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Edito du maire

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Civisme

Civisme

Madame, Monsieur, Chers concitoyens,

Depuis 20 mois environ nous vivons sous COVID-19, un acronyme bien complexe derrière lequel se cache selon les uns ou les autres, « réalité ou fiction ». Un élu responsable se doit de faire appliquer les mesures de sécurité sanitaire qui s'imposent et de prendre son rôle de responsable en agissant en « bon père de famille. »

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Avant toutes explications sur la nature de ce mot, voici une définition qui sera l'introduction de l'édito de ce n° 45 du «de Nous à Vous ».

« Les intérêts particuliers sont l’ensemble des buts qu’un acteur social se propose pour son bonheur personnel. L’intérêt général, lui, renvoie à la collectivité, ce qui contraint l’homme à renoncer à certains de ses propres intérêts au profit de la communauté ».

La synthèse doit-être : La conciliation est l'affaire de tous...

Je souhaite commenter ci-après les conséquences de la forte démographie que connaît la Haute-Savoie avec environ 12 000 nouveaux arrivants chaque année et plus précisément + 3 500 habitants par an dans le Chablais. Ceci implique fatalement des changements de comportements en lien avec les politiques territoriales.

Attractivité d'un territoire et urbanisation – l'arrivée du LEX (Léman Express) ou bien encore la perspective réelle de l'arrivée de l’autoroute, ou bien encore le développement de la ZAE, zone d’activité de Planbois Parc font évoluer nos territoires à l'échelle du Chablais / Perrignier avec son rôle de pôle structurant identifié au SIAC (syndicat intercommunal d’aménagement du Chablais) n'y échappe pas.

Pour faire face aux questions d’étalement urbain, de préservation de la biodiversité, d’économie des ressources et de pénurie de logements, le niveau communal n’est, aujourd’hui, plus systématiquement le mieux approprié. Les enjeux actuels exigent que ces questions soient prises en compte sur un territoire plus vaste. L’intercommunalité est souvent désormais l’échelle la plus pertinente pour coordonner les politiques d’urbanisme, d’habitats et de déplacements. Le plan local d’urbanisme couvre l’intégralité du territoire communautaire, on parle alors de PLU intercommunal ou communautaire (PLUi) instauré par la loi portant Engagement National pour l’Environnement (ENE) du 12 juillet 2010. L’intercommunalité, territoire large, cohérent et équilibré, permet une mutualisation des moyens et des compétences et exprime la solidarité entre les territoires. Cette lutte contre l'étalement urbain érigée comme un objectif des politiques publiques conduit à une densification qui se traduit par la construction de petits immeubles collectifs dans des communes peu denses. Mais cette densification est difficile : son équilibre économique est fragile, sa gouvernance défaillante et les habitants y sont réticents. Elle pose surtout la question de l’adéquation des logements collectifs produits aux attentes des habitants, dans des communes où le pavillon reste la norme et le type de logement le plus désiré. « Faire vivre davantage de population dans un même espace péri-urbain. » Le vaste mouvement de « périurbanisation » qu’a connu la France ces soixante der-

