Points Forts n°105 - octobre 2019

JAB 1000 Lausanne 1

M E N S U E L D U PA R T I S O C I A L I S T E VAU D O I S N°105 O C TO B R E 2 0 1 9

É D I TO

2 – POINTS FORTS SOCIALISTES N ° 1 0 5 – O C TO B R E 2 0 1 9

Pierre Dessemontet

Vice-président du PS vaudois Député, municipal Yverdon-les-Bains

TOUTES ET TOUS SUR LE TERRAIN !

Rarement une élection n’aura été aussi importante que celle que nous vivrons le 20 octobre prochain. Il y a quatre ans, la droite dure arrachait une très courte majorité au Conseil national. Puis, quatre années de blocage. Soit une législature de perdue à un moment critique où il nous faut accompagner l’entrée en retraite des «baby-boomers», la hausse des coûts de la santé, les bouleversements du monde du travail, la sortie du nucléaire et la transition énergétique, ainsi que répondre à la crise climatique. De toute évidence, nous ne pouvons pas nous permettre - la société dans son ensemble ne peut pas se permettre - de perdre ainsi quatre années supplémentaires. Il faut renverser la majorité UDC-PLR au Conseil national.

Depuis deux ans, les urnes vaudoises nous sont plutôt favorables. Nous avons obtenu de beaux succès ces derniers mois: de l’accès de Rebecca Ruiz au Conseil d’Etat à la victoire nyonnaise sur les heures d’ouverture des commerces, en passant par l'éclatante victoire de notre candidat Martin Schnorf à la municipalité d’Yvonand.

Mais, en même temps, les sondages anticipent un recul du PS en Suisse romande, et notamment dans notre canton.

Nous ne pouvons pas nous permettre le moindre recul.

Au contraire ! Nous nous devons de contribuer au renversement de la majorité UDC-PLR en conquérant un sixième siège socialiste au Conseil national.

Nous arrivons désormais dans la dernière ligne droite de la campagne. Ces deux dernières semaines feront le résultat.

Si la machine est désormais lancée, il nous appartient à toutes et tous de soutenir nos candidates et candidats, de les porter le mieux possible, de toutes nos forces. C’est le dernier travail qui nous incombe désormais : être visible partout, tout le temps, autant que possible. Echanger avec les dernières indécises et les derniers indécis, celles et ceux qui feront la différence au soir du dimanche 20 octobre.

Camarades, toutes et tous sur le terrain : le 21 octobre, il sera trop tard.

SOMMAIRE ÉDITO p. 2 - Toutes et tous sur le terrain !

CONSEIL DES ÉTATS p. 3 - Pour une majorité à Berne, en phase avec la société CAMPAGNE DE MOBILISATION p. 4 - Dialoguer pour mobiliser ! p. 5 - Instants de campagne POINT DE VUE p. 6 - Pour les 99 % POINT COMM’UNAL p. 7 - L’ouverture des commerces le samedi jusqu’à 19h: NON !

POINT COMM’ISSION p. 7 - Le commerce de proximité: un enjeux social

CO N S E I L D E S É TAT S

POINTS FORTS SOCIALISTES – 3 N ° 1 0 5 – O C TO B R E 2 0 1 9

É L E C T I O N S F É D É R A L E S D U 2 0 O C TO B R E

Ada Marra

Candidate au Conseil des Etats Conseillère nationale Vice-présidente du PS Suisse

LE PS, SEUL PARTI CAPABLE DE FAIRE LA SYNTHÈSE DES LUTTES

Plus que quelques jours pour convaincre les électrices et les électeurs d’aller voter. Un journaliste me demandait récemment quel était le bilan du PS au niveau fédéral. La question est plutôt celle-ci : quel est le bilan de la droite majoritaire au Conseil national ? Elle ne s’est pas préoccupée d’écologie.

Résultat : des milliers de jeunes dans la rue manifestant plusieurs fois dans l’année et 100’000 personnes à Berne il y a quelques jours. Cette foule souhaite un mode de production et de consommation qui prenne soin de la planète et des gens.

La droite ne s’est pas préoccupée d’égalité. Résultat : 500’000 personnes dans la rue le 14 juin, manifestant pour le respect réciproque entre les différents genres, pour une organisation familiale qui permette à chacun-e d’y trouver sa place, pour une structure de marché du travail qui respecte l’égalité.

