Que faire ... après le lycée

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Que faire...

APRÈS LE LYCÉE ?

Les études supérieures au Luxembourg et à l’étranger

Edition 2011 / 2012


Que faire…

APRÈS LE LYCÉE ?

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Edition 2011/2012 05 04 03 02 01 Cedies www.cedies.lu 209, route d’Esch L-1471 Luxembourg Illustrations: Fotolia, Stockxpert Clôture de rédaction: 15 mai 2011 Toute modification postérieure à cette date est annoncée sur le site www.cedies.lu Dans la présente publication le masculin est utilisé dans un souci de lisibilité sans volonté de discrimination. Impression : Offset Moselle Grevenmacher


SOMMAIRE

ACCÉDER A L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR QUE FAIRE SANS DIPLÔME DE FIN D’ÉTUDES SECONDAIRES ?

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LES SECTEURS… ET LEURS DIFFÉRENTS MÉTIERS > Agriculture - Sciences - Industrie > Architecture - Arts - Culture > Enseignement > Fonction Publique > Gestion - Economie - Droit > Lettres - Sciences Humaines - Communication > Santé - Social

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TRAVAILLER APRÈS LA 1ère ORGANISATION DES ETUDES SUPÉRIEURES > Les diplômes > Le crédit ECTS > Le schéma des études supérieures > Etudier au Luxembourg > Etudier en Allemagne > Etudier en Autriche > Etudier en Belgique > Etudier en France > Etudier au Royaume-Uni > Etudier en Suisse

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INFORMATIONS PRATIQUES > Reconnaissance des diplômes > Les aides financières de l’Etat > Les bourses de mobilité Erasmus > Le logement étudiants

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ANNEXE

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> Textes législatifs et réglementaires > Carnet d’adresses > Publications du Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur > Index des professions

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Vous poser les bonnes questions, c’est vous donner les moyens appropriés de choisir en toute connaissance de cause. Avez-vous réfléchi à l’adéquation entre votre diplôme de fin d’études secondaires et les études supérieures envisagées ? Dans quelles matières êtes-vous à l’aise ? Quels sont vos intérêts ou vos goûts ? Avez-vous une idée précise de la profession que vous voulez exercer et des études qui y mènent ? Avez-vous exploré toutes les pistes et évalué vos chances de réussite ? Avez-vous tenu compte des critères d’admission et de sélection pour accéder à certaines formations. Avez-vous envisagé une solution de rechange au cas où votre candidature ne serait pas retenue ? Vous trouverez dans cette brochure des éléments de réponse et des pistes de réflexion. « Que faire après le Lycée » vous présente les grands domaines de formation ainsi qu’un panorama des métiers et des formations qui y mènent, et ce, dans sept pays européens. Vous y trouverez également des informations sur la structure des études au Luxembourg et dans plusieurs pays européens ainsi que les modalités de reconnaissance des diplômes ou autres qualifications obtenus à l’étranger. « Que faire après le Lycée » fait référence à de nombreux sites internet. N’hésitez pas à les explorer, à comparer les cursus entre eux, à vérifier les délais et procédures d’admission. Sachez encore qu’un premier choix n’est pas définitif, qu’il existe des possibilités de passerelles au cours du premier cycle d’études supérieures. Exploitez ce guide qui se veut une plateforme d’informations pour vous aider à saisir toutes les opportunités et à explorer des voies auxquelles vous n’auriez pas songé.

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ACCÉDER A L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Suivant la législation luxembourgeoise, les diplômes de fin d’études secondaires/secondaires techniques donnent un accès général à l’enseignement supérieur. Cependant, toutes les sections d’études ne préparent pas forcément bien à toutes les filières de formation. Certaines sections sont mieux adaptées que d’autres aux exigences des programmes des universités ou hautes écoles. Un conseil : consultez les programmes et comparez-les entre eux. Les différences de contenus pour un même intitulé sont fréquentes! Les diplômes de fin d’études secondaires/ secondaires techniques ne donnent pas toujours un accès automatique aux études supérieures. En effet de plus en plus d’institutions font dépendre l’admission des candidats de critères complémentaires (p.ex. : bonne moyenne de points à l’examen de fin d’études ; test ou examen d’entrée, concours d’admission, entretiens, lettres de motivation….). D’autre part, certains pays n’acceptent plus toutes les sections de l’enseignement postprimaire luxembourgeois. Ainsi, en Suisse, la section A (langues vivantes) et le diplôme de fin d’études secondaires techniques ne donnent pas accès aux études universitaires. Signalons que le diplôme de technicien donne un accès limité aux études supérieures aussi bien à Luxembourg qu’à l’étranger. Il permet de poursuivre des études dans le domaine correspondant à la spécialisation suivie au lycée technique. Seule la Belgique donne un accès à toutes les formations de l’enseignement supérieur . 6


QUE FAIRE SANS DIPLÔME DE FIN D’ÉTUDES SECONDAIRES ? Se représenter à l’examen Le meilleur passeport pour accéder à l’enseignement supérieur reste le diplôme de fin d’études secondaires/secondaires techniques. Si vous ne l’avez pas obtenu, vous avez la possibilité de le passer à nouveau, soit en cours du jour, soit en cours du soir ou encore à distance, à Luxembourg (www.ebac.lu) ou à l’étranger. Le choix des sections est cependant plus limité en cours du soir et à distance. Infos complémentaires : www.men.lu

Continuer ses études • Quelques institutions supérieures françaises acceptent les élèves ayant un niveau de fin d’études secondaires sans avoir réussi l’examen. Il s’agit essentiellement de formations professionnelles comme les BTS. • En Allemagne, certaines académies des beaux-arts admettent également des candidats sans le bac à condition de présenter un bon dossier de travaux artistiques personnels. Infos complémentaires : www.cedies.lu

Préparer l’examen d’admission spécifique aux universités • En France, le DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires) donne accès aux études supérieures au même titre que le bac. Certains pays, parmi lesquels la Belgique, ne le reconnaissent pas ! Informez-vous auprès du Ministère de l’Education Nationale avant de vous décider. ( www.men.lu ) • Les universités belges organisent un examen d'admission qui donne accès à toutes les études de premier cycle, à l'exception des études d'ingénieur civil. Infos complémentaires : www.cedies.lu

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LES SECTEURS ET LEURS DIFFÉRENTS MÉTIERS

Source : La plupart des définitions sont issues du site de l’Office National d’Information sur les Etudes et les Professions. www.onisep.fr Les autres sources sont précisées dans le texte.

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AGRICULTURE SCIENCES INDUSTRIE

Vous aimez tout ce qui est en rapport avec les sciences, la nature, la technologie…le secteur en question vous offre de nombreuses possibilités d’études et des métiers très variés. L’agronomie s’intéresse à la production de denrées, à l’élevage et, de plus en plus, à la conservation de la nature. Le domaine de l’environnement quant à lui, prend une importance toujours plus grande comme il s’agit de connaître et de résoudre les problèmes découlant de la pollution, de la surchauffe de l’atmosphère, du développement industriel… L’industrie quant à elle, requiert des spécialistes (ingénieurs, scientifiques, chercheurs) de mieux en mieux formés et spécialisés. Ce secteur est en pleine mutation : de nouveaux domaines de spécialisation se font jour (p.ex. sciences des matériaux) créant de nouvelles opportunités au niveau de l’emploi alors que les formations traditionnelles (mécanique, électrotechnique…) se diversifient également. Les sciences (sciences naturelles et sciences pures) définissent également un secteur extrêmement large et en constante évolution. Si vous vous intéressez à la biologie, à la chimie, aux mathématiques ou à la physique, vous trouverez de multiples domaines de spécialisation.

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AGRONOMIE

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> Ingénieur agronome

> Ingénieur des eaux et forêts

> Oenologue

Intensification des cultures, amélioration de la sélection des productions végétales et animales, utilisation des engrais et produits phytosanitaires... L'agronome est en permanence à l'écoute des besoins des agriculteurs d'aujourd'hui. Pour trouver, par exemple, les céréales les mieux adaptées à un sol calcaire. Inventer un remède contre les parasites des arbres fruitiers. Ou sélectionner les meilleures vaches laitières. Ingénieur pour réaliser des matériels agricoles non polluants ou chercheur pour créer des pommes goûteuses et résistantes aux maladies, l'agronome se décline au pluriel. De la conception à la vente des produits, son expertise est incontournable pour l'agriculture comme pour l'industrie (agroalimentaire en particulier...). Son champ d'action va de la protection de l'environnement à la maîtrise des ressources naturelles, en passant par la garantie de la qualité.

Les écosystèmes forestiers contribuent dans une mesure importante à la qualité de l’environnement et remplissent de multiples fonctions essentielles : protection contre les forces de la nature (éboulements, glissements de terrain…), absorption des polluants de l’air et du dioxyde de carbone, production de l’oxygène renouvelable, du bois en tant que fournisseur d’énergie et de matériau avantageux sur le plan écologique, habitat pour un grand nombre de variétés d’animaux, de plantes, de champignons, fixation du sol, zone de loisirs et de détente pour la population. Les ingénieurs forestiers analysent les diverses exigences de la forêt, participent à la résolution de conflits et contribuent par l’élaboration de concepts scientifiques de gestion et d’exploitation à un développement optimal des zones boisées.

Pour améliorer la qualité de son vin, le viticulteur fait appel à l'œnologue. Ce dernier le conseille sur le choix des cépages (variétés de plants de vigne), le terroir, les traitements à appliquer aux vignobles. Il fixe les dates de vendanges et veille à leur bon déroulement. L'œnologue supervise aussi toutes les étapes de la vinification (fabrication du vin) ou de la distillation (élaboration des alcools). Il prescrit les traitements nécessaires, décide de la conservation, de l'assemblage, de l'élevage et de la mise en bouteilles. Pour évaluer la qualité du vin et en corriger, si nécessaire les défauts, il effectue des analyses. Également expert en dégustation, il goûte régulièrement les vins tout au long de leur maturation. Son rôle va parfois au-delà de la production et comprend tout l'aspect commercial.


> Ingénieur chimiste

> Ingénieur environnement

Pétrochimie, agroalimentaire, pharmaceutique, cosmétique, environnement... autant de secteurs d’activité où intervient l’ingénieur chimiste. Depuis la conception des produits industriels jusqu’à leur commercialisation, de la recherchedéveloppement au technico-commercial, en passant par la production ou le contrôle qualité, la dénomination «ingénieur chimiste» recouvre plus de trente métiers différents. En effet, l’ingénieur chimiste conçoit les matières et composants que nous utilisons au quotidien (médicaments, cosmétiques, plastiques, textiles...). Il est le garant des produits proposés sur le marché. Son travail est très différent selon le lieu de travail et les effectifs qu’il encadre. Par exemple, s’il exerce en bureau d’études et de génie chimique, il sera chargé de concevoir les appareillages et installations en vue de la fabrication des produits (produits alimentaires, parfums...). En laboratoire, il sera chargé d’étudier de nouveaux produits plus performants et de contrôler ceux existants. Il peut également choisir de suivre les processus de fabrication. Il sera alors responsable de la qualité et encadrera une équipe de production.

L’ingénieur environnement, également appelé ingénieur écologue, veille à la maîtrise de l’énergie et au respect des règles d’hygiène et de sécurité des usines, tout en assurant leur bonne marche. Il prévoit et mesure l’impact des méthodes de production sur l’environnement et propose des solutions adaptées pour lutter contre la pollution de l’air et de l’eau, les nuisances sonores, et pour gérer les déchets de façon optimale. Il s’intéresse entre autres à la cartographie des sols, aux rejets éventuels dans l’atmosphère, aux systèmes de prétraitement des eaux, aux dangers potentiels (incendie, explosion...). Pour mener à bien sa mission, il privilégie une approche transversale de l’environnement, à la fois juridique, économique et managériale.

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INGÉNIORAT

> Ingénieur électricien Chercheur, l'ingénieur électricien met au point des composants et des matériaux aux qualités innovantes (magnétisme, isolation...), participe aux projets d'énergies renouvelables (mise au point de véhicules électriques, par exemple) pour en évaluer les capacités et la rentabilité...Ingénieur d'études, il détermine par exemple l'architecture d'un moteur électrique. Ingénieur d'essais, il définit les tests à pratiquer afin de vérifier qu'un prototype (premier exemplaire d'un disjoncteur ou d'un moteur...) est conforme aux performances attendues et aux normes de sécurité. Ingénieur responsable de chantier, il apporte conseils et assistance, veille aux travaux et aux délais, met en service l’installation. Ingénieur d'affaires, il établit le dossier technique d'un projet et propose un devis. Une fois le contrat négocié, il assure le suivi et la réception des travaux.

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> Ingénieur en aérospatiale / Ingénieur aéronautique Les ingénieurs employés chez les constructeurs aéronautiques exercent une palette d'activités aussi large que les technologies qu'ils connaissent et utilisent l'électronique, la mécanique, l'optique, les matériaux composites, les télécommunications, etc. Spécialisé en électronique, l'ingénieur est capable d'intervenir sur les écrans des radars aériens, les systèmes de radiotransmission ou encore les appareils de détection aérienne. Selon les cas, il va développer ces produits de haute technologie, les tester, en superviser la fabrication ou les commercialiser. S'il est plutôt spécialiste de l'informatique, il va s'intéresser à l'informatique embarquée à bord des appareils ou liée au contrôle de la trajectoire des satellites. Il met au point les logiciels des calculateurs qui contrôlent les manœuvres, enregistrent les pannes ou défaillances. L'ingénieur spécialisé en mécanique conçoit des pièces et des ensembles : cellules d'avion, voilures (les ailes), tuyères (pour les réacteurs), trains d'atterrissage... Légèreté des matériaux, tenue des pièces et sécurité sont ses maîtres mots. C'est dans les bureaux d'études qu'il exerce le plus souvent ses talents.

> Ingénieur en électromécanique La polyvalence de l'ingénieur électromécanicien lui permet d'organiser et de gérer une entreprise et de choisir les procédés de fabrications non polluants, durables et soucieux de l'environnement. On peut ainsi le retrouver à la conception et à la fabrication des turbines, des systèmes de transmission et de fixation, des trains d'engrenages installés dans les éoliennes. Du robot industriel à la machine à tisser, de l'automobile à la fusée Ariane en passant par les engins de chantier, l'électromécanicien fait appel à la haute technologie incluant l'informatique industrielle et l'électronique de commande et de puissance.


> Ingénieur géomètre / topographe Avant travaux, l’ingénieur géomètre procède à des relevés de terrain à l'aide d'un appareil spécialisé (le théodolite) en n’omettant aucun détail : niveaux d'altitude, arbres, poteaux télégraphiques, murs... À partir de ces relevés, il établit des plans et des cartes sur ordinateur. Il utilise les mêmes techniques pour établir le cadastre (registre public des propriétés).L'ingénieur géomètre est un concepteur. À partir des plans, il imagine et prépare les travaux d'aménagement : remembrement, travaux d'assèchement du sol, tracé de route ou d'un tramway, définition d'un quartier d'habitation, d'une zone de loisirs, calcul de surfaces d'appartements d'un immeuble en copropriété.

> Ingénieur en mécanique

> Ingénieur en traitement de surface

Au service études et développement, l’ingénieur en mécanique conçoit l'architecture d'ensemble d'un produit, choisit les solutions techniques, procède à des simulations sur ordinateur pour soumettre les pièces à différentes contraintes. Il en tire des conclusions en termes de dimensions, de résistance des matériaux... Il vérifie pour finir que le prototype est conforme aux performances attendues et indique, le cas échéant, les corrections à apporter. Au service des méthodes, il détermine les moyens nécessaires à la production. Partant de la série d'opérations à exécuter, il choisit les machines et leurs outillages. À la fabrication, il est responsable du bon fonctionnement d'un atelier, apportant conseils et assistance technique aux équipes. Responsable de la maintenance, il veille au bon fonctionnement et à l'amélioration d'un parc de machines. Technico-commercial, il vend des équipements professionnels aux entreprises et les adapte aux besoins spécifiques des clients. Autres recruteurs potentiels : les cabinets d'études techniques, les sociétés d'ingénierie, de transport et de maintenance industrielle.

www.crpgl.lu L’ingénieur en traitement de surface intervient dans le domaine de la modification de surface et du dépôt de revêtements pour conférer au matériau de meilleures fonctionnalités ou propriétés. C’est un spécialiste de techniques de revêtement, du traitement de surface et de la caractérisation. Il effectue ou fait réaliser les traitements de surfaces et/ou de dépôt en couche mince en utilisant différentes techniques ainsi que la caractérisation des modifications apportées par différents moyens d’investigation.

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> Ingénieur en robotique / mécatronique L'ingénieur automaticien définit l'architecture de systèmes automatisés complexes. Il commence par spécifier le cahier des charges en tenant compte des besoins exprimés par les clients et par les responsables de fabrication, de maintenance et des méthodes. Il est responsable des choix techniques. Assurer la programmation d'automates, définir et suivre les essais ainsi que la mise en route des machines, c'est un des rôles de l'ingénieur automaticien. En concertation avec les ingénieurs de production, l'automaticien spécifie la chronologie et la nature des tâches qui seront exécutées par le système automatisé. Les ingénieurs automaticiens travaillent dans les grandes et moyennes entreprises de type industriel. Une partie d'entre eux exerce dans des sociétés d'ingénierie, qui sous-traitent la réalisation des projets : sociétés de services en ingénierie informatique, sociétés d'assistance technique, constructeurs d'automatismes... Quand il se spécialise en mécatronique, il devient le fer de lance de l'innovation. Ouvert aux cultures de l'informatique, de l'électronique, de l'automatique et de la mécanique, il imagine puis réalise des projets de produits intelligents proposant un maximum de fonctions dans un minimum de place. Anticipant souvent la demande, il crée des produits toujours nouveaux : robots, véhicules à guidage automatique, caméscopes, lecteurs interactifs de disques laser.

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> Ingénieur télécommunications Au sein des systèmes d'information des entreprises, l'ingénieur télécoms et réseaux est partout. Et malgré les difficultés traversées ces dernières années par les sociétés de télécoms, les perspectives lui restent favorables. L'ingénieur recherche travaille au développement des techniques de communication : numérisation du signal, développement de la commutation... Il devient chef de projet lorsqu'il définit l'architecture globale d'un nouveau produit (téléphone portable, visiophone...). Dans une société de services en ingénierie informatique (SSII), l'ingénieur développement utilise les techniques mises au point par l'ingénieur recherche pour créer des équipements télécoms et les logiciels associés. L'ingénieur production supervise la fabrication des téléphones et la mise en place de centraux téléphoniques. À l'interface entre les constructeurs de matériel et les utilisateurs, l'ingénieur réseaux met en place les réseaux de communication. À lui de résoudre les problèmes liés à la distance, à la diversité des matériels et des logiciels. Autre fonction chez les opérateurs, celle de l'ingénieur d'affaires. Spécialiste du projet sur mesure, il détermine les besoins du client, les traduit en solutions techniques, établit un devis et assure le suivi de la réalisation du chantier.


INFORMATIQUE > Administrateur de bases de données

> Administrateur réseaux

Au service études et développement, l’ingénieur en mécanique conçoit l'architecture d'ensemble d'un produit, choisit les solutions techniques, procède à des simulations sur ordinateur pour soumettre les pièces à différentes contraintes. Il en tire des conclusions en termes de dimensions, de résistance des matériaux... Il vérifie pour finir que le prototype est conforme aux performances attendues et indique, le cas échéant, les corrections à apporter. Au service des méthodes, il détermine les moyens nécessaires à la production. Partant de la série d'opérations à exécuter, il choisit les machines et leurs outillages. À la fabrication, il est responsable du bon fonctionnement d'un atelier, apportant conseils et assistance technique aux équipes. Responsable de la maintenance, il veille au bon fonctionnement et à l'amélioration d'un parc de machines. Technico-commercial, il vend des équipements professionnels aux entreprises et les adapte aux besoins spécifiques des clients. Autres recruteurs potentiels : les cabinets d'études techniques, les sociétés d'ingénierie, de transport et de maintenance industrielle.

Qui dit «réseau» dit «circulation d'informations». À l'administrateur de veiller au bon fonctionnement des systèmes de télécommunications grâce auxquels les différents sites ou bureaux d'une entreprise échangent des informations. À l'aide d'appareils de mesure appropriés, l'administrateur analyse les performances du réseau dont il a la charge. Il repère les points critiques, puis s'efforce d'apporter des solutions adaptées : ouverture de nouveaux accès, sécurisation et confidentialité accrues (mot de passe, sauvegarde...), plan de secours pour garantir la continuité du fonctionnement. Il suit les opérations de dépannage. L'administrateur réseau réceptionne les matériels informatiques et de télécommunications, en veillant à leur compatibilité avec les installations existantes. Il les configure et les paramètres pour les insérer dans le réseau. Véritable gestionnaire, sa vue d'ensemble des équipements de son entreprise lui permet de garder un oeil sur les dépenses. Avec les ingénieurs et techniciens, il définit les plans de rénovation ou d'extension du réseau. Pour cela, il effectue entre autres une veille informatique permanente. Il fait connaître les évolutions aux utilisateurs, qu'il guide et aide quand des difficultés surviennent.

www.letudiant.fr

> Analyste d’exploitation Analyste système L’analyste d’exploitation a en charge les tests, l’intégration et le déploiement des logiciels récemment développés, dans l’environnement de production, constitué des grands systèmes d’exploitation et de serveurs. Son rôle est d’optimiser et d’automatiser l’exploitation de ces nouvelles applications. Dans une optique d’industrialisation et de recherche de qualité, l’analyste d’exploitation est amené à définir des procédures de production et d’exploitation informatique.

> Analyste-programmeurDéveloppeur Si le coeur de la mission d’un développeur, que l’on appelle aussi analyste-programmeur, est bel et bien la programmation, c’est-à-dire la production de lignes de codes, il assure également d’autres missions moins connues. En effet, avant de réaliser les différentes parties d’un programme, sous la houlette d’un chef de projet, il participe à l’analyse des besoins des utilisateurs du programme. Et une fois le programme achevé, il peut être amené à le tester et à le déboguer afin d’en assurer une utilisation optimale. Enfin, il est aussi appelé à former les utilisateurs, ou à effectuer des opérations de maintenance.

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> Architecte réseaux

> Ingénieur réseaux www.letudiant.com

L'architecte réseau est l'homme-orchestre des besoins en communication des entreprises. Il conçoit, planifie et développe l'organisation générale des systèmes de télécommunications et supervise leur réalisation... à moindre coût. À quoi va servir le réseau ? Quels en seront les utilisateurs ? D'après l'analyse des réseaux en place et de la circulation de l'information dans l'entreprise, l'architecte réseau fait le bilan des besoins techniques en communication : interconnexion des ordinateurs, création de messageries électroniques, intégration des lignes téléphoniques, installation d'un site web... Partant des attentes de l'entreprise, il sélectionne et teste des architectures, cherche et préconise des solutions. Puis, il définit la configuration du réseau (en boucle, en étoile) et ses fonctionnalités d'ensemble selon les contraintes de débit. Son but : faire communiquer les machines d'origine avec de nouveaux matériels, plus sophistiqués. C'est lui qui assiste et conseille les techniciens dans leur travail, voire qui les dirige. Gestionnaire averti, il établit les plannings et les budgets, en fonction des contraintes économiques, réglementaires, techniques et de délai. Enfin, il supervise les relations avec les fournisseurs et négocie les contrats au meilleur coût. Parfois, il rédige des appels d'offres et en assure le suivi.

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L’ingénieur réseaux est responsable du bon fonctionnement de l’ensemble des réseaux et télécommunications de l’entreprise. Il peut ainsi avoir à créer un réseau ex nihilo et à choisir les équipements selon le budget imparti et des besoins des utilisateurs. Le réseau achevé, il est responsable de son bon fonctionnement et de son optimisation : il peut, par exemple, intégrer un nouveau système de messagerie, de nouveaux antivirus…

> Ingénieur système www.letudiant.com L’ingénieur système a en charge l’étude, la mise en place du matériel informatique et des logiciels de base. Ces derniers entrent dans la constitution du système d’exploitation (NT, Unix…), sans lequel les ordinateurs ne peuvent fonctionner. A lui de réaliser les configurations et les paramétrages. L’ingénieur système met en place les tests et les contrôles. Il diagnostique les pannes éventuelles. Il effectue également la gestion des évolutions des systèmes d’exploitation et la maintenance des matériels et des logiciels de base en veillant à ce que l’ensemble soit en adéquation avec les besoins des utilisateurs.

> Architecte des systèmes d’information L’architecte des systèmes d’information est un bâtisseur. Son rôle est de construire ou de refondre les systèmes d’information de l’entreprise. Pour cela, il commence par comprendre et identifier l’existant : systèmes d’exploitation, matériel et applications. Il le décompose en soussystèmes. Dans cette étape, il prend en compte l’organisation et les métiers de l’entreprise. Il réfléchit ensuite aux matériels et technologies qui vont être installés. (serveurs, systèmes, ordinateurs, réseaux, logiciels) en respectant le budget. Il définit alors un plan d’intégration et les tests de validation des nouveaux systèmes d’information.

> Technicien de maintenance informatique Réparer les pannes et, mieux, les prévenir, telle est la mission d’un technicien de maintenance. Il contrôle régulièrement l’état du matériel et des machines de production et vérifie leur bon fonctionnement. S’il détecte une anomalie ou une possibilité de défaillance, due par exemple à l’usure, il procède à une réparation ou un changement de pièce. C’est aussi lui que l’on appelle lorsque survient une panne. Pour l’aider dans sa tâche, il peut bénéficier de logiciels de GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur).


SCIENCES

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Astrophysicien

Scientifique de haut niveau, l’astrophysicien étudie les étoiles et les planètes afin de comprendre le fonctionnement de l’Univers. Face au vaste chantier que représentent le ciel et l’Univers, l’astrophysicien est généralement spécialisé : physique stellaire, héliocentrisme (système solaire qui fait du soleil l’astre autour duquel tournent les planètes), géodésie spatiale (étude de la forme, des dimensions et du champ de gravitation de la terre). La recherche fondamentale constitue l’essentiel de son travail. Pour observer les mouvements des étoiles et des planètes, ce scientifique de haut niveau se déplace sur des sites choisis. Pendant plusieurs nuits, il réalise des observations grâce à des télescopes très puissants. De retour au laboratoire, il lui faut analyser ces données à l’aide de modèles. La modélisation lui permet de décrire les processus physiques qui régissent la vie des comètes, des étoiles ou des galaxies. L’astrophysicien peut aussi être chargé de concevoir, d’élaborer ou d’améliorer les instruments de mesure d’astronomie (télescopes, spectrographes). Enfin, beaucoup d’astrophysiciens enseignent à l’université.

> Bio-informaticien

> Biochimiste

Le bio-informaticien met l’univers normalisé de l’informatique au service du monde très mouvant des sciences du vivant. Ce qui exige une véritable double compétence. Grâce au bio-informaticien et à la puissance de calcul de son ordinateur, les milliards de données produites par l’organisation des gènes peuvent être exploitées, analysées et comparées par les chercheurs en biologie. Les enjeux sont importants : découverte de nouveaux traitements, amélioration des espèces, préservation de la biodiversité, contrôle qualité dans l’agro-industrie et l’environnement... Que ce soit pour modéliser des structures de protéines ou annoter des génomes, l’outil informatique est indispensable. C’est le bio-informaticien qui est chargé de créer les logiciels et bases de données recueillant les informations issues du vivant. Le bio-informaticien travaille aux côtés de biologistes ou de médecins, d’informaticiens et de biostatisticiens.

Le biochimiste étudie les processus chimiques et physico-chimiques de la nature vivante. Le but de la biochimie est donc d’expliquer, à un niveau moléculaire, les processus qui caractérisent la vie, à savoir métabolisme, transport biologique, division cellulaire, différenciation et génétique cellulaire, transfert d’information biologique, contractilité et autres processus dynamiques cellulaires et membranaires. Les travaux de recherche en biochimie ont trait à des questions biologiques, médicales et physiologiques impliquant l’utilisation de méthodes biologiques, chimiques et physico-chimiques. Un des champs d’application important des connaissances biochimiques est par exemple celui de la recherche pharmaceutique, qui étudie du point de vue biochimique le mode d’action d’un médicament et les effets secondaires d’un traitement médicamenteux.

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> Biologiste

> Biostatisticien

> Biotechnologue

Son champ d’action est plus vaste que celui du chimiste. Il intervient sur l’ensemble des espèces vivantes. Il sait tout de leur fonctionnement et de leur comportement. Il étudie les effets de la pollution sur la faune, la flore ou sur l’homme. La biologie constitue la formation de base des généralistes de l’environnement qui travaillent, par exemple, en bureau d’études. Cette spécialité est également appréciée dans le traitement des eaux usées. Les métiers de la biologie sont des métiers de laboratoire. Même pour les écologues, les zoologistes et les botanistes, la pratique du terrain recule de plus en plus au profit des observations et évaluations en laboratoire, à l’aide de techniques modernes, notamment de l’informatique. Il n’y a plus de chercheur isolé. C’est toujours un travail en équipe, dans le cadre de chaque laboratoire.

Lors du développement d’un nouveau médicament par un laboratoire pharmaceutique, le biostatisticien est chargé de collaborer avec les cliniciens pour tous les essais depuis la mise au point du protocole jusqu’à l’analyse des données. Dans l’industrie, au sein d’une équipe, dans le cadre des essais cliniques, il participe à l’élaboration de protocoles, réalise des analyses statistiques et développe des programmes de calcul ainsi que des applications informatiques de gestion des données cliniques. Dans les organismes de gestion de la santé publique et de la protection sociale, il réalise des études statistiques sur les dépenses de santé et sur le fonctionnement interne des caisses d’assurance maladie. Il administre et exploite les bases de données. À l’hôpital, le biostatisticien réalise des études d’évaluation de la qualité des soins. Il conçoit des tableaux de bord et participe à la démarche qualité.

La biotechnologie est l’ensemble des méthodes permettant la transformation et la fabrication de produits utiles dans les secteurs de la médecine, de l’agroalimentaire ou de l’environnement. La biotechnologie étudie les fonctions biologiques des organismes vivants (cellules animales ou végétales) et des micro-organismes (bactéries, virus, moisissures, levures, etc.) auxquels elle a recours dans le cadre de ses applications technologiques. Le spécialiste en biotechnologie travaille, suivant son niveau de qualification, dans la recherche, dans une entreprise industrielle ou un laboratoire spécialisé. Les postes de travail varient suivant les diverses fonctions : la recherche, l’analyse, la fabrication, le technicocommercial. La recherche publique apporte des connaissances fondamentales aux bioindustries. C’est ensuite le rôle de la recherche industrielle de mettre au point les procédés nécessaires à la fabrication des produits souhaités.


> Botaniste

> Chercheur

> Chercheur en chimie

Observer, répertorier, trier et classer la flore : tel est le rôle du botaniste, spécialiste de la biologie végétale. Pour étudier les plantes sous toutes leurs coutures, dans ou hors de leur milieu naturel, il utilise divers procédés scientifiques : des analyses morphologiques (formes), anatomiques (structures internes et externes), phytochimiques (réactions chimiques). Sans oublier l’étude du développement, de la reproduction et de la biodégradabilité (décomposition par micro-organismes). À quoi servent les recherches effectuées par le botaniste ? Par exemple, à mesurer les effets de la pollution industrielle ou du déboisement sur les milieux naturels, afin de mieux les maîtriser. À faire avancer la recherche médicale en exploitant les vertus naturellement thérapeutiques d’une plante tropicale. À associer tel pigment d’écorce à une peinture pour fabriquer une couleur à la mode. Ou encore à utiliser le goût sucré d’une plante comme édulcorant pour des produits diététiques.

Trouver de nouvelles voies à explorer, observer, formuler des hypothèses... La vie du chercheur est une quête permanente, jalonnée d’avancées et de doutes. Un «métier passion» pour des scientifiques de haut vol. Pour mettre au point des médicaments, il faut comprendre le fonctionnement des molécules, mais aussi celui des organismes vivants (humain, animal, végétal). L’industrie pharmaceutique a donc besoin de biologistes, de biochimistes, de physiologistes, de généticiens.

Comment faire des CD à partir du maïs ? Comment transformer le pétrole en matière plastique ? Comment neutraliser les polluants dans la mer ? Comment colorer des pâtes à papier ? Comment aider une enzyme à se développer ? Ce sont autant de sujets sur lesquels planche un chimiste. Et les réponses, il les trouve à force de manipulations, de mélanges de composants divers et variés pour étudier leurs réactions. Un travail de longue haleine qui a permis d’élaborer des produits facilitant la vie quotidienne de tout un chacun. .

> Chercheur en biologie Spécialiste des sciences du vivant, le biologiste peut être amené à étudier l’évolution des écosystèmes, notamment en vue de favoriser la protection de l’environnement.

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> Chercheur en physique Des micropuces pulvérisées dans l’atmosphère, capables de surveiller la qualité de l’air ou de détecter des substances chimiques, ce n’est pas de la science fiction, mais bel et bien une application possible des nanosciences. Et le monde de l’infiniment petit est du ressort du physicien. Les applications mises au point par les physiciens sont largement ancrées dans notre vie quotidienne. Sans lui, le téléphone portable, le laser qui lit les codes-barres des achats, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) n’auraient pas vu le jour.

> Chercheur en sciences des matériaux

> Documentaliste scientifique

Il est chargé de l’étude, de la transformation, de l’optimisation et de la mise en oeuvre des matériaux qui constituent les objets qui nous entourent (métaux, polymères, semi-conducteurs, céramiques, verres, etc.). La science des matériaux est au coeur de beaucoup de grandes révolutions techniques: électronique, automobile, aéronautique, énergies renouvelables, nanosciences, nanotechnologies, etc. La mission du chercheur en sciences des matériaux est de faire des travaux de recherche et développement visant l’élaboration de nouveaux matériaux ou de traitements de surfaces. Il est amené à réaliser des analyses ainsi que des expériences faisant appel à différentes techniques (procédés d’élaboration et de transformation, diagnostic plasma, traitements de surfaces). Les travaux de recherche comprennent également l’interprétation et la synthèse de nombreuses données et la rédaction de rapports et d’articles scientifiques.

Il permet aux entreprises d’assurer une veille technologique devenue complètement indispensable dans un contexte de concurrence internationale accrue. Il est notamment chargé au sein d’une entreprise de réaliser des revues de presse, des dossiers thématiques ou encore d’organiser, à la demande, une recherche sur un sujet. Les biologistes ont quelques chances d’obtenir un poste dans ce genre de métiers.

> Chimiste voir Ingénieur chimiste 22

www.studyrama.com


> Hydrologue www.emploi-environnement.com

> Géologue

> Géophysicien

Comment savoir s’il est possible de construire sur un sol ? Quels moyens mettre en œuvre pour cerner les zones contenant du pétrole, celles qui comportent un risque de tremblement de terre ? Le travail, très varié, du géologue, permet de répondre à ces questions pratiques liées à l’industrie, au génie civil, à l’environnement... Sa mission consiste à étudier et à analyser la composition de l’écorce terrestre et de ses constituants, solides, liquides ou gazeux. Tous ces domaines nécessitent de se spécialiser ! Il existe de nombreuses disciplines : la géologie historique (paléontologie, stratigraphie, qui retrace l’histoire de l’écorce terrestre), l’étude des minéraux (la minéralogie, la cristallographie), des mouvements de la terre (géodynamique), la géophysique, la géologie pétrolière...

Le géophysicien localise et étudie la formation des tremblements de terre pour être en mesure de les prévoir, ou évalue une nappe de pétrole, de gaz ou d’eau de façon à améliorer un forage ou une exploitation. Le géophysicien est un géologue particulier qui applique les principes et les méthodes de la physique à l’étude du sous-sol et du globe terrestre. Il exerce son métier dans les différents domaines qui relèvent de la géologie fondamentale. Ce peut être la géodésie, la gravimétrie, la sismologie ou bien encore le géomagnétisme. Le géophysicien peut également travailler en hydrogéologie, où ses compétences permettent d’évaluer les ressources d’eau dans un sol, en génie civil (pour évaluer la qualité d’un terrain avant une construction industrielle par exemple), ou encore dans le domaine de l’environnement (pour choisir des sites de stockage et s’assurer de leur sécurité).

Métiers associés : > Hydrobiologiste

L’ingénieur hydrologue est le spécialiste de l’étude du cycle de l’eau, en particulier de la partie comprise entre les précipitations et l’écoulement dans les cours d’eau. Selon la structure pour laquelle il travaille et sa spécialisation, les activités de l’hydrologue peuvent grandement varier. • Il étudie, à l’interface entre la météorologie et l’hydraulique, l’effet des précipitations sur les régimes hydriques. • Il effectue des mesures en hydrométrie, caractérise le ruissellement, l’infiltration, l’évaporation. • Il effectue la surveillance des régimes hydrologiques, calcule les débits. • Il analyse les données et les paramètres, et caractérise un régime hydrologique. • Il est également chargé de mesurer les conséquences de modifications (aménagements, changements d’utilisation des territoires) sur les régimes hydriques.

Le métier d’hydrologue comporte généralement une partie de modélisation, qui vise à simuler la production de l’écoulement dans un cours d’eau.

