Avenir du RAJA

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Bingerville, 1997

-------------------En 2012 Quel RAJA avons-nous ? Quel RAJA voulons-nous ? Que pouvons-nous faire pour l’obtenir ? --------------------------Sommaire 1. Nos contributions, pages 2 à 40 2. Nos contributions relues par Gérard, pages 40 à 88 3. Synthèse des contributions, pages 89 à 94 ; Synhtesis of the contributions, pages 95 à 99

4. Annexes a) le blog du RAJA, pages 100 à 101 b) les plans d’actions de 1997 à 2011, pages 102 à 113 1


28 août 2012 Chers responsables nationaux et chers sœurs et frères, membre du RAJA, La Coordination a entamé une réflexion qu'elle voudrait partager avec vous et avoir vos retours respectifs sur le sujet. Le débat porte sur l'avenir de notre Réseau et la Coordination souhaite qu'en bureau vous puissiez débattre de la question et nous faire votre retour rapidement. Les contributions individuelles sont les bienvenues. De cette réflexion nous pouvons tirer les prochains thèmes et discussions de notre AG de 2013 au Gabon. Merci bien à vous! Amadou SIBALO ------------------------------------

L’avenir du RAJA Voici le point de départ d’un échange entre quelques membres de l’équipe de Coordination : « Le RAJA a besoin d’obtenir un siège pour son secrétariat général et des locaux appropriés pour des activités destinées à de grands groupes ». Cette phrase a suscité un premier commentaire :

1. De : Gérard Warenghem <gerardw@spiritains.org> Envoyé le : Jeudi 12 juillet 2012 8h23 Pardon d'afficher un certain pessimisme... Mais vu le peu de réactions, et ce sur n'importe quel sujet, je me demande si le RAJA a vraiment besoin de : "Le RAJA a besoin d’obtenir un siège pour son secrétariat général et des locaux appropriés pour des activités destinées à de grands groupes". Certes, il existe des communautés au niveau de quelques pays mais on ne sait même pas les quels exactement. Certains pays ne font jamais signe de vie. Alors, sans vouloir enterrer l'idée de "réseau", je crois qu'il faut d'abord se poser la question : pourquoi avons-nous tant de mal à mettre en place cette réalité : un réseau. Croyez-vous que pour mener "des activités", il manque des locaux? Je crois qu'il manque plutôt de "volonté". Et de plus, il manque une certaine compréhension de ce que pourrait être un réseau. Même au niveau de l'équipe de Coordination, certains brillent par leur silence. Alors... que faire ?

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Sur les 300 et quelques personnes qui sont derrière l'adresse RAJA<Anciens-jecistesdAfrique@googlegroups.com> il en est plusieurs qui agissent pour que le Royaume de Dieu grandisse. De par leur profession ou de par leur engagement dans telle ou telle association, ils travaillent à la venue d'un monde tel que Dieu le veut. Mais ils ne pensent pas à partager avec d'autres ce qu'ils font. Ou quand ils proposent telle ou telle action, ils ne rencontrent que peu d'intérêt. Par exemple : un concours de dessins pour promouvoir la paix... Ce n'est tout de même pas quelque chose de si compliqué, et en tous cas cela ne demande pas de locaux. Mais on peut dire : aucune réaction. Je propose donc une révision de vie à l'échelle de tout le réseau : pourquoi le concours de dessins n'a pas vu le jour ? Bonne journée Gérard --------------------Suivi du commentaire de : 2. From: SIBALO AMADOU ALFRED Sent: Thursday, July 12, 2012 11:00 AM Je pense qu'il faut mettre cette réflexion dans le groupe RAJA. Je me demande s'il ne faudra pas consacrer la prochaine AG à la révision de vie et la notion de Réseau? Amadou SIBALO et de : 3. From: Gérard Warenghem Sent: Thursday, July 12, 2012 11:18 AM To: coordiraja2011@yahoogroupes.fr Effectivement, je pense qu'il faut proposer cette réflexion à tout le monde. Je voulais le dire ... Nous sommes déjà deux à le penser, Sibalo et moi même ! On verra l'avis des autres. Vivien a du atterrir ce matin à Cotonou. Laissons-lui le temps d'atterrir complètement. Pour prolonger la réflexion que j'ai commencé ce matin, je crois qu'il faut même éviter de parler d'AG, et proposer une rencontre toute simple, aux 3 ou 4, ou aux 5 ou 6 qui voudront bien faire une synthèse des réponses que nous recevrons (au cas où l'on obtient des réponses à la réflexion que nous pourrions lancer). Qu'en dites-vous ? Gérard

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4. Chers tous, je suis tout à faire d'accord avec le Père Gérard... Et si tous les membres sont d'avis aussi, je demanderais au SG SIBALO et au Chargé de Communication OSCAR de coordonner cette activité dans le groupe RAJA afin de dégager les conclusions éventuelles de la santé de notre Réseau. Nous attendons toujours des réactions par rapport à la proposition de Oscar sur skype. Merci à tous et excellente journée Dear all, I am all to make okay with the Father Gérard...And if all members are also of opinion, I would ask SG SIBALO and the Loaded of Communication OSCAR to coordinate this activity in the RAJA group in order to clear the possible findings of the health of our Network. We always wait for the reactions in relation to Oscar's proposition on skype.Thank you to all and excellent day Auxence Vivien HOUNKPE Chef d'Agence ALIDé-Sainte RitaInstitution de Microfinance- BENIN Bureau: (00 229) 213 213 20/ 210 437 64 Portable: (00 229) 930 163 39/ 984 661 49/ 909 522 84 ------------5. Monsieur le Secrétaire Général du RAJA Nous accusons réception de votre message relatif à l'avenir du RAJA et nous vous en remercions. Nous notons que c'est la première fois que la Coordination du RAJA (celle de 2011) s'adresse aux Coordinations Nationales sur une question importante sur la vie du RAJA et demande leur avis. Nous sommes tentés de dire qu'enfin, la Coordination commence à exister, et que le réseau va fonctionner. Le MAJEC du Burkina répondra à votre interpellation, puisqu'il a été interpelé sur une question précise. F. KABORE Président MAJEC-BURKINA -------------------------6. Chers tous, Pour complèter le SG Sibalo... Nous voulons de chaque coordination nationale, des apports à cette réflexion pour donner vie à notre RAJA. Tout peine à décoller au niveau des activités inscrites dans le programme de l'ag de Ouagadougou. Je voudrais également profiter pour dire à tous de passer le message aux coordinations dont les membres sont pas inscrits le groupe des anciens jécistes. Merci à vous de participer activement au débat pour aider la coordination RAJA à conduire les affaires pour le reste du temps. Nous pouvons constituer des groupes de trois ou quatre pour véritablement réflechir au niveau de vos coordinations, nous attendons aussi des apports individuels. Merci et excellente soirée à vous!!! Président 2011-2013 Auxence Vivien HOUNKPE 4


7. Chers tous, Il y a de cela quelques années maintenant, je m'étais impliqué dans l'organisation thématique de l'AG d'Abidjan. Je crois que je m'étais proposé à faire partie d'une équipe pour l'élaboration d'un cadre conceptuel de la rencontre d'Abidjan. Lors de la préparation de ce grand rassemblement, auquel je n'ai malheureusement pas pris part, il y a eu, semble-t-il, une réflexion sur l'avenir du RAJA. Une réflexion qui venait s'ajouter aux nombreuses autres qui avaient eu lieu à Bingerville, à Yaoundé et à Libreville. À Abidjan, le travail qui a été fait a donné naissance à un plan d'action qui est resté «lettres mortes». On dirait en bon français que « La montagne a accouchée d'une souris». La rencontre de Ouaga aussi a très certainement donné lieu à l'écriture de documents et à l'élaboration de résolutions toutes quasiment «mortes dans l'œuf». - Que faire face à cette léthargie du Réseau? Pour ma part, je persiste à croire que le Réseau que nous formons est à l'image de ce qui se passe en Afrique. On fait des rencontres. On décide des choses à faire. On prend des engagements. On a de très bons «tchatcheurs» qui ont l'instruction et tout et tout... Mais au finish, on est loin d'avoir les résultats escomptés. La situation du Réseau est vraiment à l'image de nos organisations africaines... Le constat est alarmant et triste, mais il faut le faire. Les choses ne marchent pas seulement quand on a parlé. Il faut des personnes pour mettre en œuvre les plans et les décisions prises. Personnellement, je ne crois pas que le RAJA peut fonctionner de manière efficace dans sa forme actuelle (être un Réseau qui s'investit dans des projets à réaliser ensemble, dans des partages et dans la mise en place de communautés d'intérêt ou de communauté de pratiques...). Il faut revoir la structure et réfléchir sur un fonctionnement qui se rapporterait à la réalité des membres aujourd'hui... Je sais que c'est très bien de se retrouver autour d'une personne du Réseau qui se marie. Je sais que c'est bien de faire «solidarité» autour d'un membre qui a des difficultés. Je sais que c'est très bien de soutenir un des nôtres qui est éprouvé par un décès. Je sais aussi que c'est bien de soutenir les jécistes dans l'excise de leur mission de jéciste au quotidien en leur donnant le support financier et moral requis... Tout cela ce sont de très bonnes choses qui se font dans le Réseau par des anciens jécistes. Peut-être que c'est suffisant et qu'on devrait se limiter à ces activités. Il faut peut-être ramener nos ambitions à ce niveau et être plus réaliste. Toutes ces choses nous savons les faire et nous aimons les faire... Il faut très certainement trouver des mécanismes permettant de valoriser et de faire la promotion des initiatives qui sont entreprises ça et là. Par ailleurs, les membres du Réseau sont des personnes très occupées. Ce sont des pères et des mères de famille qui n'ont pas toujours le temps nécessaire à consacrer aux activités qui nécessitent une trop grande implication... Il faut donc revoir les orientations initiales du Réseau et redéfinir une nouvelle VISION, des nouveaux MANDATS et une nouvelle MISSION plus réaliste. Pour être plus pragmatique, je propose une réflexion, qui peut servir de travail préparatoire, en trois points : 1- QUEL RAJA NOUS AVONS AUJOURD'HUI? 2- QUEL RAJA NOUS VOULONS?

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3- QU'EST-CE QUE NOUS POUVONS FAIRE POUR AVOIR LE RAJA QUE NOUS VOULONS? La simplicité de mes questions peut permettre à toutes les équipes RAJA de s'exprimer sur ces trois points en tenant compte des réalisations faites par l'ensemble du Réseau et en considérant les reculs et stagnations enregistrés depuis la création de la structure. Pour rendre cette proposition plus réalisable, je propose qu'une équipe (un comité stratégique d'environ 4 à 5 personnes reçoive le travail préparatoire et face émerger de celui-ci des véritables pistes d'ACTION ET DE RÉFLEXION pour les prochaines échéances (soit la rencontre de Libreville). Que les équipes qui ne participeront pas à la réflexion ne soient pas admises à l'AG. C'est la proposition que je ferai. Je me propose de faire partie de cette équipe, si la proposition est acceptée par tous... J'espère que cette modeste contribution de ma part aura le mérite de faire avancer les choses. Bien à vous Didier Kaba Québec -------------------------------8. 31 août 2012 Chers tous, Je voudrais faire constater que le débat lancé dans le groupe suscite peu d'engouement au sein de notre grande famille. Je proposerai que chacun de nous au sein du bureau de coordination devons travailler avec nos coordinations nationales pour que nous ayons au moins les réflexions du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, du Nigéria et du Togo...et de certaines réflexions individuelles qui vont se prononcer. Faisons l'effort puisqu'il s'agit de l'avenir de notre Réseau. Serions fiers si les uns et les autres disent que c'est au cours de notre mandat que le réseau est sans mouvement perceptible. Alors rajéciste, lève toi et bats toi!!! Je reste en Union de prière pour que cette réflexion aboutisse... Auxence Vivien HOUNKPE ----------------------------------9. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au pays de s'organisation pour réagir. Le burkina y est et je pense que très bientôt nous aurons sa contribution. Amadou SIBALO ----------------------------10. Bonsoir à Tous, Je souscris à la reflexion et proposition de Didier et suis volontaire pour le Comité de reflexion/prepatatoire........... Victor BADO CONSEILLER ,Chargé de Projet ALTEA 6


- R A C G A E -Burkina Handling Services OUAGADOUGOU-Burkina Faso Tel.+226-50 31 15 02 / Mob.+226-70 24 72 14 / Fax.+226-50 31 15 28 ---------------------------------11. Salut mon cher Didier, Je suis admiratif de la capacité avec laquelle tu reflechis si vite et si bien, mais j'y trouve un peu de passion utile mais pas necesssairement nécessaire. - Les trois questions que tu poses ont dejà été traitées d'une manière ou d'une autre à L'AG de Lomé et aussi à Bingerville. Le problème est bien ailleurs, et il importe d'attendre d'autres propositions puisque celles que tu fais sont très bonnes mais ont dejà montré leurs limites. - La proposition d'exclusion de l'AG à ceux qui n'auraient pas participé aux travaux préliminaires ne me parait pas s'accommoder de notre mission d'amour et de solidarité. Moi, je pense tout le contraire; mieux, on pourait même accepter la participation des communautés nouvellement créées ou même en gestation qui le souhaiteraient. Evitons, l'exclusion ou la facile séparation entre le bon grain et le mauvais grain, encore qu'on n'est pas toujours sûr. Ma proposition serait la suivante: 1- collecter la totalité des travaux du RAJA depuis sa création à ce jour? 2- En faire une intelligente synthèse 3- En faire une analyse qui mettrait en relief les forces et les faiblesses 4- Eleborer un plan stratégique de relance et de redynamisation NB: Créer une équipe de travail pour faire un travail préparatoire sous la coordination de l'actuelle coordination mise en place à Ouagadougou. Cordialement! Nomba Paul -----------------------------12. Bonjour Paul, Bonjour à tous, À la première AG de Bingerville, j'avais proposé une réflexion à partir d'une analyse écrite. Depuis, il y a eu plusieurs occasions de rencontres et les réflexions qui ont été faites, de mon point de vue, demeure très intellectuelles, voire même philosophiques. Je crois très sincèrement que le mal du RAJA est le même que celui de toute l'Afrique (excusez la simplicité de mon analyse un peu caricaturale) : NOUS AVONS TROP TENDANCE À ENTREPRENDRE DE GRANDS DÉBATS ET DE TRÈS GRANDES DÉBATS,MAIS TOUT CELA NE DONNE RIEN FINALEMENT. Il faut être très concret, très «terre à terre« et pragmatique. Je voudrais mettre à l'épreuve les propositions que tu fais, mon cher Paul : 1- Tu proposes de procéder à un recensement des écrits du RAJA depuis sa création en vue de procéder à une synthèse. À quoi va servir CONCRÈTEMENT ce travail fastidieux pour 7


l'avenir du Réseau? Qui aura le temps et l'énergie nécessaire pour s'investir dans une telle aventure? Le problème que nous avons c'est justement celui de ne pas faire ce que nous avons ensemble mis par écrit. Alors, à quoi va servir une «énième synthèse»? Les québécoise appellent ce genre d'activité «du pelletage de nuages». Je crois très sincèrement que c'est vraiment inutile que le RAJA se lance dans une opération de cette envergure pour des gains qui, à mon humble avis, ne sont pas si évident. Ce seera une belle activité qui va nous permettre de nous rendre compte que nous avons «beaucoup parlé» et que nous avons «très peu agi» 2- Procéder à une analyse qui mettre en relief les forces et les faiblesses du RAJA Nous connaissons les forces et les faiblesses du RAJA. Ces éléments sont plus visibles que «le nez en pleine figure». Nous n'avons vraiment pas besoin de procéder à une analyse pour cela. Faisons l'économie de nos efforts intellectuels pour l'action. 3- Élaborer un plan stratégique de relance et de redynamisation Mais c'est ce que nous avons tenter de faire dans notre fonctionnement qui ne marche pas : «Élaborer des plans stratégiques». Je sais, par expérience, que l'élaboration d'un plan stratégique c'est loin d'être une cynécure... Cela relève d'un processus sérieux et respectant une démarche quasi-scientifique. Plusieurs organisations font même souvent appel à des experts ou à des personnes ressources pour procéder. Et ceux qui sont aguéris dans ces exercices le savent très bien, un plan stratégique est toujours suivi d'un plan de mise en oeuvre qui préside à la mise en place des modalités et macanismes de déploiement du plan stratégique. Et il comprend aussi des modalités très concrètes de reddition de compte et surtout des étapes et processus d'évaluation. Le RAJA ne peut pas se permettre, encore une fois, de tergiverser et de faire « de l'à peu près»... Laissons ces avenues aux organisations qui ont les moyens de faire quelque chose de sérieux. 3- Créer une équipe pour faire le travail préparatoire Le travail préparatoire ne peut pas se faire par une équipe. Il faut que le travail préparatoire à l'AG de Libreville se fasse par les équipes RAJA pour que l'AG soit l'occasion d'un véritable partage entre les réprésentants des pays. Les représentants de chaque délégation ne parleront pas à leur propre nom (sauf s'ils sont seul dans leur coin, comme moi qui n'appartient pas à une équipe RAJA). Je crois que pour que l'AG soit un temps fort «constructif», il faut que toutes les délégations ou que tous les individus qui souhaitent y prendre part fassent un travail préparatoire qui sera définit par une équipe qui défrichera préalablement le terrain. Il faut mettre fin à la participation des «touristes» qui n'auraient pas pris le temps de réfléchir un peu à l'avenir du RAJA et ce, quelque soit la teneur des éléments de réflexion qui vont leur être proposés. Il faut éviter tout improvisation de ceux et de celles qui viennent réfléchir tout haut durant l'AG. C'est un manque de sérieux de venir assister à un aussi grand rendez-vous du «donner et du recevoir», sans avoir pris le temps de réfléchir en équipe ou même tout seul. Le travail de réflexion devrait parvenir à l'équipe de coordination dans un délai raisonnable afin qu'émerge un plan d'action. Je persiste à croire que mes questions sont très simples, voire même, simplistes, mais qu'elles ont le mérite de poser laproblématique de manière très «terre à terre» : 1- Depuis le début du RAJA, il y a eu des tentatives qui ont été faites pour essayer de se doter d'un Réseau. Aujourd'hui (2012) quel Réseau avons-nous? 2- À partir du Réseau que nous avons aujourd'hui, quel Réseau voulons-nous avoir demain? 3- Comment pouvons-nous avoir le Réseau que nous voulons?

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Même si tu crois avoir traité de ces questions, il me semble qu'une organisation doit se reposer ces questions existantielles de manière récurrente pour avancer. Les réponses données à ces questions par lepassé sont-elles quelque part? Je souhaite que les choses bougent. J'ai encore envie de croire que nous pouvons bâtir quelque chose de bien avec ce que nous avons actuellement... Je réitère mon invitation à mettre de l'énergie pour nous amener à procéder autrement que par le passé. Merci Paul de ton feed back. Bien à toi Didier Kaba (Québec) ---------------------------13. Salut Victor, Salut à tous Voilà, il y a déjà deux membres qui se proposent pour le comité (victor et moi)... Est-ce qu'il peut y avoir a moins une personnes de l'équipe de coordination qui pourrait coordonner cette activité? Bien à vous Didier Kaba ----------------------------14. Bien cher Didier, Merci pour ta prompte réaction qui fait l'effort de mettre en exergue les faiblesses de ma proposition et qui magnifie la tienne que je n'ai jamais combattu par ailleurs. En effet, j'ai la faiblesse de croire qu'il n'ya aucune proposition si mauvaise de laquelle on ne puissse rien trouver de positif autant qu'il n'en n'existe pas de si parfaite qu'on n'y puisse rien trouver de pas bon. Une compréhension contraire peut manquer de modestie comme on dit chez nous (pas au CANADA peut-être). Je persiste à croire qu'il n'ya pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va et surtout d'où il vient même si tu affirmes cela bien évident en ce qui concerne le RAJA sans que l'évidence ne crève l'oeil. C'est vrai que le nez est très évident au milieu d'un visage, mais son propriétaire le voit-il sans miroire? Il n'ya rien de sorcier dans l'élaboration d'un plan stratégique comme je sais que tu en as fais tant dans ta vie professionnelle et moi aussi peut-être. En tout cas, Je ne prends pas non plus le menteau d'un saint pour qualifier quiconque de touriste (encore que les touristes ne sont pas necessairement mauvais). Je vais faire maintenant l'économie d'un débat intellectuel entre deux qui pourrait ennuyer les autres afin de me mettre à l'écoute des autres membres du RAJA. Alors je persiste à croire que mes trois questions sont simples et pratiques et les repropose en attendant mieux: 1- collecter la totalité des travaux du RAJA depuis sa création à ce jour? 2- En faire une intelligente synthèse 9


3- En faire une analyse qui mettrait en relief les forces et les faiblesses 4- Elaborer un plan stratégique de relance et de redynamisation NB: Créer une équipe de travail pour pour traiter ces quatres points ci-dessus sous la coordination de l'actuelle coordination mise en place à Ouagadougou. En tout cas, une évidence sur laquelle nos points de vue sont indentiques est que la véritable gestion de l'avenir du RAJA appartient aux coordinations nationales et à celle africaine élue à Ouaga. Meci surtout d'avoir accordé tant de temps pour ta belle analyse que j'admire si fort sans y adhérer. Nomba Paul -------------------------15. Cher Didier et Paul! Chers Tous! Je crois que vos deux propositions se complètent. En effet, en amont, nous pouvons comment par le questionnement de Didier qui pour moi est espèce d'introspection nécessaire pour nous situer (qui nous sommes, ou on vient et qu'est ce qu'ont veux) et au terme de ce questionnement nous devons être capable d'élaborer un plan d'action ou stratégique avec tout ce ca implique entrants. C'est dire si on décide d3ealiser Gorges Obolo Si on décide de réaliser un calendrier par exemple, on doit etre capable de trouver le financement --------------------------16. Bonjour Juste un mot pour vous dire que je suis en Allemagne jusqu'à mardi. Je lis les courriers rapidement, et ayant lancé l'idée d'une révision de vie sur le pourquoi nous n'avons pas réalisé le concours de dessins (ni le calendrier, ni ...). Je suis d'accord pour faire parti de ceux qui se trouvent dans une communauté nationale (France en ce qui me concerne), mais aussi de ceux qui veulent bien se mettre ensemble pour travailler (et non pas pour faire des plans ... : le blog du RAJA qui contient les archives depuis 1997 en est plein !) A bientôt Gérard -------------------------17. J'ai des soucis avec mon phone. Je conclue en disant que quelque soit la forme que prendra le travail qui se fera en amont, on aboutira toujours sur l'élaboration d'un plan. Le plan important c'est que nous soyons cabable d'intégrer la notion de réseau, identifier comment travailler en réseau et financer nos activités. Bien cordialement. Georges. ------------------------18. 1 septembre 2012 Michel Oni Djagnikpo (Togo) 10


"Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a." Bonjour à tous, Merci à tous et à chacun pour les initiatives et pour la discussion. Que l'Esprit nous aide à savoir ce qui le mieux pour nous. Voici ma proposition à propos de ce qui se discute. D'abord la forme : heureux que chaque membre du réseau puisse avoir des initiatives mais les directives viennent du bureau RAJA. Alors merci à Didier pour vouloir redynamiser le réseau mais prière à Vivien ou à un du comité de nous dire ce qu'il faut faire. Une réflexion est proposée à tous sur le présent, l'avenir voire le passé du réseau. Doit on la poursuivre ou attendre? Avis du bureau. Didier a posé une série de questions pour meubler la réflexion et Paul en pose une autre série. Laquelle choisir? Y a t 'il une 3e série? Didier propose un groupe pour le travail préliminaire. Victor et RP Gérard sont partants. Georges n'est pas contre. Que fait on Vivien? Didier ne veut pas des coordinations non accrocs aux discussions. Paul trouve qu'il faut faire miséricorde et accueillir tout le monde. Peut être qu'il faut seulement interresser un peu plus tout le monde à ce qui se fait et on pourra mieux avancer tous ensemble. Alors au vu du calendrier qui a pu avoir une maquette par forceps et qui dors depuis faute de moyens Puis au vu d'une partie du mail de didier et de Georges je propose que nous avancions en nous attachant au VJA (RP Gérard). Qu'on lance une et une seule activité par périodicité (1 activité par trimestre), qu'on l'envoie à chaque coordination nationale et qu'à la fin elle nous en fait le compte rendu. Ainsi on saura si un objectif est atteint ou pas. Puis on passera à autre chose. Ceci pourra être mieux qu'un plan sur 2ans qu'on oubie dès son élaboration. Ceci peut être coordonné par Alfred du Burkina Faso aidé par Didier. Que 2 membres de chaque mouvement national réfléchisse sur ce réseau. Leur travaux seront confronté à ceux des mouvements de la sous région (Af de l'ouest, Af centrale, Europe, Autres) puis les conclusions iront au bureau RAJA qui nous dira à Libreville ce qui a été retenu pour mieux avancer. ceci peut être coordonner par Georges aidé par Paul. Toutes ces activités seront sous la direction et la supervision de Vivien et du RP Gérard. En éspérant avoir été d'une certaine aide ... ----------------------------19. Chers tous, Je voudrais apporter encore des éléments sur les mobiles de la Coordiantion RAJA à lancer une pareille réflexion. 1) Nous venons, mon bureau et moi, de faire un an de mandat sans la moindre réalisation, 2) La réalisation du calendrier 2013 est jusqu'à aujourd'hui en souffrance, seulement le Bénin, le Gabon et deux anciens ont apporté leur contribution. Même les relances au niveau des coordinations pour le paiement n'ont servi à rien, 3) Le lancement du concours de dessin n'a pas pris... 4) Chaque coordiantion travaille de son côté sans rendre compte au RAJA, quel sens donnons nous au réseau que nous constituons? 11


5) la liste est longue pour dire que nous traînons les pas à comprendre ce qu'est un réseau... Face à tout cela, nous avons décidé au sein du bureau de réflechir et de l'ouvrir à tous les anciens. Notre préoccupation se résume en ceci "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" Je crois bien que notre réflexion pourrait tourner sur ce sujet... Nous voulons beaucoup plus la réaction des coordinations nationales. Et après cela, nous allons constittuer une équipe qui va se pencher sur les conclusions afin d'avoir de la matière pour Libreville 2013. Auxence Vivien HOUNKPE ------------------------------20. "L'esprit de Dieu m'a envoyé proclamé la bonne nouvelle à ces pauvres." Salut, Merci pour ce mail qui apporte clarté, précision et concision. Avis aux mouvements nationaux. Bonne suite. Michel ----------------------------21. Ré-bonsoir Paul et Didier, Par rapport à vous deux,j'ai le désavantage de n'avoir participé ni à l'AG de libreville,ni celle de Bingerville,mais à ce je crois en avoir entendu dire et avoir lu des documents Archives du RAJA,vous vous rejoignez sur deux interpellations essentielles,voir fondamentales. 1/ la necessité d'une thérapie pour la survie du RAJA. 2/ L'urgence d'un sursaut mobilisateur des"" anciens jecistes""( expression que je trouve de + en+ inappropriée par rapport ce que nous sommes en réalité dans nos reponsabilités d'acteurs sociaux,politiques et hommes de sciences dans un monde plein de défis). Le père Gérard m'a rappelé un ""peu d'histoire pour Victor ""le 30 Janvier 2012 sur les conclusions de Libreville et Bingerville qui avaient déjà préconisé ce que je disais dans mon mail à cette mème date,à savoir nous organiser à l'image du MIIC et selon nos formations et métiers respectifs,plus la Bible: en clair Faire ce que nous savons faire de mieux,en spécialistes(professionnels) et au nom de Dieu(idéal Jec avec notre Foi)ion. A mon avis ce qui nous manque,c'est la bonne stratégie et la bonne communication, Au jourd'hui,nous laissons tous penser que le RAJA est à la Croisée du chemin sans avoir fait son bilan,ce que les revolutinnaires appeleraient "son auto-critique"" et nous ""la Revision de Vie"" NB.Le Comité préparatoire devrait ètre sous le controle de la Coordination RAJA nécessairement. Merci et Courage à nous tous Victor BADO . R A C G A E -Burkina Handling Services OUAGADOUGOU-Burkina Faso Tel.+226-50 31 15 02 Mob.+226-70 24 72 14 Fax.+226-50 31 15 28 ------------------------------12