nières années s'est traduit par des formes urbaines très consommatrices d'espace, très largement critiquées, tant pour l’artificialisation des terres agricoles qu’elles génèrent, que parce qu’elles encourageraient le recours à la voiture individuelle. La recherche actuelle tente de démontrer que loin de se réduire à des clichés négatifs, le périurbain est un espace hétéroclite, qui se diversifie de plus en plus. La population, les activités, et les mobilités évoluent. Il en va de même pour les types de construction : si plus de 90 % du périurbain est actuellement constitué de maisons individuelles, aujourd'hui la règle édictée par l’État est de 50 % pour du collectif, 30 % pour du semi-collectif et « seulement » 20 % pour de l’individuel. (PLU Perrignier - document validé par arrêté Préfectoral en juillet 2016). Comme vous pouvez le constater la règle du jeu a fortement changé. Cette diversification des formes urbaines vers une plus grande densité est largement promue par la puissance publique, qui est aujourd'hui à la recherche d'un modèle alternatif à l'étalement urbain. L’architecture se doit de répondre aux attentes du « développement durable » et pour cela la densification est identifiée comme étant un élément clef. Il faut « reconstruire la ville sur la ville », faire « une architecture à taille humaine, une ville pour les piétons » donc avec un grand trottoir, des espaces partagés dit modes doux et des immeubles à hauteur limitée à ce jour pour Perrignier grâce à un règlement PLU qui est en léger retrait. Ces impératifs concernent tout autant le périurbain que la banlieue ou les centres villes, et imposent à beaucoup de communes périurbaines de construire des immeubles au royaume des maisons. Pourtant la densification est loin d’être une évidence, parce qu’elle suscite des oppositions de la part des élus comme des habitants, mais surtout parce que le bilan économique des opérations de construction est difficile à équilibrer. Ainsi, nous nous questionnons comment se réalise la gouvernance de ces opérations de densification ? entre un objectif national qui s’impose aux communes et son acceptation locale difficile, tant pour les populations que par les élus locaux. La densification est largement imposée par la puissance publique aux communes, notamment par le biais d’un renforcement de la législation, qui depuis les années 2000 tente de limiter l’étalement urbain et de promouvoir la densification. (De nombreuses Lois s’imposent à nos règlements : SRU, ENE, ALUR 1 puis ALUR 2, obligation de produire à minima un pourcentage de logements aidés)

Une nécessaire densification est-elle de mise ?

Le parc des communes périurbaines est encore largement homogène, avec une dominante de grands logements occupés par des propriétaires occupants. La diversification de l’offre de logement, et notamment de logement collectif social, répond à un besoin pour loger des publics qui n’ont pas les moyens – ou pas l’envie – d’accéder à la propriété d’un pavillon : familles monoparentales, personnes âgées isolées, jeunes ménages décohabitants… Cessation de la cohabitation entre les parents et les enfants devenus majeurs. Offrir à nos jeunes des possibilités de rester habitants du village. C’est un besoin souvent compris par les élus, et c’est souvent la raison majeure qui les pousse à réaliser du logement collectif : la diversification du parc de logement est vue comme une porte d’entrée pour maintenir les jeunes, les familles monoparentales et les personnes âgées au sein de la commune : « J’avais besoin de logements pour les employés de l’hôpital. J’avais besoin de logements pour les anciens qui ne peuvent plus garder leur grande baraque, et pour des jeunes qui sont encore à 26 ans chez papa et maman. » (Témoignage de gens du village).

Un difficile équilibre économique

Mais cette densification par le logement collectif, même lorsqu’elle est souhaitée par les élus, ne va pas de soi. Le bilan des opérations denses en périurbain est souvent difficile à équilibrer, car leur montant est supérieur à ceux de constructions moins denses. En termes de coût de construction, densifier avec de l’habitat collectif ou des maisons de villes est plus onéreux que de réaliser un programme de logements individuels de type pavillon. De plus, le foncier concerné par la densification est souvent cher, car les terrains sont déjà constructibles, même s’ils sont vacants. Beaucoup de municipalités n’ont pas anticipé et n’ont pas réalisé de réserves foncières, ce qui n'est pas le cas de la commune de Perrignier,

qui a mené une politique volontariste d'acquisitions, Forêt en 2000, en 2002 pour Petit-lieu, à Candy en zone 2 AU, à vocation d'aménagement, à Vendanches en 2008, de Varchères en 2019 (resté à l'agriculture pour le fourrage), en 2002 encore ferme Rolland, en 2013 pour l'Etroz, (conservation du patrimoine) ceci soit par le biais de l'EPF (établissement d’État dont l’objectif est d’acquérir et de porter du foncier pour le compte de la collectivité), soit en fond propre. Sans parler des nombreuses acquisitions en Zone UX à vocation industrielle ou artisanale, acquisitions qui ont permis d’organiser le Planbois Parc dans le cadre de l’intercommunalité.

