Bonnin Pauline Portfolio 2018

P A U L I N E B O N N I N A R C H I T E C T E D.E. / P O R T F O L I O 2018

p a u l i n e . b o n n i n 1 @ g m a i l . c o m / 06 46 73 81 99

CURRICULUM VITAE

COMPÉTENCES

INFORMATIQUE

PAULINE BONNIN

pauline.bonnin1@gmail.com 06 46 73 81 99 20 rue Rosa Bonheur 33000 Bordeaux 26 ans

CAO architecture Autocad Archicad Sketchup SU Podium Revit

CAO audio-visuel Ableton Audacity Adobe première

CAO graphisme édi

CURSUS 2017

obtention du Diplôme d’Etat d’Architecte - mention très bien, félicitations du jury • PFE présenté: « A la recherche de la musicalité de l’espace construit - Architectures sonores sur la colline du Calvaire ». Mention recherche, félicitations du jury. DEA niveau master École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux

2014

obtention de la licence en architecture École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux

2011

première année de licence en arts-plastiques

Indesign Photoshop Illustrator Wordpress

Bureautique

Word / Excel / Pow vigation web

LANGUES

Anglais / Espagnol

Université Michel de Montaigne Bordeaux

2010

obtention du baccalauréat littéraire spécialité arts-plastiques et option arts-plastiques Lycée Bellevue Saintes (17)

HOBBIES

évènements cultu et musicale - con sitions - cinéma nique

2

S

EXPÉRIENCES STAGES

ES 2016

2013

stage au SCRIME Studio de Création et de Recherche en Informatique et Musiques Expérimentales - 2 mois à Bordeaux • Initiation à la recherche, réflexions sur l’espace, la matière et le son.

AUTRES 2018

Balades sonores médiation artistique mensuelle auprès d’un public sur l’environnement sonore urbain

vendeuse chez Michard Ardillier - détaillant chaussures

werpoint / na-

urels – création sonore ncerts - voyages - expo- informatique - électro-

6mois à Bordeaux • Médiatrice culturelle - pôle action éducative. Mise en place et encadrements d’ateliers pédagogiques auprès du jeune public. Édition des restitutions graphiques auprès des établissements scolaires.

• Exposition constellation.s - visites guidées, maintenance du site web http://www. constellations.arcenreve.com/. Montage audio des conférences enregistrées.

6mois à Bordeaux

ition

l

stage à arc en rêve centre d’architecture

membre du collectif associatif Art-normes à Bordeaux • Mise en place d’événements culturels et festifs autour des luttes contre les discriminations. Organisation de moments festifs, expositions, cycle de conférences.

2016

bénévolat pour la Biennale Panorama à Bassens • Médiatrice culturelle pour la Nuit Verte du samedi 24.09

2015

workshop All Over à Lormont Avec Tamara Decroux, Virginie Courrèges et le collège Lapierre (classe de 4ème).

• Mise en place d’un atelier de conception spatiale à travers 6 interventions dans la classe du collège.

• Edition de 10 pages

CONTENU

Le portfolio qui vous est présenté ci-joint retrace une partie du cursus en architecture effectué à travers une sélection variée de projets. Ces différents travaux ont été l’occasion d’explorer et de jouer sur une multitude de procédés et de références. Le projet d’architecture me semble en effet être un cadre propice au croisement disciplinaire et culturel.

La curiosité m’a poussée à choisir durant les trois semestres de master des parcours dits « expérimentaux » proposés très récemment à l’EnsapBx, le parcours HUB+P(art), puis le parcours IAT (Intelligence de l’Architecture et des Territoires). Ces voies pédagogiques sont axées principalement sur l’importance du processus de projet et questionnent la place de l’architecte au sein d’un réseau. Ils ont eu tout deux la particularité de croiser les disciplines en proposant des projets et des cours magistraux en partenariat avec d’autres établissements (Michel de Montaigne pour l’un et I’Institut d’Études Politiques de Bordeaux pour l’autre).

En première année de master, dans le parcours Hub+P(art) j’ai pu ainsi confronter des méthodes processuelles basées sur des lectures, des œuvres d’arts, à des situations bien réelles, que ce soit à travers l’échange avec le collège de Grand Parc, où l’on retrouve des problématiques de l’éducation nationale en Zone d’Éducation Prioritaire ou avec la citadelle de Blaye qui pose la question de la mise sous cloche du patrimoine bâti.

Les sujets proposés sous forme d’appels à idées, conçus sur des temps courts (2 sujets par semestre), ont ainsi été un moyen de se concentrer sur le concept, de le développer jusqu’à la formalisation spatiale. Ce cursus a également été l’occasion de travailler en équipe avec des étudiants paysagistes, plasticiens, et leurs enseignants.

Cette première approche a ensuite été à mon sens complétée par un semestre en parcours IAT en deuxième année de master. Ce fut l’occasion de répondre à une commande réelle de la Fabrique Métropolitaine de Bordeaux faite à L’EnsapBx. L’occasion de pouvoir participer à un dialogue sur les zones d’activités économiques avec des professionnels. Des cours magistraux concernant les grands enjeux économiques urbains métropolitains ont été dispensés à sciencespo Bordeaux, permettant de nouveau une ouverture du champs disciplinaire.

J’ai enfin présenté un Projet de Fin d’Etude mention recherche « A la recherche de la musicalité de l’espace construit : Architectures sonores sur la colline du Calvaire.» Expressions architecturées d’un long processus de réflexion qui comprend le mémoire de Master. Ce travail développé sur trois années a été le moment fort de mon cursus. La prise de risques, les remises en questions, ont ponctués ces recherches ce qui m’a permis de développer une pensée critique sur le travail effectué.

Ce parcours volontairement varié au sein de l’école, et en dehors, à accompagné le développement d’un regard sur l’architecture en constante évolution et la définition du profil que je vous présente aujourd’hui. Il est grand temps de m’impliquer dans une agence afin d’être formée sur le cœur de la pratique architecturale et de la production d’espaces du quotidien.

4

PROJETS D’ARCHIT PFE

Architecture A la recherc

MÉMOIRE

A la recherc Exploration

5°ANNÉE

Zones d’act L’exemple d

Le Chalet Re

4°ANNÉE

Plier et Dép L’enclos : sy

3°ANNÉE

Le troisième

2°ANNÉE

L’école de c

TECTURE

ATELIERS ET WORSHOPS

es sonores sur la colline du Calvaire che de la musicalité de l’espace construit

6

che de la musicalité de l’espace construit sonore des quais de Bordeaux

38

tivités économiques : redynamisation et services : du pôle mutimodal

40

esponsable : l’habitat passif

plier l’architecture scolaire ystème ouvert, matériel et vivant

52 58

e liieu : Un centre culturel à Mériadeck

70

cirque à Bacalan : Contorsions

78

Petit Eyolf scénographie

84

Le cube design

86

All Over workshop

88

Newton vidéo

90

PROJET DE FIN D’ÉTUDES ARCHITECTURES SONORES SUR LA COLLINE DU CALVAIRE A LA RECHERCHE DE LA MUSICALITÉ DE L’ESPACE CONSTRUIT

Projet de Fin d’Étude - mention très bien - mention recherche / dir. Dominique Quintanilla, Recherche : Gilles-Antoine Langlois et Pauline Boyer Jury : Émilie d’Orgeix (présidente),Marjan Hessamfar, Benjamin Chavardès, Gilles-Antoine Langlois, Gautié Bolle, Dominique Quintanilla

Architectures sonores sur la colline du Calvaire est un projet de fin d’études qui prend à bras le corps la question du phénomène sonore comme matériau potentiel de la conception architecturale, de l’analyse d’un territoire à la projection d’interventions spatiales.

Travailler à partir du son, phénomène temporel par excellence, suppose de penser l’expérience que l’on se fait d’un lieu comme un ici et maintenant.

Mais comment l’architecte, visuel convaincu, peutil s’approprier la dimension sonore ? Et vers quelles propositions spatiales, formelles et matérielles, la prise en considération du son, phénomène a priori invisible, peut-elle nous mener ?

