVL architecture + C. Blamm

3

T / 05 61 02 00 05 Place du 59ème Régiment d’Infanterie

BATIMENT PUBLIC

CENTRE AQUATIQUE + pôle de services

Arrivé devant ce bâtiment, appréciez le calme qui règne ici . Le parvis est une respiration dans la ville et déjà le miroir d’eau évoque l’intérieur du centre aquatique. Bien sûr, il reflète le ciel, les montagnes et le bâtiment proprement dit. Une sorte de plénitude se dégage de cet espace, propice à la flânerie. Cette architecture n’est pas sans rappeler, sous certains angles, celle de Le Corbusier par le dialogue créé entre des volumes blancs purs et d’autres colorés. Les façades en bordure de rues contrastent par leur matérialité de bois ou de pierre. De plus, les arches invitent à la déambulation et offrent des cadrages sur le bâtiment. Ainsi, on découvre l’intérieur petit à petit, depuis l’extérieur à travers les vitrages, puis lorsqu’on est entré dans le hall… Il ne reste plus qu’à entrer et se jeter à l’eau pour essayer l a piscine : plouf !


PAMIERS ET BASSE ARIÈGE

PROFITEZ-EN POUR Visiter l’abbaye de Cailloup, à l’extérieur de Pamiers / Aller à la bastide de Mazères / Visiter le Parc aux Bambous de Broques à Lapenne / Sauter à l’élastique à la grotte du Mas-d’Azil /


PAMIERS - BASSE ARIÈGE

La basse Ariège se distingue par ses paysages de plaines agricoles et de coteaux. Les cultures sont essentiellement céréalières ; on note aussi la présence de gravières. Pamiers se situe dans la plaine, sur la rive droite de l’Ariège. La ville est marquée par une présence industrielle métallurgique forte. C’est également la localité de naissance du pianiste et compositeur Gabriel Fauré. C’est la zone qui concentre encore le plus d’industries sur le département. Au Vernet d’Ariège, par ses doubles pentes inversées en toiture, la maison Boulier arbore une dynamique typique de l’architecture des années 50 que l’on remarque en passant sur la route nationale. Suivant le courant hygiéniste de l’époque, les espaces de service se trouvent au rez-de-chaussée et les espaces de vie au premier étage. Sur la rue, l’escalier mène à la porte d’entrée axée sur le point de jonction des dynamiques. Une simple fenêtre bandeau prend place à sa droite. La façade Sud est plus travaillée puisqu’elle reçoit un auvent qui accompagne le mouvement de l’ensemble et offre un éclairage zénithal au balcon, en dessous. Ces débords créent des ombres qui accentuent le relief et le jeu des pleins et des vides. Contrairement à la maison Serres à Lavelanet, elle a perdu sa polychromie de blanc, bleu et orange. À Pamiers, chemin de la Croix de Verniolle, une maison blanche, contemporaine, attire l’œil (2009). Par sa combinaison de volumes simples, elle fait référence au travail de Robert Mallet-Stevens. Orientée plein Sud, le blanc immaculé de son architecture se détache du ciel. Conçue par Roland Blisson, maître d’œuvre, elle se lit comme un objet posé sur un tapis de verdure.


Vous remarquerez en entrant dans Pamiers les canaux qui font le tour de la ville. La Venise ariégeoise ? Pour commencer, traversez le petit parc romantique depuis le boulevard Delcassé puis prenez la rue Saint-Vincent et celle de la Maternité, jusqu’à la crèche où vous chercherez la petite intervention d’Olivier Sanchez, en acier corten (2011). En face, l’ancien hôpital abandonné deviendra peut-être un centre artistique… En continuant, vous trouverez l’amphithéâtre de l’IFSI réalisé par Branger & Romeu en 2010, dont le bardage métallique vert se fond avec les pins et la végétation environnante. En face du Pont Neuf, vous remarquerez l’entrée d’un ensemble construit au début des années 70 par Fabien Castaing et ses associés sur une partie insalubre de la ville. En longeant le canal, l’usine aéronautique Aubert & Duval vous fait front. Traversez le pont de Recouvrance puis remontez jusqu’à la cathédrale Saint-Antonin aux descentes d’eaux pluviales dessinées par Ferdinand De Coma, contemporain au XIXème siècle d’Eugène Viollet-le-Duc. De là, vous pouvez monter sur la butte du Castella, ancien promontoire du château de Pamiers : vue imprenable sur la ville et ses environs ! Sinon, continuez vers la place Jean Jaurès où se trouve l’extension du lycée du Castella, réalisée par Serge Cros en 1989. Place de la République, notez les différences de styles et d’époques présents : colombages, fenêtres à meneaux, immeubles des années 30 et 50. De cette époque, La Poste de Jean Bordes se distingue grâce à ses corniches d’angles particulièrement travaillées. Redescendez jusqu’au canal ; le long du boulevard Alsace-Lorraine on rencontre des styles architecturaux éclectiques dont une maison avec faïence en fronton. Rue du Portail Rouge vous apercevrez l’école maternelle Notre-Dame conçue par Serge et Benjamin Cros en 2012. Rejoignez la rue Gabriel Péri pour découvrir au 81, la façade de la Boucherie Moderne Villanou (1936) en faïence de Gien. Retour au point de départ par la rue des Jacobins.