Cette politique voulue par les pouvoirs publics, donne une résultante où le coût du foncier renouvelable – c’est-à-dire dans des secteurs déjà bâtis – est nettement supérieur à celui des extensions urbaines. Une fois le foncier acquis, il faut encore supporter les surcoûts éventuels de démolition ou de dépollution (pôle santé Petit-lieu par exemple). Ainsi, bien souvent, en dehors des poches périurbaines aisées, le marché ne suffit pas à équilibrer ces opérations. Pour les réaliser, les coûts doivent être en partie supportés par les communes ou les établissements publics fonciers, parfois dans des proportions très élevées, parfois ces coûts trop importants n'ont pas pu être supportés par la Mairie, c'est le cas de Petites Vendanches, où le prix de vente était trop élevé pour les finances communales, il a donc fallu laisser partir l'opération privée.

Mobiliser, convaincre les acteurs des opérations de densification

La faible rentabilité des opérations de construction en périurbain explique également pour les propriétaires la difficulté de trouver des acteurs intéressés pour construire dans ces territoires. La complexité de la configuration des terrains à laquelle s’ajoutent des documents d’urbanisme contraignants, impose de réaliser de petites opérations de construction de moins d’une trentaine de logements, peu rentables pour les opérateurs nationaux, (mais le choix de la commune), qu’ils soient bailleurs sociaux ou promoteurs immobiliers privés. De ce fait, il est parfois compliqué de les mobiliser, même si certains territoires n’hésitent pas à contractualiser avec des bailleurs sociaux afin de les amener à construire sur leurs territoires, où à recourir aux acteurs des départements limitrophes.

Des communes aux parcours variés

Confrontés tant à l’injonction de densifier qu’à la difficulté de réaliser des opérations, les élus municipaux ont un rôle clef. Leurs réactions sont variées, de la commune qui utilise tous les dispositifs juridiques possibles pour éviter de voir des projets de construction de logement collectif (Perrignier en a fait partie avant d'être rattrapée par la Loi et ses obligations) – on parle alors de commune malthusienne sur son territoire à la commune carencée au titre de la loi SRU (loi SRU : obligation de produire des logements sociaux, Perrignier n'est pas dans cette catégorie, mais se doit au regard de la loi de produire à minima 20 % de logements aidés dans tout projet produisant plus de 10 logements) et contrainte de construire rapidement du logement social, ce qui n’est pas sans poser question pour la qualité architecturale des constructions. D’autres, enfin, se désintéressent de ces questions de densification et laissent le marché libre, ce qui conduira le plus souvent à une densification peu qualitative dans des communes attractives, ou à une absence de projet pour les autres communes. Quoi qu'il en soit, toutes ces opérations doivent en amont autant que possible nous mener à une réflexion et une vision d’ensemble sur le territoire communal, car un afflux de population quel qu’il soit induit d’offrir à tous les habitants nouveaux et anciens bien-sûr des équipements à vocation communale, culturelle, des écoles, des terrains et salles de sport, voiries etc.

La mobilité, travailler proche de son logement ou moyens de transport proches. Mobilité domicile-travail : quelles tendances pour demain ?

Face à l’urgence écologique et à l’exigence de justice sociale, un plus grand volontarisme dans les politiques publiques et une mobilisation du monde du travail sont nécessaires pour atteindre les objectifs que sont : - l’adoption de modes de transports plus sobres et plus respectueux de l’environnement, - la réduction des mobilités - une meilleure qualité de vie liée au travail, découlant pour partie des deux précédents - le développement d’un système de transports publics accessible à tous et toutes (politique

tarifaire, gratuité, accessibilité aux personnes à mobilité réduite). En effet, mieux organiser et réduire les déplacements liés aux activités professionnelles relèvent des politiques publiques à tous les niveaux, de la responsabilité sociétale et environnementale des acteurs économiques et administratifs, des travailleurs et travailleuses indépendants ainsi que des particuliers. Perrignier est à un positionnement intermédiaire face à ces réseaux, LEX, axes structurants RD 903 et RD 135 et bientôt probablement la 2x2 voies, en tout cas nous devons prévoir, faute de quoi nous ne serions jamais en adéquation et prendrions des années de retard, ce qui bien évidemment serait regrettable, mais aussi et surtout jamais rattrapable.

Face à cette attractivité, qui sont les vendeurs ? Qui sont les acquéreurs ?

