Il y a église et église. Si la plupart sont de simples enveloppes, d’autres manifestent la liturgie dans l’espace, marquent le mystère d’une présence absente. Cette dernière faculté semble trouver ses racines dans l’origine dorique de l’architecture. Que l’on soit croyant ou non, il est des lieux de culte qui nous touchent au plus intime, et le propos de ce mémoire est d’en comprendre les raisons.
Après une présentation de l’oeuvre complète de Libéral Bruand au sein d’une histoire de l’architecture française du Grand Siècle, nous décrirons et analyserons la chapelle Saint-Louis puis nous tenterons de discerner comment la théologie d’alors se manifeste dans l’édifice ; nous attachant particulièrement à comprendre ce qui fait que cet édifice austère est vide sans l’être, et, pour cela, fait église.