Paul Klein : Présentation ..................................................................................................... page 4
Projet S9 : Filière arundodonax à Rome (Italie) ..................................................................................................... page 6
Césure : Taille de pierre ................................................................................................... page 18
Chantier : Laboratoire-miellerie à Champlitte (70) ................................................................................................... page 20
Mémoire : La couleur dans la cité Lège de Le Corbusier (33) ................................................................................................... page 26
Climat : Le territoire de l’abeille .................................................................................................... page 30
Projet collectif S7/S8 : Halle à l’ENSACF (63) .................................................................................................... page 32
Projet S6 : Abattoir à Riom-ès-Montagnes (15) ................................................................................................... page 40
Compétences
Outils de représentation architecturale manuels
croquis, géométraux, maquette
Outils de représentation architectural numérique
Autocad, suite Adobe, Sketchup, Qgis
Anglais niveau B1
Permis B
Expériences professionnelles
Au-delà du fleuve paysage et urbanisme, Besançon (25) 2 mois - 2023
PSMV Tournus, PLU Arbois Poligny Salins,
Support de communication extension urbaine Coulevon
BQ+A architectes, Pesmes (70) 1 mois - 2022
Esquisse, Maquette, Suivi de chantier
Richter architectes et associés, Strasbourg (67) 3 semaines - 2021
Suivi de chantier, concours
Formations
Master en architecture (2025)
ENSACF - Domaine d’étude REx (Réalité et expériences)
CAP Taille de Pierre (2024)
Lycée Les Marcs d’Or, Dijon
Licence en architecture (2022)
ENSACF
Baccalauréat (2019)
Lycée Saint Paul - Section S mention bien
Loisirs
Trombone
Triathlon
Arundo donax
Filière
anches
et musique à Rome
Rome (Italie)
Semestre 9
septembre 2024
- janvier 2025
Travail sur la filière
Baptiste Chevallier
Paul Klein
Louise Lavastroux
Projet architectural
Paul Klein
Encadrement
Julie Pommier
Gérald Lafond
Ce semestre a pour objet les temps et cycles de l'architecture.
L’organisation d’un voyage à Rome en début de semestre est un prétexte pour explorer le renouvellement du bâti romain au fil des âges, et par la même explorer de nouvelles façons de le réinventer. L'atelier cristallise sa réflexion autour du Parc des Aqueducs, au Sud-Est de Rome, à côté des mythiques studios de Cinecittà.
Le tissu est disparate, et de grandes plaques loties côtoie les champs. Les vis-à-vis frontaux de cette urbanisation fabriquent de nombreux entre-deux dans lesquelles se déploient une faune et une flore spécifiques.
L'arundo donax y est présent en grande quantité. Sorte de grand roseau méditerranéen, il colonise ces marges de la ville grâce à son système racinaire fait de rhizomes, emportés par les cours d'eau.
J’investis une large parcelle de 15 hectares dans le sud de l'emprise administrative du parc. Cette langue de terre forme une enclave, isolée du reste du parc par deux voies de chemin de fer et deux propriétés privées. Par une grande figure, la parcelle est traversée et connectée aux tissus environnants.
L'énigmatique trou d'une dizaine de mètres de profondeur et de trois hectares de surface au sud de la parcelle est utilisé pour contenir une culture d'arundodonax . Un grand couvert de chaume vient épouser la forme arrondie de ce trou et abriter une fabrique d'anches et une école de musique. L'idée est de rendre à la ville cette filière à travers cette grande figure paysagère.