PAMIERS - BASSE ARIÈGE

PAMIERS

4 PARCOURS

AUTOUR DES CANAUX DE PAMIERS

PROFITEZ-EN POUR Admirer les vitrines en bois sculpté rue de la République / Flâner à la librairie Le Bleu du Ciel rue Victor Hugo avec sa façade d’après guerre / Faire un tour au marché le samedi matin / Déjeuner au restaurant le Moulin, entre deux bras du canal Ouest, uniquement en semaine, 1 rue d’Emparis / Essayer le patio du Patio, 23 rue Gabriel Péri / Faire un tour à la librairie Aux Temps Modernes et notez les particularités de cet immeuble / Vous restaurer sur la terrasse des Bains douches, le long du canal Est, 1 rue Rempart du Touronc /


PAMIERS - BASSE ARIÈGE

GROTTE DU MAS D’AZIL

BATIMENT PUBLIC

5

2013 O. Weets

ACCUEIL DU MAS D’AZIL T / 05 61 69 97 71 Grotte du Mas d’Azil www.grands-sites-ariege.fr

Dans l’ambiance sombre de la grotte du Mas d’Azil, la résille métallique brillante du bâtiment d’accueil, tout en courbes, scintille sous les éclairages feutrés. Le jeu de transparence permet de deviner les pleins et les vides et dévoile peu à peu l’ambiance intérieure. Le cheminement depuis le parking a également été travaillé par l’architecte et accompagne le visiteur de la lumière vers la pénombre en longeant la rivière Arize. Enfin, quelques points lumineux colorés mettent en valeur certaines cavités spécifiques de la grotte.


PAMIERS - BASSE ARIÈGE

LÉZAT SUR LÈZE

2012 Raynal-Ruffat + LD2A

ÉCOLE

GROUPE SCOLAIRE

6

Cette école BBC - Bâtiment Basse Consommation - est composée d’une ossature mixte associant le béton et le bois. Les volumes en rez-de-chaussée, volontairement massifs, se parent de béton tandis que ceux de l’étage, plus légers et en débord, sont habillés de bardage en bois ajouré ; ceci de façon aléatoire devant les baies orientées au Sud. Quelques touches de couleur viennent animer les façades. Les architectes ont travaillé l’ensemble dans un souci bioclimatique intégrant notamment des toitures végétalisées. Tous les espaces intérieurs sont largement baignés de lumière naturelle. Enfin, le traitement des abords a également été étudié par les concepteurs, en continuité du projet.


TARASCON ET HAUTE ARIÈGE

PROFITEZ-EN POUR Aller manger chez Lacube aux Cabannes / Monter au col de Port pour le panorama / Emprunter la route des corniches entre Tarascon et Luzenac / Plonger dans les bains d’eau chaude soufrée d’Ax ou vous tremper les pieds place du Bassin des Ladres / Faire un tour au marché d’Ax les mardi et samedi / Visiter le Parc des Loups et le Naturoscope d’Orlu, après Orgeix / Atteindre le pic de Montcalm (3077 m) /