> Hydroclimatologue > Hydrogéologue 23


> Mathématicien Le mathématicien, chercheur en mathématiques pures est un théoricien qui élabore et met au point des théories nouvelles, tout en ignorant si elles auront jamais une application pratique. Les problèmes théoriques à résoudre, les techniques à utiliser, les contrôles indispensables, le chercheur en mathématiques pures ne peut les résoudre qu'au contact des mathématiques déjà constituées. Le mathématicien, chercheur en mathématiques appliquées est une personne qui fait des calculs et des analyses pour trouver des solutions à des problèmes de quantification, de mesure, de prévision ou autre dans des domaines comme le génie civil, l'organisation industrielle, la recherche, l'administration, etc. À cette fin, il applique les théories et les principes mathématiques, recherche des moyens de représenter les données d'une situation au moyen de symboles, de formules et d'algorithmes mathématiques en vue de résoudre les problèmes à l'étude.

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> Océanologue

> Paléontologue

> Physicien

Scientifique de haut niveau, à la croisée de plusieurs disciplines, l’océanologue effectue des recherches afin de mieux connaître les fonctionnements particuliers des océans et d’évaluer leurs ressources. Mouvements des masses d’eau, nature des fonds sous-marins, biologie animale et végétale, phénomènes littoraux, la recherche océanologique porte sur toutes les particularités du monde des océans. Lorsqu’il est en mission, l’océanologue se déplace en mer à bord d’un bâtiment spécialement équipé, effectue des prélèvements, plonge, sonde, prend des mesures, utilise des engins comme le sonar, qui transmet par câble des images sous-marines, ou des techniques comme la télédétection par satellite. De retour au laboratoire, son travail consiste à analyser l’ensemble des informations recueillies, afin de connaître, d’évaluer et d’exploiter les ressources des océans. Les études réalisées mettent l’accent sur différents aspects des fonds, selon l’organisme pour lequel il travaille. Le littoral fait également partie de son domaine : écosystèmes, fermes marines. Il observe et surveille les pollutions chimiques, les conséquences sur les marées, les répercussions météorologiques.

Il effectue des recherches, sur le terrain et en laboratoire, sur des organismes fossiles végétaux (semences, pollen, organismes unicellulaires, grands végétaux terrestres) ou animaux (coraux, mollusques, poissons, mammifères reptiles) présents dans les formations rocheuses. Il collecte des informations sur les formes de vie et sur l’environnement des temps reculés et sur l’évolution des organismes vivants au cours de l’histoire terrestre. Il s’occupe de la reconstitution et de la mise en valeur des fossiles aux fins de la recherche, de l’enseignement et des musées. Il peut également participer à la recherche de gisements de pétrole.

Le physicien dirige et effectue des recherches sur des phénomènes physiques comme la chaleur, la lumière, le magnétisme et l'acoustique en vue d'en tirer des applications sur les plans scientifique et commercial. À cette fin, il conçoit des expérimentations, analyse des résultats, rédige des rapports et établit ou modifie des hypothèses, des théories ou des principes physiques. Il peut s'intéresser aux corps en mouvement et au repos, aux particules constituantes de la matière, aux formes d'énergie et à leurs effets sur la matière. Il peut travailler dans différents milieux comme les universités, les laboratoires, les industries, les hôpitaux. Il veille à faire preuve de rigueur dans ses recherches afin de contribuer à l'avancement général des connaissances de même qu'à la mise au point d'applications d'intérêt public ou industriel (technologie de pointe).

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> Technicien de laboratoire www.studyrama.com

> Statisticien (économiste) www.cedies.lu Le travail d’un économiste – statisticien est à la fois théorique et pratique, que ce soit sur le plan de l’économie ou sur celui de la statistique. Parlons du premier volet, celui des statistiques. Les statistiques sont a posteriori des objets construits. Par conséquent, il s’agit d’effectuer en premier lieu un travail de collecte de données pertinentes (cohérence interne des séries et indicateurs, mais aussi de cohérence externe lorsqu’intervient le choix de certaines normes et l’harmonisation des comparaisons officielles), en deuxième lieu d’effectuer un traitement des données dans un cadre méthodologique particulier (les directives européennes par ex.) et enfin de faire un travail d’analyse des données avec des outils scientifiques spécifiques. Le fruit de ce travail doit ensuite pouvoir plus ou moins prendre sa place dans l’histoire de la pensée économique. On aborde là le deuxième volet de la profession, celui de 26

l’économie. Il faut alors se poser les questions à savoir si les résultats statistiques obtenus sont conformes à une théorie particulière ou comment ils peuvent s’insérer dans les courants de pensée contemporains ou encore quelles peuvent être les conséquences de ces résultats en matière de prévision économique, des questions qui entremêlent théorie et pratique. Le travail de l’économiste-statisticien comporte donc une double peine diront certains ou un double plaisir diront d’autres.

Il colle tout à fait avec l’image du scientifique en blouse blanche tel que l’on peut l’imaginer. Il travaille de concert avec l’ingénieur chimiste ; il étudie la composition des substances et réalise des dosages et des réactions chimiques. Le technicien de laboratoire est aussi à même d’utiliser des appareils extrêmement sophistiqués pour analyser les produits. Son rôle varie selon qu’il travaille dans un laboratoire de recherche et développement ou encore dans un laboratoire de contrôle. Dans le premier cas, il aide à trouver de nouveaux produits et procédés, monte les appareils des expériences et effectue des mesures et des essais. En laboratoire de contrôle, il analyse les produits pour vérifier leur qualité, contrôle les matières premières, les produits finis.


> Zoologiste Sur le terrain ou dans son laboratoire, le zoologiste étudie les animaux et leur mode de vie. Mais pas toutes les espèces ! Elles sont trop nombreuses. Alors, il se spécialise dans une discipline ou s’intéresse à un groupe d’animaux en particulier. Le zoologiste se rend sur le terrain : une forêt vosgienne, la savane africaine ou les fonds marins australiens. Armé d’une caméra ou d’un appareil photo, il étudie une ou plusieurs espèces et en rend compte, grâce à des clichés, des films, des prélèvements et des prises de notes. Une fois au laboratoire, le zoologiste entretient des cultures biologiques, les observe au microscope en utilisant des techniques de biologie traditionnelle. En tant que chercheur, le zoologiste publie des articles dans des revues spécialisées et des rapports. Il participe à des conférences. Il enseigne souvent parallèlement les sciences naturelles et la biologie à l’université. Il peut aussi devenir directeur ou conservateur d’un musée consacré à des espèces. 27


TABLEAUX DES FORMATIONS AGRICULTURE, SCIENCES, INDUSTRIE Index des diplômes Autriche (A): B= Bakkalaureat (bac + 3 ans) ; M= Master (bac + 5 ans) ; PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Belgique (B): B= bachelier (bac + 3 ans) ; M= master (bac + 4 à 5 ans) ; D= doctorat (bac + 8 ans) Suisse (CH): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Allemagne (D): B= Bachelor (bac + 3 ans); M= Master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans)

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France (F): L= licence (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); D= doctorat (bac + 8 ans) ; Ing.= ingénieur ; BTSA= brevet de technicien supérieur agricole ; BTS= brevet de technicien supérieur ; DUT= diplôme universitaire de technologie ; DEUST= diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques ; Licence pro= licence professionnelle ; DNO= diplôme national d’oenologue, Luxembourg (L): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Royaume-Uni (UK): B= bachelor (bac + 3-4 ans); M= master (bac + 4-5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans); Eng.= engineer (bac + 5 ans)


Agronomie Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Ingénieur agronome : Agrarwissenschaften Ingénieur forestier : Forstwirtschaft Œnologue : Weinbau, Önologie und Weinwirtschaft

B

B/M

Ingénieur agronome: bioingénieur Ingénieur forestier : bioingénieur Œnologue: pas de formation connue

CH

B/M

Ingénieur agronome: sciences agronomiques/Agrarwissenschaft Ingénieur forestier : pas de formation connue Œnologue: œnologie

D

B/M

Ingénieur Agronome : Landwirtschaft/Agrarwissenschaften Ingénieur forestier : Forstwissenschaft Œnologue : Weinbau-Weinwirtschaft-Œnologie

F

L/M Ing. BTS DUT DNO Licence pro

BTSA ; BTS agroéquipement ; DUT génie biologique ; licences pro management de la production/commercialisation du vin… Ingénieur agronome : L: sciences et technologies, mention sciences de la vie ou de la terre/ M : agrosciences/ingénieur agronomie-agriculture Ingénieur forestier : formation réservée aux français (ENGREF) Œnologue : L : chimie, biologie ou agronomie + diplôme national d’œnologue (DNO) (2 ans)

L

UK

Ingénieur agronome : pas de formation Ingénieur forestier : pas de formation Œnologue : pas de formation B/M/eng

Ingénieur agronome : agriculture Ingénieur forestier : forestry Œnologue : pas de formation

29


Ingéniorat

30

Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Ingénieur chimiste : Chemical and pharmaceutical engineering/Technische Chemie Ingénieur environnement : Umwelt- Verfahrens- und Biotechnik Ingénieur électricien : Elektrotechnik/Electronic engineering Ingénieur électromécanique : pas de formation Ingénieur géomètre : Vermessung und Geoinformation Ingénieur mécanique : Maschinenbau Ingénieur traitement de surface : Materialwissenschaften/Materialchemie Ingénieur robotique / mécatronique : Mechatronik Ingénieur télécommunications : Telekommunikation

B

B/M

Ingénieur chimiste : ing. civil en chimie/bioingénieur en chimie et bio-industries/ing. industriel en chimie Ingénieur environnement : bioingénieur Ingénieur électricien : ing. civil électricien/ing.industriel électricien Ingénieur électromécanique : ing. civil électromécanicien/ing. industriel en éléctromécanique Ingénieur géomètre : ing. industriel géomètre/sciences géographiques-géomatique, géométrologie Ingénieur mécanique : Ing. civil mécanicien/ing. industriel mécanique Ingénieur traitement de surface : ing. civil en chimie et sciences des matériaux Ingénieur robotique / mécatronique : ing. civil électromécanicien finalité mécatronique/ing. Industriel automatisation Ingénieur télécommunications : ing. civil électricien finalité multimédia et télécoms

CH

B/M

Ingénieur chimiste : Chemieingenieurwissenschaften Ingénieur environnement : Sciences et ingénierie de l’environnement/Umweltingenieurwissenschaften Ingénieur électricien : pas de formation Ingénieur électromécanique : pas de formation Ingénieur géomètre : Geomatik und Planung Ingénieur mécanique : Génie mécanique/Maschineningenieurwissenschaften Ingénieur traitement de surface : science et génie des matériaux/Materialwissenschaften Ingénieur robotique / mécatronique : Robotics, systems and control Ingénieur télécommunications : Ingenieurwissenschaften : Elektrotechnik und Informationswissenschaften


Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

D

B/M

Ingénieur chimiste : Chemieingenieurwissenschaften und Verfahrenstechnik Ingénieur environnement : Umweltingenieurwesen Ingénieur électricien : Electrical engineering Ingénieur électromécanique : pas de formation Ingénieur géomètre : Vermessungswesen und Geomatik Ingénieur mécanique : mechanical engineering Ingénieur traitement de surface : Nano u.Materialwissenschaften Ingénieur robotique / mécatronique : Embedded systems-robotics Ingénieur télécommunications : Informations- und Kommunikationstechnik

F

L/M/Ing.

Ingénieur chimiste : ingénieur chimie Ingénieur environnement : ingénierie de l’environnement Ingénieur électricien : ingénieur génie électrique Ingénieur électromécanique : pas de formation Ingénieur géomètre : ingénieur géomètre-topographe Ingénieur mécanique : ingénieur mécanique Ingénieur traitement de surface : ingénieur science des procédés : traitement de surface Ingénieur robotique / mécatronique : ingénieur informatique et robotique Ingénieur télécommunications : ingénieur technologie de l’information : télécommunications

L

M

Ingénieur chimiste : pas de formation Ingénieur environnement : développement durable (M) Ingénieur électricien : pas de formation Ingénieur électromécanique : pas de formation Ingénieur géomètre : pas de formation Ingénieur mécanique : pas de formation Ingénieur traitement de surface : pas de formation Ingénieur robotique / mécatronique : pas de formation Ingénieur télécommunications : pas de formation

UK

B/M

Ingénieur chimiste : chemical engineering Ingénieur environnement : environmental engineering Ingénieur électricien : electronics-electronic engineering Ingénieur électromécanique : pas de formation Ingénieur géomètre : pas de formation Ingénieur mécanique : mechanical engineering Ingénieur traitement de surface : materials engineering Ingénieur robotique / mécatronique : mechatronics/robotics engineering Ingénieur télécommunications : telecommunications

31


Informatique

32

Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Administrateur de base de données : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Administrateur réseaux : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Analyste d’exploitation / système : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Analyste programmeur : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Architecte des systèmes d’information : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Architecte réseaux : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Ingénieur réseaux : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Ingénieur système : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik Technicien de maintenance informatique : Informatik/Data engineering/ software and information engineering / Angewandte Informatik/ Informatikmanagement/Informationstechnik

B

B/M

Administrateur de base de données : informatique et système/informatique de gestion Administrateur réseaux : informatique et systèmes/sciences informatiques/ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Analyste d’exploitation / système : informatique et systèmes/sciences informatiques/ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Analyste programmeur : informatique et systèmes/sciences informatiques/ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Architecte des systèmes d’information : informatique et systèmes/sciences informatiques/ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Architecte réseaux : informatique et systèmes/sciences informatiques/ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Ingénieur réseau : ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Ingénieur système : ingénieur civil informatique/ingénieur industriel informatique Technicien de maintenance informatique : informatique et systèmes/sciences informatiques


Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

CH

B/M

Administrateur de base de données : technicien en informatique/sciences informatiques/ informatique de gestion/ingénieur en informatique/informatique/Informatik Administrateur réseaux : technicien en informatique/sciences informatiques/informatique de gestion/ingénieur en informatique/informatique/Informatik Analyste d’exploitation / système : technicien en informatique/sciences informatiques/ informatique de gestion/ingénieur en informatique/informatique/Informatik Analyste programmeur : technicien en informatique/sciences informatiques/informatique de gestion/ingénieur en informatique/informatique/Informatik Architecte des systèmes d’information : sciences informatiques/informatique de gestion/ ingénieur en informatique/informatique/Informatik Architecte réseaux : sciences informatiques/informatique de gestion/ingénieur en informatique/informatique/Informatik Ingénieur réseau : sciences informatiques/informatique de gestion/ingénieur en informatique/ informatique/Informatik Ingénieur système : sciences informatiques/informatique de gestion/ingénieur en informatique/informatique/Informatik Technicien de maintenance informatique : technicien en informatique

D

B/M

Administrateur de base de données : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/ computer science Administrateur réseaux : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science Analyste d’exploitation / système : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/ computer science Analyste programmeur : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science Architecte des systèmes d’information : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science Architecte réseaux : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science Ingénieur réseaux : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science Ingénieur système : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science Technicien de maintenance informatique : Informatik/Angewandte Informatik/Systems engineering/computer science

F

L/M/BTS DUT DEUST Licence pro Ing.

Administrateur de base de données : informatique/ingénierie informatique Administrateur réseaux : réseaux et sécurité informatiques/informatique Analyste d’exploitation / système : informatique/ ingénierie informatique Analyste programmeur : informatique/systèmes d’information Architecte des systèmes d’information : informatique/systèmes d’information Architecte réseaux : informatique/systèmes d’information suite

33


Pays

Diplômes

F (suite)

34

Formation / Studiengang Ingénieur réseau : informatique/ingénierie informatique/réseaux et sécurité Ingénieur système : ingénierie des systèmes d’informations Technicien de maintenance informatique : technicien de maintenance/informatique de gestion

L

B

Administrateur de base de données : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique : pas de master Administrateur réseaux : informatique (B), sciences et ingénierie informatique ; pas de master Analyste d’exploitation / système : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique ; pas de master Analyste programmeur : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique ; pas de master Architecte des systèmes d’information : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique : pas de master Architecte réseaux : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique : pas de master Ingénieur réseau : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique : pas de master Ingénieur système : informatique (B), sciences et ingénierie : informatique : pas de master Technicien de maintenance informatique : informatique

UK

B/M/HND Eng.

Administrateur de base de données : computer engineering/computer science/computing/IT/ computer networks Administrateur réseaux : computer engineering/computer science/computing/IT /computer networks Analyste d’exploitation / système : computer engineering/computer science/computing/IT/ computer networks Analyste programmeur : computer engineering/computer science/computing/IT /computer networks Architecte des systèmes d’information : computer engineering/computer science/computing/IT/ computer networks Architecte réseaux : computer engineering/computer science/computing/IT /computer networks Ingénieur réseau : computer engineering/computer science/computing/IT /computer networks Ingénieur système : computer engineering/computer science/computing/IT /computer networks Technicien de maintenance informatique : computer engineering/computer science/computing/IT /computer networks


Sciences Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Astrophysicien : Astronomie/Physik (B/M) Bio-informaticien : Biologie/Bioinformatik (B/M) Biochimiste : Molekulare Biologie/Chemie (B)/Biochemie und molekulare Biomedizin (M) Biologiste : Biologie Biostatisticien : Statistik Biotechnologue : Lebensmittel- und Biotechnologie (B)/technische Chemie- Biotechnologie und Bioanalytik (M) Botaniste : Biologie (B), Botanik/Pflanzenwissenschaft (M) Chercheur en biologie : Biologie Chercheur en physique : Physik Chercheur en sciences des matériaux : Materialwissenschaften Géologue : Erdwissenschaft Géophysicien : Vermessung- und Geoinformation (B)/ Geodäsie und Geophysik (M) Mathématicien : Mathematik Océanologue : keine Ausbildung Paléontologue : keine Ausbildung Physicien : Physik Statisticien : Statistik- und Wirtschaftsmathematik Technicien de laboratoire : keine Ausbildung

B

B/M

Astrophysicien : physique(B)/sciences spatiales : astrophysique (M) Bio-informaticien : sciences biologiques/informatiques/chimiques/physiques/mathématiques/ ingénieur (B)/bioinformatique (M) Biochimiste : sciences biologiques/sciences de l’ingénieur : bioingénieur/biochimie (M) Biologiste : sciences biologiques Biostatisticien : statistiques : mathématiques/physiques/ingénieur civil(B)/biostatistique (M) Biotechnologue : bioingénieur : chimie et bioindustries/biochimie finalité biotechnologie (M) Botaniste : biologie (B)/biologie des organismes et écologie (M) Chercheur en biologie : sciences biologiques (Doctorat) Chercheur en physique : sciences physiques (D) Chercheur en sciences des matériaux : ingénieur civil chimie et sciences des matériaux (D) Chimiste : sciences chimiques Géologue : sciences géologiques Géophysicien : pas de formation Mathématicien : sciences mathématiques Océanologue : océanographie (M) suite

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Pays

Diplômes

Paléontologue : sciences géologiques (B)/finalité paléontologie (M) Physicien : sciences physiques Statisticien : mathématiques/physique/ingénieur civil(B) statistiques (M) Technicien de laboratoire en chimie : chimie, finalité biochimie/biotechnologie et chimie appliquée

B (suite)

CH

D

36

Formation / Studiengang

B/M

Astrophysicien : physique Bio-informaticien : bioinformatique/bioinformatics Biochimiste : biochimie/Biochemie Biologiste : biologie/Biologie Biostatisticien : pas de formation Biotechnologue : sciences et technologie du vivant (B)/biotechnologie (B)/biotechnologie (M) Botaniste : Pflanzenwissenschaft (M) Chercheur en biologie : biologie Chercheur en physique : physique Chercheur en sciences des matériaux : science et génie des matériaux Chimiste : chimie/Chemie Géologue : sciences de la terre/Erdwissenschaften Géophysicien : Applied geophysics (M) Mathématicien : mathématiques Océanologue : pas de formation Paléontologue : Paläontologie (M) Physicien : physique/Physik Statisticien : statistique (M)/ statistics (M) Technicien de laboratoire en chimie : technologies du vivant : sciences de l’ingénieur et de la chimie (B)

B/M

Astrophysicien : earth and space sciences (B)/Astrophysik (M) Bio-informaticien : Bioinformatik Biochimiste : Biochemie Biologiste : Biologie Biostatisticien : Biostatistik (M) Biotechnologue : Biotechnologie Botaniste : Botanik (M)/Biologie der Pflanzen (M) Chercheur en biologie : Biologie Chercheur en physique : Physik Chercheur en sciences des matériaux : Materialwissenschaften Chimiste : Chemie Géologue : Geologie


Pays

Diplômes

Géophysicien : Geophysik Mathématicien : Mathematik Océanologue : Ozeanographie Paléontologue : Paläoanthropologie Physicien : Physik Statisticien : Statistik Technicien de laboratoire : keine Ausbildung

D (suite)

F

L

Formation / Studiengang

L/M/D DUT Ing. BTS

B/M PhD

Astrophysicien : sciences et technologies, mention physique(L)/, astrophysique (M) Bio-informaticien : sciences et ingénierie, mention biologie (B)/sciences et technologie, mention biologie (B)/spécialité bio-informatique (M) Biochimiste : sciences de la vie : biologie/Biochimie (L), biochimie (M) Biologiste : sciences de la vie : biologie Biostatisticien : statistiques et traitement informatique des données (DUT)/sciences, technologies, santé (licence pro) ; sciences, technologies, santé (M) Biotechnologue : biotechnologie (BTS)/(Licence pro), sciences et technologie (L), bioindustrie (ingénieur) Botaniste : sciences de la vie, mention biologie (L)/sciences et technologies, mention botanique (M) Chercheur en biologie : biologie Chercheur en physique : physique Chercheur en sciences des matériaux : sciences des matériaux Chimiste : chimie Géologue : sciences de la terre et de l’univers, mention géologie (L/M), ingénieur géologue Géophysicien : sciences de la terre et de l’univers, mention géophysique/géotechniques (L/M), ingénieur géophysique Mathématicien : mathématiques et informatique Océanologue : sciences et technologie mention océanographie Paléontologue : sciences de la terre et de l’univers (L)/géosciences : paléontologie (M) Physicien : physique Statisticien : économétrie, mathématiques, informatiques et application Technicien de laboratoire en chimie : génie chimique (BTS/DUT)

Astrophysicien : pas de formation Bio-informaticien : pas de formation Biochimiste : pas de formation Biologiste : sciences de la vie : biologie (B)/integrated systems biology (M) Biostatisticien : pas de formation

suite

37


Pays

Diplômes

Biotechnologue : pas de formation Botaniste : pas de formation Chercheur en biologie : doctorat en biologie Chercheur en physique : doctorat en physique Chercheur en sciences des matériaux : doctorat material sciences Chimiste : doctorat en chimie Géologue : pas de formation Géophysicien : pas de formation Mathématicien : sciences et ingénierie : mathématique (B)/mathematics (M) Océanologue : pas de formation Paléontologue : pas de formation Physicien : sciences et ingénierie : physique (B) Statisticien : pas de formation Technicien de laboratoire : pas de formation

L (suite)

UK B/M HND Eng.

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Formation / Studiengang

Astrophysicien : astrophysics Bio-informaticien : bioinformatics Biochimiste : biochemistry Biologiste : biology Biostatisticien : biostatistics Biotechnologue : biotechnology Botaniste : plant biology Chercheur en biologie : biology Chercheur en physique : physics Chercheur en sciences des matériaux : materials engineering Géologue : geology Géophysicien : geophysical sciences/geophysics Mathématicien : mathematics Océanologue : ocean science/oceanography Paléontologue : geology and paleobiology Physicien : physics Statisticien : statistics Technicien de laboratoire : chemistry (HND)


Renseignements complémentaires Ministère de l’Agriculture, de la viticulture et du développement rural www.ma.public.lu Administration de l’Environnement www.environnement.public.lu Administration des Eaux et Forêts www.environnement.public.lu Administration des Services Techniques de l’Agriculture www.asta.etat.lu Institut Viti-Vinicole www.ivv.public.lu

Publications du Cedies Association des Banques et Banquiers (ABBL) www.abbl.lu Association des Compagnies d’Assurances www.aca.lu TNS-ILRES, Institut luxembourgeois de recherches sociales et études de Marché www.tns-ilres.com CEPS / INSTEAD, Centre d’Etudes de Populations, de Pauvreté et de Politiques Socio-Economiques www.ceps.lu

Les métiers de l’agronomie et des eaux et forêts Les métiers de l’architecture et de la construction Les métiers de l’environnement Les métiers de l’enseignement ll Enseignement secondaire et secondaire technique Les métiers techniques et scientifiques dans l’industrie Les métiers des sciences Les métiers des sciences humaines

Mouvement écologique http://mouvement.oeko.lu Association luxembourgeoise des Ingénieurs (ALI) www.ali.lu Fédération des Industriels (FEDIL) www.fedil.lu Ordre luxembourgeois des géomètres www.olg.lu

Les métiers de l’informatique Les métiers de la finance : Banques, Assurances, Fonds d’Investissement, autres Professionnels du Secteur Financier Les métiers de l’économie : Gestion, Audit, Conseil, Ressources humaines, Commerce

Ordre des Architectes et IngénieursConseils www.oai.lu Administration du Cadastre et de la Topographie www.act.public.lu Service géologique www.pch.public.lu

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ARCHITECTURE ARTS CULTURE

Vous avez la fibre artistique, vous aimez les arts, la musique, le théâtre ? Les métiers du secteur sont nombreux et exigent passion, talent et ténacité. Car vivre de son art n’est pas chose facile. En effet, la plupart des métiers artistiques ne connaissent ni stabilité, ni garantie de l’emploi. De nouveaux métiers apparaissent néanmoins au niveau de la culture, des productions cinématographiques, du théâtre….

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ARCHITECTURE

> Architecte > Architecte d’intérieur Tout commence par une étude de faisabilité qui prend en compte les impératifs économiques, la réglementation de la construction, le choix des matériaux (verre, bois, béton...) et les caractéristiques du terrain (bruit, sécurité...). Il devient alors possible d'élaborer un avant-projet détaillé, qui servira de base à la demande du permis de construire. Une fois le projet adopté et le permis obtenu, il faut dessiner les plans d'exécution avec l'aide de logiciels spécialisés. Un dossier reprenant scrupuleusement toutes les indications techniques est alors monté. Pour certains, la mission s'arrête là. Pour d'autres, elle continue. Parfois, les architectes sélectionnent les entreprises qui vont réaliser les travaux et négocient les prix. Ils peuvent aussi assurer des visites de chantier et rédiger des comptes-rendus. Même si l'architecte conseille ses clients dans leurs choix, il doit avant tout répondre à leurs envies et à leurs exigences. Il doit également se plier aux contraintes de la législation. C'est aussi un travail d'équipe : il faut être capable de dialoguer avec des professionnels de multiples spécialités, du maçon à l'urbaniste. 42

> Architecte paysagiste

www.cedies.lu L’architecte d’intérieur est spécialisé dans la conception structurelle et fonctionnelle d’espaces intérieurs aussi bien de constructions nouvelles que de bâtiments existants. Ainsi, il crée et aménage des espaces intérieurs, les transforme, agrandit ou modernise tant pour le secteur public, commercial et privé. Il élabore la conception de base, la structure et la fonctionnalité de l’espace, et définit les matériaux, les couleurs et les systèmes d’éclairage. Il prépare des plans d’ensemble et de détail, y compris des plans d’exécution. Afin d’illustrer davantage ses concepts il dessine des perspectives, réalise des maquettes et des collages de matériaux. Son rôle consiste à conseiller le maître d’ouvrage pour le compte duquel il gère l’ensemble de la planification, prépare les appels d’offre et contrats y relatifs, contrôle les coûts et surveille l’exécution des travaux. A cette fin, il travaille en étroite collaboration avec les ingénieurs et architectes, les administrations concernées et, en cas de besoin, avec des psychologues, sociologues, médecins et artistes.

Être (architecte-) paysagiste ce n’est pas seulement, comme on le croit encore souvent, planter des arbres et du gazon pour créer un parc ou un jardin. Le paysagiste se définit beaucoup plus aujourd’hui comme le spécialiste de l’organisation des sites, celui qui peut en révéler ou en restaurer l’harmonie et la beauté. Il peut avoir à intervenir à des échelles très différentes: du jardin privé jusqu’au grand parc public. Cela va aussi du terrain vague à côté d’un groupe d’immeubles jusqu’à la restructuration de grands espaces dans un quartier ou même dans des cités entières, le paysagiste réfléchissant alors aux moyens de réaliser un cadre de vie agréable. Le paysagiste doit dominer les différentes techniques d’aménagement et autres techniques horticoles spécifiques pour les appliquer dans le cadre d’un bureau d’études, d’une administration publique ou d’une entreprise privée (horticole p.ex.). Il doit faire preuve de créativité artistique tout en gardant le sens de l’économie et en se souciant de l’intégration harmonieuse de son projet en milieu concerné.


> Urbaniste www.siep.be L’urbaniste est la personne qui planifie et contrôle l’aménagement d’un territoire municipal en vue d’assurer une utilisation rationnelle et harmonieuse de l’espace et de répondre aux besoins des citoyens. A cette fin, elle conçoit des projets d’aménagement visant à améliorer la qualité des services et des infrastructures, elle prépare les plans, elle planifie les budgets et assure la réalisation des projets. Elle s’occupe également de définir un plan de mise en valeur et d’expansion à long terme et d’établir de normes que les entrepreneurs devront respecter. Elle veille à tenir compte de divers facteurs géographiques, économiques et sociaux dans ses choix afin de créer un milieu de vie bien organisé et attrayant pour la collectivité.

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ARTS

> Acteur de théâtre / comédien Incarner un rôle, traduire une action, faire vivre un texte... tel est l'art du comédien. Pour cela, il apprend son rôle jusqu'à le posséder parfaitement et fait appel à différentes techniques (vocales, gestuelles, corporelles et respiratoires). Sous la direction d'un metteur en scène (ou d'un réalisateur, au cinéma), il utilise ses propres émotions pour faire ressentir celles de son personnage. Certains comédiens appartiennent à une compagnie attachée à un théâtre ou à une troupe. D'autres travaillent, parfois simultanément, pour la télévision ou pour une société de production cinématographique. D'autres interviennent dans des pièces ou des feuilletons spécialement écrits pour la radio, se produisent dans les music-halls, les cabarets, les cafés-théâtres ou les cirques. Si le talent est essentiel lors d'une audition, il n'est pas suffisant. Pour se distinguer des autres postulants, le comédien doit aussi montrer sa détermination pour obtenir le rôle. Persévérance et motivation sont donc des atouts primordiaux dans ce métier. 44

> Danseur www.cedies.lu Le danseur qui a décidé de vivre son art s’astreint à un entraînement quotidien même après un apprentissage très long, débuté le plus souvent dès l’enfance et qui, dès cette époque, est fatigant, prenant. Devenir danseur, c’est respirer un air d’efforts continus. C’est aussi apprendre une technique que l’on doit plus que savoir ou reproduire, il faut l’incorporer, la rendre totalement sienne. Après vient encore l’étape de l’interprétation où une part de soi-même entre dans l’alchimie de la danse, où sa propre personnalité, son propre talent doivent ajouter un plus, une étincelle particulière, à l’enchaînement des mouvements. Mais être danseur, c’est également passer des auditions, répéter, faire des tournées, travailler dans l’ombre aussi, être à la merci de nouveaux contrats, prendre soin de son corps, continuer sans cesse à se perfectionner… Etre danseur, conduit à vivre au milieu d’une communauté, d’une compagnie, à collaborer avec des chorégraphes dans des relations harmonieuses ou conflictuelles, sans cesse tendues vers la réalisation d’un spectacle. Enfin, être danseur, c’est oublier le pire, l’effort, l’angoisse, la douleur pour offrir le meilleur ; c’est donner son corps au mouvement, son intériorité à l’existence d’un moment qui fait sens, c’est apporter un être au service d’un art. Métier associé : Professeur de danse


> Designer industriel > Ingénieur du son Les domaines d'intervention du designer industriel ? Les biens d'équipement (meubles, automobiles, électroménager...), le graphisme publicitaire (logos), l'emballage, l'architecture commerciale (stands d'exposition, aménagement de locaux...)... Le designer industriel répond aux besoins des consommateurs tout en se distinguant de la concurrence par ses qualités d'innovation. Il considère l'ensemble du processus, depuis la conception d'objets (ou d'espaces), en passant par le choix des formes, des matériaux, des couleurs, des caractéristiques ergonomiques... jusqu'à la réalisation technique et financière. Designer de produit, il intègre les tendances du marché, les comportements des consommateurs, les matériaux récents et les idées nouvelles pour concevoir des objets de grande consommation, des biens d'équipement. Designer graphique, il travaille sur l'identité visuelle et l'image de marque de l'entreprise : high-tech, bio, planétaire, familiale... Designer environnement, il conçoit des espaces commerciaux, municipaux, de travail, des stands... favorables à la consommation et à l'image de l'entreprise.

> Graphiste www.cedies.lu Le graphiste crée une image pour faire passer un message. Excellent dessinateur, il doit être capable de synthétiser ou de développer une idée en tenant compte de la demande du client et en se souciant du public visé. Son message doit séduire le consommateur. Le graphiste doit maîtriser les outils qui lui permettent de faire passer son message: le dessin, la couleur, la typographie, la mise en page, le travail sur ordinateur.... Mais avant tout, le graphiste doit savoir dessiner. Les supports qu’il utilise sont multiples. En publicité, il réalise des logos, des images, de la typographie, du packaging... En presse ou dans l'édition, il aura pour mission de définir le graphisme d'une nouvelle collection, ou encore la réalisation de la couverture d'un ouvrage, une affiche publicitaire, la charte graphique d'un CD-Rom, d'un logiciel... Métier associé : Web designer

À la fois artiste et technicien, l'ingénieur du son assure la qualité d'enregistrement des bandes-son au cinéma, des albums en studio, des concerts en salle... Il allie pratique musicale et maîtrise des hautes technologies. Pour la bonne compréhension des dialogues, l'ingénieur du son débarrasse le champ sonore des bruits ou parasites. Dès la lecture du scénario et des repérages, il choisit les techniques de prise de son les plus adaptées. Il ajoute des sons enregistrés au préalable (tonnerre, rires, cris, musique...). Pour garantir le son d'une émission, il essaie les micros et les effets spéciaux, avant de rejoindre la régie pour effectuer, contrôler et fixer sur une même bande (mixer) les prises de son. Il enregistre les différents « ingrédients » d'un morceau (la basse, les chœurs...) puis retravaille leur couleur (aigus, graves) au mixage. Objectif : créer une ambiance particulière à un album en traduisant la sensibilité de l'artiste ou du réalisateur. Enfin, il prend en charge la sonorisation des salles et/ou l'enregistrement des disques. Il choisit le matériel adapté et effectue les réglages au moment des répétitions. Il intervient pour régler la sonorisation côté musiciens mais aussi côté public. 45


> Régisseur

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> Metteur en scène

> Professeur de musique

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Le metteur en scène est responsable de la réussite de la représentation. Il doit s’occuper des composantes suivantes : le jeu des acteurs, les décors, les éclairages, la musique, et les bruitages, les costumes, les maquillages, les accessoires. Il doit connaître le contexte historico-philosophico-social de l’œuvre de manière approfondie et ne jamais perdre de vue l’aspect technique de la pièce jouée. Cela implique une aptitude à donner des directives pertinentes à tous les participants de la représentation scénique, donc aussi aux techniciens. Bien entendu, le plus important reste la faculté du metteur en scène à diriger des comédiens, un peu à la manière d’un chef d’orchestre. Le metteur en scène veille en somme à ce que la pièce conserve sa logique interne.

Transmettre la musique : une vocation. Pour beaucoup de musiciens, vivre de la musique passe par l'enseignement. Enseigner demande des compétences qui excèdent le simple cadre musical. Il faut avant tout avoir l'envie de transmettre et de faire aimer la musique. Un terrain aux facettes multiples. Etablissements scolaires, établissements spécialisés, associations culturelles, … Enseigner a des implications diverses selon les contextes et le public auquel on s'adresse. S'adresser aux élèves d'une classe primaire diffère radicalement de l'enseignement en conservatoire, même si les compétences élémentaires restent les mêmes : être musicien, pratiquer un instrument et avoir la passion de la pédagogie.

Dans le cadre de concerts, de festivals, de spectacles... le régisseur doit avoir l'oeil à tout. Il accueille les comédiens, trouve des places de parking, achemine le matériel technique.... Sa priorité : gérer le quotidien des plateaux. Collaborateur direct du directeur de production, le régisseur général est responsable de l'organisation matérielle d'un tournage. Il assure la coordination des diverses opérations prévues par le planning et règle tous les problèmes pratiques. Son rôle débute dès la préparation du tournage. Il participe aux repérages des lieux, à la recherche des décors, à l'obtention des autorisations de tournage... Il rassemble le matériel (caméra, éclairage...) et veille à sa mise en place au moment voulu. Il prend en charge le transport, l'hébergement et la restauration de l'équipe en effectuant les réservations nécessaires. Chaque jour, il établit un programme, en mentionnant l'heure de présence des acteurs et techniciens. En cas de retard et de changement de décor, il fait suivre les modifications de plan de travail aux personnes concernées. Enfin, il s'occupe des questions d'ordre divers : penser à faire bloquer des rues, réserver des places de stationnement, aller chercher et accueillir les comédiens, recruter et payer les figurants...


