Référentiel manutention avril2015

INTRODUCTION On entend par manutention manuelle, toute opération de transport ou de soutien d'une charge ( le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement), qui exige l'effort physique d'un ou de plusieurs travailleurs. (Art.R4541-2 du Code du travail)1 Plusieurs facteurs font des activités de manutention des patients un travail exposé et augmentent ainsi le risque d’accident. Ces facteurs de risque sont liés à différents aspects de la manutention des patients:  Risques liés à la tâche: - La force: l’effort physique nécessaire pour effectuer la tâche (comme lever, retourner et pousser une charge lourde) ou pour maîtriser la manœuvre de l’équipement et des outils.

- La répétition: le fait d’effectuer continuellement or fréquemment le même mouvement ou la même série de mouvements au cours de la journée de travail.

-

Les positions inconfortables : adopter des positions qui mettent le corps sous tension, par exemple, se pencher sur un lit, se mettre à genoux ou effectuer une torsion du tronc tout en soulevant une charge.

 Risques liés au patient: Les patients ne peuvent pas être soulevés comme des charges; aussi les «règles de levage » sans risque doivent être appliquées : - Les patients ne peuvent pas être tenus près du corps - Les patients ne présentent pas de prises - Il est impossible de prévoir ce qui peut se passer au cours de la manipulation d’un patient - Les patients représentent un certain volume  -

Risques liés à l’environnement: Risques de glissade, de faux pas et de chute Surfaces de travail inégales Espaces restreints (petites pièces, nombreux équipements)

 -

Autres risques: Manque d’assistance disponible Matériel inadéquat Chaussures et vêtements inadaptés

1 Legifrance.gouv_ manutention manuelle Article R4541-2. Disponible sur : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do? cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000018492453&dateTexte=&categorieLien =cid

-

Manque de connaissance ou de formation

La prévention des risques liés à l’activité physique est un enjeu majeur de santé au travail : -

Enjeux humains : Les contraintes liés à l’activité physique en milieu de travail sont à l’origine de plus du tiers des Accidents du Travail et de près de 80% des Maladies Professionnelles reconnues.2

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Enjeux financiers : 

Le cout direct pour les entreprises est important en termes de prise en charge des soins, des indemnités journalières, des capitaux versées ou contribués pour assurer des rentes aux salariés auxquels une incapacité professionnelle permanente est attribuée.



Le cout indirect pour l’entreprise est également conséquent. Il est lié aux perturbations de son fonctionnement, de sa performance, à l’affaiblissement de son potentiel humain et aux difficultés qu’elle peut rencontrer pour remplacer les postes du professionnel en arrêt.

Plusieurs constats :  Le nombre de soignants a augmenté de moitié au cours des 15 dernières années.  Le nombre des soignés âgés va augmenter car la population des plus de 70 ans va doubler dans les 20 prochaines années.

Mais:  Pour de nombreux soignants, la manutention manuelle reste un à-côté difficile mais incontournable de leur travail ou, au pire, une fatalité.  Cette position traditionnelle qui fait du malade une priorité et qui ne s’intéresse pas ou peu à la santé du soignant doit évoluer !

2 Inrs.fr, statistiques technologiques de la CNAMTS

Disponible sur : http://www.inrs.fr/demarche/atmp/statistiques-nationales.html

I.

LES DIX COMMANDEMENTS DU BON MANNUTENTIONNAIRE

Si tous les principes suivants tu appliques, bon manutentionnaire tu deviendras.

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Avant d’agir tu réfléchiras, et la précipitation tu éviteras

-

Avant toute manutention, les obstacles, tu élimineras

-

Toujours le malade très près de toi tu tiendras

-

Ta colonne est fragile, tu la protégeras ; tes jambes au maximum tu utiliseras

-

En équilibre sur tes jambes tu seras et des points d’appui solides tu prendras

-

Par des étapes intermédiaires tu te manégeras

-

Le malade peu t’aider ; son maximum tu solliciteras

-

Par ton propre poids, le poids du malade tu compenseras

-

Modeste tu resteras, et si le malade est trop lourd, de l’aide tu demanderas

-

Le matériel est là pour servir, tu l’utiliseras

Avec ces bons conseils, plus de douleurs tu ne connaitras.

JL COLLEAU.

II.