A partir de l’expérimentation d’un protocole basé sur l’écoute d’un territoire, il s’agit de s’approprier l’élément sonore à travers l’élaboration d’outils de compréhension puis d’intervention. Une démarche qui propose de construire avec les sons, alors que nous avons tendance à penser davantage à leurs réductions.

6

LA COLLINE DU CALVAIRE : UN LIEU PROPICE À L’EXPÉRIMENTATION Le mémoire présenté en février 2017, « À la recherche de la musicalité de l’espace construit - Exploration des paysages sonores des quais de Bordeaux » a été mené dans une visée prospective afin d’établir les bases théoriques et réflexives essentielles à la constitution du Projet de Fin d’Études. Le temps du Projet de Fin d’Etudes a été ceiui de la mise en pratique d’une méthodologie expérimentale amorcée lors du mémoire.

Le lieu de la colline du Calvaire est situé au cœur de Montbrison, la sous-préfecture de la Loire en Région Auvergne-Rhône-Alpes. En dehors de ses indéniables qualités et potentialités, il a été choisi pour sa situation physique dans l’espace.

D’une part, c’est une curiosité urbaine, l’emplacement d’un château-fort à l’origine de la constitution de la ville et aujourd’hui disparu. Cet espace particulier forme une rotule circulaire de 4 hectares entre le centre historique et les sorties de ville. D’autre part, la colline est un relief basaltique, vestige d’une cheminée volcanique. C’est alors un promontoire, un belvédère sur la ville et sur la plaine du Forez dont la morphologie comporte de multiples stratifications, vestiges des fortifications. Enfin, diverses fonctions occupent le bâti sur place et aux alentours, groupes scolaires, école de musique, locaux d’associations et habitations. Ce terrain d’exploration comporte alors des situations multiples, faites de variants et d’invariants propices à l’expérimentation d’un processus et à la proposition d’hypothèses architecturales basées sur la prise en compte du son.

Vue aérienne de la colline du Calvaire @ ville de Montbrison 2012

8

MISE EN PLACE D’UNE MÉTHODOLOGIEDE L’EXPLORATION À L’INTERVENTION

1

PROTOCOLE IN SITU OBSERVATIONS ACTIVES

Visite et relevés photographiques le lundi 19.09.2016 + Visite le mardi 27.12.2016 + Essai enregistrements le dimanche 05.03.2017

= 12 SCÈNES SONORES

2

PROTOCOLE EX SITU IMPRESSIONS ET EXPRESSIONS DES PAYSAGES SONORES

Sélection des scènes sonores pour chaque point (3min) + Descriptions sémantiques des présences sonores tableaux fond/figure + Spatialisation des présences sonores cartographies + Compréhension de l’acoustique du lieu coupes + Impressions des distances et longueurs d’onde schémas

= 12 EMPREINTES ACOUSTIQUES

2

PROTOCOLE D’INTERVENTION PRODUCTION D’ARCHITECTURES SONORES

Corpus de références artistiques / architecturales + Boîte à outils pour la création d’espaces sonores + Fiches d’intentions / réponses au diagnostic

= HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES

1

EXPLORATION IN SITU ET OBSERVATIONS ACTIVES RELEVÉS GRAPHIQUES SONORES DU MARDI 04 AVRIL 2017

Prendre connaissance d’un lieu pa est une des manières possible de son identité. L’environnement so se limite pas à la parcelle, les usa flux, les distances se comprenne par l’écoute d’un lieu. La sphère d le paysage sonore, se compos espaces qui nous entourent, qui pénètrent, dont la hiérarchie par gnance des sons est instable.

11

7

12

10

9

8

4

6 3 5

1

PARCOURS ET POINTS D’ÉCOUTE STRUCTURE DE LA MARCHE

10

2

Protocole à dimension génériqu néanmoins teinté par le site dès part. La colline du Calvaire répon logique structurelle circulaire, st où la partie traitée est essentie accessible par la marche. Les 12 d’écoute autour desquels s’art protocole répondent à une prem gique, celle de la marche et de la bulation. L’in situ défini le cadre d un temps donnée, le site a été vis sieurs fois et il a été choisi d’appl premier protocole d’écoute le mar entre 9h et 17h, jour ouvré et en jo

La démarche in situ s’appuie sur ration d’un premier outil, un form remplir sur place qui comporte u aérienne de chaque point et un d’écriture afin de noter les premiè servations. Le temps d’observa chaque point varie de 15 à 35 min place, dont 8 à 18 minutes de prise d’ambiance à l’aide d’un micro Zoo

UN PREMIER OUTIL : LE FORMULAIRE COMPLÉTÉ SUR PLACE

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l’élabomulaire à une vue espace ères obation en nutes sur e de son om H2n. ÉCOUTE DU POINT 1 (EXTRAIT DE L’ANALYSE IN SITU 1/12)

N

2

IMPRESSIONS ET EXPRESSIONS DES PAYSAGES SONORES INTERPRÉTATIONS EX SITU

Le protocole ex situ se base sur la ré enregistrements effectués sur pla gistrement devient outil à part entiè mière étape consiste à extraire de ch une scène sonore de 3 minutes, qui d présentative de la globalité du pays observé. Elle fait également figure temporel de la scène entendue.

FONDS SONORES

urbain

FIGURES SONORES activité motorisée

voix nature

nature

De ces scènes sonores découlen outils de représentation de l’espa La première approche se trouve ê cription sémantique, l’emploi et le mots qui permettent de classer les férenciant le fond sonore perçu des distinguant les différentes typologie définies par type de sources. Ensu de rendre compte de chaque situat de représenter une compréhension tique de chaque lieu en spatialisant figures sonores, par la cartographi ou autres schémas. En dehors de to technique, l’objectif est de retransc pressions de l’entendu.

L’ensemble forme une synthèse point, une carte d’identité qui perme ger des caractéristiques et potentia proposition d’interventions spatiales

impact signal sonore

Mar

12

Spatialisation des présences sonores (extrait 1/12) (écoute de la scène sonore d’une durée de 3 minutes)

éécoute des ace. L’enreère. La prehacun d’eux doit être resage sonore e de témoin

nt plusieurs ace sonore. être la dese choix des s sons, difs figures, et es de sons, uite il s’agit tion sonore, de l’acousles fonds et ie, la coupe oute mesure crire les im-

de chaque et de dégaalités pour la s.

1. L’ENCAISSEMENT

rdi 04 avril 2017 à 9h (point 1 / 12)

2

IMPRESSIONS ET EXPRESSIONS DES PAYSAGES SONORES INTERPRÉTATIONS EX SITU

FONDS ET FIGURES SONORES Le couple figure et fond est un des concepts de la théorie de la forme (gestalt), un concept à l’origine visuel que R.Murray Schafer, musicien canadien, applique au paysage sonore après la lecture de Marshall MacLuhan et qui reste aujourd’hui utilisé fréquemment dans la description de compositions sonores.

NATURE CLOS RÉVERBÉRATION

Fond sonore

Figures sonores par typologie

nature rumeur urbaine

nature oiseaux (chants/ailes) • insectes / bourdonnements • bruissements végétaux • aboiements de chien présence humaine voix • discussion • sons divers de petits travaux (claquement / impacts / frottement) • claquement • pas activités motorisées signal de recul au lointain • une voiture passe • sons de travaux lointain signaux sonores Tintement de cloche

Tableau des présences sonores (extrait 1/12)

(écoute de la scène sonore d’une durée de 3 minutes)

14

masque bâti nature aboiements de chien

masque bâti nature insectes oiseaux végétation activités motorisées voiture

présence humaine voix impacts (travaux) pas

fond sonore urbain ventillation rumeur motorisation travaux

signal sonore marche arrière

signal sonore cloche sur place

proche

lointain

Impressions des distances sources et réception (écoute de la scène sonore d’une durée de 3 minutes)

act

Imp

RÉVERBÉRATION

réverbération

Compréhension de l’acoustique du lieu

3

PROTOCOLE D’INTERVENTION

MISE EN PLACE D’UN MODE OPÉRATOIRE

SPATIALITÉS SONORES : ENTRE ARTS, ARCHITECTURES ET DISPOSITIFS FONCTIONNELS Architectures sonores sur la colline du Calvaire comprend une démarche empirique dans la prise de connaissances des spécificités du sonore. Afin de constituer la boîte à outils permettant de composer l’espace à partir du sonore, un corpus de référence à été établi en amont. Empruntées à l’art sonore, au design, à l’architecture ou aux techniques d’espionnage, ces références servent d’appui pour la compréhension de l’espace acoustique par l’observation des typologies, des matériaux et de la relation à l’environnement.