CULTURE

> Scénographe

> Historien d’art

> Manager culturel

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La décoration de l’espace scénique est un métier qui se fait en plusieurs étapes. C'est d'abord une réflexion critique sur le texte, un questionnement, notamment sur le temps, le lieu et les situations de la pièce. C'est ensuite la recherche de matériel de base (photos, images, …) qui servent d'inspiration aux premiers croquis. Après concertation avec le metteur en scène commence le travail plus concret: réalisation de maquettes, dessin des plans de construction, négociation du budget, collaboration avec l'équipe technique du théâtre,… Le scénographe ne fait pas que surveiller la fabrication des décors mais doit souvent mettre la main à la pâte et gérer l’équipe technique. Pratiquement chaque grande création a recours aux professionnels de ce métier très varié qui s’établit de plus en plus au Luxembourg.

L'histoire de l'art couvre un champ très vaste, englobant aussi bien la peinture que l'architecture, la sculpture que la céramique, le mobilier que les textiles, les monnaies que les bijoux. L'historien d’art poursuit comme objectif de mieux comprendre l’évolution de l’humanité à travers ses manifestations artistiques. Toutefois, il ne se limite pas forcément au passé, mais il est aussi responsable de la gestion de l’art et de sa conservation. L’historien d’art travaille soit dans des musées ou galeries, dans le haut enseignement (professeur à l’université), dans la presse spécialisée, dans le management culturel.

Associer le management, la créativité et la culture, c’est la mission du manager culturel. Le manager culturel est au service d'une association, d'un centre culturel, d'une ville, d'une entreprise culturelle ou d'une fondation. Il doit connaître l'aspect économique de la culture : il conçoit un projet avec un budget qu'il gère. Il peut également exercer dans un théâtre ou aux affaires culturelles d'une ville. De formation généraliste (histoire de l’art, communication…), il sera également spécialisé dans un domaine particulier pour mieux affronter ce milieu de plus en plus prisé.

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TABLEAUX DES FORMATIONS ARCHITECTURE, ARTS, CULTURE Index des diplômes Autriche (A): B= Bakkalaureat (bac + 3 ans) ; M= Master (bac + 5 ans) ; PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Belgique (B): B= bachelier (bac + 3 ans) ; M= master (bac + 4 à 5 ans) ; D= doctorat (bac + 8 ans) Suisse (CH): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Allemagne (D): B= Bachelor (bac + 3 ans); M= Master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans)

France (F): L= licence (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); D= doctorat (bac + 8 ans) ; Ing.= ingénieur ; BTS= brevet de technicien supérieur ; DUT= diplôme universitaire de technologie ; DEUST= diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques ; DMA= diplôme des métiers d’arts (bac + 2 ans) ; DSAA= diplôme supérieur d’arts appliqués (bac + 2 ans) ; Licence pro= licence professionnelle ; DNAP= diplôme national d’arts plastiques (bac + 3 ans) ; DNAT= diplôme national d’art et technique (bac + 3 ans) ; DNSP= diplôme national supérieur professionnel de musique ou de danse (bac + 3 ans); DNSEP= Diplôme national supérieur d'expression plastique (bac + 5 ans), Luxembourg (L): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Royaume-Uni (UK): B= bachelor (bac + 3-4 ans); M= master (bac + 4-5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans); Eng.= engineer (bac + 5 ans)

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Architecture Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Architecte : Architektur Architecte d’intérieur : Achitektur Architecte paysagiste : Landschaftsarchitektur Urbaniste : Urban studies

B

B/M

Architecte : architecture Architecte d’intérieur : architecture d’intérieur Architecte paysagiste : architecture des jardins et du paysage Urbaniste : urbanisme

CH

B/M

Architecte : architecture/Architektur Architecte d’intérieur : architecture d’intérieur /Innenarchitektur Architecte paysagiste : architecture du paysage Urbaniste : pas de formation

D

B/M

Architecte : Architektur Architecte d’intérieur : Innenarchitektur Architecte paysagiste : Landschaftsarchitektur Urbaniste : Städtebau- Städteplanung

F

L/M

Architecte : architecture Architecte d’intérieur : design d’espace/architecture d’intérieur Architecte paysagiste : architecture paysagisme Urbaniste : urbanisme

L

UK

Architecte : pas de formation Architecte d’intérieur : pas de formation Architecte paysagiste : pas de formation Urbaniste : pas de formation B/M

Architecte : architecture Architecte d’intérieur : interior design Architecte paysagiste : landscape architecture Urbaniste : urban studies

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Arts

50

Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Acteur de théâtre : Darstellende Kunst Danseur : Tanz Designer industriel : Industrial Design Graphiste : Grafik, Grafik-Design Ingénieur du son : Tonmeister Metteur en scène : Regie Professeur de musique : Musikerziehung Régisseur : Regie Scénographe : Bühnengestaltung

B

B/M

Acteur de théâtre : théâtre et arts de la parole Danseur : aucune formation Designer industriel : design industriel Graphiste : arts graphiques, graphisme Ingénieur du son : arts du spectacle et techniques de diffusion-option son Metteur en scène : arts du spectacle Professeur de musique : musique Régisseur : arts du spectacle Scénographe : scénographie

CH

B/M

Acteur de théâtre : theatre and dance, Theaterwissenschaft, Theater Danseur : danseur professionnel Designer industriel : design industriel et de produits Graphiste : graphisme Ingénieur du son : pas de formation Metteur en scène : Theater, Theaterwissenschaft Professeur de musique : musique, pédagogie musicale Régisseur : Theater, Theaterwissenschaft Scénographe : aucune formation

D

B/M

Acteur de théâtre : Darstellende Kunst Danseur : Tanz Designer industriel : Industrial Design Graphiste : Grafik, Visuelle Kommunikation Ingénieur du son : Toningenieur

suite


Pays

Diplômes

Metteur en scène : Regie Professeur de musique : Musikpädagogik, Musikerziehung Régisseur : Regie Scénographe : Szenographie

D (suite)

F

L/M/BTS DMA DSAA DNAT DNAP DNSP

Acteur de théâtre : arts, lettres, langues : mention arts du spectacle/comédien/art dramatique Danseur : Licence arts du spectacle chorégraphique ; lettres, langues, arts, mention arts : théâtre, danse/études chorégraphiques/professeur de danse Designer industriel : design produits/création industrielle /production industrielle Graphiste : expression visuelle/communication visuelle/design graphique/arts, sciences humaines et sociales : communication visuelle Ingénieur du son : métiers de l'audiovisuel, option métiers du son/Régie de spectacle option son/musicien ingénieur du son Metteur en scène : art dramatique/théâtre : mise en scène Professeur de musique : musique/études supérieures musicales Régisseur : audiovisuel : gestion de production Scénographe : décoration-scénographie/décor cinéma-audiovisuel/design d’espace Acteur de théâtre : aucune formation Danseur : aucune formation Designer industriel : aucune formation Graphiste : aucune formation Ingénieur du son : aucune formation Metteur en scène : aucune formation Professeur de musique : aucune formation Régisseur : aucune formation Scénographe : aucune formation

L

B/M

UK

Formation / Studiengang

Acteur de théâtre : drama, theatre studies, performance Danseur : dance Designer industriel : industrial design Graphiste : graphic-design Ingénieur du son : audio-engineering Metteur en scène : drama, theatre studies Professeur de musique : music education Régisseur : drama, theatre studies Scénographe : theatre design

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Culture Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Historien d’art : Kunstgeschichte Manager culturel : Sport-, Kultur und Veranstaltungsmanagement (B/M)

B

B/M

Historien d’art : histoire de l’art et archéologie Manager culturel : histoire de l’art et archéologie : étude et gestion du patrimoine (M)

CH

B/M

Historien d’art : histoire de l’art/Kunstgeschichte Manager culturel : Kunstgeschichte mit Ausstellungs- und Museumswesen (M)

D

B/M

Historien d’art : Kunstgeschichte Manager culturel : Kulturmanagement

F

L/M

Historien d’art : histoire de l’art et archéologie Manager culturel : art et culture/culture et communication/culture et patrimoines/médiation culturelle et communication/activités culturelles et artistiques

Historien d’art : aucune formation Manager culturel : aucune formation

L

UK

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B/M

Historien d’art : history of art Manager culturel : cultural management


Renseignements complémentaires

Publications du Cedies

Casino Luxembourg, Forum d’Art contemporain www.casino-luxembourg.lu

Les métiers de l’art : Arts plastiques, graphisme et design, culture et patrimoine

Centre national de l’audiovisuel www.cna.lu

Les métiers de l’art : Musique, Théâtre, Danse

Commissariat à l’Enseignement musical Tél.: 247-86618

Les métiers des sciences humaines

Conservatoire de Musique de la Ville d’Esch-sur-Alzette www.esch.lu Conservatoire de Musique de la Ville de Luxembourg www.cml.lu Les Théâtres de la Ville de Luxembourg www.theatres.lu Musée d’Art moderne Grand-Duc Jean www.mudam.lu Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg www.musee-hist.lu Musée national d’Histoire et d’Art www.mnha.public.lu Ordre des Architectes et des IngénieursConseils (OAI) www.oai.lu Service des Sites et Monuments Nationaux www.ssmn.public.lu Theater Federatioun www.theater.lu

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ENSEIGNEMENT

Vous avez toujours rêvé d’enseigner, de partager votre savoir avec des jeunes, d’éduquer ; alors le métier d’enseignant est la profession idéale. Ce domaine assez varié (instituteur d’enseignement fondamental, professeur de sciences, professeur de lettres….) est très réglementé au Luxembourg. A chaque profession correspondent des textes législatifs et réglementaires qu’il faut bien observer pour pouvoir travailler plus tard dans une de ces fonctions. Finalement ce sont des métiers qui, bien que parfois difficiles, peuvent vous donner beaucoup de satisfaction.

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> Instituteur d’enseignement fondamental > Enseignant de religion

www.cedies.lu

> Professeur d’enseignement logopédique

L‘instituteur d’enseignement fondamental travaille auprès d'enfants de trois à onze ans. Son rôle : éveiller chez eux l'intérêt pour le monde qui les entoure, leur apprendre à développer des compétences, à lire et à écrire, à compter et à calculer... Les domaines de développement et d’apprentissage sont les suivants : mathématiques, langues, (éveil aux) sciences, sports et santé, arts et musique, vie en commun et valeurs. Il faut savoir à la fois capter l'attention des enfants et être attentif à tout moment. Donner et redonner les consignes, gérer les tensions, les disputes et les caprices font partie du programme quotidien. La fonction d’instituteur d’enseignement fondamental exige de nombreuses qualités : rigueur, patience, sens de l'écoute et autorité naturelle. De plus, enseigner toutes les matières dans une même semaine, demande une énergie redoublée, une bonne santé ainsi qu'une bonne culture générale ! L’instituteur doit instaurer un climat de confiance aussi bien avec les enfants qu'avec les parents. En outre, il se montrera attentif à dépister d'éventuelles difficultés de comportement chez ses élèves. Les enseignants en charge des mêmes classes d’un cycle travaillent en équipe.

www.cedies.lu

www.cedies.lu L’enseignant de religion éclaire des questions fondamentales sur le sens de la vie des enfants à la lumière de la foi, des traditions et de l’éthique chrétiennes. Au cours de l’année, l’enseignant de religion fera connaître aux enfants les symboles, fêtes et rites de la tradition chrétienne au Luxembourg.

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Le professeur d’enseignement logopédique enseigne dans les classes de l’enseignement fondamental et professionnel du Centre de Logopédie (Luxembourg). Y sont scolarisés les enfants présentant des troubles de la parole, du langage oral et écrit et de la communication ou d'une déficience auditive. Il adapte l’enseignement en fonction des problèmes du langage oral et écrit, en y incorporant des exercices logopédiques. Outre l’enseignement dans une classe, il procède au dépistage et prend en charge pour une éducation et rééducation logopédique les enfants fréquentant le 1er cycle des écoles fondamentales de son secteur qui présentent une déficience du langage oral et écrit.


> Professeur d’enseignement secondaire / secondaire technique www.cedies.lu Le professeur est un enseignant spécialiste qui assure l’enseignement d’une branche d’études déterminée (p.ex. professeur d’histoire, professeur de mathématiques). Il s’efforce de communiquer son savoir aux élèves, de les motiver et de leur transmettre le goût d’une matière. Il contribue à l'éducation des élèves et les forme, en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Il doit aussi les guider, les aider à s'organiser dans leur travail personnel et évaluer leurs acquis. La préparation des cours, la correction des copies, la mise au point d'exercices adaptés au niveau de l'élève, constituent le prolongement des heures de cours. Les professeurs des spécialités suivantes : lettres ou langues, philosophie et formation morale et sociale, histoire,

géographie, de sciences, de sciences économiques et sociales ou d’éducation artistique, d’éducation musicale et d’éducation physique enseignent aussi bien dans les lycées classiques que dans les lycées techniques. Les professeurs de l’enseignement secondaire technique : professeur-ingénieur, professeurarchitecte, professeur de sciences de l’EST, professeur d’enseignement technique, maître de cours spéciaux, maître d’enseignement technique enseignent exclusivement dans les lycées techniques.

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TABLEAUX DES FORMATIONS ENSEIGNEMENT

Index des diplômes Autriche (A): B= Bakkalaureat (bac + 3 ans) ; M= Master (bac + 5 ans) ; PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Belgique (B): B= bachelier (bac + 3 ans) ; M= master (bac + 4 à 5 ans) ; D= doctorat (bac + 8 ans) Suisse (CH): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Allemagne (D): B= Bachelor (bac + 3 ans); M= Master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans)

France (F): L= licence (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); D= doctorat (bac + 8 ans) ; Ing.= ingénieur ; BTSA= brevet de technicien supérieur agricole ; BTS= brevet de technicien supérieur ; DUT= diplôme universitaire de technologie ; DEUST= diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques ; DMA= diplôme des métiers d’arts (bac + 2 ans) ; DSAA= diplôme supérieur d’arts appliqués (bac + 2 ans) ; Licence pro= licence professionnelle ; DNAP= diplôme national d’arts plastiques (bac + 3 ans) ; DNAT= diplôme national d’art et technique (bac + 3 ans) ; DNSP= diplôme national supérieur professionnel de musique ou de danse (bac + 3 ans); DNSEP= Diplôme national supérieur d'expression plastique (bac + 5 ans), Luxembourg (L): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Royaume-Uni (UK): B= bachelor (bac + 3-4 ans); M= master (bac + 4-5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans); Eng.= engineer (bac + 5 ans)

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Enseignement Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Enseignant de religion : Theologie Instituteur d’enseignement fondamental : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement logopédique : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement secondaire : Professeur d’allemand : deutsche Philologie/Germanistik Professeur d’anglais : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays anglophone !) Professeur de biologie : Biologie Professeur de chimie : Chemie Professeur d’éducation artistique : Bildnerische Erziehung Professeur d’éducation musicale : Musikerziehung Professeur d’éducation physique : Bewegung und Sport Professeur d’économie : Wirtschaftswissenschaften Professeur d’espagnol : Spanisch Professeur de français : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays francophone !) Professeur de géographie : Geographie Professeur d’histoire : Geschichte Professeur d’italien : Italienisch Professeur de latin : Latein Professeur de mathématiques : Mathematik Professeur de philosophie : Philosophie Professeur de physique : Physik

B

B/M

Enseignant de religion : Théologie Instituteur d’enseignement fondamental : instituteur préscolaire/instituteur primaire Professeur d’enseignement logopédique : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement secondaire : Professeur d’allemand : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays germanophone !) Professeur d’anglais : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays anglophone !) Professeur de biologie : sciences biologiques Professeur de chimie : sciences chimiques Professeur d’éducation artistique : arts plastiques Professeur d’éducation musicale : pas de formation

suite

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Pays

Diplômes

Formation / Studiengang Professeur d’éducation physique : sciences de la motricité Professeur d’économie : sciences économiques et gestion Professeur d’espagnol : langues et littératures françaises et romanes : spécialité hispanique Professeur de français : lettres modernes : langues et littératures françaises et romanes : langue et littérature française Professeur de géographie : sciences géographie Professeur d’histoire : histoire Professeur d’italien : langues et littératures françaises et romanes : spécialité italien Professeur de latin : langues et littératures anciennes orientation classique Professeur de mathématiques : sciences mathématiques Professeur de philosophie : philosophie Professeur de physique : sciences physiques

B (suite)

CH

B/M

Enseignant de religion : Théologie Instituteur d’enseignement fondamental : enseignant préscolaire et primaire Professeur d’enseignement logopédique : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement secondaire : Professeur d’allemand : deutsche Sprach- und Literaturwissenschaft Professeur d’anglais : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays anglophone !) Professeur de biologie : sciences de la vie : biologie/Biologie Professeur de chimie : chimie/Chemie Professeur d’éducation artistique : formation non recommandée Professeur d’éducation musicale : formation non recommandée Professeur d’éducation physique : Sport- und Bewegungswissenschaft (B); Lehrdiplom für Maturitätsschulen (M) Professeur d’économie : économie-gestion/Wirtschaftswissenschaften Professeur d’espagnol : espagnol/Spanisch Professeur de français : langue et littérature française/ Professeur de géographie : géographie/Geographie Professeur d’histoire : histoire/Geschichte Professeur d’italien : italien/Italienisch Professeur de latin : philologie classique/Klassische Philologie Professeur de mathématiques : mathématiques/Mathematik Professeur de philosophie : philosophie/Philosophie Professeur de physique : physique/Physik

D

B/M

Enseignant de religion : Theologie Instituteur d’enseignement fondamental : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement logopédique : Lehramt für Sonderpädagogik suite

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Pays

Diplômes

D (suite)

F

Formation / Studiengang Professeur d’enseignement secondaire : Professeur d’allemand : Deutsch/Germanistik Professeur d’anglais : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays anglophone !) Professeur de biologie : Biologie Professeur de chimie : Chemie Professeur d’éducation artistique : Kunsterziehung Professeur d’éducation musicale : Musikerziehung Professeur d’éducation physique : Sport/Sportwissenschaft Professeur d’économie : Wirtschaftswissenschaften Professeur d’espagnol : Spanisch Professeur de français : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays francophone !) Professeur de géographie : Geographie Professeur d’histoire : Geschichte Professeur d’italien : Italienisch Professeur de latin : Klassische Philologie/Latein Professeur de mathématiques : Mathematik Professeur de philosophie : Philosophie Professeur de physique : Physik

L/M

Enseignant de religion : Théologie Instituteur d’enseignement fondamental : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement logopédique : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement secondaire : Professeur d’allemand : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays germanophone !) Professeur d’anglais : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays anglophone !) Professeur de biologie : sciences de la vie : biologie Professeur de chimie : chimie Professeur d’éducation artistique : arts plastiques Professeur d’éducation musicale : musique Professeur d’éducation physique : STAPS (Sciences et Techniques des activités physiques et sportives) Professeur d’économie : économie-gestion Professeur d’espagnol : lettres et civilisation étrangères : espagnol Professeur de français : lettres modernes : français Professeur de géographie : géographie Professeur d’histoire : histoire Professeur d’italien : lettres et civilisation étrangères : italien Professeur de latin : lettres classiques Professeur de mathématiques : mathématiques Professeur de philosophie : philosophie Professeur de physique : physique

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Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

L

B/M

Enseignant de religion : catéchiste (enseignement fondamental) Instituteur d’enseignement fondamental : instituteur d’enseignement fondamental Professeur d’enseignement logopédique : aucune formation Professeur d’allemand : cultures européennes (B) Professeur d’anglais : cultures européennes (1 an) Professeur de biologie : sciences de la vie : biologie (3 ans) Professeur de chimie : pas de formation Professeur d’éducation artistique : pas de formation Professeur d’éducation musicale : pas de formation Professeur d’éducation physique : pas de formation Professeur d’économie : économie (B)/finance (M) Professeur d’espagnol : pas de formation Professeur de français : cultures européennes (B) Professeur de géographie : pas de formation Professeur d’histoire : histoire (B/M) Professeur d’italien : pas de formation Professeur de latin : pas de formation Professeur de mathématiques : sciences et ingénierie : mathématiques Professeur de philosophie : philosophie (B/M) Professeur de physique : sciences et ingénierie : physique (B)

UK

B/M

Enseignant de religion : theology Instituteur d’enseignement fondamental : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement logopédique : aucune formation reconnue Professeur d’enseignement secondaire : Professeur d’allemand : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays germanophone !) Professeur d’anglais : English language and litterature/English studies Professeur de biologie : biology Professeur de chimie : chemistry Professeur d’éducation artistique : non recommandé Professeur d’éducation musicale : non recommandé Professeur d’éducation physique : sports Professeur d’économie : economics Professeur d’espagnol : spanish Professeur de français : non reconnu (2 années obligatoires dans un pays francophone !) Professeur de géographie : geography Professeur d’histoire : history Professeur d’italien : italian Professeur de latin : latin Professeur de mathématiques : mathematics Professeur de philosophie : philosophy Professeur de physique : physics


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FONCTION PUBLIQUE

Envie d’une carrière stable et d’une rémunération garantie ? La Fonction publique offre des carrières très variées en même temps qu’intéressantes. Les personnes travaillant dans ce secteur ont également de bonnes chances de promotion et de développement de leur carrière à condition, bien sûr, de réussir les examens spécifiques qui règlent le recrutement, le stage et la promotion des candidats. Mais stabilité de l’emploi ne rime pas avec monotonie. La Fonction publique des années à venir sera en pleine mutation et confrontée à de multiples défis tout en restant la colonne vertébrale de l’Etat.

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le gouvernement du grand-duché de luxembourg

FONCTIONNAIRE On distingue dans l’administration publique luxembourgeoise trois niveaux de carrières suivant le niveau d’étude atteint : • pour la carrière inférieure : études d'un niveau inférieur à celui exigé pour la carrière moyenne • pour la carrière moyenne : degré de fin d'études secondaires ou secondaires techniques • pour la carrière supérieure : master universitaire

> CARRIÈRE MOYENNE Les carrières moyennes auprès de l'Etat pour lesquelles le Ministère de la Fonction publique organise les examensconcours de façon centralisée comprennent les carrières suivantes : • Carrière de l'éducateur gradué • Carrière de l'ingénieur-technicien • Carrière du rédacteur administratif et technique • Carrière du technicien diplômé • Carrière de l'informaticien diplômé Les candidats pour toutes ces carrières doivent être âgés de dix-neuf ans au moment de l'examen-concours.

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Educateur gradué

Technicien diplômé

Les attributions de l’éducateur gradué sont les suivantes :

Les attributions à caractère technique diffèrent selon la formation effectuée.

• éducation, prise en charge et mise au travail de personnes handicapées ainsi que d'enfants et d'adolescents dans les centres et instituts spécialisés • observation et rééducation des détenus en milieu fermé, contrôle et assistance des condamnés mis à l'épreuve et des libérés conditionnels en milieu ouvert (établissements pénitentiaires) • animation socio-culturelle, direction d'activités de loisirs, formation d'animateurs d'activités de vacances et de mouvements de jeunesse (Service national de la Jeunesse).

Informaticien diplômé Ses missions sont l’analyse et la programmation de systèmes d'exploitation, de réseaux et d'applications dans le domaine de l'informatique.

> CARRIÈRE SUPÉRIEURE

Ingénieur technicien

Le diplôme universitaire de master permet d’accéder aux carrières supérieures administratives et scientifiques de l’Etat.

L’ingénieur technicien remplit des fonctions à caractère technique dans différentes administrations.

Répartition des carrières et organisation du recrutement :

Rédacteur administratif et technique Les tâches du rédacteur consistent en des travaux administratifs d'application et d'assistance consistant à traduire en mesures particulières les principes généraux contenus dans un texte législatif ou réglementaire.

1. Administration générale : Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative 2. Enseignement : Ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle 3. Police et Armée : Police grand-ducale et Ministère de la Défense 4. Magistrature : Ministère de la Justice


1. Administration générale Les candidats pour les examens-concours sont répartis en catégorie administrative ou scientifique. Pour chaque catégorie, l’examen-concours comporte deux parties : • un examen d’aptitude générale obligatoire organisé par le ministère de la Fonction publique • une épreuve spéciale facultative organisée par le ministère ayant déclaré la vacance de poste et éventuellement une épreuve psychologique (facultative) dans un centre agréé. La catégorie administrative comprend les carrières suivantes : • attaché de gouvernement, • attaché de direction • chargé d’études • secrétaire de légation • attaché du Conseil d’Etat • inspecteur des finances La catégorie scientifique comprend les carrières suivantes : • conservateur • chef des services spéciaux • pédagogue • psychologue • sociologue • criminologue • chargé d’études-informaticien • architecte • ingénieur

Luxembourg;diplôme étranger d’études supérieures préparant à la profession d’instituteur, conforme aux dispositions des directives CE relatives à la reconnaissance des qualifications professionnelles ;diplôme étranger d’études supérieures préparant à la profession d’instituteur, délivré par une institution située dans un pays qui n’est pas membre de l’Union Européenne et reconnu par le ministre ayant l’enseignement supérieur dans ses attributions. être habilité à enseigner dans les 4 cycles de l'enseignement fondamental; passer avec succès des épreuves préliminaires au concours: Les épreuves préliminaires visent à vérifier les connaissances du candidat dans les trois langues usuelles du pays: le luxembourgeois, le français et l’allemand. Elles portent également sur la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises. Ces épreuves ont un caractère éliminatoire. réussir le concours réglant l'accès à la fonction d'instituteur: Le concours comporte 3 épreuves écrites. La première épreuve porte sur la planification d’une situation d’apprentissage; la deuxième sur la méthodologie et la didactique des domaines d'apprentissage prévus par le plan d’études de l’enseignement fondamental; la troisième épreuve porte sur la culture luxembourgeoise. se classer en rang utile.

Les candidats qui se sont classés en rang utile sont admis au stage. Ils portent le titre de commissaire principal Formation : • une formation professionnelle policière à l’étranger (18 mois) • des stages pratiques au sein des unités et services de la Police Grand-ducale (6 mois)

Inspecteur de Police

Cadre supérieur de Police Conditions d’accès : • être de nationalité luxembourgeoise • ne pas avoir dépassé l’âge de 35 ans à la date de l’examen-concours • maîtriser les langues luxembourgeoise,

Formation : • une instruction tactique de base d’une durée de trois mois ; une formation théorique et tactique d’une durée de vingt et un moi

3. Police et Armée

• être détenteur d'un diplôme reconnu: bachelor professionnel en sciences de l'éducation délivré par l'Université du

L’examen-concours d’admission prévoit: • des épreuves psychologiques et des tests d’aptitude générale • une épreuve d’aptitude physique • un examen de la personnalité comprenant des épreuves de mise en situation et un entretien de motivation • un examen médical.

Conditions d’accès : • être de nationalité luxembourgeoise • ne pas avoir dépassé l’âge de 30 ans à la date de l’examen-concours • maîtriser les langues luxembourgeoise, française, allemande et anglaise • avoir suivi avec succès les 5 premières années de l’enseignement secondaire ou des études équivalentes • réussir l’examen-concours d’admission

2. Enseignement Les conditions d'admission à la fonction d'instituteur Tout candidat à la fonction d’instituteur doit:

française, allemande et anglaise • être détenteur d’un diplôme d’accomplissement d’un cycle complet d’études universitaires (4 ans), de préférence en droit, criminologie ou économie • réussir l’examen-concours

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• des stages pratiques au sein des unités et services de la Police Grand-ducale ou à l’étranger La formation de base à l’Ecole de Police a pour but d’acquérir une expérience du travail de police de base au sein des unités classiques : l’Unité de Garde et de Réserve Mobile, le centre d’intervention ou le commissariat de proximité. Infos complémentaires : www.police.lu

• Ils suivent une formation universitaire soit à l’Ecole Royale Militaire de Bruxelles en Belgique soit aux Ecoles de Coëtquidan en France. • Après fréquentation avec succès des deux premières années à l’école militaire, les aspirants-officiers peuvent être autorisés à porter le titre de lieutenant. • Après réussite du cycle complet de formation, les aspirants-officiers sont nommés lieutenant et doivent accomplir avec succès un stage de 2 ans.

Officier de l’armée Sous-officier de l’armée Conditions d’accès : 1. Avoir la nationalité luxembourgeoise. 2. Avoir accompli l'âge de 18 ans au moins et de 24 ans au plus. 3. Être exempt de maladies ou d'infirmités incompatibles avec le service militaire. 4. Posséder les qualités intellectuelles morales, physiques et psychiques requises pour le service militaire. 5. Être détenteur d'un certificat de fin d'études luxembourgeois, soit de l’enseignement secondaire, soit de l’enseignement secondaire technique, division technique générale resp. division administrative et commerciale, ou d'un diplôme reconnu équivalent. 6. Savoir parler couramment le luxembourgeois. Formation : • Les candidats sélectionnés doivent contracter un engagement comme volontaire de l'Armée couvrant la durée de la formation d'officier. • Ils sont nommés au grade de 1er soldat-chef au moment de l'envoi à l'école militaire et ils portent le titre et l'insigne d'aspirant-officier.

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Conditions d’accès : • Avoir la nationalité luxembourgeoise. • Avoir passé avec succès l’enseignement des cinq premières années d’études dans un établissement d’enseignement secondaire/secondaire technique, régime technique ou technicien • Être d’une constitution saine et exempt d’infirmités. Formation : En octobre de chaque année, les candidats sous-officiers de carrière commencent leur formation en Belgique à l’Ecole « Basic Skills School » à St Trond (environ 9 mois) et la poursuivent à l’Ecole d’Infanterie à Arlon (environ 2 mois) puis à l’Ecole de Cavalerie à Bourg-Léopold (environ 5 mois). • code pénal et législation sur la discipline militaire • lois et règlements grand-ducaux applicables à l’Armée • règlements de service Infos complémentaires www.armee.lu

4. Magistrature Conditions d’accès : Pour devenir magistrat, il faut remplir les conditions suivantes : • être de nationalité luxembourgeoise • connaître les trois langues administratives du pays (français, allemand et luxembourgeois) • avoir accompli avec succès un cycle universitaire complet d'études en droit, d'au moins quatre années • avoir suivi les cours complémentaires en droit luxembourgeois • détenir le diplôme de l'examen de fin de stage judiciaire. Le stage judiciaire dure deux ans et doit être accompli dans une étude d'avocats. Formation : Pour ce qui est de l'ordre judiciaire, l'accomplissement d'un stage est prévu. Les magistrats stagiaires sont nommés par arrêté grand-ducal, à titre provisoire et pour une durée d'une année. Ceux-ci suivent une formation théorique à l'Ecole Nationale de la Magistrature, située à Bordeaux (France). Ensuite, ils suivent une formation pratique au Luxembourg auprès des tribunaux, des parquets, des services de police, des établissements pénitentiaires, etc. Une nomination à titre définitif est possible après la fin du stage et en fonction des vacances de postes. Infos complémentaires : http://www.mj.public.lu


EMPLOYÉ Comme pour les fonctionnaires, on distingue dans l'administration publique luxembourgeoise plusieurs niveaux de carrières correspondants aux niveaux d'études scolaires, à savoir: • le niveau inférieur (les carrières inférieures) • le niveau moyen (les carrières moyennes BAC à BAC+3) • le niveau supérieur (les carrières supérieures - master universitaire) Classification des carrières : On distingue une cinquantaine de carrières des employés, subdivisées en catégories :

• Employé de la carrière S : diplôme master requis. Grade de début de carrière : grade 12. • Employé de la carrière E : diplôme d’ingénieur technicien. Grade de début de carrière : grade 7. • Secrétaire personnel d'un membre du gouvernement (carrière E1) : certificat de fin d’études secondaires/secondaires techniques non requis. Grade de début de carrière : grade 7. • Secrétaire personnel d'un membre du gouvernement (carrière E2) : certificat de fin d’études secondaires/secondaires techniques requis. Grade de début de carrière : grade 8.

Employés administratifs Règlement grand-ducal du 28 juillet 2000 • Employé de la carrière A : formation inférieure à une 6e/8e secondaire. Grade de début de carrière : grade 1. • Employé de la carrière B : formation minimale de 2 années d’enseignement secondaire/secondaire technique. Grade de début de carrière : grade 2. • Employé de la carrière B1 : formation minimale de 3 années d’enseignement secondaire/secondaire technique. Grade de début de carrière : grade 3. • Employé de la carrière C : formation minimale de 5 années d’enseignement secondaire/secondaire technique. Grade de début de carrière : grade 4. • Employé de la carrière D : certificat de fin d’études secondaires/secondaires techniques. Grade de début de carrière : grade 7.

Professions paramédicales Règlement grand-ducal du 28 juillet 2000

Chargés de cours, chargés d’éducation Voir Règlement grand-ducal du 28 juillet 2000

Chargés de cours de religion Voir Règlement grand-ducal modifié du 7 août 1998

Professions sociales et éducatives Règlement grand-ducal du 28 juillet 2000 • Educateur : diplôme d’éducateur requis. Grade de début de carrière : Grade 4. • Educateur gradué : diplôme universitaire de 3 années en sciences sociales et éducatives. Grade de début de carrière : Grade 8. • Educateur sanitaire : idem : Grade 7.

• Aide-soignant : grade 2 • Agent sanitaire infirmier : grade 5 • Assistant technique médical : grade 6 • Infirmier : grade 5 • Infirmier anesthésiste : grade 6 • Infirmier psychiatrique : grade 6 • Infirmier chargé des services d’ergothérapie ou d’éducation physique : grade 6 • Masseur : grade 6 • Puériculteur : grade 6 • Sage-femme : grade 7 • Assistant d'hygiène sociale : grade 10 • Assistant social : grade 10 • Ergothérapeute : grade 10 • Infirmier hospitalier gradué : grade 10 • Laborantin : grade 10 • Masseur-kinésithérapeute : grade 10 • Orthophoniste : grade 10 • Orthoptiste : grade 10 69



GESTION ECONOMIE DROIT

Banques, compagnies d’assurances, fiduciaires, PME-PMI sont les nombreux lieux de travail des « économistes ». En effet, les fonctions et les métiers sont assez diversifiés et continuent à offrir de nombreuses possibilités d’embauche. Que ce soit comme indépendant (expert-comptable, réviseur d’entreprises, conseiller économique) ou comme salarié, le secteur tertiaire donne accès à des carrières intéressantes. Le droit, quant à lui, ne permet pas seulement de devenir avocat. Il y a bien d’autres métiers qui s’ouvrent aux titulaires d’un diplôme en droit : magistrat, notaire, huissier de justice, juriste d’entreprise, fonctionnaire international… Rigueur d’esprit, sens critique et logique sont à la base des études en droit.

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GESTION - ECONOMIE

> Actuaire

> Auditeur interne

> Auditeur externe

Traquer les risques pour améliorer les résultats de son entreprise : tel est le défi quotidien de l'auditeur interne. Un accueil des clients déficient constitue un risque, au même titre que des défauts de qualité ou le piratage informatique. L'auditeur examine donc les pratiques de tous les services : comptable, financier, commercial, juridique, achats, informatique, sites de production...Détecter des dysfonctionnements au service comptable ou dans le système d'information ne suffit pas. L'auditeur fait des recommandations pour améliorer les procédures, le contrôle et l'organisation des services. Et il fait prendre conscience au personnel qu'en adoptant ces méthodes il gagnera en temps et en efficacité. Les missions de l'auditeur sont basées sur des entretiens et la rédaction de rapports. Pour évaluer le fonctionnement d'un service ou d'un site, il interroge les collaborateurs sur leurs travaux quotidiens. Il rédige ensuite des rapports de synthèse et un plan d'action. C'est par le dialogue qu'il veille à la mise en place des nouvelles méthodes.

L'auditeur junior débute généralement sur des missions de commissariat aux comptes. Il s'agit de contrôler les comptes et l'information financière de sociétés. Une obligation légale pour de nombreuses entreprises et associations. Piloté par un manager du cabinet, l'auditeur junior effectue une partie des vérifications qui s'imposent. Ce qui l'amène à éplucher des factures et des relevés bancaires, à évaluer des stocks, et à effectuer divers tests destinés à vérifier la cohérence des états financiers. Il acquiert ainsi les bases du métier. Au fil de l'expérience, l'auditeur change de métier en élargissant la palette de ses missions. Après deux à trois ans, on devient responsable de mission (senior). Ce dernier organise les interventions chez les clients, encadrant les juniors. Il règle les points délicats de l'audit et rédige la synthèse. Peu à peu, les auditeurs se spécialisent dans un secteur d'activité (banque, grande distribution, télécoms...). Par ailleurs, ils se diversifient, en participant à des audits d'acquisition ou de restructuration de sociétés.

www.alac.lu Les actuaires appliquent les mathématiques aux problèmes financiers. Ils font appel à leurs connaissances spécialisées en mathématique financière, en statistique et en théorie des risques afin de résoudre les problèmes spécifiques des sociétés d’assurances (Vie, Non-vie et Santé). De formation scientifique (Mathématiques, Probabilités, Statistiques, Informatique), les actuaires doivent maîtriser, non seulement l’environnement financier, mais aussi les aspects juridiques, comptables, fiscaux et commerciaux dans lesquels se situent leurs interventions. Ils possèdent également un bon sens pratique et de la créativité. Ces qualités leur permettent de mettre en place des solutions novatrices pour répondre aux problèmes qui leur sont soumis.