LEGISLATION

 Article R4541-3 du Code du Travail : « L'employeur prend les mesures d'organisation appropriées ou utilise les moyens appropriés, et notamment les équipements mécaniques, afin d'éviter le recours à la manutention manuelle de charges par les travailleurs ».  Article R4541-4 du Code du Travail : « Lorsque la manutention manuelle de charges ne peut être évitée, notamment en raison de la configuration des lieux où cette manutention est réalisée, l'employeur prend les mesures d'organisation appropriées ou met à la disposition des travailleurs les moyens adaptés, si nécessaire en combinant leurs effets, de façon à limiter l'effort physique et à réduire le risque encouru lors de cette opération ».  Article R4541-9 du Code de Travail : « …les femmes ne sont pas autorisées à porter des charges supérieures à 25 kilogrammes contre 55kg pour les hommes… »  Norme française NF X 35-109 de 12/2009 : Manutention manuelle de charge pour soulever, déplacer et pousser/tirer: méthodologie d’analyse et valeurs seuils: - Valeur maximale sous conditions = 25 kg - Valeur maximale acceptable = 15 kg - Contrainte à risque minimum = 5 kg3

3 Intermetra.asso.fr SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL, Tite IV la manutention des charges Disponible sur : http://www.intermetra.asso.fr/legislation/cw541.htm

III.

LES PATHOLOGIES OSTEO-ARTICULAIRE

Première cause de maladie professionnelle et générateur de handicaps, les TMS sont un des risques les plus importants pour la santé des agents.

On appelle TMS, les Troubles Musculo Squelettiques : les TMS sont des pathologies multifactorielles localisées au niveau des membres supérieurs, inférieurs et de la colonne vertébrale, affectant muscles, tendons et nerfs. La douleur en est l’expression la plus manifeste avec une difficulté voire une impossibilité de réaliser les taches de la vie courante et professionnelle.

Elles sont notamment liées à un déséquilibre, une inadéquation entre les capacités physiques du salarié et les exigences des situations de travail.  Les TMS les plus fréquentes : - Les tendinites (épaule, poignet, coude).

- Le syndrome du canal carpien.

Elles paraissent « bénignes » mais sont à l’origine d’arrêts de travail, de soins médicaux importants et parfois même d’interventions chirurgicales.

- Les tendinopathies des épaules (coiffe des rotateurs).

- Les lésions méniscales.

- Les lésions rachidiennes : hernies discales.

Elles sont souvent graves, récidivantes, parfois irréversibles malgré un traitement chirurgical. Elles sont souvent à l’origine d’inaptitude médicale.

Le lumbago aigu : Seuls les nerfs sensitifs sont irrités et provoquent le blocage musculaire reflexe

La sciatique : Le noyau est chassé vers l’arrière et vient toucher le nerf sciatique d’où douleur dans la jambe

La hernie discale : Soit par distension ou par rupture de l’enveloppe du disque, le nerf et parfois la moelle sont atteints

 Les différentes formes d’accidents de la colonne vertébrale :

Le tassement discal : stade ultime de la détérioration discale, suite à un choc violent, ou d’efforts répétitifs, le noyau éclate, entrainant un tassement

IV.

GESTES ET POSTURES A. Principes de sécurité physique  JE ME RAPPROCHE DE L’OBJET A MANIPULER Pour soulever une charge, il convient de serrer la charge de sorte que le centre de gravité de la personne soit le plus proche du centre de gravité de la charge.

 JE RECHERCHE L’ÉQUILIBRE Les pieds doivent être écartés d’environ la largeur du bassin.

L’équilibre est meilleur si l’un des pieds est décalé par rapport à l’autre Le centre de gravité de l’homme debout est situé approximativement au niveau du nombril.

 JE FIXE MA COLONNE VERTÉBRALE Effacer les épaules, cambrer les reins, relever légèrement la tête, menton rentré.

Ne pas effectuer de torsion de la colonne vertébrale

Ne pas soulever une charge avec le « dos rond »

Pour soulever, fixer la colonne vertébrale en lui conservant ses courbures naturelles, en évitant les torsions et en maintenant la tête droite.

Utiliser la force des jambes.

 JE PLACE MES PIEDS AUTOUR DE LA CHARGE, EN DÉCALÉS

Se rapprocher de l’objet à soulever ou à déplacer

Ne pas écarter exagérément les

Ne pas joindre les pieds

pieds

Ne pas se tenir éloigné

de la charge

Les pieds encadrent la charge et sont légèrement décalés

 JE PLIE LES JAMBES EN GARDANT, E NTRE LES MOLLETS ET LA CUISSE, UN ANGLE OUVERT Cette position permet d’utiliser la force des jambes pour donner l’impulsion permettant de soulever la charge

Ne pas trop fléchir les

Ne pas garder les jambes

jambes

raides

 MES BRAS RESTENT ALLONGÉS POUR MAINTENIR LA CHARGE

Les bras doivent rester allongés, ils servent à maintenir la charge et non à la soulever

 J’ASSURE LA PRISE DES MAINS

La position des mains est importante pour éviter toute contraction inutile et garder un contrôle précis des objets lors de la manutention. Nous avons tendance à utiliser le bout des doigts, pour avoir un contrôle précis sur l’objet. Or, lorsque l’on manipule des objets encombrants ou lourds, il faut utiliser la paume des mains, et la base des doigts.