22. "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" bien à tous les anciens jécistes je voudrais partager une réaction personnelle avec tout le monde. Nous pensons vraiment que, ce n'est pas encore très grave, ce manque d'engouement qu'on observe. il faut surtout que le bureau RAJA et les quelques pays qui se mobilisent, s'activent pour faire marcher l'une au moins des activités entre CALENDRIER et CONCOURS de dessin. Nous devons entretenir tous les canaux de communications qui nous lient les uns aux autres. Nous pensons également que le calendrier, est tres important pour notre contribution, a la suite du pape, pour acompagner la paix en Afrique.(A ce niveau, nous attendons vivement les calendriers) 1- Pour le calendrier, il faudra tenir compte de ce qui peut etre réalisé avec les maigres moyens mobilisés. 2- Pour le Concours de dessin, On peut faire un recul pour mieux sauter, faire un document qui présente toutes les étapes du concours et ensuite nous allons nous appuyer sur les coordinations nationale JEC. Nous seront plus forts si nous associons un peu les jeunes, nous nous sommes de plus en plus occupés. Remarque: notion de RÉSEAU Je voudrais que nous nous réjouissons déjà de ce que nous avons, l'existant, c'est très important. Le fait de discuter, d'échanger est un bon début pour aboutir à un réseau fort. Se donner la main pour agir , c'est ce qui reste un peu difficile. N'oublions pas que nous sommes tous de plus en plus occupés au niveau de notre vie professionnelle sans oublier les obligations de famille, c'est beaucoup d’éléments à intégrer dans les disponibilités des anciens jecistes. Même sur le plan national, les anciens sont très difficiles à mobiliser. je vous reviens SG du RAJEC-Bénin Serge DOHOU Ingénieur des Procédés de Production Industriels Consultant - Formateur Promoteur des Biscuits et jus de fruits"Exquis" Chargé de cours de Technologie Industrielle à Irgib-Africa tel (+229) 95 06 08 70 (+229) 96 11 25 56 -----------------------------23. Chers amis du RAJA, Je voudrais tout d'abord vous dire que je crois que le RAJA est déjà un réseau. Nous sommes en contact (du moins ceux et celles qui se manifestent de temps en temps). Nous avons 13


coutume d'organiser des activités, même si le succès de celles-ci n'est pas toujours au rendezvous. Il faut relever que nous avons tous le mérite d'exister. Ce que je déplore personnellement, c'est le fait qu'il y a très peu de synergie dans le Réseau et que la survie de cette structure repose sur l'implication de quelques personnes. - Pourquoi manquons nous d'engouement? La question est intéressante. On peut y répondre en faisant, chacun, une introspection individuellement ou en procédant en équipe à une Révision de vie (comme c'était le cas lorsque nous étions jécistes), mais moi je préfererai procéder à une «relecture» en considérant que je ferai une RV plus approfpndie, considérant mon degré de maturité (Voir-Juger-AgirÉvaluer-Célébrer...). Les grilles de relecture de vie sont légions! Pour répondre systématiquement à la question, je ne serai pas exhaustif sur ma réponse, mais je voudrais dire que l'une des raisons pour lesquelles «je» manque quelques fois d'engouement, c'est que je considère que le type d'activités proposées (je ne les nommerai pas pour le moment) ne m'intéressent pas personnellement. La raison est fort simple, je crois, très sincèrement que nous avons un potentiel humain trop important pour nous limiter à nous investir dans ce genre d'activités. Je crois qu'on peut «faire mieux» on «doit» pouvoir faire mieux... Pour moi le Réseau a un potentiel incroyable. Il faut l'exploiter. Je crois qu'on est capable de mettre nos «intelligences» au service de plusieurs causes, de plusieurs axes de développement... La réflexion pourrait s'étendre bien au delà de ce petit développement que je fais ici. La question qu'on pourrait être tenté de me poser est la suivante : - Que faut-il faire pour devenir le Réseau que je souhaite? Je proposerai plusieurs réponses en rafales (plusieurs des réponses se retrouvent dans nos nombreux documents) : 1- miser sur nos forces (solidarité, entraide...) 2- miser ce nous savons faire et sur ce que nous faisons déjà 3- identifier des enjeux d'intérêt commun à partir desquels ont peut élaborer des projets rassembleurs 4- être réaliste et proposer des actions à réaliser en tenant compte de nos disponibilités de père et de mères de famille impliqués dans l vie active 5- amorcer une vraie réflexion-action sur les orientations à donner au Réseau (VisionMission-Mandats) .... et plus encore... Voilà c«,est une amorce de discussion ... Je mets un terme à mes réflexion et j'attends ce que le Bureau décidera pour la suite des choses. Ma proposition tient toujours. Bien à vous Didier Kaba -----------------------------24. bonjour à tous, un petit de Yaoundé où je passe quelques moments en famille. la connexion internet est simplement pas possible, heureusement que le reste va bien. Je suis de retour mardi prochain. je réagirai alors peut-être au débat sur l'avenir du RAJA; Déjà chapeu à ceux qui le font dépuis l'Afrique, car il faut être patient. Bonne journée. Germaine -----------------------------14


25. 15 septembre 2012 Bonjour Je viens, avec l’aide de mes amis d’Allemagne, de publier un livre : « Ta parole nous éclaire » En fichiers joint, les couvertures et l’introduction. L’impression, en Allemagne, a été en grande partie payée par mes amis. C’est pourquoi je peux me permettre de le vendre pour la modique somme de 5 euros, disons de 3000 FCFA pour les amis d’Afrique. A l’attention des anciens jécistes : Quand Georgette a eu l’idée de créer ce qui est devenu le RAJA, elle avait en tête d’abord, le soutien que nous pourrions apporter aux jécistes, au soutien que l'on peut apporter au mouvement quand on rentre dans la vie active. S’est ajouté aussitôt le souci de relever ensemble les nombreux défis qui se posent au continent. Cf. son discours d’ouverture à la première assemblé générale (Bingerville 1997). Je vous joins aussi l’homélie que j’ai prononcée à Bingerville en 2009. Elle est toujours d’actualité, en ces jours où nous nous posons la question de savoir pourquoi nous n’arrivons pas à travailler en réseau. "Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux."

Bon week end Gérard Homélie : Avec le Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (en Côte d’Ivoire) « La Jérusalem nouvelle ». Apocalypse 21,1-5 Ce passage de l’Apocalypse va nous éclairer tout au long de notre séjour à Bingerville. Il devrait aussi nous animer tout au long des mois et des années à venir. Comme vous l’avez compris, il est question de l’avènement d’une humanité radicalement neuve, complètement renouvelée par Dieu. Cette humanité est désignée sous l’appellation : « Jérusalem nouvelle ». Dans les apocalypses juives, la Jérusalem nouvelle est tenue gardée au ciel. Chez Jean, elle descend du ciel et vient prendre place au milieu des hommes. Désormais, Dieu et les hommes ont une même demeure. Dieu avec nous, Emmanuel… La cité d’en haut se construit désormais en bas. Elle exige la collaboration de l’homme. Dieu et l’homme sont maintenant complices dans l’œuvre de construction. Pour nous, l’Apocalypse, ce dernier livre du Nouveau Testament, est un livre d’espérance. Anciens jécistes, nous n’avons pas le choix : nous sommes optimistes. 15


Nous ne sommes pas des anciens combattants qui se retrouveraient autour d’une bière pour raconter les souvenirs du bon vieux temps. Nous sommes là pour continuer ce que nous avons commencé quand nous étions étudiants. Nous sommes là pour construire la cité d’en haut qui se construit désormais en bas. Dieu et l’homme sont complices ! Pas question d’entendre dans nos bouches des expressions du genre : « On va encore faire comment ? ». Voir Juger Agir, la révision de vie pratiquée tout au long de notre militance dans la JEC nous a appris à quitter une réunion avec des actions à réaliser. Notons que nous sommes déjà au travail. Le dernier exemple que je peux donner date d’avant-hier. Lazare, ici à Abidjan, m’expliquait son rôle en tant que président de l’association des parents d’élèves de l’établissement de son fils. A Libreville, je connais une ancienne jéciste qui est aussi présidente ou vice présidente d’une association de parents d’élèves. Les deux présidents pourraient se mettre en relation ! Nous sommes déjà au travail ! Autres exemples : Solange, du Cameroun, voudrait partager sa passion : donner aux jeunes le goût de la lecture. Florence depuis la Tanzanie et Georges depuis le Gabon sont très impliqués dans la prévention des conflits. Ils nous ont mis au point un questionnaire pour un travail que nous aurons à faire en ateliers. Jean Noël, ici à Abidjan, Kisito, en France, Luc au Cameroun, tous trois sont préoccupés par l’entreprenariat et par la recherche d’emplois. D’autres s’investissent dans la lutte contre le sida. Et je pourrais continuer, la liste est longue. Même ce texte de l’Apocalypse que je mets en avant aujourd’hui ne tombe pas du ciel. Il entre dans la réflexion que nous menons au sein du RAJA sur notre spiritualité qui n’a rien à voir avec la résignation. « On va encore faire comment ? » : la Jérusalem nouvelle à construire, c’est Hugues depuis le Gabon, et Paulin depuis Yaoundé qui l’ont mise devant nos yeux. Luc, depuis Yaoundé également, nous rappelle que d’après la Genèse, nous sommes créés à l’image de Dieu : nous voila co-créateurs. Cf. les interviews sur Dailymotion. En commençant notre rencontre avec cette eucharistie, nous voulons nous rappeler que la Parole de Dieu éclaire notre vie. Nous voulons aussi, au cours de cette célébration, offrir à Dieu tout ce que nous faisons déjà, et enfin, nous savons que le Christ, pain de vie, est notre force pour continuer à faire plus et mieux. Lors de la messe d’ouverture de l’Assemblée Générale du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA), Bingerville (Côte d’Ivoire), le 6 aout 2009 ---------------------------------26. Merci beaucoup Gérard, Le seul titre de ton livre peut être le thème d'une "Campagne d'année", voire plusieurs campagnes ! Merci de remettre 10 (dix) exemplaires pour moi à Germaine qui te paiera. Elle saura me les transmettre et récupérer son argent.

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En passant, au sein du RAJA, à mon avis, nous arrivons très bien à "travailler en réseau". Il nous manque sans doute une meilleure coordination et un meilleur partage de ce qui se fait ici et là, pour atteindre l'excellence. Lorsque je sollicite le Docteur Serges Bilong pour "mes sidéens" et qu'il agit promptement, y compris en élargissant son action au bénéfice d'autres personnes vivant avec le VIH SIDA, cela s'appelle aussi travailler en réseau. Lorsqu'un autre Serges au Cameroun (Serges MVOGO) me sollicite pour un ancien jeciste en chômage et que nous arrivons à le mettre sur le chemin menant à l'emploi grâce à une formation professionnelle appropriée, cela s'appelle encore "travailler en réseau". Lorsque les anciens Jecistes se mobilisent pour sortir de la prison l'un des leurs injustement enfermé, cela s'appelle toujours travailler en réseau. Etc. Je sais que si nous pouvions vraiment partager nos expériences sur nos "VOIR-JUGERAGIR" en réseau, du moins pour le cas du Cameroun que je connais assez bien, personne n'aurait le temps de tout lire. Alors, pas d'autoflagelation inutile, avançons ! Essayons seulement de jeter souvent nos filets au bon endroit, celui indiqué par Jésus Christ. "Sa parole nous éclaire". Fraternelles salutations. Luc Kamdem ------------------------------27. 18 septembre 2012

Chers tous, Je viens partager avec vous la réflexion du MAJEC sur l'avenir du RAJA. Je vous exprime au Président MAJEC et à toute son équipe toute ma gratitude pour le travail abattu. Nous attendons que d'autres coordinations nationales leur emboîtent le pas en nous envoyant leur réflexion au plus tard le 30 Septembre 2012. Merci à tous et à chacun pour la diligence dont vous ferez preuve. Union de prière... Auxence Vivien HOUNKPE --------------------------Réponse MAJEC sur avenir du RAJA : MAJEC-BURKINA Bureau National REFLEXIONS SUR L'AVENIR DU RAJA (Réponse à l'appel de la Coordination du RAJA)

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Par messagerie en date du 31 août 2012, la Coordination Générale du RAJA invitait les Coordinations nationales et les militants à une réflexion sur l'avenir du RAJA. En effet, constatant que le bureau de la Coordination venait ''de faire un an de mandat sans la moindre réalisation'', du fait ''que nous traînons les pas à comprendre ce qu'est un réseau'', le bureau a décidé de réfléchir sur : "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?", et d'y associer les Coordinations nationales. Les réactions des membres du groupe de discussion depuis la mise en ligne de ce débat montrent que l’avenir du réseau préoccupe plus d’un et ce ne sont, ni les idées, ni les compétences, qui manquent. En réponse à cette interpellation, voici la réaction du MAJEC-BURKINA. Le problème posé : le manque d'engouement constaté par la Coordination Générale se limite au projet de calendrier 2013 non achevé par manque de financement et au lancement du concours de dessin qui n'a pas pris ; à cela s'ajoute le fait que chaque coordination travaille de son côté sans rendre compte au RAJA. Ce sont des difficultés réelles vécues, mais cela suffit-il pour dire que le réseau n'a plus d'avenir ? Nous, au MAJEC, pensons que non, en considération de ce qui a été entamé à Bingerville en 2009 et poursuivi à Ouaga en 2011 (dommage, beaucoup n'étaient ni à Bingerville, ni à Ouaga) :

 Bingerville 2009 : à travers des résolutions prises par l’Assemblée Générale, les anciens Jécistes ont décidé de s’engager dans la redynamisation de leur organisation en la dotant d'un cadre légal et réglementaire définitif (convention de siège, statuts et règlement intérieur), avec des organes fonctionnels.

 Ouagadougou 2011: par les engagements consécutifs, l’Assemblée Générale de Ouagadougou a constitué un tournant décisif pour l’avenir du RAJA. La réflexion a porté sur un thème central, qui a rappelé notre responsabilité spécifique dans l'Eglise et dans le monde : ‘’Responsabilité du chrétien dans l’Eglise et dans le monde : quel engagement pour le RAJA ?’’ 18


Les conclusions des débats sur un tel thème ont servi de base, dans la session statutaire, pour doter le RAJA de textes fondamentaux (statuts et règlement intérieur) cohérents avec la spécificité du RAJA, en somme une personnalité mature et juridique, destinée à donner un souffle nouveau au RAJA. Complétant cet outil, l’Equipe de Coordination a été renouvelée dans sa composition pour la rendre plus dynamique ; un Plan d'actions 2011-2013 a été élaboré, et les Coordination nationales invitées à le mettre en pratique. Et pour permettre une coordination effective des activités, un siège permanent et fonctionnel a été accepté dans son principe et devrait être trouvé au RAJA. Le Burkina Faso a été désigné comme siège provisoire du RAJA et sera évalué par l'AG de 2013 au Gabon. Le réseau est donc en marche et c'est progressivement que les outils de pilotage seront mis en place. Alors, douze mois après, pourquoi ce désenchantement ? Pourquoi manquons nous d'engouement ? Voici, de notre point de vue, quelques raisons, non exhaustives :  Beaucoup d’entre nous (individus comme coordinations) considèrent que le type d'activités proposées n'intéresse pas grand monde, face aux nombreuses questions qui préoccupent les intellectuels aujourd'hui en Afrique, et/ou face à la panoplie d'autres actions disponibles et envisageables.  Le RAJA a un potentiel humain de qualité dans le Réseau (de par le nombre et la qualité des idées émises sur la toile du réseau) pour nous limiter à nous investir dans le genre d'activités retenues à la réalisation. Ce qui nous fait dire qu’effectivement, nous pouvons «faire mieux», et nous «devons» pouvoir faire mieux, parce que nous sommes des Chrétiens et intellectuels engagés.  Le Réseau a un potentiel incroyable de par la diversité de nos formations académiques et humaines que nous voulons nourrir par notre communauté de foi et d’engagement spirituel. Il faut exploiter ce potentiel là, en mettant nos «intelligences» au service de plusieurs causes, de plusieurs axes de développement.  Le googlegroupe ne peut et ne doit en aucun cas remplacer ou se substituer au Réseau. En effet, les propositions sur le googlegroupe ne sauraient être des décisions, d’autant plus que personne n’est 19


interpellée formellement à les prendre en charge. Il convient peut-être de faire la part des choses, entre les sujets à discuter en réseau (coordination générale et coordinations nationales, et conduisant à une prise de décision) et ceux à discuter au sein du groupe de discussion (tout le monde, et pouvant inspirer les responsables).  L’insuffisance d’empreinte et le manque de régulation de la Coordination du Réseau1 (malgré les efforts de certains), dont les attributions sont pourtant clairement définies dans le statut du RAJA (art. 19, al 2 et 3) :  L’Equipe de Coordination Générale est compétente pour assurer la mise en œuvre effective des orientations générales et des programmes souhaités et retenus comme priorité par l’Assemblée Générale.  Elle veille à la tenue régulière des activités ordinaires et suggère, le cas échéant et autant que de besoin, les initiatives et orientations à même d’impulser le progrès du RAJA lors de l’Assemblée Générale. Ce qu'il faut déplorer, c'est le peu de synergie dans le Réseau et le manque de survie des activités de la structure, mis à part l'implication de quelques uns des membres de la Coordination Générale, auxquelles s'ajoutent quelques initiatives individuelles. Le RAJA peut avoir mal à sa Coordination Générale, qui a certainement ses problèmes de fonctionnement interne, qui pourraient être imputables à la dispersion des membres. Les symptômes sont visibles. La question évidente qui se pose est la suivante : que faut-il faire pour devenir le Réseau souhaité, le vrai ? Dans le sens des orientations prises à Bingerville en 2009, dont la mise en œuvre a été entamée à Ouaga en 2011 et sera poursuivie à Libreville en 2013, plusieurs réponses peuvent être suggérées :  Amorcer une vraie réflexion sur le partage d'expériences, les débats (à l’image du MIIC2), mais aussi et surtout le travail et l'action en Réseau, tout en préservant l'autonomie et la spécificité des Coordinations Nationales.

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Sur lesquelles le MAJEC attirait l'attention du Président de la Coordination Générale dans son message du 16 mai 2012, en réaction à son message adressée au RAJA. 2 Mouvement International des Intellectuels Catholiques

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 Proposer des actions à réaliser en tenant compte de nos disponibilités de pères et de mères de famille impliqués dans la vie active et sociale de communautés locales. A cet effet, recourir à toutes les compétences, les idées et les propositions de tous et en faire une synthèse et retenir les projets les plus pertinents.  Une meilleure coordination des activités des RAJA nationaux par la Coordination Générale, qui doit servir de relais entre ceux-ci. Dans ce sens, la coordination du RAJA doit interpeller directement ces coordinations nationales sur des questions précises, avec des délais d’exécution en cas de besoin, et non laisser chacune naviguer sur la panoplie de propositions qui sont faites sur le groupe de discussion, propositions qui n’engagent en rien, ni les individus, ni les coordinations nationales. Alors, on pourra mieux cibler et prioriser les enjeux d'intérêt commun qui interpellent l’intellectuel Chrétien et à partir desquels ont peut élaborer des projets rassembleurs ou inter-communautaires. En ce qui concerne l'organisation des débats sur l'avenir du Réseau, il est fait appel aux coordinations nationales et aux individus anciens jécistes. Mais les statuts du RAJA disposant que ''Le RAJA est un réseau des coordinations nationales d’anciens jécistes et de la diaspora Africaine.'' (Chapitre I, article 1, al. 2), la participation des coordinations nationales doit être privilégiée. Celle des individus et des personnes ressources reste toujours utile. -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=28. 20 septembre 2012 Permettez-moi d’insister ! Je reçois à l’instant un article écrit par un ami prêtre, belge. Article sur un sujet qui n’a rien à voir avec le RAJA, mais je retiens un paragraphe : CE QUE LE Cal MARTINI ne DIT pas Dans l’interview du cardinal Martini, publiée le 1er septembre, ce prélat éclairé, propose des remèdes aux maux de l’Eglise sans avoir fait de diagnostic. Il dénonce le trop grand développement de l’appareil bureaucratique de l’Eglise. Il se demande si l’Eglise est encore une autorité de référence, p.ex., pour les questions concernant la sexualité ; il constate que lui-même, éminent cardinal, est impuissant devant la quantité de cendres qui cachent les braises de l’Eglise d’aujourd’hui… Mais il ne se demande pas assez, pourquoi ? pourquoi en est-ce ainsi ? En effet, après ce constat de quelques symptômes, le cardinal passe aussitôt aux « conseils pour revigorer l’Eglise ». Il en propose trois : la conversion, la Parole de Dieu ; les 21


sacrements… Faute d’un diagnostic tant soit peu approfondi, ces remèdes risquent de n’être guère efficaces.

Pour nous, le constat est facile à faire : les communautés nationales d’anciens jécistes existent ici ou là, mais le RESEAU a du mal à exister. Nous avons du mal à communiquer entre nous et à faire quelque chose ensemble. Avant de trouver des remèdes, ne passons pas trop vite sur la recherche des causes : pourquoi avons-nous du mal à travailler ensemble ? … Mais il ne se demande pas assez, pourquoi ? pourquoi en est-ce ainsi ? Il nous faudra trouver les remèdes en fonctions des causes… Bonne journée Gérard -----------------------29. Merci à toi Père Gérard pour ce partage édifiant...Je me permets une tentative à la suite de ta question "pourquoi avons-nous du mal à travailler ensemble ?" Les communautés nationales d'anciens jécistes travaillent mais manquent de communiquer ce qu'ils font dans leur pays comme activités à la Coordination RAJA pour exploitation. Et ce n'est qu'au cours des AG que les activités sont étalées par les différentes coordinations et le choix des activités pour la programmation de la Coordination RAJA se fait mais est ce vraiment l'unanimité autour des actions à mener? A mon humble avis, je pense que c'est ce qui justifie la très faible adhésion aux activités. Tout le monde ne se retrouve malheureusement pas à travers ces activités, et si c'est comme ça...on aura de la peine!!! Donc apportons nos idées pour que nous puissions une fois au moins dire que nous travaillons vraiment en RESEAU. Dites nous vraiment ce que nous pouvons faire ensemble et réussir. Faites déborder vos inspirations pour notre cher RAJA!!! Votre serviteur Président 2011-2013 Auxence Vivien HOUNKPE -----------------------30. 21 septembre 2012 Chers tous, Je vous reviens pour vous dire qu'à la suite du Burkina, le Gabon vient de réagir sur le débat de l'avenir du RAJA...D'autres coordinations sont vivement attendues. Nous avons encore neuf jours devant nous pour apporter notre pierre à l'édifice. Merci Auxence Vivien HOUNKPE 22


De: Antoine Ndoye antoinendoye@yahoo.fr Objet: Re : {Anciens-jecistes} délai du 30 Septembre 2012 À: vhounkpe@yahoo.fr Date: Vendredi 21 septembre 2012, bonjour auxence! je te fais tenir ci- joint les quelques éléments de réponse du Gabon; navré je ne suis pas accrocs à internet, mais je tiens à souligner que je me suis permis de donner un point de vu personnel à la suite d'un des commentaires de ya- didier kaba, même s'il a été anonyme. dans tous les cas, ya- georges, ya- delphin, ya- anderson et ya- pascal qui sont nos inlassables représentants sur le réseau ont déjà apporté des élèments de réponse, le bureau ne fait que conforter ces différents points. par ailleurs, toute proportion gardée, j'ai comme l'impression que nous sommes restés jécistes que nous étions au lycée: on parle plus qu'on agit!!! or personnellement, je trouve ça un peu rédondant (désolé pour mon franc parler et mes longs silence sur le réseau). on est ensemble comme on dit chez nous! bonne et sainte fin de semaine. fraternelle prière, antoine Voir : -

la notion de réseau ne prend pas l’élan qui devrait être le sien parce que nous sommes nombreux à voir notre engagement sincère fléchir pour diverses raisons (préoccupations quotidiennes certainement) au point où ceux à qui échoient des charges, ne les réaliser pas du début à la fin ; et peut- être que nous n’avons pas encore pénétrer la notion de réseau avec son corollaire des activités à réaliser ensemble.

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On a comme l’impression que le RAJA c’est l’affaire des membres des bureaux de coordinations et de quelques uns ; et non l’engagement total d’une communauté qui se veut souder : comment fédérer toutes les énergies autours des activités ? Pour ce qui est du Gabon, il arrive que le bureau confie une charge ponctuelle à un membre qui accepte (par politesse…) mais ne l’exécute pas : que faire dans ces conditions ? souvent, pour s’assurer de la réalisation de l’activité les membres les plus dynamiques sont obligé de tout faire au point de donner l’impression que le bureau est omnipotent. A force de tout faire, non seulement on perd de son efficacité mais également on est vite saturé !

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La circulation de l’information est parfois mal relayée par nos points focaux (chargé de relations extérieures) ; c’est généralement, les individus (membre isolé) qui rapportent l’information et sans perdre de vue que tous les membres des coordinations ne sont pas 23


accrocs à internet ; certains y vont par nécessité : comment toujours être au fait des discussions du réseau ou bien partager les informations de sa coordination avec les autres ? Juger : -

cette situation est gênante d’autant plus que les expériences ne sont pas partagées entre les différentes entités du raja. Nous en sommes tous conscient de ces manquements ; mais acceptons- nous cette réalité ou bien nous faisons comme « le travail de tout le monde où chacun espère que l’autre va faire et qu’au final personne ne fait quoi que ce soit ? »

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par ailleurs, il nous semble que « la force d’une chaîne en l’occurrence le raja dépend de son maillon le plus faible »; apparemment, nous ne sommes pas forts dans le communicationnel en réseau et la dynamique des action des groupes- pourquoi ne pas encourager ceux de nos pairs qui entretiennent cette flamme au quotidien en leur confiant le rôle de mettre en réseau les informations des coordinations et rappeler celles qui viennent du secrétariat exécutif?

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Encore que, le souci communicationnel devrait être moins frappant pour les pays ayant de représentant au niveau du secrétariat exécutif dès lors que ces délégués sont sensés apporter l’information à la base, tel est le cas de mon pays avec ya- Georges ; par qui nous avons les nouvelles du réseau : le problème s’oppose en terme de ventilation des informations relatives aux activités des groupes nationaux car n’ayant pas mandat de le faire, au risque de dédoubler le poste de chargé de relation extérieurs. Nous pensons que de manière consensuelles cette charge peut- être confier à ces derniers ou à nos membres les plus dynamiques sur le forum raja, en fonction du dynamisme de nos chargé de communication.

agir : -

la pratique du message téléphonique a montré son efficacité pour la circulation de l’information pour le cas du Gabon : n’est- il pas judicieux pour le secrétariat exécutif de chercher à disposer des n° de téléphone de responsables nationaux pour rappeler ou communiquer les activités à dérouler à chaque fois ?

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il serait bien que chacun d’entre nous se dise que le raja est une vraie famille et que chacun doit apporter sa force : peut- être, aussi, que les orientations de Bengerville à ougadougou ont été trop grandes et que confrontées au vécu quotidien du mouvement, faut- il les recadrer ou redimensionner pour une meilleure lisibilité au niveau du réseau.

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que ceux qui se sentent la qualité de leaders de part leur expérience de managers d’associations et autres ne se lassent pas d’être des porte- étendards afin de tirer les autres vers le haut; même si, après une expérience où vous avez comme l’impression que très peu vous soutiennent ou vous suivez, vous n’avez pas envie de continuer. Mais c’est aussi cela, la croix que nous avons volontairement choisie de porter à la suite du Christ.

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soyons des éléments de motivation pour ceux qui traînent le pas en fonctionnant par proximité; ce que nous appelons au Gabon des sous groupes, peut- être que par l’effet de contagion toute la coordination se mettra en branle (cette démarche de proximité a fait ses 24


preuves à l’échelle du sous groupe). Son extension aura- t- elle le même effet au niveau de la coordination nationale ?