Ces mobilisations n’ont pas été vaines à l’approche des élections. La loi sur le CO2 a été reprise au Conseil des Etats durant la session de septembre et contient des avancées notamment par une palette de mesures climatiques. Un fonds nouvellement créé les financera, alimenté par des taxes, et dont une partie sera redistribuée via les primes maladie. La loi sur le CO2 peut encore être améliorée lors de son passage au Conseil national si la majorité change le 20 octobre.

La mobilisation sur l’égalité a également permis à la droite de revenir à de meilleurs sentiments : face à une initiative populaire demandant quatre semaines de congé paternité, le parlement propose un contre-projet de deux semaines.

Nous voulons un réel congé parental : 14 semaines

pour la mère, 14 semaines pour le père et 10 semaines supplémentaires que les parents se répartiraient.

Les mobilisations ont donc eu un effet. Mais il n’est pas possible de gouverner de manière constante par la rue.

Ces aspirations doivent être représentées au parlement.

Pour les jours qu’ils nous restent, il faut convaincre les gens que nous sommes le parti qui peut faire la synthèse.

Le point commun entre ces mobilisations, c’est de prendre soin les un-e-s des autres. C’est ce que nous faisons au parti socialiste lorsque nous nous battons pour des revenus dignes durant la vie active ou à la retraite.

C’est ce que nous faisons lorsque nous nous battons pour que les coûts de la santé ne grèvent pas les budgets des ménages. Et tant d’autres choses encore… Prendre soin les un-e-s des autres. C’est un acte éminemment démocratique et citoyen.

Une étude récente a montré que les principales préoccupations des gens sont les primes d’assurancemaladie, le climat et les retraites. Nous avons les réponses à ces problèmes. Nous devons convaincre les gens de cela. Nous pouvons le faire. En traversant le canton avec les candidat-e-s de la liste au Conseil national nous avons vu des sections du parti en ordre de marche et motivées. Et récemment encore, nous avons eu une belle victoire à Yvonand, où un quatrième socialiste a été élu à la municipalité en battant le candidat de l'UDC. La société change !

Tout est possible, camarades, le 20 octobre et le 10 novembre prochains. Avec empathie, modestie, mais force, nous y arriverons.

C A M PAG N E D E M O B I L I S AT I O N

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É L E C T I O N S F É D É R A L E S D U 2 0 O C TO B R E

Aymen Belhadj et Yoann Monneron Animateurs de campagne du PS vaudois

DIALOGUER POUR MOBILISER !

La campagne des appels téléphoniques repose sur une idée simple : s’appuyer sur les militant-e-s pour mobiliser le corps électoral. Et ainsi, fédérer les militant-e-s autour d’un seul objectif : gagner les élections.

Dans un premier temps, il s’agit de contacter par téléphone un maximum de membres du PS afin de les mobiliser pour les élections fédérales. Pour ce faire, les candidat-e-s, les député-e-s, les président-e-s de sections mais également de nombreux membres, proposent aux camarades de s’engager de différentes manières, en proposant, de suspendre un drapeau socialiste à leurs fenêtres, de participer aux actions téléphoniques destinées aux sympathisant-e-s, ou encore de contribuer aux nombreuses activités planifiées par les sections locales.

Le deuxième temps de la campagne téléphonique a pour objectif d’entrer en contact avec les sympathisant-e-s du parti afin de les inciter à aller voter et à choisir les listes socialistes au Conseil national et au Conseil des Etats.

Depuis début septembre, une vingtaine d’actions téléphoniques ont été organisées. 1'000 personnes ont pu être contactées. Avec 500 drapeaux qui seront suspendus aux quatre coins du canton, cette action est un franc succès en terme de visibilité

du parti. En parallèle, cette première série d’appels a permis de mobiliser une cinquantaine de membres pour des actions téléphoniques destinées à mobiliser les sympathisant-e-s durant le mois d’octobre. Une centaine de militant-e-s a également accepté de participer à des actions de terrain organisées par les sections.

La crainte de certain-e-s que ces appels téléphoniques puissent être perçus comme étant intrusifs, ne s'est pas confirmée. Le bon déroulement de cette campagne téléphonique montre que les retours ont été positifs.

Au delà de la visibilité supplémentaire, les appels téléphoniques effectués ont également contribué à re-dynamiser le lien social entre les membres. En effet, certain-e-s membres du parti trouvent peu

de temps pour s’impliquer dans la campagnes des élections fédérales.

Ainsi, le dialogue par le biais d’appels téléphoniques, mais aussi les rencontres aux stands des sections, permettent souvent aux membres «éloigné-e-s» de replonger dans l’ambiance électorale et de contribuer au travail collectif immense, fourni bénévolement par les militant-e-s.