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> Comptable

Comptable unique

Comptable spécialisé

Collaborateur d’Expert

Dans une petite entreprise, le comptable unique est sur tous les fronts. Il enregistre les opérations comptables au jour le jour. Il prépare la clôture des comptes annuels, qui seront vérifiés par l'expert- comptable et certifiés par le commissaire aux comptes. Il établit les feuilles de paie des salariés et les déclarations fiscales et sociales...

Dans une grande entreprise, des comptables clients, des comptables fournisseurs, des comptables paie et des comptables analytiques travaillent sous la responsabilité du chef comptable. Ils sont respectivement chargés de suivre le traitement des factures clients ou fournisseurs, de gérer la paie des salariés ou de mettre en place des tableaux de bord pour le contrôle de gestion.

Dans un cabinet d'expertise comptable, le collaborateur est chargé de différents dossiers d'entreprises sous la responsabilité de l'expert-comptable. Le plus souvent, il tient la comptabilité d'artisans, d'agriculteurs, de commerçants ou de libéraux. Il prépare les bilans annuels sous la supervision de l'expert-comptable.

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> Expert-comptable www.oec.lu

> Conseiller fiscal/fiscaliste L’expertise comptable est une profession dont l’accès et l’exercice sont régis par des lois et dont la surveillance a été confiée à l’Ordre des Experts-Comptables par le législateur. Prestataire indépendant au service des entreprises, bénéficiant d’une qualification professionnelle reconnue par un titre et soumis à une éthique professionnelle établie, l’expertcomptable exerce un métier aux multiples facettes. Par définition, l’expertcomptable est un prestataire de service indépendant qui, pour ses clients, organise, apprécie et redresse les comptabilités et les comptes de toute nature, établit les comptes annuels et/ou les comptes consolidés- la loi lui réservant par principe l’établissement des comptes annuels de sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse +- 4.6 millions d’euros et le total bilantaire dépasse +-2.3 millions d’euros- analyse, par les procédés de la technique comptable, la situation et le fonctionnement des entreprises et organismes sous leurs différents aspects économiques et financiers. La profession est compatible avec celle, réglementée, de réviseur d’entreprises sous réserve de détenir aussi l’agrément spécifique, nécessaire à l’exercice de cette dernière. 74

www.cedies.lu Le fiscaliste remplit principalement deux types de missions : il veille à ce que son client respecte la légalisation fiscale et remplisse ses obligations (établissement des déclarations, paiement de l’impôt etc.). Puis il cherche à optimiser la situation fiscale de son client en prenant en compte les contraintes légales, comptables et financières. Il est donc au carrefour de très nombreuses compétences. A Luxembourg, son métier est très souvent à dominante internationale.

> Gestionnaire / responsable de ressources humaines Le chef du personnel plus ou moins militaire d'antan a fait place à un stratège des ressources humaines, soucieux de développer les compétences des salariés. Un poste de management confié à des professionnels très qualifiés. Le responsable RH veille au respect des obligations légales en appliquant la réglementation relative au droit du travail et cherche à améliorer les conditions et l'organisation du travail. Il conçoit et organise des actions de communication interne, supervise la gestion de la paie, entretient des relations avec les partenaires sociaux (délégués du personnel, comité d'entreprise). Dans un contexte de compétition accrue entre les entreprises, il doit aussi veiller au développement des compétences des salariés par l'évaluation, la formation et l'évolution de carrières. Le responsable RH accompagne tous les grands chantiers conduits par ses équipes, en leur apportant les outils et les appuis méthodologiques. C'est un manager doublé d'un professionnel de terrain, partagé entre les entretiens, la gestion des dossiers administratifs et les réunions avec ses collaborateurs et les partenaires sociaux.


> Ingénieur commercial www.letudiant.fr

> Gestionnaire de fonds d’investissement

> Gestionnaire de fortune www.cedies.lu

www.alfi.lu Le gestionnaire du fonds d’investissement gère les avoirs du fonds avec l’objectif de réaliser un rendement optimal pour l’investisseur. En fonction des flux d’argent qui entrent dans ou sortent du fonds et en fonction des opportunités qui se présentent sur les marchés internationaux, le gestionnaire achète et vend pour le compte du fonds suivant la stratégie déterminée préalablement et dans le respect des restrictions d’investissement.

Le gestionnaire de fortune gère les avoirs, généralement tous les avoirs confiés d’un client, afin de préserver au mieux les valeurs et réaliser un rendement optimal pour le client. La gestion est fonction d’abord des avoirs du client, son volume et ses différents composantes, (argent liquides, titres à revenu fixe, actions, produits dérivés, or, mais aussi immobilier, antiquités et œuvres d’art etc., ensuite du style d’investissement, c. à d. la politique des risques fixée avec le client. En fonction des informations et analyses disponibles et des opportunités qui se présentent sur les marchés internationaux, le gestionnaire achète et vend pour le compte du client suivant la stratégie.

Il a une double casquette : technique et commerciale. Cet ingénieur est un intermédiaire entre son entreprise, qui fabrique des produits industriels et les clients de celle-ci. Il est une sorte de représentant, hyperspécialisé dans son domaine. Concrètement, ce professionnel gère et développe un portefeuille de clients, composé d’entreprises ou d’administrations. À lui d’analyser les besoins de chacun et de faire des propositions commerciales attrayantes. Avions, pièces détachées, systèmes informatiques… ses domaines d’intervention sont très pointus et demandent donc une excellente connaissance du secteur. Lors des négociations, ses compétences techniques lui permettent de répondre avec précision aux attentes de ses interlocuteurs, de les conseiller, de leur apporter des explications sur le fonctionnement de tel ou tel équipement. Sa capacité à argumenter et à convaincre, notamment dans la phase finale de la vente, demande beaucoup de persévérance. Les sommes en jeu étant souvent importantes, l’ingénieur commercial ne décroche pas des contrats tous les jours ! L’affaire conclue, il passe le relais à l’ingénieur d’affaires qui va suivre l’avancée du projet et veiller au respect du cahier des charges. 75


> Logisticien

> Réviseur d’entreprise

> Assistant de Direction

www.ire.lu Pour livrer à ses clients des produits finis (voitures, médicaments, pizzas surgelées...), toute entreprise doit recevoir des matières premières, les stocker et les transformer. Ces flux de marchandises sont gérés par le logisticien. Il est responsable de l'organisation de la circulation des marchandises dans l'entreprise, depuis l'approvisionnement en matières premières par les fournisseurs jusqu'à la livraison des produits finis, en passant par la production et le conditionnement. Son objectif ? Optimiser les flux, le stockage, le transport, la manutention, bref gagner du temps et réduire les coûts. Chez un industriel, ce spécialiste intervient à toutes les étapes. En amont, il traite les commandes, assure la gestion et la tenue des magasins de stockage et garantit la disponibilité des matières premières par rapport au planning de production. Puis, il organise l'expédition des produits finis. Mais il doit aussi encadrer le travail des opérateurs logistiques et proposer de nouveaux systèmes de stockage ou de manutention. Les outils informatiques sont précieux, car il a besoin de nombreuses informations pour piloter à distance la circulation des marchandises.

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La mission traditionnelle du réviseur d’entreprises est de s’assurer, par des vérifications approfondies, que les comptes annuels d’une entreprise donnent une image fidèle de sa situation financière. Le réviseur d’entreprises peut également jouer un rôle de conseiller auprès des sociétés pour lesquelles il n’effectue pas de contrôle légal. Les dirigeants d’entreprises lui demandent bien souvent de pouvoir interpréter les chiffres, de leur procurer des conseils en gestion, d’organiser des circuits d’information, de les aider à mettre en place des procédures de contrôle interne etc. Le réviseur d’entreprises apporte ainsi une valeur ajoutée significative pour l’entreprise. Par ailleurs, le réviseur d’entreprises est un interlocuteur privilégié auprès des comités d’audit institués par les sociétés qui souhaitent développer le gouvernement d’entreprise et la qualité de l’information financière aux actionnaires.

Au sens traditionnel, la secrétaire de direction est la personne qui, dans une entreprise ou un organisme assiste une personne cadre. Il s’occupe, entre autres, du courrier, des appels téléphoniques, de l’agenda, de l’organisation des réunions de cette personne. Il peut également assurer le suivi de certains dossiers et diriger une équipe de secrétaires. Il s’efforce d’effectuer soigneusement et rapidement les tâches qui lui sont confiées afin de faciliter le travail de la direction de l’entreprise et de contribuer ainsi à son bon fonctionnement. Depuis les années 1980, on préfère utiliser le terme d’assistant à celui de secrétaire. Un changement qui va de pair avec l’évolution de leur métier où les responsabilités et la polyvalence s’accroissent.


DROIT > Avocat www.cedies.lu Défendre les personnes et les entreprises engagées dans un procès, telle est la principale mission de l'avocat. Pour régler les conflits en amont et éviter les procès, il joue aussi un rôle de conseiller auprès des entrepreneurs ou des particuliers. Exerçant une profession libérale, l'avocat est son propre patron. Mais ses activités diffèrent selon le type de cabinet (taille, spécialisation...) et son lieu d'exercice. Le quotidien d'un avocat d'un grand cabinet d'affaires n'a rien à voir avec celui de son confrère, installé dans un cabinet généraliste. Le premier travaillera sur des dossiers très spécialisés, tandis que le second traitera de toutes sortes d'affaires : divorces, litiges commerciaux, infractions au Code de la route...Le temps fort d'un avocat est assurément la plaidoirie (discours prononcé à l'audience) au tribunal. Cela exige un talent d'orateur et un fort pouvoir de persuasion. Il doit se montrer particulièrement convaincant, argumenter le plus efficacement possible sans se laisser impressionner par la partie adverse. Outre la plaidoirie, le travail quotidien d'un avocat se déroule surtout à son bureau pour étudier les dossiers qui lui sont confiés, les procédures, pour vérifier des cas de jurisprudence, recevoir les clients... et répondre aux incessants appels téléphoniques.

> Criminologue

> Huissier de justice

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Le criminologue s'intéresse au comportement criminel en général et il essaie de comprendre les motivations à la base de l'acte délinquant. Il tente d'expliquer les déviances de l'individu dans le but de les prévenir et de les réduire. Il essaie de comprendre le comportement antisocial de l'homme et de préconiser des remèdes. Il s'attache aussi à réfléchir aux divers modes de contrôle social et de répression: les lois pénales, la fonction des tribunaux, des prisons, de la police. Le criminologue s'intéresse à toutes formes de criminalité: criminalité économique, homicides, viols, trafic de stupéfiants, délinquance juvénile, vandalisme, délits routiers. Le criminologue analyse les comportements et les actes criminels et mesure les séquelles et les conséquences d'un acte criminel sur une victime.

Maillon indispensable de la machine judiciaire, l’huissier a pour mission de «signifier» ou transmettre les actes ou jugements des tribunaux. Il veille aussi à ce que les décisions prises par les magistrats soient exécutées. Comme le notaire, l’huissier est un officier ministériel et public. Il n’agit jamais de sa propre initiative, mais répond à la demande de quelqu’un dont il a reçu un ordre formel. 1. Il signifie : il transmet les actes ou les jugements des tribunaux, 2. Il veille à l’exécution des décisions prises de justice, 3. Il agit sur le terrain : il établit des constats, procède à des recouvrements de créances, procède, si nécessaire, à des saisies, des expulsions, contrôle la légalité et le déroulement de jeux/concours…. . L’exercice de la fonction d’huissier de justice nécessite une excellente maîtrise de la technique juridique ainsi qu’une grande sensibilité humaine. L’huissier sert souvent de médiateur entre le créancier et le débiteur. Il recherche avant tout un accord entre les personnes et épargne ainsi le recours systématique aux tribunaux. Il proposera, par exemple, des plans échelonnés de remboursement. 77


> Juriste d’entreprise Plans sociaux, contrats de travail, loi sur les retraites... De quoi se perdre dans le maquis juridique de la législation. D'où la nécessité pour les entreprises ou les administrations de faire appel à un juriste. Toute personne diplômée en droit est qualifiée de juriste, terme générique des professionnels du droit, indépendamment de leurs fonctions. Mais il est impossible de donner des consultations juridiques ou de rédiger des actes, si l'on ne répond pas à des exigences déontologiques, dites de moralité, et si l'on ne possède pas le niveau de formation universitaire minimum requis par la loi nationale (bac + 5).Le juriste se tient informé de l'évolution des lois. À charge pour lui d'exercer une veille permanente afin d'interpréter, d'appliquer et d'expliquer les textes à ses collaborateurs et clients. Il doit être compétent en permanence dans l'ensemble des domaines qui requièrent son intervention : droit des sociétés, gestion des contentieux, assurances...À la différence de l'avocat, qui travaille généralement avec sa propre clientèle, le juriste est salarié de l'entreprise.

Métier associé : > Juriste de l’environnement 78

> Magistrat

> Notaire

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Rendre la justice et veiller au respect des textes législatifs et réglementaires, telles sont les missions du magistrat. Garant du bon déroulement des procès, le magistrat du siège applique la loi et rend un jugement conforme au droit, après avoir entendu objectivement les différentes parties en litige et leurs avocats. Le propre de la magistrature est d’offrir plusieurs métiers en un. Un magistrat peut choisir d’être juge dans une section civile, commerciale ou pénale, juge de la jeunesse, juge des tutelles, juge d’instruction ou substitut du Procureur au sein du Parquet. Tout au long de sa carrière, il pourra, en fonction des places disponibles et des règles d’avancement, changer de poste et exercer successivement ces différentes fonctions.

Officier public nommé par le Grand-duc, le notaire a une mission de service public : celle d’authentifier par acte les conventions des parties. Comme professionnel libéral, il a avec sa clientèle des relations personnalisées. En tant qu’indépendant, il est cependant soumis à un tarif fixe, déterminé par la loi et dont il ne peut s’écarter. Spécialiste de l’immobilier et du droit de la famille, le notaire se tourne aussi vers le conseil aux entreprises. Médiateur entre les pouvoirs publics et le citoyen, le notaire a pour missions principales le conseil impartial et l’authentification. Il reçoit tous les actes et contrats et garantit leur authenticité. Il leur confère la même qualité d’authenticité (notamment force probante) qu’aux actes de l’autorité publique. Interlocuteur privilégié des familles, il intervient tout au long de la vie : lors des mariages (régime matrimonial), lors de l’achat, de la donation, du partage de biens immobiliers, lors de la création de sociétés, de la rédaction de testaments, de la liquidation de successions, etc.


TABLEAUX DES FORMATIONS GESTION, ECONOMIE, DROIT Index des diplômes Autriche (A): B= Bakkalaureat (bac + 3 ans) ; M= Master (bac + 5 ans) ; PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Belgique (B): B= bachelier (bac + 3 ans) ; M= master (bac + 4 à 5 ans) ; D= doctorat (bac + 8 ans) Suisse (CH): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Allemagne (D): B= Bachelor (bac + 3 ans); M= Master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans)

France (F): L= licence (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); D= doctorat (bac + 8 ans) ; Ing.= ingénieur ; BTS= brevet de technicien supérieur ; DUT= diplôme universitaire de technologie ; DEUST= diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques ; Licence pro= licence professionnelle ; Luxembourg (L): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Royaume-Uni (UK): B= bachelor (bac + 3-4 ans); M= master (bac + 4-5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans); Eng.= engineer (bac + 5 ans)

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Gestion économie - droit

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Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Actuaire : Versicherungswesen (B-M)/Versicherungswirtschaftslehre/actuarial mathematics Auditeur : accounting and management control/Betriebliche Rechnungswesen Avocat : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Comptable : Rechnungswesen Economiste : Betriebswirtschaftslehre/Volkswirtschaftslehre Gestionnaire de ressources humaines : Personal- und Wissenschaftsmanagement Conseiller fiscal/fiscaliste : Betriebswirtschaftslehre (B-M) Criminologue : pas de formation Expert comptable : Betriebswirtschaftslehre (B-M) Gestionnaire de fonds : Betriebswirtschaftslehre (B-M) Gestionnaire de fortune : Betriebswirtschaftslehre (B-M) Huissier de justice : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Juriste de banque : Rechtswissenschaft Juriste d'entreprise : Rechtswissenschaft Logisticien : Logistik und Transportmanagement Magistrat : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Notaire : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Réviseur d’entreprise : Betriebswirtschaftslehre

B

B/M

Actuaire : sciences mathématiques (B)/sciences actuarielles (M) Auditeur : sciences économiques (B)/finances et contrôle (M) Avocat : droit Comptable : comptabilité Economiste : sciences économiques/sciences de gestion Gestionnaire de ressources humaines : gestion des ressources humaines Conseiller fiscal/fiscaliste : sciences économiques (B)/finances et contrôle (M) Criminologue : criminologie (M) Expert comptable : comptabilité (B)/sciences économiques/sciences de gestion (B) + (M) Gestionnaire de fonds : sciences économiques/sciences de gestion Gestionnaire de fortune : sciences économiques/sciences de gestion Huissier de justice : droit Juriste de banque : droit Juriste d'entreprise : droit Logisticien : gestion des transports et logistique d’entreprise (B) Magistrat : droit Notaire : droit Réviseur d’entreprise : sciences économiques/sciences de gestion


Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

CH

B/M

Actuaire : économie politique, gestion, finance ,informatique de gestion, mathématiques (B)/ sciences actuarielles (M) Auditeur : sciences économiques (B), gestion (B)/accounting and finance (M) Avocat : droit Comptable : sciences économiques (B), gestion (B)/accounting and finance (M) Economiste : sciences économiques (B-M), gestion (B-M)/Wirtschaftswissenschaften B-M) / Ökonomie (B-M) Gestionnaire de ressources humaines : gestion d’entreprise (B-M) Conseiller fiscal / fiscaliste : sciences économiques (B), gestion (B)/accounting and finance (M) Criminologue : sciences forensiques (B)/criminologie (M) Expert comptable : sciences économiques (B), gestion (B)/accounting and finance (M) Gestionnaire de fonds : sciences économiques (B), gestion (B)/accounting and finance (M) Gestionnaire de fortune : sciences économiques (B), gestion (B)/accounting and finance (M) Huissier de justice : droit Juriste de banque : droit Juriste d'entreprise : droit Logisticien : technicien exploitation et logistique (B) Magistrat : droit Notaire : droit Réviseur d’entreprise : sciences économiques (B), gestion (B) / accounting and finance (M)

D

B/M

Actuaire : Versicherungswesen (B-M)/BWL : Versicherung (B-M) Auditeur : Betriebswirtschaft (B-M)/Accounting, auditing and taxation (B-M) Avocat : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Comptable : Betriebswirtschaft (B-M)/Accounting, auditing and taxation (B-M) Economiste : Volkswirtschaftslehre/Economics (B-M) Gestionnaire de ressources humaines : Human Ressource Management (B) Conseiller fiscal/fiscaliste : Betriebswirtschaft (B-M)/Steuern und Prüfungswesen Criminologue : Soziologie (B), Kriminalistik (M) Expert comptable : Betriebswirtschaft (B-M)/Accounting, auditing and taxation/ Gestionnaire de fonds : Betriebswirtschaft (B-M)/Finance (M) Gestionnaire de fortune : Betriebswirtschaft (B-M)/Finance (M) Huissier de justice : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Juriste de banque : Rechtswiseenschaft Juriste d'entreprise : Rechtswissenschaft Logisticien : Logistik Magistrat : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Notaire : Rechtswissenschaft (formation non homologuée au Luxembourg) Réviseur d’entreprise : Betriebswirtschaft (B-M)/Finance (M)/Accounting

suite

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82

Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

F

L/M/DUT

Actuaire : mathématiques :actuariat / statistiques : sciences actuarielles (M) Auditeur : comptabilité et gestion (L) / comptabilité, contrôle, audit (M) Avocat : droit Comptable : comptabilité et gestion (DUT) Economiste : sciences économiques et gestion (L-M) Gestionnaire de ressources humaines : droit, sciences politiques, psychologie, gestion (L) / ressources humaines (M) Conseiller fiscal / fiscaliste : droit (L), fiscalité (M) Criminologue : droit (L) / droit pénal : sciences criminelles (M) Expert comptable : comptabilité et gestion (L) / comptabilité, contrôle, audit (M) Gestionnaire de fonds : Droit, économie, gestion mention finance spécialité négociation et ingénierie patrimoniale (M)/sciences économiques : mention gestion de portefeuille (M) Gestionnaire de fortune : Droit, économie, gestion mention finance spécialité négociation et ingénierie patrimoniale (M) / sciences économiques : mention gestion de portefeuille (M) Huissier de justice : droit Juriste de banque : droit Juriste d'entreprise : droit Logisticien : logistique (DUT-L)/management droit du transport-logistique (M) Magistrat : droit Réviseur d’entreprise : comptabilité et gestion (L) / comptabilité, contrôle, audit (M)

L

B/M

Actuaire : pas de formation Auditeur : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M) Avocat : droit (B) / droit européen (M) Comptable : gestion (B) Economiste : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M) Gestionnaire de ressources humaines : gestion des ressources humaines (M) Conseiller fiscal/fiscaliste : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M) Criminologue : pas de formation Expert comptable : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M) Gestionnaire de fonds : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M) / Banque, Finance, Assurance, parcours Fonds et Gestion privée (M) Gestionnaire de fortune : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M) Huissier de justice : droit (B) / droit européen (M) Juriste de banque : droit (B) / droit européen (M) Juriste d'entreprise : droit (B) / droit européen (M) Logisticien : logistique (Licence) suite


Pays

Diplômes

Magistrat : droit (B)/ droit européen (M) Notaire : droit (B)/ droit européen (M) Réviseur d’entreprise : sciences économiques et de gestion (B) / financial economics(M), banking and finance (M)

L (suite)

UK

Formation / Studiengang

B/M Eng.

Actuaire : actuarial science (B-M) Auditeur : auditing, accounting, finance (B)/audit (M) Avocat : law (formation non homologuée au Luxembourg) Comptable : accounting Economiste : economics Gestionnaire de ressources humaines : human ressources management Conseiller fiscal / fiscaliste : business law Criminologue : criminology Expert comptable : accounting and finance Gestionnaire de fonds : economics : banking and finance (B-M) Gestionnaire de fortune : accounting and finance/investment strategy (M) Huissier de justice : law (formation non homologuée au Luxembourg) Juriste de banque : law Juriste d'entreprise : law Logisticien : logistics Magistrat : law (formation non homologuée au Luxembourg) Notaire : law (formation non homologuée au Luxembourg) Réviseur d’entreprise : accounting and finance

Renseignements complémentaires

Association des Compagnies d’Assurances www.aca.lu

Association des Banques et Banquiers (ABBL) www.abbl.lu

Commissariat aux Assurances www.commassu.lu

Chambre de Commerce www.cc.lu

Lycée Technique « Ecole de Commerce et de Gestion » www.ltecg.lu

Ministère de la Justice www.mj.public.lu

Publications du Cedies Le criminologue Les métiers du droit

Association luxembourgeoise de criminologie (ALC) Galerie Kons, L-1616 Luxembourg

Fédération Nationale des Hôteliers, Restaurateurs et Cafetiers du GrandDuché de Luxembourg www.horesca.lu

Institut des réviseurs d’entreprises (IRE) Office National du Tourisme www.ire.lu www.ont.lu Ordre des experts-comptables www.oec.lu

Police Grand-Ducale www.police.public.lu

Economist Club Luxembourg (ECL) www.ecl.lu

Barreau de luxembourg / Diekirch www.barreau.lu

Les métiers de l’Economie : Gestion, Audit, Conseil, Ressources Humaines, Commerce Les métiers de la Finance : Banques, Assurances, Fonds d’Investissement, autres Professionnels du Secteur Financier

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LETTRES SCIENCES HUMAINES COMMUNICATION

Vous vous intéressez à la littérature, à l’histoire, à la philosophie, à la société, à la communication… Les connaissances issues des sciences humaines sont de plus en plus mobilisées dans de nombreux secteurs d’activités. Si les études sont longues et l’insertion professionnelle parfois difficile, les spécialisations offertes au niveau du master vous permettront de diversifier votre savoir et d’acquérir une flexibilité recherchée sur le marché de l’emploi.

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LETTRES-LANGUES

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> Linguiste

> Traducteur-Interprète

Observer, décortiquer, comprendre le fonctionnement du langage et des langues selon une approche scientifique, tel est l'objectif de la linguistique. À la croisée d'une multitude de disciplines, le linguiste intervient partout où il y a... du langage. Le linguiste cherche à décrire les langues, leur son (phonétique et phonologie), les mots et les relations qu'ils entretiennent dans la phrase (morphologie, syntaxe), les modes de signification des mots et des textes (sémantique, pragmatique, analyse du discours). Plus largement, il cherche à comprendre ce qui caractérise le langage humain en général, malgré la grande diversité des langues. Approcher d'autres disciplines. Avec l'étude du langage, le linguiste approche de nombreuses disciplines liées au fonctionnement de l'esprit humain.

Qu’il traduise un roman, le scénario d‘un film, le mode d’emploi d’un lecteur de DVD ou un contrat d’affaires, le traducteur fait le lien entre des personnes qui parlent deux langues différentes. Une mission qui exige de connaître les subtilités de ces langues. Très peu de professionnels vivent de la traduction littéraire ou d’édition (romans, biographies, essais, guides pratiques, ouvrages techniques ou de vulgarisation). Cela exige de grandes qualités d’écriture, car c’est un véritable travail de création à partir des œuvres. La majorité d’entre eux font de la traduction technique : ils se spécialisent sur un domaine : droit, finance, économie, chimie, électronique, informatique. Les traducteurs exercent principalement comme travailleurs indépendants et sont rémunérés à la page. Ils doivent prospecter et fidéliser leur clientèle. Les traducteurs littéraires sont payés en droits d’auteur. Les quelques salariés exercent dans de grands groupes, dans

des organismes internationaux, dans des entreprises de traduction. L’interprète est à l’oral ce que le traducteur est à l’écrit. Maîtrisant parfaitement deux langues ou plus, il est capable de traduire très fidèlement les discussions préalables à un traité international comme les échanges entre chercheurs réunis en séminaire. Avant chaque intervention, il doit acquérir le vocabulaire technique et comprendre les enjeux du débat qu’il aura à traduire. Lors des grandes conférences ou à la télévision, on utilise la traduction simultanée. Depuis sa cabine, l’interprète traduit les propos de l’orateur au fur et à mesure. Ecouter et parler en même temps exige une intense concentration et une grande agilité d’esprit. Heureusement différents interprètes se relaient en moyenne toutes les demiheures. L’interprétation consécutive est moins stressante. Elle consiste à restituer les propos d’un orateur après une dizaine de minutes d’intervention. Elle est souvent utilisée pour les négociations commerciales.


SCIENCES HUMAINES

> Archéologue L'archéologue recherche et étudie les traces laissées par l'homme depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Ses découvertes permettent de mieux connaître les modes de vie des sociétés du passé. Pour reconstituer l'histoire de l'humanité, des origines à nos jours, l'archéologue se documente et effectue des fouilles sur le terrain. Sépultures, tessons d'amphores, éclats de métal, bijoux... ces indices, précieux, sont analysés par ce professionnel. Ainsi, la fouille d'un site gallo-romain permet de comprendre l'organisation et les modes de vie d'une cité antique. Les opérations archéologiques préventives représentent environ 85 % de l'activité de l'archéologue. Elles sont réalisées avant des travaux d'aménagement ou d'urbanisme. L'archéologue diffuse le résultat de ses recherches par le biais de publications, de conférences et d'expositions.

> Ethnologue Ce professionnel de terrain s'intéresse aussi bien à l'étude des populations lointaines qu'aux populations européennes. Tout en partageant la vie quotidienne du groupe étudié, il recueille des données sur son organisation, ses coutumes. Il décode et restitue les systèmes économiques et sociaux, les modes de vie et de pensée, les rites et les croyances. Aujourd'hui, il applique sa discipline au management interculturel, à la gestion urbaine des rapports ethniques, au marketing international, aux institutions (police, parlement). Avant de partir en mission, il étudie tous les documents écrits sur le sujet par d'autres chercheurs (géographes, historiens, archéologues, géologues, biologistes...) et met au point une méthode d'enquête. Il rédige ensuite une synthèse des résultats obtenus (monographie ethnologique) et qui présente une série de descriptions relatives aux conditions écologiques, aux techniques, à l'organisation sociale, à la religion... Il doit donc rendre compte des faits et exposer ses observations par écrit, parfois grâce à des images.

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> Géographe

> Historien www.letudiant.fr

Comprendre l'organisation de l'espace terrestre par les êtres humains, tel est l'objectif du géographe. Ses recherches trouvent des applications dans de nombreux domaines : risques, aménagement, environnement, urbanisme, développement durable... Le géographe dresse l'inventaire des territoires et observe tous les facteurs naturels (reliefs, climats...), politiques, économiques et sociaux (accroissement de la durée de la vie, nouveaux modes de vie, déplacements, comportements des producteurs et des consommateurs, nouvelles technologies) qui influencent l'utilisation, l'aménagement et la structuration de l'espace. Par quels processus celui-ci a t-il été créé, organisé et géré ? Comment fonctionne-t-il au niveau local, régional, national, européen, mondial ? Comment expliquer la répartition des populations à l'échelle nationale, européenne ou mondiale, leur choix d'habiter en ville ou à la campagne ? Par son analyse des lieux, de leurs caractéristiques physiques, le géographe contribue à prévenir les risques liés à certains aménagements qui n'ont pas intégré les conditions et les contraintes des milieux naturels.

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Le géographe construit des représentations graphiques (schémas, croquis, cartes) des différents lieux (pays, villes). Les données géographiques, statistiques, les images satellite, sont saisies dans des systèmes d'information géographique (SIG), qui permettent d'élaborer des représentations spatiales, des cartes, afin de cibler, par exemple, des zones à aménager.

Spécialiste d’un pays, d’une période historique, d’un événement, etc., il cherche à interpréter et comprendre des faits. Pour cela, l’étude du contexte social, économique, politique est primordiale. Il émet des hypothèses, les vérifie et propose une interprétation des événements. Les débouchés sont limités, principalement du côté de l’enseignement et de la recherche, plus rarement dans le monde de l’entreprise. Bien que l’enseignement attire une majorité de diplômés en histoire, d’autres professions leurs sont ouvertes ; professions auxquelles leurs études ne les préparent pas directement, mais pour lesquelles la formation d’historien s’avère pertinente : bibliothèques, librairies, maisons d’édition traditionnelles et multimédia ; centres de documentation; journalisme (presse écrite, radiophonique ou télévisée) ; métier de guide ; réalisation d’expositions, de commémorations, de publications... à la demande d’organismes publics ou d’entreprises privées; aménagement urbain, culture, relations internationales... responsable de services documentaires dans le domaine de la finance.


> Pédagogue voir Santé-Social

> Politologue

> Philosophe

Capable de brasser un savoir juridique, sociologique, politique et économique pour élaborer un récit cohérent sur un sujet donné, le politologue dispose d’une large sphère d’action professionnelle. Au moment de décrocher un premier emploi, outre l’ouverture d’esprit, la maîtrise des langues et la richesse de l’engagement, notamment dans le monde associatif, seront souvent déterminants. De telles compétences conduisent logiquement les diplômés à participer activement à la vie politique au sein des partis, syndicats, cabinets ministériels, groupes parlementaires, etc. Ils suivent les débats et élaborent des dossiers fouillés sur des questions précises à l’attention des représentants élus. Les politologues sont aptes à gérer les affaires courantes dans tous les services publics (santé, intérieur, finances, enseignement, affaires étrangères, etc.). De nombreux diplômés rêvent d’exercer une fonction au sein d’une organisation internationale (Union européenne, OTAN, FAO…). Les concours et les quotas nationaux limitent les opportunités d’emploi dans ce secteur.

www.fundp.ac.be La formation du philosophe développe des capacités d’analyse et de réflexion qui, tout en offrant une aisance dans l’argumentation, permettent d’appréhender de manière globale des situations complexes. Cet aspect de la démarche philosophique est un atout certain, tant lors des entretiens d’embauche que dans les moments de prise de décision sur le terrain professionnel. Le philosophe est également amené à développer un solide esprit critique : il ne se contente pas de «faire» ; il «pense ce qu’il fait». Parmi les autres compétences, relevons encore la vaste culture générale et la curiosité intellectuelle, autant d’outils qui permettent au philosophe d’apprendre rapidement et donc d’évoluer professionnellement.

www.fundp.ac.be Néanmoins, la plupart de ces institutions offrent des stages aux jeunes diplômés, ce qui peut, dans certains cas, augmenter les chances d’y décrocher un emploi comme contractuel. Des comités de quartier aux organisations d’aide au développement au sens large, nombreuses sont les associations où les diplômés en sciences politiques peuvent se mettre au service de la chose publique. Ils y exercent des fonctions de recherche, de décision ou de gestion.

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> Psychologue

> Sociologue

> Théologien

Qu'il s'agisse d'accompagnement de malades, de dépistage de troubles du comportement ou de recrutement du personnel... le psychologue écoute, observe, diagnostique, soigne et/ou conseille. Dans son cabinet ou au sein d'une institution, le psychologue écoute et accompagne des patients (enfants, adolescents, adultes, handicapés, prisonniers...) en souffrance morale. Son intervention va du simple entretien en vue d'un conseil à des accompagnements plus complexes. Il est aussi amené à soutenir des professionnels (cadres déprimés, gardiens de prison, personnel soignant, enseignants, pompiers, employés dans le milieu bancaire ou de la finance, des banques...) soumis à une certaine pression ou exposés à la violence. Il accompagne les travailleurs sociaux, le personnel des crèches... dans leurs pratiques. Dans les quartiers difficiles, il lutte contre la marginalisation et participe à l'insertion des publics défavorisés. Dans l'entreprise, le psychologue du travail s'occupe du recrutement, de la gestion de carrière, de la mobilité professionnelle, de la formation continue, des bilans de compétences.

Qu'est-ce que la notion de famille, quelle est son origine ? Voici le type de questions auxquelles tente de répondre le sociologue pour mieux comprendre la société. Le sociologue essaie de comprendre et d'expliquer les mécanismes qui régissent l'organisation et l'évolution de la société et, en premier lieu, les phénomènes et les comportements sociaux. Ses sujets d'étude : la famille, l'éducation, le travail, la politique, la violence urbaine... Le métier de sociologue est un métier d'enquêteur sur le terrain. Si les sujets d'études diffèrent, les méthodes restent inchangées : définition du champ de l'étude et exploration des recherches déjà menées sur le sujet ; élaboration d'enquêtes, de questionnaires, entretiens ; récolte des informations et analyse des données ; rédaction des résultats ; communication des résultats.

Le théologien étudie les textes sacrés, les dogmes, les croyances et traditions religieuses afin d’accroître les connaissances entourant les questions religieuses et d’en comprendre davantage les fondements. A cette fin, il fait des recherches, des lectures et des analyses pour interpréter les livres et doctrines religieuses et fait connaître les résultats de ses recherches par la publication d’ouvrages ou d’articles spécialisés. Il peut également enseigner la théologie.

Métier associé : Psychothérapeute


INFORMATION COMMUNICATION DOCUMENTATION > Archiviste

> Attaché de presse

> Bibliothécaire

L’archiviste a pour mission de collecter, de conserver et d’exploiter les documents qui témoignent de notre histoire. Il classe les archives aussi bien des administrations que des grandes entreprises et en assure la conservation physique. Dans les administrations, il est chargé de rassembler les documents puis de les diffuser. De nos jours, son rôle s’apparente ainsi à celui de l’historien et du technicien car il doit comprendre les données historiques pour pouvoir les restituer au public, souvent sous forme électronique. Quant aux archives privées, elles sont de plus en plus nombreuses car les entreprises prennent conscience de leur importance. L’archiviste privé exploite lui aussi des documents mais ceci pour étudier la place de l’entreprise vis-à-vis de la concurrence et de la clientèle. Il est avant tout au service des salariés et doit permettre à son entreprise d’optimiser son rendement en lui faisant gagner du temps.

Un article dans la presse écrite, un sujet d'une minute trente au journal télévisé... voilà de quoi satisfaire tout attaché de presse ! Faire en sorte que les médias parlent de l'entreprise qu'il représente, tel est, en effet, son pari au quotidien. Pour sélectionner les informations à transmettre aux journalistes, l'attaché de presse doit d'abord parfaitement maîtriser le produit (ou l'image de l'entreprise) à promouvoir. Ensuite, il réalise les communiqués et les dossiers de presse : rédaction, choix des illustrations, suivi de la maquette... Il envoie les communiqués et dossiers (parfois assortis des produits) aux journalistes et s'assure qu'ils les ont bien reçus. La sortie d'un produit ou le développement d'un type d'activités peuvent être annoncés lors de conférences, de déjeuners-presse, de voyages de presse... À l'attaché de presse alors d'établir le programme de la manifestation, de préparer les invitations, de relancer les journalistes et les accueillir le jour dit.