Prise large = Moins de fatigue = sécurité garantie

J’UTILISE DES POINTS D’APPUI Appui au sol : -

Prêter attention à la nature et à l’entretien du sol,

-

Utiliser des chaussures adaptées

-

Penser à la position du centre de gravité pour garder l’équilibre

-

Utiliser le dessus des cuisses comme point d’appui

-

Poser une cale sous la charge pour créer un contrepoids

Appui respiratoire : Pendant l’effort physique, adopter une respiration ample, développant la cage thoracique.

B. Principes d’économie d’effort  J’utilise le poids et l’élan : J’utilise le mouvement communiqué à l’objet pour diminuer l’effort. J’oriente les pieds dans le sens ou s’effectuera la marche.

 J’utilise la poussée : pour déséquilibrer, déplacer, redresser ou ralentir une charge, j’utilise la poussée plutôt que la traction. Lorsque je pousse la charge, j’utilise le poids de mon corps tout en gardant le dos droit. La direction de cette poussée détermine la réussite de l’action.

 J’utilise la vitesse acquise : pour profiter de la vitesse acquise par l’objet, il faut enchainer les différentes phases de l’op »ration sans m’arrêter à mi-chemin.

 Je travaille en équipe

Si possible, privilégiez l’utilisation d’aides mécaniques.

V.

Manutention des malades

Le but de la manutention des malades et de développer des techniques visant à protéger le soignant et le soigné afin de prévenir tout accident Musculo-squelettique des personnels.

Les gestes effectués doivent : -

Etre sécuritaires pour les agents et les patients par l’application de postures et de prises élémentaires

-

Se placer à coté à protéger

-

Exploiter le potentiel d’autonomie

-

Respecter le déplacement spontané

-

Tenir compte de l’anticipation du déplacement (escamoter, superposer, neutraliser…)

Principes spécifiques : -

Assurer une bonne prise : contact osseux : par une prise en cuillère au niveau ischion, crête iliaque, omoplate

-

Eliminer les gestes traumatisants : Ne pas pincer ou serrer Ne pas prendre par les bras ou sous les creux axillaires Ne pas prendre par la nuque Respecter l’alignement de l’axe tête-bassin  Les différentes techniques de manutention des patients

La manutention des patients consiste à lever, abaisser, tenir, pousser ou tirer les patients. Les méthodes de manutention des patients peuvent être classées en trois catégories suivant les différentes manières de procéder: 1. Méthodes de transfert manuel Elles sont effectuées par un ou plusieurs soignants qui se servent de leur propre force musculaire et, si possible, de la capacité de mouvement résiduelle du patient 2. Méthodes de transfert utilisant de petits équipements d'aide à la manutention des patients Il s’agit de techniques de manutention effectuées avec des moyens d’aide spécifiques, par exemple, des draps de transfert en tissu à frottement réduit, des ceintures ergonomiques, des marchepieds tournants, un trapèze de suspension fixé au-dessus du lit, etc.

3. Méthodes de transfert utilisant de gros équipements d'aide à la manutention des patients Ces techniques de manutention sont effectuées avec un équipement de levage électromécanique

 Choisir la technique appropriée de manutention des patients Pour déterminer la bonne technique de manutention, il faut évaluer les besoins et les capacités du résident, en procédant, entre autres, à l’examen des facteurs suivants: - Le niveau d’assistance dont a besoin le résident Par exemple, un résident qui n’est pas coopératif (un patient tétraparétique, une personne âgée grabataire, un patient sous anesthésie générale ou dans le coma, un patient montrant une résistance à la

mobilisation, etc.) a besoin d’un levage mécanique, alors qu’un résident capable et disposé à supporter en partie son poids peut être en mesure d’aller de son lit à un fauteuil en utilisant un dispositif d’assistance sur pied.

- La taille et le poids du résident Un résident peut, par exemple, être trop lourd pour que le soignant puisse le lever sans assistance mécanique.

-

L’état mental du patient et son niveau de compréhension

-

Les conditions médicales qui peuvent influencer le choix des méthodes de levage ou de repositionnement  Principes de base des techniques de manutention des patients adéquates

Toute opération de manutention, même effectuée avec des équipements d'aide à la manutention des patients, fait intervenir plusieurs principes de base: 1. Toujours demander l’aide d’assistants lorsque cela est nécessaire Les opérations de manutention qui concernent des patients immobilisés doivent être effectuées par plusieurs soignants (au moins deux) et, si nécessaire, à l’aide d’un drap placé sous le patient, ou de préférence, en utilisant des équipements spécifiques comme des draps de transfert.

2. Avant de commencer une opération de manutention, le soignant doit se placer le plus près possible du patient, en se mettant à genoux sur le lit du patient, si nécessaire Le soignant peut ainsi éviter de se courber ou de s’étirer sur le lit pour lever et déplacer le patient, et de fournir les efforts physiques nécessaires en ayant le dos courbé ou tordu.