Certains de ces dispositifs, ne sont pas explicitement ou exclusivement dédiés à l’écoute, cependant tout édifice, tout espace construit constitue un environnement sonore qui possède sa propre empreinte.

BOÎTE À OUTILS : PROPOSER UNE LUTHERIE DE L’ESPACE DISPOSITIFS SONORES CHOISIS

REPRÉSENTATION DES MATÉRIALITÉS

SONNANT

DE L’ISOLATION À LA TRANSMISSION

MORPHOLOGIES / IMPLANTATIONS

LE RAPPORT À LA MASSE DU SITE de l’immersion à l’émergence

AMPLIFIANT CADRANT

PIN DOUGLAS

RÉVERBÉRANT / RÉSONANT

BÉTON BRUT

MASQUANT

ACIER CORTEN

BOIS VERNI

ÉPICÉA

MDF PERFORÉ

LIÈGE

SON DIMENSIONNEMENT du confiné au vaste

BÉTON VITRIFIÉ BÉTON CELLULAIRE

SES PROPORTIONS du ramassé à l’élancé

CUIVRE

ZINC

TÔLE ONDULÉE

MÉTAL DÉPLOYÉ

LIEN INTERIEUR / EXTÉRIEUR de l’ouvert au clos

ISOLANT

VERRE

TEXTILE

LA NATURE DES SURFACES des aspérités au plan

16

PLAN MASSE / RYTHMICITÉS DU PARCOURS

0 5

10

20

50

N

CAVITÉS DE RÉSONANCE

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 1

18

2 1

Cette proposition spatiale s’articule autour du point d’écoute 1, l’encaissement où une empreinte acoustique réverbérante a été observée.

Une passerelle en bois bordée d’une rangée de lames d’acier corten y prend place, espace sonnant, dans un lieu réverbérant, le son des pas et des voix résonnent parmi le paysage sonore existant. Les lames métalliques ajoutent un filtre effet sans pour autant amoindrir la qualité acoustique initiale du lieu. Le rempart du fond et le terre-plein sont percés afin d’accueillir une cavité de résonance en béton.

CAVITÉS DE RÉSONANCE

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 1

Plan trapézoïdal, volume en hauteur, les deux parois parallèles réfléchissent le son, cette caisse de résonance reçoit les sons de l’extérieur, les médiums de l’ambiant et les graves du bois de la passerelle. L’ouverture sur la façade sud ajoute une arrivée de son en filtrant les médiums.

La rampe mène à un autre volume, nous quittons un espace ou les sons sont diffus, avec des sources provenant de l’extérieur pour arriver dans un cavité rocheuse, vestige des niches processionnelles du site, l’espace restreint et enterré nous fait entre les sons proches, les notres, respiration, mouvements, avant de ressortir dans l’extériorité du lieu.

20

caisse de résonance

cavité rocheuse existante

passerelle sonnante

ISOMÉTRIE / VOLUMES ET SEUILS

BELVÉDÈRE ET FOCALES SONORES HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 2

DES D

Ce territoire est le point culminant de la colline où se trouve le calvaire, situé près du point d’écoute 4. Espace sonore métabolique, nous percevons les figures et fond venant de toutes parts. Circulation routière, souffles du clos des quatre vents, tintements de cloches se fondent et se confondent, nous semblent délocalisés avec une hiérarchie d’intensité mouvante.

4

POINT D’ÉCOUTE TRAITÉ : 4

CYLINDRE MASQUE ET PARABOLES

22

L’hypothèse architecturale proposée tire partie de cette ouverture sur le paysage à 360°. Ce traitement passe par trois dispositifs imbriqués. Tout d’abord, un cylindre de béton sans couvert où les sons sont diffus et s’échappent, ce qui permet d’expérimenter le second dispositif, les focales, paraboles.

Trois focales sonores, orientées suivant trois versants distincts offrent à l’écoute un morceaux de paysage sonore, elles définissents des contours incertains et permettent de localiser à nouveau les sources. Enfin, le dernier dispositif prend la forme d’une passerelle en couverture, formant un anneau qui permet d’accéder au panorama après le cylindre qui nous en prive. Ce dispositif redéfinit également la place esthétique du paysage urbain, sonore et visuel, des sorties de ville. En effet, en l’état actuel, le belvédère invite à orienter son regard sur le centre historique.

DISPOSITIFS IMBRIQUÉS vers le boulevard école de musique vers la sortie de ville clos des quatre vents

clochers vers le centre historique

MASQUE

ORIENTATION DES CADRAGES SONORES

PASSERELLE BELVÉDÈRE

N

CLOS DES QUATRE VENTS

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 3 Cette projection prend place autour des points d’écoute 5, 6, 7, 8 et 11 au sein du clos des quatre vents.

Ce lieu porte très bien son nom, en effet, fortement exposé aux éléments, le parcours spatial atteind une autre forme de physicalité.

L’hypothèse architecturale proposée redécoupe ce territoire, le premier axe est celui de la rampe en béton qui s’encaisse progressivement jusqu’à devenir un tunnel. L’étroitesse du passage en fait soit un abri, soit un couloir d’air et de souffles. La partie tunnel est un espace fortement réverbérant, écho des pas et des voix de l’auditoire.

24

VARIATIONS AU GRÉ DES VENTS COUPE EE’ 1/200

G’

F’

G

NIVEAU -2

NIVEAU -1

F

26 E

Une place inscrite dans un triangle est accessible à mi-chemin de la rampe. Encaissée, elle est espace sonnant, presque jusqu’à l’abstraction. Le clostra séparant la place de la rampe est formé de tasseaux d’épicéa mobiles qui s’entrechoquent parfois, au gré du vent ou des manipulations de l’auditoire. L’autre parois est occupée par une haie arbustive et de la végétation qui grimpe sur une grille de métal déployé. Craquements de la grille, faune dans la haie végétale, chocs des tasseaux de bois, composent un nouveau paysage sonore avec des figures percusives médiums, voire aigües. La place devient premier plan sonore, tandis que les bruits environnementaux du site se détachent en arrière plan.

Cette place mène à un cylindre lui aussi encaissé dont le couvert émerge à peine du terrain.

Seul lieu totalement isolé proposé, il offre une expérience tout à fait particulière, celui d’un espace fortement insonorisé. Le site n’existe plus, le son lui-même semble avoir disparu, la voix ne porte plus, pas de réverbération, tout son semble coupé net à peine produit.

Lorsque l’on poursuit le long de la rampe, on accède à la salle de la tour du vent au bout du tunnel. La tour est un puits, espace sonnant qui traverse le couvert. Formée de lattes horizontales dont l’écart varie, elle emet les sons du vent dans un large spectre, sifflements variés selon la compression de l’air. Le volume réverbérant accueille et renvoi ces productions presque fantomatiques.

COMPOSER UN PAYSAGE SONORE ABSTRAIT E’

N

PLAN MASSE 1 / 500 l ZOOMS 1 / 500 l

CLOS DES QUATRE VENTS

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 3

28

INTÉRIORITÉS, ESPACES SONORES ABSTRAITS

Un sas mène à la salle métallique. volume parallélépipède, boîte de béton résonnant, elle est hermétique à l’environnement extérieur. Une trame de plaque de métal suspendue et mobile recompose l’espace, matériel et sonore. La présence du métal imprègne l’acoustique du lieu, filtre grave, un impact ou une mise en mouvement suffisent à occuper le volume d’une résonance métallique profonde.

L’espace est vibratoire et vibrant.

COUPE FF’ 1/200

CLOS DES QUATRE VENTS

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 3

ÉCOUTEZ LE BOULEVARD ET LA VILLE PÉRIPHÉRIQUE La salle métal, une fois traversée laisse place à un couloir, la parois de verre, alignée au rempart ouvre la vue sur le lointain. Espace confiné et réverbérant, les sons de l’extérieur ne nous parviennent pas. Les espaces sonores abstraits, hermétiques à l’environnement, possèdent leurs propres identités acoustiques marquées ouvre finalement sur un dispositif extérieur. Structure de béton, il s’agit ici d’inviter à porter attention sur le son du boulevard proche et de la rumeur urbaine lointaine. Composition, musicalité se retrouve aussi dans l’environnement sonore du quotidien.