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31. 25 septembre 2012 Salut chers frères et amis du RAJA, l'idée du regroupement des anciens jécistes est né d'un noyau composé entre autres de Lazare Animako (Côte d'Ivoire) encore étudiant finissant en France, de Georgette Ngabolo (du Gabon) et de Gérard W. (30 rue Lhomond à Paris). Des contacts avaient été pris avec d'autres et cela a abouti en 1997 à la réunion constitutive à Bingerville en Côte d'Ivoire. La préparation de cette assemblée avait reposé exclusivement sur des anciens jécistes et jécistes d'alors d'Abidjan notamment Virginie. Les travaux de l'assemblée constitutive avaient jeté les bases du RAJA mais les participants s'étaient séparés en mettant en place une équipe de coordination qui ne comprenait aucun membre initiateur. Ce fut pareil pour les équipes qui se sont succédées. Du coup, l'idée et les motivations des initiateurs n'ont pas eu de relais et l'impulsion qui devrait accompagner l'AGC de Bingerville a été decrescendo. Les multiples soucis des uns et des autres ont vite fait de mettre le RAJA au second plan des préoccupations et des priorités. De nouvelles générations ont pris le train en marche, ont salué l'initiative, se sont jetées dans la danse sans pour autant (excusez-moi!!) avoir une idée des débuts. Il va de soi qu'à court d'idées, le réseau dandine. Loin de moi de prêter des intentions aux initiateurs mais voila mon analyse des faits; ayant été membre des premières heures. Pour ce faire, je suggère qu'une rencontre soit initiée entre quelques membres du réseau ayant préparé et animé l'AGC de Bingerville (1997) avec les membres actifs de l’actuelle équipe de Coordination. Il pourrait s'agir d'une réunion de 2 jours avec un seul point à discuter : comment faire pour que le réseau relève les nombreux défis dont parlait Georgette ? Les résultats de cette rencontre pourront être partagés avec le réseau et éventuellement relancer les activités avec en toile de fonds les nouvelles orientations tenant compte des nouvelles donnes d'un tel réseau. Fraternellement. Dr Pierre RADJI Enseignant-Chercheur en Horticulture Ornementale et Écologie Urbaine Node Manager GBIF Togo Conservateur Herbier National, Université de Lomé 06BP 6135 Tel (228)90045114 Lomé Togo ---------------------------------32. 28 septembre 2012 Pourquoi n’arrivons nous pas à travailler ensemble ? 25


Les raisons sont nombreuses, et je voudrais ici réfléchir avec vous sur deux raisons. Deux raisons parmi sans doute beaucoup d’autres… 1. La JEC que nous avons connue ne nous a pas habitués à cette réalité de RESEAU. Nous avons travaillé avec une méthode : la révision de vie. En petit groupe, nous étions invités à VOIR, JUGER, AGIR, et ce pour construire le Royaume de Dieu, c'est-à-dire un monde où chacun devrait être heureux de vivre. « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance ». Il s’agissait la plupart du temps d’actions individuelles, quelquefois d’une action menée par tout le groupe, ou par tous les groupes JEC d’une paroisse. En dehors de la Révision de vie, la Campagne d’Année proposait un sujet pour tous les jécistes du pays, durant toute une année. On faisait tous la même chose (lutte contre l’échec scolaire par exemple), mais on ne travaillait pas ensemble (JEC panafricaine) à la réalisation d’un projet concret comme nous l’avons fait pour le calendrier « Parlons en » (sida). Vouloir aujourd’hui se mettre ensemble pour réaliser Un projet de coordination de la recherche d'emploi des anciens Jécistes (http://reseau-raja.over-blog.com/article24999680.html ), il faut avouer que c’est nouveau pour nous ! Nous n’avons pas été habitués à travailler ensemble, alors que nous habitons au Cameroun, au Gabon, au Tchad, au Rwanda, au Togo, en Côte d’Ivoire, etc. Voyez la réaction de Nounagnon G. Posidius Gontrand : Bonjour, Excellente idée. On le faisait déjà certainement au niveau pays mais plus influencé par les affinités. Mais cette proposition sera plus géante et plus organisée. FOUNSIE Hyacinthe m'avait par exemple automatiquement envoyé son Cv dès qu'il a vu que je suis dans le secteur de microfinance, développement. Bravo et soutenons nous et formons un grand réseau. NOUNAGNON G. Posidius Gontrand

Cette excellente idée a vu le jour en 2008. Elle donné lieu à la création d’un blog (http://rajaemploi.cabanova.fr/ ), mais aujourd’hui en 2012… « Formons un grand réseau » : ce n’est pas si facile !

2. Le problème de « l’Eglise catholique » Alors que Jésus est venu inaugurer son Royaume, notre Eglise ne pense trop souvent qu’à elle-même. 26


Le climat n’est donc plus au Voir Juger Agir pour transformer le monde. L’habileté dont faisait preuve le gérant malhonnête et que Jésus donnait en exemple, ne fait plus partie des discours habituels. J’étais au Québec en juillet 2011, et un dimanche, dans l’évangile du jour, il était question du Royaume. Le prêtre qui présidait s’est empressé, dans son homélie, d’oublier le Royaume pour nous faire un topo de 10 minutes sur l’Eglise ! Faites attention, et vous verrez qu’il en est souvent ainsi. Ne confondons pas le Royaume et l’Eglise. Nous sommes à l’aise dans tout ce qui touche le sacré, la liturgie, les sacrements, la prière, avec bien souvent des approches qui sont les mêmes que celles rencontrées dans toutes les religions. Nous sommes moins à l’aise avec tout ce qui touche à la justice, à la liberté, au respect des droits de l’homme, à la politique. L’évêque brésilien, Don Helder Camara disait déjà : « Quand je donne à manger aux pauvres, on me dit saint, mais quand je demande pourquoi les pauvres ont faim, on me traite de communiste.» N’oublions jamais : « le sel (l’évangile, le Christ, le chrétien) n’est pas fait pour la salière (Eglise), il est fait pour les aliments(le monde) ». Jésus disait : vous êtes le levain dans la pâte. Notez que Jésus ne parle pas de RESEAU. Mais il invitait ses disciples à aller jusqu’aux extrémités de la terre ! Gérard --------------------------33. Bonjour à tous, J'ai suivi avec beaucoup d'attention et d'intérêt les réflexions des uns et des autres sur l'avenir du RAJA. Je souhaite à mon tour apporter ma modeste contribution à cet exercice que je crois très important. Vous trouverez donc ci-joint le petit papier que je viens de produire à cet effet. Bon dimanche à tous Jeanot MINLA MFOU'OU Conseiller en Développement Organisationnel et Local Organizational and Local Development Adviser Consultant Indépendant - Consultant BP 10.008 Yaoundé - Cameroun Fax bureau (237) 22 20 55 20 / Mobile (237) 77 75 66 04 ou 22 00 30 31 Email : jeanminla@gmail.com ou jeanminla@yahoo.fr

CE QUE JE CROIS ET PROPOSE POUR L’AVENIR DU RAJA

Les atouts, acquis et le potentiel du RAJA

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• Le RAJA a un potentiel énorme, il a l’avantage de disposer dans tous les pays d’un vivier important en termes de ressources humaines, en quantité et en qualité, dans presque tous les secteurs de la vie nationale et même dans plusieurs organisations internationales y compris au niveau de la diaspora. C’est un capital humain très important qui ne demande qu’à être valorisé et bien exploité pour bâtir un mouvement fort. Dans la majorité des organisations où œuvrent les anciens jécistes, ils jouent souvent le rôle de leaders.

• Le Réseau des Anciens Jécistes existe dans plusieurs pays d’Afrique Centrale (Cameroun, Gabon, Tchad, République Centrafricaine, …), Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Benin, Togo, Burkina Faso, Mali, …etc.), Afrique de l’Est et du Sud, France et autres. Il y a peu d’organisations qui couvrent un si grand nombre de pays. Il existe même des anciens jécistes dans d’autres pays, il suffit avec l’appui de l’Equipe JEC Panafricaine de travailler avec les Bureaux Nationaux JEC dans d’autres pays pour avoir plus de pays dans la dynamique en construction.

• Le passé militant de la JEC et la formation reçue à cette école de la vie pour ceux qui ont bien milité a marqué à jamais chacun d’entre nous. Ce que nous sommes aujourd’hui comme hommes et femmes et responsables dans nos milieux professionnels, dans nos familles, dans nos différents espaces de vie sociale, nous le devons à plus de 50 % à ce que ce mouvement nous a apporté. Nous avons donc une dette vis-à-vis de ce mouvement, de notre Eglise et de notre société, et aujourd’hui au RAJA.

• L’Afrique aujourd’hui vit dans un contexte de libéralisation politique et de démocratisation où les énergies se libèrent et il existe partout des espaces d’expression très important. Dans ce contexte où tous nos pays et notre continent sont à construire, il est aujourd’hui de notoriété publique qu’à côté des institutions publiques classiques (Gouvernement 28


et autres institutions publiques), il ya d’autres acteurs important appelés Acteurs Non Etatiques parmi lesquels les Accords de Cotonou signés par tous nos Etats ont retenu la société civile, le secteur privé, et les partenaires sociaux (syndicats qui sont en fait un sous système de la société civile). Notre organisation a donc véritablement des possibilités de s’affirmer et de travailler. Ce n’est plus l’époque où lorsque nous travaillions sur l’option des pauvres et les opprimés, la JEC était taxée de mouvement communiste ou d’outil de la théologie de la libération très mal vue par les régimes politiques voire une partie de la hiérarchie de l’Eglise Catholique Romaine. Nous pouvons donc faire libérer nos énergies et devenir un acteur puissant dans la dynamique actuelle de faire de nos pays et de notre continent des territoires émergents. Avec tous ces atouts et ce potentiel, on constate malheureusement que le RAJA peine à s’affirmer à la fois dans les pays et au niveau continental. Il existe donc des facteurs multiples qui bloquent le décollage du RAJA. Les limites et les insuffisances du RAJA • La tendance à croire que le RAJA est une continuité de la JEC – Pour avoir milité longtemps à la JEC, le reflexe consiste à vouloir reproduire le système JEC au sein du RAJA. Malheureusement hier c’était un mouvement de jeunes élèves et étudiants, aujourd’hui il s’agit d’un mouvement d’adultes. Les préoccupations, les aspirations et défis ne sont pas les mêmes, le RAJA doit s’adapter au contexte qui est le sien. Nous devons cesser d’être nostalgique et vouloir à tout prix reproduire la JEC d’hier aujourd’hui. Parlant d’ailleurs de la JEC, elle – même a besoin de se redéfinir car le contexte a changé. Lorsqu’on lit l’histoire du mouvement JEC lui-même, la JEC des années 50, 60 70 n’a pas été celle des années 80 et 90 et ne peut pas être celle des années 2000. Si la JEC elle – même doit se redéfinir, comment pensons nous construire notre mouvement en reproduisant ce passé certes riche, mais qui ne cadre plus avec notre monde d’aujourd’hui ? Ce n’est pas pour dire que rien n’est à prendre de la JEC pour bâtir le RAJA, il s’agit simplement de bien discerner pour savoir ce qui utile à prendre et à reproduire à l’adaptant au nouveau contexte, de ce qui ne l’est pas. 29


• Le RAJA ne s’est pas défini une identité propre – Une organisation qu’elle soit à but lucratif (secteur privé marchand), d’intérêt général (institutions publiques comme un Ministère, une Collectivité Locale Décentralisée, commune ou autre) ou non lucratif (association, ONG, Eglise…etc.) est d’abord un construit d’idées fortes qui en constitue le socle. C’est pour cela qu’on parle de mission ou raison d’être, vision ou horizon/rêve qu’on veut atteindre ou réaliser, valeurs ou croyances et convictions fortes, stratégies….etc. Lorsque vous lisez les documents qui présentent ces différentes formes organisations, vous verrez toujours que tout cela est formulé sous forme de phrases ou des mots ou groupes de mots (valeurs).Il s’agit certes de phrases simples mais très significatives qui guident toute la vie de ces organisations. Et pour retenir une phrase clé comme mission ou vision d’une organisation, cela prend des heures voire des jours de réflexion. Et c’est justement en clarifiant cette identité que nous allons définir ce que nous sommes et ce que nous voulons devenir. Il me semble que cela n’existe pas encore.

• Le RAJA ne me semble pas disposer d’un Tableau de bord prospectif et opérationnel – La tendance habituelle chez ceux qui créent les organisations c’est de se précipiter à vite mettre en place des organes et désigner des responsables avant de réfléchir à ce que l’organisation fera. Il me semble que le RAJA n’a pas failli à cette pratique. La logique normale de constitution d’une organisation voudrait qu’elle se définisse d’abord une identité (mission, vision, valeurs, stratégies, types d’activités …etc.). dont j’ai parlé plus haut, elle élabore ses orientations stratégiques ou encore son Plan Stratégique sur 3, 5 voire plus. Cela devient son tableau de bord pour éviter un pilotage ou une navigation à vue. Et à partir de là, elle décline cela en plans ou programmes de travail encore appelés des plans opérationnels budgétisés et après des projets concrets sont élaborés, des fonds mobilisés, des activités réalisées, suivies et évalués et on recommence le cycle.

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• Le RAJA n’a pas un dispositif organisationnel et institutionnel lui permettant d’être performant – Après avoir élaboré son tableau de bord, une organisation doit définir son dispositif organisationnel qui lui permet de mettre en œuvre de manière performante son tableau de bord. Il s’agit donc de définir des organes fonctionnels pour piloter l’organisation et mettre en œuvre le tableau de bord élaboré. C’est ainsi qu’on choisit le nombre d’organes, leur composition, leurs rôles et attributions, leur modes de fonctionnement, les relations entre ces organes…etc. Evidemment on évalue également le coût de fonctionnement de chaque organe qui va s’ajouter à celui liée à la mise en œuvre des actions définies dans le tableau de bord. Ce dispositif doit être dynamique car lié au travail à faire, il ne s’agit pas de créer une bureaucratie lourde et inefficace, mais l’erreur à ne pas commettre également c’est de croire qu’on peut faire tourner une organisation sans un minimum d’organes fonctionnels et solides.

Par exemple, on peut se demander si on peut faire fonctionner aujourd’hui une organisation comme le RAJA sans un seul permanent (un cadre salarié rémunéré qui travaille tous les jours pour l’organisation) ? Est – ce efficace et efficient de compter sur des anciens jécistes certes engagés mais qui ont une et mille choses à faire ?

• Le RAJA ne dispose pas des ressources à la hauteur des défis qu’il veut releverIl s’agit essentiellement des ressources humaines, matérielles/logistiques et financières. S’il est vrai que le RAJA dispose d’un potentiel énorme de ressources humaines par le nombre et la qualité des anciens jécistes dans les différents pays, la question est de savoir si on a pris le temps de bien sélectionner parmi ce grand nombre les compétences/hommes et femmes de qualité pour impulser et porter la dynamique du RAJA. Est-ce qu’on ne brûle pas souvent les étapes en reproduisant ce qui se passe dans nos Etats et autres organisations panafricaines pour dire, on donne la responsabilité à tel pays, et dans le pays telle personne sans s’assurer que la ou les personnes ont le profil 31


requis pour les responsabilités auxquelles pour lesquelles on les désigne ? Est-ce que nous prenons le temps de définir pour chacun son cahier de charges ainsi que les résultats ou indicateurs de performance qu’on attend de lui pour à la fin être capable de l’évaluer ?

Sans argent le RAJA ne peut pas faire grand-chose, la volonté seule ne suffit pas, les ressources humaines de qualité non plus, il faut des ressources financières proportionnelles aux ambitions qu’on se définit. Cet argent doit être mobilisé, d’abord au niveau des anciens jécistes mais également auprès des autres acteurs. Mais cela demande toute une organisation et une bonne stratégie. Il existe dans plusieurs organisations des personnes dont le travail consiste uniquement à mobiliser les ressources financières. C’est donc un travail important tant en ce qui concerne l’autofinancement que cette recherche des financements externes. Pour revenir au premier volet (ressources propres), les anciens jécistes n’ont pas les mêmes revenus, il ya au sein des anciens jécistes ceux qui gagnent bien leur vie et qui doivent cotiser plus, ceux qui ont des revenus moyens et même des pauvres…Eh oui, il existe des anciens jécistes qui ont faim et n’ont pas le minimum. Est-ce sur eux qu’il faut compter pour cotiser ? Il faut sortir de la logique qui consiste à demander à chacun de donner la même chose, c’est injuste. Et dans toutes les organisations, les plus forts tirent les plus faibles, mêmes dans les cotisations, il faut avoir un noyau qui donne plus.

• Les membres du RAJEC sont faibles, dans ces conditions le RAJA qui est une émanation des mouvements dans les pays ne peut être que le reflet de ce que sont ses membres. Les mouvements dans les pays sont déjà très faibles en termes de mobilisation des membres, des ressources, de visibilité et d’action. Le RAJA tel qu’il existe aujourd’hui est une organisation faîtière (organisation de deuxième degré) donc les membres sont les associations des anciens jécistes dans les différents pays. Dans un tel dispositif, le deuxième niveau dépend en grande partie du dynamisme du premier. Par rapport à ce choix, on peut déjà se poser la 32


question de savoir si les principes de base de l’adhésion à une organisation ont été respectés ? Au RAJA l’adhésion et la qualité de membres est automatique, rien ou presque n’est exigé d’un pays ? Est – ce qu’un tel système peut être efficace ? Cela pose même toute la question de l’option qu’il faut prendre pour l’avenir du mouvement. Faut-il continuer à avoir un RAJA dont les membres sont des pays ? Fautil créer une organisation internationale dont les membres seront des individus anciens jécistes réellement engagés et en faire une ONG internationale digne de ce nom, ensuite avoir des représentations de cette organisation internationale dans les pays ? Si une telle option est prise, comment concilier cela avec des dynamiques nationales de réseaux d’anciens jécistes ? Est-ce que ces organisations d’anciens jécistes dans les pays ne doivent pas elles – même évoluer ? Ce qu’il faut faire pour dynamiser le RAJA Le RAJA a été créé dans un contexte particulier, il a fait son temps, maintenant on se rend compte qu’il n’est pas ou plus ce que nous voulons qu’il soit, il faut revisiter notre organisation pour nous projeter vers l’avenir. Pour dynamiser le RAJA qui a déjà le mérite d’exister, il faudrait travailler sur les différentes insuffisances que j’ai évoquées plus haut, notamment : • Eviter de faire du RAJA une reproduction de le JEC ; • Se définir une identité propre et qui correspond à ce que nous sommes et voulons être ; • Elaborer un tableau de bord prospectif digne de ce nom ; • Avoir un dispositif organisationnel et institutionnel approprié ; • Mobiliser les ressources qui correspondent aux ambitions du RAJA ; • Renforcer ou Dynamiser déjà les mouvements nationaux des anciens jécistes. Je pense donc très sincèrement que l’Assemblée Générale du RAJEC devrait être un temps de réflexion pour déconstruire et reconstruire un mouvement fort et solide des anciens jécistes d’Afrique. Compte tenu du temps limité d’une telle 33


rencontre, il serait souhaitable que le travail de réflexion commence dans les pays et que l’AG soit la dernière étape de consolidation et d’adoption des nouvelles orientations. Je suis disposé à partager ma modeste expérience et expertise en DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL pour contribuer à cette phase importante de notre mouvement. La seule condition pour moi est que les dates soient fixées très tôt pour que je puisse les bloquer afin d’être physiquement présent à Libreville. Pour ce qui est de la préparation, si ceux qui en ont la responsabilité me sollicitent, je suis tout à fait disposé à apporter ma modeste contribution. Par Jeanot MINLA MFOU’OU Premier Coordinateur du RAJA – Membre du RAJEC (Réseau des Anciens Jécistes du Cameroun) depuis la création – Expert en développement organisationnel/Accompagnement des processus de changement des organisations -------------------------------------34. Bonjour, Jeannot, merci pour cette réflexion profonde sur les maux et les perspectives futures du RAJA. Une réflexion somme toute qui devrait aider lors des échanges du conseil. - Revoir l'organisation RAJA - Redéfinir au besoin en fonction de la réalité professionnelle - Voir comment faire bénéficier le potentiel cache dans le RAJA En somme, nous faisons tous parti de la lourdeur actuelle, de l'inefficacité, mais nous sommes tous parti des solutions a apporter au RAJA. En conséquence, redéfinit le RAJA comme un système productif, qui peut s'autofinancer au delà de simples cotisations, et avec un organisme permanent, donnerait sans doute du poids. Nous avons une diversité d'expériences professionnelles et cela devrait aider avec l'appui des uns et des autres, pour parvenir au développent durable qui nous anime (religieux, social, économique etc.) et dont nous avons chacun des expertises spécifiques au quotidien. Charles Diarra, Ph.D. Capacity Building-Training & Education Energy Efficiency & Power Projects Management 34


Tel: (1) 647 522 2663 - Message: (1) 905 858 2813 Mississauga ON – Canada

------------------------35. Après avoir parcouru quelques contributions, je voudrais apporter ma modeste idée sur les réflexions en cours en ce moment par rapport à notre thème "Pourquoi manquons- nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous-mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?". Mes observations seront axées sur le modèle Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces du RAJA. I-LES FORCES -l'existence de textes (régulièrement amendés) régissant l'organisation du RAJA; -l'existence d'une Coordination Générale; -la présence d'un membre fondateur (et pas n'importe lequel) dans l'équipe actuelle de Coordination Générale; -la tenue régulière des AG; -l'existence de Coordinations Nationales; -la forte participation d'anciens jécistes, de diverses promotions, aux débats soulevés sur le forum; -les réactions systématiques des anciens en cas de tristes ou joyeuses nouvelles; -l'existence d'une documentation abondante sur le RAJA depuis sa création en1997 jusqu'à ce jour; -l'ouverture du réseau à tous les anciens quel que soit le lieu où ils se trouvent; -l'existence d'un mail groupe et d'un blog facilitant les échanges sur la toile; -la présence d'aumôniers pour l'accompagnement. II-LES FAIBLESSES *La Coordination générale: -Malgré leur bonne volonté, difficile travail en réseau entre les membres de la coordination régionale; -Absence de réunions périodiques (et physique) entre les membres pour évaluer le plan d'action et remobiliser l'équipe de vives voix (RVA); -Long silence injustifié de certains membres; -En dehors des interpellations par e-mails, aucune rencontre formelle entre les membres de la Coordination depuis l'AG de Ouaga jusqu'à la prochaine AG; -Très faible exploitation du blog du Raja et des archives sur la création et l'existence du réseau; -Manque de proactivité ou d'anticipation sur les faiblesses constatées. *Les Coordinations nationales: -Rareté des cotisations des coordinations nationales rendant difficile le fonctionnement; -Difficulté d'élaboration de projet pour le financement d'activités de la coordination; -Méconnaissance des coordinations nationales des orientations adoptées aux AG ; -Très faibles, voire inexistantes réactions des coordinations nationales face aux appels de la coordination générale; 35


-Manque de communication des coordinations nationales sur leur programme d'activités et les activités réellement organisées; -Faible communication entre les coordinations locales et la générale; -Aucun moyen de pression de la coordination générale sur les équipes locales; *Les anciens jécistes -la participation sélective des anciens jécistes face aux thèmes abordés (nombreuses réactions pour les questions de politiques intérieurs des Etats, mais très faible interventions sur la vie du Raja); -le silence assourdissant de certains des plus anciens; -la perception du RAJA comme une activité improductive matériellement et financièrement; -le désintéressement systématique de certains anciens; III-LES OPPORTUNITÉS -Possibilité de constituer une alternative d'intellectuels africains chrétiens face aux défis actuels et à venir du continent et du monde; -Reconnaissance de l'Eglise car présence d'aumôniers; -Construction d'une famille qui dépasse les frontières des Etats; -Développement de relations de tout genre (affaires; emplois, formations, éducations...); -Possibilité d'être observateur auprès des institutions africaines (UA, CEDEAO, CEMAC, CERAO etc.); ... IV-LES MENACES -la faiblesse des liens entre les Coordinations nationales et la générale; -l'absence de coordinations des activités ; -l’inexistence de la notion d’ « accountability » ? -l'inexistence de partenariat viable avec des bailleurs pour la réalisation de projets; -la politisation passionnée des débats sur le forum au détriment des problèmes de vie et de survie du RAJA ; Etc. Je m’arrête là, tout en précisant que ces observations sont très subjectives. Je les ai rédigées (à main levée). Il vous revient d’y apporter vos rectificatifs. Oscar T. GAGUY Secrétariat Administratif CSCI Tel: (225) 22 44 61 10 Cel: (225) 08 17 24 34 40 38 39 74 Fax: (225) 22 44 61 09 --------------------36. Pourquoi a-t-on du mal à travailler en réseau ? 36


Quelques raisons relevées par des membres du RAJA France (plus exactement, Paris : Bertrand, Germaine, Lydia, Gérard, Florence, Louis) : - C’est nouveau - Tout le monde n’a pas internet. Et il faut ajouter les problèmes de connexion pour la plupart de nos amis en Afrique. Quand tu vas dans un cyber pour travailler, si tu n’as pas le courage, tu te limiteras seulement à répondre à ce qui t’est personnel, et le reste… - Tous les membres du Réseau n’ont pas le même niveau : certains qui ne parlent ou n’écrivent pas aussi bien que d’autres font des complexes - Il en est qui restent dans leur coin et ne se sentent pas concernés. Lire des mails (ou même ne pas les lire …) ne motive pas autant qu’une rencontre où l’on se voit. - La définition du réseau que nous avions à Bingerville en 1997 est-elle encore valable aujourd’hui ? - Confusion entre « réseau » et « communauté ». Ces mots sont employés indifféremment. Comme ci-dessus : « membres du RAJA France » : il s’agit en fait de la communauté des anciens jécistes d’Afrique qui sont à Pris – banlieue. Chacun intervient lorsqu’un thème l’intéresse : le partage est souhaité, mais pas obligatoire. - Ceux qui sont porteurs d’un projet doivent s’investir jusqu’à son aboutissement, sans s’accrocher sur la participation de ceux qui ne sentent pas particulièrement intéressés. - Les anciens jécistes sont des responsables de famille et de ce fait ont déjà leurs problèmes à gérer. Le temps passé dans le RAJA devrait être un moment de convivialité (comme nous le vivons ici à Paris) - Problème d’engagement. Sommes-nous vraiment engagés ? Ce problème a été, est et sera toujours un de ceux qui handicapent notre avancement. - Autre problème : paresse à écrire. - Rappel : Gérard a envoyé deux réflexions sur le contexte qui est le notre. La JEC ne nous a pas appris à travailler en réseau. C’est l’équipe qui faisait révision de vie sur un problème local (dan l’établissement scolaire, ou dans le quartier…). Et par ailleurs, l’Eglise a tendance à mettre en avant les problèmes de son propre fonctionnement plutôt que la construction du Royaume. - Il faudrait faire une liste de ce qui marche dans le réseau. Par exemple, nous sommes nombreux à intervenir pour partager nos joies ou peines. C’est que les africains aiment se soutenir les uns les autres. Voir quand il y a un décès en Afrique.