TARASCON - HAUTE ARIÈGE

Nous sommes dans la vallée de la rivière Ariège, les paysages commencent à être plus abruptes. Ce dénivelé a permis de développer les industries hydroélectriques, notamment dans la vallée de Vicdessos et sidérurgiques sur plusieurs sites d’extraction. À proximité de Luzenac on découvre la plus grande carrière de talc à ciel ouvert au monde ! La haute Ariège est très riche en grottes avec notamment celles de Bédeilhac, de Lombrives, de la Vache et bien sûr celle de Niaux. Sports d’hiver et randonnées sont également au rendezvous. À Ax-les-Thermes, en déambulant dans les rues du centre ancien vous remarquerez les aménagements imaginés par Gérard Marti et Anne Puyol (2006). À quelques kilomètres après Ax-les-Thermes, en direction de l’Andorre, l’ancienne gare de départ du téléphérique du Saquet* (1955) enjambe la nationale. Son esthétique est ancrée dans l’architecture de l’époque, mais elle allie son dynamisme à l’ascension des cabines vers les sommets : la forme suit la fonction. Aujourd’hui encore cet élan formel reste intact. En empruntant la rue des Chalets sur le plateau de Bonascre, vous découvrirez un bel exemple de chalet dessiné par Fabien Castaing. Il conjugue modernité et références locales avec son socle massif associé à la structure légère de bois pour les étages. Remarquez sa forme très particulière en losange tronqué ; la polychromie de la façade est restée sauve.


« Je crois que plus l’architecture contemporaine avance, plus elle ressemble à la sculpture. » M. Fuksas


NIAUX

1993 M. Fuksas

GROTTE DE NIAUX T / 05 61 05 88 37 www.grands-sites-ariege.fr

7 BATIMENT PUBLIC

TARASCON - HAUTE ARIÈGE

Impressionnant : c’est le mot qui vient à l’esprit lorsqu’on se trouve devant cette œuvre ! Pourtant, vue depuis la route en contrebas, l’intervention de l’architecte parait discrète par rapport à la monumentalité du site. Ce point d’accueil crée une liaison douce entre l’extérieur et l’intérieur de la grotte, le paysage et le minéral, le vide et le plein, ainsi qu’entre la préhistoire et le contemporain. Le ponton qui accompagne le visiteur vers l’entrée de la grotte permet également, à l’opposé, de découvrir une vue large et privilégiée sur la vallée. Cette architecture / sculpture peut évoquer un animal préhistorique sortant de son refuge ou un oiseau immense prêt à prendre son envol. L’acier corten oxydé et les coulures qui se créent dessus au fil du temps peuvent rappeler l’intérieur même de la grotte et les teintes des peintures rupestres millénaires. Par la qualité du matériau utilisé et sa plasticité, cette structure reste très actuelle malgré ses 20 ans d’âge ! Certainement le chef d’œuvre de l’architecture contemporaine en Ariège .


ROUTE DE BANAT

8

TARASCON - HAUTE ARIÈGE

1992 G. et M. De Hoÿm De Marien

BATIMENT PUBLIC

MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE T / 05 61 05 10 10 www.grands-sites-ariege.fr

Après l’entrée de la grotte de Niaux, le Musée de la Préhistoire est sans doute l’édifice le plus marquant de cette vallée. La lecture du concept initial se fait aisément. Ainsi, le bâtiment sort de terre telles des plaques tectoniques qui se seraient soulevées pour lui donner naissance. Elles s’entrechoquent, se superposent et composent les espaces. Ici aussi, la qualité du dessin, des matériaux et de la mise en œuvre assure une pérennité qui défit le temps. Les éléments préfabriqués en béton désactivé, massifs, s’opposent à la légèreté des parties métalliques laquées en noir. Gage de qualité architecturale, cet espace n’a pas vieilli malgré ses vingt ans d’âge également ! Vous noterez l’extension plus récente d’Olivier Sanchez (2009), identifiable à ses poteaux verticaux et non obliques comme ceux de l’origine.


TARASCON

1992 J. Almudever + C. Lefebvre

CENTRE CULTUREL T / 05 34 09 88 88 Office de tourisme Avenue Paul Joucla www.mairie-tarascon.com

9 BATIMENT PUBLIC

TARASCON - HAUTE ARIÈGE

Ce bâtiment peut paraître austère de prime abord, mais c’est peut être pour mieux en apprécier la richesse intérieure ! Il regroupe un cinéma, une bibliothèque et l’Office de Tourisme, entre autres… Les cadrages sur la place et les alentours créent un lien entre passé et modernité. Le parcours intérieur est fluide du rez-de-chaussée à la coursive de l’étage qui offre des vues privilégiées sur les espaces et l’extérieur. La notion de promenade architecturale amenée par Le Corbusier est tout à fait adaptée à cet édifice. Malheureusement, il semble mal entretenu. C’est dommage car il mériterait plus d’attention !