30

COUPE GG’ 1/200

CANYONS

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 4

Cette intervention prend place autour des points 9, 10 et 11, sur l’un des versants distincts de la colline. Ici, il s’agit de se positionner par rapport au front bâti linéaire de la cour de d’appel de Lyon et de l’école de musique Pierre Boulez. Elles prennent place dans un même édifice, anciennement couvent des Visitandines, autre rempart en parallèle à la fortification qui forme un canyon.

NIVEAU -1

NIVEAU -1

32

NIVEAU 0

H

I’

H’

N

PLAN MASSE 1 / 500 l ZOOMS 1 / 500

CANYONS

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 4

FILTRES ET RÉVERBÉRATIONS Le premier dispositif est installé entre l’accès du calvaire et la cour d’appel, sur un territoire clos, bordé de bâti avec une ouverture sur le canyon. Espace à l’origine fortement réverbérant, il constitue en quelque sorte une caisse de résonance des lieux alentours. Les sons provenant de la zone du calvaire et de la rue en contrebas s’y engouffre distinctement produisant un paysage sonore principalement situé dans les médiums et les aÏgus. La proposition spatiale prend la forme d’un amphithéatre inscrit dans une portion de sphère. On y retrouve une situation encaissée. Des panneaux d’acier corten de différentes largeurs s’inscrivent dans le cercle. Filtre métallique sur le paysage, parois réverbérantes et vibrantes, l’auditeur peut faire varier son écoute par ses propres mouvement dans cet espace.

Des escaliers mènent ensuite à une passerelle métallique suspendue. Il s’agit alors d’ajouter de nouvelles figures sonores, impacts des pas, voix, dans le volume du canyon réverbérant.

34

COUPE HH’ 1/200

CANYONS

HYPOTHÈSES ARCHITECTURALES LIEU 4

« Lequel est le plus musical, d’un camion qui passe d et d’un camion qui passe devant une école de musique

Jo

36

devant une usine e?»

ohn Cage, Silence,1961

FACE À L’ÉCOLE DE MUSIQUE ODE À LA DISSONANCE Enfin la passerelle devient cavité orientée sur la façade de l’école de musique. L’invitation à s’asseoir pour écouter ce qui peut s’échapper des fenêtres ouvertes de l’école de musique a pour référence la célèbre citation de John Cage : « Lequel est le plus musical, d’un camion qui passe devant une usine et d’un camion qui passe devant une école de musique ? » issue de Silence en 1961. En effet, l’école de musique est une ode à la dissonance, entre l’apprentissage des gammes au saxophone, la répétition d’un même thème au piano, et le violoniste débutant, cette situation pose de nouveau la question de ce que l’on peut entendre par musicalité.

COUPE II’ 1/200

A LA RECHERCHE DE LA MUSICALITÉ DE L’ESPACE CONSTRUIT EXPLORATION SONORE DES QUAIS DE BORDEAUX

MÉMOIRE DE MASTER - MENTION BIEN - MENTION RECHERCHE / DIR. PAULINE BOYER ET GILLES-ANTOINE LANGLOIS

Matériel d’exploration et photographie de la prise de son du miroir d’eau © Bonnin Pauline

38

« S’interroger sur la nature d’une forme non visible, suivre la logique de l’audition ou de l’olfaction pour décrire un territoire habité, se demander à quoi ressemble une composition paysagère thermique, olfactive ou aérodynamique : rien de plus scientifiquement légitime. Mais rien de plus inquiétant pour les certitudes de la pensée architecturale et urbaine. » Jean François Augoyard, L’environnement sensible et les ambiances architecturales, p313.

RÉSUMÉ

L’élément sonore est présenté ici comme un levier réflexif autour d’une question plus large sur l’expérience architecturale et urbaine en tant qu’environnement physique, protéiforme, en tant qu’espaces en mouvement sources d’expériences tridimensionnelles et multi-sensorielles. Le phénomène sonore, élément temporel par excellence, est également significatif de mouvement, de changement dans la constitution de spatialités. C’est dans ce sens que le rapprochement avec les notions d’ambiances et d’environnement peut faire lien avec la conception spatiale. Le son, impalpable, d’une nature évanescente est pourtant un matériau a priori malléable qui prend en compte une infinité de paramètres physiques. Le son est révélateur de présence, porteur d’informations, et révèle les volumes et les matérialités. Nous proposons aujourd’hui d’explorer quelques enjeux dans la prise en compte de l’espace sonore comme partie intégrante de l’espace architectural conçu. Pour ce faire, le mémoire s’articule autour de l’écoute des quais de la rive gauche de Bordeaux, terrain d’investigation pour appréhender le paysage sonore, et tenter de l’inclure dans le processus architectural à travers des outils de représentation.

MASTER

PÔLE MULTIMODAL

ZONES D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES : REDYNAMISATION ET SERVICES COMMANDE DE LA FAB DOSSIER COLLECTIF ET ILLUSTRATION ARCHITECTURALE - AVEC SIMON DURAND

Le travail présenté ici est issu d’une étude collective entre étudiants en architecture et étudiants de sciences-po Bordeaux en réponse à une commande de la Fabrique métropolitaine de Bordeaux. La situation d’une commande réelle engageant la Fab ainsi que l’école d’architecture fût l’occasion de dialoguer avec des professionnels sur plusieurs temps du dossier.

Cette commande replace le développement économique au cœur de la question métropolitaine en s’intéressant à la redynamisation, reconversion ou transformation des zones d’activités économiques. En effet, ce modèle issu du zoning est devenu peu attractif voire obsolète.

Ce travail collectif a réuni 6 étudiants en architecture et 5 étudiants SGM (stratégie et gouvernance métropolitaine) de science politique de Bordeaux, ce qui a permis de confectionner un dossier sur une durée d’un an (bientôt disponible en ligne sur le site de la Fabrique métropolitaine de Bordeaux). Ce document aborde les questions de gouvernance, il est axé sur le services aux entreprises et le service aux employés comme possible levier économique (impliquant ainsi les investisseurs privés). Un grand nombre d’outils de redynamisation processuels ont été définis à différents niveaux, juridiques, programmatiques, de principes, etc... L’application de ces outils, leurs combinaisons ainsi que leur adaptation en situation réelle donne lieu à des programmes teintés.

C’est donc une des illustrations architecturales de l’application de ces outils génériques qui est présenté ici sur le site de l’écoparc de Blanquefort, une ZAE soumise à une restructuration (Chartes, thématisation, entretien soigné), qui n’a pourtant pas encore réussi à attirer les grandes industries attendues (énergie solaire, éolien..).

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2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - ÉCOPARC DE BLANQUEFORT / XAVIER GUILLOT - STÉPHANE HIRSCHBERGER

EXTRAIT DU DOSSIER COLLECTIF ZONES D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES : REDYNAMISATION ET SERVICES

LE SERVICES AUX ENTREPRISES : DÉFINIR UNE GAMME D’OUTILS CONVOCABLES DANS DES PROJETS DE RÉAMÉNAGEMENT

outils de dynamisation processuels

(Principes, modèles juridiques, programmes innovants, services d’assistance, services opérationnels)

Principes : Baux temporaires, redivision parcellaire, densification

combinaison spatialisée d’outils

(Programmes teintés et illustrations architecturales)

Crèche inter-entreprises Pôle entrepreneurial

Structures juridiques : AFU, ASL, copropriétés, associations, clubs Mutualisation des stationnements

Pôle multimodal et stationnement mutualisé

Mutualisation des espaces de stockage, de la logistique Principes de projets de ZAE exemplaires (chartes, benchmark)

Services et loisirs en lisière d’un milieu naturel Restauration locale, espaces sportifs

Incitation publiques, CCI, aides des insitutions Leviers d’action sur les copropriétés dégradées Nouveaux services mutualisés Concertation entre les acteurs et partenariats, public, privé etc