-----------------------37. Bonsoir chers tous, Espérant ne pas être le dernier à réagir, je voudrais vous prier de découvrir ci joint ma contribution à un meilleur avenir pour le RAJA. 37


Je voudrais alors vous remercier vous tous qui êtes intervenus dans ce débat que j'ai suivi avec beaucoup d'attention et qui j'espère nous fera prendre conscience de ce que nous nous écartons bien souvent de l'essentiel qui en réalité n'appelle que très peu de moyens. Bien à vous! Ludovic GUEDENON Journaliste 00229 97 32 54 00 / 00229 95 86 02 51 Cotonou-BENIN Ma contribution pour un meilleur avenir du RAJA Je suis solidaire de la première réflexion du Père Gérard que j’ai copié ici en dessous mais également de la réflexion de mon concitoyen, Serge DOHOU par ailleurs Secrétaire Général du RAJEC-BENIN. Comme le Père Gérard, je pense que la priorité now ne devrait guère être de disposer d’un siège propre au RAJA et aux caractéristiques indiquées. Je pense donc comme lui que ce qui manque ne sont pas des locaux car dans tous les pays, le RAJA disposera toujours d’un cadre ponctuel pour travailler. Ce qui urge selon mes réflexions consiste en ce qui pourrait aider à mettre réellement les coordinations nationales au travail. En cela, il y a ce que les spécialistes en leadership désignent « Idéal Mobilisateur ». Quel est donc cet « Idéal Mobilisateur » autour duquel la coordination du RAJA mobilise ou entend mobiliser les coordinations nationales ? Combien de coordinations nationales sont inscrites sur ce forum via une adresse de ladite coordination ? Devons-nous continuer par considérer que ce que lisent les membres des coordinations nationales inscrits individuellement sur ce forum vaut pour la coordination à laquelle ils appartiennent ? LA coordination du RAJA ne devrait-elle pas exiger de chaque coordination nationale d’être inscrite en tant que telle à ce forum ? Le Diagnostic fait dans le questionnement du Président du RAJA ne soulève t-il pas un récurrent constat que nous avons tous rencontré quand nous militions dans la JEC ? Ce mal de manque d’engagement me semble-t-il, nous l’avions tous connu quand nous étions responsables de cellule au niveau collège ou dans nos coordinations diocésaines et nationales. En tout cas, moi, je l’ai connu à chacune de ces étapes où les différents bureaux auxquels j’ai appartenu, très étoffés au départ deviennent subitement réduits à maximum deux personnes au bout seulement de deux semaines après l’assemblée générale qui nous a élus. En attendant que d’avoir les moyens de payer pour les loyers d’un siège confortable et pour le fonctionnement d’un secrétariat permanent digne, ne devrions-nous pas faire assurer la coordination du RAJA de façon tournante par les coordinations nationales qui s’illustrent bien ? Bien entendu qu’il faudra convenir d’une structure ad’hoc constitué peut-être un ancien désigné par pays qui se retrouvent au sein d’un organe consultatif dont le mandat ne s’achèvera que lorsque le RAJA sera capable d’voir un Secrétariat permanent autonome. Ainsi cet organe consultatif constitué des icônes de notre mouvement jouera les fonctions techniques qui devraient être dévolues au secrétariat permanent et les autres fonctions seront de façon tournante assumées par les coordinations nationales. Alors, sur les deux grands projets du RAJA qui souffrent en ce moment, si je concède que nous avons tout au moins besoin de ressources pour faire imprimer les calendriers, a-t-on vraiment besoin de ressources financières pour rédiger le règlement d’un concours de dessin, constituer un jury qui évaluera les propositions des participants ? Comme l’a écrit Serge DOHOU, il nous suffira maintenant que les cours reprennent dans les collèges et universités, d’associer les coordinations JEC pour réussir à avoir une participation record à ce concours. 38


Nous pouvons même sans grandes ressources créer un portail web à cet effet pour mobiliser des participations libres. Et comme l’a écrit quelqu’un, nous sommes capables de trouver en notre sein des personnes spécialistes de création et de développement de site web. Bonne réflexion à tous ! Ludovic GUEDENON De : Gérard Warenghem <gerardw@spiritains.org> Envoyé le : Jeudi 12 juillet 2012 8h23 Pardon d'afficher un certain pessimisme... Mais vu le peu de réactions, et ce sur n'importe quel sujet, je me demande si le RAJA a vraiment besoin de : "Le RAJA a besoin d’obtenir un siège pour son secrétariat général et des locaux appropriés pour des activités destinées à de grands groupes". Certes, il existe des communautés au niveau de quelques pays mais on ne sait même pas les quels exactement. Certains pays ne font jamais signe de vie. Alors, sans vouloir enterrer l'idée de "réseau", je crois qu'il faut d'abord se poser la question : pourquoi avons-nous tant de mal à mettre en place cette réalité : un réseau. Croyez-vous que pour mener "des activités", il manque des locaux? Je crois qu'il manque plutôt de "volonté". Et de plus, il manque une certaine compréhension de ce que pourrait être un réseau. Même au niveau de l'équipe de Coordination, certains brillent par leur silence. Alors... que faire ? Sur les 300 et quelques personnes qui sont derrière l'adresse RAJA<Anciens-jecistesdAfrique@googlegroups.com> il en est plusieurs qui agissent pour que le Royaume de Dieu grandisse. De par leur profession ou de par leur engagement dans telle ou telle association, ils travaillent à la venue d'un monde tel que Dieu le veut. Mais ils ne pensent pas à partager avec d'autres ce qu'ils font. Ou quand ils proposent telle ou telle action, ils ne rencontrent que peu d'intérêt. Par exemple : un concours de dessins pour promouvoir la paix... Ce n'est tout de même pas quelque chose de si compliqué, et en tous cas cela ne demande pas de locaux. Mais on peut dire : aucune réaction. Je propose donc une révision de vie à l'échelle de tout le réseau : pourquoi le concours de dessins n'a pas vu le jour ? Bonne journée Gérard ------------Et la contribution de Serge Dohou "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" bien à tous les anciens jécistes je voudrais partager une réaction personnelle avec tout le monde. 39


Nous pensons vraiment que, ce n'est pas encore très grave, ce manque d'engouement qu'on observe. il faut surtout que le bureau RAJA et les quelques pays qui se mobilisent, s'activent pour faire marcher l'une au moins des activités entre CALENDRIER et CONCOURS de dessin. Nous devons entretenir tous les canaux de communications qui nous lient les uns aux autres. Nous pensons également que le calendrier, est tres important pour notre contribution, a la suite du pape, pour acompagner la paix en Afrique.(A ce niveau, nous attendons vivement les calendriers) 1- Pour le calendrier, il faudra tenir compte de ce qui peut etre réalisé avec les maigres moyens mobilisés. 2- Pour le Concours de dessin, On peut faire un recul pour mieux sauter, faire un document qui présente toutes les étapes du concours et ensuite nous allons nous appuyer sur les coordinations nationale JEC. Nous seront plus forts si nous associons un peu les jeunes, nous nous sommes de plus en plus occupés. Remarque: notion de RÉSEAU Je voudrais que nous nous réjouissons déjà de ce que nous avons, l'existant, c'est très important. Le fait de discuter, d'échanger est un bon début pour aboutir à un réseau fort. Se donner la main pour agir , c'est ce qui reste un peu difficile. N'oublions pas que nous sommes tous de plus en plus occupés au niveau de notre vie professionnelle sans oublier les obligations de famille, c'est beaucoup d’éléments à intégrer dans les disponibilités des anciens jecistes. Même sur le plan national, les anciens sont très difficiles à mobiliser. je vous reviens SG du RAJEC-Bénin Serge DOHOU Ingénieur des Procédés de Production Industriels Consultant - Formateur Promoteur des Biscuits et jus de fruits"Exquis" Chargé de cours de Technologie Industrielle à Irgib-Africa tel (+229) 95 06 08 70 / (+229) 96 11 25 56 ----------------------------------38. 9 octobre 2012 Bonjour, j'en profite du temps de réflexion du bureau de coordination pour donner mon point de vue que beaucoup connaissent car j'ai discuter avec certains, mais bon ; A mon avis, le réseau RAJA se porte bien. Je sais que c'est contradictoire à ce que dit la majorité, mais je ne sais pas ce qu'on peut demander à un "réseau internet". Comme disait Lydia, le réseau est notre lien, et en tant que tel, il remplit bien cette mission. Nous partageons assez souvent des nouvelles (personnelles et familiales). Ce qui est important dans notre milieu (nous sommes des africains) ; nous discutons des problèmes de sociétés qui nous intéressent et nous interpellent. 40


Le réseau RAJA c'est aussi le fait qu'on se retrouve à Paris (lorsqu'un ancien nous informe de son passage) autour d'un verre de bière, que je me retrouve avec des anciens de Cotonou lors d'un de mes voyages au Bénin ou que Pascal trouve un lieu d'accueil à son jeune frère en séjour au Cameroun par un appel sur le réseau ; que mon jeune frère décide de sortir Georges de sa chambre d'hôtel à Yaoundé alors qu'il est en mission au Cameroun etc..... En ce qui concerne les projets que nous faisons, je peux dire qu'un projet a à sa tête un chef de projet, qui porte le projet et doit tout faire pour qu'il arrive à son terme. Si des personnes sont intéressées, elles peuvent alors s'associées. Nous l'avons fait avec le projet de sensibilisation sur le SIDA porté par le RAJA France. Nous avons lancé en vain un appel pour les photos et au finish, nous avons réalisé 90 ou 95% des photos et cherché les financements. Ça a été le cas pour les prêtres émigrés, pour les relations JEC/RAJA etc... Les assemblées générales sont des moments de retrouvailles et d'échanges directs. En ce qui concerne les projets "à financement", leurs porteurs doivent aussi rechercher le financement car la plupart des anciens ont assez de soucis pour qu'on leur en rajoute. OK pour qu'on améliore les choses, mais pour moi, sauvegardons déjà Germaine Lipeb

J’ai relu le document et j’ai mis mes commentaires en couleur marron. Je me permets de faire ces commentaires en tant que membre du RAJA qui a suivi le réseau depuis sa conception (décembre 1990) et sa naissance (août 1997) jusqu’à aujourd’hui (octobre 2012). Ca fait tout de même 22 ans que ça dure… Gérard

------------------------------------------------------------------------------------------------28 août 2012 Chers responsables nationaux et chers sœurs et frères, membre du RAJA, La Coordination a entamé une réflexion qu'elle voudrait partager avec vous et avoir vos retours respectifs sur le sujet. Le débat porte sur l'avenir de notre Réseau et la Coordination souhaite qu'en bureau vous puissiez débattre de la question et nous faire votre retour rapidement. Les contributions individuelles sont les bienvenues. De cette réflexion nous pouvons tirer les prochains thèmes et discussions de notre AG de 2013 au Gabon. Merci bien à vous! 41


Amadou SIBALO ------------------------------------

L’avenir du RAJA Voici le point de départ d’un échange entre quelques membres de l’équipe de Coordination : « Le RAJA a besoin d’obtenir un siège pour son secrétariat général et des locaux appropriés pour des activités destinées à de grands groupes ».3 Voir note en bas de page Cette phrase a suscité un premier commentaire :

2. De : Gérard Warenghem <gerardw@spiritains.org> Envoyé le : Jeudi 12 juillet 2012 8h23 Pardon d'afficher un certain pessimisme... Mais vu le peu de réactions, et ce sur n'importe quel sujet, je me demande si le RAJA a vraiment besoin de : "Le RAJA a besoin d’obtenir un siège pour son secrétariat général et des locaux appropriés pour des activités destinées à de grands groupes". Certes, il existe des communautés au niveau de quelques pays mais on ne sait même pas les quels exactement. Certains pays ne font jamais signe de vie. Alors, sans vouloir enterrer l'idée de "réseau", je crois qu'il faut d'abord se poser la question : pourquoi avons-nous tant de mal à mettre en place cette réalité : un réseau. Croyez-vous que pour mener "des activités", il manque des locaux? Je crois qu'il manque plutôt de "volonté". Et de plus, il manque une certaine compréhension de ce que pourrait être un réseau. Même au niveau de l'équipe de Coordination, certains brillent par leur silence. Alors... que faire ? Sur les 300 et quelques personnes qui sont derrière l'adresse RAJA<Anciens-jecistesdAfrique@googlegroups.com> (320 le 3 octobre 2012) il en est plusieurs qui agissent pour que le Royaume de Dieu grandisse. De par leur profession ou de par leur engagement dans telle ou telle association, ils travaillent à la venue d'un monde tel que Dieu le veut. Mais ils ne pensent pas à partager avec d'autres ce qu'ils font. Ou quand ils proposent telle ou telle action, ils ne rencontrent que peu d'intérêt. Par exemple : un concours de dessins pour promouvoir la paix... Ce n'est tout de même pas quelque chose de si compliqué, et en tous cas cela ne demande pas de locaux. Mais on peut dire : aucune réaction. Je propose donc une révision de vie à l'échelle de tout le réseau : pourquoi le concours de dessins n'a pas vu le jour ? 3

A lire dans le projet « CAHIER DES CHARGES SIEGE DU RAJA »

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Bonne journée Gérard --------------------Suivi du commentaire de : 2. From: SIBALO AMADOU ALFRED Sent: Thursday, July 12, 2012 Je pense qu'il faut mettre cette réflexion dans le groupe RAJA. Je me demande s'il ne faudra pas consacrer la prochaine AG à la révision de vie et la notion de Réseau? Amadou SIBALO et de : 3. From: Gérard Warenghem Sent: Thursday, July 12, 2012 To: coordiraja2011@yahoogroupes.fr Effectivement, je pense qu'il faut proposer cette réflexion à tout le monde. Je voulais le dire ... Nous sommes déjà deux à le penser, Sibalo et moi même ! On verra l'avis des autres. Vivien a du atterrir ce matin à Cotonou. Laissons-lui le temps d'atterrir complètement. Pour prolonger la réflexion que j'ai commencé ce matin, je crois qu'il faut même éviter de parler d'AG, et proposer une rencontre toute simple, aux 3 ou 4, ou aux 5 ou 6 qui voudront bien faire une synthèse des réponses que nous recevrons (au cas où l'on obtient des réponses à la réflexion que nous pourrions lancer). Qu'en dites-vous ? Gérard A l’heure où j’écris, le 3 octobre 2012, nous pouvons constater que quelques personnes ont réagi… L’inventaire sera fait : combien de communautés nationales ? Combien de contributions individuelles ?)

4. Chers tous, je suis tout à faire d'accord avec le Père Gérard... Et si tous les membres sont d'avis aussi, je demanderais au SG SIBALO et au Chargé de Communication OSCAR de coordonner cette activité dans le groupe RAJA afin de dégager les conclusions éventuelles de la santé de notre Réseau. Nous attendons toujours des réactions par rapport à la proposition de Oscar sur skype. Merci à tous et excellente journée Dear all, I am all to make okay with the Father Gérard...And if all members are also of opinion, I would ask SG SIBALO and the Loaded of Communication OSCAR to coordinate 43


this activity in the RAJA group in order to clear the possible findings of the health of our Network. We always wait for the reactions in relation to Oscar's proposition on skype.Thank you to all and excellent day Auxence Vivien HOUNKPE Chef d'Agence ALIDé-Sainte RitaInstitution de Microfinance- BENIN Bureau: (00 229) 213 213 20/ 210 437 64 Portable: (00 229) 930 163 39/ 984 661 49/ 909 522 84 ------------5. Monsieur le Secrétaire Général du RAJA Nous accusons réception de votre message relatif à l'avenir du RAJA et nous vous en remercions. Nous notons que c'est la première fois que la Coordination du RAJA (celle de 2011) s'adresse aux Coordinations Nationales sur une question importante sur la vie du RAJA et demande leur avis. Nous sommes tentés de dire qu'enfin, la Coordination commence à exister, et que le réseau va fonctionner. Le MAJEC du Burkina répondra à votre interpellation, puisqu'il a été interpelé sur une question précise. F. KABORE Président MAJEC-BURKINA -------------------------6. Chers tous, Pour compléter le SG Sibalo... Nous voulons de chaque coordination nationale, des apports à cette réflexion pour donner vie à notre RAJA. Tout peine à décoller au niveau des activités inscrites dans le programme de l'ag de Ouagadougou. Je voudrais également profiter pour dire à tous de passer le message aux coordinations dont les membres ne sont pas inscrits le groupe des anciens jécistes. Merci à vous de participer activement au débat pour aider la coordination RAJA à conduire les affaires pour le reste du temps. Nous pouvons constituer des groupes de trois ou quatre pour véritablement réfléchir au niveau de vos coordinations, nous attendons aussi des apports individuels. Merci et excellente soirée à vous!!! Président 2011-2013 Auxence Vivien HOUNKPE ---------------------------------------7. Chers tous, Il y a de cela quelques années maintenant, je m'étais impliqué dans l'organisation thématique de l'AG d'Abidjan. Je crois que je m'étais proposé à faire partie d'une équipe pour l'élaboration 44


d'un cadre conceptuel de la rencontre d'Abidjan. Lors de la préparation de ce grand rassemblement, auquel je n'ai malheureusement pas pris part, il y a eu, semble-t-il, une réflexion sur l'avenir du RAJA. Une réflexion qui venait s'ajouter aux nombreuses autres qui avaient eu lieu à Bingerville, à Yaoundé et à Libreville. À Abidjan, le travail qui a été fait a donné naissance à un plan d'action qui est resté «lettres mortes». On dirait en bon français que « La montagne a accouchée d'une souris». La rencontre de Ouaga aussi a très certainement donné lieu à l'écriture de documents et à l'élaboration de résolutions toutes quasiment «mortes dans l'œuf». - Que faire face à cette léthargie du Réseau? Pour ma part, je persiste à croire que le Réseau que nous formons est à l'image de ce qui se passe en Afrique. On fait des rencontres. On décide des choses à faire. On prend des engagements. On a de très bons «tchatcheurs» qui ont l'instruction et tout et tout... Mais au finish, on est loin d'avoir les résultats escomptés. La situation du Réseau est vraiment à l'image de nos organisations africaines... Le constat est alarmant et triste, mais il faut le faire. Les choses ne marchent pas seulement quand on a parlé. Il faut des personnes pour mettre en œuvre les plans et les décisions prises. Personnellement, je ne crois pas que le RAJA peut fonctionner de manière efficace dans sa forme actuelle (être un Réseau qui s'investit dans des projets à réaliser ensemble, dans des partages et dans la mise en place de communautés d'intérêt ou de communauté de pratiques...). Il faut revoir la structure et réfléchir sur un fonctionnement qui se rapporterait à la réalité des membres aujourd'hui... Je sais que c'est très bien de se retrouver autour d'une personne du Réseau qui se marie. Je sais que c'est bien de faire «solidarité» autour d'un membre qui a des difficultés. Je sais que c'est très bien de soutenir un des nôtres qui est éprouvé par un décès. Je sais aussi que c'est bien de soutenir les jécistes dans l'excise de leur mission de jéciste au quotidien en leur donnant le support financier et moral requis... Tout cela ce sont de très bonnes choses qui se font dans le Réseau par des anciens jécistes. Peut-être que c'est suffisant et qu'on devrait se limiter à ces activités. Il faut peut-être ramener nos ambitions à ce niveau et être plus réaliste. Toutes ces choses nous savons les faire et nous aimons les faire... Il faut très certainement trouver des mécanismes permettant de valoriser et de faire la promotion des initiatives qui sont entreprises ça et là. Par ailleurs, les membres du Réseau sont des personnes très occupées. Ce sont des pères et des mères de famille qui n'ont pas toujours le temps nécessaire à consacrer aux activités qui nécessitent une trop grande implication... Il faut donc revoir les orientations initiales du Réseau et redéfinir une nouvelle VISION, des nouveaux MANDATS et une nouvelle MISSION plus réaliste. Pour être plus pragmatique, je propose une réflexion, qui peut servir de travail préparatoire, en trois points : 1- QUEL RAJA NOUS AVONS AUJOURD'HUI ? La synthèse des réponses obtenues devrait nous permettre de répondre à cette première question de Didier Et ensuite nous pourrons répondre à ces deux autres questions :

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2- QUEL RAJA NOUS VOULONS? 3- QU'EST-CE QUE NOUS POUVONS FAIRE POUR AVOIR LE RAJA QUE NOUS VOULONS? La simplicité de mes questions peut permettre à toutes les équipes RAJA de s'exprimer sur ces trois points en tenant compte des réalisations faites par l'ensemble du Réseau et en considérant les reculs et stagnations enregistrés depuis la création de la structure. Pour rendre cette proposition plus réalisable, je propose qu'une équipe (un comité stratégique d'environ 4 à 5 personnes reçoive le travail préparatoire et face émerger de celui-ci des véritables pistes d'ACTION ET DE RÉFLEXION pour les prochaines échéances (soit la rencontre de Libreville). Je ne suis pas loin de penser comme Didier pour ce qui suit : Que les équipes qui ne participeront pas à la réflexion ne soient pas admises à l'AG. C'est la proposition que je ferai. Dans les années passées, on a vu trop de personnes venir aux assemblées générales et disparaitre comme elles étaient venues. Même parmi celles qui se sont proposées pour occuper tel ou tel poste dans les équipes de coordination successives, depuis qu’elles existent. Voir les rapports des AG sur le blog) En je ne sais plus quelle année, il y a longtemps, je me souviens que Lazare (un des fondateurs du réseau) avait fermement refusé qu’il y ait dans le réseau, deux catégories de membres : les membres actifs et les sympathisants. Tout le monde doit être actif ou alors, ne pas s’inscrire. Pas de mollesse ! Je me propose de faire partie de cette équipe, si la proposition est acceptée par tous... J'espère que cette modeste contribution de ma part aura le mérite de faire avancer les choses. Bien à vous Didier Kaba Québec -------------------------------8. 31 août 2012 Chers tous, Je voudrais faire constater que le débat lancé dans le groupe suscite peu d'engouement au sein de notre grande famille. Je proposerai que chacun de nous au sein du bureau de coordination devons travailler avec nos coordinations nationales pour que nous ayons au moins les réflexions du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, du Nigéria et du Togo... Voila une piste d’action pour l’avenir, à condition que personne ne se présente aux élections, lors de l’Assemblée Générale, sans avoir un mandat de la Coordination de son pays.

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Une coordination qui ne fait pas signe de vie durant deux ans ne peut pas prétendre venir donner des avis lors de l’AG. Sans dire du mal de mon prochain, je dois tout de même constater que les personnes élues à certains postes à Bingerville, en 2009, n’ont ensuite plus jamais fait signe de vie… et de certaines réflexions individuelles qui vont se prononcer. Faisons l'effort puisqu'il s'agit de l'avenir de notre Réseau. Serions fiers si les uns et les autres disent que c'est au cours de notre mandat que le réseau est sans mouvement perceptible. Alors rajéciste, lève toi et bats toi!!! Je reste en Union de prière pour que cette réflexion aboutisse... Auxence Vivien HOUNKPE ----------------------------------9. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au pays de s'organisation pour réagir. Le burkina y est et je pense que très bientôt nous aurons sa contribution. Amadou SIBALO ----------------------------10. Bonsoir à Tous, Je souscris à la réflexion et proposition de Didier et suis volontaire pour le Comité de réflexion/préparatoire........... Victor BADO CONSEILLER ,Chargé de Projet ALTEA - R A C G A E -Burkina Handling Services OUAGADOUGOU-Burkina Faso Tel.+226-50 31 15 02 ---------------------------------11. Salut mon cher Didier, Je suis admiratif de la capacité avec laquelle tu réfléchis si vite et si bien, mais j'y trouve un peu de passion utile mais pas nécessairement nécessaire. - Les trois questions que tu poses ont dejà été traitées d'une manière ou d'une autre à L'AG de Lomé et aussi à Bingerville. Le problème est bien ailleurs, et il importe d'attendre d'autres propositions puisque celles que tu fais sont très bonnes mais ont déjà montré leurs limites. - La proposition d'exclusion de l'AG à ceux qui n'auraient pas participé aux travaux préliminaires ne me parait pas s'accommoder de notre mission d'amour et de solidarité. Moi, je pense tout le contraire; mieux, on pourrait même accepter la participation des communautés nouvellement créées ou même en gestation qui le souhaiteraient. Evitons, l'exclusion ou la facile séparation entre le bon grain et le mauvais grain, encore qu'on n'est pas toujours sûr. Ma proposition serait la suivante: 1- collecter la totalité des travaux du RAJA depuis sa création à ce jour? 47


Voir http://reseau-raja.over-blog.com/ La section archives, la partie vidéos, les travaux en cours, etc… Ce blog est ouvert au public, depuis le 21 août 2006. A ce jour, le 6 octobre 2012, 16306 visiteurs ont vu 37306 pages. 2- En faire une intelligente synthèse 3- En faire une analyse qui mettrait en relief les forces et les faiblesses 4- Elaborer un plan stratégique de relance et de redynamisation NB: Créer une équipe de travail pour faire un travail préparatoire sous la coordination de l'actuelle coordination mise en place à Ouagadougou. Cordialement! Nomba Paul VOIR JUGER AGIR : avant de faire des propositions, « d’élaborer des plans » qui ne sont pas suivis d’actions concrètes, il est temps de se poser des questions : pourquoi les anciens jécistes ont créé des « commissions » en 1997, ont parlé de « projets » en 2001, ont mis l’accent sur les « centres d’intérêt » en 2002, ont concocté des « plans d’actions » en 2009 et 2011, pourquoi tout cela débouche sur pas grand-chose ? -----------------------------12. Bonjour Paul, Bonjour à tous, À la première AG de Bingerville, j'avais proposé une réflexion à partir d'une analyse écrite. Depuis, il y a eu plusieurs occasions de rencontres et les réflexions qui ont été faites, de mon point de vue, demeure très intellectuelles, voire même philosophiques. Je crois très sincèrement que le mal du RAJA est le même que celui de toute l'Afrique (excusez la simplicité de mon analyse un peu caricaturale) : NOUS AVONS TROP TENDANCE À ENTREPRENDRE DE GRANDS DÉBATS ET DE TRÈS GRANDES DÉBATS,MAIS TOUT CELA NE DONNE RIEN FINALEMENT. Il faut être très concret, très «terre à terre« et pragmatique. Je voudrais mettre à l'épreuve les propositions que tu fais, mon cher Paul : 1- Tu proposes de procéder à un recensement des écrits du RAJA depuis sa création en vue de procéder à une synthèse. À quoi va servir CONCRÈTEMENT ce travail fastidieux pour l'avenir du Réseau? Qui aura le temps et l'énergie nécessaire pour s'investir dans une telle aventure? Le problème que nous avons c'est justement celui de ne pas faire ce que nous avons ensemble mis par écrit. Alors, à quoi va servir une «énième synthèse»? Les québécoise appellent ce genre d'activité «du pelletage de nuages». Je crois très sincèrement que c'est vraiment inutile que le RAJA se lance dans une opération de cette envergure pour des gains qui, à mon humble avis, ne sont pas si évident. Ce sera une belle activité qui va nous permettre de nous rendre compte que nous avons «beaucoup parlé» et que nous avons «très peu agi»

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Voir ce que j’ai dit plus haut : Pratiquement tout ce que nous avons dit, tout ce que nous avons fait, tout ce que nous avons voulu faire se trouve sur le blog du RAJA. Sans compter que j’ai mis sur des CD et sur des DVD une partie des archives et une partie des vidéos pour ceux qui ont du mal à se connecter. Le recensement est facile à faire. 2- Procéder à une analyse qui mettre en relief les forces et les faiblesses du RAJA Nous connaissons les forces et les faiblesses du RAJA. Ces éléments sont plus visibles que «le nez en pleine figure». Nous n'avons vraiment pas besoin de procéder à une analyse pour cela. Faisons l'économie de nos efforts intellectuels pour l'action. A mon avis l’inventaire des forces et des faiblesses et utile car on s’aperçoit que tout le monde ne met pas la même chose sous le mot « réseau ». Il faudrait clarifier « réseau » et « communauté nationale ». Certains se contentent de la communauté des anciens jécistes et ne savent pas qu’il existe un réseau. En tous cas son existence ne les concerne pas directement. Les réponses reçues et rassemblées ici méritent d’être lues avec attention. 3- Élaborer un plan stratégique de relance et de redynamisation Mais c'est ce que nous avons tenté de faire dans notre fonctionnement qui ne marche pas : «Élaborer des plans stratégiques». Je sais, par expérience, que l'élaboration d'un plan stratégique c'est loin d'être une sinécure... Cela relève d'un processus sérieux et respectant une démarche quasi-scientifique. Plusieurs organisations font même souvent appel à des experts ou à des personnes ressources pour procéder. Et ceux qui sont aguerris dans ces exercices le savent très bien, un plan stratégique est toujours suivi d'un plan de mise en œuvre qui préside à la mise en place des modalités et mécanismes de déploiement du plan stratégique. Et il comprend aussi des modalités très concrètes de reddition de compte et surtout des étapes et processus d'évaluation. Le RAJA ne peut pas se permettre, encore une fois, de tergiverser et de faire « de l'à peu près»... Laissons ces avenues aux organisations qui ont les moyens de faire quelque chose de sérieux. Ce paragraphe 2. devrait trouver sa place quand nous aurons entre les mains le document préparé par la Coordination, suite aux réponses reçues. 3- Créer une équipe pour faire le travail préparatoire Le travail préparatoire ne peut pas se faire par une équipe. Il faut que le travail préparatoire à l'AG de Libreville se fasse par les équipes RAJA pour que l'AG soit l'occasion d'un véritable partage entre les représentants des pays. Les représentants de chaque délégation ne parleront pas à leur propre nom (sauf s'ils sont seul dans leur coin, comme moi qui n'appartient pas à une équipe RAJA). Je crois que pour que l'AG soit un temps fort «constructif», il faut que toutes les délégations ou que tous les individus qui souhaitent y prendre part fassent un travail préparatoire qui sera défini par une équipe qui défrichera préalablement le terrain.