TARASCON - HAUTE ARIÈGE

AUZAT

10

2008 + 2010 Branger & Romeu

RECONVERSION INDUSTRIELLE

ANCIEN SITE PECHINEY Hôtel d’entreprises + Plaine des sports www.pays-du-montcalm.com

Cette longue barre de 200 m abritait auparavant des équipements liés à la production d’aluminium par Pechiney. Sa transformation en hôtel d’entreprises a permis de donner une seconde vie à ce bâtiment industriel. Ainsi, les traces du passé et des anciens bâtiments accolés sont volontairement laissées visibles. De plus, dans un souci de témoignage, les architectes ont souhaité conserver une travée dans son état d’origine. Leur intervention se lit par la mise en place de parties métalliques multicolores qui identifient chaque boxe. Sur la même friche industrielle, les architectes ont créé la Station du Montcalm, plaine des sports incluant un ensemble d’équipements en plein air et couvert. L’architecture de ces deux entités se caractérise par des volumes mono-pentes bardés de métal gris anthracite, rythmés par de larges baies translucides en façade comme en toiture. Certains pignons aveugles accentuent l’abstraction des bâtiments.


TARASCON - HAUTE ARIÈGE

ORGEIX

2012 O. Sanchez

11 EQUIPEMENT TECHNIQUE

BARRAGE DE CAMPAULEIL

La découverte de ce bâtiment se fait en plusieurs étapes, on le devine d’abord en passant sur la voie grâce à sa vêture d’acier corten qui se détache du ciel. Sur cette face, une partie en terrasse propose un belvédère offrant une vue imprenable sur le lac. Mais la meilleure façon pour le percevoir dans sa globalité est de rejoindre la rive, après avoir longé le muret en bord de route. De là, on peut admirer ses volumes et sa composition tripartite. Le socle en béton brut crée une continuité matérielle avec le barrage proprement dit. La structure supérieure est finement habillée de plaques en corten, plus minces que celles rencontrées à l’entrée de la grotte de Niaux. Sur la droite, le monolithe opaque arbore une pente traitée de la même façon que les parois ; elle constitue la cinquième façade. A gauche, il est percé d’une partie vitrée filtrant la lumière jusqu’à l’intérieur. Afin d’approcher ce local de commande et si cela est possible, garez vous sur le petit parking du bâtiment. Sinon, juste après sur votre gauche.


LAVELANET ET PAYS D’OLMES

PROFITEZ-EN POUR Admirer la vue depuis la chapelle de Sainte-Ruffine / Déguster les spécialités du restaurant Les Sapins à Nalzen / Faire de l’accro-branche et grignoter des tapas à Fontestorbes / Monter au chateau de Montségur / Parcourir les forêts domaniales de Bélesta / Faire le tour du lac de Montbel / Admirer la place de Mirepoix et son marché artisanal le samedi et cheminer sur les allées des Soupirs réaménagées par l’atelier Architecture & Paysage (2005) /


LAVELANET - PAYS D’OLMES

Piémont oriental pyrénéen, le Pays d’Olmes fut fortement dominé par le château de Montségur, haut lieu du catharisme. Proche de la frontière avec l’Aude, on commence à pressentir la végétation méditerranéenne, plus aride. À partir du XIXème siècle, Lavelanet a tiré sa richesse de l’industrie textile et ce jusqu’au XXème siècle. Ici, quelques éléments architecturaux pourront retenir votre attention. Ainsi, à l’entrée nord de la ville, avenue Alsace Loraine, l’ancien magasin C ardis, identifiable par son auvent ajouré et ses éléments décoratifs moulés en béton, a été dessiné par Jean Algayrès en 1956 ; la façade années 30 du cinéma Le Casino, 2 rue René Caussin, dont la corniche a été particulièrement travaillée ; la petite tour de la caserne de pompiers vue depuis la voie longeant la rive droite du Touyre ; etc. Depuis là, vous avez la possibilité de continuer jusqu’à l’Espace Liberté conçu par l’atelier Architecture & Paysage en 2000 ; dommage qu’il ne soit pas mieux entretenu par la commune… En grimpant l’escalier métallique vous pourrez pique-niquer en lisière de forêt ! Et pourquoi pas continuer la balade jusqu’au Château de Montségur (6h AR)... A Bélesta, telle une libellule qui serait venue se poser sur un arbre, les aménagements créés autour de la fontaine intermittente de Fontestorbes et ses équipements effleurent délicatement le site sans jamais le dénaturer. Les éléments dessinés par l’atelier Architecture & Paysage, sont conçus dans des matériaux légers, comme le bois et l’acier inox pour les cheminements, afin de ne pas perturber la lecture du site. Il en va de même pour l’implantation des édicules. Enfin, le bâtiment principal sur pilotis offre une terrasse panoramique qui permet de profiter pleinement de la vue et du soleil. Vous comprendrez aisément que la cabane d’accueil n’a pas été conçue par les architectes et vous pourrez juger de ses qualités architecturales et d’intégration…