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2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - ÉCOPARC DE BLANQUEFORT / XAVIER GUILLOT - STÉPHANE HIRSCHBERGER

MISE EN SITUATION DE DIFFÉRENTS OUTILS (THÉORIQUES ET PROJETS DÉVELOPPÉS)

4

5

Chaufferie et gestion des déchets

CRÈCHE INTERENTREPRISES

UNITÉ DE SERVICES

3

RESTAURANT ET LOISIRS SPORTIFS

2 PÔLE ENTREPRE-NEURIAL

LISIERE NATU

RELLE 7

, denses lisiere villes

PÔLE MULTI SERVICES

Z. A. E.

gare transports

CUISINE COMMUN-AUTAIRE

6

1

Illustrations architecturales développées

Espace numérique partagé et fibre

Division parcellaire et densification

Conciergerie messagerie

Baux temporaires

Services aux entreprises développés dans l’étude

Services aux employés développés dans l’étude

Autres services mutualisés et outils abordés

PARKING MUTUALISÉ

1

Mutualisation de la logistique

Mutualisation des stockages

UN TERRITOIRE RÉGI PAR DES LOGIQUES DE MOBILITÉ PROPOSITION D’UN PÔLE MULTIMODAL

L’illustration architecturale trouve ces principes fondamentaux dans une réflexion autour de la

question de la mutualisation du parking, en cas d’extension de la zone d’activité économique ou encore de sa possible densification, mais également à travers la vision de la mobilité, inhérente à la conception urbaine actuelle.

Le projet se présente sous la forme d’un parc relais, dont la gestion correspond à celle des

parkings de Bordeaux Métropole (Parcub et Tbc). Le parking contient 356 places automobiles et 23 places deux roues, quantité définie en vue de la nouvelle dimension de la gare qui deviendra une entrée stratégique de la métropole en provenance du Médoc avec l’arrivée prévue de la ligne de tram-train.

Sa forme propose un repère urbain dans une zone de Gare peu développée et un signal à l’entrée de l’écoparc de Blanquefort.

REPÈRE URBAIN À L’ENTRÉE DE LA ZONE

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2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - ÉCOPARC DE BLANQUEFORT / XAVIER GUILLOT - STÉPHANE HIRSCHBERGER

PLAN DE SITUATION / NŒUD MODAL D 210 / ligne 56 57

Vers Le médoc

ligne de bus du projet

ZAE

pôle multimodal

Gare Sncf

Blanquefort Vers Bordeaux

future ligne tram-train du médoc

Ligne 29 terminus écoparc

PROGRAMMES ET ARTICULATION / MOBILITÉ

TABAC PRESSE BOULANGERIE

CAFÉ

PÔLE ÉNERGIE

P

COMMERCES DIVERS

COVOITURAGE

ESPACE D’ACCUEIL

PARKING PÔLE MULTIMODAL

LOCAL VÉLOS

MAGASIN VÉLOS

GARAGE AUTO ENTRÉE MOTORISÉE DÉDIÉE

SERVICES DE LA VILLE

N

UNE NOUVELLE INTERFACE AVEC LA GARE RÉGIONALE

La volonté urbaine a été ici de définir

des séquences à partir de la voie ferrée. L’espace public forme une rotule entre la gare et les nouveaux services. Accompagnant l’usager tout en séparant l’espace piéton de l’espace motorisé.

BLANQUEFORT

46

2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - ÉCOPARC DE BLANQUEFORT / XAVIER GUILLOT - STÉPHANE HIRSCHBERGER

GARE SNCF

QUAIS TRAM-TRAIN / TER

ESPACE PUBLIC - NOUVEAU PARVIS DE GARE

VOIE DE SERVICE

LE REZ DE CHAUSSÉE / PROLONGEMENT DE L’ESPACE PUBLIC ET SERVICES

Les services s’articulent autour de la

question de la multimodalité et de l’extension des services de la gare. Il s’agit ici de créer un

c

nœud modal, qui propose des alternatives à la voiture individuelle, le covoiturage, l’accès aux transports en communs et aux transports en

1

2

libre service soulignent les lignes directrices du parcours du projet.

4

Les programmes commerciaux en

résonance avec l’usager mobile ponctuent ce parcours, qu’ils soient liés au transport comme le garage auto et le magasin de vélos, ou en-

5

3

core dédiés au confort de l’usager qui trouvera dans ce lieu de passage des points de restau-

6

ration type boulangerie-sandwicherie et de

B’

B

presse. L’espace accueil/point d’informations se trouve au pied des circulations piétonnes du

9

parking, la totalité des programmes s’agence 7

de manière à accompagner une traversée en

11

diagonale de la gare jusqu’à la zone d’activité économique. c

9 C’

8

DÉTAILS D’UN MODULE COMMERCIAL / COMPLÉMENT DES SERVICES DE LA GARE

c b

b 10

A

A’

a C

N

48

PLAN

COUPE CC’

A. Gare SNCF

1. Parking covoiturage

6. Garage automobile

B. Arrêt tram-train et TER

2. Entrée parking

7. Accueil / informations

C. Arrêts de bus

3. Local à vélos

8. Magasins de vélos

D. Piste cyclable

4. Bluecub

9. Sandwicherie

5. Vcub

10. Presse

2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - ÉCOPARC DE BLANQUEFORT / XAVIER GUILLOT - STÉPHANE HIRSCHBERGER

MACHINE AUTOMOBILE / MACHINE HUMAINE

NIVEAU 1 / ACCÈS AUTOMOBILE

ÉTAGE COURANT / STATIONNEMENT

N

PRINCIPES CONSTRUCTIFS / ENVISAGER LA PÉRENNITÉ

SECTION DES LOGEMENTS / RÉHABILITER TOTAL DE 48 LOGEMENTS 36 T3 de 120m² 8 T4 de 170m² 4 T5 de 260m²

ESPACES NUIT TERRASSES INDIVIDUELLES PIÈCES DE VIE COURSIVES COLLECTIVES

La question de la durabilité, liée au thème de l’écoparc mais plus

généralement au modèle futur envisagé pour les zones d’activité économique est également retranscrit à travers plusieurs points. D’une part à un niveau constructif, le bâtiment est pensé comme une structure nue en béton, facilement adaptable à une réhabilitation totale du bâtiment. Le parement et les rampes légères peuvent facilement s’enlever, les circulation centrales sont pensées en fonction d’une potentielle mutabilité avec une construction à moindre coût (450Euros/m² pour les niveaux parking).

Rendre la mutabilité envisageable permet d’assurer la pérenni-

té de l’ouvrage, sujet également abordé par rapport à l’architecture des nouvelles ZAE. La production énergétique paraît évidente par rapport à la surface de toiture qu’offre un bâtiment de cette échelle ( 2 120m²), permet une production d’environ 12 000 Mégawatt par an. Enfin, la mobilité et l’accès à des transports alternatifs rentre dans ce thème de la durabilité.

50

2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - ÉCOPARC DE BLANQUEFORT / XAVIER GUILLOT - STÉPHANE HIRSCHBERGER

D U P L E X

POSSIBILITÉ DE LOGEMENTS / MUTABILITÉ

NIVEAU 2

NIVEAU 1

N

MASTER

LE CHALET RESPONSABLE L’HABITAT PASSIF AVEC SIMON DURAND

Le projet initial du Chalet du Roc a été présenté lors de l’exercice court sur l’habitat minimum du S3. Situé sur le belvédère du roc de Chère, le principe de base du projet est simple, celui de deux volumes décalés qui permettent des espaces extérieurs en relation avec la nature environnante.

Dès sa conception, le projet est pensé comme un refuge pour les randonneurs qui empruntent les chemins qui bordent la parcelle. Lieu étape, il propose les éléments essentiels au repos du voyageur. Un espace cuisine, un espace détente et un espace nuit.

Reprendre ce projet pour l’exercice de la maison passive, c’est requestionner son emprise dans ce lieu classé réserve naturelle et rendre possible sa mise en œuvre. C’est également l’occasion de pousser le détail d’un projet rapide (deux séances), de le prendre comme un premier geste à aboutir.