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Il faut mettre fin à la participation des «touristes» qui n'auraient pas pris le temps de réfléchir un peu à l'avenir du RAJA et ce, quelque soit la teneur des éléments de réflexion qui vont leur être proposés. Je ne veux pas personnaliser, mais je me souviens qu’en 2009, Didier m’avait repris quand j’avais dit cela. Je m’étais à la participation d’anciens jécistes inconnus. La suite m’a prouvé que j’avais raison, puisqu’on ne les a plus jamais entendus. Depuis le début, nous avons rencontré des « touristes »… En 1997, à Bingerville, on demandait à quelqu’un, l’après midi, ce qui avait été dit dans son groupe le matin. Le bon monsieur répond tranquillement : « Je ne sais pas, ce matin, j’étais en ville, faire des courses. » Prenez n’importe quelle photo (sur le blog) des Assemblées générales depuis 1997, et faites la liste de celles et ceux qui sont actifs dans le réseau. (Attention, ils peuvent être actifs dans leur communauté) Il faut éviter toute improvisation de ceux et de celles qui viennent réfléchir tout haut durant l'AG. C'est un manque de sérieux de venir assister à un aussi grand rendez-vous du «donner et du recevoir», sans avoir pris le temps de réfléchir en équipe ou même tout seul. Le travail de réflexion devrait parvenir à l'équipe de coordination dans un délai raisonnable afin qu'émerge un plan d'action. « Réfléchir tout haut durant l’AG » et souvent, ne pas avoir agi dans les deux années précédentes. Je persiste à croire que mes questions sont très simples, voire même, simplistes, mais qu'elles ont le mérite de poser la problématique de manière très «terre à terre» : 1- Depuis le début du RAJA, il y a eu des tentatives qui ont été faites pour essayer de se doter d'un Réseau. Aujourd'hui (2012) quel Réseau avons-nous? 2- À partir du Réseau que nous avons aujourd'hui, quel Réseau voulons-nous avoir demain? 3- Comment pouvons-nous avoir le Réseau que nous voulons? 2- À partir du Réseau que nous avons aujourd'hui, quel Réseau voulons-nous avoir demain ? N’est-ce pas ce que nous sommes en train de faire ? Même si tu crois avoir traité de ces questions, il me semble qu'une organisation doit se reposer ces questions existentielles de manière récurrente pour avancer. Les réponses données à ces questions par le passé sont-elles quelque part? Je souhaite que les choses bougent. J'ai encore envie de croire que nous pouvons bâtir quelque chose de bien avec ce que nous avons actuellement... Je réitère mon invitation à mettre de l'énergie pour nous amener à procéder autrement que par le passé. Procéder autrement : en retenant tout de même le positif, qui reste à préciser le mieux possible. 50


Merci Paul de ton feed back. Bien à toi Didier Kaba (Québec) ---------------------------13. Salut Victor, Salut à tous Voilà, il y a déjà deux membres qui se proposent pour le comité (Victor et moi)... Est-ce qu'il peut y avoir a moins une personne de l'équipe de coordination qui pourrait coordonner cette activité? Bien à vous. Didier Kaba ----------------------------Le 14 était déjà dans ce document -------------------------15. Cher Didier et Paul! Chers Tous! Je crois que vos deux propositions se complètent. En effet, en amont, nous pouvons comment par le questionnement de Didier qui pour moi est espèce d'introspection nécessaire pour nous situer (qui nous sommes, ou on vient et qu'est ce qu'ont veux) et au terme de ce questionnement nous devons être capable d'élaborer un plan d'action ou stratégique avec tout ce ca implique entrants. C'est dire si on décide d3ealiser Gorges Obolo Si on décide de réaliser un calendrier par exemple, on doit être capable de trouver le financement --------------------------16. Bonjour Juste un mot pour vous dire que je suis en Allemagne jusqu'à mardi. Je lis les courriers rapidement, et ayant lancé l'idée d'une révision de vie sur le pourquoi nous n'avons pas réalisé le concours de dessins (ni le calendrier, ni ...). Je suis d'accord pour faire parti de ceux qui se trouvent dans une communauté nationale (France en ce qui me concerne), mais aussi de ceux qui veulent bien se mettre ensemble pour travailler (et non pas pour faire des plans ... : le blog du RAJA qui contient les archives depuis 1997 en est plein !). A bientôt Gérard -------------------------17. J'ai des soucis avec mon phone. Je conclue en disant que quelque soit la forme que prendra le travail qui se fera en amont, on aboutira toujours sur l'élaboration d'un plan. Le plan important c'est que nous soyons capables d'intégrer la notion de réseau, identifier comment travailler en réseau et financer nos activités. Bien cordialement. Georges. 51


------------------------18. 1 septembre 2012 Michel Oni Djagnikpo (Togo) "Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a." Bonjour à tous, Merci à tous et à chacun pour les initiatives et pour la discussion. Que l'Esprit nous aide à savoir ce qui le mieux pour nous. Voici ma proposition à propos de ce qui se discute. D'abord la forme : heureux que chaque membre du réseau puisse avoir des initiatives mais les directives viennent du bureau RAJA. Alors merci à Didier pour vouloir redynamiser le réseau mais prière à Vivien ou à un du comité de nous dire ce qu'il faut faire. Une réflexion est proposée à tous sur le présent, l'avenir voire le passé du réseau. Doit-on la poursuivre ou attendre? Avis du bureau. Didier a posé une série de questions pour meubler la réflexion et Paul en pose une autre série. Laquelle choisir? Y a t 'il une 3e série? Didier propose un groupe pour le travail préliminaire. Victor et RP Gérard sont partants. Georges n'est pas contre. Que fait on Vivien? Didier ne veut pas des coordinations non accrocs aux discussions. Paul trouve qu'il faut faire miséricorde et accueillir tout le monde. Peut être qu'il faut seulement interresser un peu plus tout le monde à ce qui se fait et on pourra mieux avancer tous ensemble. Alors au vu du calendrier qui a pu avoir une maquette par forceps et qui dort depuis faute de moyens Puis au vu d'une partie du mail de didier et de Georges je propose que nous avancions en nous attachant au VJA (RP Gérard). Qu'on lance une et une seule activité par périodicité (1 activité par trimestre), qu'on l'envoie à chaque coordination nationale et qu'à la fin elle nous en fait le compte rendu. Ainsi on saura si un objectif est atteint ou pas. Puis on passera à autre chose. Ceci pourra être mieux qu'un plan sur 2 ans qu'on oublie dès son élaboration. Ceci peut être coordonné par Alfred du Burkina Faso aidé par Didier. Que 2 membres de chaque mouvement national réfléchissent sur ce réseau. Leur travaux seront confronté à ceux des mouvements de la sous région (Af de l'ouest, Af centrale, Europe, Autres) puis les conclusions iront au bureau RAJA qui nous dira à Libreville ce qui a été retenu pour mieux avancer. Ceci peut être coordonné par Georges aidé par Paul. Toutes ces activités seront sous la direction et la supervision de Vivien et du RP Gérard. En espérant avoir été d'une certaine aide ... Michel fait des propositions mais ne dit pas pourquoi il y a tellement de spectateurs dans le réseau. Il est vrai qu’il est nouveau, mais il était tout de même à Bingerville 2. A l’époque, il était à cheval sur la Cote d’Ivoire et le Togo. Je ne sais où il est aujourd’hui, mais je sais que n’avons pratiquement pas de nouvelles, ni du Togo, ni de la Côte d’Ivoire. Pourquoi ? 52


Regardez sur le blog : ACRAL Togo ; RAJEC Lomé ; Côte d’Ivoire. Un visiteur du blog, non averti, peut en conclure que le RAJA n’existe plus dans ces pays. ----------------------------19. Chers tous, Je voudrais apporter encore des éléments sur les mobiles de la Coordination RAJA à lancer une pareille réflexion. 1) Nous venons, mon bureau et moi, de faire un an de mandat sans la moindre réalisation, 2) La réalisation du calendrier 2013 est jusqu'à aujourd'hui en souffrance, seulement le Bénin, le Gabon et deux anciens ont apporté leur contribution. Même les relances au niveau des coordinations pour le paiement n'ont servi à rien, 3) Le lancement du concours de dessin n'a pas pris... 4) Chaque coordination travaille de son côté sans rendre compte au RAJA, quel sens donnons nous au réseau que nous constituons? 5) la liste est longue pour dire que nous traînons les pas à comprendre ce qu'est un réseau... Face à tout cela, nous avons décidé au sein du bureau de réfléchir et de l'ouvrir à tous les anciens. Notre préoccupation se résume en ceci "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" Je crois bien que notre réflexion pourrait tourner sur ce sujet... Nous voulons beaucoup plus la réaction des coordinations nationales. Et après cela, nous allons constituer une équipe qui va se pencher sur les conclusions afin d'avoir de la matière pour Libreville 2013. Auxence Vivien HOUNKPE ------------------------------20. "L'esprit de Dieu m'a envoyé proclamé la bonne nouvelle à ces pauvres." Salut, Merci pour ce mail qui apporte clarté, précision et concision. Avis aux mouvements nationaux. Bonne suite. Michel ----------------------------21. Ré-bonsoir Paul et Didier, Par rapport à vous deux, j'ai le désavantage de n'avoir participé ni à l'AG de Libreville, ni celle de Bingerville, mais à ce je crois en avoir entendu dire et avoir lu des documents Archives du RAJA, vous vous rejoignez sur deux interpellations essentielles, voir fondamentales. 1/ la nécessité d'une thérapie pour la survie du RAJA. 2/ L'urgence d'un sursaut mobilisateur des "anciens jécistes" (expression que je trouve de + en+ inappropriée par rapport ce que nous sommes en réalité dans nos responsabilités d'acteurs sociaux, politiques et hommes de sciences dans un monde plein de défis). Le père Gérard m'a rappelé un ""peu d'histoire pour Victor "" le 30 Janvier 2012 sur les conclusions de Libreville et Bingerville qui avaient déjà préconisé ce que je disais dans mon mail à cette même date, à savoir nous organiser à l'image du MIIC et selon nos formations et 53


métiers respectifs, plus la Bible: en clair Faire ce que nous savons faire de mieux, en spécialistes (professionnels) et au nom de Dieu(idéal Jec avec notre Foi)ion. A mon avis ce qui nous manque, c'est la bonne stratégie et la bonne communication, Aujourd'hui, nous laissons tous penser que le RAJA est à la Croisée du chemin sans avoir fait son bilan, ce que les révolutionnaires appelleraient "son autocritique" et nous ""la Révision de Vie"" NB. Le Comité préparatoire devrait être sous le contrôle de la Coordination RAJA nécessairement. Merci et Courage à nous tous Victor BADO R A C G A E -Burkina Handling Services OUAGADOUGOU-Burkina Faso ------------------------------22. "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" Bien à tous les anciens jécistes je voudrais partager une réaction personnelle avec tout le monde. Nous pensons vraiment que, ce n'est pas encore très grave, ce manque d'engouement qu'on observe. il faut surtout que le bureau RAJA et les quelques pays qui se mobilisent, s'activent pour faire marcher l'une au moins des activités entre CALENDRIER et CONCOURS de dessin. Nous devons entretenir tous les canaux de communications qui nous lient les uns aux autres. Nous pensons également que le calendrier, est très important pour notre contribution, a la suite du pape, pour accompagner la paix en Afrique. (A ce niveau, nous attendons vivement les calendriers) 1- Pour le calendrier, il faudra tenir compte de ce qui peut être réalisé avec les maigres moyens mobilisés. 2- Pour le Concours de dessin, On peut faire un recul pour mieux sauter, faire un document qui présente toutes les étapes du concours et ensuite nous allons nous appuyer sur les coordinations nationale JEC. Nous seront plus forts si nous associons un peu les jeunes, nous nous sommes de plus en plus occupés. Remarque : notion de RÉSEAU Je voudrais que nous nous réjouissions déjà de ce que nous avons, l'existant, c'est très important. Le fait de discuter, d'échanger est un bon début pour aboutir à un réseau fort. Se donner la main pour agir, c'est ce qui reste un peu difficile. N'oublions pas que nous sommes tous de plus en plus occupés au niveau de notre vie professionnelle sans oublier les obligations de famille, c'est beaucoup d’éléments à intégrer dans les disponibilités des anciens jécistes. Même sur le plan national, les anciens sont très difficiles à mobiliser. je vous reviens

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SG du RAJEC-Bénin Serge DOHOU Ingénieur des Procédés de Production Industriels, Consultant - Formateur Promoteur des Biscuits et jus de fruits"Exquis" Chargé de cours de Technologie Industrielle à Irgib-Africa tel (+229) 95 06 08 70 -----------------------------23. Chers amis du RAJA, Je voudrais tout d'abord vous dire que je crois que le RAJA est déjà un réseau. Nous sommes en contact (du moins ceux et celles qui se manifestent de temps en temps). Nous avons coutume d'organiser des activités, même si le succès de celles-ci n'est pas toujours au rendezvous. Il faut relever que nous avons tous le mérite d'exister. Ce que je déplore personnellement, c'est le fait qu'il y a très peu de synergie dans le Réseau et que la survie de cette structure repose sur l'implication de quelques personnes. - Pourquoi manquons-nous d'engouement? La question est intéressante. On peut y répondre en faisant, chacun, une introspection individuellement ou en procédant en équipe à une Révision de vie (comme c'était le cas lorsque nous étions jécistes), mais moi je préférerai procéder à une «relecture» en considérant que je ferai une RV plus approfondie, considérant mon degré de maturité (Voir-Juger-AgirÉvaluer-Célébrer...). Les grilles de relecture de vie sont légions! Pour répondre systématiquement à la question, je ne serai pas exhaustif sur ma réponse, mais je voudrais dire que l'une des raisons Et les autres ? pour lesquelles «je» manque quelques fois d'engouement, c'est que je considère que le type d'activités proposées (je ne les nommerai pas pour le moment) ne m'intéressent pas personnellement. La raison est fort simple, je crois, très sincèrement que nous avons un potentiel humain trop important pour nous limiter à nous investir dans ce genre d'activités. Je crois qu'on peut «faire mieux» on «doit» pouvoir faire mieux... Je me demande comment en ne réussissant pas à faire de petites choses, on en fera de grandes ! On peut faire un concours de dessins, le proposer à ses enfants (on dira que c’est petit), ou le proposer à une classe, on pourra dire que c’est déjà plus grand. Et si l’on arrive à le proposer à des enfants de tous les pays où le RAJA est censé exister, ça fera quelque chose de très grand. On peut aussi faire un livre sur la prévention des conflits. Mais il en existe déjà beaucoup… Florence Ssereo a même fait une thèse sur la question : on a « un potentiel incroyable », mais pourquoi n’arrivons nous pas à aller plus loin ? Florence avait déjà proposé un concours de dessin en 2008 : http://reseau-raja.over-blog.com/article-florence-ssereo-propose-un-concoursde-dessin-87093027.html En 2011, Georges nous a expliqué comment à Ouagadougou, l’idée avait été reprise : 55


http://reseau-raja.over-blog.com/article-georges-obolo-rencontre-le-raja-paris87375609.html

Pour moi le Réseau a un potentiel incroyable. Il faut l'exploiter. Je crois qu'on est capable de mettre nos «intelligences» au service de plusieurs causes, de plusieurs axes de développement... La réflexion pourrait s'étendre bien au delà de ce petit développement que je fais ici. La question qu'on pourrait être tenté de me poser est la suivante : - Que faut-il faire pour devenir le Réseau que je souhaite? Dans un premier temps, je dirai : quel est le réseau que je souhaite. Et ceux qui répondront pourront se mettre en réseau, en cherchant ensemble ce qu’il faut faire pour arriver à ce réseau que je souhaite. Voila donc une question à poser aux 320 personnes aux personnes qui se trouvent dans les différentes communautés nationales et aux 320 personnes qui se trouvent derrière l’adresse RAJA Anciens-jecistes-dAfrique@googlegroups.com Je proposerai plusieurs réponses en rafales (plusieurs des réponses se retrouvent dans nos nombreux documents) : 1- miser sur nos forces (solidarité, entraide...) 2- miser sur ce que nous savons faire et sur ce que nous faisons déjà 3- identifier des enjeux d'intérêt commun à partir desquels ont peut élaborer des projets rassembleurs 4- être réaliste et proposer des actions à réaliser en tenant compte de nos disponibilités de père et de mères de famille impliqués dans l vie active 5- amorcer une vraie réflexion-action sur les orientations à donner au Réseau (VisionMission-Mandats) .... et plus encore... Voilà c«est une amorce de discussion ... Je mets un terme à mes réflexion et j'attends ce que le Bureau décidera pour la suite des choses. Ma proposition tient toujours. Bien à vous Didier Kaba -----------------------------24. bonjour à tous, Un petit mot de Yaoundé où je passe quelques moments en famille. La connexion internet est simplement pas possible, heureusement que le reste va bien. Je suis de retour mardi prochain. Je réagirai alors peut-être au débat sur l'avenir du RAJA; Déjà chapeau à ceux qui le font depuis l'Afrique, car il faut être patient. Bonne journée. Germaine ------------------------------

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25. 15 septembre 2012 Bonjour Je viens, avec l’aide de mes amis d’Allemagne, de publier un livre : « Ta parole nous éclaire » En fichiers joint, les couvertures et l’introduction. L’impression, en Allemagne, a été en grande partie payée par mes amis. C’est pourquoi je peux me permettre de le vendre pour la modique somme de 5 euros, disons de 3000 FCFA pour les amis d’Afrique. A l’attention des anciens jécistes : Quand Georgette a eu l’idée de créer ce qui est devenu ussitôt le souci de relever ensemble les nombreux défis qui se posent au continent. Cf. son discours d’ouverture à la première Assemblée générale (Bingerville 1997). Je vous joins aussi l’homélie que j’ai prononcée à Bingerville en 2009. Elle est dans le livre Ta parole nous éclaire. Elle est toujours d’actualité, en ces jours où nous nous posons la question de savoir pourquoi nous n’arrivons pas à travailler en réseau. "Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux."

Bon week end Gérard Homélie : Avec le Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (en Côte d’Ivoire) « La Jérusalem nouvelle ». Apocalypse 21,1-5 Ce passage de l’Apocalypse va nous éclairer tout au long de notre séjour à Bingerville. Il devrait aussi nous animer tout au long des mois et des années à venir. Comme vous l’avez compris, il est question de l’avènement d’une humanité radicalement neuve, complètement renouvelée par Dieu. Cette humanité est désignée sous l’appellation : « Jérusalem nouvelle ». Dans les apocalypses juives, la Jérusalem nouvelle est tenue gardée au ciel. Chez Jean, elle descend du ciel et vient prendre place au milieu des hommes. Désormais, Dieu et les hommes ont une même demeure. Dieu avec nous, Emmanuel… La cité d’en haut se construit désormais en bas. Elle exige la collaboration de l’homme. Dieu et l’homme sont maintenant complices dans l’œuvre de construction. Pour nous, l’Apocalypse, ce dernier livre du Nouveau Testament, est un livre d’espérance. Anciens jécistes, nous n’avons pas le choix : nous sommes optimistes. Nous ne sommes pas des anciens combattants qui se retrouveraient autour d’une bière pour raconter les souvenirs du bon vieux temps. Nous sommes là pour continuer ce que nous avons 57


commencé quand nous étions étudiants. Nous sommes là pour construire la cité d’en haut qui se construit désormais en bas. Dieu et l’homme sont complices ! Pas question d’entendre dans nos bouches des expressions du genre : « On va encore faire comment ? ». Voir Juger Agir, la révision de vie pratiquée tout au long de notre militance dans la JEC nous a appris à quitter une réunion avec des actions à réaliser. Notons que nous sommes déjà au travail. Le dernier exemple que je peux donner date d’avant-hier. Lazare, ici à Abidjan, m’expliquait son rôle en tant que président de l’association des parents d’élèves de l’établissement de son fils. A Libreville, je connais une ancienne jéciste qui est aussi présidente ou vice présidente d’une association de parents d’élèves. Les deux présidents pourraient se mettre en relation ! Nous sommes déjà au travail ! Autres exemples : Solange, du Cameroun, voudrait partager sa passion : donner aux jeunes le goût de la lecture. Florence depuis la Tanzanie et Georges depuis le Gabon sont très impliqués dans la prévention des conflits. Ils nous ont mis au point un questionnaire pour un travail que nous aurons à faire en ateliers. Jean Noël, ici à Abidjan, Kisito, en France, Luc au Cameroun, tous trois sont préoccupés par l’entreprenariat et par la recherche d’emplois. D’autres s’investissent dans la lutte contre le sida. Et je pourrais continuer, la liste est longue. Même ce texte de l’Apocalypse que je mets en avant aujourd’hui ne tombe pas du ciel. Il entre dans la réflexion que nous menons au sein du RAJA sur notre spiritualité qui n’a rien à voir avec la résignation. « On va encore faire comment ? » : la Jérusalem nouvelle à construire, c’est Hugues depuis le Gabon, et Paulin depuis Yaoundé qui l’ont mise devant nos yeux. Luc, depuis Yaoundé également, nous rappelle que d’après la Genèse, nous sommes créés à l’image de Dieu : nous voila co-créateurs. Cf. les interviews sur Dailymotion. En commençant notre rencontre avec cette eucharistie, nous voulons nous rappeler que la Parole de Dieu éclaire notre vie. Nous voulons aussi, au cours de cette célébration, offrir à Dieu tout ce que nous faisons déjà, et enfin, nous savons que le Christ, pain de vie, est notre force pour continuer à faire plus et mieux. Lors de la messe d’ouverture de l’Assemblée Générale du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA), Bingerville (Côte d’Ivoire), le 6 aout 2009

---------------------------------26. Merci beaucoup Gérard, Le seul titre de ton livre peut être le thème d'une "Campagne d'année", voire plusieurs campagnes ! Merci de remettre 10 (dix) exemplaires pour moi à Germaine qui te paiera. Elle saura me les transmettre et récupérer son argent. En passant, au sein du RAJA, à mon avis, nous arrivons très bien à "travailler en réseau". Il 58


nous manque sans doute une meilleure coordination et un meilleur partage de ce qui se fait ici et là, pour atteindre l'excellence. Lorsque je sollicite le Docteur Serges Bilong pour "mes sidéens" et qu'il agit promptement, y compris en élargissant son action au bénéfice d'autres personnes vivant avec le VIH SIDA, cela s'appelle aussi travailler en réseau. Lorsqu'un autre Serges au Cameroun (Serges MVOGO) me sollicite pour un ancien jéciste en chômage et que nous arrivons à le mettre sur le chemin menant à l'emploi grâce à une formation professionnelle appropriée, cela s'appelle encore "travailler en réseau". Lorsque les anciens Jécistes se mobilisent pour sortir de la prison l'un des leurs injustement enfermé, cela s'appelle toujours travailler en réseau. Etc. Je dirai plutôt que c’est de l’entraide entre membres d’une communauté… Il faudrait arriver à définir ce que c’est qu’un réseau international : RAJ d’Afrique et ce qu’est une communauté nationale, ou des communautés nationales. A ma connaissance, la première communauté nationale d’anciens jécistes a été crée au Cameoun : l’AMAJEC ? Voir sur : http://issuu.com/partenia/docs/2.__rf_bengerville__1997? mode=window&pageNumber=1 les pages 69 - 70

Je sais que si nous pouvions vraiment partager nos expériences sur nos "VOIR-JUGERAGIR" en réseau, du moins pour le cas du Cameroun que je connais assez bien, personne n'aurait le temps de tout lire. Alors, pas d'autoflagelation inutile, avançons ! Essayons seulement de jeter souvent nos filets au bon endroit, celui indiqué par Jésus Christ. "Sa parole nous éclaire". Il ne s’agit pas d’abord d’auto flagellation mais plutôt de voir si travailler en réseau est possible. Le réseau existe, il faut faire la liste des points positifs, et voir si on peut aller plus loin. Fraternelles salutations. Luc Kamdem ------------------------------27. 18 septembre 2012

Chers tous, Je viens partager avec vous la réflexion du MAJEC sur l'avenir du RAJA. Je vous exprime au Président MAJEC et à toute son équipe toute ma gratitude pour le travail abattu. Nous attendons que d'autres coordinations nationales leur emboîtent le pas en nous envoyant leur réflexion au plus tard le 30 Septembre 2012. Merci à tous et à chacun pour la diligence dont vous ferez preuve. Union de prière... Auxence Vivien HOUNKPE 59


Réponse MAJEC sur avenir du RAJA :

MAJEC-BURKINA Bureau National REFLEXIONS SUR L'AVENIR DU RAJA (Réponse à l'appel de la Coordination du RAJA) Par messagerie en date du 31 août 2012, la Coordination Générale du RAJA invitait les Coordinations nationales et les militants à une réflexion sur l'avenir du RAJA. En effet, constatant que le bureau de la Coordination venait ''de faire un an de mandat sans la moindre réalisation'', du fait ''que nous traînons les pas à comprendre ce qu'est un réseau'', le bureau a décidé de réfléchir sur : "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?", et d'y associer les Coordinations nationales. Les réactions des membres du groupe de discussion depuis la mise en ligne de ce débat montrent que l’avenir du réseau préoccupe plus d’un et ce ne sont, ni les idées, ni les compétences, qui manquent. En réponse à cette interpellation, voici la réaction du MAJEC-BURKINA. Le problème posé : le manque d'engouement constaté par la Coordination Générale se limite au projet de calendrier 2013 non achevé par manque de financement et au lancement du concours de dessin qui n'a pas pris ; à cela s'ajoute le fait que chaque coordination travaille de son côté sans rendre compte au RAJA. Ce sont des difficultés réelles vécues, mais cela suffit-il pour dire que le réseau n'a plus d'avenir ? Nous, au MAJEC, pensons que non, en considération de ce qui a été entamé à Bingerville en 2009 et poursuivi à Ouaga en 2011 (dommage, beaucoup n'étaient ni à Bingerville, ni à Ouaga) :  Bingerville 2009 : à travers des résolutions prises par l’Assemblée Générale, les anciens Jécistes ont décidé de s’engager dans la redynamisation de leur organisation en la dotant d'un cadre légal et réglementaire définitif (convention de siège, statuts et règlement intérieur), avec des organes fonctionnels. 60


 Ouagadougou 2011: par les engagements consécutifs, l’Assemblée Générale de Ouagadougou a constitué un tournant décisif pour l’avenir du RAJA. La réflexion a porté sur un thème central, qui a rappelé notre responsabilité spécifique dans l'Eglise et dans le monde : ‘’Responsabilité du chrétien dans l’Eglise et dans le monde : quel engagement pour le RAJA ?’’ Les conclusions des débats sur un tel thème ont servi de base, dans la session statutaire, pour doter le RAJA de textes fondamentaux (statuts et règlement intérieur) cohérents avec la spécificité du RAJA, en somme une personnalité mature et juridique, destinée à donner un souffle nouveau au RAJA. Complétant cet outil, l’Equipe de Coordination a été renouvelée dans sa composition pour la rendre plus dynamique ; un Plan d'actions 2011-2013 a été élaboré, et les Coordination nationales invitées à le mettre en pratique. Et pour permettre une coordination effective des activités, un siège permanent et fonctionnel a été accepté dans son principe et devrait être trouvé au RAJA. Le Burkina Faso a été désigné comme siège provisoire du RAJA et sera évalué par l'AG de 2013 au Gabon. Le réseau est donc en marche et c'est progressivement que les outils de pilotage seront mis en place. Alors, douze mois après, pourquoi ce désenchantement ? Pourquoi manquons-nous d'engouement ? Voici, de notre point de vue, quelques raisons, non exhaustives :  Beaucoup d’entre nous (individus comme coordinations) considèrent que le type d'activités proposées n'intéresse pas grand monde, face aux nombreuses questions qui préoccupent les intellectuels aujourd'hui en Afrique, et/ou face à la panoplie d'autres actions disponibles et envisageables. « Le type d’activités proposées n’intéresse pas grand monde » : le problème c’est que ce n’est pas nouveau : en 1997, à Bingerville, nous avions créé 5 commissions. Chacun était invité à s’inscrire dans la commission de son choix, donc sur le domaine qui l’intéressait. A l’époque, on parlait des « défis » : défis économiques, défis ecclésiastiques, défis politiques, défis sociaux culturels. . En face de ces nombreux défis, énumérés sur toute une page, nous avions fixé des objectifs et les actions ou activités à mener pour atteindre ces objectifs. 61


(pages 82, 83 et 84 du Rapport final qui avait été imprimé à 300 exemplaires et tout ou presque a été distribué (couverture rouge) Il faut malheureusement constater que ce beau travail de réflexion et de propositions n’a pas été suivi d’effets. A peine nées, les « commissions sont mortes : les responsables des commissions n’ont pratiquement jamais fait signe de vie. ET il en a été de même après chaque AG : les appellations ont changé mais l’inertie est restée la même. Centres d’intérêt, plans d’actions, que sais-je encore ! Il est temps non pas de faire de nouveaux plans mais de chercher les raisons pour lesquelles les plans ne sont pas suivis. Depuis 1997, c’est nous qui proposons des objectifs, des pistes d’actions, des plans d’actions…En 2001, le 4 août, Didier Kaba envoyait déjà aux anciens réunis à Lomé, ses « Réflexions relatives à la survie du RAJA ». Lors de chaque AG, ce sont les anciens qui fixent les objectifs et les activités. Faut-il croire qu’ils ne sont pas en phase avec ceux qui ne participent pas aux rencontres, aux AG ? Mais ceux là même qui décident des actions à réaliser ne mettent pas la main à la pâte !  Le RAJA a un potentiel humain de qualité dans le Réseau (de par le nombre et la qualité des idées émises sur la toile du réseau) pour nous limiter à nous investir dans le genre d'activités retenues à la réalisation. Ce qui nous fait dire qu’effectivement, nous pouvons «faire mieux», et nous «devons» pouvoir faire mieux, parce que nous sommes des Chrétiens et intellectuels engagés.  Le Réseau a un potentiel incroyable de par la diversité de nos formations académiques et humaines que nous voulons nourrir par notre communauté de foi et d’engagement spirituel. Il faut exploiter ce potentiel là, en mettant nos «intelligences» au service de plusieurs causes, de plusieurs axes de développement.  Le googlegroupe ne peut et ne doit en aucun cas remplacer ou se substituer au Réseau. En effet, les propositions sur le googlegroupe ne sauraient être des décisions, d’autant plus que personne n’est interpellé formellement à les prendre en charge. Il convient peut-être de faire la part des choses, entre les sujets à discuter en réseau (coordination générale et coordinations nationales, et conduisant à une prise de décision) et ceux à discuter au sein du groupe de discussion (tout le monde, et pouvant inspirer les responsables). 62