3. Avant de commencer une opération de manutention, il faut expliquer la façon de procéder Nous allons vous mettre sur le au patient tout en l’encourageant à coopérer côté... attention, autant que possible au cours de la manœuvre. prêt ?

Cela est avantageux aussi bien pour le patient, qui peut améliorer son tropisme musculaire, que pour le soignant.

Si le patient peut bouger de lui-même, ne serait-ce que légèrement, il peut effectuer quelques opérations de façon autonome, et le soignant n’aura, dans ce cas, qu’à guider ce mouvement

4. Garder une bonne posture au cours des opérations de manutention des patients Plus précisément, avant de commencer à soulever ou à déplacer un patient, le soignant doit se mettre en position, les jambes légèrement écartées avec un pied un peu en avant pour s’assurer un bon appui au sol. Pour soulever le patient, il vaut mieux se servir des muscles des jambes et des hanches que des muscles de la partie supérieure du corps, en fléchissant d’abord les genoux, puis en les redressant lentement tout en soulevant le patient.

La colonne vertébrale doit rester dans une position qui suit sa courbe naturelle, en veillant à ne pas la surcharger en s’étirant ou en se baissant.

De plus, le soignant doit toujours essayer de faire porter son poids en fonction de la direction du mouvement qu’il effectue.

5. Avoir une bonne prise au cours des opérations de manutention des patients Ne jamais saisir un patient juste avec les doigts, mais toujours se servir de toute la main et tenter d’identifier les régions qui offrent une bonne prise.

Saisir le patient autour de la région du bassin, de la taille, des omoplates et jamais par les bras ou les jambes. Pour avoir une meilleure prise, certains soignants peuvent manipuler les patients en saisissant leur pantalon de pyjama ou, de préférence, en utilisant des équipements spécifiques comme des ceintures munies de poignées.

6. Porter des chaussures et des vêtements adaptés Il est important de porter des chaussures ayant une bonne adhérence au sol, les chaussures à talons hauts, les sabots ou les chaussons ne sont donc pas recommandés. Les vêtements ne doivent pas entraver les mouvements du soignant.

VI.

GAPA : GESTE ET ACTIVATION PERSONNES AGEES

-

Les gestes sont ceux que doit savoir faire la Personne Agée pour être autonome. Ces gestes sont oubliés parce que non utilisés.

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L’activation consistera pour le soignant à savoir faire ou encore savoir obtenir des Personnes Agées.

L’activation des personnes âgées se base sur le respect strict des trajectoires spontanées du corps humain, puisqu’il s’agit justement, de reprogrammer ces mouvements perturbés, en les facilitant.

Le concept d’activation postule qu’une participation même minime doit toujours être recherchée et qu’une réaction positive utilisant des automatismes conservés voire des réflexes peut toujours être provoquée.

Par exemple pour remettre une personne debout, en équilibre, que ses jambes la portent, les muscles doivent être sollicités par le poids de la personne. L’inverse se produit si, pensant l’aider, en la soutenant trop, l’on supprime cette réaction à la pesanteur : la personne âgée s’écroule.

Objectifs : •

Favoriser l’autonomie. La moindre capacité à satisfaire ses propres besoins de façon autonome doit chez la personne âgée, être valorisée et favorisée. Lorsque l’intervention d’un tiers est nécessaire, la personne âgée doit rester l’acteur principal.

Dans ce cas « l’assistant », le soignant doit s’attacher à lui faire jouer ce « rôle principal ». Il s’agit de l’aider à faire tout seul. Cette démarche n’est possible qu’en connaissance des spécificités des personnes âgées et des réponses à leur apporter.

•

Valoriser l’action de soins. Valorisant la jeunesse, l’efficacité et la vitesse, notre système de vie nous impose, face aux personnes âgées, un changement de rythme et de point de vue, si nous voulons répondre efficacement à leurs besoins. Une personne qui retrouve une main, un geste, un pied qui se pose et soutient : une victoire gagnée de marcher seul jusqu’au fauteuil. Victoire vers l’autonomie qui redonne un sens à la vie de la personne mais aussi un sens au travail du soignant.

Soigner devient un duo ou chacun cherche l’autre.

Méthodes de manutention manuelle : -

Le mode passif, où le patient est inerte, incapable de toute coopération

-

Le mode contrôlé, où le patient à un minimum de réactions tout au moins au niveau du tronc qui peuvent, si on les sollicite, faciliter l’action du soignant.

-

Le mode aidé, où le patient peut participer à l’action sans avoir encore suffisamment de force ou d’habileté pour être autonome.

VII.

AIDES TECHNIQUES

 Le lève malade : L’utilisation d’un lève-personne roulant au sol est préconisée si la personne prise en charge ne peut :

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soutenir le poids de son corps sur ses membres inférieurs

-

maintenir une posture assise

-

se relever seule du sol.