Croquis de voyage, Rome, Octobre 2024
Recherche autour du projet : décomposition du programme de fabrication de anches, références formelles, récolte sur site (pavés romains, houppe et tige d'arundodonax , tuf des aqueducs), recherche formelle par la maquette | 1 : 200
Fabrique de anche - école de musique
Maquette (50 x 50 cm) | 1 : 500
Fabrique de anche - école de musique
Plan | 1 : 200
Fabrique de anche - école de musique
Coupes de principe | 1 : 200
de anche - école de musique (détail)
Maquette-coupe (50 x 120 cm) | 1 : 50
Fabrique
Fabrique de anche - école de musique (détail)
Maquette-coupe (50 x 120 cm) | 1 : 50
Taille de Pierre CAP en
lycée professionnel
Dijon (Côte d’Or)
Césure
septembre 2023 - juin 2024
Suivi ENSACF
Éric David
Encadrement
Lycée des Marcs d'Or
Gérald Deloge
Éric Ligney
Stages
3 semaines
Nicolas Bonnet
Arces (89)
1 mois
Jean-Yves Vitali
Oiselay (70)
Les études d’architecture que je suis depuis la rentrée 2019 me passionnent. Très denses, elles n’ont fait que développer mon intérêt pour la discipline. N’ayant pas connu d’autres formations du supérieur, et pour prendre du recul sur l’enseignement que je reçois avant d’achever mes études, j’ai choisi de prendre un an pour explorer une autre façon de faire architecture à travers l’apprentissage de la taille de pierre.
La pierre est une matière qui m’interroge. Originaire de Franche-Comté, cette matière est omniprésente dans le paysage vernaculaire.
J’ai donc choisi d’explorer la filière de production et de transformation de cette matière.
Cette année a été riche de rencontres et d’enseignements. Je reviens à l’ENSACF avec un regard changé sur la place de l’architecte dans la mise en place d’un chantier. Je regarderai différemment le dessin d’un détail.
Si cette année m’a permis d’explorer une autre façon de faire architecture, elle m’a aussi permis de me projeter dans une réalité de vie en dehors de l’école d’architecture.
Je me suis découvert une passion pour l’artisanat et la fabrication physique des projets que je dessine. Plus tard peut-être, je poursuivrai cette recherche en continuant mes études de taille de pierre, en travaillant dans un collectif d’architectes et d’artisans ou en m’intéressant de plus près aux constructions vernaculaires qui utilisent cette matière aux usages si diversifiés...
Chantier
Laboratoire
pour une ferme apicole
Champlitte (Haute-Saône)
Césure
janvier 2024 - (en cours)
Conception et réalisation
Paul Klein
La césure que j'ai choisi de prendre pendant l'année universitaire 2023-2024 me donne l'occasion de me consacrer au temps du chantier trop peu présent à l'école et d'essayer de mettre en œuvre des matériaux souvent dessinés, mais jamais approchés.
L'exploitation apicole de ma mère se professionnalise et a maintenant besoin d'un espace consacré à la transformation, au stockage et à la vente des produits de la ruche.
Cette pièce sera donc isolée et chauffée, avec un accès à l'eau et à l'électricité. Le sol et les surfaces de travail doivent être facilement lessivables.
Une toute petite maison attenante à la miellerie est rénovée pour accueillir ce laboratoire.
Pour correspondre à l'éthique de l'entreprise (apiculture biologique), le choix est fait d'isoler les murs en chauxchanvre banché sur une épaisseur de huit centimètres. Les boiseries sont déposées, décapées, repeintes et remises en place.
Les poutres du plafond sont sablées et le placo du plafond conservé et repeint.
Le lino en PVC du sol est arraché du plancher et remplacé par un linoleum naturel, pour faciliter l'entretien futur du local.
C'est l'occasion pour moi de découvrir la réalité de la mise en œuvre du chaux chanvre, et les contraintes logistiques qu'elle engendre. C'est avant tout une aventure humaine prétexte aux retrouvailles en famille et entre amis, mais aussi susciter l'intérêt des voisins et clients habituels pour cette façon d'isoler.
Relevé de l'existant Façade | (sans échelle)
Relevé de l'existant Coupe | (sans échelle)
Laboratoire de la ferme apicole, plan de destruction (jaune) et projet (rouge)
Plan | 1 : 100
Photo de chantier (existant, chantier en cours)
Couleurs La palette de la cité Lège de le
Corbusier
Lège - Cap Ferret (Gironde)
Mémoire
septembre 2023 -janvier 2024
Recherche et rédaction
Paul Klein
Encadrement
Sébastien Cherruet
Eric David
David Marcillon
Jean-Baptiste Marie
Victoria Mure-Ravaud
La Cité Lège de Le Corbusier est une œuvre méconnue de l’architecte suisse. Elle est pourtant conçue dans une période d’exploration charnière de sa carrière : sa période dite puriste (1918-1925). Son exploration questionne alors la place de l’Art et de l’Architecture dans une société qui s’industrialise.