Je vais rassembler en un seul document ce qui a été décidé à chaque AG.  L’insuffisance d’empreinte et le manque de régulation de la Coordination du Réseau4 (malgré les efforts de certains), dont les attributions sont pourtant clairement définies dans le statut du RAJA (art. 19, al 2 et 3) :  L’Equipe de Coordination Générale est compétente pour assurer la mise en œuvre effective des orientations générales et des programmes souhaités et retenus comme priorité par l’Assemblée Générale.  Elle veille à la tenue régulière des activités ordinaires et suggère, le cas échéant et autant que de besoin, les initiatives et orientations à même d’impulser le progrès du RAJA lors de l’Assemblée Générale. Ce qu'il faut déplorer, c'est le peu de synergie dans le Réseau et le manque de survie des activités de la structure, mis à part l'implication de quelques uns des membres de la Coordination Générale, auxquelles s'ajoutent quelques initiatives individuelles. Le RAJA peut avoir mal à sa Coordination Générale, qui a certainement ses problèmes de fonctionnement interne, qui pourraient être imputables à la dispersion des membres. Les symptômes sont visibles. La question évidente qui se pose est la suivante : que faut-il faire pour devenir le Réseau souhaité, le vrai ? Dans le sens des orientations prises à Bingerville en 2009, dont la mise en œuvre a été entamée à Ouaga en 2011 et sera poursuivie à Libreville en 2013, plusieurs réponses peuvent être suggérées :  Amorcer une vraie réflexion sur le partage d'expériences, les débats (à l’image du MIIC5), mais aussi et surtout le travail et l'action en Réseau, tout en préservant l'autonomie et la spécificité des Coordinations Nationales.  Proposer des actions à réaliser en tenant compte de nos disponibilités de pères et de mères de famille impliqués dans la vie active et sociale de communautés locales. A cet effet, recourir à toutes les compétences, les idées et les propositions de tous et en faire une synthèse et retenir les projets les plus pertinents. 4

Sur lesquelles le MAJEC attirait l'attention du Président de la Coordination Générale dans son message du 16 mai 2012, en réaction à son message adressée au RAJA. 5 Mouvement International des Intellectuels Catholiques

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 Une meilleure coordination des activités des RAJA nationaux par la Coordination Générale, qui doit servir de relais entre ceux-ci. Dans ce sens, la coordination du RAJA doit interpeller directement ces coordinations nationales sur des questions précises, avec des délais d’exécution en cas de besoin, et non laisser chacune naviguer sur la panoplie de propositions qui sont faites sur le groupe de discussion, propositions qui n’engagent en rien, ni les individus, ni les coordinations nationales. Alors, on pourra mieux cibler et prioriser les enjeux d'intérêt commun qui interpellent l’intellectuel Chrétien et à partir desquels ont peut élaborer des projets rassembleurs ou inter-communautaires. En ce qui concerne l'organisation des débats sur l'avenir du Réseau, il est fait appel aux coordinations nationales et aux individus anciens jécistes. Mais les statuts du RAJA disposant que ''Le RAJA est un réseau des coordinations nationales d’anciens jécistes et de la diaspora Africaine.'' (Chapitre I, article 1, al. 2), la participation des coordinations nationales doit être privilégiée. Celle des individus et des personnes ressources reste toujours utile. Cette dernière partie devra être prise en compte dans le travail suivant qui nous attend : que faut-il faire pour … Restons-en pour l’instant au constat : nous n’avançons pas. Pourquoi ? -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=28. 20 septembre 2012 Permettez-moi d’insister ! Je reçois à l’instant un article écrit par un ami prêtre, belge. Article sur un sujet qui n’a rien à voir avec le RAJA, mais je retiens un paragraphe : CE QUE LE Cal MARTINI ne DIT pas Dans l’interview du cardinal Martini, publiée le 1er septembre, ce prélat éclairé, propose des remèdes aux maux de l’Eglise sans avoir fait de diagnostic. Il dénonce le trop grand développement de l’appareil bureaucratique de l’Eglise. Il se demande si l’Eglise est encore une autorité de référence, p.ex., pour les questions concernant la sexualité ; il constate que lui-même, éminent cardinal, est impuissant devant la quantité de cendres qui cachent les braises de l’Eglise d’aujourd’hui… Mais il ne se demande pas assez, pourquoi ? pourquoi en est-ce ainsi ? En effet, après ce constat de quelques symptômes, le cardinal passe aussitôt aux « conseils pour revigorer l’Eglise ». Il en propose trois : la conversion, la Parole de Dieu ; les 64


sacrements… Faute d’un diagnostic tant soit peu approfondi, ces remèdes risquent de n’être guère efficaces. Pour nous, le constat est facile à faire : les communautés nationales d’anciens jécistes existent ici ou là, mais le RESEAU a du mal à exister. Nous avons du mal à communiquer entre nous et à faire quelque chose ensemble. Avant de trouver des remèdes, ne passons pas trop vite sur la recherche des causes : pourquoi avons-nous du mal à travailler ensemble ? … Mais il ne se demande pas assez, pourquoi ? pourquoi en est-ce ainsi ? Il nous faudra trouver les remèdes en fonctions des causes… Bonne journée Gérard -----------------------29. Merci à toi Père Gérard pour ce partage édifiant...Je me permets une tentative à la suite de ta question "pourquoi avons-nous du mal à travailler ensemble ?" Les communautés nationales d'anciens jécistes travaillent mais manquent de communiquer ce qu'ils font dans leur pays comme activités à la Coordination RAJA pour exploitation. Et ce n'est qu'au cours des AG que les activités sont étalées par les différentes coordinations et le choix des activités pour la programmation de la Coordination RAJA se fait mais est ce vraiment l'unanimité autour des actions à mener? A mon humble avis, je pense que c'est ce qui justifie la très faible adhésion aux activités. Tout le monde ne se retrouve malheureusement pas à travers ces activités, et si c'est comme ça...on aura de la peine!!! Donc apportons nos idées pour que nous puissions une fois au moins dire que nous travaillons vraiment en RESEAU. Dites nous vraiment ce que nous pouvons faire ensemble et réussir. Faites déborder vos inspirations pour notre cher RAJA!!! Votre serviteur Président 2011-2013 Auxence Vivien HOUNKPE

30. 21 septembre 2012 Chers tous, Je vous reviens pour vous dire qu'à la suite du Burkina, le Gabon vient de réagir sur le débat de l'avenir du RAJA...D'autres coordinations sont vivement attendues. Nous avons encore neuf jours devant nous pour apporter notre pierre à l'édifice. Merci Auxence Vivien HOUNKPE De: Antoine Ndoye antoinendoye@yahoo.fr 65


Objet: Re : {Anciens-jecistes} délai du 30 Septembre 2012 À: vhounkpe@yahoo.fr Date: Vendredi 21 septembre 2012, bonjour auxence! je te fais tenir ci- joint les quelques éléments de réponse du Gabon; navré je ne suis pas accrocs à internet, mais je tiens à souligner que je me suis permis de donner un point de vu personnel à la suite d'un des commentaires de ya- didier kaba, même s'il a été anonyme. dans tous les cas, ya- georges, ya- delphin, ya- anderson et ya- pascal qui sont nos inlassables représentants sur le réseau ont déjà apporté des élèments de réponse, le bureau ne fait que conforter ces différents points.

Non, Delphin, Pascal et même Georges : je n’ai pas vu passer leurs réflexions sur la question : pourquoi avons-nous tant de mal à travailler ensemble ! Si ces contributions m’ont échappé, merci de me les envoyer à nouveau ! par ailleurs, toute proportion gardée, j'ai comme l'impression que nous sommes restés jécistes que nous étions au lycée: on parle plus qu'on agit!!! or personnellement, je trouve ça un peu rédondant (désolé pour mon franc parler et mes longs silence sur le réseau).

Oui, on parle plus qu’on agit. On croit que quand on a dit, c’est fait ! Le franc parler est préférable au discours endormant. Par contre, le silence de la majorité des membres du réseau tue le réseau ! on est ensemble comme on dit chez nous! bonne et sainte fin de semaine fraternelle prière. Antoine Voir : -

la notion de réseau ne prend pas l’élan qui devrait être le sien parce que nous sommes nombreux à voir notre engagement sincère fléchir pour diverses raisons (préoccupations quotidiennes certainement) au point où ceux à qui échoient des charges, ne les réaliser pas du début à la fin ; et peut- être que nous n’avons pas encore pénétrer la notion de réseau avec son corollaire des activités à réaliser ensemble.

-

On a comme l’impression que le RAJA c’est l’affaire des membres des bureaux de coordinations et de quelques uns ; et non l’engagement total d’une communauté qui se veut souder : comment fédérer toutes les énergies autours des activités ? 66


Pour ce qui est du Gabon, il arrive que le bureau confie une charge ponctuelle à un membre qui accepte (par politesse…) mais ne l’exécute pas : que faire dans ces conditions ? souvent, pour s’assurer de la réalisation de l’activité les membres les plus dynamiques sont obligé de tout faire au point de donner l’impression que le bureau est omnipotent. A force de tout faire, non seulement on perd de son efficacité mais également on est vite saturé ! -

La circulation de l’information est parfois mal relayée par nos points focaux (chargé de relations extérieures) ; c’est généralement, les individus (membre isolé) qui rapportent l’information et sans perdre de vue que tous les membres des coordinations ne sont pas accrocs à internet ; certains y vont par nécessité : comment toujours être au fait des discussions du réseau ou bien partager les informations de sa coordination avec les autres ?

Juger : -

cette situation est gênante d’autant plus que les expériences ne sont pas partagées entre les différentes entités du raja. Nous en sommes tous conscient de ces manquements ; mais acceptons- nous cette réalité ou bien nous faisons comme « le travail de tout le monde où chacun espère que l’autre va faire et qu’au final personne ne fait quoi que ce soit ? »

Ne jamais faire le jour même ce qu’un autre peut faire le lendemain » : c’est un proverbe universel ! -

par ailleurs, il nous semble que « la force d’une chaîne en l’occurrence le raja dépend de son maillon le plus faible »; apparemment, nous ne sommes pas forts dans le communicationnel en réseau et la dynamique des action des groupes- pourquoi ne pas encourager ceux de nos pairs qui entretiennent cette flamme au quotidien en leur confiant le rôle de mettre en réseau les informations des coordinations et rappeler celles qui viennent du secrétariat exécutif?

Lorsque j’avais interviewé la nouvelle coordination du RAJA Gabon dans le parc du séminaire, François, informaticien, chargé des relations, devait faire le travail que tu viens de décrire …. http://reseau-raja.over-blog.com/article-4086115.html

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Encore que, le souci communicationnel devrait être moins frappant pour les pays ayant de représentant au niveau du secrétariat exécutif dès lors que ces délégués sont sensés apporter l’information à la base, tel est le cas de mon pays avec ya- Georges ; par qui nous avons les nouvelles du réseau : le problème s’oppose en terme de ventilation des informations relatives aux activités des groupes nationaux car n’ayant pas mandat de le faire, au risque de dédoubler le poste de chargé de relation extérieurs. Nous pensons que de 67


manière consensuelles cette charge peut- être confier à ces derniers ou à nos membres les plus dynamiques sur le forum raja, en fonction du dynamisme de nos chargé de communication. agir : -

la pratique du message téléphonique a montré son efficacité pour la circulation de l’information pour le cas du Gabon : n’est- il pas judicieux pour le secrétariat exécutif de chercher à disposer des n° de téléphone de responsables nationaux pour rappeler ou communiquer les activités à dérouler à chaque fois ?

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il serait bien que chacun d’entre nous se dise que le raja est une vraie famille et que chacun doit apporter sa force : peut- être, aussi, que les orientations de Bengerville à ougadougou ont été trop grandes et que confrontées au vécu quotidien du mouvement, faut- il les recadrer ou redimensionner pour une meilleure lisibilité au niveau du réseau.

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que ceux qui se sentent la qualité de leaders de part leur expérience de managers d’associations et autres ne se lassent pas d’être des porte- étendards afin de tirer les autres vers le haut; même si, après une expérience où vous avez comme l’impression que très peu vous soutiennent ou vous suivez, vous n’avez pas envie de continuer. Mais c’est aussi cela, la croix que nous avons volontairement choisie de porter à la suite du Christ.

Oui, durant des années, nous étions trois ou quatre à maintenir la flamme allumée. Quand l’un se décourageait, les deux autres lui remontaient le moral, et ce fut comme cela, à tour de rôle, durant plusieurs années… Vous remarquerez qu’entre 2002 et 2009, il n’y a pas eu d’AG … Il a falu que l’ors d’un de mes séjours au Gabon, Pascal, Georges, Georgette, moi même, nous relancions le réseau avec « les travaux en cours » (sida, prévention des conflits, on va encore faire comment, etc….)

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soyons des éléments de motivation pour ceux qui traînent le pas en fonctionnant par proximité; ce que nous appelons au Gabon des sous groupes, peut- être que par l’effet de contagion toute la coordination se mettra en branle (cette démarche de proximité a fait ses preuves à l’échelle du sous groupe). Son extension aura- t- elle le même effet au niveau de la coordination nationale ?

Les sous groupes ou les nouveaux groupes comme au Togo : il s’agit ici du fonctionnement ou des problèmes rencontrés par les communautés nationales. Mais c’est là un autre sujet. Ce n’est pas directement le réseau. 68


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31. 25 septembre 2012 Salut chers frères et amis du RAJA, l'idée du regroupement des anciens jécistes est né d'un noyau composé entre autres de Lazare Animako (Côte d'Ivoire) encore étudiant finissant en France, de Georgette Ngabolo (du Gabon) et de Gérard W. (30 rue Lhomond à Paris). Des contacts avaient été pris avec d'autres et cela a abouti en 1997 à la réunion constitutive à Bingerville en Côte d'Ivoire. La préparation de cette assemblée avait reposé exclusivement sur des anciens jécistes et jécistes d'alors d'Abidjan notamment Virginie. Les travaux de l'assemblée constitutive avaient jeté les bases du RAJA mais les participants s'étaient séparés en mettant en place une équipe de coordination qui ne comprenait aucun membre initiateur. Ce fut pareil pour les équipes qui se sont succédées. Du coup, l'idée et les motivations des initiateurs n'ont pas eu de relais et l'impulsion qui devrait accompagner l'AGC de Bingerville a été decrescendo. Les multiples soucis des uns et des autres ont vite fait de mettre le RAJA au second plan des préoccupations et des priorités. De nouvelles générations ont pris le train en marche, ont salué l'initiative, se sont jetées dans la danse sans pour autant (excusez-moi!!) avoir une idée des débuts. Il va de soi qu'à court d'idées, le réseau dandine. Loin de moi de prêter des intentions aux initiateurs mais voila mon analyse des faits; ayant été membre des premières heures. Pour ce faire, je suggère qu'une rencontre soit initiée entre quelques membres du réseau ayant préparé et animé l'AGC de Bingerville (1997) avec les membres actifs de l’actuelle équipe de Coordination. Il pourrait s'agir d'une réunion de 2 jours avec un seul point à discuter : comment faire pour que le réseau relève les nombreux défis dont parlait Georgette ? Les résultats de cette rencontre pourront être partagés avec le réseau et éventuellement relancer les activités avec en toile de fonds les nouvelles orientations tenant compte des nouvelles donnes d'un tel réseau. Fraternellement. Dr Pierre RADJI Enseignant-Chercheur en Horticulture Ornementale et Écologie Urbaine Node Manager GBIF Togo Conservateur Herbier National, Université de Lomé 06BP 6135 Tel (228)90045114 Lomé Togo Tout d’abord, je vous recommande de relire la communication de Pierre Colloque du CERAO sur le laïcat COMMUNICATION DU RAJA http://reseau-raja.over-blog.com/article-4054346.html C’était en 2003. « …mais les participants s'étaient séparés en mettant en place une équipe de coordination qui ne comprenait aucun membre initiateur ».

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C’est vrai que Georgette qui a eu l’idée de ce qui allait devenir le RAJA, Lazare et moi-même, avec l’AJAF (Association des Jécistes Africains en France) avons travaillé de 1990 à 1997 pour finalement donner naissance au RAJA à Bingerville. Georgette, Lazare, moi-même, aucun n’a fait partie des premières équipes. Le RAJA a été confié au Cameroun. Et vous connaissez la suite… Si vous ne la connaissez pas, cliquez sur : 1. Les commencements 2. La préparation de la première Assemblée Générale 3. Rapport Assemblée Générale Bingerville (1997) 4. Rapport Assemblée Générale Yaoundé (1999) 5. Rapport final de la Rencontre de Lomé (2001) 6. Rapport final de la rencontre de Libreville (2002) 7. Rapport final de la rencontre de Bingerville (2009) 8. Rapport final et photos de l'AG de Ouagadougou (2011) 9. Les videos des Assemblées Générales --------------------------« Pour ce faire, je suggère qu'une rencontre soit initiée entre quelques membres du réseau ayant préparé et animé l'AGC de Bingerville (1997) avec les membres actifs de l’actuelle équipe de Coordination ». Je suis tout à fait prêt à participer à une telle rencontre… ---------------------------------32. 28 septembre 2012 Pourquoi n’arrivons nous pas à travailler ensemble ? Les raisons sont nombreuses, et je voudrais ici réfléchir avec vous sur deux raisons. Deux raisons parmi sans doute beaucoup d’autres… 1. La JEC que nous avons connue ne nous a pas habitués à cette réalité de RESEAU. Nous avons travaillé avec une méthode : la révision de vie. En petit groupe, nous étions invités à VOIR, JUGER, AGIR, et ce pour construire le Royaume de Dieu, c'est-à-dire un 70


monde où chacun devrait être heureux de vivre. « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance ». Il s’agissait la plupart du temps d’actions individuelles, quelquefois d’une action menée par tout le groupe, ou par tous les groupes JEC d’une paroisse. En dehors de la Révision de vie, la Campagne d’Année proposait un sujet pour tous les jécistes du pays, durant toute une année. On faisait tous la même chose (lutte contre l’échec scolaire par exemple), mais on ne travaillait pas ensemble (JEC panafricaine) à la réalisation d’un projet concret comme nous l’avons fait pour le calendrier « Parlons en » (sida). Vouloir aujourd’hui se mettre ensemble pour réaliser Un projet de coordination de la recherche d'emploi des anciens Jécistes (http://reseau-raja.over-blog.com/article24999680.html ), il faut avouer que c’est nouveau pour nous ! Nous n’avons pas été habitués à travailler ensemble, alors que nous habitons au Cameroun, au Gabon, au Tchad, au Rwanda, au Togo, en Côte d’Ivoire, etc. Voyez la réaction de Nounagnon G. Posidius Gontrand : Bonjour, Excellente idée. On le faisait déjà certainement au niveau pays mais plus influencé par les affinités. Mais cette proposition sera plus géante et plus organisée. FOUNSIE Hyacinthe m'avait par exemple automatiquement envoyé son Cv dès qu'il a vu que je suis dans le secteur de microfinance, développement. Bravo et soutenons nous et formons un grand réseau. NOUNAGNON G. Posidius Gontrand

Cette excellente idée a vu le jour en 2008. Elle donné lieu à la création d’un blog (http://rajaemploi.cabanova.fr/ ), mais aujourd’hui en 2012… « Formons un grand réseau » : ce n’est pas si facile ! 2. Le problème de « l’Eglise catholique » Alors que Jésus est venu inaugurer son Royaume, notre Eglise ne pense trop souvent qu’à elle-même. Le climat n’est donc plus au Voir Juger Agir pour transformer le monde. L’habileté dont faisait preuve le gérant malhonnête et que Jésus donnait en exemple, ne fait plus partie des discours habituels. J’étais au Québec en juillet 2011, et un dimanche, dans l’évangile du jour, il était question du Royaume. Le prêtre qui présidait s’est empressé, dans son homélie, d’oublier le Royaume pour nous faire un topo de 10 minutes sur l’Eglise ! Faites attention, et vous verrez qu’il en est souvent ainsi. Ne confondons pas le Royaume et l’Eglise. Nous sommes à l’aise dans tout ce qui touche le sacré, la liturgie, les sacrements, la prière, avec bien souvent des approches qui sont les mêmes que celles rencontrées dans toutes les 71


religions. Nous sommes moins à l’aise avec tout ce qui touche à la justice, à la liberté, au respect des droits de l’homme, à la politique. L’évêque brésilien, Don Helder Camara disait déjà : « Quand je donne à manger aux pauvres, on me dit saint, mais quand je demande pourquoi les pauvres ont faim, on me traite de communiste.» N’oublions jamais : « le sel (l’évangile, le Christ, le chrétien) n’est pas fait pour la salière (Eglise), il est fait pour les aliments(le monde) ». Jésus disait : vous êtes le levain dans la pâte. Notez que Jésus ne parle pas de RESEAU. Mais il invitait ses disciples à aller jusqu’aux extrémités de la terre ! Gérard Warenghem --------------------------33. Bonjour à tous, J'ai suivi avec beaucoup d'attention et d'intérêt les réflexions des uns et des autres sur l'avenir du RAJA. Je souhaite à mon tour apporter ma modeste contribution à cet exercice que je crois très important. Vous trouverez donc ci-joint le petit papier que je viens de produire à cet effet. Bon dimanche à tous Jeanot MINLA MFOU'OU, Conseiller en Développement Organisationnel et Local Consultant Indépendant - Consultant BP 10.008 Yaoundé - Cameroun Fax bureau (237) 22 20 55 20 Mobile (237) 77 75 66 04 ou 22 00 30 31 Email : jeanminla@gmail.com ou jeanminla@yahoo.fr

CE QUE JE CROIS ET PROPOSE POUR L’AVENIR DU RAJA Les atouts, acquis et le potentiel du RAJA •

Le RAJA a un potentiel énorme, il a l’avantage de disposer dans tous les pays d’un vivier important en termes de ressources humaines, en quantité et en qualité, dans presque tous les secteurs de la vie nationale et même dans plusieurs organisations internationales y compris au niveau de la diaspora. C’est un capital humain très important qui ne demande qu’à être valorisé et bien exploité pour bâtir un mouvement fort. Dans la majorité des organisations où œuvrent les anciens jécistes, ils jouent souvent le rôle de leaders.

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Le Réseau des Anciens Jécistes existe dans plusieurs pays d’Afrique Centrale (Cameroun, Gabon, Tchad, République Centrafricaine, …), Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Benin, Togo, Burkina Faso, Mali, …etc.), Afrique de l’Est et du Sud, France et autres. Existent-ils vraiment dans tous ces pays ? S’ils existent, certains ne font pas signe de vie. Question : font-ils partie du réseau (RAJA) ? Il y a peu d’organisations qui couvrent un si grand nombre de pays. Il existe même des anciens jécistes dans d’autres pays, il suffit avec l’appui de l’Equipe JEC Panafricaine de travailler avec les Bureaux Nationaux JEC dans d’autres pays pour avoir plus de pays dans la dynamique en construction.

Depuis le début, les relations avec la JEC I et la JEC panafricaine ont toujours été bonnes, en ce sens que nous n’avons jamais eu de problème. Mais ici encore, sur un plan concret, je ne me rappelle pas d’une véritable collaboration entre nous. Jeanot dit : « il suffit »… Mais que faut-il faire pour que ce « travail ensemble » existe vraiment ? Depuis 1997, qu’avons-nous fait ensemble ? (Merci à celle ou celui qui voudra bien le rappeler ici. Pourquoi ça a marché ? Pourquoi n’avons-nous pas fait plus ?

Le passé militant de la JEC et la formation reçue à cette école de la vie pour ceux qui ont bien milité a marqué à jamais chacun d’entre nous. Ce que nous sommes aujourd’hui comme hommes et femmes et responsables dans nos milieux professionnels, dans nos familles, dans nos différents espaces de vie sociale, nous le devons à plus de 50 % à ce que ce mouvement nous a apporté. Nous avons donc une dette vis-à-vis de ce mouvement, de notre Eglise et de notre société, et aujourd’hui au RAJA.

L’Afrique aujourd’hui vit dans un contexte de libéralisation politique et de démocratisation où les énergies se libèrent et il existe partout des espaces d’expression très important. Dans ce contexte où tous nos pays et notre continent sont à construire, il est aujourd’hui de notoriété publique qu’à côté des institutions publiques classiques (Gouvernement et autres institutions publiques), il ya d’autres 73


acteurs important appelés Acteurs Non Etatiques parmi lesquels les Accords de Cotonou signés par tous nos Etats ont retenu la société civile, le secteur privé, et les partenaires sociaux (syndicats qui sont en fait un sous système de la société civile).

Combien d’anciens jécistes ont acheté :

http://reseau-raja.over-blog.com/article-22943316.html Combien sont allés sur le blog : http://soutien-ste-civile.over-blog.com/

Notre organisation a donc véritablement des possibilités de s’affirmer et de travailler. Ce n’est plus l’époque où lorsque nous travaillions sur l’option des pauvres et les opprimés, la JEC était taxée de mouvement communiste ou d’outil de la théologie de la libération très mal vue par les régimes politiques voire une partie de la hiérarchie de l’Eglise Catholique Romaine. Nous pouvons donc faire libérer nos énergies et devenir un acteur puissant dans la dynamique actuelle de faire de nos pays et de notre continent des territoires émergents. Avec tous ces atouts et ce potentiel, on constate malheureusement que le RAJA peine à s’affirmer à la fois dans les pays et au niveau continental. Il existe donc des facteurs multiples qui bloquent le décollage du RAJA. Les limites et les insuffisances du RAJA •

La tendance à croire que le RAJA est une continuité de la JEC – Pour avoir milité longtemps à la JEC, le reflexe consiste à vouloir reproduire le système JEC au sein du RAJA. Malheureusement hier c’était un mouvement de jeunes élèves et étudiants, aujourd’hui il s’agit d’un mouvement d’adultes. Les préoccupations, les aspirations et défis ne sont pas les mêmes, le RAJA doit s’adapter au contexte qui est le sien. Nous devons cesser d’être nostalgique et vouloir à tout prix reproduire la JEC d’hier aujourd’hui. Parlant d’ailleurs de la JEC, elle – même a besoin de se redéfinir car le 74


contexte a changé. Lorsqu’on lit l’histoire du mouvement JEC lui-même, la JEC des années 50, 60 70 n’a pas été celle des années 80 et 90 et ne peut pas être celle des années 2000. Si la JEC elle – même doit se redéfinir, comment pensons nous construire notre mouvement en reproduisant ce passé certes riche, mais qui ne cadre plus avec notre monde d’aujourd’hui ? Ce n’est pas pour dire que rien n’est à prendre de la JEC pour bâtir le RAJA, il s’agit simplement de bien discerner pour savoir ce qui utile à prendre et à reproduire à l’adaptant au nouveau contexte, de ce qui ne l’est pas. Il me semble que nous avons dit et répété : nous gardons le Voir Juger Agir. Nous voulons Agir pour construire le Royaume de Dieu. Voir : http://reseau-raja.over-blog.com/article-13287295.html Le « on va encore faire comment » n’est pas acceptable dans notre bouche. Voir les communication de Paulin Poucouta (Apocalypse) et de Luc Kamdem (co-créateurs) Georgette ne disait pas autre chose dans son discours d’ouverture en 1997 : « Engagés pendant plusieurs années (durant nos études secondaires et universitaires) au sein de la jeunesse Etudiante Chrétienne, nous avons tous été attentifs à l'appel du Dieu Trinitaire. Nous avons donc accepté d'être témoins du Christ pour faire sa Volonté. Aussi, la pédagogie (voir, juger, agir ou Réflexion - action - réflexion) et la spiritualité de notre mouvement, nous ont elles illuminés et accompagnés dans la vie quotidienne, dans notre foi chrétienne. Aujourd'hui, la vie familiale et professionnelle qui est la nôtre, a, elle aussi, ses propres vicissitudes, ses propres défis, ses propres enjeux. Elle nous amène également à nous interroger sur le sens que peuvent avoir actuellement pour nous, la pédagogie et la spiritualité de la JEC : cette pédagogie et cette spiritualité ne devraient-elles pas demeurer une pratique de vie ? Dans cette perspective, et par rapport à un vécu plus adulte de notre foi chrétienne, je voudrais poser ici deux questions : - d'une part, comment engager, élaborer une réflexion commune face aux défis qui s'imposent actuellement (à quelques années du troisième millénaire) à notre continent et à l'Eglise qui est en Afrique ? 75


- d'autre part, à travers une expérience, un débat, une analyse et une action commune, comment vivre avec les mouvements JEC de ce temps ? »

Le RAJA ne s’est pas défini une identité propre – Une organisation qu’elle soit à but lucratif (secteur privé marchand), d’intérêt général (institutions publiques comme un Ministère, une Collectivité Locale Décentralisée, commune ou autre) ou non lucratif (association, ONG, Eglise…etc.) est d’abord un construit d’idées fortes qui en constitue le socle. C’est pour cela qu’on parle de mission ou raison d’être, vision ou horizon/rêve qu’on veut atteindre ou réaliser, valeurs ou croyances et convictions fortes, stratégies….etc. Lorsque vous lisez les documents qui présentent ces différentes formes organisations, vous verrez toujours que tout cela est formulé sous forme de phrases ou des mots ou groupes de mots (valeurs).Il s’agit certes de phrases simples mais très significatives qui guident toute la vie de ces organisations. Et pour retenir une phrase clé comme mission ou vision d’une organisation, cela prend des heures voire des jours de réflexion. Et c’est justement en clarifiant cette identité que nous allons définir ce que nous sommes et ce que nous voulons devenir. Il me semble que cela n’existe pas encore.