Les vendeurs : des particuliers. Évidemment face à cette attractivité, difficile pour les propriétaires terriens de résister à la pression foncière. Il n’y a pas si longtemps, jamais un Chablaisien n'aurait vendu son patrimoine, il le gardait pour ses enfants, voir pour ses petits-enfants. De nos jours ce n'est plus vrai la pression foncière, le risque de voir son bien être déclassé ou bien encore la crainte d'être surtaxé fiscalement font que les particuliers se séparent de leur patrimoine. Ce phénomène peut se comprendre, toutefois il est très difficile pour une collectivité d'anticiper. Les PLU et PLU i, sont des outils qui peuvent permettre d'orienter les dérives éventuelles, tout en fixant des règles de densification de typologies et même de taux de logements à caractères sociaux, de principes de voiries, de consommation spatiale, les outils utiles s'appellent « zone 1AU ou 2 AU ou bien encore OAP (orientation aménagement programmée) ». Les acquéreurs : des jeunes du village ou d'autres villages voisins en couples ou non visant à se rapprocher des lieux de leur travail, en lien avec tous modes de transports en commun multimodaux, comme le train, les réseaux de bus (BHNS ou THNS) ou bien encore les voies routières rapides ou navigables comme le Lac Léman.

Intercommunalité

Avant la fin de ce mandat, nous devrons être en accord avec les 24 autres communes que composent « Thonon Agglomération » en PLUi Hm (H pour habitat et M pour mobilité), des règles identiques aux 25 communes. L’élaboration de ce dossier capital pour notre territoire est en cours.

Le Plan Local d'Urbanisme intercommunal Habitat et Déplacements et/ou Mobilités (PLUi HD-M) est un document d'urbanisme visant à planifier et gérer le développement et l'aménagement du territoire sur l'ensemble des 25 communes de l'intercommunalité à l'horizon 2030.

Le LEX - Léman express et ses quelques 300 voitures quotidiennes

Force est de constater que les citoyens prennent le train, une aubaine car cet investissement a coûté 1,8 milliard d’euros. Le souci reste le stationnement des voitures des usagers, comme je l'avais annoncé à renfort de presse, la capacité du parking actuel est insuffisante. Les voitures sont garées partout et « surtout n’importe où », sur les trottoirs, le long des voiries, aux HLM les Campanules. Cela engendre de gros soucis de sécurité et... le problème reste la sûreté des usagers de la route. La construction du parking est actée, un partenariat est en cours et celui-ci doit voir le jour, 3 700 000 €, c'est son prix total (1+2), pour 240 voitures, construction en deux temps, au sol, niveau zéro, pour la première phase et en R+1, ceci sur la plate-forme actuelle appartenant à SNCF. L’accord est sous convention pour une durée de 15 années. Les finances proviennent de la Région et de Thonon Agglomération. (Effia sera le gestionnaire des parkings ville et Sncf).

Liaison concédée 2/2 voies Machilly-Thonon :

Le projet de liaison autoroutière concédée entre Machilly et Thonon-les-Bains, d’environ 16,5 km, est l’un des maillons de l’axe routier structurant devant relier l’A40 au Sud d’Annemasse (secteur de Genève-Annemasse) à Thonon-les-Bains. Cet axe participe, avec l’amélioration de l’offre de transports en commun, au schéma de transport multimodal de désenclavement du Chablais. Le décret en Conseil d’État déclarant d’utilité publique les travaux de création d’une liaison

autoroutière à 2×2 voies entre Machilly et Thonon-les-Bains a été signé le 24 décembre 2019 par le premier ministre et publié le 27 décembre 2019 au Journal Officiel.

Le Gouvernement a annoncé le 25 février 2021 le lancement de la procédure de mise en concession de cette liaison autoroutière. Reste à savoir qui sera le gestionnaire de la future autoroute entre Machilly et Thonon-les-Bains, réponse dans l'année….