Aussi, cette période est marquée par la réalisation de nombreuses œuvres picturales et architecturales. La peinture cherche à atteindre le lyrisme, et l’architecture aussi, notamment par l’usage de la couleur. Une palette se met peu à peu en place, permettant à l’architecte d’y transmettre des émotions prédéfinies.
La Cité Lège est au cœur de cette période. Ce projet de lotissement ouvrier commandé par un grand industriel du sucre bordelais ne connaît pas l’écho que ses pères avaient prévu pour lui. C’est un autre projet des mêmes protagonistes, le Quartier Moderne Frugès de Pessac, qui marque l’Histoire de l’architecture moderne.
Nous questionnons ici la place de la Cité Lège de Le Corbusier dans la mise en place de cette palette. C'est la première d’une longue suite de palettes qui bien que souvent oubliées contribuent à la qualité des espaces corbuséens.
Quel rôle a la Cité Lège dans la mise en place de la palette puriste de Le Corbusier ?
Dans quelle mesure la couleur influence-t-elle la lecture architecturale de la Cité Lège ?
Maison d'essai sur le terrain de l'usine du Tonkin, Bordeaux, 1924 (d'après archive)
Axonométrie | 1 : 200
Maison-cantine de la cité Lège de le Corbusier, couleurs de 1924 (d'après relevé)
Axonométrie plafonante | 1 : 200
Climat
le territoire de l’abeille
Clermont-Ferrand
(Puy-de-Dôme)
Semestre 8
février 2023
-juin 2023
Recherche et élément
graphique
Paul Klein
Encadrement
David Marcillon
Clara Delmond
Le semestre a pour objet les climats de l'architecture. En parallèle de l'exercice de projet, nous menons une recherche personnelle et libre sur ce sujet. C'est l'occasion de rencontrer un climatologue et d'explorer des références d'architecture à travers le monde qui fabriquent des espaces grâce ou à cause de climats particuliers.
J'ai choisi de m'atteler à la cartographie du territoire de l'abeille à Clermont-Ferrand, découvrant le rucher municipal au détour d'une balade au Parc Montjuzet.
Promontoire naturel au pied de la faille de la Limagne, le Montjuzet est préservé de l'urbanisation grâce à ses fortes pentes qui en limitent l'accès.
Cette tentative de cartographie du territoire de l'abeille cherche à croiser plusieurs données pour se faire une idée du territoire vécu par la colonie. Ainsi périmètre de vol, type de végétation, points d'eau, vents dominants, pluviométrie et ensoleillement sont croisés sur les reliefs qui caractérisent Clermont-Ferrand.
Carte duterritoiredurucherduMontjuzet
-
M ASSIF C ENTRAL
Les îles climatiques, à la découverte des microclimats du Massif Central
Si l'abeille est rentrée dans l'imaginaire collectif comme un animal utile et symbolique de la lutte contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité, il est intéressant d'observer la façon dont elle se déplace dans le territoire et créer des cartes mentales collectives à l'échelle de l'essaim. Cette approche permet d'envisager différement le territoire, et de dessiner l'échelle urbaine en conscience de ces échelles d'insectes...
Les abeilles communiquent entre elles de différentes façons pour constituer ces cartes :
Par les PHÉROMONES, sortes d'odeurs qu'elles perçoivent par l'extrémité de leurs antennes, et qu'elles émettent par la partie supérieure du thorax. Il existe plusieurs types de phéromones, servant par exemple à marquer le territoire de la colonie ou à signaler un danger.
Par la DANSE : les abeilles butineuse y ayant trouvé un bon nectar rentrent à la ruche en dansant pour informer la colonie de leur découverte. Les rythmes et les inclinaisons de vol donnent des précisions sur la découverte.
Par le TOUCHER, les abeilles parviennent à se transmettre un message de proche en proche, souvent pour se transmettre le nectar récolté entre abeilles pour ensuite le stocker.