Je ne suis pas tout à fait d’accord ! Cela existe depuis le début : nous avons passé beaucoup de temps à définir notre identité : http://reseauraja.over-blog.com/article-4054346.html

Le RAJA ne me semble pas disposer d’un Tableau de bord prospectif et opérationnel – La tendance habituelle chez ceux qui créent les organisations c’est de se précipiter à vite mettre en place des organes et désigner des responsables avant de réfléchir à ce que l’organisation fera. Il me semble que le RAJA n’a pas failli à cette pratique. La logique normale de constitution d’une organisation voudrait qu’elle se définisse d’abord une identité (mission, vision, valeurs, stratégies, types d’activités … etc.). dont j’ai parlé plus haut, elle élabore ses orientations stratégiques ou encore son Plan Stratégique sur 3, 5 voire plus. Cela devient son tableau de bord pour éviter un pilotage ou une navigation à vue. Et à partir de là, elle décline cela en plans ou programmes de travail encore appelés des plans opérationnels budgétisés et après des projets concrets sont élaborés, des fonds mobilisés, des activités réalisées, suivies et évalués et on recommence le cycle. Voir plus haut : les défis à relever, les pistes d’actions, les travaux en cours, les plans d’action : nous en avons des valises pleines ! 76


Le RAJA n’a pas un dispositif organisationnel et institutionnel lui permettant d’être performant – Après avoir élaboré son tableau de bord, une organisation doit définir son dispositif organisationnel qui lui permet de mettre en œuvre de manière performante son tableau de bord. Il s’agit donc de définir des organes fonctionnels pour piloter l’organisation et mettre en œuvre le tableau de bord élaboré. C’est ainsi qu’on choisit le nombre d’organes, leur composition, leurs rôles et attributions, leur modes de fonctionnement, les relations entre ces organes…etc. Evidemment on évalue également le coût de fonctionnement de chaque organe qui va s’ajouter à celui liée à la mise en œuvre des actions définies dans le tableau de bord. Ce dispositif doit être dynamique car lié au travail à faire, il ne s’agit pas de créer une bureaucratie lourde et inefficace, mais l’erreur à ne pas commettre également c’est de croire qu’on peut faire tourner une organisation sans un minimum d’organes fonctionnels et solides.

Par exemple, on peut se demander si on peut faire fonctionner aujourd’hui une organisation comme le RAJA sans un seul permanent (un cadre salarié rémunéré qui travaille tous les jours pour l’organisation) ? Est – ce efficace et efficient de compter sur des anciens jécistes certes engagés mais qui ont une et mille choses à faire ?

En admettent qu’on trouve l’argent nécessaire pour payer un salarié, il n’est pas sûr que ce soit la bonne solution : je suis dans le Groupe Afrique de l’ACAT – France. Il y a dans ce groupe, un salarié et des bénévoles. En trois ou quatre ans, les bénévoles ont plus ou moins disparu laissant le salarié

s’occuper

de

tout,

ce

qu’il

fait

très

bien.

Mais ici, chacun de nous, de par son passé jéciste, est appelé à construire le Royaume. Et un salarié ne fera pas le travail à notre place ! Même si au Gabon, quand on n’a pas le courage de faire certains travaux, on fait appel à un « Malien » !

Le RAJA ne dispose pas des ressources à la hauteur des défis qu’il veut relever- Il s’agit essentiellement des ressources humaines, matérielles/logistiques et financières. S’il est vrai que le RAJA dispose d’un potentiel énorme de ressources humaines par le nombre et la qualité des anciens jécistes dans les différents pays, la question est de savoir si on a pris le temps de bien sélectionner parmi ce grand nombre les compétences/hommes et femmes de qualité pour impulser et porter la 77


dynamique du RAJA. Est-ce qu’on ne brûle pas souvent les étapes en reproduisant ce qui se passe dans nos Etats et autres organisations panafricaines pour dire, on donne la responsabilité à tel pays, et dans le pays telle personne sans s’assurer que la ou les personnes ont le profil requis pour les responsabilités auxquelles pour lesquelles on les désigne ? Est-ce que nous prenons le temps de définir pour chacun son cahier de charges ainsi que les résultats ou indicateurs de performance qu’on attend de lui pour à la fin être capable de l’évaluer ? Cette dernière phrase que j’ai mis en italique devra être notée parmi les causes du peu d’efficacité de notre réseau. Dès le départ, en 1997, nous aurions sans doute prendre plus de temps pour définir les tâches des responsables des commissions par exemple.

Sans argent le RAJA ne peut pas faire grand-chose, la volonté seule ne suffit pas, les ressources humaines de qualité non plus, il faut des ressources financières proportionnelles aux ambitions qu’on se définit. Cet argent doit être mobilisé, d’abord au niveau des anciens jécistes mais également auprès des autres acteurs. Mais cela demande toute une organisation et une bonne stratégie. Il existe dans plusieurs organisations des personnes dont le travail consiste uniquement à mobiliser les ressources financières. C’est donc un travail important tant en ce qui concerne l’autofinancement que cette recherche des financements externes. Pour revenir au premier volet (ressources propres), les anciens jécistes n’ont pas les mêmes revenus, il ya au sein des anciens jécistes ceux qui gagnent bien leur vie et qui doivent cotiser plus, ceux qui ont des revenus moyens et même des pauvres…Eh oui, il existe des anciens jécistes qui ont faim et n’ont pas le minimum. Est-ce sur eux qu’il faut compter pour cotiser ? Il faut sortir de la logique qui consiste à demander à chacun de donner la même chose, c’est injuste. Et dans toutes les organisations, les plus forts tirent les plus faibles, mêmes dans les cotisations, il faut avoir un noyau qui donne plus. Et il faut travailler avec ceux qui ont les moyens. En parlant de lecture, Florence avait proposé au RAJA Gabon, d leur faire parvenir des livres par la valise diplomatique de l’UNESCO. Il n’y a pas eu de suite… Participer à telle ou telle campagne, faire de la publicité pour telle ou telle association ne demande pas beaucoup de moyens financiers. Exemple d’un travail réussi : le calendrier « Parlons en », en 2009 : 78


La conduite à tenir dans la famille quand un parent est séropositif. http://travauxraja.over-blog.com/article-16022094.html Plusieurs anciens jécistes ont participé et nous avons abouti à la confection d’un calendrier. Comment chacun de nous a-t-il utilisé ce calendrier ? Les 5 commissions crées à Bingerville ont reçu chacune 30 000 CFA (à l’époque, c’était tout de même quelque chose) pour démarrer le travail. Nous n’avons jamais su si l’argent était parvenu aux destinataires, encore moins à quoi il avait été utilisé.

Plus récemment, en 2010, nous avons publié : http://reseau-raja.overblog.com/article-appel-du-reseau-des-anciens-jecistes-d-afrique48229708.html Ceci ne nous a pas demandé un seul euro !

Les membres du RAJEC sont faibles, dans ces conditions le RAJA qui est une émanation des mouvements dans les pays ne peut être que le reflet de ce que sont ses membres. Les mouvements dans les pays sont déjà très faibles en termes de mobilisation des membres, des ressources, de visibilité et d’action. Le RAJA tel qu’il existe aujourd’hui est une organisation faîtière (organisation de deuxième degré) donc les membres sont les associations des anciens jécistes dans les différents pays. Dans un tel dispositif, le deuxième niveau dépend en grande partie du dynamisme du premier. Par rapport à ce choix, on peut déjà se poser la question de savoir si les principes de base de l’adhésion à une organisation ont été respectés ?

Au RAJA l’adhésion et la qualité de membres est automatique, rien ou presque n’est exigé d’un pays ? Est – ce qu’un tel système peut être efficace ? Cela pose même toute la question de l’option qu’il faut prendre pour l’avenir du mouvement. Faut-il continuer à avoir un RAJA dont les membres sont des pays ? Faut-il créer une organisation internationale dont les membres seront des individus anciens jécistes réellement engagés et en faire une ONG internationale digne de ce nom, ensuite avoir des représentations de cette organisation internationale dans les pays ? Si une telle option est prise, comment concilier cela avec des dynamiques nationales 79


de réseaux d’anciens jécistes ? Est-ce que ces organisations d’anciens jécistes dans les pays ne doivent pas elles – même évoluer ? Il me semble que ce dernier paragraphe, comme le suivant, sont à retenir pour le chapitre prochain : QUE FAIRE ? Ce qu’il faut faire pour dynamiser le RAJA Le RAJA a été créé dans un contexte particulier, il a fait son temps, maintenant on se rend compte qu’il n’est pas ou plus ce que nous voulons qu’il soit, il faut revisiter notre organisation pour nous projeter vers l’avenir. Pour dynamiser le RAJA qui a déjà le mérite d’exister, il faudrait travailler sur les différentes insuffisances que j’ai évoquées plus haut, notamment : •

Eviter de faire du RAJA une reproduction de le JEC ;

Se définir une identité propre et qui correspond à ce que nous sommes et voulons être ;

Elaborer un tableau de bord prospectif digne de ce nom ;

Avoir un dispositif organisationnel et institutionnel approprié ;

Mobiliser les ressources qui correspondent aux ambitions du RAJA ;

Renforcer ou Dynamiser déjà les mouvements nationaux des anciens jécistes.

Je pense donc très sincèrement que l’Assemblée Générale du RAJEC devrait être un temps de réflexion pour déconstruire et reconstruire un mouvement fort et solide des anciens jécistes d’Afrique. Compte tenu du temps limité d’une telle rencontre, il serait souhaitable que le travail de réflexion commence dans les pays et que l’AG soit la dernière étape de consolidation et d’adoption des nouvelles orientations. Jeanot passe du RAJA au RAJEC… C’est la même chose ? Je suis disposé à partager ma modeste expérience et expertise en DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL pour contribuer à cette phase importante de notre mouvement. La seule condition pour moi est que les dates soient fixées très tôt pour que je puisse les bloquer afin d’être physiquement présent à Libreville. Pour ce qui est de la préparation, si ceux qui en ont la responsabilité me sollicitent, je suis tout à fait disposé à apporter ma modeste contribution.

Par Jeanot MINLA MFOU’OU 80


Premier Coordinateur du RAJA – Membre du RAJEC (Réseau des Anciens Jécistes du Cameroun) depuis la création – Expert en développement organisationnel/Accompagnement des processus de changement des organisations -------------------------------------34. Bonjour, Jeannot, merci pour cette réflexion profonde sur les maux et les perspectives futures du RAJA. Une réflexion somme toute qui devrait aider lors des échanges du conseil. - Revoir l'organisation RAJA - Redéfinir au besoin en fonction de la réalité professionnelle - Voir comment faire bénéficier le potentiel cache dans le RAJA En somme, nous faisons tous parti de la lourdeur actuelle, de l'inefficacité, mais nous sommes tous parti des solutions a apporter au RAJA. En conséquence, redéfinit le RAJA comme un système productif, qui peut s'autofinancer au delà de simples cotisations, et avec un organisme permanent, donnerait sans doute du poids. Nous avons une diversité d'expériences professionnelles et cela devrait aider avec l'appui des uns et des autres, pour parvenir au développent durable qui nous anime (religieux, social, économique etc.) et dont nous avons chacun des expertises spécifiques au quotidien.

Charles Charles Diarra, Ph.D. Capacity Building-Training & Education Energy Efficiency & Power Projects Management Tel: (1) 647 522 2663 - Message: (1) 905 858 2813 Mississauga ON – Canada ------------------------35. Après avoir parcouru quelques contributions, je voudrais apporter ma modeste idée sur les réflexions en cours en ce moment par rapport à notre thème "Pourquoi manquons- nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous-mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?". Mes observations seront axées sur le modèle Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces du RAJA. I-LES FORCES -l'existence de textes (régulièrement amendés) régissant l'organisation du RAJA; 81


-l'existence d'une Coordination Générale; -la présence d'un membre fondateur (et pas n'importe lequel) dans l'équipe actuelle de Coordination Générale; -la tenue régulière des AG; -l'existence de Coordinations Nationales; -la forte participation d'anciens jécistes, de diverses promotions, aux débats soulevés sur le forum; ( ? ) -les réactions systématiques des anciens en cas de tristes ou joyeuses nouvelles; -l'existence d'une documentation abondante sur le RAJA depuis sa création en1997 jusqu'à ce jour; -l'ouverture du réseau à tous les anciens quel que soit le lieu où ils se trouvent; -l'existence d'un mail groupe et d'un blog facilitant les échanges sur la toile; -la présence d'aumôniers pour l'accompagnement. II-LES FAIBLESSES *La Coordination générale: -Malgré leur bonne volonté, difficile travail en réseau entre les membres de la coordination régionale; -Absence de réunions périodiques (et physique) entre les membres pour évaluer le plan d'action et remobiliser l'équipe de vives voix (RVA); -Long silence injustifié de certains membres; -En dehors des interpellations par e-mails, aucune rencontre formelle entre les membres de la Coordination depuis l'AG de Ouaga jusqu'à la prochaine AG; -Très faible exploitation du blog du Raja et des archives sur la création et l'existence du réseau; -Manque de proactivité ou d'anticipation sur les faiblesses constatées. *Les Coordinations nationales: -Rareté des cotisations des coordinations nationales rendant difficile le fonctionnement; -Difficulté d'élaboration de projet pour le financement d'activités de la coordination; -Méconnaissance des coordinations nationales des orientations adoptées aux AG ; -Très faibles, voire inexistantes réactions des coordinations nationales face aux appels de la coordination générale; -Manque de communication des coordinations nationales sur leur programme d'activités et les activités réellement organisées; -Faible communication entre les coordinations locales et la générale; -Aucun moyen de pression de la coordination générale sur les équipes locales; *Les anciens jécistes -la participation sélective des anciens jécistes face aux thèmes abordés (nombreuses réactions pour les questions de politiques intérieurs des Etats, mais très faible interventions sur la vie du Raja); -le silence assourdissant de certains des plus anciens; -la perception du RAJA comme une activité improductive matériellement et financièrement; -le désintéressement systématique de certains anciens;

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Voila déjà une longue liste de causes. A compléter peut-être. En tous cas un bon point de départ ! En distinguant les constats et les causes. III-LES OPPORTUNITÉS -Possibilité de constituer une alternative d'intellectuels africains chrétiens face aux défis actuels et à venir du continent et du monde; -Reconnaissance de l'Eglise car présence d'aumôniers; -Construction d'une famille qui dépasse les frontières des Etats; -Développement de relations de tout genre (affaires; emplois, formations, éducations...); -Possibilité d'être observateur auprès des institutions africaines (UA, CEDEAO, CEMAC, CERAO etc.); ... IV-LES MENACES -la faiblesse des liens entre les Coordinations nationales et la générale; -l'absence de coordinations des activités ; -l’inexistence de la notion d’ « accountability » ? -l'inexistence de partenariat viable avec des bailleurs pour la réalisation de projets; -la politisation passionnée des débats sur le forum au détriment des problèmes de vie et de survie du RAJA ; Etc. Je m’arrête là, tout en précisant que ces observations sont très subjectives. Je les ai rédigées (à main levée). Il vous revient d’y apporter vos rectificatifs. Oscar T. GAGUY Secrétariat Administratif CSCI Tel: (225) 22 44 61 10 --------------------36. Pourquoi a-t-on du mal à travailler en réseau ? Quelques raisons relevées par des membres du RAJA France (plus exactement, Paris : Bertrand, Germaine, Lydia, Gérard, Florence, Louis) : - C’est nouveau - Tout le monde n’a pas internet. Et il faut ajouter les problèmes de connexion pour la plupart de nos amis en Afrique. Quand tu vas dans un cyber pour travailler, si tu n’as pas le courage, tu te limiteras seulement à répondre à ce qui t’est personnel, et le reste… - Tous les membres du Réseau n’ont pas le même niveau : certains qui ne parlent ou n’écrivent pas aussi bien que d’autres font des complexes

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- Il en est qui restent dans leur coin et ne se sentent pas concernés. Lire des mails (ou même ne pas les lire …) ne motive pas autant qu’une rencontre où l’on se voit. - La définition du réseau que nous avions à Bingerville en 1997 est-elle encore valable aujourd’hui ? - Confusion entre « réseau » et « communauté ». Ces mots sont employés indifféremment. Comme ci-dessus : « membres du RAJA France » : il s’agit en fait de la communauté des anciens jécistes d’Afrique qui sont à Pris – banlieue. Chacun intervient lorsqu’un thème l’intéresse : le partage est souhaité, mais pas obligatoire. - Ceux qui sont porteurs d’un projet doivent s’investir jusqu’à son aboutissement, sans s’accrocher sur la participation de ceux qui ne sentent pas particulièrement intéressés. - Les anciens jécistes sont des responsables de famille et de ce fait ont déjà leurs problèmes à gérer. Le temps passé dans le RAJA devrait être un moment de convivialité (comme nous le vivons ici à Paris) - Problème d’engagement. Sommes-nous vraiment engagés ? Ce problème a été, est et sera toujours un de ceux qui handicapent notre avancement. - Autre problème : paresse à écrire. - Rappel : Gérard a envoyé deux réflexions sur le contexte qui est le notre. La JEC ne nous a pas appris à travailler en réseau. C’est l’équipe qui faisait révision de vie sur un problème local (dan l’établissement scolaire, ou dans le quartier…). Et par ailleurs, l’Eglise a tendance à mettre en avant les problèmes de son propre fonctionnement plutôt que la construction du Royaume. - Il faudrait faire une liste de ce qui marche dans le réseau. Par exemple, nous sommes nombreux à intervenir pour partager nos joies ou peines. C’est que les africains aiment se soutenir les uns les autres. Voir quand il y a un décès en Afrique.

-----------------------37. Bonsoir chers tous, espérant ne pas être le dernier à réagir, je voudrais vous prier de découvrir ci joint ma contribution à un meilleur avenir pour le RAJA. Je voudrais alors vous remercier vous tous qui êtes intervenus dans ce débat que j'ai suivi avec beaucoup d'attention et qui j'espère nous fera prendre conscience de ce que nous nous écartons bien souvent de l'essentiel qui en réalité n'appelle que très peu de moyens. Bien à vous! Ludovic GUEDENON Journaliste 00229 97 32 54 00 00229 95 86 02 51 Cotonou-BENIN

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Ma contribution pour un meilleur avenir du RAJA Je suis solidaire de la première réflexion du Père Gérard que j’ai copié ici en dessous mais également de la réflexion de mon concitoyen, Serge DOHOU par ailleurs Secrétaire Général du RAJEC-BENIN. Comme le Père Gérard, je pense que la priorité now ne devrait guère être de disposer d’un siège propre au RAJA et aux caractéristiques indiquées. Je pense donc comme lui que ce qui manque ne sont pas des locaux car dans tous les pays, le RAJA disposera toujours d’un cadre ponctuel pour travailler. Ce qui urge selon mes réflexions consiste en ce qui pourrait aider à mettre réellement les coordinations nationales au travail. En cela, il y a ce que les spécialistes en leadership désignent « Idéal Mobilisateur ». Quel est donc cet « Idéal Mobilisateur » autour duquel la coordination du RAJA mobilise ou entend mobiliser les coordinations nationales ? Combien de coordinations nationales sont inscrites sur ce forum via une adresse de ladite coordination ? Devons-nous continuer par considérer que ce que lisent les membres des coordinations nationales inscrits individuellement sur ce forum vaut pour la coordination à laquelle ils appartiennent ? LA coordination du RAJA ne devrait-elle pas exiger de chaque coordination nationale d’être inscrite en tant que telle à ce forum ? Voila encore des idées pour le prochain chapitre : « Que faire ? » Le Diagnostic fait dans le questionnement du Président du RAJA ne soulève t-il pas un récurrent constat que nous avons tous rencontré quand nous militions dans la JEC ? Ce mal de manque d’engagement me semble-t-il, nous l’avions tous connu quand nous étions responsables de cellule au niveau collège ou dans nos coordinations diocésaines et nationales. En tout cas, moi, je l’ai connu à chacune de ces étapes où les différents bureaux auxquels j’ai appartenu, très étoffés au départ deviennent subitement réduits à maximum deux personnes au bout seulement de deux semaines après l’assemblée générale qui nous a élus. En effet, voila une cause. Pour avoir été durant 20 ans avec des jécistes, je ne peux que confirmer. Et c’est vrai, dans l’église, à tous les échelons. Je me souviens d’une responsable de communauté d’adultes. Un membre lui dit : « toi tu as le temps ! ». La réponse ne s’est pas fait attendre : « parce que moi, je n’ai pas de mari, je n’ai pas d’enfants ! » C’était déjà comme ça dans l’évangile : « la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » Ou : Saint Matthieu 21, 28-32 : Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ’Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne.’ Celui-ci répondit : ’Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ’Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ». Jésus leur dit : "Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ;

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tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole."

En attendant que d’avoir les moyens de payer pour les loyers d’un siège confortable et pour le fonctionnement d’un secrétariat permanent digne, ne devrions-nous pas faire assurer la coordination du RAJA de façon tournante par les coordinations nationales qui s’illustrent bien ? Bien entendu qu’il faudra convenir d’une structure ad’hoc constitué peut-être un ancien désigné par pays qui se retrouvent au sein d’un organe consultatif dont le mandat ne s’achèvera que lorsque le RAJA sera capable d’voir un Secrétariat permanent autonome. Ainsi cet organe consultatif constitué des icônes de notre mouvement jouera les fonctions techniques qui devraient être dévolues au secrétariat permanent et les autres fonctions seront de façon tournante assumées par les coordinations nationales. Alors, sur les deux grands projets du RAJA qui souffrent en ce moment, si je concède que nous avons tout au moins besoin de ressources pour faire imprimer les calendriers, a-t-on vraiment besoin de ressources financières pour rédiger le règlement d’un concours de dessin, constituer un jury qui évaluera les propositions des participants ? Comme l’a écrit Serge DOHOU, il nous suffira maintenant que les cours reprennent dans les collèges et universités, d’associer les coordinations JEC pour réussir à avoir une participation record à ce concours. Nous pouvons même sans grandes ressources créer un portail web à cet effet pour mobiliser des participations libres. Et comme l’a écrit quelqu’un, nous sommes capables de trouver en notre sein des personnes spécialistes de création et de développement de site web. Bonne réflexion à tous ! Ludovic GUEDENON Journaliste 00229 97 32 54 00 Cotonou-BENON

1. De : Gérard Warenghem <gerardw@spiritains.org> Envoyé le : Jeudi 12 juillet 2012 8h23 Pardon d'afficher un certain pessimisme... Mais vu le peu de réactions, et ce sur n'importe quel sujet, je me demande si le RAJA a vraiment besoin de : "Le RAJA a besoin d’obtenir un siège pour son secrétariat général et des locaux appropriés pour des activités destinées à de grands groupes". Certes, il existe des communautés au niveau de quelques pays mais on ne sait même pas les quels exactement. Certains pays ne font jamais signe de vie. Alors, sans vouloir enterrer l'idée de "réseau", je crois qu'il faut d'abord se poser la question : pourquoi avons-nous tant de mal à mettre en place cette réalité : un réseau. Croyez-vous que pour mener "des activités", il manque des locaux? Je crois qu'il manque plutôt de "volonté". Et de plus, il manque une certaine compréhension de ce que pourrait être un réseau. Même au niveau de l'équipe de Coordination, certains brillent par leur silence. 86


Alors... que faire ? Sur les 300 et quelques personnes qui sont derrière l'adresse RAJA<Anciens-jecistesdAfrique@googlegroups.com> il en est plusieurs qui agissent pour que le Royaume de Dieu grandisse. De par leur profession ou de par leur engagement dans telle ou telle association, ils travaillent à la venue d'un monde tel que Dieu le veut. Mais ils ne pensent pas à partager avec d'autres ce qu'ils font. Ou quand ils proposent telle ou telle action, ils ne rencontrent que peu d'intérêt. Par exemple : un concours de dessins pour promouvoir la paix... Ce n'est tout de même pas quelque chose de si compliqué, et en tous cas cela ne demande pas de locaux. Mais on peut dire : aucune réaction. Je propose donc une révision de vie à l'échelle de tout le réseau : pourquoi le concours de dessins n'a pas vu le jour ? Bonne journée Gérard 22. "Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" bien à tous les anciens jécistes je voudrais partager une réaction personnelle avec tout le monde. Nous pensons vraiment que, ce n'est pas encore très grave, ce manque d'engouement qu'on observe. il faut surtout que le bureau RAJA et les quelques pays qui se mobilisent, s'activent pour faire marcher l'une au moins des activités entre CALENDRIER et CONCOURS de dessin. Nous devons entretenir tous les canaux de communications qui nous lient les uns aux autres. Nous pensons également que le calendrier, est tres important pour notre contribution, a la suite du pape, pour acompagner la paix en Afrique.(A ce niveau, nous attendons vivement les calendriers) 1- Pour le calendrier, il faudra tenir compte de ce qui peut etre réalisé avec les maigres moyens mobilisés. 2- Pour le Concours de dessin, On peut faire un recul pour mieux sauter, faire un document qui présente toutes les étapes du concours et ensuite nous allons nous appuyer sur les coordinations nationale JEC. Nous seront plus forts si nous associons un peu les jeunes, nous nous sommes de plus en plus occupés. Remarque: notion de RÉSEAU Je voudrais que nous nous réjouissons déjà de ce que nous avons, l'existant, c'est très important. Le fait de discuter, d'échanger est un bon début pour aboutir à un réseau fort. Se donner la main pour agir , c'est ce qui reste un peu difficile. N'oublions pas que nous sommes tous de plus en plus occupés au niveau de notre vie professionnelle sans oublier les obligations de famille, c'est beaucoup d’éléments à intégrer dans les disponibilités des anciens jecistes. Même sur le plan national, les anciens sont très difficiles à mobiliser. 87


je vous reviens SG du RAJEC-Bénin Serge DOHOU Ingénieur des Procédés de Production Industriels Consultant - Formateur Promoteur des Biscuits et jus de fruits"Exquis" Chargé de cours de Technologie Industrielle à Irgib-Africa tel (+229) 95 06 08 70 (+229) 96 11 25 56 " Chacun selon la gràce recue, doit servir et il se verra servi " ----------------------------------38. 9 octobre 2012

Bonjour, j'en profite du temps de réflexion du bureau de coordination pour donner mon point de vue que beaucoup connaissent car j'ai discuter avec certains, mais bon ; A mon avis, le réseau RAJA se porte bien. Je sais que c'est contradictoire à ce que dit la majorité, mais je ne sais pas ce qu'on peut demander à un "réseau internet". Comme disait Lydia, le réseau est notre lien, et en tant que tel, il remplit bien cette mission. Nous partageons assez souvent des nouvelles (personnelles et familiales). Ce qui est important dans notre milieu (nous sommes des africains) ; nous discutons des problèmes de sociétés qui nous intéressent et nous interpellent. Le réseau RAJA c'est aussi le fait qu'on se retrouve à Paris (lorsqu'un ancien nous informe de son passage) autour d'un verre de bière, que je me retrouve avec des anciens de Cotonou lors d'un de mes voyages au Bénin ou que Pascal trouve un lieu d'accueil à son jeune frère en séjour au Cameroun par un appel sur le réseau ; que mon jeune frère décide de sortir Georges de sa chambre d'hôtel à Yaoundé alors qu'il est en mission au Cameroun etc..... En ce qui concerne les projets que nous faisons, je peux dire qu'un projet a à sa tête un chef de projet, qui porte le projet et doit tout faire pour qu'il arrive à son terme. Si des personnes sont intéressées, elles peuvent alors s'associées. Nous l'avons fait avec le projet de sensibilisation sur le SIDA porté par le RAJA France. Nous avons lancé en vain un appel pour les photos et au finish, nous avons réalisé 90 ou 95% des photos et cherché les financements. Ça a été le cas pour les prêtres émigrés, pour les relations JEC/RAJA etc... Les assemblées générales sont des moments de retrouvailles et d'échanges directs. En ce qui concerne les projets "à financement", leurs porteurs doivent aussi rechercher le financement car la plupart des anciens ont assez de soucis pour qu'on leur en rajoute. OK pour qu'on améliore les choses, mais pour moi, sauvegardons déjà Germaine Lipeb J’avais constaté cet oubli : effectivement, comme Germaine le fait remarquer, il est des membres du réseau qui voyagent, et des retrouvailles bien sympathiques 88


sont inoubliables… ! Il me semble que personne n’en a parlé. C’est vrai que ce n’était pas directement la question. Mais Oscar pourra l’ajouter à sa liste des forces. Quelques photos pour illustrer cela :

Et des vidéos : (Georges, Luc, Georgette, à Paris) http://www.dailymotion.com/video/xkhsw4_en-quete-de-la-paix-a-ouagadougou1_people http://www.dailymotion.com/video/x7e6ez_avec-georgette-ngabolo-de-retourd_news http://www.dailymotion.com/video/x58gpk_entretien-avec-luc-kandem_news

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SOMMAIRE

I- VOIR ...........................................................................................................................................p.90 Quel Raja avons-nous aujourd'hui ? (Constat, forces ou potentialités et insuffisance ou faiblesses)

II- JUGER ………………………………………………………………………………………………………p.92 Quel Raja voulons-nous pour l’avenir? (Interrogations et autres questionnements)

III- AGIR ……………………………………………………………………………………………………….p.93 Que pouvons-nous faire pour avoir le Raja que nous voulons? (Suggestions)

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F ace au constat du manque d’engouement observé vis-à-vis des activités proposées par l’ensemble des participants au cours de l’AG de Ouagadougou (2011), le Bureau a décidé d’entamer une réflexion ouverte sur le thème suivant :"Pourquoi manquons nous d'engouement face à l'engagement que nous avons librement pris nous mêmes en nous constituant en réseau en 1997 pour fédérer nos énergies?" La méthodologie VOIR – JUGER – AGIR a permis de dégager la synthèse que voici de l’ensemble des contributions reçues :

I- VOIR Cette première étape répond à la question de savoir quel Raja avons-nous aujourd'hui. Il s’est agi de relever les constats ou d’identifier les insuffisances ou les faiblesses, mais aussi de répertorier les forces, les acquis ou encore les potentialités du RAJA soulevés dans les contributions.