Le bibliothécaire apporte son soutien au conservateur en participant à la gestion des collections à moins qu’il ne soit seul à gérer une plus petite bibliothèque et à diriger son équipe. Comme le conservateur, le bibliothécaire sélectionne les ouvrages qui vont constituer ses fonds avant de les enregistrer, les cataloguer et les indexer pour qu’ils puissent être empruntés. Enfin, le bibliothécaire doit accueillir les lecteurs, les aider dans leurs recherches, les informer et animer son établissement.

Métier associé : Bibliothécaire - documentaliste de lycée

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> Chargé de veille

> Documentaliste

Le rôle du chargé de veille ou du veilleur est d’informer les décideurs d’une entreprise sur l’évolution de son environnement. C’est une profession entre la documentation et le renseignement. Il peut s’agir de veille concurrentielle - on surveille les entreprises concurrentes-, de veille technologique – on surveille l’évolution des technologies dans le domaine de l’entreprise- ou de veille économique. Le chargé de veille doit rassembler, gérer et exploiter tous les documents possibles dans les limites de la légalité : presse, bases de données, colloques, rapports, thèses, petites annonces, afin de rédiger des notes de synthèses qui alerteront les décideurs. Ce métier exige une excellente maîtrise des nouvelles technologies car beaucoup de renseignements sont à dénicher dans le « web invisible » et une bonne connaissance du milieu professionnel. La veille offre néanmoins de plus en plus de débouchés.

Le responsable d’un centre de documentation doit gérer puis archiver les informations qu’il a acquises après l’analyse des besoins de ses utilisateurs. Puis, il diffuse les divers renseignements en fonction des centres d’intérêts et des besoins de chacun. Il rédige également des revues de presse et des dossiers pour informer son public, par exemple, des dernières parutions. Le documentaliste est à la fois un enquêteur (il analyse les besoins des utilisateurs), un chercheur, un acheteur, un organisateur (il gère son centre de documentation : catalogue, fiches, …), un rédacteur (il résume les ouvrages, rédige des brochures, édite des catalogues, …), un organisateur de l’espace d’accueil, un informaticien (il manipule des logiciels documentaires, fait des recherches sur Internet, …), un publicitaire (il doit promouvoir son centre, organiser des expositions, des conférences, …) Médiateur de l’information, il est le relais entre les sources d’informations et les besoins des utilisateurs ; il doit gérer correctement ses fonds pour que les documents soient aisément trouvables, tout en aidant les utilisateurs dans leurs recherches, en essayant de comprendre leurs.

Autres appellations : veilleur, veilleur documentaliste, analyste veilleur, chef de projet veille, chargé de veille, « business analyst ».

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> Gestionnaire de connaissances / Knowledge manager Le gestionnaire de connaissance ou “knowledge manager” doit faciliter les moyens d’accès et de diffusion de l’information. Ainsi, il incite les salariés d’une entreprise à communiquer leurs savoir-faire, leurs connaissances acquises au cours de leur carrière puis constitue un fonds avec les renseignements qu’il aura recueillis. Comme le documentaliste, il doit chercher, traiter et diffuser de l’information, mais aussi savoir analyser des situations complexes, comprendre la culture de l’entreprise et mener de grands projets. Un poste qui nécessite des capacités de communication et de négociation Autres appellations : responsable ingénierie des connaissances, responsable knowledge management, knowledge worker.


> Journaliste Le travail du rédacteur ou journaliste s’étend de la collecte de l’information sur le terrain à l’écriture des articles. Certains sont généralistes, d’autres spécialisés dans le cinéma, le sport. Les rédacteurs forment le gros de la troupe des journalistes. Une partie d’entre eux peut accéder ensuite à un poste de chef de rubrique, devenant alors responsables d’une partie de la publication. Spécialisations dans le domaine : • Journaliste en presse écrite • Journaliste radio • Journaliste reporter d’images • Journaliste télé

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TABLEAUX DES FORMATIONS LETTRES, SCIENCES HUMAINES COMMUNICATION Index des diplômes Autriche (A): B= Bakkalaureat (bac + 3 ans) ; M= Master (bac + 5 ans) ; PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Belgique (B): B= bachelier (bac + 3 ans) ; M= master (bac + 4 à 5 ans) ; D= doctorat (bac + 8 ans) Suisse (CH): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Allemagne (D): B= Bachelor (bac + 3 ans); M= Master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans)

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France (F): L= licence (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); D= doctorat (bac + 8 ans) ; Ing.= ingénieur ; BTS= brevet de technicien supérieur ; DUT= diplôme universitaire de technologie ; DEUST= diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques ; Licence pro=licence professionnelle ; Luxembourg (L): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Royaume-Uni (UK): B= bachelor (bac + 3-4 ans); M= master (bac + 4-5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans); Eng.= engineer (bac + 5 ans)


Lettres et sciences humaines Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Archéologue : Archäologie Archiviste : Informationsberufe Attaché de presse : Kommunikationswissenschaft Bibliothécaire : Informationsberufe Documentaliste : Informationsberufe Ethnologue/Anthropologue : Europäische Ethnologie/Kultur- und Sozialanthropologie Géographe : Geographie Historien : Geschichte Interprète : Transkulturelle Kommunikation: Dolmetschen Journaliste : Publizistik, Kommunikationswissenschaft/Journalismus und Public relations Linguiste : Linguistik Philosophe : Philosophie Politologue : Politikwissenschaft Sociologue : Soziologie Théologien : Theologie Traducteur : Transkulturelle Kommunikation: Übersetzen

B

B/M

Archéologue : histoire de l’art et archéologie Archiviste : bibliothécaire-documentaliste Attaché de presse : communication/information-communication Bibliothécaire : bibliothécaire-documentaliste Documentaliste : bibliothécaire-documentaliste Ethnologue/Anthropologue : sociologie-anthropologie Géographe : sciences géographiques Historien : histoire Interprète : traducteur-interprète Journaliste : communication appliquée/information-communication Linguiste : langues et littératures (B)/ linguistique (M) Philosophe : philosophie Politologue : sciences politiques Sociologue : sociologie-anthropologie Théologien : théologie Traducteur : traducteur-interprète

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Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

CH

B/M

Archéologue : archéologie/Archäologie Archiviste : information documentaire/Archivwissenschaft Attaché de presse : sciences de l’information et de la communication Bibliothécaire : information documentaire /Bibliothekswissenschaft Documentaliste : information documentaire Ethnologue/Anthropologue : Kultur- und Sozialanthropologie/Ethnologie/ Géographe : Géographie/Geographie Historien : Histoire/Geschichte Interprète : communication multilingue (B) interprétation de conférence (M)/Mehrsprachige Kommunikation Journaliste : sciences de la communication et des médias (B)/ journalisme (M)/Journalismus und Medienkommunikationswissenschaft Linguiste : linguistique/linguistik Philosophe : philosophie/Philosophie Politologue : sciences politiques/Politikwissenschaft Sociologue : sociologie/science des sociétés/Soziologie/Gesellschaftswissenschaften Théologien : théologie/Theologie Traducteur : communication multilingue (B) traduction(M)/Mehrsprachige Kommunikation

D

B/M

Archéologue : Archäologie Archiviste : Archiv/Informationswissenschaft Attaché de presse : Kommunikation Bibliothécaire : Bibliothekswesen- und Informationswissenschaft Documentaliste : Dokumentation- und Kommunikation Ethnologue/Anthropologue : Ethnologie/Völkerkunde/Kulturanthropologie Géographe : Geographie Historien : Geschichte Interprète : Dolmetschen Journaliste : Journalismus/Information- und Kommunikation Linguiste : Linguistik Philosophe : Philosophie Politologue : Politologie/Politikwissenschaft Sociologue : Soziologie/Sozialwissenschaften Théologien : Theologie Traducteur : Übersetzen

F

L/M BTS DUT

Archéologue : Histoire de l’art et archéologie Archiviste : information-communication (DUT)/sciences humaines et sociales : ressources documentaires (Licence pro)/ sciences humaines et sociales : métier des archives (M) Attaché de presse : communication (BTS)/information-communication(DUT-L)/communication (M) suite


Pays

Diplômes

F (suite)

Formation / Studiengang Bibliothécaire : information-communication, option métiers du livre et du patrimoine (DUT) /lettres et sciences humaines : métiers des bibliothèques (Licence pro)/sciences humaines et information-communication(M) Documentaliste : information-communication, option documentation(DUT) /lettres et sciences humaines : documentation (Licence pro)/sciences humaines et information-communication(M) Ethnologue/Anthropologue : ethnologie/anthropologie Géographe : géographie Historien : histoire Interprète : Arts, lettres, langues mention langues étrangères appliquées Journaliste : information et communication/sciences de l’information et de la communication/ Linguiste : sciences du langage Philosophe : philosophie Politologue : sciences politiques/droit et sciences politiques Sociologue : sociologie Théologien : théologie Traducteur : Arts, lettres, langues mention langues étrangères appliquées

L

B/M

Archéologue : pas de formation Archiviste : pas de formation Attaché de presse : pas de formation Bibliothécaire : pas de formation Ethnologue/Anthropologue : pas de formation Géographe : pas de formation Historien : cultures européennes : histoire Interprète : pas de formation Journaliste : communication et coopération transfrontalières (M) Linguiste : pas de formation Philosophe : cultures européennes : philosophie Politologue : gouvernance européenne (M) Sociologue : pas de formation Théologien : pas de formation Traducteur : pas de formation

UK

B/M/eng

Archéologue : archaeology Archiviste : information and library sciences Attaché de presse : media and communication studies Bibliothécaire : information and library sciences Documentaliste : information and library sciences Ethnologue/Anthropologue : ethnology/anthropology suite

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Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

UK (suite)

B/M/eng

Géographe : geography Historien : history Interprète : interpreting/translation studies Journaliste : media, communications, journalism Linguiste : linguistics Philosophe : philosophy Politologue : politics/political studies Sociologue : sociology/sociological studies Théologien : theology Traducteur : translation


Renseignements complémentaires

Publications du Cedies

Bibliothèque nationale www.bnl.public.lu

Grand Séminaire Centre Jean XXlll www.restena.lu/semlux

Les métiers de la traduction et de l’interprétation

Archives nationales de Luxembourg www.anlux.lu

Archevêché www.cathol.lu

Les métiers de l’information et de la communication

Bibliothèque Municipale de la Ville de Luxembourg www.vdl.lu

Les métiers de l’Enseignement ll Enseignement secondaire et secondaire technique

Association luxembourgeoise des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (ALBAD) www.albad.lu

Les gestionnaires de l’information

Commission des Communautés Européennes http://ec.europa.eu/index_fr.htm http://ec.europa.eu/luxembourg

Les métiers des sciences humaines Les métiers de l’art : arts plastiques, graphisme et design, culture et patrimoine

Musée national d’Histoire et d’Art www.mnha.public.lu Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg www.musee-hist.lu Service des Sites et Monuments Nationaux www.ssmn.public.lu Musée d’Art moderne Grand-Duc Jean www.mudam.lu Casino Luxembourg, Forum d’Art contemporain www.casino-luxembourg.lu CEPS / INSTEAD, Centre d’Etudes de Populations, de Pauvreté et de Politiques Socio-Economiques www.ceps.lu

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SANTÉ SOCIAL

Les métiers de la santé et du social recrutent ! Comparés à des secteurs en crise offrant aujourd’hui moins de débouchés, le domaine de la santé semble bien se porter. De bac + 3 à bac + 12, les métiers sont variés mais demandent tous un grand engagement personnel.

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SANTÉ > Diététicien Le diététicien est un professionnel du secteur paramédical. Champion de l'alimentation équilibrée, il sait concocter des régimes adaptés à l'âge, au mode de vie, aux goûts et à l'état de santé des personnes qui viennent le consulter. Spécialiste de la nutrition, le diététicien joue un rôle important dans l'apprentissage et le respect de l'hygiène alimentaire. Son rôle : inculquer aux gens à ne pas consommer de plats déséquilibrés (trop riches en graisses et en sucres, par exemple), sans que cela porte atteinte au plaisir de manger. En fonction du mode de vie et des attentes d'une personne, et, éventuellement, d'une prescription médicale, le diététicien calcule, dose et organise des régimes classiques (pour maigrir ou grossir) ou particuliers (allergie à certains aliments). Sa devise : mettre au point des menus équilibrés et variés prenant en compte les besoins vitaux en vitamines, minéraux, protéines, glucides, lipides... Dans l'industrie et la restauration collective, le diététicien peut surveiller les préparations culinaires. Présent tout au long la chaîne alimentaire, il est chargé d'appliquer la législation en matière d'alimentation. En particulier, pour prévenir les erreurs et les risques d'intoxication. Son rôle peut s'étendre à l'information, à l'éducation et à la formation des personnels soignants ou hôteliers. 102

> Ergothérapeute Pas facile d’enfiler ses chaussettes quand on a perdu un pouce, de se laver avec un bras paralysé ou de faire le ménage en fauteuil roulant. La maladie, les accidents, les troubles du développement et même le processus normal du vieillissement peuvent ainsi entraîner une difficulté ou une incapacité à effectuer les activités qui contribuent à la qualité de vie d’une personne. Le but ultime de l’ergothérapeute est d’aider le client, qui est souvent la personne handicapée, à retrouver un maximum d’indépendance, d’autonomie et de participation aux activités quotidiennes. Les interventions ergothérapeutiques sont de nature préventive, curative, de soutien ou de suppléance à la fonction. L’ergothérapeute privilégie la participation à toute forme d’activités, telles que les jeux, les activités manuelles et cognitives de manière à faciliter la réadaptation fonctionnelle, l’intégration ou le maintien de la personne dans son milieu de vie.

> Infirmier gradué – Infirmier cadre L'infirmier soigne les malades et s'occupe de leur bien-être. Ce rôle consiste à assurer, en collaboration avec l'aidesoignant, les soins d'hygiène, de confort et de sécurité du patient. L'infirmier s'assure aussi que le patient a bien compris les explications du médecin. Il peut répondre à certaines de ses interrogations. Mais, dans tous les cas, l'infirmier est soumis au secret professionnel. La prescription médicale est le seul lien hiérarchique entre le médecin et l'infirmier. C'est-à-dire que l'infirmier n'intervient que sur ordre et avec l'accord du médecin. En aucune façon, il ne peut définir lui-même un traitement pour le patient. En revanche, il est chargé de surveiller les éventuels effets secondaires ou complications. Surveillance des équipements, gestion des stocks de médicaments et des dossiers... autant de tâches dont l'infirmier doit s'acquitter. Il établit aussi les plannings de soins en fonction des prescriptions médicales. Par ailleurs, il peut organiser des rendez-vous auprès d'autres services (en radiologie, par exemple) ou s'occuper des formalités d'admission des patients et rédiger les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier des soins.


> Laborantin

> Masseur-kinésithérapeute

(www.nadoz.org) Effectuer les analyses médicales qui permettront au médecin d’établir un diagnostic, préconiser un traitement ou éviter un accident d’anesthésie. Tel est le rôle du laborantin des Temps modernes. Il procède, sur prescription, à des examens du sang, des urines ou des tissus pour des recherches de virus, de bactéries, de mycoses (champignons), de glucose ou de cholestérol. Il détermine la composition de la formule sanguine (globules, plaquettes, groupes sanguins...). Pour effectuer ces analyses, il prépare les produits, effectue éventuellement les prélèvements, utilise des machines électroniques de plus en plus perfectionnées, rédige les conclusions chiffrées. Il exerce dans le cadre d’un hôpital, d’un institut de recherches, d’un laboratoire privé, médical ou pharmaceutique. S’il travaille à l’hôpital, il pourra effectuer des gardes de nuit. Pour exercer ce métier, le laborantin (technicien d’analyses biomédicales) doit être rigoureux, précis et méthodique, il doit savoir s’adapter à l’évolution technologique et avoir un sens poussé des responsabilités.

> Médecin www.cedies.lu

La kinésithérapie est une profession de santé qui contribue à restaurer le bien-être du patient par le mouvement et la physiothérapie, suite à un traumatisme, une douleur ou un handicap. Les situations où des séances chez le kinésithérapeute, appelé communément “le kiné", sont indiquées sont nombreuses : on y trouve p.ex. les entorses, les scolioses, les problèmes ligamentaires, les rhumatismes, les paralysies, les douleurs de dos, les fractures, l’arthrose, les accidents sportifs, les problèmes respiratoires et cardio-vasculaires,… pour n’en citer que quelques-uns. Le kinésithérapeute intervient également dans le domaine de la prévention, sur le lieu de travail ou en milieu sportif. Le kinésithérapeute devra adapter, par un large éventail de techniques souvent différentes, son traitement aux besoins du patient. Il doit tenir compte des capacités physiques et des impératifs de chacun : une personne âgée mettra plus de temps qu’un jeune patient à récupérer ; un sportif devra se rétablir rapidement s’il veut être prêt pour la prochaine compétition.

Le médecin dispense aux individus les soins nécessaires au maintien et au rétablissement de leur santé. Il a la responsabilité du diagnostic, du choix et de la conduite du traitement. Il applique également les méthodes de la médecine préventive pour prévenir les maladies et promouvoir la santé. Selon la formation il peut exercer soit la médecine générale, soit une médecine spécialisée. On distingue d'autre part les modes d'exercice suivants: • L'exercice libéral est de loin le plus fréquent. Le médecin travaille seul ou en association avec des confrères, à la ville ou à la campagne, il a éventuellement une activité hospitalière conjointe. • Les activités salariées C'est le cas pour la médecine hospitalière dans certains établissements (le médecin peut y avoir des activités de recherche en plus sa fonction de soins) Quelques débouchés s'offrent aux médecins dans le domaine du contrôle médical, de la sécurité sociale, de la médecine du travail, de la médecine scolaire et de la médecine préventive. 103


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> Médecin-dentiste

> Médecin-vétérinaire

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La profession de médecin-dentiste présente de multiples facettes et un champ d'activités très varié et vaste. Le médecin-dentiste effectue des traitements préventifs, curatifs et esthétiques. Il traite les dents, les maladies des maxillaires et les maladies de la bouche, et ce à tous les stades de la vie. Le médecin-dentiste établit le diagnostic, procède aux examens radiologiques, administre les traitements préventifs et curatifs en rapport avec les affections des dents, des muqueuses et de la bouche. La profession de médecindentiste demande aussi une grande habileté et une dextérité manuelle. Le médecin-dentiste exerce essentiellement auprès d'une clientèle privée et ce à titre libéral dans son propre cabinet.

A la ville, le vétérinaire urbain, dit aussi "vétérinaire des petits animaux" soigne surtout les chiens et les chats, les oiseaux, les rongeurs et les reptiles. A la campagne, en exercice rural, ce sont les animaux de ferme - bovins, ovins, porcins, volaille - qui bénéficient de ses soins. Dans l'industrie, le vétérinaire participe à la mise au point, à la production et à la commercialisation de médicaments ou à la fabrication et à la surveillance de denrées alimentaires. Au Luxembourg, la grande majorité des vétérinaires exercent en libéral. Le secteur agro-alimentaire fait de plus en plus appel aux vétérinaires et peut donc constituer un débouché intéressant. Professionnel de la santé, le vétérinaire est à la fois médecin, chirurgien et pharmacien. Certains vétérinaires se spécialisent dans des domaines précis: vétérinaire-dentiste, ophtalmologue, spécialiste des chevaux (médecine équine), spécialiste des animaux exotiques.

> Orthophoniste L'orthophoniste est un spécialiste des troubles de la communication écrite et orale. Il dépiste et traite tous les problèmes liés à la parole, à la voix et au langage : retard pour parler, défaut de prononciation, bégaiement... mais aussi difficultés d'écriture, de calcul, perte de la parole (après un accident cérébral ou une opération). L'orthophoniste intervient auprès des enfants (80 % des patients), des adultes et des personnes malentendantes ou souffrant d'un handicap (trisomie, infirmité motrice cérébrale...). Tout en intégrant la dimension psychologique, sociale, économique et culturelle des patients, il reçoit le patient, établit un diagnostic et lui propose un programme de rééducation. Il travaille toujours sur prescription médicale. Lors des séances, l'orthophoniste utilise des exercices techniques et ludiques, adaptés à chaque patient. Ce professionnel de la santé rend ensuite compte des progrès réalisés par le patient au médecin prescripteur, à la famille, à l'enseignant de l'enfant.


> Pédagogue curatif voir domaine du Social > Pharmacien www.cedies.lu

> Orthoptiste www.cedies.lu L'orthoptiste est un professionnel de la santé qui dépiste et rééduque les troubles liés à une vision déficiente. Pareils aux muscles du corps qui ont besoin d'exercices pour se renforcer ou guérir, les yeux doivent parfois être musclés et éduqués pour mieux fonctionner. De ce fait, l'orthoptiste peut être comparé à un kinésithérapeute de la vue qui détecte et traite les troubles dus à une acuité insuffisante, à une déviation latente ou apparente de la position normale des yeux (p.ex. strabismes) et qui effectue des bilans-traitements au niveau de la malvoyance profonde. La clientèle va du nourrisson à la personne âgée. Dans le cadre de la prévention au Luxembourg, l'orthoptiste est impliqué dans le dépistage visuel des nourrissons, des enfants en bas âge et des enfants en âge scolaire. Les traitements orthoptiques se font sur ordonnance médicale. Les orthoptistes qui exercent au Luxembourg sont salariés auprès de l'Etat ou dans le secteur conventionné.

Le pharmacien exerce sa profession dans différents secteurs: officines, industries, laboratoires d'analyses médicales. Cependant, la majorité des pharmaciens exercent en officine (c.-à-d. dans une pharmacie) où ils assurent principalement la vente au détail de médicaments fabriqués industriellement ou préparés par eux-mêmes, ainsi que des produits de parapharmacie. Le pharmacien joue également un rôle de conseiller auprès de la clientèle, ce qui demande de sa part qu'il fasse preuve de qualités humaines (amabilité, sens du contact). Le pharmacien exerce une profession libérale à caractère commercial, dont l'exercice réglementé, de même que l'ouverture d'une officine, nécessitent d'ailleurs une mise de fonds non négligeable. Il a aussi (et surtout) la possibilité d'être pharmacien assistant; il est salarié, mais il a le même rôle et la même responsabilité professionnelle que le pharmacien. Le pharmacien biologiste qui travaille dans les laboratoires d'analyses médicales, effectue des analyse concourant au diagnostic, à la surveillance du traitement ou à la prévention des maladies. Le pharmacien dans l'industrie pharmaceutique est surtout affecté à des postes de recherche, de fabrication et de contrôle. Il travaille souvent de concert avec le chimiste et le médecin. Le pharmacien peut également se mettre au service de l'Etat en tant que pharmacieninspecteur ou encore travailler dans une officine hospitalière.

> Rééducateur en psychomotricité Aider une personne à se réconcilier avec son corps, c'est la mission du psychomotricien. Ce professionnel intervient pour traiter les souffrances qui s'expriment par le corps. Le psychomotricien intervient pour aider les personnes souffrant de différents troubles psychomoteurs : tics nerveux, agressivité, manque de tonus, difficultés d'attention, problèmes pour se repérer dans l'espace ou dans le temps... Tout d'abord, ce spécialiste évalue les capacités psychomotrices de son patient et recherche l'origine de ses problèmes. Par exemple, un enfant ayant subi des violences sera, peut-être, agressif avec les autres. Les techniques utilisées pendant les séances sont adaptées à chaque patient. Avec les enfants, la rééducation proposée par le psychomotricien peut prendre différentes formes. Par exemple, jeu de ballon, création en pâte à modeler, chanson, danse, relaxation... Avec les personnes âgées, le spécialiste privilégiera des activités d'équilibre et de mémoire. Chaque séance, individuelle ou collective, vise à réconcilier le patient avec son corps, à lui procurer une aisance gestuelle et à lui faire retrouver une sensation de bien-être physique.

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SOCIAL

> Assistant social Après avoir analysé la situation, l'assistant repère les solutions possibles. Connaissant bien les organismes et les dispositifs d'aide sociale, il informe les personnes de leurs droits. Il les aide à remplir un dossier administratif ou les oriente vers le service le plus pertinent (Caisse nationale des prestations familiales, ADEM..). Les entretiens, dans le cadre de permanences ou de visites au domicile, constituent la base du métier. En amont et en aval, s'impose un important travail administratif : suivi de la réglementation, gestion de dossiers, comptes rendus d'enquêtes, statistiques.

> Educateur gradué

> Pédagogue

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L’éducateur gradué est un travailleur du secteur de l’aide socio-éducative. Il intervient lorsqu’il y a marginalité, lorsqu’il y a une rupture dans l’ordre familial, social, judiciaire, scolaire, psychologique, physique. Son rôle est de permettre aux enfants en difficulté, handicapés physiques ou déficients mentaux, inadaptés ou en voie de l’être, à s’intégrer ou à se réintégrer dans le tissu social, à développer leurs potentialités, à améliorer leurs acquis, à devenir autonomes. L’éducateur gradué intervient également dans l’encadrement socio-éducatif des élèves de l’enseignement fondamental et de l’enseignement postprimaire.

Les sciences de l’éducation (ou pédagogie) analysent les critères et les bases biologiques, psychologiques, philosophiques et sociologiques de l’éducation considérée sous les aspects suivants : histoire, théories des sciences de l’éducation, objectifs scientifiques et professionnels, formes d’organisation (famille, institutions scolaires, activités éducatives para-familiales et parascolaires). L’objectif des sciences de l’éducation est de développer la connaissance et la recherche scientifique dans ce domaine particulier et de favoriser le développement d’institutions à caractère pédagogique ou éducatif et d‘assurer la formation initiale ainsi que la formation sur des critères scientifiques afin de pouvoir connaître et appréhender les difficultés éducatives, développementales et autres suite

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> Pédagogue (suite)

> Pédagogue curatif www.cedies.lu

que peuvent rencontrer notamment les enfants, les adolescents mais aussi les adultes en général. Elles ont pour tâche de déterminer les critères tant positifs que négatifs pour le développement de la personnalité chez les personnes concernées et de contribuer à leur socialisation. Une autre mission des pédagogues est d’aider à formuler et à déterminer les objectifs des systèmes éducatifs ou d’enseignement, d’élaborer, du point de vue didactique, les contenus des programmes d’études et de formation, de développer et d’expérimenter des méthodes efficaces d’enseignement, de consultation, d’administration de l’enseignement.

Le pédagogue curatif s'adresse à toute personne dont le développement se trouve entravé, que ce soit à des personnes déficientes, handicapées, à retard développemental ou encore à celles qui ont des difficultés d'adaptation sociale. Le pédagogue curatif exerce ses fonctions de façon autonome ou en tant que salarié dans les secteurs public, para-public ou privé: • services d'intervention précoce • groupes éducatifs, groupes de vie • classes de l'éducation différenciée • classes de l'enseignement fondamental, auprès d'enfants à déficit ou à handicap • centres de réhabilitation sociale et professionnelle • centres propédeutiques • centres socio-éducatifs • hôpitaux • maisons de soins et de gériatrie

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TABLEAUX DES FORMATIONS SANTÉ, SOCIAL Index des diplômes Autriche (A): B= Bakkalaureat (bac + 3 ans) ; M= Master (bac + 5 ans) ; PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Belgique (B): B= bachelier (bac + 3 ans) ; M= master (bac + 4 à 5 ans) ; D= doctorat (bac + 8 ans) Suisse (CH): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Allemagne (D): B= Bachelor (bac + 3 ans); M= Master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans)

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France (F): L= licence (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); D= doctorat (bac + 8 ans) ; Ing.= ingénieur ; BTS= brevet de technicien supérieur ; CC= certificat de capacité DE= Diplôme d’état DUT= diplôme universitaire de technologie ; DEUST= diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques ; Licence pro= licence professionnelle ; Luxembourg (L): B= bachelor (bac + 3 ans); M= master (bac + 5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans) Royaume-Uni (UK): B= bachelor (bac + 3-4 ans); M= master (bac + 4-5 ans); PhD= doctor of philosophy (bac + 8 ans); Eng.= engineer (bac + 5 ans)


Santé - social Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

A

B/M

Assistant social : Soziale Arbeit Educateur gradué : Soziale Arbeit Ergothérapeute : Ergotherapie Infirmier gradué - infirmier cadre : pas de formation Diététicien : Diätologie Laborantin : Biomedizinische Analytik Masseur-kinésithérapeute : Physiotherapie Médecin : Medizin Médecin-dentiste : Zahnmedizin Médecin-vétérinaire : Veterinärmedizin Orthophoniste : Logopädie Orthoptiste : Orthoptik Pédagogue : Pädagogik Pédagogue curatif : pas de formation Pharmacien : Pharmazie Professeur d’enseignement logopédique : pas de formation Psychologue : Psychologie Rééducateur en psychomotricité : pas de formation

B

B/M

Assistant social : assistant social Educateur gradué: éducateur spécialisé Ergothérapeute : ergothérapie Infirmier gradué - infirmier cadre : soins infirmiers Diététicien : diététique Laborantin : biologie médicale Masseur-kinésithérapeute : kinésithérapie Médecin : médecine Médecin-dentiste : sciences dentaires Médecin-vétérinaire : médecine vétérinaire Orthophoniste : logopédie Orthoptiste : pas de formation Pédagogue : psychologie (B)/sciences de l’éducation (M) Pédagogue curatif : pas de formation Pharmacien : sciences pharmaceutiques Professeur d’enseignement logopédique : pas de formation Psychologue : psychologie Rééducateur en psychomotricité : assistant en psychologie (attention à la reconnaissance)

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Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

CH

B/M

Assistant social : travail social/Soziale Arbeit Educateur gradué: travail social, Soziale Arbeit Ergothérapeute : ergothérapie /Ergotherapie Infirmier gradué - infirmier cadre : pas de formation Diététicien : diététique/Ernährung und Diätetik Laborantin : technicien en analyses biomédicales Masseur-kinésithérapeute : physiothérapie/Physiotherapie Médecin : médecine (non accessible aux non suisses/non résidents) Médecin-dentiste : médecine dentaire (non accessible aux non suisses/non résidents) Médecin-vétérinaire : médecine vétérinaire (non accessible aux non suisses/non résidents) Orthophoniste : logopédie/Logopädie Orthoptiste : orthoptique ( non accessible aux non suisses/non résidents) Pédagogue : pédagogie-sciences de l’éducation/Pädagogik Pédagogue curatif : pédagogie curative/ Klinische Heilpädagogik und Sozialpädagogik Pharmacien : sciences pharmaceutiques Professeur d’enseignement logopédique : pas de formation Psychologue : psychologie /Psychologie Rééducateur en psychomotricité : thérapeute en psychomotricité/Psychomotorik Therapie

D

B/M

Assistant social : Soziale Arbeit Educateur gradué: Soziale Arbeit Ergothérapeute : Ergotherapie Infirmier gradué - infirmier cadre : Pflegedienstleiter/Pflegedienstmanagement (accessible après une formation d’infirmier) Diététicien : pas de formation Laborantin : pas de formation Masseur-kinésithérapeute : Physiotherapie Médecin : Medizin Médecin-dentiste : Zahnmedizin Médecin-vétérinaire : Tiermedizin, Veterinärmedizin Orthophoniste : Logopädie Orthoptiste : pas de formation Pédagogue : Pädagogik Pédagogue curatif : Heilpädagogik Pharmacien : Pharmazie Professeur d’enseignement logopédique : Lehramt an Sonderschule Psychologue : Psychologie Rééducateur en psychomotricité : pas de formation


Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

F

L/M DE CC

Assistant social : assistant de service social (DE) Educateur gradué: éducateur spécialisé (DE) Ergothérapeute : ergothérapie (DE) Infirmier gradué - infirmier cadre : pas de formation reconue Diététicien : pas de formation reconnue Laborantin : analyses biomédicales (DE) Masseur-kinésithérapeute : masseur-kinésithérapeute (DE) Médecin : médecine (DE) Médecin-dentiste : chirurgie dentaire (DE) Médecin-vétérinaire : médecine vétérinaire (DE) Orthophoniste : orthophonie (CC) Orthoptiste : orthoptique (CC) Pédagogue : psychologie (L)/sciences de l’éducation (M) Pédagogue curatif : pas de formation Pharmacien : pharmacie (DE) Professeur d’enseignement logopédique : pas de formation Psychologue : psychologie Rééducateur en psychomotricité : psychomotricité (DE)

L

B/M

Assistant social : sciences sociales et éducatives Educateur gradué: sciences sociales et éducatives Ergothérapeute : pas de formation Infirmier gradué - infirmier cadre : pas de formation Diététicien : pas de formation Laborantin : pas de formation Masseur-kinésithérapeute : pas de formation Médecin : sciences de la vie : médecine (1e année de bachelor) Médecin-dentiste : sciences de la vie : médecine (1e année de bachelor : attention à la poursuite d’études) Médecin-vétérinaire : sciences de la vie : biologie (2 ans) (poursuite d’études uniquement en France : 2 places) Orthophoniste : pas de formation Orthoptiste : pas de formation Pédagogue : pas de formation Pédagogue curatif : pas de formation Pharmacien : sciences de la vie : pharmacie ( 1e année de bachelor) Professeur d’enseignement logopédique : pas de formation Psychologue : psychologie Rééducateur en psychomotricité : pas de formation

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112

Pays

Diplômes

Formation / Studiengang

UK

B/M

Assistant social : social work Educateur gradué: pas de formation Ergothérapeute : occupational therapy Infirmier gradué - infirmier cadre : nursing Diététicien : dietetics Laborantin : biomedical science Masseur-kinésithérapeute : physiotherapy Médecin : medicine Médecin-dentiste : dentistry Médecin-vétérinaire : veterinary medicine/veterinary science Orthophoniste : speach and language therapy Orthoptiste : orthoptics Pédagogue : educational science Pédagogue curatif : pas de formation Pharmacien : pharmacy Professeur d’enseignement logopédique : pas de formation Psychologue : psychology Rééducateur en psychomotricité : pas de formation


Renseignements complémentaires Association luxembourgeoise des étudiants en médecine www.alem.lu Association luxembourgeoise des orthophonistes www.alo.lu Association luxembourgeoise des kinésithérapeutes www.alk.lu

Publications du Cedies Les métiers de la santé: les professions médicales Les métiers de la santé: les professions de santé de formation supérieure Les métiers de la pédagogie et du social Les métiers de la psychologie

Association luxembourgeoise des ergothérapeutes www.aled.lu Association nationale des diététiciens Luxembourg www.andl.lu Beruffsverband vun de Sozialpädagogen APEG www.apeg.lu Service de l’Education Différenciée www.ediff.lu Centre de Psychologie et d’Orientation scolaires www.cpos.lu Société luxembourgeoise de psychologie www.slp.lu Centre de logopédie www.logopedie.lu Association luxembourgeoise des pédagogues curatifs ALPC www.alpc.lu

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TRAVAILLER APRÈS LA 1ère

Vous n’avez plus envie de poursuivre des études, mais vous désirez quandmême accéder à des carrières intéressantes garantissant un bon avenir professionnel ? La Fonction publique offre des emplois variés au niveau de la carrière du rédacteur. Le secteur privé de son côté vous donne également la possibilité de suivre des formations pratiques à vocation professionnelle : apprentissage bancaire et apprentissage des adultes en vue du brevet artisanal de maîtrise.

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TRAVAILLER APRÈS LA 1ère > Rédacteur administratif et technique auprès de l’Etat Plusieurs fois par an, le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative organise des examensconcours d'admission au stage dans la carrière du rédacteur administratif et technique. Le stage s’étend sur 2 ans au terme duquel le candidat doit se soumettre à un examen décisif pour son admission définitive.

> Employé de banque 1. L’emploi-formation dans une banque Conditions d’accès: • diplôme de fin d’études secondairessecondaires techniques • nationalité luxembourgeoise (excepté pour les secteurs des postes et télécommunications, de la distribution de l’eau, du gaz et de l’électricité, des transports terrestres) • connaissance adéquate des trois langues administratives Infos complémentaires : www.fonction-publique.public.lu

Depuis de nombreuses années, le secteur bancaire offre une formule d’apprentissage originale et efficace aux jeunes qui viennent de décrocher leur diplôme de fin d’études secondaires. L’Emploi-Formation, qui peut être comparée au modèle allemand de la «Banklehre», est une formation à la fois théorique et pratique. L’apprenant, qui a conclu un contrat d’emploi à durée déterminée avec une banque de la place, travaille pendant 65 % du temps dans la banque. Au cours de ses deux années d’apprentissage, il effectuera des stages pratiques dans trois à cinq départements différents de la banque, ce qui lui permettra d’avoir une vue plus complète des activités de la banque. D’autre part et de manière complémentaire, sa formation pratique sera assurée par l’IFBL par des journées de formation dédiées à des matières bancaires telles que par exemple les crédits, le change, les titres ou encore la comptabilité bancaire. Ce cycle est offert uniquement en langue allemande.