Paul
Forêt domaniale Refuge pour la faune et la flore, les forêts des flans abruptes de la faille de la Limagne accueillent nombre de grands arbres, sur lesquels les abeilles se nourrissent de pucerons (miellat). mélèze, douglas, chêne...
Végétation haute
Allées, haies, friches et bords de chemin accueillent une diversité de petits arbres à la floraison parfois spectaculaire. aubépine, prunellier, acacia, noisettier...
Végétation basse
Jardins, champs, prairie... Ces espaces peuvent être très divers et présenter une diversité florale très variable, fortement marquée par la mains de l'Homme. trèfle, bourrache, thym, lavande... * * *
Pluie
Eaux Plan d'eau, rivière, bassin... L'eau est indispensable pour la survie de la colonie.
Vents
Les vents dominants impactent localement les abeilles sur leur façon de voler (ici NO l'été, SO l'hiver).
La fréquence des pluies et l'humidité de l'air jouent sur la santé des abeilles. (mm)
Soleil
Les Saisons et la chaleur induites par le Soleil sont indispensables à la vie de la colonie. (degrés au Nord)
Le territoire de l’abeille
Klein
Halle
Expérimentation
dans le jardin
de l’école
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Semestre 7 & 8
septembre 2022 -juin 2023
Projet architectural
Louise Brun
Dyae Bouali
Ioana Caël
Sarah Calarco
Inès Domiguez
Tilila El-Jastimi
Etienne Espinosa
Lukas Francescetti
Marie Foucher
Théo Furelaud
Julie Guieu
Anna Hoos-Cauvin
Clémence Jouvet
Paul Klein
Camille Léger
Louise Lavastroux
Alexis Mohamadi
Jade Rongieras
Mathis Roux
Lusine Shiroyan
Kateryna Voronova
Encadrement
Clément Fabre
Chloé Mariey
David Marcillon
Clara Delmond
La mise en place d’un nouveau domaine d’étude à l’école d’architecture implique de construire une nouvelle pédagogie. Ce premier semestre de vie du domaine d’étude Réalités et Expérience (REx) pose les bases des réflexions et interrogations qu’enseignants et étudiants souhaitent résoudre. La construction d’une halle d’expérimentation dans le jardin de l’école est le manifeste de ces réflexions.
Après un premier temps de mobilisation à l’échelle de l’atelier de l’ensemble des ressources disponibles sur le territoire pour mener à bien ce projet, des premiers principes se dégagent. D’environ 150 mètres carrés, la halle doit pouvoir abriter des intempéries les expérimentations en cours tout en préservant une bonne hauteur sous plafond. À l’issue de ces recherches préliminaires, par groupes de cinq étudiants, chacune des stratégies constructives retenues est explorée.
La proposition sur laquelle je travaille utilise les matériaux terre et fermettes. Au sud du parc de l’ENSACF, cette proposition cherche à fabriquer une limite du jardin encore peu dessinée et libre d’usage. Cette halle se résume à un mur de terre qui referme le parc et lui offre une façade à même de devenir une vitrine d’exposition des expérimentations en cours à l’école. Les assemblages et la mise en œuvre de cette halle sont pensés dans un temps long. Cela crée des espaces aux qualités changeantes à toutes les étapes de son processus de construction et de déconstruction. Les matériaux, issus de filière locale, sont également tous réemployables (fondations superficielles, mur d’adobe, charpente en bois, toile en toiture).