LAVELANET - PAYS D’OLMES

LAVELANET

12

1956 J. Algayrès

MAISON INDIVIDUELLE

MAISON SERRES

Cette maison est l’une des premières réalisations de Jean Algayrès en Ariège, au 60 avenue Léon Blum à Lavelanet. Vous pouvez vous garer en face. Approchez-vous, elle fourmille de détails dessinés par l’architecte : la porte d’entrée avec sa poignée, les marches qui y conduisent et le auvent, mais également le barbecue ou encore le garde-corps et ses montants obliques… Le brise soleil ajouré a u-dessus de la terrasse joue avec la lumière et crée des ombres qui animent la façade ; il fait la jonction entre les deux volumes de la maison, l’un appareillé de pierre, l’autre lisse et peint en orangé. Notez que cette œuvre a conservé sa polychromie originelle.


LAVELANET

LAVELANET - PAYS D’OLMES

2013

13

Architecture & Paysage + Studio K

LOGEMENTS SOCIAUX

MAISON RELAIS

Ce qui caractérise ce projet ce sont les différentes échelles de dialogue proposées. Depuis la rue du Quille, l’architecture prend en compte le site avec sa déclivité. Elle vient frôler l’existant sans nier la liaison entre les époques. A l’intérieur de l’ensemble, une série de coursives et de passerelles créent des placettes qui invitent à la convivialité. Ainsi, comme dans une ville, le réseau de circulation propose un lien entre les bâtiments mais également un rapprochement des habitants. De la même façon que les logements Jean Durroux à Foix, des vues privilégiées sont dégagées sur les alentours. Ici, le bois brut associé à quelques touches de couleurs participe à l’aspect chaleureux de cette Maison relais.


SAINT GIRONS ET COUSERANS Avec ses 18 vallées, le Couserans se situe à l’extrême Ouest de l’Ariège. Plus orienté vers le Comminges et la Haute-Garonne, sa géographie est proche de celle des Hautes-Pyrénées. Il possède un riche passé industriel dans la papeterie, encore visible aujourd’hui. Réputé pour ses fromages comme le Moulis et le Bethmale, remarquez l’homogénéité architecturale de ses villages qui offrent de très belles balades. Saint-Girons est un saint Vandale qui fut enterré sur l’emplacement de l’église éponyme. Dans la ville, observez les trottoirs qui se parent de marbre noir des Pyrénées. À Moulis, le bâtiment d’accueil des chercheurs du CNRS intègre des espaces d’hébergement et des serres. Créé par l’agence Calvo Tran Van et livré en 2009, sa silhouette répond aux monts en arrière plan. Une impression de légèreté et de finesse se dégage de cette architecture grâce à sa structure métallique associée à un bardage en bois ajouré. À Guzet, la majorité des chalets a été dessinée par Fabien Castaing et Maurice Zavagno (1970). Les uns, reconnaissables à leur forme triangulaire reprenant l’archétype de la grange pastorale, les autres plus classiques. Leur implantation est un bon exemple d’intégration car ils sont presque invisibles depuis la station, disséminés sur les pentes au milieu des sapins. Mais peu d’entre eux subsistent dans leur état d’origine, sur pilotis, avec polychromie de bleu, jaune, orange, rouge ou vert. À vous de les trouver ! Le refuge de l’étang d’Araing se trouve à 3h30 de marche de Fréchendech, au dessus de Sentein. (6h/6h30 AR). Conçu par Jean Bordes et ouvert en 1976, il est facilement identifiable par sa forme monolithique inhabituelle qui allie pans légèrement inclinés et bardage métallique. En cela, il est en rupture avec l’architecture locale. Pourtant, vue de loin, sa couleur brune se confond avec la roche.