Bénéfices attendus

Personne prise en charge

Soignant

• Sollicitation et stimulation du patient ou résident dans le respect de ses capacités • Réalisation d’un soin sûr et confortable

• Amélioration des conditions de travail par la diminution des contraintes et astreintes physiques pour le soignant

Risque à priori

• Risque de chute par basculement de l’outil, par un harnais non adapté à la taille de la personne et par casse du matériel • Risque de choc à l’utilisation de l’outil

• Risque d’écrasement des extrémités • Risque de choc à l’utilisation de l’outil

• Valorisation du soin, intégration de l’outil dans une démarche de soins

Points de vigilance techniques S’assurer que les espaces de circulation sont adaptés à l’utilisation de l’outil Un lève-personne roulant au sol nécessite pour son déplacement un cercle de giration de 200 cm et une largeur de circulation d’au moins 90cm. Il convient de s’assurer que les largeurs de portes et de circulation permettent son utilisation.

Pendant le levage, les roues doivent êtres déverrouillées afin que le lève malade puisse âtre transféré vers le centre de gravité du patient. Les roues doivent cependant être verrouillés s’il y’a risque que le lève malade roule vers le patient, par exemple lors d’un transfert depuis le sol.

Eviter de lever à l’oblique. Faites en sorte de lever le patient avec la sangle pratiquement verticale et parallèle au pied central. Ne levez pas avec une charge mal répartie sur la sangle, ceci pouvant entrainer une instabilité dans le levage et occasionner l’usure de la sangle.

Housse du lève malade

Les housses sont disponibles en plusieurs tailles. Il est important de choisir la bonne taille pour obtenir un maximum de confort et de sécurité. Une housse trop grande augmente le risque de glissement, tandis qu’une housse trop petite serre à l’entre-jambe et peux provoquer une gêne.

 Le verticalisateur : L’utilisation d’un verticalisateur électrique est préconisée pour soutenir et déplacer une personne :

-

Lever une personne d’une position assise vers une position assise en passant par une position verticale Pour effectuer des courts déplacements (transferts) d’une personne qui présente des capacités physiques et un risque d’affaissement brutal durant le déplacement.

Bénéfices attendus

Personne prise en charge

• Sollicitation et stimulation du patient ou résident dans le respect de ses capacités • Réalisation d’un soin sûr et confortable

Risque à priori

• Risque de chute par basculement de l’outil, par un harnais non adapté à la taille de la personne et par casse matériel • Risque de choc à l’utilisation de l’outil

Soignant

• Amélioration des conditions de travail par la diminution des contraintes et astreintes physiques pour le soignant

• Risque d’écrasement des extrémités • Risque de choc à l’utilisation de l’outil

• Valorisation du soin, intégration de l’outil dans une démarche de soins

Points de vigilance techniques.

S’assurer que les espaces de circulation sont adaptés à l’utilisation de l’outil.

Un verticalisateur nécessite un diamètre de rotation adapté à l’espace pour assurer un déplacement ne gênant ni le soigné ni le soignant dans la manœuvre réalisée. Il convient de s’assurer que les largeurs de portes et circulation le permettent.

Diamètre de rotation de 118 cm environ. Les dimensions peuvent varier selon les options choisies.

Lever avec la sangle sécurité, participation active. Glisser la sangle le long du dos du patient, l’étiquette tournée vers l’extérieur. Le bord inférieur de la sangle doit atteindre la ceinture du patient et être placé tout près du corps. Les bras doivent être par-dessus la sangle de la ceinture.

Croiser les sangles et les enfiler dans les boucles métalliques opposées puis tirer les sanglesœillets en contrôlant le serrage.

 Le drap/alèse de glissement : L’utilisation d’un tapis de rehaussement est préconisée pour des prises en charge variées en fonction des capacités patients, et lorsque ce dernier ne peut pas :

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soulever son bassin et/ou ses épaules et/ou sa tête, se mettre en appui sur ses avant-bras et/ou plier ses jambes, pousser avec ses jambes et/ou pousser avec ses bras.

Bénéfices attendus

Personne prise en charge

• Sollicitation et stimulation du patient ou résident dans le respect de ses capacités

Risque à priori

• Risque de choc à l’utilisation de l’outil

• Réalisation d’un soin sûr et confortable

Soignant

• Amélioration des conditions de travail par la diminution des contraintes et astreintes physiques pour le soignant

• Risque d’allergie par contact avec le Téflon, Silicone, Polyamide, Polyester, Satin ou Nylon

• Valorisation du soin, intégration de l’outil dans une démarche de soins

Points de vigilance techniques.

S’assurer que les espaces disponibles sont adaptés à l’utilisation de l’outil.