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> Maître-Artisan 2. La formation d’insertion La convention collective des banques prévoit que tout nouveau recruté sans expérience préalable passe par une «formation d’insertion». Concrètement, cela signifie que les jeunes embauchés ont la chance de suivre d’abord pendant cinq jours des formations qui leur donnent, dès le départ, une vue d’ensemble de la place financière, de ses produits et services ainsi que de son environnement prudentiel, juridique et réglementaire. Grâce à cette « culture financière générale », les nouveaux embauchés auront plus de facilité à s’orienter dans un monde qui peut paraître très complexe au départ. Après le « socle insertion », chaque personne en période d’insertion sélectionnera ensuite, généralement après concertation avec son responsable, les cours ou parcours qu’elle jugera utiles pour sa future carrière, et cela, en fonction de son occupation dans la banque, de ses qualifications et de ses disponibilités.

Votre diplôme de fin d’études secondaires en poche, vous êtes tenté par un métier artisanal plutôt que la poursuite d’études supérieures ? Vous pouvez suivre une formation modulaire d’une durée de 3 ans et obtenir un brevet de maîtrise sans devoir passer par le CATP (Certificat d’Aptitude Technique et Professionnelle). Cette formation allie cours théoriques et pratique en entreprise. L’objectif : se perfectionner dans un métier de l’artisanat et acquérir le sens des responsabilités et l’esprit d’entreprise nécessaires pour devenir chef d’entreprise.

Infos complémentaires : Ministère de l’Education Nationale et de la Formation professionnelle www.men.lu Chambre des Métiers www.cdm.lu

Infos complémentaires : www.ifbl.lu/offre/qualifications/emfo/ emfo.ph

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ORGANISATION DES ÉTUDES SUPERIEURES LES DIPLÔMES > LE PROCESSUS DE BOLOGNE En Europe, les universités et institutions d’enseignement supérieur ont adopté, quasi à l’unanimité, une organisation des études en 3, 5 et 8 ans après le diplôme de fin d’études secondaires. Les diplômes conférés ont la même valeur dans l’ensemble de l’Europe, même si les dénominations varient parfois. 1.bachelor 2.master 3.PhD L’objectif du Processus de Bologne ? Favoriser la mobilité de l’étudiant à travers l’Europe et lui permettre de construire un parcours de formation personnalisé.

LE CRÉDIT « ECTS » Les enseignements sont découpés en semestres, correspondant chacun à 30 crédits ECTS capitalisables et transférables d’un établissement d’enseignement supérieur à l’autre selon le principe du « european credit transfer system.

Attention:

1 crédit = 25 à 30 heures d’activités d’apprentissage

A l’avenir les candidats devront justifier d’un diplôme de master dans leur spécialité pour accéder à la carrière supérieure auprès du secteur public. Ceci vaut également pour le secteur privé. Pendant une période transitoire, les anciens diplômes de niveau bac +4 permettront encore d’accéder à la carrière supérieure.

Une année de formation = 60 crédits = 1400 à 1600 heures de travail Un bachelor = 180 à 240 crédits ou 3 à 4 ans Un master = 60 à 120 crédits ou 4 à 5 ans Un doctorat = 8 ans

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8

DOCTORAT 3

8

7

DOCTORAT 2

7

6

DOCTORAT 1

6

5

MASTER 2

5

4

MASTER 1

4

3

BACHELOR 3

3

2

BACHELOR 2

2

1

BACHELOR 1

1

NOMBRE D’ANNÉES D’ÉTUDES

NOMBRE D’ANNÉES D’ÉTUDES

LE SCHÉMA DES ÉTUDES SUPÉRIEURES

UNIVERSITÉ

DIPLÔMES PAR PAYS Pays / Diplômes

Bac +2

Bac +3 à 4

Bac +4 à 5

Bac +8

Allemagne

/

Bachelor

Master

Doktorat

Autriche

/

Bakkalaureat

Master

Doktorat

Belgique

/

Bachelier

Master

Doctorat

France

BTS/DUT

Licence

Master; ingénieur

Doctorat

Luxembourg

BTS

Bachelor

Master

PhD

Royaume-Uni

HND

Bachelor

Master

PhD

Suisse

/

Bachelor

Master

Doctorat

ATTENTION! PARTICULARITÉS : DIPLÔMES EN MEDECINE Pays / Diplômes

médecine

dentisterie

vétérinaire

pharmacie

Allemagne

Staatsexamen (12 sem.)

Zahnarzt (10 sem.)

Tierarzt (10 sem)

Staatsexamen Pharm. (8 sem.)

Autriche

Dr. Med. Univ (12 sem.)

Dr. Med. Dent. (12 sem.)

Magister Vet. Med. (12 sem.)

Mag. Pharm. (9 Sem.)

France

Dipl. d’Etat de dr. en médecine (9 ans)

Dipl.d’Etat chirurg. Dent. Dipl. d’Etat de méd. Vét. (6 ans) (5 ans)

Dipl. d’Etat de pharmacien (6 ans)

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Etudier au Luxembourg

L’Université du Luxembourg L'Université du Luxembourg est l’un des rares établissements d’enseignement supérieur au monde à être multilingue . La mobilité y est donc fortement encouragée; tous les étudiants en bachelor doivent passer au moins un semestre à l’étranger. Des accords existent avec des universités situées en Europe, en Asie et en Amérique du nord. L’Université du Luxembourg, ce sont : 3 facultés, quelque 5000 étudiants, 90 nationalités, 12 unités de recherche, 2 centres interdisciplinaires, 22 masters et 11 bachelors.

Les Bachelors Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication - Bachelor académique en Sciences et Ingénierie : • Filière Physique • Filière Mathématiques • Filière Ingénierie

- Bachelor académique en Sciences de la Vie : • Filière Biologie • Filière Médecine • Filière Pharmacie

- Bachelor professionnel en Informatique - Bachelor professionnel en Ingénierie: • Filière Electrotechnique • Filière Energie et Environnement • Filière Génie Civil - Construction • Filière Génie Civil – Urbanisme et Aménagement du Territoire • Filière Mécanique générale • Filière Mécatronique • Filière Télécommunication • Filère «Europäisches Baumanagement»

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Faculté de Droit, d’Economie et de Finance - Bachelor académique en Droit - Bachelor académique en Sciences Economiques et de Gestion - Bachelor professionnel en Gestion

- European professional master Small Animal Veterinary Medicine - Master professionnel en Management de la Sécurité des Systèmes d’Information

Faculté de Droit, d’Economie et de Finance - Master académique en droit européen (LL.M)

Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l’Education

- Master académique en droit économique européen (LL.M)

- Bachelor académique en Cultures Européennes:

- Master académique en droit financier européen et international (LL.M)

• English (uniquement la 1ère année) • Français • Germanistik • Histoire • Philosophie

- Academic Master in Economics and Finance - Professional master of Science in Banking and Finance

- Bachelor académique en Psychologie

- Professional master in Entrepreneurship and Innovation

- Bachelor professionnel en Sciences de l’Education

Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l’Education

- Bachelor professionnel en Sciences Sociales et Educatives

- Master académique en Histoire Européenne Contemporaine

Les Masters

- Academic Master in Spatial Development and Analysis

Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication

- Academic Master in Learning and Development in Multilingual and Multicultural Contexts

- Academic Master in Information and Computer Sciences

- Academic Master in Psychology: Evaluation and Assessment

- Academic Master in Integrated Systems Biology - Academic Master in Mathematics - Master professionnel en Développement durable

- Master « Erasmus Mundus » : Master en Philosophie allemande et française dans l’Espace Européen - Academic Master in Modern and Contemporary European Philosophy - Academic Master in European Governance - Master académique en Langues, Cultures et Médias Lëtzebuerger Studien 121


- Trinationaler Master in Literatur-, Kultur- und Sprachgeschichte des deutschsprachigen Raums - Master professionnel en Médiation

Informations complémentaires - Master professionnel en gérontologie - Master professionnel en Etudes franco-allemandes : Communication et Coopération Transfrontalières - Master professionnel Management und Coaching im Bildungs- und Sozialwesen

122

Université du Luxembourg Service des Études et de la Vie étudiante (SEVE) Tél : (+352) 46 66 44 /6610/6611/6680/ 162 A, avenue de la Faïencerie L-1511 Luxembourg www.uni.lu


Le Brevet de Technicien Supérieur

Les formations au BTS par domaines

Les lieux de formation Arts appliqués

Les points forts du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) se résument en quelques points : ➜ des études à finalité professionnelle ➜ des études alliant enseignement théorique et stages pratiques en entreprise ➜ des études organisées en modules et validées en ECTS (entre 120 et 150 ECTS) ➜ un programme d’études élaboré conjointement par le lycée et les milieux professionnels concernés ➜ un suivi des étudiants (tutorat) tout au long des études ➜ un diplôme national avec un supplément au diplôme (description de la formation)

Domaine des arts appliqués ➜ BTS Dessin d’Animation ➜ BTS Opérateur Prépresse

Lycée Technique des Arts et Métiers (LTAM) 19, rue Guillaume Schneider L-2522 Luxembourg Tél: 46 76 16 - 1 • www.ltam.lu

Domaine du commerce ➜ BTS Gestionnaire en commerce et marketing ➜ BTS Gestionnaire comptable et fiscal ➜ BTS Assistant de Direction

Domaine de la santé ➜ BTS Assistant technique médical de chirurgie ➜ BTS Infirmier en anesthésie et réanimation ➜ BTS Infirmier en pédiatrie ➜ BTS Infirmier psychiatrique ➜ BTS Sage-femme

Domaine technique ➜ BTS Génie technique ➜ BTS Informatique ➜ BTS Conducteur de travaux ➜ BTS Réseaux de Télécommunication

Commerce Lycée Technique Ecole de Commerce et de Gestion (LTECG) 21, rue Marguerite de Brabant L-1254 Luxembourg Tél 26 04 50 • www.ecg.lu

Santé Lycée Technique pour Professions de Santé (LTPS) LTPS Siège LTPS Centre de formation Luxembourg 27, rue Barblé Val St. André L-1210 Luxembourg • L-1128 Luxembourg Tél. : 44 11 37 36 • Tél.: 26 44 54 1 LTPS Centre de formation Bascharage 13, rue de l’Eglise • L-4922 Bascharage Tél. : 54 64 74 20 2 LTPS Centre de formation Ettelbruck 79, rue de Welscheid • L-9090 Warken Tél.: 81 73 81 20 1 • www.ltps.lu

Technique Lycée Josy Barthel Mamer (LJBM) 2, rue Gaston Thorn • L-8268 Mamer Tél. : 26 31 40-1• www.ljbm.lu/bts Lycée Technique d’Esch-sur-Alzette (LTE) 32, rue Henri Koch • L-4354 Esch-sur-Alzette Tél. : 55 95 45-1 • www.lte.lu 123


Etudier en Allemagne

Etudier en Autriche

Hochschularten

Hochschularten

In Deutschland wird im Hochschulbereich unterschieden zwischen: 1. Universitäten, technische Universitäten, Hochschulen, Pädagogische Hochschulen, Sporthochschulen 2. Kunst- und Musikhochschulen 3. Fachhochschulen

In Österreich wird im Hochschulbereich unterschieden zwischen: 1. Universitäten, technische Universitäten, Universitäten der Künste, Akademie der bildenden Künste 2. Fachhochschulen

Studienabschlüsse: • Bachelor (6 bis 8 Semester; 180 bis 240 ECTS) • Master (2 bis 4 Semester; insgesamt 300 ECTS) • Doktorat /PhD (Promotion) Bachelor- und Masterstudiengänge können an Universitäten und gleichgestellten Hochschulen wie auch an Fachhochschulen eingerichtet werden.

Zusätzliche Informatione „Studieren in Deutschland“, Cedies, 2011-2012 www.studienwahl.de

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Studienabschlüsse: • Bachelor (6 bis 8 Semester; 180 bis 240 ECTS) • Master (2 bis 4 Semester; insgesamt 300 ECTS) • Doktorat ( 3 Jahre/180 ECTS)/PhD=Doctor of Philosophy (4 Jahre/240 ECTS)

Zusätzliche Informationen „Studieren in Österreich“, Cedies, 2011-2012 www.studienwahl.at


Etudier en Belgique

Etudier en France

Types d’institutions et de formations

Types d’institutions

Deux grands types de formation sont organisés dans l’enseignement supérieur : 1. Le type court : Hautes Ecoles et Ecoles supérieures des arts 2. le type long : Universités, Hautes Ecoles, Ecoles supérieures des arts et Instituts supérieurs d’architecture Grades académiques • 1er cycle=bachelier professionnalisant (type court)/bachelier de transition (type long) : 3 ans ou 180 ECTS • 2e cycle=master : 1 à 2 ans ou 60 à 120 ECTS • 3e cycle=doctorat : 3 ans

Infos supplémentaires « Etudier en Belgique », Cedies 2011-2012 www.enseignement.be

En France, l’enseignement supérieur est organisé dans diverses institutions, selon la filière d’étude. • Les universités • Les grandes écoles (écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, Instituts d’Etudes Politiques, écoles militaires, écoles vétérinaires, écoles normales supérieures, grandes écoles d’art…) • Les écoles spécialisées : paramédical, social, art, musique, danse, communication… • les lycées : Brevets de Techniciens Supérieurs, Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) Diplômes délivrés • licence (3 ans ; 180 ECTS) • master (2 ans : totalité 300 ECTS) • doctorat (3 ans) • BTS : brevet de technicien supérieur (2ans) • DEUST : diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (2 ans) • DUT : diplôme universitaire de technologie (2 ans) • DMA : diplôme des métiers d’art (2 ans) • DNAP : diplôme national d’arts plastiques (3 ans) • DNAT : diplôme national d’arts et techniques (3 ans) • DSAA : diplôme supérieur d’arts appliqués(4 ans) • Diplôme d’ingénieur (5 ans) • Diplôme d’architecte (5 ans) • Diplôme d’école (varie selon la formation)

Infos supplémentaires « Etudier en France », Cedies 2011-2012 www.onisep.fr www.letudiant.fr

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Etudier au Royaume-Uni

Etudier en Suisse

Higher education institutions

Types d’institutions

Higher education in the United Kingdom is mainly provided by: • Universities • Colleges of higher education, colleges of art, agriculture, commerce and technology

Types d’institutions • Universités et écoles polytechniques fédérales/universitäre Hochschulen • Hautes écoles spécialisées/Fachhochschulen et Hautes écoles pédagogiques/ Pädagogische Hochschulen

Degrees awarded • Undergraduate degrees: Bachelor of arts :BA ; Bachelor of science : BSc (3 to 4 years) • Postgraduate degrees: Master of arts: MA; Master of science: MSc; Master of philosophy: MPhil (1-2 years) • Doctorate: Ph.D (3 years)

Diplômes délivrés • Bachelor (3 ans : 180 ECTS) • Master (1 an et ½ à 2 ans : 90-120 ECTS) ; Master of Advanced Studies : MAS ( 1an : 60 ECTS) • Doctorat (3ans)

In Scotland, a Master’s degree (MA) is considered as undergraduate degree and lasts 4 years.

Further informations « Studying in the UK and Ireland », Cedies 2011-2012 www.ucas.ac.uk

126

Infos supplémentaires « Etudier en Suisse », Cedies 2011-2012 www.orientation.ch


Diplôm

e

INFORMATIONS PRATIQUES RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES La reconnaissance formelle d’un diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger est effectuée selon deux procédures distinctes: l'inscription au registre des titres d'enseignement supérieur et l'homologation. 1. L'inscription au registre des titres d'enseignement supérieur donne le droit de porter publiquement un titre d'enseignement supérieur et atteste de la durée des études et de la valeur du diplôme. 2. L'homologation des diplômes est exigée pour l'accès à certaines fonctions et à certaines professions réglementées, notamment pour l'admission au professorat dans l'enseignement secondaire, pour l'exercice de la médecine, de la médecine dentaire, de la médecine vétérinaire et de

Renseignements complémentaires. Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Département Enseignement supérieur : -Homologation des titres d’enseignement supérieur, tél. 247 85135 -Inscription au registre des titres d’enseignement supérieur, tél. 247 86639 Adresse : 20, montée de la Pétrusse, L-2273 Luxembourg, www.cedies.public.lu

NB. Pour un certain nombre de professions réglementées, il existe une directive européenne relative aux qualifications permettant d’obtenir la reconnaissance au Luxembourg et dans d’autres Etats membres de l’UE.

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LES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT

L’aide financière pour études supérieures est une contribution que l’Etat luxembourgeois vous accorde pour financer vos études. Pour obtenir l’aide financière > remplissez et validez le questionnaire en ligne via le site www.cedies.lu ou guichet.public.lu pour le 31 octobre au plus tard (semestre d’hiver) ou le 31 mars au plus tard (semestre d’été) Il est possible aussi d’adresser (par courrier, fax, e-mail ou à l’accueil du CEDIES) une demande écrite au CEDIES, 209, route d’Esch, L-1471 Luxembourg , Fax: 45 56 56 E-Mail: cedies@mesr.etat.lu renvoyez le questionnaire avec les documents requis pour le 31 novembre au plus tard (semestre d’hiver) ou le 30 avril au plus tard (semestre d’été).

Renseignements complémentaires: CEDIES, 209, route d’Esch, L-1471 Luxembourg , Tél.: 247-88650 Fax: 45 56 56 E-Mail: cedies@mesr.etat.lu

www.cedies.lu

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Les bourses étrangères Il existe, suivant le pays de séjour ou le domaine, des bourses accordées par certains Gouvernements, instituts de recherche ou organisations internationales. Certaines bourses n'étant pas offertes régulièrement aux mêmes conditions, le Ministère publie des communiqués dans la presse luxembourgeoise au fur et à mesure que les informations deviennent disponibles. Pour les bourses post-universitaires des pays suivants les étudiants peuvent demander les formulaires de candidature en temps dû (de préférence 1an à l’avance) au Ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Allemagne, Belgique, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Comm. Européenne, Japon.

Renseignements complémentaires: Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche 20, montée de la Pétrusse L-2273 Luxembourg Tél. 247-85135


LES BOURSES DE MOBILITE ERASMUS Dans le cadre du programme d’Education et de Formation tout au long de la vie des bourses de mobilité sont attribuées par la Commission Européenne. Ces bourses sont accordées à des étudiants qui poursuivent pendant une période limitée (3-12 mois) des études constituant une partie reconnue de leur formation supérieure dans un établissement d'accueil autre que leur établissement d'origine. L'établissement d'origine et l'établissement d'accueil doivent être éligibles dans le cadre du programme ERASMUS et doivent se trouver obligatoirement dans deux Etats différents. Les formulaires de candidature ainsi que des informations supplémentaires sur l'ensemble des critères d'éligibilité peuvent être obtenus auprès de l’agence ANEFORE.

Dans les résidences universitaires, les étudiants disposent de: • • • • •

chambres meublées de 12 m2 environ; cuisines collectives salles de bains collectives (dans certaines résidences) salles de réunion ou de loisir services de ménage des parties collectives

Le loyer mensuel varie entre 200 et 450.- E charges comprises (chauffage, eau chaude, électricité et assurances).

Renseignements complémentaires: logements@uni.lu www.uni.lu

Renseignements complémentaires: Agence ANEFORE Agence nationale pour les programmes européens d’éducation et de formation tout au long de la vie 16, bd. Royal L-2449 Luxembourg Tél. 247-85283 www.anefore.lu

LE LOGEMENT ETUDIANTS Logement étudiants au Luxembourg L’Université du Luxembourg dispose d’un parc de logements situés dans les quartiers de la Ville de Luxembourg et alentours. Les structures de logement sont réservées exclusivement aux étudiants de l’Université du Luxembourg et offrent aux résidents les meilleures conditions de logement, de travail et de rencontres interculturelles. L’attribution des logements est faite sur base de dossier (demande de logement) sous le point de vue d’établir un juste équilibre, à l’égard des trois facultés, des diverses nationalités des étudiants ainsi que de la mixité du genre. L'obtention d'un logement n'est pas automatique et dépend du nombre de places disponibles.

Dans des cités universitaires étrangères L'Etat luxembourgeois a acquis un droit d'occupation pour un certain nombre de chambres dans différentes cités universitaires. Les chambres sont réparties dans les cités suivantes: > Karlsruhe: > Kaiserslautern: > Aachen: > Bonn: > Freiburg: > Saarbrücken: > Liège: > Bruxelles: > Louvain-la-Neuve: > Nancy: > Strasbourg: > Paris:

6 8 20 12 4 12 20 27 30 30 25 73

Les délais dans lesquels les demandes devront être introduites au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 18, montée de la Pétrusse, L-2273 Luxembourg seront publiés par voie de presse.

Renseignements complémentaires: Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche 18, Montée de la Pétrusse L-2273 Luxembourg Tél. 247-85135 129


ANNEXE TEXTES LÉGISLATIFS ET RÉGLEMENTAIRES

Voici quelques textes réglementaires déterminant l’accès à des carrières spécifiques:

PROFESSIONS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES INGÉNIEUR GÉOMÈTRE > Loi du 25.07.2002 portant réorganisation de l’Administration du Cadastre et de la Topographie Art. 16. (1) Sans préjudice des conditions générales d'admission au service de l'Etat, les matières spécifiques d'examen et les conditions particulières d'admission au stage, de nomination et de promotion dans l'administration sont déterminées par règlement grand-ducal. (2) Les fonctionnaires de la carrière supérieure de la filière de l'ingénieur ou de celle du chargé d'études informaticien doivent être: a) détenteurs d'un certificat de fin d'études secondaires, luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent suivant la réglementation luxembourgeoise en vigueur; b) détenteurs d'un diplôme d'ingénieur portant notamment sur une des spécialités suivantes: géodésie, topographie, photogrammétrie, cartographie, géomatique ou informatique. Ce diplôme doit être délivré par une université ou un établissement d'enseignement supérieur à caractère universitaire après un cycle d'études sur place d'au moins quatre années et être inscrit au registre des diplômes prévu à l'article 1er de la loi du 17 juin 1963 ayant pour objet de protéger les titres d'enseignement supérieur.

> Loi du 25.07.2002 portant création et organisation des professions de géomètre et de géomètre officiel (extraits) Art. 1er. Le géomètre est un professionnel possédant une formation scientifique et une expérience technique lui permettant de maîtriser la science des mesures. Il rassemble et évalue l’information relative au territoire dans le but de concevoir et de mettre en oeuvre une gestion efficace de la terre, de la mer et des structures s’y rapportant ainsi que de promouvoir la connaissance et le développement de ces méthodes. L’exercice de la profession de géomètre peut s’étendre à une ou plusieurs des activités suivantes, pratiquées au-dessus ou en dessous de la surface terrestre ou marine, seul ou en association avec des membres d’autres professions: 1° la détermination de la forme de la terre et la mesure de toutes les données servant à définir les dimensions, la position, la forme et le périmètre de toute partie de la surface terrestre;

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2° la détermination de la position d’objets dans l’espace, ainsi que celle des éléments physiques, des structures et ouvrages civils, à la surface de la terre, en sous-sol et en superstructures; 3° la conception, l’établissement et l’organisation des systèmes d’informations géographiques et fonciers, et la saisie, l’enregistrement, l’analyse et le traitement des données internes à ces systèmes; 4° l’étude de l’environnement naturel et social, la mesure et l’estimation des ressources terrestres et marines, et l’utilisation de ces données dans les projets de développement des zones urbaines, rurales et territoriales; 5° l’aménagement foncier, les projets d’exploitation et de réorganisation de la propriété, tant urbaine que rurale, qu’elle concerne le sol ou le bâti; 6° l’estimation de la valeur et la gestion de la propriété, qu’elle soit urbaine ou rurale et qu’elle concerne le sol ou le bâti; 7° la mesure et l’implantation des travaux de construction; 8° la production de plans, cartes, fichiers, graphiques et rapports; 9° l'établissement d'un cadastre vertical dans un immeuble bâti en copropriété ou dans un ensemble immobilier complexe; 10° les expertises et évaluations foncières; 11° à condition d’avoir le titre de géomètre officiel, la fixation de la position des limites des terrains publics et privés, y compris les frontières territoriales et internationales, ainsi que l’immatriculation de ces territoires par les autorités compétentes. …. Art. 3. Pour pouvoir exercer la profession de géomètre, il faut être détenteur d'une autorisation délivrée par le ministre ayant les autorisations d'établissement dans ses attributions. Sans préjudice des dispositions de l'article 14, al. 2 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l'Etat et de la loi du 24 décembre 1985 fixant le statut général des fonctionnaires communaux, les dispositions de l'article 2 sont inapplicables aux géomètres exerçant leur activité en qualité de fonctionnaires publics ou en qualité de salariés d'une personne physique ou morale détentrice d'un agrément gouvernemental, conformément aux articles 5 et 19, (1) a), b), g) et (2) de la loi modifiée du 28 décembre 1988 réglementant l'accès aux professions d'artisan, de commerçant, d'industriel ainsi qu'à certaines professions libérales, à condition que ces fonctionnaires et salariés n'exercent leur activité qu'au service respectivement des administrations et des collectivités publiques et des employeurs au service desquels ils sont engagés. ….. Section II: Des géomètres officiels Art. 5. Il est institué le titre de géomètre officiel en remplacement du titre de géomètre diplômé et agréé par l'Etat. Art. 6. (1) Peuvent obtenir le titre de géomètre officiel les géomètres qui remplissent les conditions suivantes:


a) être de nationalité luxembourgeoise ou ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne; b) avoir, soit accompli le stage et l’examen prévus au paragraphe 2, soit rempli les conditions du paragraphe 3, soit passé avec succès l’examen de fin de stage de la carrière supérieure de l’ingénieur de l’administration du cadastre et de la topographie. (2) Les géomètres officiels doivent avoir accompli un stage professionnel de deux ans au Grand-Duché de Luxembourg, sous la tutelle d'un géomètre officiel, dont six mois au moins à l'Administration du cadastre et de la topographie. L'admission au stage auprès de l'Administration du cadastre et de la topographie ne peut avoir lieu avant la fin de la première année du stage. Les candidats passent l'examen de fin de stage devant un jury dont la composition et le mode de fonctionnement sont déterminés par un règlement grand-ducal. L'examen de fin de stage porte sur les travaux pratiques du géomètre, ainsi que sur les connaissances en droit constitutionnel, droit civil et droit administratif luxembourgeois de même que sur l'organisation et les directives en matière cadastrale au Luxembourg. Les matières à contrôler sont déterminées par règlement grand-ducal. …. (3) Les ressortissants d'un Etat membre de l'Union européenne, qui sont déjà titulaires d'un titre acquis dans un Etat membre et considéré comme équivalent à celui de géomètre officiel luxembourgeois par l’Administration du cadastre et de la topographie, sont dispensés du stage tel qu'il est décrit au paragraphe 2. Est considéré comme titre équivalent, le titre donnant droit dans un Etat membre de l’Union européenne à l’exercice de fonctions analogues à celles définies à l’article 9. Ces personnes doivent cependant se soumettre à une épreuve d'aptitude portant sur le droit constitutionnel, le droit civil et le droit administratif luxembourgeois ainsi que sur l'organisation et les directives en matière cadastrale au Luxembourg. Les matières à contrôler sont déterminées par règlement grand-ducal. Ces personnes doivent en outre posséder les connaissances linguistiques nécessaires à l'exercice de leur profession au Luxembourg. …. Art. 7. Le titre de géomètre officiel est décerné par le ministre ayant l'Administration du cadastre et de la topographie dans ses attributions. …..

PROFESSIONS JURIDIQUES ET ECONOMIQUES AVOCAT > Règlement grand-ducal du 10.09.2004 fixant les critères d’homologation des grades étrangers modifié par le règlement grand-ducal du 24.08.2007 Extraits (Diplômes en droit) Art. 4. – Le diplôme final étranger présenté à l'homologation doit, sans dérogation possible, conférer un grade d'enseignement juridique supérieur reconnu par le pays d'origine ou y donner accès à la profession d'avocat ou au stage préparatoire à celle-ci. Le diplôme final doit sanctionner un cycle d'études de droit, à temps plein, d'une durée minimale de quatre années ou huit semestres ou douze trimestres, ou à temps partiel, prévu par les autorités compétentes, à condition que la durée totale, le niveau et la qualité de cette formation ne soient inférieurs à ceux de formations à temps plein. L'enseignement doit avoir porté au moins sur les matières suivantes:

le droit civil, le droit commercial, le droit pénal, le droit international privé ou le droit international public, le droit constitutionnel ou administratif. Le droit civil doit avoir été enseigné pendant au moins de deux ans, quatre semestres ou six trimestres. Les autres matières doivent avoir été enseignées pendant une année ou deux semestres ou trois trimestres. Le droit enseigné doit correspondre dans ses conceptions fondamentales aux principes généraux du système juridique luxembourgeois. CONDITIONS D’ACCÈS à LA PROFESSION D’AVOCAT ET DE NOTAIRE Pour pouvoir accéder au barreau ou au notariat, il faut avoir accompli avec succès les stages réglementés ci-après, indépendamment des autres conditions édictées par les lois et règlements sur la matière. Les stages comprennent: 1) une période de cours complémentaires pour tous les stagiaires, 2) un stage judiciaire pour l'accès à la magistrature et au barreau, 3) un stage notarial pour l'accès à la formation de notaire.

EXPERT-COMPTABLE > Loi du 9.7.2004 modifiant la loi du 28.12.88 réglementant l'accès aux professions d'artisan, de commerçant, d'industriel ainsi qu'à certaines professions libérales. La qualification professionnelle des experts-comptables indépendants résulte de la possession de l’un des diplômes spécifiés ci-après et de l’accomplissement d’un stage de 3 ans. Sont considérés comme diplômes au sens du passage qui précède: >

>

les diplômes de fin d’études délivrés par un Etat ou un établissement d’enseignement supérieur reconnu par l’Etat du siège de l’établissement et certifiant la qualification professionnelle pour l’exercice de la profession d’expert-comptable, et les diplômes d’études supérieures représentant la sanction finale d’un cycle unique et complet d’au moins 3 années d’études supérieures en sciences économiques ou commerciales ou financières.

RÉVISEUR D’ENTREPRISE > Loi du 18.12.2009 relative à la profession de l’audit (extraits) …. Art. 3. Conditions d’obtention du titre de «réviseur d’entreprises» ou de «cabinet de révision» et d’exercice des activités visées à l’article 1, point (29), alinéa 2 (1) Les titres de «réviseur d’entreprises» et de «cabinet de révision» sont attribués par la CSSF conformément aux paragraphes (2), (3) et (4) du présent article. (2) Pour obtenir le titre de «réviseur d’entreprises», les personnes physiques doivent: a) fournir les preuves d’honorabilité et de qualification professionnelle. Les conditions de qualification professionnelle sont déterminées par un règlement grand-ducal, en conformité avec l’article 8 de la présente loi; b) s’inscrire en tant que membre de l’IRE (Institut des réviseurs d’entreprise). (3) Pour pouvoir exercer les activités visées à l’article 1, point (29), alinéa 2, le réviseur d’entreprises doit: a) avoir au Luxembourg un établissement professionnel; ou b) exercer l’activité en tant que salarié d’un cabinet de révision. (4) Pour obtenir le titre de «cabinet de révision», les personnes morales doivent satisfaire aux conditions qui suivent: a) les personnes physiques qui exercent les activités visées à l’article 1, point

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(29), alinéa 2 au nom de la personne morale doivent satisfaire aux conditions prévues aux paragraphes (2) et (3) du présent article et avoir pouvoir pour engager la personne morale; …. d) la personne morale remplit les conditions requises d’honorabilité; e) avoir au Luxembourg un établissement professionnel; f) s’inscrire en tant que membre de l’IRE. ……

> Règlement grand-ducal du 15.02.2010 déterminant les conditions de qualification professionnelle des réviseurs d’entreprise (extraits) Art. 1er. De la qualification professionnelle requise La qualification professionnelle du réviseur d’entreprises est reconnue par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, ci-après désignée la «CSSF» aux personnes qui: Section A a) présentent un ou plusieurs diplômes de Master ou correspondant à une formation équivalente établissant la qualification théorique prévue à l’article 2; b) présentent un certificat de formation complémentaire répondant aux conditions de l’article 3 portant sur la législation applicable au Luxembourg en matière de: ◆ droit comptable, ◆ droit commercial et de droit des sociétés, ◆ droit fiscal, ◆ droit et de la comptabilité des professionnels du secteur financier et du secteur des assurances; ◆ droit du travail et de la sécurité sociale, ◆ exigences légales et de normes professionnelles concernant le contrôle légal des comptes et les contrôleurs légaux des comptes, ◆ et de déontologie et d’indépendance du réviseur d’entreprises; c) justifient de l’accomplissement d’un stage professionnel répondant aux conditions de l’article 4; d) et produisent un diplôme sanctionnant un examen d’aptitude professionnelle tel que défini à l’article 5; ou qui: a) sont agréées au sens de l’article 3 de la directive 2006/43/CE.; b) et présentent un certificat de formation complémentaire répondant aux conditions de l’article 3 portant sur la législation applicable au Luxembourg en matière de: ◆ droit commercial et de droit des sociétés, ◆ droit fiscal, ◆ et droit et de la comptabilité des professionnels du secteur financier et du secteur des assurances; …. Art. 2. De la qualification théorique (1) Le ou les diplômes visés à l’article 1er, section A, lettre a) doivent être reconnus par les autorités compétentes de l’Etat dans lequel ils sont délivrés, et ne pas exclure le droit d’accès à la profession de contrôleur légal des comptes tel que défini par la directive 2006/43/CE. (2) Le ou les diplômes visés à l’article 1er, section A, lettre a) doivent porter sur les matières suivantes dans lesquelles le titulaire du diplôme doit nécessairement avoir été examiné et à l’étude desquelles correspond le nombre minimal de points d’études ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System - Système européen de transfert et d’accumulation de crédits) (ci-après «crédits ECTS») indiqué ci-après: Matières Nombre minimal de crédits ECTS

132

1. théorie et principe de la comptabilité générale 2. exigences légales et normes relatives à l’établissement: – des comptes annuels – des comptes consolidés 3. normes comptables internationales 4. analyse financière 5. comptabilité analytique et contrôle de gestion 6. gestion des risques et contrôle interne (dont au minimum pour contrôle interne) 7. audit et compétences professionnelles 8. normes d’audit internationales

10 ECTS 4 2 6 6 6 4 6 6 3

ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS ECTS

Le ou les diplômes couvrent également au moins les domaines suivants, dans la mesure où ils se rapportent au contrôle légal des comptes et aux missions confiées par la loi aux réviseurs d’entreprises: Matières -Nombre minimal de crédits ECTS 1. droit des sociétés et gouvernement d’entreprises: – droit des sociétés – gouvernement d’entreprises 2. législation sur la faillite et procédures similaires 3. droit civil et commercial: – droit civil – droit commercial 4. technologies de l’information et systèmes informatiques Matières -Nombre minimal de crédits ECTS 5. économie commerciale, générale et financière 6. mathématiques et statistiques: – mathématiques – statistiques 7. principes fondamentaux de gestion financière des entreprises

4 ECTS 2 ECTS 3 ECTS 1 ECTS 1 ECTS 8 ECTS

8 ECTS 3 ECTS 3 ECTS 6 ECTS

(3) La CSSF établit, sur avis d’une commission consultative désignée par la CSSF, une liste de diplômes de Master ou correspondant à une formation équivalente répondant intégralement ou partiellement aux conditions visées aux paragraphes (1) et (2) du présent article. (4) Pour autant que le diplôme de Master ou correspondant à une formation équivalente ne répond que partiellement aux conditions visées au paragraphe (2) du présent article, la liste de diplômes prévue au paragraphe (3) du présent article, mentionne la ou les matières qui devront être complétées par un ou plusieurs certificats attestant que le détenteur a subi avec succès un examen ou des épreuves dans la ou les matières en question. (5) Le titulaire d’un diplôme de Master ou correspondant à une formation équivalente qui n’est pas repris sur la liste de diplômes de Master ou correspondant à une formation équivalente prévue au paragraphe (3) du présent article, joindra à sa demande d’admission au stage professionnel de réviseur d’entreprises un certificat administratif établi par l’établissement d’enseignement supérieur qui a décerné le diplôme, renseignant sur les matières dans lesquelles il a été examiné, de même que sur le nombre de crédits ECTS correspondant aux cours qu’il a suivis dans les matières en question. (6) Si le titulaire du diplôme de Master ou correspondant à une formation équivalente a effectué ses études supérieures dans plusieurs établissements, il joindra pour chacun de ces établissements un certificat administratif renseignant sur la partie correspondante de ses études. …. (9) Pour autant que le ou les diplômes de Master ou correspondant à une formation équivalente ne couvrent pas toutes les matières visées au paragraphe (2) du présent article, il ou ils pourront être complétés par un ou plusieurs certificats attestant que le détenteur a subi avec succès un examen


ou des épreuves sanctionnant les matières en question qui devront être présentées préalablement à l’inscription à l’examen d’aptitude professionnelle.

médecin spécialiste dont les modalités sont fixées par règlement grandducal.