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2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - LAC D’ANNECY EQUIPE ENSEIGNANTE DE L’UE STA (SCIENCES ET TECNIQUES POUR L’ARCHITECTURE)

COMPACITÉ ET PRINCIPES ARCHITECTURAUX

Le chalet d’une surface de 47m² se situe sur un site

isolé, avec un sol calcaire.

Le projet, à l’origine pensé en béton avec une surface

de dalle importante est retravaillé en structure bois, favorisant ainsi le circuit court et permettant une meilleure intégration au paysage. L’emprise au sol est diminué largement par un système de pilotis métalliques.

N

PLAN RDC

54

PLAN NIVEAU 1

2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - LAC D’ANNECY EQUIPE ENSEIGNANTE DE L’UE STA (SCIENCES ET TECHNIQUES POUR L’ARCHITECTURE)

STRATÉGIES Les différentes particularités du projet induisent des partis-pris adaptés qui vont guider l’évolution et l’optimisation du projet initial, autant dans la mise en oeuvre, l’aspect constructif, thermique et le confort d’usage.

RÉSERVE NATURELLE > Le projet doit avoir un faible impact sur le site d’accueil > Il doit prendre en compte la nature des matériaux en rapport à son environnement (provenance, aspect, etc...) > L’usage du projet doit être en adéquation avec sa situation géographique SITE ISOLÉ > Le manque de voie motorisée jouxtant le site induit l’importation des éléments de chantier par d’autres moyens > L’absence d’arrivée d’eau et d’énergie sur le site, ainsi que l’impossibilité de l’y amener (ce qui impliquerait de creuser, ou de dénaturer d’une quelconque façon le site protégé), induit une réflexion sur un bâtiment autonome en énergie et en fonctions d’usages REFUGE PÉRI-URBAIN > L’usage du chalet est perçu comme ponctuel, type location de vacances (courts séjours de deux à trois jours pour 1 à 4 personnes, locations, etc...) > Le confort doit être présent et adapté à ce type d’usage > L’impact de l’usage sur l’environnement doit être lui aussi maîtrisé

COUPE TRANSVERSALE

COUPE LONGITUDINALE

AUTONOMIE ET MODE D’HABITER

Cet exercice technique est présenté ici

car il fut l’occasion de construire un discours de projet autour de la conception responsable d’un logement, plus que la passivité, c’est la recherche d’une autonomie en énergie et en usages qui a guidé les choix de cette restructuration.

Une réflexion à été menée sur les besoins

énergétiques et d’usages, ainsi un système de récupération des eaux de pluie, couplé à un poêle bouilleur assure la consommation d’eau sur 1 semaine pour deux personnes dans une utilisation optimale. L’électricité est produite par un panneau solaire qui assure l’énergie nécessaire à l’éclairage et au branchement de petits appareil électrique. Le programme tient plus du loisir et de l’appoint que

SCHÉMAS RÉSEAU D’EAU COMBINÉ AU POÊLE BOUILLEUR

de l’habitat permanent, il invite l’usager à avoir une utilisation responsable de ce lieu d’accueil.

RECHERCHE D’UNE RAPIDITÉ DE MISE EN OEUVRE

Le projet du chalet du Roc, de par sa sur-

face assez modeste et sa situation sur un terrain isolé est adapté à une conception en préfabriqué.

Après avoir réfléchi à la possibilité d’une préfabrication par module, le choix s’st orienté vers la préfabrication des éléments séparés, planchers, parois, et toiture.

Tout les éléments seront acheminés par camion au plus proche du site, pour être finalement héliportés jusqu’à la parcelle.

Avec les parois préfabriqués, il faut compter entre 2 à 3 jours d’assemblage (entre 12 et 24h).

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2015/2016 - CINQUIÈME ANNÉE - LAC D’ANNECY EQUIPE ENSEIGNANTE DE L’UE STA (SCIENCES ET TECHNIQUES POUR L’ARCHITECTURE)

GESTION SOLAIRE

FERMÉ PRINCIPES DE BRISE-SOLEIL MOBILES

BRISE-SOLEIL

OUVERT

MASTER 58

PLIER ET DÉPLIER L’ARCHITECTURE SCOLAIRE L’ENCLOS : SYSTÈME OUVERT MATÉRIEL ET VIVANT

2014 - QUATRIÈME ANNÉE - COLLÈGE GRAND PARC / DOMINIQUE QUINTANILLA - ARNAUD THÉVAL

Le collège Grand Parc nous renvoie à l’image d’un collège commun. Un collège c’est une institution publique, c’est l’ordre. Son langage est avant tout orthogonalité, fonctionnalisme, espaces surveillés, grillages et grisaille.

Où se trouve alors la place de l’apprentissage, de l’ouverture et de l’imagination?

N

Clisthène, structure pédagogique inclue dans Grand Parc, subit ce plan général.

Et cette organisation participe grandement à son isolement. Ce plan inscrit dans une grille donne lieu à toutes sortes d’espaces résiduels et ignore la parcelle d’origine.

Comment proposer un nouveau collège en dehors des codes traditionnels ?

C’est à travers l’expérimentation en maquette que je me suis lancée dans cette démarche. Le processus de maquette est parallèle à un état d’esprit souhaité pour le nouvel établissement. Il passe à travers la manipulation de la matérialité, le rapport physique à l’espace, le jeu et l’imprévu.

Clisthène est un collège expérimental public, dont les locaux se trouvent dans le collège Grand Parc. Sa situation spatiale et son organisation différente du collège crée un clivage entre les deux entités.

Cette situation qui confronte également deux pédagogies différentes amène à repenser la spatialisation du collège.

ENCLOS Recherche d’une intimité : le collège aux collégiens « Le jardin, c’est un tapis où le monde tout entier vient accomplir sa perfection symbolique, et le tapis, c’est une sorte de jardin mobile à travers l’espace. Le jardin, c’est la plus petite parcelle du monde et puis c’est la totalité du monde. Le jardin, c’est, depuis le fond de l’Antiquité, une sorte d’hétérotopie heureuse et universalisante. » Des espaces autres: Hétérotopie, Michel Foucault, 1967

60

H a u t e u r É p a i s s e u r Continuité L i m i t e s P o r o s i t é Matérialité P

l

V B

e i

i

i d

a

n e

i

s

« L’âme ou le sujet comme point métaphysique

est

la

monade.

Puisque Leibniz veut sauvegarder la pluralité des substances (ou des individus), faite d’une infinité d’êtres individuels dont chacun garde son point de vue irréductible, chaque monade exprime le monde entier, mais en exprimant plus clairement une petite région du monde, une séquence finie et singulière. » Le Pli, Gilles Deleuze, 1988

PLI « La perpendiculaire me gêne, parce qu’elle crée obstacle.

L’architecture ne doit plus générer des enfermements, avec des murs, toujours des murs, mais au contraire rétablir la continuité, respecter la fluidité.

Il ne faut plus contourner les bâtiments, mais passer pardessus, se réapproprier les toitures. Faire des collines plutôt que des murs.»

Claude Parent et Paul Virilio, la fonction oblique, 1963

62

Une nouvelle topographie qui inclue la pente comme un retour à l’approche physique de l’espace.

Matérialité V i v a n t T

e

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P a r c o u r s É r o s i o n C

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Expérience

LA MASSE VIVANTE, L’HABITÉ ET LA LUMIÈRE

Il s’agit ici de confronter deux systèmes qui paraissent indépendants mais qui dialoguent pourtant entre eux. La première

partie du projet à constituer à former un nouveau territoire, un autre lieu, en rupture formelle avec l’urbanisme alentour. Rupture qui traduit un besoin de trouver une identité forte au collège plus qu’une fermeture totale au grand monde. Cette nouvelle topographie engage alors des jeux de hauteur, de biais, un retour vers l’expérience physique de la spatialité. Ce paysage massif mais en même temps souple doit néanmoins contenir le collège. Le deuxième système, l’architecture organisée, joue avec la masse qu’elle habite.

Encastrée, seul le volume qui accueille le foyer émerge du «sol».