L’utilisation d’un matelas de transfert à coussin d’air nécessite de pouvoir effectuer une mise sur le côté de la personne dans son lit. Le ou les soignants doivent pouvoir intervenir de chaque côté du lit ainsi qu’au pied du lit. Un espace de travail de 80cm autour du lit est donc conseillé.

Leur utilisation est essentiellement indiquée en modes contrôlé et passif. Soyez vigilants en cas d’utilisation en mode aidé, à priori peu adapté, car le risque d’incident est réel si vous demandez une participation, un effort mal contrôlé sur ce support glissant.

 Le lit à hauteur variable : l’utilisation du lit à hauteur variable permet de réduire la pénibilité des soins en adaptant la hauteur du lit selon l’action réalisée.

Points de vigilance technique.

La hauteur variable est une aide importante à la verticalisation.

Apprenez au patient à l’utiliser grâce à la télécommande que ce soit pour se lever comme pour s’assoir à partir d’une hauteur correspondant à celle d’un lit classique.

Utiliser systématiquement cette variabilité de hauteur pour mettre à niveau les supports de départs et d’arrivée lors des transferts (lits/fauteuil, lit/brancard, lit/lit…)

VIII. TECHNIQUES DE MANUTENTION La partie qui suit illustre différentes techniques de manutention des patients (manutention manuelle, petits et gros équipements) pour les différents transferts.

Il est important de noter que: - Toute opération de manutention, même effectuée avec des équipements d'aide à la manutention des patients, nécessite de suivre les principes de base décrits ci-dessus - La détermination de la bonne technique de manutention des patients nécessite une évaluation des besoins et des capacités du résident comme indiqué ci-dessus

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Le levage manuel des résidents doit toujours être réduit au minimum et éliminé autant que possible.

 Transferts impliquant des positions assises Exemple : transfert lit/fauteuil Méthode de transfert manuel 1. Un seul soignant

photos Points à retenir: - Rapprocher le lit et le fauteuil (roulant) - S’assurer que les roues du fauteuil soient bien bloquées - Écarter tous les obstacles (accoudoirs, repose-pieds, marchepieds) - Régler la hauteur du lit à votre hauteur - Demander au résident de regarder ses pieds. Cela accroît la tension musculaire abdominale et permet une coopération plus efficace de sa part - Demander au patient de se pencher en avant et de pousser sur ses jambes pendant le transfert. Cela permet de l’amener plus facilement de la position assise à la position debout - Utiliser plutôt les muscles des jambes et des hanches que les muscles de la partie supérieure du corps pendant le levage du patient. Tout d’abord, fléchir, puis redresser lentement les genoux tout en levant le patient - Utiliser votre propre poids pour contrebalancer celui du patient - Si nécessaire, maintenir le genou du résident entre vos jambes/genoux pour guider le mouvement.

2. Deux soignants photos

Points à retenir: - Rapprocher le lit et le fauteuil - S’assurer que les roues du fauteuil soient bien bloquées - Dégager tous les obstacles (accoudoirs, repose-pieds, marchepieds) - Régler la hauteur du lit à votre hauteur - Utiliser plutôt les muscles des jambes et des hanches que les muscles de la -

partie supérieure du corps pendant le levage du patient Les mouvements des deux soignants doivent être synchronisés pendant le transfert du patient. La communication entre les deux soignants est très importante.

Utilisation de petits équipements d’aide à la manutention des patients

Les méthodes décrites ci-dessus peuvent s’accompagner de l’utilisation de petits équipements d'aide à la manutention des patients pour effectuer les opérations: • Trapèze de suspension • Ceinture ergonomique • Planche ou drap de transfert • Marchepied tournant

photos

Utilisation de gros équipements d’aide à la manutention des patients photos

Lève-personne mécanique, lève-personne assis-debout.

Points à retenir: - Il existe de nombreux types d'équipements d'aide à la manutention manuelle. Chaque fabricant fournit des instructions spécifiques pour l’utilisation de ces équipements - Bien s’informer des stratégies de lutte contre les infections avant d’utiliser un élément de l’équipement de manutention de patients.

 Repositionnement

Exemple : déplacer latéralement un patient sur son lit Méthode de transfert manuel

1. Un seul soignant photos Points à retenir: - Régler la hauteur du lit à votre hauteur - Effectuer le déplacement en trois étapes: jambes – bassin – épaules - Entraîner le poids du patient en utilisant votre propre poids. Utiliser plutôt les muscles des jambes et des hanches que les muscles de la partie supérieure du corps.

- Demander au résident de regarder ses pieds. Cela accroît la tension musculaire abdominale et permet une coopération plus efficace de sa part.

2. Deux soignants photos

Points à retenir: - Régler la hauteur du lit à votre hauteur - Les deux soignants utilisent leur propre poids pour -

contrebalancer celui du patient Les mouvements des deux soignants doivent être synchronisés pendant le transfert du patient.