SAINT GIRONS - COUSERANS

PROFITEZ-EN POUR Vous arrêter à la ferme d’Icart à Montels sur la route entre Foix et St Girons, réhabilitée par l’atelier Architecture & Paysage (2010) / Faire le tour de l’étang de Bethmale / Vous régaler à l’Auberge de la Core à Arrien ou dans une jolie cour, Chez Tof à Castillon-en-Couserans / Rendre visite au dernier sabotier à Aret / Manger des glaces artisanales et louer un âne à Ayet / Pour les plus courageux, atteindre le pic de Crabère (2629 m, 2h AR depuis le refuge de l’étang d’Araing) ou le sommet du mont Valier (2838 m) /


La ville porte l’empreinte de Patrice Bonnet, né à St Girons et grand prix de Rome en 1906. Premiers éléments remarquables, le Monument aux Morts et l’aménagement de la place François Camel réalisés en 1924. Depuis la place Popielusko, prenez l’avenue Aristide Bergès jusqu’au Monument. Continuez rue Villefranche. Le pont Vieux vous mène ensuite jusqu’à la place Jean Buffelan. La mosaïque au sol ainsi que l’escalier du magasin Aux Travailleurs – Zoum sont restés intacts. De même la double porte d’entrée avec de part et d’autres des vitrines arrondies. Vous remarquerez que plusieurs boutiques reprennent ce principe. Sur la place Pasteur, repérez les lambrequins en bois sculpté. À droite, rue Gambetta, l’ancienne Caisse d’Épargne déploie ses arcades projetées par Pierre Bonnet dès 1913. Par ses céramiques créant des motifs, elle est ancrée dans le style Art déco. Remontez le long du Salat jusqu’à La Poste avec ses lettres et sa mosaïque singulières. Au 57, rue St Valier, un immeuble du début des années 90 revisite le thème des fenêtres à meneaux. Revenez place Pasteur et prenez soit la rue Petite de la Halle soit la rue Pierre Mazaud où quelques mirandes subsistent. Retournez au bord de la rivière et suivez le courant. Traversez le pont et revenez au point de départ. Là se trouvent le Club des Aînés, ouvrage de G. Cartery (1954) et bien sûr la piscine conçue par Jean Bordes (1958). Vous pouvez continuer jusqu’au gymnase Jean Buffelan réaménagé par Nicolas Ferré en 2011. Toutes cheminées dehors tel un paquebot, son atrium central est baigné de lumière ; derrière vous retrouverez la rive du Salat.


SAINT GIRONS - COUSERANS

SAINT GIRONS

14 PARCOURS

LE LONG DU SALAT À SAINT GIRONS

PROFITEZ-EN POUR Déambuler sur le marché haut en couleurs le samedi matin / Lézarder au bord du Salat sur la terrasse du Galopin / Déguster les glaces de Philippe Faure, originaire de St Girons, sur sa terrasse rue Gambetta / Manger à la terrasse du St Gi, rue Pujol : soupe obligatoire été comme hiver / Bouquiner dans l’ancienne salle des Illustres de l’Hôtel de l’Union, sous les arcades rue Gambetta / Visiter le Palais des Evêques à Saint Lizier /


SAINT GIRONS - COUSERANS

SAINT GIRONS

BATIMENT PUBLIC

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1958 J. Bordes

PISCINE MUNICIPALE www.ville-st-girons.fr/ services-municipaux/ service-des-sports/ piscine-municipale

Comme celle de Foix, aujourd’hui détruite, c’est l’architecte départemental Jean Bordes qui a dessiné cette piscine d’été. À la fois ludique et sportive avec ses bassins dédiés, elle s’étend parallèlement au Salat. L’architecte a d’ailleurs exploité cette spécificité en créant des cadrages privilégiés sur la rivière et la ville en arrière plan. Ici rien n’a été laissé au hasard : le pavage au sol de l’entrée, les escaliers, la cheminée de la chaufferie, les bancs sur la terrasse, les auvents, ainsi que la douche du petit bain, etc. Évidemment la mosaïque est de rigueur dans les bassins, fidèle à son époque ; le plongeoir est également très graphique. En haut des gradins, le plateau partiellement couvert constitue une sorte de belvédère et permet de se détendre en profitant de la vue . Le monument à Aristide Bergès, père de la houille blanche, se dresse sur la plage. Il fut dessiné par Patrice Bonnet et réalisé en 1952 par le sculpteur Carlo Sarrabezolles.