Zone industrielle ZAE

Le développement de notre parc industriel s'est poursuivi en 2021 et ce conformément aux annonces faites, l’ensemble consiste en une commercialisation de 6,5 ha de terrains classés en UX, soit à vocation « industrie » Les premiers arrivants se sont installés au village entreprise, celui-ci est d'une surface de 1,5 ha, on y trouve déjà plusieurs activités, une salle de sport, une société de sablage, une autre de maçonnerie, un garage et d'autres encore. Plusieurs permis de construire ont été signés et par conséquent dès le printemps 2022 les premières constructions doivent démarrer sur la partie située à l'arrière des transports Magnin. A l’instant où je vous écris, 90 % des terrains sont réservés. La crise que l'on connaît tous avec notamment une hausse très significative des matières premières, freine le démarrage des travaux de certains entrepreneurs et ceci oblige un décalage des travaux de construction sur 2022. D'autres sociétés commenceront à s'implanter à la fin du printemps pour s'étaler sur toute l'année. L'ensemble des zones ZI et ZA, nouvelles et anciennes sont sous contrôles de l'agglomération de Thonon et forment désormais la ZAE (zone d’activité économique).

Infos Perrignier

L'EPA et ses rebondissements, (Établissement de Personnes Âgées), le permis de construire est purgé de tous recours, un compromis a été trouvé avec les riverains, le chantier doit commencer courant 2022. Le problème est que nous avons, au fil du temps perdu beaucoup de prestations qui étaient annoncées lors du premier dossier. C’est bien dommage pour les futurs résidents... nous verrons à l'usage. Quoi qu'il en soit l'établissement sera sous gestion de la SEMCODA, avec un régime particulier destiné aux personnes en légère perte d'autonomie.

Maison d’assistants maternels

Les travaux ont démarré le 17 janvier 2022 pour une durée de 6 à 8 mois, l’ouverture est programmée en septembre. Ce nouvel espace au sein de l’ancienne école proposera aux habitants de la garde d’enfants de 0 à 3 ans. Quatre assistantes maternelles auront la gestion de ce bien. L’ancienne école accueille déjà depuis septembre 2021, une école de musique. L’ensemble du bâtiment reste propriété de la mairie et sous gestion municipale.

Création d’un magasin alimentaire

Comme vous le savez probablement (la presse s’en est emparée) de nombreuses personnes résidentes de la commune nous questionnent sur l’éventualité de la création d’un magasin de produits alimentaires et de première nécessité. Le conseil municipal a auditionné des porteurs de projets et le dossier va être débattu à nouveau en conseil municipal dans les prochains mois. Des critères précis doivent être pris en compte : 1) Le lieu d’implantation Où s’installer ? Il est primordial de déterminer l’endroit stratégique où s’installer. Un lieu à forte mobilité, des stationnements et accès piétons aisés. 2) La demande du client Étudier avec soin, les besoins réels des personnes ciblées. Chaque opérateur a mené une étude de marché.

3) Avoir une communication adaptée et réfléchie. Le futur opérateur aura à mener à bien sa volonté de création de ce magasin. 4) Des partenariats enrichissants Avoir un partenaire qui sera l’interlocuteur privilégié avec la mairie et qui sera également partenaire du tissu local associatif.

Changement de personnel à la Mairie

M. Alain Rebourg arrivé à Perrignier en 1997 avec sa petite famille en provenance de Lesparre en Médoc, a fait valoir ses droits à la retraite en cette fin d'année 2021. Tous les paramètres étant au vert pour valider cette demande, c'est donc après pratiquement 25 années de services qu’il a quitté ses fonctions fin 2021. Je lui souhaite, avec l'ensemble de mon conseil municipal de bien profiter de tout ce temps libre