-

La communication entre les deux soignants est très importante.

Exemple : remettre un patient dans son lit Méthode de transfert manuel

1. Un seul soignant photos Points à retenir: - Régler la hauteur du lit à votre hauteur - Demander au résident de fléchir un genou, de regarder ses pieds, et enfin de pousser sur son pied. Cela augmente la coopération du résident - Pendant le transfert, reporter le poids de votre corps d’une jambe sur l’autre, tout en gardant le dos droit.

2. Deux soignants photos

Points à retenir: - Demander au patient de placer ses mains sur la tête du lit et de tirer sur la tête -

du lit en poussant sur ses pieds pendant le transfert Pour soulever le patient, utiliser plutôt les muscles des jambes et des hanches que les muscles de la partie supérieure du corps, fléchir, puis redresser lentement les genoux tout en soulevant le patient Les mouvements des deux soignants doivent être synchronisés pendant le transfert du patient. La communication est très importante.

Exemple : remettre un patient dans son fauteuil Méthode de transfert manuel

1. Un seul soignant photos Points à retenir: Avant de commencer, veiller à ce que les pieds du patient soient le plus près possibles du fauteuil - Demander au patient de se pencher le plus possible en avant, l’aider à mettre ses bras autour de votre taille - Demander au patient de se pencher en avant et de pousser sur ses jambes pendant le transfert. Cela permet de le remonter plus facilement - Utiliser les muscles des jambes et des hanches plutôt que les muscles de la partie supérieure du corps.

2. Deux soignants photos

Points à retenir:

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En redressant le patient, utiliser plutôt les muscles des jambes et des hanches que les muscles de la partie supérieure du corps, fléchir, puis redresser lentement les genoux tout en remontant le patient Pendant le transfert, reporter le poids de votre corps d’une jambe sur l’autre, tout en gardant le dos droit Les mouvements des deux soignants doivent être synchronisés pendant le transfert du patient. La communication entre les deux soignants est très importante.

Utilisation de petits équipements d’aide à la manutention

Les méthodes décrites ci-dessus peuvent être accompagnées de l’utilisation de petits équipements d'aide à la manutention des patients pour effectuer les opérations: • Trapèze de suspension • Planche ou drap de transfert.

photos Utilisation de gros équipements d’aide à la manutention des patients photos

Levage mécanique Points à retenir:

-

Il existe de nombreux types d'équipement de manutention manuelle. Chaque fabricant fournit des instructions spécifiques pour l’utilisation de ces aides Bien s’informer des stratégies de lutte contre les infections avant d’utiliser un élément de l’équipement de manutention des patients.

 Relever un patient qui est tombé au sol

Exemple : remettre dans son fauteuil un patient qui est tombé au sol Méthode de transfert manuel

1. Deux soignants NB : il faut toujours un nombre pair d’intervenants pour ce type de technique de manutention photos Points à retenir: - En premier lieu, mettre le patient en position assise. Utiliser les muscles des jambes et des hanches plutôt que les muscles de la partie supérieure du corps - Pendant le transfert du sol au fauteuil, reporter le poids de votre corps d’une jambe sur l’autre, tout en gardant le dos droit - Demander au résident de pousser sur ses pieds. Cela permet une meilleure coopération de sa part - Les mouvements des deux soignants doivent être synchronisés pendant le déplacement du patient. La communication entre les deux soignants est très importante.

Utilisation de petits équipements d'aide à la manutention des patients Les méthodes décrites ci-dessus peuvent s’accompagner de l’utilisation de petits

équipements d’aide à la manutention des patients pour effectuer les opérations: - Planche ou drap de transfert - Couverture de transfert: plus de 2 soignants.

Utilisation de gros équipements d'aide à la manutention des patients photos

V.

Levage mécanique Points à retenir: - Il existe de nombreux types d'équipements d'aide à la manutention manuelle. Chaque fabricant fournit des instructions spécifiques pour l’utilisation de ces aides Bien s’informer des stratégies de lutte contre les infections avant d’utiliser un élément de l’équipement de manutention des patients.

PROTEGER SON DOS DANS LA VIE QUOTIDIENNE

 Vous êtes assis en position de repos Si l’on regarde la télévision, par exemple, le dossier du siège doit permettre au corps d’être légèrement incliné en arrière, la nuque étant calée si possible.

Posez vos bras sur des accoudoirs. Les sièges trop bas ou trop mous dans lesquels on s’enfonce sont à éviter. Il vaut mieux s’installer bien en face de la télévision pour ne pas avoir à lever la tête, à la baisser ou à la tourner. D’une manière générale, quand vous êtes

assis, adaptez votre siège et changez de position toutes les demi-heures.