Art. 3. Du certificat de formation complémentaire (1) Le certificat de formation complémentaire, visé à l’article 1er, sections A, lettre b), B, lettre b), C, lettre b) et D,lettre b) sont octroyés par le recteur de l’Université du Luxembourg sur base de l’évaluation des résultats aux épreuves par un collège des enseignants. (2) Pour l’octroi du certificat, il est nécessaire d’obtenir au moins la moitié des points dans la ou les épreuves distinctes sanctionnant chacune des matières. ….. Art. 4. Du stage professionnel (1) Le stage professionnel visé à l’article 1er, section A, lettre c) porte notamment sur le contrôle des comptes annuels, des comptes consolidés ou d’états financiers similaires. (2) Sans préjudice du paragraphe (3) du présent article, le stage est d’une durée de trois ans minimum et de sept ans maximum. ….. (4) Pendant toute la durée de son stage, le candidat doit être suivi de près par un maître de stage . …. (6) L’admission au stage a lieu par décision de la CSSF, dans les délais suivants à compter de la présentation du dossier complet du candidat. ……

Règlement grand-ducal du 10.9.2004 fixant les critères d’homologation des titres et grades étrangers (en médecine) (extraits)

PROFESSIONS DE SANTÉ

Art. 2. Nul ne pourra présenter à l'homologation un diplôme final d'enseignement supérieur étranger, s'il n'est pas titulaire d'un diplôme de fin d'études secondaires, d'un diplôme de fin d'études secondaires techniques, d'un diplôme de technicien approprié conformément aux dispositions de l'article 20 de la loi modifiée du 4 septembre 1990 portant réforme de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle continue, luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent selon la réglementation en vigueur.

Règlement grand-ducal du 24 août 2007 portant modification du règlement grand-ducal du 10.09.2004 Art. 1er. Les dispositions du deuxième alinéa de l’article 5 du règlement grand-ducal du 10 septembre 2004 précité sont remplacées par les dispositions suivantes: Il doit sanctionner un cycle d’études théoriques et pratiques de médecine, à temps plein, d’une durée minimale de six années ou douze semestres ou dixhuit trimestres devant porter sur un minimum de 6000 heures d’enseignement pratique et théorique, dispense par une université ou sous la surveillance d’une université.

MÉDECIN > Loi du 31.07.1995 portant modification de la loi du 29.04.1983 concernant l’exercice des professions de médecin, médecindentiste, médecin vétérinaire (extraits) «Chapitre 1er.- Dispositions particulières à la profession de médecin Art.1er. …, l’accès aux activités de médecin et l’exercice de celles-ci au Luxembourg sont subordonnés à une autorisation du ministre de la santé qui est délivrée aux conditions suivantes : a) le candidat doit être ressortissant luxembourgeois ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne; b) il doit être titulaire - soit d’un des diplômes, certificats ou autres titres de médecin dont la liste est publiée par le ministre de la santé et qui sont visés à la directive 93/16/CEE et aux directives modificatives ultérieures et répondent aux critères de formation y prévus, sous réserve des droits acquis ; ils sont dispensés de la procédure d’homologation prévue par la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l’enseignement supérieur et l’homologation des titres et grades étrangers d’enseignement supérieur, - soit d’un des diplômes, certificats ou autres titres de médecin délivrés dans un pays non membre de l’Union européenne, à condition que le diplôme ait été homologué conformément aux dispositions de la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l’enseignement supérieur et l’homologation des titres et grades étrangers d’enseignement supérieur, qu’il sanctionne le même cycle d’études que le diplôme qui donne droit à l’exercice de la profession de médecin aux nationaux du pays qui le délivre et qu’il confère à son titulaire le droit d’exercer la profession de médecin dans le pays dont il possède la nationalité ; c) il doit en outre être titulaire - soit d’un diplôme, certificat ou autre titre sanctionnant une formation spécifique en médecine générale conformément à la directive 93/16/CEE; - soit d’un diplôme, certificat ou autre titre sanctionnant une formation de

MÉDECIN DENTISTE > Loi du 31.07.1995 portant modification de la loi du 29.04.1983 concernant l’exercice des professions de médecin, médecindentiste, médecin vétérinaire (extraits) Art. 8. Sous réserve des dispositions prévues aux articles 9 et 11 de la présente loi, l’accès aux activités de médecin dentiste et l’exercice de celles-ci au Luxembourg sont subordonnés à une autorisation du ministre de la santé qui est délivrée aux conditions suivantes : a) le candidat doit être ressortissant luxembourgeois ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne; b) il doit être titulaire - soit d’un des diplômes, certificats ou autres titres de praticien de l’art dentaire dont la liste est publiée par le ministre de la santé et qui sont visés à la directive 78/686/CEE et aux directives modificatives ultérieures et répondent aux critères de formation de la directive 78/687/CEE et aux directives modificatives ultérieures, sous réserve des droits acquis ; ils sont dispensés de la procédure d’homologation prévue par la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l’enseignement supérieur et l’homologation des titres et grades étrangers d’enseignement supérieur, - soit d’un des diplômes, certificats ou autres titres de praticien de l’art dentaire délivrés dans un pays non membre de l’Union européenne, à condition que le diplôme ait été homologué conformément aux dispositions de la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l’enseignement supérieur et l’homologation des titres et grades étrangers d’enseignement supérieur, qu’il sanctionne le même cycle d’études que le diplôme qui donne droit à l’exercice de la profession de médecin-dentiste aux nationaux du pays qui le délivre et qu’il confère à son titulaire le droit d’exercer la profession de médecin-dentiste dans le pays dont il possède la nationalité.

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> Règlement grand-ducal du 10.9.2004 fixant les critères d’homologation des titres et grades étrangers (en médecine) (extraits) modifié par le règlement grand-ducal du 24.08.2007 Art. 2. Nul ne pourra présenter à l'homologation un diplôme final d'enseignement supérieur étranger, s'il n'est pas titulaire d'un diplôme de fin d'études secondaires, d'un diplôme de fin d'études secondaires techniques, d'un diplôme de technicien approprié conformément aux dispositions de l'article 20 de la loi modifiée du 4 septembre 1990 portant réforme de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle continue, luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent selon la réglementation en vigueur. Art. 6. Le diplôme final étranger en médecine dentaire présenté à l'homologation doit conférer un grade d'enseignement supérieur en médecine dentaire reconnu par le pays d'origine ou y donner accès à l'exercice de la profession de médecin-dentiste. Il doit sanctionner un cycle d'études théoriques et pratiques de médecine dentaire, à temps plein, d'une durée minimale de cinq années ou de dix semestres ou de quinze trimestres, dispensé par une université, dans un institut supérieur d'un niveau reconnu équivalent ou sous la surveillance d'une université. Il garantit que l'intéressé a acquis pendant la durée totale de sa formation les connaissances et les compétences suivantes: A) une connaissance adéquate des sciences sur lesquelles se fonde l'art dentaire, ainsi qu'une bonne compréhension des méthodes scientifiques et notamment des principes de la mesure des fonctions biologiques, de l'appréciation des faits établis scientifiquement et de l'analyse des données. B) une connaissance adéquate de la constitution, de la physiologie et du comportement des sujets sains et malades ainsi que l'influence du milieu naturel et du milieu social sur l'état de santé de l'être humain, dans la mesure où ces éléments ont un rapport avec l'art dentaire. C) une connaissance adéquate de la structure et de la fonction des dents, de la bouche, des mâchoires et des tissus attenants, sains et malades ainsi que de leurs rapports avec l'état de santé général et le bien-être physique et social du patient. D) une connaissance adéquate des disciplines et méthodes cliniques qui fournissent un tableau cohérent des anomalies, lésions et maladies des dents, de la bouche, des mâchoires et tissus attenants ainsi que de l'odontologie sous ses aspects préventif, diagnostique et thérapeutique. E) une expérience clinique adéquate sous surveillance appropriée. La formation de praticien de l'art dentaire doit conférer les compétences nécessaires pour l'ensemble des activités de prévention, de diagnostic et de traitement concernant les anomalies et les maladies des dents, de la bouche, des mâchoires et des tissus attenants. Le programme d'études conduisant aux diplômes, certificats et autres titres de praticien de l'art dentaire comprend au moins les matières suivantes: a) matières de base: Chimie, physique, biologie b) matières médico-biologiques et matières médicales générales: anatomie, embryologie, histologie, y compris la cytologie, physiologie, biochimie (ou chimie physiologie), anatomie pathologique, pathologie générale, pharmacologie microbiologie, hygiène, prophylaxie et épidémiologie, radiologie, physiothérapie, chirurgie générale, médecine interne y compris la pédiatrie, oto-ryhino-laryngologie, dermato-vénéréologie, psychologie générale-psychopathologie-neuropathologie, anesthésiologie, c) matières spécifiquement odonto-stomatologiques: prothèse dentaire, matériaux dentaires, dentisterie conservatrice dentisterie préventive, anesthésie et sédation en dentisterie, chirurgie spéciale, pathologie spéciale, clinique odonto-stomatologique, pédodontie, orthodontie, parodontologie, radiologie odontologique, fonction masticatrice, organisation professionnelle, déontologie et législation, aspects sociaux

de la pratique odontologique.

MÉDECIN VÉTÉRINAIRE > Loi du 31.07.1995 portant modification de la loi du 29.04.1983 concernant l’exercice des professions de médecin, médecindentiste, médecin vétérinaire (extraits) Art. 21. …, l’accès aux activités de médecin-vétérinaire et l’exercice de cellesci au Luxembourg sont subordonnés à une autorisation du ministre de la santé qui est délivrée aux conditions suivantes : a) le candidat doit être ressortissant luxembourgeois ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne; b) il doit être titulaire - soit d’un des diplômes, certificats ou autres titres de vétérinaire dont la liste est publiée par le ministre de la santé et qui sont visés à la directive 78/1026/CEE et aux directives modificatives ultérieures et répondent aux critères de formation de la directive 78/1027/CEE, et aux directives modificatives ultérieures, sous réserve des droits acquis ; ils sont dispensés de la procédure d’homologation prévue par la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l’enseignement supérieur et l’homologation des titres et grades étrangers d’enseignement supérieur, - soit des diplômes, certificats ou autres titres de médecin-vétérinaire délivrés dans un Etat non membre de l’Union européenne, à condition que le diplôme ait été homologué suivant les dispositions de la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l’enseignement supérieur et l’homologation des titres et grades étrangers d’enseignement supérieur, qu’il sanctionne le même cycle d’études que le diplôme qui donne droit à l’exercice de la profession de médecinvétérinaire aux nationaux du pays qui le délivre et qu’il confère à son titulaire le droit d’exercer la profession de médecin-vétérinaire dans le pays dont il possède la nationalité;

PHARMACIEN > Loi du 31.7.1991 déterminant les conditions d’autorisation d’exercer la profession de pharmacien (Extraits) Art. 1er. (1) L'accès aux activités de pharmacien et leur exercice au Luxembourg sont subordonnés à une autorisation du ministre de la santé qui est délivrée sur avis du collège médical et de la direction de la santé, division de la pharmacie et des médicaments, aux conditions suivantes: a) le candidat doit être ressortissant luxembourgeois ou ressortissant d'un autre Etat membre de l’U.E.; b) il doit être titulaire d'un des diplômes de pharmacien prévus au paragraphe (2) ci-après; c) il doit remplir les conditions d'honorabilité et de moralité ainsi que de santé physique et psychique nécessaires à l’exercice de la profession de pharmacien. 2) Sont reconnus pour l'exercice de la profession de pharmacien au Luxembourg: a) le diplôme d'Etat luxembourgeois de pharmacien délivré par un jury d'examen d'Etat et visé par le ministre de l'éducation nationale; b) les diplômes, certificats ou autres titres de pharmacien délivrés dans un autre Etat membre de l’U.E. prévus à l'article 4 de la directive 85/433/CEE; ils sont dispensés de la procédure d'homologation prévue par la loi du 18 juin 1969 sur l'enseignement supérieur et l'homologation des titres, et grades d'enseignement supérieur; c) … d) les diplômes, certificats ou autres titres de pharmacien délivrés dans un pays non-membre de l’U.E., à condition que le diplôme ait été homologué suivant les dispositions de la loi modifiée du 18 juin 1969 sur l'enseignement supérieur et l'homologation des titres et grades étrangers d'enseignement supérieur.

> Règlement grand-ducal du 10.9.2004 fixant les critères

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d’homologation des titres et grades étrangers (en pharmacie) (pour les études faites dans un pays non-membre de l'UE.) Art. 9.– Le diplôme final étranger présenté à l'homologation doivent conférer un grade d'enseignement supérieur en pharmacie reconnu par le pays d'origine ou y donner accès à l'exercice de la profession de pharmacien. Il doit sanctionner un cycle d'études théoriques et pratiques en pharmacie enseignement supérieur d'une durée minimale de 5 années, comprenant au moins quatre années d'enseignement théorique et pratique à temps plein dispensé dans une université ou dans un institut supérieur d'un niveau reconnu ou sous surveillance d'une université; au moins six mois de stage dans une pharmacie ouverte au public ou dans un hôpital sous la surveillance du service pharmaceutique de cet hôpital. Il garantit que l'intéressé a acquis pendant la durée totale de sa formation universitaire: A) une connaissance adéquate des médicaments et des substances utilisées pour la fabrication des médicaments; B) une connaissance adéquate de la technologie pharmaceutique et du contrôle physique, chimique, biologique et microbiologique des médicaments; C) une connaissance adéquate du métabolisme et des effets des médicaments et de l'action des toxiques ainsi que de l'utilisation des médicaments; D) une connaissance adéquate permettant d'évaluer les données scientifiques concernant les médicaments pour pouvoir fournir cette base des informations appropriées; E) une connaissance adéquate des conditions légales et autres en matière d'exercice des activités pharmaceutiques. Le cursus d'études comporte un enseignement théorique et pratique portant au moins sur les matières suivantes: biologie végétale et animale, physique, chimie générale et inorganique, chimie organique, chimie analytique, chimie pharmaceutique, y compris l'analyse des médicaments, biochimie générale et appliquée (médicale), anatomie et physiologie; terminologie médicale, microbiologie, pharmacologie et pharmacothérapie, technologie pharmaceutique, pharmacognosie, législation et, le cas échéant, déontologie. La répartition entre enseignement théorique et pratique doit, pour chaque matière, laisser une importance suffisante à la théorie pour conserver à l'enseignement son caractère universitaire.

LES PROFESSIONS SUPÉRIEURES DE SANTÉ > Règlement grand-ducal du 29.08.1978 portant réglementation des études et des attributions de la profession d’assistant social (modifié par le règlement grand-ducal du 19.11.1990). Art. 1er. – Champ d'application. > aide-soignant > assistant-senior > assistant technique médical > infirmier > infirmier en anesthésie et réanimation > infirmier en pédiatrie > infirmier en psychiatrie > masseur > sage femme > assistant social > diététicien > ergothérapeute

> infirmier gradué > laborantin > masseur-kinésithérapeute > orthophoniste > orthoptiste > pédagogue curatif > rééducateur en psychomotricité L'exercice de ces professions relève de l'autorité du ministre de la santé. Art. 2. – Autorisation d'exercer. (1) L'exercice d'une de ces professions est subordonné à une autorisation du ministre qui est délivrée aux conditions suivantes: a) Le candidat doit être ressortissant luxembourgeois ou ressortissant d'un autre Etat membre de LU.E., être titulaire, soit d'un diplôme luxembourgeois relatif à la profession concernée, soit d'un diplôme étranger reconnu conformément aux dispositions de l'article 3 ci-dessous.

ASSISTANT SOCIAL > Règlement grand-ducal du 29.8. 1970 portant réglementation des études et des attributions de la profession d’assistant social (Extraits) Art. 1er. Les études professionnelles d'assistant social préparant au diplôme d'Etat luxembourgeois d'assistant social se font dans une école de service social agréée par l'Etat dans lequel elle est établie et dont les conditions d'admission et de formation sont reconnues par le Ministre de l’Education Nationale. Art. 2. 1. Le candidat aux études d'assistant social doit être titulaire du diplôme luxembourgeois de fin d'études secondaires ou d'un diplôme luxembourgeois* ou étranger reconnu équivalent. Art. 3. La durée des études professionnelles est de trois années au moins dont la dernière peut être consacrée à des stages ou à une formation spéciale en relation avec le service social.

DIÉTÉTICIEN > Règlement grand-ducal du 22 août 2003 déterminant pour la profession de diététicien: - les études en vue de l'obtention du diplôme de diététicien, - les modalités de reconnaissance des diplômes étrangers et - l'exercice de la profession de diététicien Chapitre 1, Art. 3. Le diplôme ou titre professionnel de diététicien ne peut être reconnu que dans le cas où il sanctionne un cycle de formation post-secondaire d'au moins 3 ans ou 6 semestres ou 9 trimestres, d'un institut de formation agréé par l'Etat dans lequel il a son siège. Pour autant que la profession de diététicien soit réglementée dans l'Etat de provenance, le détenteur d'un diplôme doit posséder les qualifications requises pour accéder à la profession dans cet Etat ou l'y exercer. Art. 4. Le programme des études visées doit compter au moins 3000 heures de formation et comporte: 1) un enseignement théorique en: anatomie, biochimie, biologie, chimie générale/organique/analytique, gestion économique et administrative, hygiène, informatique, mathématique et statistique, microbiologie, pathologie, physique, psychologie; 2) un enseignement théorique spécifique en: déontologie du diététicien, diététique thérapeutique, diététique en collectivité, épidémiologie nutritionnelle, communication et éducation à la santé, législation en

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matière de denrées alimentaires, nutrition et diététique générale, physiopathologie de la nutrition, techniques culinaires, technologie et analyse des denrées alimentaires, toxicologie et pharmacodynamique 3) un enseignement technique portant sur les matières suivantes: exercices pratiques de chimie et de physique, de microbiologie, analyse des denrées alimentaires, exercices de diététique appliquée, techniques culinaires générales et diététiques 4) un enseignement pratique d'au moins 600 heures qui se répartissent en milieu hospitalier et clinique, et dans au moins un des domaines suivants: restauration collective, laboratoire et technologie alimentaire, éducation à la santé. Il s'effectue sous forme de stages dans des services agréés par les autorités compétentes du pays où se déroulent les études. En vue d'obtenir la reconnaissance des études effectuées à l'étranger, le requérant adresse une demande au ministre ayant l'Education nationale dans ses attributions. Le cas échéant le ministère peut imposer au requérant de se soumettre à une épreuve d'aptitude ou un stage d'adaptation.

ERGOTHÉRAPEUTE Règlement grand-ducal du 15 février 2002 déterminant pour la profession d’ergothérapeute Art 2. L’ergothérapie est une méthode de prise en charge des bénéficiaires de soins qui s’applique dans les domaines des soins, de la rééducation, de la réadaptation, de la prévention et du conseil. Elle s’adresse à des personnes présentant une déficience, un disfonctionnement, une incapacité ou un handicap de nature physiologique, sensoriel, psychique, intellectuel ou associé. L’ergothérapeute agit à deux niveaux: - au niveau de la personne: l’ergothérapeute cherche à améliorer les fonctions déficitaires, à développer les possibilités restantes et à stimuler les capacités relationnelles. L’ergothérapeute réalise les orthèses temporaires adéquates ou propose les aides techniques qui s’avèrent nécessaires à l’indépendance de la personne handicapée; - au niveau de l’environnement: l’ergothérapeute propose les solutions pratiques pour modifier l’environnement matériel ou architectural afin de le rendre plus accessible et favoriser une meilleure intégration de la personne handicapée dans son milieu familial, professionnel, scolaire et social. Art 3. Le diplôme ou titre professionnel d’ergothérapeute ne peut être reconnu que dans le cas où il sanctionne un cycle de formation postsecondaire d’au moins trois années, d’un institut de formation agrée par l’Etat dans lequel il a son siège. Pour autant que la profession d’ergothérapeute est réglementée dans l’Etat de provenance, le détenteur d’un diplôme doit posséder les qualifications requises pour accéder à la profession dans cet Etat ou l’y exercer. Art 4.(extraits)Le programme des études visées doit compter au moins 3000 heures de formation et doit comprendre un enseignement théorique et technique;qui porte entre autre sur -l’ergothérapie -la biologie, l’anatomie, la physiologie… -les sciences médicales (pathologies…) -les sciences sociales (psychologie, pédagogie, handicap…) et un enseignement clinique et pratique qui porte sur au moins 1000 heures de formation, effectué sous forme de stages dans des services agrées par les autorités compétentes du pays ou se déroulent les études

INFIRMIER HOSPITALIER GRADUÉ > Règlement grand-ducal du 11 décembre 1973 portant réglementation de la profession d'infirmier hospitalier gradué (Extraits) Art. 1er. Les études professionnelles d'infirmier hospitalier gradué, tendant à l'exercice de la profession d'infirmier hospitalier gradué au Grand-Duché, peuvent se faire en partie au Grand-Duché et en partie à l'étranger, selon deux voies de formation. Art. 2. Le candidat qui désire faire ses études d'infirmier hospitalier gradué peut opté entre deux voies de formation. Il doit remplir les conditions suivantes: FORMATION I 1. être titulaire du diplôme d'Etat luxembourgeois d'infirmier; 2. avoir exercé la profession d'infirmier pendant trois années au moins, dans un établissement hospitalier public ou privé agréé par le Ministre de la Santé Publique, comme membre à temps plein de l'équipe soignante. Une appréciation des chefs de services et employeurs est requise; 3. faire ses études spéciales d'une année au moins dans une école de cadres agréée et dont les conditions d'admission et de formation sont reconnues par le Ministre de la Santé Publique du Grand-Duché. La fin de ces études doit être sanctionnée par un examen à passer à l'école en question. FORMATION II 1. être titulaire du diplôme luxembourgeois de fin d'études secondaires ou d'un diplôme luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent; 2. faire ses études d'infirmier hospitalier gradué d'une durée de trois années au moins dans une école dont les conditions d'admission et de formation sont reconnues par le Ministre de la Santé Publique du Grand-Duché; 3. passer avec succès l'examen final reconnu par l'Etat où le candidat a fait ses études et habilitant les nationaux de cet Etat à l'exercice de la profession; 4. justifier après l'examen prévu sub. 3 ci-dessus d'une année de stage pratique dans des établissements hospitaliers publics ou privés agréés du Grand-Duché, complété par des cours théoriques.

LABORANTIN > Règlement grand-ducal du 1er octobre 1970 réglementation de la profession de laborantin (Extraits)

portant

Art. 1er. Les études professionnelles de laborantin au Grand-Duché, peuvent se faire soit entièrement à l'étranger, soit en partie à l'étranger et en partie au Grand-Duché. Art. 2. La durée des études professionnelles de laborantin est de trois années au moins dont une année doit être consacrée à un stage à temps plein accompli soit au GrandDuché, soit à l'étranger dans un laboratoire agréé. Art. 3. Le candidat qui désire faire ses études de laborantin, doit remplir les conditions suivantes: 1. être titulaire du diplôme luxembourgeois de fin études secondaires ou d'un diplôme luxembourgeois* ou étranger reconnu équivalent; 2. faire ses études dans une école agréée par l'Etat étranger dans lequel elle est établie et dont les conditions d'admission et de formation sont reconnues par le Ministre de l’Education Nationale.

MASSEUR-KINÉSITHÉRAPEUTE > Règlement grand-ducal du 31 août 1971 portant réglementation de la profession de masseur-kinésithérapeute. (Extraits) Art. 1er. Les études professionnelles de masseur-kinésithérapeute, tendant à l'exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute au Grand-Duché, se font dans une école à l'étranger. Art. 2. La durée des études de masseur-kinésithérapeute est de trois années au moins. Art. 3. Le candidat qui désire faire ses études de masseur- kinésithérapeute doit remplir les conditions suivantes:

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1. 2.

être titulaire du diplôme luxembourgeois de fin études secondaires ou d'un diplôme luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent; faire ses études dans une école agréée par Ministre de l’Education Nationale.

ORTHOPHONISTE > Règlement grand-ducal du 30 juin 1970 portant réglementation de la profession d'orthophoniste. (Extraits) Art. 1er. Les études professionnelles d'orthophoniste tendant à l'exercice de la profession d'orthophoniste au Grand-Duché se font dans une école à l'étranger. Art. 2. La durée des études d'orthophoniste est de trois années au minimum, dont une année doit être consacrée à un stage dans un service agréé à cet effet. La fin des études doit être sanctionnée par un examen reconnu par l'Etat où le candidat a fait ses études et habilitant les nationaux de cet Etat à l'exercice de la profession d'orthophoniste. Art. 3. Le candidat qui désire faire des études d'orthophoniste doit remplir les conditions suivantes: a) être titulaire du diplôme luxembourgeois de fin études secondaires ou d'un diplôme luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent; b) faire ses études dans une école agréée par le Ministre de l’Education Nationale.

ORTHOPTISTE > Règlement grand-ducal du 7 juin 2007 déterminant pour la profession d’orthoptiste 1. les études en vue de l’obtention du diplôme, 2. les modalités de reconnaissance des diplômes étrangers, et 3. l’exercice de la profession. Art. 3. Le diplôme ou titre de formation d’orthoptiste ne peut être reconnu que: a. s’il sanctionne un cycle de formation post-secondaire à temps plein d’au moins trois années ou six semestres ou neuf trimestres, d’un institut de formation agréé par l’Etat dans lequel il a son siège et b. si le détenteur du diplôme ou titre de formation possède les qualifications requises pour accéder à la profession d’orthoptiste dans l’Etat où le diplôme ou titre de formation a été délivré pour autant que la profession d’orthoptiste y est réglementée. Art. 4. Le programme des études visées doit compter au moins 3 000 heures de formation…. 3. Un enseignement pratique d’au moins 1 000 heures en milieu hospitalier ou extrahospitalier: dans un service d’orthoptie, un service de basse vision, ainsi que dans un service ou une policlinique ophtalmologique. Il s’effectue sous forme de stages dans des services agréés par les autorités compétentes du pays où se déroulent les études.

PSYCHOMOTRICIEN OU RÉÉDUCATEUR EN PSYCHOMOTRICITÉ > Règlement grand-ducal du 7 juin 2007 déterminant pour la profession de rééducateur en psychomotricité 1. les études en vue de l’obtention du diplôme, 2. les modalités de reconnaissance des diplômes étrangers, et 3. l’exercice de la profession. Art. 2. Les personnes exerçant la profession de santé visée à l’article 1er portent le titre professionnel de rééducateur en psychomotricité. Chapitre 1: Etudes en vue de l’obtention du diplôme de rééducateur en psychomotricité Art. 3. Le diplôme ou titre de formation de rééducateur en psychomotricité ne

peut être reconnu que dans le cas où il sanctionne un cycle de formation post-secondaire d’au moins trois années ou six semestres ou neuf trimestres, d’un institut de formation agréé par l’Etat dans lequel il a son siège. Pour autant que la profession de rééducateur en psychomotricité soit réglementée dans l’Etat de provenance, le détenteur d’un diplôme doit posséder les qualifications requises pour accéder à la profession dans cet Etat, ou l’y exercer de façon licite. Art. 4. Le programme des études visées doit compter au moins 3 000 heures de formation (ou 180 points ECTS) … 4. Un enseignement pratique d’au moins 600 heures (36 points ECTS)…

PROFESSIONS ENSEIGNANTES PROFESSEUR DE SCIENCES NATURELLES / DE SCIENCES PHYSIQUES ET MATHÉMATIQUES - PROFESSEUR DE SCIENCES HUMAINES / DE PHILOSOPHIE ET LETTRES Règlement grand-ducal du 10.9.2004 fixant les critères d'homologation des titres et grades étrangers (en vue de l'admission au stage pour le professorat de l'enseignement secondaire - en sciences humaines et en philosophie et lettres, ainsi qu' - en sciences naturelles et en sciences physiques et mathématiques) Art. 9. L'homologation des titres et grades étrangers sanctionnant les études en sciences naturelles et en sciences physiques et mathématiques se fait conformément aux critères généraux et aux conditions fixées par le présent règlement. Dans le présent règlement les termes sciences naturelles et sciences physiques et mathématiques sont employés pour désigner la mathématique, la physique, la chimie, la biologie et la géographie. Les diplômes finals étrangers en sciences présentés à l'homologation doivent conférer un grade d'enseignement supérieur reconnu par le pays d'origine ou y donner accès soit à la fonction de professeur, soit au stage de formation pratique. Ces diplômes finals doivent sanctionner dans les domaines d'études précités un cycle d'études, à temps plein, d'une durée minimale de quatre années ou huit semestres ou douze trimestres, ou à temps partiel, prévu par les autorités compétentes, à condition que le volume total, le niveau et la qualité de cette formation ne soient inférieurs aux conditions de formations à temps plein. Les matières doivent être pour l'essentiel des matières enseignées dans l'enseignement secondaire luxembourgeois selon les lois et règlements en vigueur. Art 10. L'homologation des titres et grades étrangers sanctionnant les études en sciences humaines et en philosophie et lettres se fait conformément aux critères généraux et aux conditions fixés par le présent règlement. Dans le présent règlement, les termes philosophie et lettres et sciences humaines sont employés pour désigner la philosophie, les langues ou lettres, l'histoire et la géographie. Les diplômes finals étrangers présentés à l'homologation dans les domaines précités doivent conférer un grade d'enseignement supérieur reconnu par le pays d'origine ou y donner accès soit à la fonction de professeur de l'enseignement secondaire, soit au stage de formation pratique. Les diplômes finals doivent sanctionner un cycle d'études, à temps plein d'une durée minimale de quatre années ou huit semestres ou douze trimestres, ou à temps partiel, prévu par les autorités compétentes, à condition que le volume total, le niveau et la qualité de cette formation ne soient inférieurs à ceux de formations à temps plein. Les matières doivent être pour l'essentiel des matières enseignées dans

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l'enseignement secondaire luxembourgeois selon les lois et règlements en vigueur. Les diplômes finals sanctionnant des études portant respectivement sur les langues ou lettres anglaises, allemandes et françaises doivent être obtenus dans un pays ou une région d'un pays de langue respectivement anglaise, allemande, française, après des études accomplies dans un tel pays pendant au moins deux années.»

PROFESSEUR D’ENSEIGNEMENT LOGOPÉDIQUE Règlement grand-ducal du 21 juillet 1981 Nul ne peut être nommé professeur d'enseignement logopédique s'il ne remplit les conditions d'études et de formation prévues ci-dessous. Il doit: 1) être détenteur du diplôme luxembourgeois de fin d'études secondaires ou d'un certificat luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent; 2) avoir fait au centre de logopédie, avant le commencement des études, un stage d'information d'une durée de six semaines; 3) avoir suivi à l'étranger, pendant au moins quatre années, des cours théoriques et pratiques, de caractère universitaire, concernant l'éducation des déficients sensoriels ou des troubles de la parole, à autoriser par le ministre de l'Education nationale; 4) avoir obtenu le diplôme sanctionnant les études visées sub 3; 5) avoir fait, au centre de logopédie ou à l'étranger, un stage pratique d'au moins une année, dans lequel pourront être insérés des cours de spécialisation supplémentaires. La période de stage à l'étranger doit être accomplie à un Institut de déficients auditifs, à une école ou un service de rééducation d'enfants troublés de la parole ou à d'autres instituts ou services s'occupant d'enfants avec troubles multiples. Le choix de cet institut doit être agréé. Les périodes de stage doivent être justifiées par des certificats de stage, délivrés par les autorités scolaires compétentes. L'admission au stage a lieu par décision du ministre de l'Education nationale et de la Santé. Les périodes de stage doivent être justifiées par des certificats de stage, délivrés par les autorités selon les besoin du service et, le cas échéant, par voie de concours; 6) avoir subi avec succès l'examen de fin de stage conférant le titre de professeur d'enseignement logopédique. Cet examen comprend la présentation et la discussion d'une dissertation dont le sujet, préalablement agréé par le ministre de l'Education nationale, doit porter sur la logopédie, ou sur les troubles sensoriels, ou sur la pédagogie curative, ou sur l'audiophonologie, ou sur les infirmités motrices cérébrales ou sur la méthodologie appliquée en éducation différenciée, ainsi que trois leçons pratiques, suivies d'une discussion, à faire devant des enfants déficients auditifs ou troublés de la parole ou atteints d'autres troubles; 7) faire preuve, selon les modalités à fixer par règlement ministériel, d'une connaissance suffisante des trois langues usuelles du pays (le français, l'allemand et le luxembourgeois). Le diplôme de professeur d'enseignement logopédique conféré à la suite de l'examen de fin de stage mentionne la spécialité choisie au cours des études….

INSTITUTEUR DE L’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL > Accès à la profession Suite à la mise en vigueur de la loi du 9 février 2009 concernant le personnel enseignant de l’enseignement fondamental, les futurs instituteurs seront recrutés par voie de concours. A l’avenir les candidats doivent avoir la compétence pour enseigner dans les quatre cycles de l'enseignement fondamental. A partir de l'année 2009, il y aura un concours unique d’admission à la fonction d’instituteur. Les candidats détenteurs d’un bachelor en sciences de l’éducation de l’Université du Luxembourg auront accès au concours d’admission à la

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fonction d’instituteur. Pour les candidats détenteurs d’un diplôme de bachelier en éducation préscolaire ou d’un diplôme de bachelier en éducation primaire délivré par une Haute Ecole belge, les dispositions suivantes seront d’application : 1. Les candidats détenteurs d’un bachelier belge et les étudiants actuellement en cours de formation en Belgique restent admissibles au concours quelle que soit la section choisie ( préscolaire ou primaire) et ce, pendant une période transitoire de 3 ans, sous réserve d'avoir passé avec succès les épreuves préliminaires ou d'en avoir été dispensés. 2 Les candidats en provenance d’une Haute Ecole belge qui voudront se présenter au concours d’admission à la fonction d’instituteur à partir de 2013 devront se prévaloir d’une formation qui les habilite à enseigner au cycle 1 (préscolaire) et aux cycles 2,3 et 4 (primaire). S’ils sont titulaires d’un bachelier en éducation préscolaire, ils devront obtenir une qualification supplémentaire pour le primaire ; à l’inverse, s’ils sont titulaires d’un bachelier en éducation primaire, ils devront obtenir une qualification supplémentaire pour le préscolaire. Cette qualification supplémentaire s’obtient en un an dans certaines Hautes Ecoles qui offrent cette « année passerelle ». Les étudiants titulaires de ce double bachelier seront donc admissibles au concours dès à présent et à fortiori à partir de 2013.

> Concours réglant l’accès à l’enseignement fondamental

la

fonction

d’instituteur

de

a) les épreuves préliminaires Les épreuves préliminaires, auxquelles les candidats doivent se présenter et réussir préalablement aux épreuves du concours visent : -à vérifier les connaissances dans les 3 langues usuelles du pays : le luxembourgeois, le français et l’allemand -à vérifier les connaissances générales relatives à la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises Les épreuves préliminaires ne donnent pas lieu à un classement. Au cours de chaque année scolaire, deux sessions peuvent être organisées pour les épreuves préliminaires. Une fois les épreuves préliminaires réussies, les candidats doivent encore passer les épreuves du concours proprement dit. Celles-ci comportent : -une épreuve écrite portant sur la culture luxembourgeoise -une épreuve écrite sur la pédagogie et la didactique des domaines de développement et d’apprentissage de l’enseignement fondamental. Les candidats peuvent choisir entre 2 sujets proposés, l’un concernant le premier cycle de l’enseignement fondamental, l’autre les deuxième, troisième ou quatrième cycles. -une épreuve écrite de planification d’activités d’apprentissage se rapportant à un des domaines de développement et d’apprentissage de l’enseignement fondamental. Les candidats peuvent choisir entre 2 sujets proposés, l’un concernant le premier cycle de l’enseignement fondamental, l’autre les deuxième, troisième ou quatrième cycles. Il n’y a qu’une session du concours par année ! A l’issue du concours il est établi, par ordre de mérite, un classement unique des candidats.les candidats disposant de la qualification requise pour enseigner dans les 4 cycles de l’enseignement fondamental et classés en rang utile à l’issue du concours peuvent accéder à la fonction d’instituteur au début de l’année scolaire subséquente dans la limite des postes disponibles et prioritairement suivant la préférence communiquée au Ministre de l’Education nationale.


Le classement en rang utile des candidats vaut uniquement pour l’accès à la fonction l’année scolaire subséquente. Un candidat classé en rang utile qui décide de ne pas commencer alors à enseigner (par exemple parce qu’il veut continuer des études supérieures) perd le bénéfice de son classement : il doit alors se représenter au concours s’il désire enseigner à nouveau comme instituteur.

> Nomination La nomination des instituteurs de l’enseignement fondamental est provisoire et révocable pendant les 2 premières années de la nomination. Elle est faite par le Ministre de l’Education nationale. Pendant cette période, l’instituteur reçoit un accompagnement de la part de l’équipe pédagogique dont il fait partie et de la part de l’inspecteur d’arrondissement. Il participe obligatoirement à des activités en rapport avec son insertion professionnelle.

comprennent les domaines de développement et d’apprentissage suivants: 1. l’alphabétisation, les langues allemande, française et luxembourgeoise, ainsi que l’ouverture aux langues; 2. les mathématiques; 3. l’éveil aux sciences et les sciences humaines et naturelles; 4. l’expression corporelle, la psychomotricité, les sports et la santé; 5. l’éveil à l’esthétique, à la création et à la culture, les arts et la musique; 6. la vie en commun et les valeurs enseignées à travers l’éducation morale et sociale ou l’instruction religieuse et morale. Les élèves des classes primaires sont inscrits sur demande des parents soit dans le cours d’éducation morale et sociale, soit dans le cours d’instruction religieuse et morale. L’éducation aux médias est intégrée dans les différents domaines. …. Section 4 – L’organisation pédagogique

Le Ministre de l’Education nationale affecte les instituteurs soit à une commune, soit à une école ou classe de l’Etat. Les instituteurs nouvellement admis à la fonction sont affectés en fonction de leur rang au classement au concours d’admission à la fonction susmentionné.