SAINT GIRONS - COUSERANS

ENGOMER

1959 P. Debeaux

MAISON INDIVIDUELLE

MAISON MARTIN

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Discrètement, on découvre cette maison en arrivant dans Engomer, à travers les percées dégagées dans la haie pour accéder à l’entrée et au garage. Ici pas de clôture, ce qui permet d’admirer cette œuvre depuis la voie publique. Toujours habitée par sa propriétaire originelle, elle fut commandée à l’architecte par son mari, Léon Martin, possesseur de la papeterie éponyme. Très bien entretenue, la maison a conservé son aspect d’origine alliant appareillage de pierre et maçonnerie enduite, peinte en blanc. Les percements sont subtilement dessinés afin de composer la richesse des façades. De plain pied, elle est délicatement posée sur un tapis de verdure très pur, agrémenté de quelques arbres qui rehaussent l’ensemble. D’ailleurs, la végétation participe à l’intégration de ce projet. Les pentes douces des toitures inversées, comme pour la maison Boulier, se rejoignent ici au niveau de l’entrée ainsi abritée. L’auvent en béton au-dessus de la porte est légèrement décalé de la façade et laisse passer un filet de lumière entre le toit et le mur.


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Centre d’Ingénierie et de Gestion du Trafic - Lieu dit “Charmille” - Saint Paul-de-Jarrat Cardete-Huet architectes - Communauté de Communes du Pays de Foix / Maison de la Petite Enfance et Ludothèque - Avenue Jean Durroux - Ferrières-sur-Ariège Projet 310 (Christophe Balas), Olivier Conaut, architecte - Communauté de Communes du Pays de Foix / Logements Jean Durroux - Avenue de l’Europe - Foix W-Architectures (Voinchet & Architectes Associés) - OPAC de l’Ariège / Archives Départementales de l’Ariège (extension) - 59, chemin de la Montagne - Foix Gérard Buffière + Gérard Marti et Anne Puyol, architectes - Conseil général de L’Ariège / Lycée Gabriel Fauré (réhabilitation) - 5, rue du Lieutenant Paul Delpech - Foix Branger & Romeu architectes - Région Midi-Pyrénées / Centre Aquatique + pôle de services - Place du 59e Régiment d’Infanterie - Foix BVL architecture + BLAMM architecte - Communauté de communes du Pays de Foix / Immeuble - 7, rue Laquière - Foix - Roger Poulachon, architecte - Privé / Aménagement du parking de l’Arget - Place de l’Arget - Foix Jean-Marie Pettes, architecte - Ville de Foix / Maison Boulier - Le Vernet-d’Ariège - Pamiers - Jean Algayrès, architecte - Privé / Maison individuelle - Chemin de la Croix de Verniolle - Pamiers Roland Blisson, maître d’œuvre – Privé / Extension de la Maison de la petite enfance - Rue de la Maternité - Pamiers Olivier Sanchez, architecte - Communauté de communes du Pays de Pamiers / Amphithéâtre de l’IFSI (réhabilitation) - 10, rue Saint-Vincent - Pamiers Branger & Romeu architectes - Centre Hospitalier du Val d’Ariège / Extension du lycée du Castella - Place Jean Jaurès - Pamiers Serge Cros, architecte - Région Midi-Pyrénées / La Poste - Rue Jean Moulin - Pamiers - Jean Bordes, architecte départemental / Extension de l’Ecole Notre-Dame de Pamiers - Rue du Portail Rouge - Pamiers Serge et Benjamin Cros, architectes - Institution Notre-Dame / Accueil de la grotte du Mas-d’Azil - Le Mas-d’Azil Olivier Weets, architecte en chef des monuments historiques - Commune du Mas-d’Azil / Groupe Scolaire de Lézat-sur-Lèze - “Le Biac” - Lézat-sur-Lèze Atelier Raynal-Ruffat + agence LD2A, architectes - Commune de Lézat-sur-Lèze / Requalification des rues - Ax-les-Thermes Gérard Marti et Anne Puyol, architectes - Commune d’Ax-les-Thermes / Téléphérique du Saquet - Ax les thermes - attribué à Jean Bordes, architecte départemental / Chalet - rue des Chalets - Bonascre, Ax-les-Thermes - Fabien Castaing - Privé / Entrée de la grotte de Niaux - Niaux Massimiliano Fuksas, architecte - Conseil général de l’Ariège / Parc de la préhistoire et son extension - Route de Banat - Tarascon-sur-Ariège Gabriel & Michèle De Hoÿm De Marien, Olivier Sanchez (extension), architectes Conseil général de L’Ariège / Centre Culturel - 30, avenue Victor Pilhes - Tarascon-sur-Ariège Almudever Fabrique d’architecture + Christian Lefebvre, architecte - Ville de Tarascon / Hôtel d’entreprise et Station du Montcalm - Auzat Branger & Romeu architectes - Communauté de communes d’Auzat-Vicdessos / Local de commande du barrage de Campauleil - Orgeix Olivier Sanchez, architecte - EDF GEH Aude - Ariège / Espace Liberté - Lavelanet - Atelier Architecture et Paysage (Sylvie Assassin, architecte paysagiste et Barthélémy Dumons, architecte) - Commune de Lavelanet / Aménagement des abords de la fontaine intermittente de Fontestorbes - Belesta Atelier Architecture et Paysage (Sylvie Assassin, architecte paysagiste et Barthélémy Dumons, architecte) - Communauté de communes du pays d’Olmes / Maison Serres - 60, avenue Léon Blum - Lavelanet - Jean Algayrès, architecte - Privé / Maison relais - Rue du Quille - Lavelanet - Atelier Architecture et Paysage (Sylvie Assassin, architecte paysagiste et Barthélémy Dumons, architecte) + Studio K (Luc Monnin) - OPAC de l’Ariège / Hébergement et serres du CNRS - Moulis - Calvo Tran Van architectes - CNRS / Chalets de Guzet - Ustou - Fabien Castaing et Maurice Zavagno / Refuge de l’étang d’Araing - Araing - Sentein - Jean Bordes, architecte départemental / Monument aux morts - Place François Camel - St Girons - Patrice Bonnet, architecte / Ancienne Caisse d’Epargne - 9, rue Gambetta - St Girons - Patrice Bonnet, architecte / Club des Aînés (ancienne école d’aéronautique) + extension - 8, avenue Aristide Bergès St Girons – G. Cartery, architecte / Nicolas Ferré, architecte - Ville de St Girons / Gymnase Jean Buffelan (reconstruction partielle) - Allée des Lions verts - St Girons Nicolas Ferré + Maxim Julian et Sébastien Henry-Fresneau, architectes - Ville de St Girons / Piscine Municipale et monument à Aristide Bergès - avenue Aristide Bergès - St Girons Jean Bordes, architecte départemental / Patrice Bonnet, architecte / Maison Martin - “Village” - Engomer - Pierre Debeaux, architecte - Privé /