64

2014 - QUATRIÈME ANNÉE - COLLÈGE GRAND PARC / DOMINIQUE QUINTANILLA - ARNAUD THÉVAL

N

66

2014 - QUATRIÈME ANNÉE - COLLÈGE GRAND PARC / DOMINIQUE QUINTANILLA - ARNAUD THÉVAL

L’HABITÉ

La dernière partie du projet à

consisté à extraire ce deuxième système, celui de l’architecture habitée. La forme du bâtiment, son plan à donc résulté de toutes les maquettes précédentes, de la manipulation manuelle et des notions et références appliquées à cette manipulation.

La hiérarchie des espaces, salles de cours, espaces communs est alors lisible.

E n c l o s H a u t e u r Continuité P o r o s i t é E p a i s s e u r P V

l

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L u m i è r e S t r a t e s

LA PÉDAGOGIE DANS TOUT ÇA

Ce projet voit le collège Grand Parc, et sa section. Clisthène comme un seul et même établissement. Le dispersement des

activités par le biais des pôles fait parcourir les lieux, le parcours est physique, et induit la rencontres des élèves et des corps dans l’espace. Dans un enclos, les limites sont nettes, mais de multiples parcours sont possibles à l’intérieur de celui-ci.

Les lignes bougent, le territoire est vivant par le mouvement et l’érosion. L’architecture devient filtre entre le monde extérieur

et l’intériorité de la parcelle. Les limites du sol sont floutées, la pente permet l’accessibilité. L’espace du collège devient un paysage de collines et de vallées, propice à l’imagination et au jeu.

68

2014 - QUATRIÈME ANNÉE - COLLÈGE GRAND PARC / DOMINIQUE QUINTANILLA - ARNAUD THÉVAL

LICENCE

LE TROISIÈME LIEU

UN CENTRE CULTUREL À MÉRIADECK

Avoir Mériadeck comme site de projet, c’est se confronter aux grandes utopies urbaines et à l’urbanisme de dalle. Témoin de l’apogée de la voiture, Mériadeck réalise le fantasme de la ville du futur. Séparation des flux, aujourd’hui, Mériadeck apparaît comme une réelle zone de rupture dans la ville.

La dalle, principe fondateur de mise en hauteur, que l’on retrouve chez les mégastructuralistes, mets souvent de côté l’espace de la rue, créant ainsi des couloirs dédiés à l’auto, véritables canyons dans le cas de Mériadeck.

Pour ce projet, Mériadeck, ville dense, laboratoire d’architecture, doit accueillir un programme conséquent. En effet plus de 3500 m² de programmes divers vont devoir y prendre place.

Harvey Wiley Corbett City of the future 1913

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2014 - PROJET DE LICENCE - MÉRIADECK / OLIVIER BROCHET - SOPHIE COURRIAN

MĂŠriadeck Jardins de Gambetta et Terrasse front du MĂŠdoc

INTENTIONS ET ORGANISATION GÉNÉRALE

POSSIBILITÉS D’IMPLANTATIONS URBANISME DE DALLE ET DE TOURS

N

PLAN DE SITUATION TERRASSE DU FRONT DU MÉDOC

TRAVERSÉE DE LA DALLE ET SÉQUANÇAGE

INSERTION ET ÉMERGENCES

«RUE TRAVERSANTE» EXISTANTE, DÉDIÉE À LA VOITURE RUE GEORGE BONNAC

72

2014 - PROJET DE LICENCE - MÉRIADECK / OLIVIER BROCHET - SOPHIE COURRIAN

CRÉATION D’UNE RUE PIÉTONNE INTERMÉDIAIRE ET TRAVERSANTE CONSERVATION DE LA VOIE LIVRAISON/POMPIER EXISTANTE

Regrouper les programmes en

pôles, et les répartir en plusieurs bâtiments reliés, permet une prise en compte plus fine de l’îlot front du Médoc, particulièrement dense et hétérogène au niveau du bâti existant. Cette prise de position permet également d’aborder des problématiques telles que l’accessibilité rue et dalle, et la place du piéton au sein de l’îlot.

L’insertion du bâti au nord de

la dalle devient une accroche à la rue, et permet un accès à la rue interne. L’espace central de la dalle est quand à elle géré en creux, laissant ainsi un vide entre les différents bâtiments. Enfin l’angle sud ouest de la dalle est traitée comme un un véritable portique d’entrée qui permet aussi l’accès au différents niveaux. La rue qui relie tout les éléments se retrouve à un niveau intermédiare entre rez-de-rue et dalle.

PLAN MASSE

RUE PIÉTONNE ET FORUM (ESPACE ACCUEIL)

PÔLE CULTUREL

PÔLE SPORTIF

PÔLE FAMILLE

PÔLE COWORKING

PÔLE RESTAURATION

ORGANISATION VERTICALE L’aménagement

spatial

complexe est organisé

FORUM

autour de rotules entres

traversée publique bibliothèque

les différents espaces.

Un soin particulier à été apporté aux accès verticaux, escaliers, coursives, ascenseurs, intérieur,

extérieur.

Les

accès sont variés et multipliés.

PÔLE COWORKING

open space salles de réunion patio latéral

PÔLE FAMILIALE / RESTAURANT

salle de contes salle de jeux espace du personnel infirmerie bar cuisine espace livraison

PÔLE CULTUREL

74

PÔLE CULTUREL

PÔLE CULTUREL

arrière scène salle de spectacle coulisses vestiaires

accueil bar régis

place publique livraison accès multiple

NIVEAU -2

NIVEAU -1

NIVEAU 0

PÔLE SPORTIF

PÔLE FAMILIALE / RESTAURANT

cuisine associative ping-pong squash

PÔLE SPORTIF

salle de sport soccer patio

PÔLE SPORTIF

terrasse urbaine beach-volley /soccer extérieur

centre de loisirs réfectoire salle d’activités

salle de restaurant salles à disposition des associations accueil foreum

PÔLE CULTUREL

PÔLE CULTUREL

place publique scène et gradins extérieurs accès multiples

NIVEAU 1 (INTERMÉDIAIRE)

ateliers polyvalents modulables vestiaires

NIVEAU 2 (DALLE)

NIVEAU 3

NIVEAU 4 N

JEUX DE NIVEAUX

COUPE AA’ :

coworking / hall et bibliothèque / espaces sportifs / terrasse urbaine

VUE DEPUIS LA RUE

76

COUPE BB’

: associatif / restaurant / esplanade / centre de loisirs

COUPE CC’ : place publique / salle de spectacle / ateliers polyvalents

L’ascension vers la rue intermédiaire est as-

surée par le hall du pôle coworking et sport, ainsi que par la place publique et les gradins de l’espace culturel.

L’espace coworking, en sous-sol, est éclairé

soit par des ouvertures zénithales (hall, ou extérieur), mais aussi par le mur verrière qui capte la lumière extérieure. Le porte-à-faux est possible grâce à un système en triangulation qui complète le système de trame poteaux-poutres mis en place.

Le pôle familial et de restauration s’insèrent

dans l’épaisseur de la dalle (divisée à l’origine en deux niveaux de parking), autour d’une nouvelle esplanade.

Enfin, la totalité des bâtiments émergeants

du projet sont traités avec une surface vitrée, complétée par une double peau en maille d’aluminium, permettant ainsi de donner au projet une allure monochrome entre les architectures existantes hétéroclites.

VUE DE LA NOUVELLE ESPLANADE

LICENCE 78

L’ÉCOLE DE CIRQUE À BACALAN CONTORSIONS

AVEC MATHILDE GORONFLOT

2013 - DEUXIÈME ANNÉE - BACALAN BORDEAUX / ENSEIGNANTS : PASCALE DE TOURDONNET

« La division du continu ne doit pas être considérée comme celle du sable en grains, mais comme celle d’une feuille de papier ou d’une tunique en plis, de telle façon qu’il puisse y avoir une infinité de plis, les uns plus petits que les autres, sans que le corps se dissolve jamais en points ou minima.

Toujours un pli dans le pli, comme une caverne dans la caverne. L’unité de matière, le plus petit élément de labyrinthe, est le pli, non pas le point qui n’est jamais une partie, mais une simple extrémité de la ligne. Le dépli n’est donc pas le contraire du pli, mais suit le pli jusqu’à un autre pli.»