Bloc diagramme | 1 : 100 000
Vues sur la plaine de la Limagne depuis l'ENSACF
La halle d’éxpérimentation dans le parc de l'ENSACF Coupes paysagères (longitudinale et transversale) | 1 : 200
La halle d’expérimentation, proposition terre-fermette, façade Nord sur le jardin
Maquette ( 60 x 110 cm ) | 1 : 50
La halle Terre-Fermette + chiffrage
Axonométrie ( 70 x 70 cm ) | 1 : 10
1.1.0 Adobe de terre crue (8x17x33mm)
1.1.1 Terre a construire, argileuse (+fibre?) (quantité pour une adobe de 16x8x33)
1.2.1
pour adobe ()
1.2.3 "Couvercle" du moule () pour tasser la terre dans le moule et démouler l'adobe
1.2.4 Matériel d'accueil des bénévole (nourriture et boissons, gants, table, verre)
Bénévoles ( étudiants et personnel de l'ENSACF)
Cheminement/rampe pour relier les talus hauts et bas sur la limite sud du parc de l'ENSACF (clarrification et élargissement d'un cheminement existant)
pour préparation des sols (sol de pisé et pavement de brique)
raccordement aux résaux électrique : cable déroulé dans la tranchée et raccordement au
(70x100) (Bloc de pouzzolane+chaux)
Brique monomur (375x275x212mm) et (425x282x249mm)
Adobe de terre crue (8x17x33mm) (déjà décompté dans le total)
Enduit terre/paille (option ou payé dans l'année scolaire 2023-24)
Béton de pouzzolane entre deux brique monomur en coffrage perdu
Crochet rouennais pour gouttière développé 33 gris acier galvanisé
Tonne d'eau en plastique dans cage métallique sur palette (récupération)
Panne / Poutre / Madrier Charpente (80x220mm x 7.5 m) Douglas
Volige / Planche Sapin - Épicéa Brut Traité Classe 2 Jaune (18 x 150mm x 3m)
Liteau / Tasseau pour Bardage Bois (27x40 mmRésineux Sec Brut Autoclave Marron Choix
Demi - Rondin Fraisé Pin Traité Autoclave Classe 4 (diam. 100mm x 3m)
Equerre lien ferme liteaux/rondin/poutre (30 x 30 x 30 mm)
tendeurs élastiques enroulés sur tasseau fixé sur fermes
nombre
Abattoir
La place de l'animal dans le quartier du foirail
Riom-ès-Montagnes (Cantal)
Semestre 6 février-juin 2022
Projet architectural
Paul Klein
Louise Lavastroux
Stratégie urbaine
Pauline Barraud
Baptiste Chevallier
Paul Klein
Louise Lavastroux
Encadrement
Salvador Figueras
Laurie Gangarossa
Rémi Janin
David Robin
Dans le cadre du projet Petites villes de demain, la commune de Riom-ès-Montagnes (Cantal) souhaite développer un plan d’urbanisme cohérent.
L’atelier de projet du semestre 6 se propose donc d’investir la ville de 2500 habitants. Par groupe de 4 étudiants, chaque quartier du bourg est repensé.
Le quartier du foirail se situe en bordure du centre-ville de Riom, entre la départementale et la voie de chemin de fer désaffectée. Cette voie était autrefois motrice du quartier et permettait d’exporter le bétail et le lait, produits qui ont au fil des âges fait la réputation de ce territoire. Aujourd’hui l’élevage continue, mais sur un modèle peu durable : les animaux grandissent dans les prés, mais sont engraissés et abattus en Italie pour revenir en France avec l’estampille «viande du Cantal»...
Nous avons collecté des informations sur site, par la rencontre des acteurs locaux. Ce relevé a donné lieu à la réalisation manuelle d’une grande axonométrie du quartier, outil de travail, révélateur des grands enjeux du site : l’entrée de la ville, la diversité des modes de transport et leur raccordement, la place de l’animal dans le quartier, les débouchés commerciaux et les interactions sociales qu’elle engendre. En lien direct avec le foirail (lieu de vente des animaux), l’abattoir projeté permet de rendre visible le processus de «fabrication» de la viande, qui jusque-là passe du pré à l’assiette d’une façon opaque. L’enjeu a été de comprendre ce programme complexe et d’inventer des dispositifs architecturaux nouveaux, à même de permettre à l’abattoir de s’intégrer à la ville.
Riom-ès-montagnes, le quartier du foirail
Bloc-diagramme ( 29,7 x 42 cm ) | 1 : 10 000
Le quartier du foirail de Riom
Axonométrie ( 2 x 2 m ) | 1 : 200
L’abattoir Plan général | 1 : 200
L’abattoir et le foirail
Façade | 1 : 50 |
L’abattoir
Coupe générale | 1 : 200
L’abattoir, façade Est sur foirail Maquette ( 70 x 80 cm ) | 1 : 200