 Vous êtes assis en voiture Quand on fait un long trajet, il est nécessaire de s’arrêter au moins toutes les heures et demie, et marcher, s’étirer, se relaxer. Prenez des précautions pour entrer dans la voiture ou en sortir, en particulier en faisant pivoter votre bassin sur le siège plutôt qu’en pliant le dos.

Pour protéger le dos, quelques réglages sont essentiels : -

Réglez votre dossier droit ou incliné selon votre confort, mais veillez à aligner la tête, le tronc et le bassin.

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La position de l’appuie-tête devrait permettre non pas de « repousser » la tête en avant, mais de donner un appui occasionnel à celle-ci. L’appuie-tête est une sécurité.

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Les trois rétroviseurs (intérieur central, extérieur droit, extérieur gauche) doivent être réglés correctement, ce qui diminue les risques de torsion du dos.

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Pour le passager, un appuie-pied incliné permet de s’équilibrer dans les virages et un appuie-nuque gonflable est utile pour les longs trajets.

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Pour le conducteur : veillez à ce que le bas du dos soit bien calé.

 Vous êtes couché(e) Il s’agit de trouver et d’alterner les positions qui vous conviennent et de privilégier votre confort. Pour se coucher et se lever, il est recommandé d’éviter les mouvements brusques. Tournez-vous sur le côté, glissez les jambes hors du lit et poussez sur les bras pour redresser le tronc.

 Vous avez à rester debout Si vous restez debout pour accomplir certaines tâches, par exemple pour repasser, faire la vaisselle, préparer à manger, changer votre bébé ou bricoler face à un établi, vous pouvez : - travailler à une hauteur confortable : élevez le niveau du plan de travail (dans le cas d’une planche à repasser, par exemple) ou bien abaissez votre bassin en pliant ou en écartant les jambes.

- vous tenir le plus près possible du plan de travail. Dans les positions penchées en avant (pour se brosser les dents, par exemple), il est essentiel de toujours rechercher un appui d’une main ou d’un coude pour réduire les contraintes au niveau du dos.

- reposer, si possible, chaque pied alternativement sur un marchepied.

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faire des pauses.

 Vous travaillez près du sol Dans toutes les situations où l’on doit rester baissé pour un temps plus ou moins long (laver la baignoire, aider un petit enfant à s’habiller, faire un lit, jardiner…), il est recommandé de poser un genou à terre, en alternant, et d’appuyer une main sur le sol ou l’avant-bras sur une cuisse. On peut protéger ses genoux en utilisant un coussin ou un tapis.  Vous travaillez en hauteur Si vous devez ranger ou nettoyer en hauteur, ou bien cueillir des fruits, il est recommandé de travailler devant vous, à hauteur des yeux, afin d’éviter de vous cambrer. Pour cela, utilisez un escabeau.

 Vous portez des sacs

en dos), bras la

Lorsque vous faites les courses, portez un panier dans chaque main afin de répartir la charge de chaque côté du corps.

Plutôt que de tenir un sac à la main, il vaut mieux le porter en bandoulière devant soi, plaçant la lanière sur l’épaule opposée au sac. Si vous portez un cartable (ou un sac à il doit être placé assez haut et bien plaqué contre le dos. S’il est lourd, équipez-le d’une ceinture ventrale qui permet d’éviter son balancement, et veillez à bien équilibrer la charge. Pour enfiler le cartable, vous pouvez le poser sur une table afin de passer les dans les lanières, en pliant les genoux pour vous mettre à bonne hauteur. Procédez de même manière pour l’enlever.

 Vous ramassez et portez des objets lourds

D’une façon générale, évitez de ranger des objets lourds en hauteur. Pour saisir un objet lourd qui se trouve au sol, placez-vous au plus près de l’objet et, si possible encadrez-le avec les pieds. Ensuite, pliez les genoux en pointant les fesses en arrière (ce sont en fait les hanches et les cuisses qui travaillent), le dos restant droit. Dans la mesure du possible, déplacez-vous en portant l’objet devant vous, bras tendus, charge collée au corps.

 Vous manipulez certains outils Pour balayer, nettoyer le sol, ratisser ou encore piocher, il est recommandé, pour éviter de courber votre dos, de plier la jambe avant et de tendre la jambe arrière. Cette position est dite « en fente avant ». Elle peut être utilisée pour de nombreuses activités. Un balai à manche télescopique (rallongé) peut aussi être utilisé. Pour pelleter, on utilisera des outils adaptés (à long manche), facilitant le mouvement de levier. Pour évacuer la terre avec une pelle, on peut appuyer l’outil sur la partie basse de la cuisse, en pliant le genou.

Manipulation

d’une brouette : tenir les poignées à bout de bras (bras tendus).

Pour en arrière l’effort. brouette

soulever la brouette, pliez les genoux en pointant les fesses : les bras, les jambes et tout le corps participent ainsi à C’est l’inclinaison du corps vers l’avant qui permet à la de se mettre en mouvement.