Cet engagement permettra sans doute de renforcer les scores du parti lors de l’échéance du 20 octobre prochain.

POINT DE VUE

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É L E C T I O N S F É D É R A L E S D U 2 0 O C TO B R E

Samuel de Vargas

Responsable de campagne de la Jeunesse socialiste vaudoise Lausanne

POUR LES 99 % SOLIDAIRES, FÉMINISTES, ÉCOLOGISTES L’année 2019 n’est pas encore terminée, pourtant nous pouvons d’ores et déjà dire qu’elle a marqué l’Histoire. Oui, l’Histoire avec un «H» majuscule. Car 2019 a rimé avec grèves du climat et grève féministe. Ces événements se sont imposés dans l’agenda politique suisse ! Les élections fédérales du 20 octobre peuvent donc être perçues comme l’aboutissement de ces mobilisations, l’achèvement de ces luttes. Cela sera le cas si nous parvenons à faire basculer la majorité de droite qui règne actuellement au Parlement. Pour ce faire, la Jeunesse socialiste vaudoise (JSV) a décidé de lancer une liste au Conseil national. La JSV ne s’est pas contentée de présenter des candidat-e-s, mais mène activement campagne, dès l’été 2018 déjà.

Un point essentiel d’une liste est la composition de celle-ci. Afin de représenter au mieux ses valeurs, la JSV a tout d’abord décidé de présenter une liste paritaire (10 femmes et 9 hommes). C’est indispensable. Mais là où la JSV se démarque, c’est par le fait que ses candidates sont placées en tête de liste. Les femmes étant sous-représentées au parlement, cette mesure est apparue essentielle à la JSV. Par ailleurs, il est aussi important de représenter au mieux les régions du canton, c’est pour cela que la JSV a mis un point d’honneur à ce que ses candidat-e-s viennent

des régions urbaines comme rurales.

La JSV a aussi souhaité que sa liste reflète la diversité des différentes filières de formation. C’est ainsi que la liste de la JSV présente des travailleuses et travailleurs comme des étudiantes et étudiants, sans oublier des apprenties et apprentis.

Pour accompagner cette liste, il a fallu élaborer une campagne avec des thématiques fortes à porter. La JSV a décidé de mener sa campagne pour les 99 %, c’est-à-dire pour une meilleure redistribution des richesses et une société en faveur de toutes et tous. La JSV a souhaité mettre la solidarité au cœur de sa campagne, car il est essentiel de lutter contre toutes les formes de discrimination qui empêchent l’émancipation de chacun-e. La lutte féministe s’est aussi retrouvée dans le programme de campagne de la JSV, car celleci ne consiste pas uniquement à l’égalité salariale, mais elle se bat contre toutes les formes de patriarcat.

La protection du climat est une préoccupation nécessaire dans ces élections. Le temps n’est plus aux mesurettes. Il faut laisser place à des mesures concrètes en faveur de l’environnement et de notre avenir.

En résumé, tous ces combats ont une origine commune : le capitalisme.

La JSV a décidé de représenter ces luttes à travers un bonhomme capitaliste déchu qui n’a pas sa place dans notre monde.

La campagne de la JSV se veut proche des sections régionales du PSV, permettant ainsi de non seulement mener campagne, mais aussi de rencontrer des camarades.

C’est aussi à cela que servent les élections : à serrer les rangs du parti. La liste de la JSV (numéro 2) étant sous-apparentée à celle du PS vaudois, il ne faut pas hésiter à voter pour la JSV, car les votes recueillis seront additionnés à ceux du PSV en cas de non-obtention d’un siège.

Belle fin de campagne à toutes et à tous, camarades !

Et n'oubliez pas d'aller voter le 20 octobre prochain.

P O I N T CO M M ’ U N A L

POINTS FORTS SOCIALISTES – 7 N ° 1 0 5 – O C TO B R E 2 0 1 9

VOTAT I O N P O P U L A I R E À N YO N

P O I N T CO M M ’ I S S I O N

Sacha Vuadens

E N G AG E M E N T D E L A C AT T I

Vice-président du PS Nyon Conseiller communal Nyon

L’OUVERTURE DES COMMERCES, LE SAMEDI JUSQU’À 19H: NON !

