Explorer le monde : Un Héritage pour le futur (2022)

Ce projet concerne la péninsule de Swanscombe en Angeleterre sur les bords de la Tamise, d’une surface de 250 ha. Le premier objectif de cet atelier est d’étudier un site à distance. On doit alors pouvoir en faire le diagnostic et en appréhender les qualités uniquement par les documents, cartes et bases de données issus de nos recherches.

Relier l’histoire, les populations et la nature dans un même lieu avec des expériences différentes, tel est l’idée directrice du projet. La diversité d’usage et d’aménagement de ce territoire sera un témoignage pour la prochaine génération sur l’évolution des habitats. Le projet tient compte également des risques d’inondation liés à l’augmentation de la température dans les prochaines décennies.

Il associe nature régulée et faune sauvage. Certains espaces sont conservés en l’état comme les marais et les prairies à l’extrémité de la péninsule, de nouveaux écosystèmes sont développés sur des îles artificielles et une ferme écologique est créée. Toutes ces zones offrent des expériences différentes avec le même objectif : être un programme éducatif où on peut apprécier l’évolution du site décennies après décennies. Certaines parties disparaîtront en raison de l’élévation de la température. Le reste du site émergeant restera comme témoin de l’influence de l’homme sur le changement climatique.

une péninsule, de multiples expériences (collages)

D’îles en îles : desserrer l’étau (2022)

La métropole de Grenoble exerce une influence sur l’ensemble de la vallée de l’Isère. Toutefois, cette vague d’expansion se ralentit dans la partie de la vallée de l’Isère à hauteur de la ville de l’Albenc où les roches de Verdun forment une barrière aussi bien topographique qu’urbaine.

La Lèze, affluent de l’Isère, assure une liaison depuis la ZNIEFF de Chantesse de milieux humides jusqu’à l’Isère en traversant le village de l’Albenc sans réellement s’imposer dans le paysage comme élément fort. Afin de renforcer ces liaisons et donc une porosité entre nord et sud, le projet consiste en un réaménagement des bords de cette rivière depuis l’Albenc jusqu’à son embouchure dans l’Isère en jouant sur les épaisseurs de la ripisylve, la plantation d’arbres pour créer des boisements, la création de cheminement piétons et de pistes cyclables, la mise en exergue de l’espace par l’établissement de zones d’observation de la faune et de la flore dans de nouveau biotopes. Une trame verte et bleue se constitue afin d’assurer un véritable corridor écologique depuis la partie orientale des Chambarans jusqu’à l’embouche de la Lèze.

De plus la Lèze va contribuer à reconnecter l’ensemble du territoire communal de L’Albenc. Ce territoire est situé de part et d’autre de l’Isère dès lors que celle-ci fut canalisée, séparant de fait la commune en deux. Le Port de Saint Gervais devient alors un lieu de passage, élément de liaison entre les rives gauche et droite de l’Isère.

ATLAS : un flot de nuances à la confluence de la Loire et de la Vienne (2022) (co-réalisé avec Juliette Cuzon, Alexis Goncalves, Kristianne Gravelseter et Pauline Roux)

Après un arpentage sur le territoire du Val de Loire saumurois, nous avons identifié différentes unités paysagères, leurs interactions ainsi que les enjeux relatifs à chacune d’elle. Ces unités semblent résulter de différents facteurs, tels que les aléas naturels ou son anthropisation. Ainsi, des divergences sont visibles au niveau de sa morphologie, mais également concernant les activités humaines. C’est finalement cette ambivalence, ces nuances qui forgent tout l’intérêt de cette étude.

Celle-ci a été présentée à un jury sous la forme ludique d’un puzzle, où au fur et à mesure de la description de l’organisation du territoire, les particpants mettaient en place le puzzle. Ils ont pu vivre, comme nous l’avions éprouvé sur le terrain, la construction de ce territoire et ses défis.

Mémoire de recherche sur le banc public parisien, entre patrimonalisation et contemporanéité

Asseoir la ville, 2023, 110 p.