qui se profile devant lui, également de savourer les belles choses de la vie ainsi que des beaux moments à partager avec sa famille et ses amis, et comme on dit « longue retraite sous le soleil de Perrignier ou d'ailleurs » … J'ai fait le choix en accord avec le conseil municipal d'une promotion interne en nommant Mme Imbert, arrivée à Perrignier il y a 5 ans, en remplacement de M. Rebourg, au poste de secrétaire générale. En bénéficiant d’une formation accélérée, et de stages, elle pourra pallier au remplacement du secrétaire général sortant. Pour la remplacer au poste qu’elle occupait précédemment, nous avons recruté une personne de Perrignier. Une réorganisation des services administratifs a été mise en place. Comme chaque année je remercie le personnel communal, écoles, administratif, technique, culturel, qui depuis 20 mois travaillent sous « COVID-19. » Ce n’est pas simple tous les jours, le personnel se fait « engueuler » par des personnes agressives, mécontentes de la situation, et de surcroît très impolies et incorrectes envers les agents et les élus, c’est inadmissible ! Je remercie tout particulièrement le personnel des écoles, sous pression depuis mars 2020, qui a la lourde tâche de faire respecter et d'appliquer à la lettre les évolutions des protocoles sanitaires. À Perrignier durant toute la période de crise sanitaire (qui n’est malheureusement pas terminée) le service public n'a jamais cessé. Merci à nos agents communaux. Après 20 mois sous contrôle sanitaire avec tous les désagréments que cela comporte, je remercie vivement toutes les personnes qui ont œuvré dans le seul but de l’intérêt général, associations, sympathisants, ou citoyens, qui ont cousu des masques, visité leurs voisins etc. Merci à eux.

Merci aux conseillers municipaux référents de leurs quartiers. Merci à l’ensemble de mon équipe municipale qui s’investit sans compter, « la critique est facile pour celui qui ne se regarde jamais dans un miroir », mais quand il s'agit de s'investir de partir en réunion à toute heure du jour ou bien de ressortir le soir alors qu'il y a un bon film ou une bonne émission à la télé, ou tout simplement un moment en famille, il faut de la passion, sinon rien ne marche. La vie d'élu est d’abord un investissement personnel qui doit être réfléchi, car à mes yeux, un élu doit avoir à l'esprit la valeur de l'engagement, ceci pour 6 années. (Durée d'un mandat communal). C'est un engagement qui doit être pris très sérieusement, car il demande une assiduité aux réunions, des sacrifices, un accord et une harmonie dans la vie familiale.

Merci à mon équipe communale. Je termine en vous souhaitant à toutes et tous une bonne année avec en premier lieu la santé et la prospérité autant que possible pour vous et vos proches, j'ai une pensée bien évidemment pour tous ceux qui ont été dans la douleur en cette année 2021, soit par la perte d'un proche, ou bien encore touché par la maladie. Je formule le vœu que nous retrouvions au plus vite une vie juste normale, simplement comme avant. Je remercie tous nos partenaires, l'État, la Région AURA, le Département de la HauteSavoie, nos conseillers départementaux, Patricia MAHUT et Richard BAUD, et Thonon Agglomération. Je souhaite la bienvenue au Père OWONA, qui loge à la cure. Très bonne année 2022.

Je conclus par cette citation, qui se doit de nous faire réfléchir.

"Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes, qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir." Henri Poincaré

Claude MANILLIER Maire

Edito du maire ..................................... P. 2 Budget.................................................. P. 9 Urbanisme........................................... P. 10 Travaux ............................................... P. 11 Environnement, histoire et traditions....P. 12 Scolaire ............................................... P. 13 Mars.................................................... P. 14 Avril/Mai ............................................. P. 15 Juin ..................................................... P. 16 Juillet.................................................. P. 17 Echo des associations ......................... P. 18 Paroisse............................................... P. 22 ADMR ................................................. P. 23 Solidarité ............................................ P. 24 Culture................................................ P. 25 Médiathèque ...................................... P. 26 Coups de cœur des lecteurs ............... P. 27 Septembre.......................................... P. 28 Octobre .............................................. P. 29 Novembre........................................... P. 30 Chéchette Tour ................................... P. 31 Décembre .......................................... P. 32 Infos agglo.......................................... P. 35 Infos municipales ................................ P. 36 Histoire ............................................... P. 38 Etat civil.............................................. P. 40 Détente............................................... P. 41 Violences à l'égard des femmes.......... P. 42 Civisme ............................................... P. 43 Infos pratiques.................................... P. 44

Retrouvez le bulletin municipal en version électronique et l’Agenda des manifestations sur notre site internet www.perrignier.fr

Village de Perrignier

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