Le 22 septembre dernier, la population nyonnaise a refusé de prolonger les horaires d’ouverture des commerces le samedi jusqu’à 19h. Si les arguments de la protection de la vie familiale et des périodes de repos du personnel de vente ont su convaincre la population, c’est certainement l’engagement des militant-e-s, des représentant-e-s syndicaux, mais surtout celui du personnel de vente qui a permis au référendum d’aboutir, puis d’être gagné. Mais ne nous voilons pas la face : ce sont les grands groupes qui mènent la charge pour la libéralisation des horaires de travail dans le commerce, avec l'aide du camp bourgeois. Seules des mesures ciblées permettront de protéger à la fois le personnel de vente et le commerce de proximité.

Quoi de plus gratifiant dans une vie de militant-e politique que de pouvoir défendre de manière concrète les idéaux qui nous habitent, et de gagner ces combats. Protection des travailleuses et travailleurs, droit au repos, protection du tissu social et commercial local, la bataille victorieuse menée à Nyon a contraint celles et ceux qui y ont pris part à utiliser un important panel de ressources.

Lorsque le personnel de vente, réuni par le syndicat UNIA, a décidé de lancer un référendum contre la décision prise par le Conseil communal de prolonger les horaires du samedi, notre section n’a pas hésité à s’engager à leur côté. L’alliance ainsi créée a vu donc

plusieurs dizaines de personnes et pendant plusieurs mois battre le pavé, arpenter les rues nyonnaises en quête des plus de 2'000 signatures requises, répétant inlassablement et sans perdre ses convictions qu’il faut protéger les conditions de travail du personnel de vente, qu’il faut respecter le partenariat social et donc l’existence d’un accord entre salariat et patronat, que les vrais problèmes du tourisme d’achat sont les prix et les bas salaires et non pas les horaires d’ouverture, et qu’il faut protéger également les petits commerces des grands.

Car ne nous voilons pas la face, ce sont bien les grands acteurs du commerce de détails, soutenus par le camp bourgeois, qui sont à la manœuvre dans la bataille de la libéralisation des horaires de travail, attirés par de juteuses parts de marché supplémentaires. En effet, les grandes enseignes n’ont aucun mal à assurer une ouverture continue, quelle qu’en soit l’étendue, alors que les petits commerces ne peuvent souvent pas se le permettre, faute de personnel suffisant.

Si nous avons déjà pris des engagements envers les nyonnais-e-s pour préserver et renforcer l’attractivité du commerce local, la défense des conditions du travail du personnel de vente ne passera que par des mesures supra-communales.

Comme l’établissement d’une CCT à l’échelle cantonale. Nous espérons de tout cœur que l’expérience nyonnaise contribue à cela.

LE COMMERCE DE PROXIMITÉ : UN ENJEU SOCIAL Depuis deux ans, la Commission thématique du PS vaudois sur l’aménagement du territoire, transports et institutions (CATTI) a mis sur pied un observatoire du commerce et des services de proximité.

Des articles sont partagés sur une plateforme internet et le thème est discuté régulièrement durant nos séances.

Depuis quelques années, le commerce de détail se porte mal. L’accessibilité des biens et des services courants se dégradent. L’animation de nos centres se péjore. Ces lieux où s’expriment naturellement la cohésion et la solidarité sociale perdent en vitalité.

Face à cette situation, les leviers d’action pour réactiver et intensifier la vie dans nos centres sont nombreux : agir sur le stationnement, la signalétique, l’aménagement urbain, les animations, l’affectation et l’occupation du sol, le contrôle des loyers commerciaux, etc. Une politique globale et concertée avec les commerçants et les habitants garantit une action efficace.

Vous voulez rejoindre la CATTI ?

Ecrivez-nous: info@ps-vd.ch

Pierre-Yves Delcourt

Président de la CATTI Conseiller communal Grandvaux

PARTI SOCIALISTE VAUDOIS LE 20 OCTOBRE, VOTEZ LA LISTE PS AU CONSEIL NATIONAL

Fabienne Freymond Cantone

Ada Marra

Samuel Bendahan

Brigitte Crottaz

Roger Nordmann

Nicolas Rochat Fernandez

Jessica Jaccoud

Pierre-Yves Maillard

Roxanne Meyer Keller

Jean Tschopp

Monique Ryf

POUR TOUTES ET TOUS, SANS PRIVILÈGES Stéphane Montangero

Valérie Induni

Romain Pilloud

Ludivine Guex

Stéphane Balet

Yassin Nour

Myriam Romano-Malagrifa

IMPRESSUM

Sylvie Progin

Responsable: Olga Baranova Edition: Ione Ramel Adresse: Chauderon 5, 1003 Lausanne Contact: 021 3129757 info@ps-vd.ch Maquette : Atelier Gétaz Impression: Imprimerie du Journal de Sainte-Croix & environs Abo: Fr. 25