Merci à la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées et à ses membres bénévoles pour nous avoir offert l’opportunité de réaliser ce travail. Merci aux architectes qui ont contribué de près ou de loin à la constitution de ce guide, ils se reconnaîtront dans les pages précédentes. Merci à Nicolas Ferré, architecte, qui a donné de son temps pour parcourir sa ville avec nous et qui nous a permis de faire une très belle découverte à Engomer. Merci à Marie Eychenne-Vidal, architecte d irectrice du Service de l’Urbanisme de Pamiers ainsi qu’à Caroline Piquemal des Archives Départementales de l’Ariège, pour leur aide précieuse. Merci aussi aux Services d’Urbanisme de Foix, Pamiers, St Girons, Ax-les-Thermes, Ustou… ainsi qu’au Service du Cadastre de Foix. Merci aux particuliers qui nous ont accueillis et qui ont accepté que l’on photographie leurs biens. Merci encore à Mme Roux, de la société SIEBA (qui a construit les chalets de Guzet au début des années 1970) et à toutes les personnes qui se sont démenées pour nous aider à recueillir les informations dont nous avions besoin, notamment M. Mayodon, élu d’Ax-les-Thermes. Et merci enfin à Anoura Barré pour la visite guidée du refuge de l’étang d’Araing. * Après investigations sur place, tout porte à croire que le téléphérique du Saquet ait lui aussi été dessiné par Jean Bordes, architecte départemental. Cependant, à l’heure de l’impression, cette information n’a pu être vérifiée de manière irréfutable.

PHOTOGRAPHIES & DESIGN GRAPHIQUE : Frédérique Félix-Faure RECHERCHES & TEXTES : Gaël Angaud, architecte RECHERCHES & DOCUMENTS GRAPHIQUES : Guillaume Hubert, architecte

Ce guide est édité par la Maison de l’Architecture dans le cadre de son programme d’actions culturelles visant à participer à la promotion et la diffusion de la qualité architecturale en Midi-Pyrénées. www.maisonarchitecture-mp.org Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées, le Conseil Général de la Haute-Garonne, la Mairie de Toulouse et le Club des partenaires : Forbo, Sylvania, Technal, VM Zinc.

Achevé d’imprimer sur les presses de l’Imprimerie Lahournère Toulouse, France en septembre 2013


BALADES D’ARCHITECTURE MODERNE ET CONTEMPORAINE EN MIDI-PYRÉNÉES


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