I.1 INSUFFISANCES ET FAIBLESSES Elles concernent en détail la Coordination Générale, les Coordinations nationales, les anciens jécistes membres du Raja et le réseau en lui-même de façon générale. I.1 .1 Au niveau de la Coordination Générale:

-Malgré leur bonne volonté, difficile travail en réseau entre les membres de la coordination régionale; -Absence de réunions périodiques (et physiques) entre les membres pour évaluer le plan d'action et remobiliser l'équipe de vive voix (RVA); -Long silence injustifié de certains membres; -En dehors des interpellations par e-mails, aucune rencontre formelle entre les membres de la Coordination depuis l'AG de Ouaga jusqu'à probablement la prochaine AG; -Très faible exploitation du blog du Raja et des archives sur la création et l'existence du réseau; -Manque de pro activité ou d'anticipation sur les faiblesses constatées. - La tâche de chacun des membres de l’équipe de coordination devrait être mieux définie I.1 .2 Au niveau des Coordinations nationales:

-Rareté des cotisations des coordinations nationales rendant difficile le fonctionnement; -Difficulté d'élaboration de projet pour le financement d'activités de la coordination; 91


-Méconnaissance des coordinations nationales des orientations adoptées aux AG ; -Très faibles, voire inexistantes réactions des coordinations nationales face aux appels de la coordination générale; -Manque de communication des coordinations nationales sur leur programme d'activités et les activités réellement organisées; -Faible communication entre les coordinations locales et la générale; -Aucun moyen de pression de la coordination générale sur les équipes locales; - Absence d’adresses e-mail des coordinations nationales sur le réseau ; I.1 .3 Au niveau des anciens jécistes

-Participation sélective des anciens jécistes face aux thèmes abordés (nombreuses réactions pour les questions de politiques intérieures des Etats, mais très faibles interventions sur la vie du Raja); -Silence assourdissant de certains des plus anciens; -Perception du RAJA comme une activité improductive matériellement et financièrement; - Manque de discipline, de modestie, d’élégance et de courtoisie de la part de certains anciens jécistes;

I.1 .4 Au niveau du réseau de façon générale

-Désintéressement systématique de certains anciens au réseau; -Confusion entre « réseau » et « communauté ». - Mauvaise compréhension de la notion de réseau ; - Impression que le RAJA est l’affaire des membres des bureaux de coordinations et de quelques uns ; -La circulation de l’information est parfois mal relayée par nos points focaux (chargé de relations extérieures) ; c’est généralement, les individus (membre isolé) qui rapportent l’information ; -Tendance à croire que le RAJA est une continuité de la JEC – Pour avoir milité longtemps à la JEC, le reflexe consiste à vouloir reproduire le système JEC au sein du RAJA. - Problème d’engagement dans les coordinations. - Difficulté d’accessibilité à internet pour certains et problèmes de connexion à certains endroits du continent ; - Tous les membres du Réseau n’ont pas le même niveau : certains qui ne parlent ou n’écrivent pas aussi bien que d’autres font des complexes ;

I.2 FORCES OU POTENTIALITES Elles seront présentées globalement et portent essentiellement sur : -l'existence de textes (régulièrement amendés) régissant l'organisation du RAJA; -l'existence d'une documentation abondante sur le RAJA depuis sa conception (décembre 1990) et sa naissance (août 1997) jusqu’à aujourd’hui (octobre 2012). - la tenue d’Assemblée Générales ou de rencontres (5 depuis 1997) 92


-l'existence d'une Coordination Générale; -la présence d'un membre fondateur (et pas n'importe lequel) dans l'équipe actuelle de Coordination Générale; -l'existence de certaines Coordinations Nationales; -l’existence du réseau dans plusieurs pays d’Afrique Centrale (Cameroun, Gabon, Tchad ?, République Centrafricaine ?, …), Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Benin, Togo, Burkina Faso, Mali ?, Sénégal ? …etc.), Afrique de l’Est et du Sud ?, France et autres. Il y a peu d’organisations qui couvrent un si grand nombre de pays. -la participation régulière d'anciens jécistes, de diverses promotions, aux débats soulevés sur le forum; -les réactions systématiques des anciens en cas de tristes ou joyeuses nouvelles; -l'ouverture du réseau à tous les anciens quel que soit le lieu où ils se trouvent; -l'existence d'un mail groupe et d'un blog facilitant les échanges sur la toile; -la présence d'aumôniers pour l'accompagnement ; -un potentiel humain avéré important ; -la présence d’un vivier important en termes de ressources humaines, en quantité et en qualité, dans presque tous les secteurs de la vie nationale et même dans plusieurs organisations internationales y compris au niveau de la diaspora ; -le Réseau comme un atout incroyable de par la diversité des formations académiques et humaines des membres ; -l’entraide et les visites occasionnelles entre membres d’une communauté partout à travers le monde ;

II. JUGER (Questionnement sur le Raja que nous voulons pour l’avenir?) Ce que nous sommes aujourd’hui, comme hommes et femmes et responsables dans nos milieux professionnels, dans nos familles, dans nos différents espaces de vie sociale, nous le devons à plus de 50 % à ce que ce mouvement nous a apporté. Nous avons donc une dette vis-à-vis de ce mouvement, de notre Eglise et de notre société, et aujourd’hui au RAJA. Sommes-nous vraiment engagés ? Le problème d’engagement a été, est et sera toujours un de ceux qui handicapent notre avancement. Sinon pourquoi a-t-on du mal à travailler en réseau ? La définition du réseau que nous avions eue à Bingerville en 1997 est-elle encore valable aujourd’hui ? La coordination du RAJA ne devrait-elle pas exiger de chaque coordination nationale d’être inscrite en tant que telle à ce forum ? Devons-nous continuer à considérer que ce que lisent les membres des coordinations nationales inscrits individuellement sur le forum vaut pour la coordination à laquelle ils appartiennent ? Comment fédérer toutes les énergies autours des activités ?

93


Est-ce que nous prenons le temps de définir pour chacun son cahier de charges ainsi que les résultats ou indicateurs de performance qu’on attend de lui pour à la fin être capable de l’évaluer ? En attendant d’avoir les moyens de payer les loyers d’un siège confortable et pour le fonctionnement d’un secrétariat permanent digne, ne devrions-nous pas faire assurer la coordination du RAJA de façon tournante par les coordinations nationales qui s’illustrent bien ? -Faut-il créer une organisation internationale dont les membres seront des individus anciens jécistes réellement engagés et en faire une ONG internationale digne de ce nom, ensuite avoir des représentations de cette organisation internationale dans les pays ? Si une telle option est prise, comment concilier cela avec des dynamiques nationales de réseaux d’anciens jécistes ? Est-ce que ces organisations d’anciens jécistes dans les pays ne doivent pas elles – même évoluer ?

III. AGIR (Que pouvons-nous faire pour avoir le Raja que nous voulons?) -Il faut revoir la structure et réfléchir sur un fonctionnement qui se rapporterait à la réalité des membres aujourd'hui... Il faut donc revoir les orientations initiales du Réseau et redéfinir une nouvelle VISION, des nouveaux MANDATS et une nouvelle MISSION plus réaliste. C’est très bien d’améliorer les choses, mais il importe déjà de sauvegarder et de préserver les acquis actuels. -Pour ce faire, il est suggéré qu’une rencontre soit initiée entre quelques membres du réseau ayant préparé et animé l'AGC de Bingerville (1997) avec les membres actifs de l’actuelle équipe de Coordination. -Il faudra peut être convenir d’une structure dont les membres seront des individus anciens jécistes réellement engagés et en faire une ONG internationale digne de ce nom, ensuite avoir des représentations de cette organisation internationale dans les pays. -Nous devons cesser d’être nostalgique et vouloir à tout prix reproduire la JEC d’hier aujourd’hui. -Il serait bien de recadrer les orientations de Bingerville et de Ouagadougou ou de les redimensionner pour une meilleure visibilité au niveau du réseau. -Il faudra se définir une identité propre qui correspond à ce que nous sommes et voulons être et-identifier un dispositif organisationnel et institutionnel approprié ; -Il nous faut également trouver des mécanismes pour fédérer les synergies afin de surmonter les obstacles liés au financement des projets et à mobiliser les ressources qui correspondent aux ambitions du RAJA ; -Relativement aux problèmes de communication, il serait judicieux pour la Coordination Générale de chercher à disposer des numéros de téléphone des coordonnateurs nationaux pour les stimuler régulièrement. -En ce qui concerne les projets que nous faisons, il faut faire en sorte qu'un projet ait à sa tête un chef de projet, qui porte le projet et qui doit tout faire pour qu'il arrive à son terme. 94


Que ceux qui sont porteurs d’un projet s’investissent jusqu’à son aboutissement, sans s’accrocher sur la participation de ceux qui ne sentent pas particulièrement intéressés. Si d’autres personnes sont intéressées, elles peuvent alors s’associer; sinon, la plupart des anciens ont assez de soucis pour qu'on leur en rajoute. En effet, les anciens jécistes sont des responsables de famille et de ce fait ont déjà leurs problèmes à gérer. Le temps passé dans le RAJA devrait être un moment de convivialité. -Concernant l’AG au Gabon, ne doivent y prendre part que les équipes qui participent à la réflexion. En effet, une coordination qui ne fait pas signe de vie durant deux ans ne peut pas prétendre venir donner des avis lors de l’AG. Chacun de nous devra être un élément de motivation pour ceux qui traînent le pas. Fait, le 12 octobre 2012 Pour la Coordination Générale, le Chargé de Communication RAJA Oscar GAGUY ---------------------------------------------------

95


SUMMARY

I - To SEE....................................................................................................................................... p.95 What Raja do we have today? (Report, strengths or potentialities and insufficiency or weaknesses)

II - To JUDGE…………………………………………………………………………………………………… p.98 What Raja do we want for the future? (Questioning and other questionnements)

III - To ACT………………………………………………………………………………………………………. p.99 What can we make to have the Raja that we want? (Suggestions)

96


Facing the report of the observed obstruction lack opposite the activities proposed by the set of the participants during the AG of Ouagadougou (2011), did the Office decide to start a reflection opened on the following theme: "Why miss ourselves obstruction facing the engagement that we took ourselves same freely while constituting us in network in 1997 to federate our energies"? The methodology to SEE - to JUDGE - to ACT permitted to clear the synthesis that of the set of the received contributions has:

I - TO SEE This first step answers the question to know what Raja have ourselves today. It was about raising the reports or to identify the insufficiencies or the weaknesses, but also to list strengths, the acquirements or the potentialities of the RAJA raised in the contributions.

I.1 INSUFFICIENCIES AND WEAKNESSES They concern in detail the General Coordination, the national Coordinations, the former jĂŠcistes members of the Raja and the network in himself in a general way. I.1 .1 To the level of the General Coordination: - In spite of their good will, difficult work in network between the members of the regional coordination; - Absence of periodic meetings (and physical) between the members to value the action plan and to recall the team orally (RVA); - Long silence unjustified of some members; - Outside of the questioning by e-mails, no formal meeting between the members of the Coordination since the AG of Ouaga until probably the next AG; - Very weak exploitation of the blog of the Raja and archives on the creation and the existence of the network; - Lack of pro activity or anticipatory on the noted weaknesses. - The task of each of the members of the coordination team should be defined better I.1 .2 To the level of the national Coordinations: - Rarity of the contributions of the national coordinations making difficult the working; - Difficulty of project development for the financing of activities of the coordination; - Ignorance of the national coordinations of orientations adopted in the AG; - Very weak, or even inexistent reactions of the national coordinations facing the calls of the general coordination; - Lack of communication of the national coordinations on their program of activities and the activities really organized; - Weak communication between the local coordinations and the general; - No means of pressure of the general coordination on the local teams; - Absence of addresses e-mail of the national coordinations on the network; 97


I.1 .3 To the level of the former jécistes - Selective involvement of the former jécistes facing the landed themes (numerous reactions for the questions of domestic policies of the States, but very weak interventions on the life of the Raja); - Deafening silence of some of the oldest; - Perception of the RAJA like an unproductive activity materially and financially; - Lack of discipline, modesty, elegance and courtesy on behalf of some former jécistes;

I.1 .4 To the level of the network in a general way - Systematic disinterestedness of some elders to the network; - Confusion between "network" and" community ". - Bad understanding of the network notion; - Impression that the RAJA is the business of the members of the offices of coordinations and some; - The flow of information is sometimes relieved badly by our focal points (loaded of outside relations); it is generally, the individuals (isolated member) that return information; - Tendency to believe that the RAJA is a continuity of the JEC - to have militated to the JEC a long time, the reflex consists in wanting to reproduce the JEC system within the RAJA. - Problem of engagement in the coordinations. - Difficulty of accessibility to internet for some and problems of connection to some places of the continent; - All members of the Network don't have the same level: some that speaks or don't write as well as others make some complexes;

I.2 STRENGTHS OR POTENTIALITIES They will be presented globally and essentially carry on: - the existence of texts (amended regularly) governing the organization of the RAJA; - the existence of an abundant documentation on the RAJA since his/her/its conception (December 1990) and his/her/its birth (August 1997) until today (October 2012). - the holding of assembly General or of meetings (5 since 1997) - the existence of a General Coordination; - a founder member's presence (and not which) in the present team of General Coordination; - the existence of some National Coordinations; - the existence of the network in several countries of Africa Centrale (Cameroon, Gabon, Chad?, Republic Centrafricaine?,…), West Africa (Coast of Ivory, Benin, Togo, Burkina, Mali?, Senegal? … etc.), Africa of the East and the South?, France and other. There are few organizations that cover one so big number of country. - the regular involvement of former jécistes, of various promotions, to proceedings raised on the forum,; 98


- the systematic reactions of the old in case of sad or happy news; - the opening of the network to all old whatever is the place where they are; - the existence of a promenade groups and of a blog facilitating the exchanges on canvas; - the presence of chaplains for the accompaniment; - an important established human potential; - the presence of an important fishpond in terms of human resources, in quantity and in quality, in nearly all sectors of the national and same life in several international organizations including to the diaspora's level; - the Network like an asset incredible of by the diversity of the academic and human formations of the members; - the help and the occasional visits between members of a community everywhere through the world;

II. To JUDGE (Questionnement on the Raja that we want for the future?) What we are today, as men and women and responsible in our professional surroundings, in our families, in our different spaces of social life, we owe it to more of 50% to what this movement brought us. We have a debt therefore opposite this movement, our Church and our society, and today in the RAJA. Are we really committed? The problem of engagement was, is and will be always one of those that handicaps our advancement. Otherwise reason does have difficulty working in network? The definition of the network that we had had in Bingerville in 1997 is she/it even valid today? Would not the coordination of the RAJA have to require every national coordination to be as such registered to this forum? Must we continue to consider that what the members of the national coordinations written down individually on the forum read is worth for the coordination to which they belong? How to federate all energies autours of the activities? Do we take the time to define for each his/her/its specifications as well as the results or indicatory of performance that one waits for him to be at the end capable to value it? While waiting to have the means to pay for the rents of a comfortable seat and for the working of a worthy permanent secretariat, should we make to assure the coordination of the RAJA in a rotating way by the national coordinations who become famous well? - It is necessary to create an international organization whose members will be individuals former really committed jĂŠcistes and to make an international NGO worthy of this name of it, then to have representations of this international organization in the countries? If such an option is taken, how to reconcile it with national dynamics of networks of former jĂŠcistes? Is it that these organizations of former jĂŠcistes in the countries don't must them even to evolve?

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III. To ACT (That we can make to have the Raja that we want?) - It is necessary to review the structure and to think on a working that would relate to the reality of the members today... It is necessary to review the initial orientations of the Network therefore and to redefine a new VISION, of the new MANDATES and a new more realistic MISSION. It is very well to improve the things, but he/it already imports to protect and to preserve the present acquirements. - For that to make, he/it is suggested that a meeting initiated between some members of the network having prepared and animate the AGC of Bingerville (1997) with the active members of the present team of Coordination. - It will be necessary can be to agree a structure whose members will be individuals former really committed jĂŠcistes and to make an international NGO worthy of this name of it, then to have representations of this international organization in the countries. - We must stop being nostalgic and to want to all price to reproduce the JEC of yesterday today. - He/it would be well to realign the orientations of Bingerville and Ouagadougou or to resize them for a better visibility to the level of the network. - It will be necessary to define itself a clean identity that corresponds to what we add and let's want to be and to identify a suitable organizational and institutional device; - It is necessary for us to find some mechanisms also to federate the synergies in order to surmount the obstacles bound to the financing of the projects and to mobilize the resources that correspond to the ambitions of the RAJA; - Relatively to the problems of communication, he/it would be discriminating for the General Coordination to try to have telephone numbers of the national coordinators to stimulate them regularly. - With regard to the projects that we make, it is necessary to make so that a project has to its head a chief of project, who carries the project and that owes all to make so that it arrives to his/its term. That those that are carriers of a project invest until his/her/its outcome, without clinging on the involvement of those that doesn't smell particularly interested. If other people are interested, they can associate then; otherwise, most elders have enough worries so that one adds of it to them. Indeed, the former jĂŠcistes is persons responsible of family and this fact have their problems already to manage. The time passed in the RAJA should be one moment of conviviality. - Concerning the AG in Gabon, must not take part in it that the teams who participate in the reflection. Indeed, a coordination that doesn't make sign of life during two years cannot pretend to come to give some opinions at the time of the AG. Each of us should be an element of incentive for those that drag the step. Makes, October 12, 2012 For the General Coordination, the Loaded of Communication RAJA, Oscar GAGUY 100


ANNEXES a. Les blogs du RAJA Le blog du RAJA : http://reseau-raja.over-blog.com/ Créé le 21 aout 2008 A ce jour, le 4 octobre 2012, 16268 visiteurs ont vu 37459 pages. Ces 30 derniers jours, du 04/09/2012 au 03/10/2012,

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Le blog : Les relations JEC – RAJA en AFRIQUE http://jecraja.over-blog.com/ Créé le 18 janvier 2009 1948 visiteurs ont vu 5974 pages

b. Les plans d’action INTRODUCTION

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Visiteurs 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1


Vous trouverez dans ce document les programmes, pistes, plans d’action établis lors des différentes AG et rencontres du RAJA depuis 1997. En commençant par Bingerville 1997. A Yaoundé, 1999, il n’y a pas eu de Rapport final. Ensuite : Lomé (2001), Et Libreville (2002). Puis, une période de sommeil. Et, en 2007, une reprise avec Georges Obolo et quelques membres du Réseau : « Les travaux en cours » Voir : http://reseau-raja.over-blog.com/article-de-la-part-de-georgesobolo-libreville-gabon-sept-2007-87088801.html Enfin, les plans d’action de Bingerville (2009) et Ouagadougou (2011) sont dans : 7. Rapport final de la rencontre de Bingerville (2009) 8. Rapport final et photos de l'AG de Ouagadougou (2011)

Connaitre le passé pour comprendre le présent et préparer l’avenir !

1. Projet de programme d’action. Bingerville 22 août 1997

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107


2. Les pistes d’actions définies à Lomé (août 2001)

Le dernier jour, nous avons défini douze pistes d’action pour le RAJA. Les voici résumées (pages suivantes) dans un tableau.

PISTES D’ACTION RAJA TACHES

QUI

QUAND COMMENT

1.Recenser et communiquer aux autres nos Centres d’intérêt en vue d’un travail en Réseau (les centres d’intérêts personnels et les centres d’intérêts de chaque RAJA national)

RAJA nationaux Septembre et tout membre Décembre du RAJA

2. Formation, accompagnement de la JEC

RAJA nationaux Tout le groupe Désignation d’un Laïc/Recensement des besoins / Animation de sessions (Jécistes + Accompagnateurs)

3. Publication de nos points de Coordination En permanence vue sur tel ou tel sujet. générale et Coordinations nationales

4. Présentation du RAJA

5. Confection du recueil de témoignages : « Ce que la JEC m’a apporté » 6. Relance des coordinations absentes à Lomé et redynamisation des RAJA nationaux

Initiative de chaque RAJA national et de chaque membre du RAJA

Publication de fascicules intitulés « Paroles du RAJA » Ecrit individuel. Edition : Coordination Nationale ou générale

P. Gérard : mise Dès maintenant Dépliant à jour du Lettre type dépliant Site Web P.Radji et P.Gérard : Lettre de présentation Didier Manika/ Happy : Site Web Tout membre du Toujours RAJA (Edition : P. Gérard)

Ecrit individuel Edition d’un fascicule

Comité Dès maintenant Courrier électronique provisoire Téléphone, Fax RAJA nationaux Autres P. Gérard Toujours 108


(Cameroun et Gabon) Ginette (Sénégal) Happy (Bénin, Ghana, Niger) 7. Mise en place du Comité Provisoire de coordination

P. Radji Dès maintenant A leur appréciation Responsable Animako + Ntoubi + Meka Ouedraogo + Florence + Brice

8. Désignation d’une Personne RAJA national Relais par Coordination Nationale 9. Définition d’un thème commun d’action : « Libre circulation des personnes et des biens sur le continent africain »

Dès le retour des délégués

Ginette, Francis, Mise au point Emilie dans 6 mois RAJA national

Recherches – Diffusion d’information Contacts avec les organes ressources Communiqué final (Publication) Colloques sous-régionaux

10. Rapport Final Lomé 2001 Happy, Charité, Fin Août Emilie, Francis, (P. Gérard pour la photocopie) 11. Mise à jour de l’annuaire du RAJA

RAJA nationaux Fin Décembre Coordination générale : P. Gérard

12. Exploitation du Rapport Final de Lomé (Chapitre Difficultés)

RAJA nationaux A tout moment Sous forme de récollection

Individus ===➔ RAJA nationaux RAJA nationaux =➔ Père Gérard (courrier de rappel de la part du Père Gérard)

Bref commentaire sur ce tableau Le classement, de 1 à 12 a été fait un peu au hasard. Un autre classement aurait pu être trouvé. L’important, c’est de relever : 1. Ce qui est à faire par tout un chacun, personnellement (1 ;5 ; 11) 2. Ce qui est à faire par chaque RAJA National (1 ; 2 ; 3 ; 6 ; 8 ; 9 ;11 ; 12) 3. Ce qui est à faire tous ensemble (3 ; 9 ;) 4. Ce qui est à faire par le Comité Provisoire (3 ; 11) ------------------------------------------------------------------109


3. Août 2002

Les Pistes d’action de Libreville • •

A partir des Pistes d’action de Lomé, A partir des recommandations- résolutions des commissions (Justice et Paix ; Santé, pharmacopée, sida ; Actions en faveur de la jeunesse ; Développement communautaire ; Environnement ; Culture ; Sport et développement), A partir des rapports d’activités des Coordinations Nationales,

nous avons élaboré les pistes d’action suivantes :

LES TACHES

PISTES

D’ACTION

QUI

QUAND

DE LOME COMMENT

1.Recenser et communiquer RAJA nationaux Septembre aux autres nos Centres et tout membre du Décembre d’intérêt en vue d’un travail RAJA en Réseau (les centres d’intérêts personnels et les centres d’intérêts de chaque RAJA national)

Initiative de chaque RAJA national et de chaque membre du RAJA

2. Formation, accompagnement de la JEC

RAJA nationaux

En permanence

Désignation d’un Laïc/Recensement des besoins / Animation de sessions (Jécistes + Accompagnateurs)

3. Publication de nos points Coordination de vue sur tel ou tel sujet. générale et Coordinations nationales

En permanence

Publication de fascicules intitulés « Paroles du RAJA » Ecrit individuel. Edition : Coordination Nationale ou générale

4. Présentation du RAJA

P. Gérard : mise à Dès maintenant jour du dépliant P.Radji et P.Gérard : Lettre de présentation Didier Manika/ Happy : Site Web 110

Dépliant Lettre type Site Web


5. Confection du recueil de témoignages : « Ce que la JEC m’a apporté » 6. Relance des coordinations absentes à Lomé et redynamisation des RAJA nationaux

Tout membre du RAJA (Edition : P. Gérard)

Toujours

Comité provisoire Dès maintenant RAJA nationaux P. Gérard (Cameroun et Toujours Gabon) Ginette (Sénégal) Happy (Bénin, Ghana, Niger)

7. Mise en place du Comité P. Radji Dès maintenant Provisoire Responsable de coordination Lazare Animako + Brice Ntoubi + Marie Cécile Meka+ Paul Nomba Ouedraogo + Gérard Warenghem + Florence Ssereo 8. Désignation d’une Personne Relais par Coordination Nationale

RAJA national

Ecrit individuel Edition d’un fascicule

Courrier électronique Téléphone, Fax Autres

A leur appréciation

Dès le retour des délégués

9. Définition d’un thème Ginette, Francis, commun d’action : Emilie « Libre circulation des personnes et des biens sur le RAJA national continent africain »

Mise au point dans Recherches – Diffusion 6 mois d’information Contacts avec les organes ressources Communiqué final (Publication) Colloques sous-régionaux

10. Rapport Final Lomé 2001

Happy, Charité, Fin Août Emilie, Francis, (P. Gérard pour la photocopie)

11. Mise à jour de l’annuaire du RAJA

RAJA nationaux Coordination générale : P. Gérard

12. Exploitation du Rapport RAJA nationaux Final de Lomé (Chapitre Difficultés)

Fin Décembre

Individus ===➔ RAJA nationaux RAJA nationaux =➔ Père Gérard (courrier de rappel de la part du Père Gérard)

A tout moment

Sous forme de récollection

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----------------------------------------------------------------Vous trouverez tout cela sur : 1. Les commencements 2. La préparation de la première Assemblée Générale 3. Rapport Assemblée Générale Bingerville (1997) 4. Rapport Assemblée Générale Yaoundé (1999) 5. Rapport final de la Rencontre de Lomé (2001) 6. Rapport final de la rencontre de Libreville (2002) 7. Rapport final de la rencontre de Bingerville (2009) 8. Rapport final et photos de l'AG de Ouagadougou (2011) 9. Les videos des Assemblées Générales

Comme vous le voyez, il n’y a pas eu d’Assemblée Générale ni de rencontre entre 2002 et 2009. En 2004, la rencontre prévue à Kigali a avorté, l’année suivante, il en fut de même, et le RAJA a connu un profond sommeil, jusqu’à ce que plusieurs membres reprennent les choses en main. Avec la formule : « les travaux en cours » : celui qui est déjà investi dans tel ou tel domaine, de par sa profession ou de par ses engagements dans telle ou telle association, propose à ceux qui le souhaitent, de le rejoindre dans son combat (contre le sida, prévention des conflits, contre l’exploitation des enfants, etc.) Voir sur le blog ce que cela a donné :

Prévention, gestion et résolution des conflits On va encore faire comment Lutte contre le sida Les églises éveillées JEC - RAJA sur : Blog JEC - RAJA Apès le synode africain

112


La joie de vivre en communauté, en Afrique ou en Europe La société civile Publiez Ce Que Vous Payez Prière, maladie, envoutement... Prière, maladie, envoutement (2) La lecture, une richesse Recherche d'emploi Avec les entrepreneurs Appel du reseau des anciens jecistes d’afrique (raja) L'Afrique est-elle en retard ? Mariage coutumier, mariage chrétien

--------------------Les travaux proposés, non commencés : Culture et tourisme Exploitation des enfants Agriculture Lutte contre le palu Urbanisation Justice et paix Anciens jécistes et medias Les prisons Vulgariser le code de procédure pénal ivoirien

Les vidéos, sur le blog et sur le DVD remis à chaque coordination nationale : http://reseau-raja.over-blog.com/article-les-videos-du-blog--38055578.html

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------------------------------Ce document complète le « VOIR – RAJA » C’est une contribution à la réflexion en cours. Pour arriver à un réseau plus actif, il faut d’abord faire le constat, avec précision : nous avons 15 ans d’existence, avec des hauts et des bas. 15 ans, c’est encore un peu jeune. Nous devrions maintenant entrer bientôt dans la force de l’âge ! Il est temps de faire la liste des hauts et des bas. Ne nous voilons pas la face, regardons nos faiblesses, cherchons leurs causes et trouvons les vrais remèdes. Gérard

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