Art. 9. Chaque classe est dirigée par un instituteur, désigné titulaire de classe dans le cadre de l’organisation scolaire.

L’instituteur qui souhaite être changé d’affectation présente sa demande au ministre. Les décisions individuelles de réaffectation d’un instituteur à une classe ou école de l’Etat sont prises par le ministre. Les décisions individuelles de réaffectation d’un ministre à une commune sont prises par le ministre sur proposition du conseil communal concerné.

1. d’amener, par des mesures de différenciation pédagogique, ses élèves à atteindre les objectifs définis par le plan d’études;

Le ministre établit chaque année la liste des postes d’instituteur vacants qui est une liste nationale et qui est publiée au plus tard le 1er juin de chaque année.

> Législation Loi du 6 février 2009 portant organisation de l’enseignement fondamental (Extraits) Section 3 – Les objectifs de l’enseignement fondamental Art. 6. L’enseignement fondamental vise à développer progressivement auprès des élèves 1. les connaissances et compétences langagières, mathématiques et scientifiques, 2. les facultés intellectuelles, affectives et sociales et les capacités de jugement, 3. la prise de conscience du temps et de l’espace ainsi que la compréhension et le respect du monde environnant par l’observation et l’expérimentation, 4. les habilités motrices et les capacités physiques et sportives, 5. les aptitudes manuelles, créatrices et artistiques et 6. la citoyenneté, le sens de la responsabilité et le respect d’autrui, afin de les rendre aptes à suivre des études ultérieures et à apprendre tout au long de la vie. Les dispositions de cet article s’appliquent également à l’enseignement à domicile et à l’enseignement privé. Art. 7. Le premier cycle de l’enseignement fondamental comprend les domaines de développement et d’apprentissage suivants: 1. le raisonnement logique et mathématique; 2. le langage, la langue luxembourgeoise et l’éveil aux langues; 3. la découverte du monde par tous les sens; 4. la psychomotricité, l’expression corporelle et la santé; 5. l’expression créatrice, l’éveil à l’esthétique et à la culture; 6. la vie en commun et les valeurs. Les deuxième, troisième et quatrième cycles de l’enseignement fondamental

Le titulaire de classe a pour mission:

2. de documenter l’organisation des activités scolaires et les parcours de formation des élèves; 3. d’évaluer régulièrement les apprentissages des élèves; 4. d’informer périodiquement les parents des résultats et des progrès scolaires de leur enfant; 5. d’engager un dialogue avec les parents dès que des difficultés scolaires apparaissent; 6. d’organiser régulièrement des réunions d’information et de concertation avec les parents des élèves; 7. de travailler en étroite collaboration avec les équipes pédagogiques de son école; 8. de collaborer avec l’équipe multiprofessionnelle et l’équipe médico-socioscolaire; 9. d’assurer les travaux administratifs concernant sa classe. En l’absence d’un instituteur, un chargé de cours peut être autorisé à exercer la fonction de titulaire de classe. Art. 10. Dans chaque école, le personnel enseignant et le personnel éducatif en charge des classes d’un même cycle constituent une équipe pédagogique. ……

Loi du 6 février 2009 concernant le personnel de l’enseignement fondamental (Extraits) Art. 4. L’enseignement fondamental est assuré par des instituteurs. Les classes d’éducation précoce au premier cycle d’apprentissage, tel que défini à l’article 1er de la loi du 6 février 2009 portant organisation de l’enseignement fondamental, sont encadrées par des équipes comprenant un instituteur et un éducateur. Les modalités d’encadrement des classes d’éducation précoce sont fixées par règlement grand-ducal. La tâche normale des instituteurs des deuxième, troisième et quatrième cycles, tels que définis à l’article 1er de la loi du 6 février 2009 portant organisation

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de l’enseignement fondamental, comprend vingt-trois leçons hebdomadaires d’enseignement direct et cinquante-quatre heures d’appui pédagogique annuelles ainsi que cent vingt-six heures de travail annuelles à assurer dans l’intérêt des élèves et de l’école.

du concours réglant l’accès à la fonction d’instituteur de l’enseignement fondamental (Extraits).

La tâche normale des instituteurs du premier cycle comprend vingt-cinq leçons hebdomadaires d’enseignement direct et cinquante-quatre heures d’appui pédagogique annuelles ainsi que cent vingt-six heures de travail annuelles à assurer dans l’intérêt des élèves et de l’école.

Art. 1er. Sont admissibles aux épreuves du concours réglant l’accès à la fonction d’instituteur, à condition d’être habilités à enseigner dans les quatre cycles que comprend l’enseignement fondamental et d’avoir passé avec succès les épreuves préliminaires au concours définies à l’article 2 ci-dessous:

Les instituteurs bénéficient des décharges pour ancienneté suivantes:

1. le détenteur d’un bachelor professionnel en sciences de l’éducation délivré par l’Université du Luxembourg;

– au moment d’atteindre l’âge de quarante-cinq ans : une leçon d’enseignement direct; – au moment d’atteindre l’âge de cinquante ans : deux leçons d’enseignement direct; – au moment d’atteindre l’âge de cinquante-cinq ans : quatre leçons d’enseignement direct. Un règlement grand-ducal détermine le détail de la tâche, les modalités d’octroi et le volume des décharges pour activités connexes dans l’intérêt du fonctionnement de l’école ou de l’enseignement en général, ainsi que les modalités d’octroi et d’indemnisation des leçons supplémentaires.

Chapitre 1er. Les critères d’admissibilité au concours

2. le détenteur d’un diplôme étranger d’études supérieures préparant à la profession d’instituteur, conforme aux dispositions des directives CE relatives à la reconnaissance des qualifications professionnelles; 3. le détenteur d’un diplôme étranger d’études supérieures préparant à la profession d’instituteur, délivré par une institution située dans un pays qui n’est pas membre de l’Union Européenne et reconnu par le ministre ayant l’enseignement supérieur dans ses attributions. Chapitre 2. Les épreuves préliminaires au concours Art. 2. Les épreuves préliminaires, auxquelles les candidats doivent se présenter et réussir préalablement aux épreuves du concours, visent:

Art. 5. Le recrutement des instituteurs se fait par voie de concours. Le ministre organise chaque année le concours réglant l’accès à la fonction.

– à vérifier les connaissances dans les trois langues usuelles du pays: le luxembourgeois, le français et l’allemand;

Les candidats ayant passé avec succès les épreuves du concours sont nommés à la fonction d’instituteur dans l’ordre de leur classement jusqu’à concurrence du nombre des admissions à la fonction arrêté conformément aux dispositions de l’article 33.

– à vérifier les connaissances générales relatives à la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises.

Le classement des candidats à l’issue du concours vaut pour l’année scolaire subséquente.

Art. 3. L’épreuve préliminaire portant sur les connaissances générales relatives à la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises est une épreuve écrite. En cas de réussite à celle-ci une attestation est délivrée aux candidats.

Les conditions d’admission au concours, les contenus et les modalités du concours sont définis par règlement grand-ducal. Art. 6. Peut être nommé à la fonction d’instituteur à condition d’être habilité à enseigner dans les quatre cycles que comprend l’enseignement fondamental et de s’être classé en rang utile à l’issue du concours réglant l’accès à la fonction d’instituteur: 1) le détenteur du bachelor professionnel en sciences de l’éducation délivré par l’Université du Luxembourg,

Les épreuves préliminaires ne donnent pas lieu à un classement.

Art. 4. Les épreuves langagières visent à vérifier si les candidats ont acquis les compétences requises pour enseigner dans les domaines de développement et d’apprentissage de l’école fondamentale luxembourgeoise en employant les langues respectives. Elles comportent chaque fois une épreuve écrite et une épreuve orale. La vérification des compétences langagières tient compte des rôles respectifs joués par les trois langues dans l’enseignement fondamental.

2) le détenteur d’un diplôme étranger d’études supérieures préparant à la profession d’instituteur, conforme aux dispositions des directives CE relatives à la reconnaissance des qualifications professionnelles;

Pour chaque épreuve de langue réussie, une attestation est délivrée aux candidats.

3) le détenteur d’un diplôme étranger d’études supérieures préparant à la profession d’instituteur, délivré par une institution située dans un pays qui n’est pas membre de l’Union Européenne et reconnu par le ministre ayant l’enseignement supérieur dans ses attributions.

Art. 5. Au cours de chaque année scolaire, deux sessions peuvent être organisées dont les dates sont fixées par le ministre ayant l’Éducation nationale dans ses attributions, dénommé par la suite le ministre.

Art. 7. La nomination à la fonction d’instituteur est provisoire et révocable pendant les deux premières années de la nomination.

L’organisation des épreuves préliminaires

Art. 6. Il est institué un jury appelé à procéder aux opérations des épreuves préliminaires. ……

Pendant cette période, l’instituteur reçoit un accompagnement de la part de l’équipe pédagogique dont il fait partie et de la part de l’inspecteur d’arrondissement. Il participe obligatoirement à des activités de formation en rapport avec son insertion professionnelle. …..

Règlement grand-ducal du 9 mars 2009 déterminant les modalités

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Art. 7. Les candidats détenteurs d’un des diplômes énumérés à l’article 1er du présent règlement et les candidats qui sont inscrits dans la dernière ou l’avantdernière année d’une formation menant à un de ces diplômes peuvent s’inscrire aux sessions respectives. Les dates des épreuves et les délais dans lesquels les demandes de participationdoivent parvenir au ministre sont publiés par voie de presse ou tout autre moyen approprié.


Le déroulement des épreuves préliminaires Art. 8. Toute épreuve écrite est évaluée par deux membres du jury au moins. Les épreuves orales ne peuvent avoir lieu qu’en présence de trois membres du jury au moins. Chaque épreuve est cotée sur 20 points. Une note inférieure à 10 points est considérée comme note insuffisante. Les candidats qui échouent dans l’épreuve portant sur les connaissances générales relatives à la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises doivent la refaire lors d’une session ultérieure. Les candidats qui échouent dans une des épreuves de langue, orale ou écrite, doivent refaire les épreuves orale et écrite de cette langue lors d’une session ultérieure. Art. 9. Pendant les épreuves, toute communication entre les candidats et avec l’extérieur, de même que toute utilisation d’ouvrages ou de notes autres que ceux autorisés préalablement par le jury sont interdites. Les candidats fautifs sont exclus du concours. Ils peuvent se présenter à nouveau lors d’une session ultérieure. Le nombre des participations aux épreuves préliminaires n’est pas limité. Art. 10. En ce qui concerne les épreuves préliminaires, les dispenses suivantes peuvent être accordées par le ministre: a) le candidat inscrit à l’Université du Luxembourg peut être dispensé des épreuves d’allemand et de français, s’il a accompli avec succès des épreuves de langues réglant l’accès des étudiants à l’Université; b) le candidat pouvant attester, dans la langue allemande respectivement dans la langue française, en oral et en écrit, d’un niveau C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues, certifié par un institut agréé ou reconnu par le ministre, peut être dispensé des épreuves dans la langue respective; c) le candidat pouvant attester la fréquentation, pendant au moins dix années scolaires, d’écoles qui dispensent l’enseignement de la langue luxembourgeoise conformément à la législation concernant l’organisation de l’enseignement fondamental et de l’enseignement postprimaire peut être dispensé des épreuves de luxembourgeois; d) le candidat ayant commencé ou terminé la dernière année d’études supérieures menant à un des diplômes énumérés à l’article premier dans un pays ou dans une région francophone ou germanophone peut être dispensé des épreuves respectivement de français ou d’allemand; e) le candidat ayant au cours de ses études supérieures suivi avec succès un cours consacré à la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises peut être dispensé de l’épreuve portant sur ces matières. Chapitre 3. Les épreuves du concours Art. 11. Les épreuves du concours comportent: 1) une épreuve écrite portant sur la culture luxembourgeoise. Cette épreuve, à documents ouverts, est rédigée dans une des trois langues usuelles du pays au choix du candidat. 2) une épreuve écrite sur la pédagogie et la didactique des domaines de développement et d’apprentissage de l’enseignement fondamental. Les candidats peuvent choisir entre deux sujets proposés, l’un concernant le premier cycle, l’autre les deuxième, troisième ou quatrième cycles de l’enseignement fondamental. Cette épreuve, à documents ouverts, est rédigée dans une des trois langues usuelles du pays au choix du candidat.

3) une épreuve écrite d’une planification d’activités d’apprentissage se rapportant à un des domaines de développement et d’apprentissage de l’enseignement fondamental. Les candidats peuvent choisir entre deux sujets proposés, l’un concernant le premier cycle, l’autre les deuxième, troisième ou quatrième cycles de l’enseignement fondamental. Cette épreuve est rédigée dans la langue d’enseignement de la branche respective, sauf pour les développements théoriques de la planification d’activités d’apprentissage que les candidats peuvent rédiger dans une des trois langues usuelles du pays au choix. L’organisation du concours Art. 12. Il y a chaque année une session du concours. Le ministre fixe la date du concours ainsi que le délai dans lequel les demandes d’admission au concours, appuyées des pièces et documents requis, doivent lui parvenir. La date et les délais sont publiés par voie de presse ou tout autre moyen approprié. Les candidats briguant un diplôme d’instituteur les habilitant à enseigner dans les quatre cycles de l’enseignement fondamental ainsi que ceux disposant de cette qualification informent le ministre dans leur demande d’admission au concours s’ils préfèrent occuper un poste d’instituteur au premier cycle ou bien aux deuxième, troisième ou quatrième cycles de l’enseignement fondamental pour l’année scolaire subséquente au concours. Le classement, établi à l’issue du concours en vue de déterminer les candidats qui accèdent à la fonction d’instituteur, tient compte des préférences exprimées, dans la limite des postes disponibles pour le premier, respectivement les deuxième, troisième ou quatrième cycles. Art. 13. L’admission au concours est prononcée par le ministre. Les candidats qui ont commencé le dernier semestre de leurs études visées à l’article premier du présent règlement et qui sont détenteurs de l’attestation de réussite aux épreuves de langues ainsi qu’à celle portant sur la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises ou qui en sont dispensés, peuvent se présenter à la session de l’année scolaire en cours. Pour l’établissement du classement, le jury ne considère que les candidats ayant remis leur diplôme d’instituteur, tel que mentionné à l’article premier du présent règlement ou, à défaut, une attestation de réussite de leur formation, au président du jury à une date fixée par le ministre, faute de quoi les candidats doivent se présenter à une nouvelle session du concours. Art. 14. Il est institué un jury appelé à procéder aux opérations du concours. ….. Le déroulement du concours Art. 15. Chaque épreuve est évaluée par deux membres du jury au moins et est cotée sur 20 points. Une note inférieure à 10 points est considérée comme note insuffisante. Art. 16. Les candidats ayant eu une note inférieure à 7 points dans l’une des épreuves sontéliminés. Les candidats peuvent compenser une seule note insuffisante qui n’est pas inférieure à 7 points, si la moyenne générale des notes obtenues dans les trois épreuves est égale ou supérieure à 12 points. Art. 17. Pendant les épreuves, toute communication entre les candidats et avec l’extérieur, de même que toute utilisation d’ouvrages ou de notes autres que ceux qui ont été autorisés préalablement par le jury sont interdites. Les candidats fautifs sont exclus du concours. Ils peuvent se présenter à nouveau lors d’une session ultérieure. Le nombre des participations aux épreuves du concours n’est pas limité.

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Chapitre 4. Le classement des candidats au concours Art. 18. À l’issue du concours il est établi, par ordre de mérite, un classement unique pour tous les candidats. Ne peuvent être classés que les candidats qui ont obtenu des notes suffisantes dans les épreuves du concours ainsi que les candidats qui ont bénéficié des dispositions de l’article 16 du présent règlement. Les candidats disposant de la qualification requise pour enseigner dans les quatre cycles de l’enseignement fondamental conformément à la législation en vigueur et classés en rang utile à l’issue du concours peuvent accéder à la fonction d’instituteur au début de l’année scolaire subséquente, dans la limite de tous les postes disponibles et prioritairement selon la préférence, communiquée au ministre conformément à l’article 12. Les candidats, mentionnés à l’article 21 ci-dessous, ne peuvent accéder qu’à un poste d’instituteur soit du premier cycle, soit des deuxième, troisième ou quatrième cycles de l’enseignement fondamental. Leur classement en rang utile à l’issue du concours ne vaut que pour l’accès aux postes d’instituteur auxquels correspond leur qualification. En cas d’égalité des points totalisés par plusieurs candidats, ceux-ci sont départagés d’après les notes obtenues aux épreuves prises individuellement, ceci dans l’ordre inverse de leur énumération à l’article 11. En cas de nouvelle égalité, la priorité revient au candidat le plus âgé. Le classement en rang utile des candidats vaut pour l’accès à la fonction l’année scolaire subséquente au concours. Art. 19. Le président du jury communique à chaque candidat qui a pris part aux épreuves les résultats obtenus. Il est loisible à tout candidat de vérifier dans les bureaux du Ministère de l’Éducation nationale l’exactitude matérielle des calculs qui ont déterminé la décision prise à son égard. Art. 20. À la clôture des opérations, le président du jury remet au ministre un rapport sur la session. Ce rapport contient le classement, les noms des candidats admissibles à la fonction, les notes obtenues par les candidats dans les différentes épreuves et les questionnaires.

Règlement grand-ducal du 23 mars 2009 fixant la tâche des instituteurs de l’enseignement fondamental (Extraits) Art. 1er. Le membre du Gouvernement ayant l’Éducation nationale dans ses attributions, désigné ci-après par le terme «le ministre», procède annuellement aux réaffectations des instituteurs et aux affectations des candidats à un poste d’instituteur dans le cadre de deux listes de postes vacants. La publication des listes de postes d’instituteur vacants se fait sur le site internet du ministère de l’Éducation nationale, désigné ci-après par le terme «le ministère» ou par tout autre moyen approprié. Aux fins de l’établissement de ces deux listes, les autorités communales font parvenir à l’inspecteur d’arrondissement leurs demandes relatives à la publication de postes vacants y compris les postes à tâche partielle, tels qu’ils se dégagent de leur proposition d’organisation scolaire pour l’année scolaire subséquente. L’inspecteur d’arrondissement les transmet avec son avis au ministre. Art. 2. Sur la 1re liste des postes vacants, le ministre publie les postes autorisés dans le cadre de la planification des besoins en personnel enseignant suivant l’article 33 de la loi du 6 février 2009 concernant le personnel de l’enseignement fondamental, pour les communes, les écoles et les classes créées par l’État. Sur la 1re liste des postes vacants, seulement les instituteurs déjà en fonction peuvent postuler.

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Art. 3. Les instituteurs qui souhaitent changer d’affectation adressent leur demande soit à l’inspecteur d’arrondissement s’ils briguent un poste dans une commune, soit au ministre s’ils briguent un poste dans une école ou une classe de l’État. Art. 4. Les instituteurs doivent présenter une demande séparée pour chaque poste pour lequel ils se portent candidat. Ils joignent à chaque demande les pièces à l’appui suivantes: 1. la copie de leur diplôme d’études supérieures préparant à la fonction d’instituteur; 2. les notes d’inspection des deux dernières années scolaires précédant la date de la candidature ou une copie de ces notes. Celles-ci sont communiquées au candidat sur demande par l’inspecteur d’arrondissement. Les candidats qui ne sont en fonction que depuis une année peuvent présenter les notes de l’année courante; 3. les certificats, ou une copie de ces certificats, portant sur leurs années de service prestées soit dans des écoles communales, soit dans des écoles ou des classes de l’État; 4. la liste de l’ordre de leurs préférences, qui est identique pour chaque demande, et qui est jointe en triple exemplaire à chaque demande. Les demandes avec pièces à l’appui doivent parvenir à l’inspecteur respectivement au ministre dans le délai prescrit lors de la publication des vacances des postes d’instituteur. Toute demande de poste se fait sur formulaire dont la forme est arrêtée par le ministre. L’inspecteur respectivement le représentant du ministre en vérifie la recevabilité. Les candidatures qui parviennent après le délai prescrit ne sont pas prises en considération. L’inspecteur transmet les demandes de postes relevant de communes, munies de la liste de l’ordre des préférences des candidats, aux autorités communales concernées. L’inspecteur garde un exemplaire de chaque liste de préférences et en transmet un autre au ministre. Art. 5. Pour chaque poste vacant, l’inspecteur d’arrondissement respectivement le représentant du ministre établit le classement des candidats d’après le total des points attribués selon les critères suivants: 1. une note d’inspection qui résulte de la somme de deux notes qui portent d’un côté sur les compétences professionnelles de l’instituteur et de l’autre sur l’engagement professionnel dont il fait preuve. Chacun des deux domaines est coté sur une échelle allant de 5 à 10 points; en principe, la moyenne des points correspondant aux notes d’inspection des deux dernières années précédant la date de la candidature entre en ligne de compte; 2. l’ancienneté de service pour laquelle il sera compté un point par année de service. Si le total des points attribués à un candidat conformément aux points 1 et 2 ci-dessus renferme une fraction de points, celle-ci n’est pas à arrondir. …..

AIDE FINANCIÈRE POUR ÉTUDES SUPÉRIEURES > Loi modifiée du 22 juin 2000 concernant l'aide financière de l'Etat pour études supérieures + réglement grand-ducal du 5.10.2000 concernant l’aide financière de l’Etat pour études supérieures. Veuillez vous reporter à notre site web: www.cedies.lu


CARNET D’ADRESSES ABBL

Association des banques et banquiers, Luxembourg www.abbl.lu

ANDL

ACA

Association des compagnies d'assurances www.aca.lu

ANEFORE Agence nationale pour le programme européen d'éducation et de formation tout au long de la vie www.anefore.lu

ALBAD

Association luxembourgeoise des bibliothécaires, archivistes et documentalistes www.albad.lu

ALC

ALED

ALEM

Association nationale des diététiciens Luxembourg www.andl.lu

ANESEC

Association nationale des étudiants en sciences économiques et commerciales www.anesec.lu

Association luxembourgeoise de criminologie infoalc@ja.etat.lu

APEG

Beruffsverband vun de Sozialpädagogen www.apeg.lu

Association luxembourgeoise des ergothérapeutes www.aled.lu

ASTA

Association luxembourgeoise des étudiants en médecine www.alem.lu

Administration des services techniques de l'agriculture www.asta.etat.lu

CEDIES

Centre de Documentation et d'Information sur l'Enseignement supérieur www.cedies.lu

ALI

Association luxembourgeoise des ingénieurs www.ali.lu

ALK

Association luxembourgeoise des kinésithérapeutes www.alk.lu

ALLD

Association luxembourgeoise des laborantins diplômés BP 1102 L-1011 Luxembourg

CEPS-INSTEAD Centre d'Etudes de Populations, de Pauvreté et de Politiques Socio-Economiques www.ceps.lu CPOS

Centre de Psychologie et d'Orientation Scolaires www.cpos.lu

ALO

Association luxembourgeoise des orthophonistes www.alo.lu

ECG

Lycée Technique Ecole de Commerce et de Gestion www.ltecg.lu

ALPC

Association luxembourgeoise des pédagogues curatifs www.alpc.lu

EDIFF

Service de l'éducation différenciée www.ediff.lu

FEDIL ALPD

Association luxembourgeoise des psychomotriciens

Fédération des industriels www.fedil.lu

www.alpd.lu ANASIG

Association nationale des assistants d'hygiène sociale, des assistants sociaux et des éducateurs gradués www.anasig.lu

HORESCA Fédération Nationale des Hôteliers, restaurateurs et cafetiers du Grand-Duché de Luxembourg www.horesca.lu

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IRE

Institut des Réviseurs d'Entreprise www.ire.lu

Administration de l'environnement www.environnement.public.lu

IVV

Institut Viti-Vinicole www.ivv.public.lu

Administration des eaux et forêts www.environnement.public.lu

MENFP

Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle www.men.lu

Administration du cadastre et de la topographie www.act.public.lu

MUDAM

Musée d'art moderne Grand-Duc Jean www.mudam.lu

OAI

Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils www.oai.lu

OEC

Ordre des Experts Comptables www.oec.lu

OLG

Ordre luxembourgeois des géomètres www.olg.lu

ONISEP

Office National d'Information sur les études et les professions (France) www.onisep.fr

ONT

SLP

Office National du Tourisme www.ont.lu Société luxembourgeoise de psychologie www.slp.lu

TNS-ILRES Institut luxembourgeois de sondages et d'études d'opinion www.tns-ilres.lu UCAS

UCAS www.ucas.ac.uk

Aides financières de l'Etat pour études supérieures www.cedies.lu Aménagement du territoire www.miat.public.lu/amenagement territoire Archives nationales de Luxembourg www.anlux.lu Armée luxembourgeoise www.armee.lu Barreau de Luxembourg / Diekirch www.barreau.lu Bibliothèque municipale de la ville de Luxembourg www.vdl.lu/biblioth%c3%a8que.html Bibliothèque Nationale www.bnl.lu Bundesministerium für Wissenschaft und Forschung www.studienwahl.de Casino Luxembourg- Forum d'Art contemporain www.casino.lu Centre de logopédie www.logopedie.lu Centre national de l’audiovisuel www.cna.lu

144


Chambre de Commerce www.cc.lu

L'Etudiant www.letudiant.fr

Chambre des métiers www.cdm.lu

Le portail suisse de l'orientation scolaire et professionnelle www.orientation.ch

Commissariat à l'enseignement musical Tél.: 247-86618

Les théâtres de la ville de Luxembourg www.theatres.lu

Commissariat aux assurances www.commassu.lu

Lycée technique des arts et métiers www.ltam.lu

Commission européenne http://ec.europa.eu/index_fr.htm

Lycée technique des professions de santé www.ltps.lu

Communauté française de Belgique: Administration de l'enseignement et de la recherche scientifique www.enseignement.be

Ministère de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural www.ma.public.lu

Conférence des recteurs des universités suisses www.crus.ch

Ministère de la Justice www.mj.publi.lu

Conservatoire de musique de la ville d'Esch www.esch.lu

Mouvement écologique www.mouvement.oeko.lu

Conservatoire de musique de la ville de Luxembourg www.cml.lu

Musée d'Histoire de la ville de Luxembourg www.musee-hist.lu

Deutscher Akademischer Austauschdienst www.daad.de

Musée National d'Histoire et d'Art www.mnha.public.lu

Economist Club Luxembourg www.ecl.lu

Police grand-ducale www.police.lu

Géologie au Luxembourg www.geology.lu

Service des sites et monuments nationaux www.ssmn.public.lu

Homologation des titres d'enseignement supérieur www.cedies.lu

Service géologique www.pch.public.lu

Inscription au registre des titres d'enseignement supérieur www.cedies.lu

Studien & Berufswahl (Deutschland) www.studienwahl.de

Institut de formation bancaire Luxembourg www.ifbl.lu

Theater Federatioun www.theater.lu Université du Luxembourg www.uni.lu 145


PUBLICATIONS DU CENTRE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION SUR L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 2011/2012 Dossiers métiers Agriculture- Sciences - Industrie > Les métiers de l’agronomie et des eaux et forêts ................. ☐

Arts – Spectacles - Culture > Les métiers de l’art ............................................................. ☐

Arts plastiques, graphisme et design, culture et patrimoine . > Les métiers de l’environnement ......................................... ☐ > Les métiers de l’art.............................................................. ☐ > Les métiers des sciences .................................................... ☐

Danse, théâtre, musique ...................................................

> Les métiers techniques et scientifiques dans l’industrie ....... ☐

> Les métiers de l’architecture et de la construction .............. ☐

Gestion – Economie - Droit

Lettres - Sciences Humaines - Communication

> Les métiers du droit ............................................................ ☐

> Les métiers de l’information et de la communication........... ☐

> Les métiers de la finance : banques, assurances, fonds

> Les gestionnaires de l’Information ....................................... ☐

d’investissement, autres professionnels du secteur financier.... ☐

Archivistes, bibliothécaires, chargés de veille, documentalistes

> Les métiers de l’économie : gestion, audit, conseil, ressources

> Les métiers de la traduction et de l’interprétation ................ ☐

humaines, commerce ......................................................... ☐ > Les métiers des sciences humaines ..................................... ☐ > Les métiers de l’hôtellerie et de tourisme............................. ☐ > Les métiers de la psychologie ............................................. ☐

Santé – Social - Sport > Les métiers de la santé : les professions médicales ............... ☐ > Les métiers de la santé : les professions de santé de

formation supérieure .... ..................................................... ☐ > Les métiers de la pédagogie et du social ............................ ☐

146

> Les métiers de l’humanitaire et de l’aide au développement ☐


Fonction Publique > Les métiers de l’enseignement I ........................................ ☐

Guides pratiques > Connaissances en Latin ..................................................... ☐

Enseignement fondamental > Que faire après le lycée? .................................................... ☐ > Les métiers de l’enseignement ll ........................................ ☐

Enseignement secondaire et secondaire technique Etudes supérieures en…

> Etudier autrement .............................................................. ☐ > Les aides financières pour études supérieurs ...................... ☐

> Etudier en Belgique ........................................................... ☐

> Baccalauréat International au Luxembourg ....................... ☐

> Etudier au Canada ............................................................ ☐

> BTS: Brevet de Technicien supérieur ................................... ☐

> Etudier en Espagne ........................................................... ☐ > Etudier en France .............................................................. ☐ > Etudier en Italie ................................................................. ☐ > Etudier au Luxembourg ..................................................... ☐ > Etudier au Portugal ........................................................... ☐

Nos publications sont téléchargeables sur notre site internet: www.cedies.lu Pour les obtenir en version papier, envoyez-nous un mail ou renvoyez ce formulaire à l’adresse ci-dessous en indiquant vos coordonnées

> Etudier en Suisse ............................................................... ☐

Nom .....................................................................................

> Studieren in Deutschland .................................................. ☐

Adresse .................................................................................

> Studieren in Österreich ...................................................... ☐

Code Postal ...........................................................................

> Studying in Australia and New Zealand ............................. ☐

Ville.......................................................................................

> Studying in the Netherlands .............................................. ☐ > Studying in the Nordic Countries ....................................... ☐ > Studying in the United Kingdom and Ireland .................... ☐ > Studying in the USA .......................................................... ☐

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche CEDIES 209, route d’Esch L-1471 Luxembourg Tél. 352/ 247-88650 Fax. 352/ 26 19 01 04 cedies@mesr.etat.lu www.cedies.lu

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INDEX DES PROFESSIONS

A

C

ACTEUR DE THÉÂTRE / COMÉDIEN .....................................44 ACTUAIRE ............................................................................72 ADMINISTRATEUR DE BASES DE DONNÉES ..........................17 ADMINISTRATEUR RÉSEAUX .................................................17 ANALYSTE D’EXPLOITATION /ANALYSTE SYSTÈME .................17 ANALYSTE PROGRAMMEUR (DEVELOPPEUR) ........................17 ARCHÉOLOGUE ..................................................................87 ARCHITECTE ........................................................................42 ARCHITECTE DES SYSTÈMES D'INFORMATION ......................18 ARCHITECTE D'INTÉRIEUR ....................................................42 ARCHITECTE RÉSEAUX .........................................................18 ARCHITECTE-PAYSAGISTE......................................................42 ARCHIVISTE .........................................................................91 ASSISTANT DE DIRECTION....................................................76 ASSISTANT SOCIAL .............................................................106 ASTROPHYSICIEN .................................................................19 ATTACHÉ DE PRESSE............................................................91 AUDITEUR EXTERNE ............................................................72 AUDITEUR INTERNE.............................................................72 AVOCAT ..............................................................................77

CHARGÉ DE VEILLE .............................................................92 CHERCHEUR........................................................................21 CHERCHEUR EN BIOLOGIE..................................................21 CHERCHEUR EN CHIMIE......................................................21 CHERCHEUR EN PHYSIQUE .................................................22 CHERCHEUR EN SCIENCES DES MATÉRIAUX ........................22 CHIMISTE.............................................................................22 COMPTABLE ........................................................................73 CONSEILLER FISCAL / FISCALISTE .........................................74 CRIMINOLOGUE..................................................................77

B BIBLIOTHÉCAIRE ..................................................................91 BIOCHIMISTE .......................................................................19 BIO-INFORMATICIEN ............................................................19 BIOLOGISTE ........................................................................20 BIOSTATISTICIEN ..................................................................20 BIOTECHNOLOGUE ............................................................20 BOTANISTE ..........................................................................21

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D DANSEUR ............................................................................44 DESIGNER INDUSTRIEL ........................................................45 DIÉTÉTICIEN ......................................................................102 DOCUMENTALISTE ..............................................................92 DOCUMENTALISTE SCIENTIFIQUE ........................................22

E EDUCATEUR GRADUÉ .......................................................106 ENSEIGNANT DE RELIGION .................................................56 ERGOTHÉRAPEUTE ............................................................102 ETHNOLOGUE ....................................................................87 EXPERT-COMPTABLE.............................................................74

F FONCTION PUBLIQUE (carrières) .........................................65


G

L

GÉOGRAPHE .......................................................................88 GÉOLOGUE ........................................................................23 GÉOPHYSICIEN....................................................................23 GESTIONNAIRE DE FONDS D’INVESTISSEMENT....................75 GESTIONNAIRE DE FORTUNE ..............................................75 GESTIONNAIRE DE CONNAISSANCES / KNOWLEDGE MANAGER ...........................................................................92 GESTIONNAIRE / RESP. DE RESSOURCES HUMAINES ............74 GRAPHISTE ..........................................................................45

LABORANTIN .....................................................................103 LINGUISTE ...........................................................................86 LOGISTICIEN........................................................................76

H HISTORIEN ..........................................................................88 HISTORIEN D’ART ................................................................47 HUISSIER DE JUSTICE ...........................................................77 HYDROLOGUE ....................................................................23

M MAGISTRAT ..........................................................................78 MANAGER CULTUREL ..........................................................47 MASSEUR-KINÉSITHÉRAPEUTE ............................................103 MATHÉMATICIEN .................................................................24 MÉDECIN ..........................................................................103 MÉDECIN-DENTISTE...........................................................104 MÉDECIN VÉTÉRINAIRE......................................................104 METTEUR EN SCENE............................................................46

N NOTAIRE .............................................................................78

O INFIRMIER GRADUÉ - INFIRMIER CADRE .............................102 INGÉNIEUR EN AÉROSPATIALE / AÉRONAUTIQUE ................14 INGÉNIEUR AGRONOME .....................................................12 INGÉNIEUR DES EAUX ET FORÊTS .......................................12 INGÉNIEUR CHIMISTE .........................................................13 INGÉNEIUR COMMERCIAL ...................................................75 INGÉNIEUR DU SON ...........................................................45 INGÉNIEUR ÉLECTRICIEN .....................................................14 INGÉNIEUR EN ÉLECTROMÉCANIQUE .................................14 INGÉNIEUR ENVIRONNEMENT ............................................13 INGÉNIEUR GÉOMÈTRE / TOPOGRAPHE .............................15 INGÉNIEUR EN MÉCANIQUE ...............................................15 INGÉNIEUR RESÉAUX...........................................................18 INGÉNIEUR SYSTÈME ...........................................................18 INGÉNIEUR EN ROBOTIQUE / MECATRONIQUE ..................16 INGÉNIEUR EN TRAITEMENT DE SURFACE ...........................15 INGÉNIEUR TÉLÉCOMMUNICATIONS ...................................16 INSTITUTEUR D’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL.................56 INTERPRÈTE .........................................................................86

OCÉANOLOGUE .................................................................25 ŒNOLOGUE.......................................................................12 ORTHOPHONISTE..............................................................104 ORTHOPTISTE....................................................................105

P PALEONTOLOGUE...............................................................25 PÉDAGOGUE ....................................................................106 PÉDAGOGUE CURATIF ......................................................107 PHARMACIEN ....................................................................105 PHILOSOPHE.......................................................................89 PHYSICIEN ...........................................................................25 POLITOLOGUE ....................................................................89 PROFESSEUR DE MUSIQUE..................................................46 PROFESSEUR D’ENSEIGNEMENT LOGOPÉDIQUE .................56 PROFESSEUR D’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE/SECONDAIRE TECHNIQUE ........................................................................57 PSYCHOLOGUE ...................................................................90

R J JOURNALISTE ......................................................................93 JURISTE D’ENTREPRISE .........................................................78

RÉÉDUCATEUR EN PSYCHOMOTRICITÉ ..............................105 RÉGISSEUR ..........................................................................46 RÉVISEUR D’ENTREPRISE ......................................................76

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S SCÉNOGRAPHE ...................................................................47 SOCIOLOGUE .....................................................................90 STATISTICIEN ........................................................................26

T TECHNICIEN EN LABORATOIRE ............................................26 TECHNICIEN DE MAINTENANCE INFORMATIQUE.................18 THÉOLOGIEN......................................................................90 TRADUCTEUR ......................................................................86

U URBANISTE ..........................................................................43

Z ZOOLOGISTE ......................................................................27

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? Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur 209, route d’Esch Luxembourg Tél: 247-88650 Fax: 26 19 01 04

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