Le Pli, Gilles Deleuze, éd. de Minuit, Collection « Critique »,1988

INVESTIR UNE FRICHE

Le projet prend place sur une

parcelle en friche au niveau de la rue Achard. L’enjeu ici est de repenser l’espace d’apprentissage du cirque, permanent, contrairement à l’espace de représentation d’une compagnie, son chapiteau.

Le programme comprend un

espace de représentation, avec accueil ponctuel d’un public, espace d’ateliers et de stockage, ainsi qu’un espace de logements étudiants.

L’enjeu ici a été de proposer

des espaces en biais tout en évitant les angles trop aiguës, espace résiduel. Les PLAN DE SITUATION

espaces communs, de convivialité, sont regroupés dans le volume principal avec une volonté d’espace ouvert.

NIVEAU 0

80

2013 - DEUXIÈME ANNÉE - BACALAN BORDEAUX / ENSEIGNANTS : PASCALE DE TOURDONNET

NIVEAU 2

NIVEAU 1

N

COUPE BB’

COUPE AA’

FAÇADE SUD-EST ENTRÉE PRINCIPALE

82

2013 - DEUXIÈME ANNÉE - BACALAN BORDEAUX / ENSEIGNANTS : PASCALE DE TOURDONNET

FAÇADE LOGEMENT NORD

L’utilisation du biais, du pli, se justifie ici à plusieurs niveau. Tout d’abord l’opportunité de créer un espace de création, de spectacle, où le corps est bien souvent à l’honneur. C’est la rêverie, la torsion du corps. Le pli se retrouve également à l’échelle du revêtement de la salle de spectacle. Dans un but identitaire mais également acoustique. Cette double parois permet également d’accueillir et de camoufler les systèmes et espaces techniques.

PROJET DE PONTON ISSUE D’UN EXERCICE COURT COUPLÉ À CELUI-CI

PETIT EYOLF

2015 - SCÉNOGRAPHIE - QUATRIÈME ANNÉE AVEC CÉSAR LACOSTE ET AMANDINE ARNAUDEAU

La pièce de théâtre Petit Eyolf, d’Henrik Ibsen, écrite en 1894, a été choisie par Catherine Marnas, directrice du TNBA,

comme sujet d’étude pour l’atelier scénographie du master 1. Cette pièce en trois actes révèle une vision du couple, de la cellule familiale et de la relation à l’enfant particulièrement intemporelle. Après l’étude de la pièce, un travail de mise en scène et de réinterprétation du texte ont pu déterminer une direction spatiale.

Le choix s’est alors porté sur une scénographie hors du temps, minimaliste et non-située. Un univers particulier à été pensé

afin d’accueillir cette pièce extrêmement psychologique. Inspiré des films de Lars Von Trier, des scénographes Eric Soyer, Katie Mitchell, Philipe Quesne ou encore de l’artiste Jean-Pierre Raynaud.

Le premier acte se déroule dans un blanc immaculé, véritable salle d’opération, ou boucherie, qui accueille les scènes fami-

liale du quotidien et ses non-dits, l’enfant handicapé rejeté par sa mère, véritable poids pour l’équilibre du couple, y est absent, voilé soulignant le manque d’attention de ses parents à son égard.

Le second acte prend place en extérieur, double lune, une ambiance entre l’inquiétant et le poétique, surréaliste, où la tor-

ture psychologique des personnages se révèle après la mort de l’enfant Eyolf. L’enfant mort est d’ailleurs toujours présent, jouant au bord de la faille représentant le fjord dans lequel il s’est noyé. Il laisse traîner derrière lui des traces noires qui salissent de plus en plus le sol blanc.

Le troisième acte laisse place à un espace à la limite de la désolation, dégradé, qui accueille une fin qui n’est optimiste qu’en apparence, faite de compromis en une sorte de retour à la situation initiale.

MAQUETTE ACTE I

84

ACTE I

ACTE II

ACTE III

LE CUBE

2015 - DESIGN - QUATRIÈME ANNÉE

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

AVEC CÉSAR LACOSTE CATERINA DALLOLIO BELÉN FERNANDEZ CASSIOPÉE LOGET

Projet d’un présentoir flyers, affiches ou cartes de visite et assise, produit depuis une réflexion sur l’espace d’expostition du 308. Réalisation d’un cube échelle 1. plusieurs cubes peuvent s’empiler pour former des totems scénographiques d’exposition. Ce travail de groupe a été mené en grande partie

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

dans l’atelier bois de l’école, avec l’aide de professionnels ébénistes.

86

ALL OVER

2015 - QUATRIÈME ANNÉE - WORKSHOP AVEC TAMARA DECROUX VIRGINIE COURRÈGES ET LES 4ÈME DU COLLÈGE LAPIERRE À LORMONT

« Des étudiants en architecture invitent des collégiens à concevoir des propositions architecturales dans

leur collège ! Le workshop All over, l’architecture au collège propose aux étudiants en architecture de préciser leur langage sur un positionnement en devenir en tant qu’architecte et de le mettre en pratique grâce à un échange avec des élèves. Avec les enseignants, ils ont co-construit un atelier à partir d’une thématique forte issue de leurs recherches. Les élèves se sont saisis de la proposition et l’ont travaillée à partir de leurs expériences d’usage du collège. Enfin, la classe s’est appropriée les enjeux d’une approche singulière de faire de l’architecture ».

Arnaud Théval, artiste et enseignant à l’EnsapBx

Les principes de All Over sont simples, l’architecture, pratiquée quotidiennement par chacun d’entre nous

reste perçu comme un domaine élitiste. Le workshop All Over fait partie de la démarche «les cordées de la réussite» qui promouvoit ici l’échange entre les études supérieures et le cycle du secondaire.

Ce workshop a été extrêmement enrichissant, puisque l’intérêt était ici de pouvoir communiquer avec les

( vernissage All Over le 4 juin 2015 à partir de 17h30 )

collégiens, réussir à comprendre leurs attentes et leurs envies, loin de notre vision d’étudiant en architecture.

Le thème trouvé par la professeur principale, Virginie Courrèges à été établit rapidement. L’architecture

flottante, ou comment investir l’élément de l’eau. 5 séances de 3 à 4 heures chacune ont été nécessaire dans les

lapierre flotte

lieux du collège Lapierre de Lormont afin de mener à bien le projet. Une journée à Royan comprenant la visite du

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phare de Cordouan à été le point de départ, déclic nécessaire à l’ouverture sur l’imaginaire de l’élément aquatique.

Les élèves ont ensuite été divisés en 4 agences d’architecture, avec chacun nom, etZohra leur Pedro Jérémy Linda Isauraleur Luc Cynthia Nassim leur Malcom logo, Célia Marcelo Nassim Annia Christelle Hugo Jessica Najwa Elise Tristan Myriame, la 4ème3 accompagnés de Corinne et

et Tamara, étudiantes de l’Ecole d’architecture de Bordeaux vous invitent. projet. Le projet devait répondre à une seule directive, pouvoir flotter sur leVirginie lacavec dePauline l’Hermitage.

Pedro Christe Virginie

( vernissage All Over le 4 juin 2015 à partir de 17h30 )

lapierre flotte

Pedro Jérémy Linda Isaura Luc Cynthia Nassim Malcom Célia Marcelo Zohra Nassim Annia Christelle Hugo Jessica Najwa Elise Tristan Myriame, la 4ème3 accompagnés de Corinne et Virginie avec Pauline et Tamara, étudiantes de l’Ecole d’architecture de Bordeaux vous invitent.

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Pedro Christe Virginie

NEWTON

2013 - VIDÉO - DEUXIÈME ANNÉE AVEC MAYLIS LEURET PARTICIPATION DE TOM LACOSTE

TRAVAIL VIDÉO ET SONORE SUR L’ILLUSION ET LE JEU SPATIAL DANS L’ESPACE DE L’ÉCOLE. APESANTEUR ET PESANTEUR.

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A visionner ici : https://vimeo.com/80576885 PRISE DE VUE : CANON EOS 5D CRÉA SON : ABLETON LIVE MONTAGE : PREMIÈRE PRO

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Je vous remercie de votre lecture

P A U L I N E B O N N I N A R C H I T E C T E D.E. / P O R T F O L I O 2017

p a u l i n e . b o n n i n 1 @ g m a i l . c o m / 06 46 73 81 99