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LE MAGAZINE DE VOTRE MUTUALITÉ N° 144 janvier/février/mars 2018

Vos av ant 2018 : ages fa vos co ites mpte Page 1 s !

9.

SOCIÉTÉ

Comprendre et mieux traiter les insomnies

CARNET

Les consultations de vos enfants à 0 €

DOSSIER

Le tatouage :

comment n’avoir aucun regret

PARTENAMUT - BOULEVARD LOUIS METTEWIE 74/76, 1080 BRUXELLES

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Editeur responsable : SCRL PROMUT - Boulevard Louis Mettewie 74-76 - 1080 Bruxelles - BE 440.342.980 Administrateur délégué : Alex Parisel

Continuez à profiter de la vie !

Sommaire 6

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Dossier 6

Le tatouage : comment n’avoir aucun regret ?

Famille 12

Ados et réseaux sociaux : sont-ils trop connectés ?

14 Sécuriser sa maison pour un enfant

Société

10 Dépression post-natale aussi chez les papas ?

16 Le Braille, indémodable système d’écriture

29 Comprendre les insomnies pour mieux les traiter

News

24 Nouvelles et infos pratiques

C’est notre histoire 26 Vos gènes, une malédiction ou une bénédiction ?

L’info et les plus de ma mutualité 4

Les consultations de vos enfants ne vous coûteront plus rien 5 e-Attest : la fin de l’attestation de soins papier 19 Vos avantages 2018 : faites vos comptes !

23 Devenez un Antibiotic Guardian

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Partenamut : Agent d’assurances (n°OCM 5003c) pour la SMA Mutuelle Entraide Hospitalisation Rue St-Hubert 19, 1150 Bruxelles - RPM Bruxelles (422.189.629 n°OCM 750/01)

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Édito Le ticket modérateur est le montant que vous devez encore payer après l’intervention de l’assurance soins de santé sur la base d’un tarif conventionné, et donc hors suppléments. Ce sont, pour la plupart, de petits montants qui, en se multipliant, peuvent devenir un frein à l’accès aux soins (6 € pour une consultation chez un généraliste par exemple).

En 2018, Partenamut conserve ses autres avantages phares : l’optique, le sport, les thérapies alternatives, la contraception ou encore la prise en charge psychologique, sans oublier un éventail de services pour aider au maintien à domicile. Et nous renforçons encore les avantages spécifiques pour les aidants proches en ce qui concerne les séjours de répit.

Depuis le 1er janvier 2018, lorsque vos enfants, entre 0 et 17 ans inclus, se rendront chez un médecin généraliste, un médecin spécialiste ou un kiné, nous vous rembourserons le ticket modérateur, automatiquement et sans franchise.

C’est le nouvel avantage majeur prévu dans le cadre des Avantages Partenamut 2018. Pour en bénéficier, il vous suffira d’ouvrir un dossier médical global auprès de votre généraliste.

Cette démarche vous sera aussi entièrement remboursée.

Et comme vous simplifier la santé est notre mission, tous ces avantages sont aussi remboursables de manière électronique en prenant une photo de vos documents via notre application ou en les scannant et en utilisant My Partenamut*.

Par ce nouvel avantage, nous désirons garantir l’accès aux soins de santé à de très nombreux enfants dans un monde où cet accès devient de plus en plus difficile pour certaines jeunes familles et les familles monoparentales.

COLOPHON Éditeur responsable Partenamut : Bd L. Mettewie 74/76 - 1080 Bruxelles Rédaction Valérie De Keyser, Lies Dobbelaere, Valérie Hankard, Pascale Janssens, Nathalie Renna, Séverine De Barquin, Steven Vervaet Mise en page Aurélie Vingerhoets Photos Shutterstock

Hiver 2018

CUSTOM MADE MEDIA

a unit of Sanoma Content Marketing Belgium s.a./n.v.

Editorial Account & Coordinator Arianne Van Doninck Editorial Consultant Patricia Van Battel, Caroline Boeur Art director Ruth Vanhoutte Creative director Liesbeth Van Cauwenbergh Impression Roularta Tirage 310 000 exemplaires

En vous souhaitant une très belle nouvelle année,

Alex Parisel, Directeur général *N ’oubliez pas de conserver l’original de vos documents pendant 2 ans en cas de contrôle

sQills est responsable de la conception et de la réalisation d’une partie du contenu rédactionnel du magazine.

Aucun article publié dans ce magazine ne peut être reproduit (totalement ou partiellement) sans l’autorisation préalable de la rédaction. Affiliés à l’Union des Éditeurs de la Presse Périodique.

Les informations présentes dans ce magazine ont une valeur indicative et non contractuelle.

N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions en vous adressant à profil@partenamut.be, www.partenamut.be/contact ou au 02 44 44 111.

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er Le sup ge avantamut a Parten

2018

Les consultations de vos enfants ne vous coûteront plus rien

Depuis le 1er janvier 2018, les consultations de vos enfants de moins de 18 ans chez un médecin, un kiné et certains spécialistes ne vous coûteront plus un euro. Partenamut remboursera automatiquement 100 % du ticket modérateur, le montant légal à votre charge.

Partenamut continue à s’investir pour ses clients et leur offre ainsi à partir de 2018 un nouvel avantage. Depuis le 1er janvier, les consultations dans le cadre de soins ambulatoires de vos enfants de moins de 18 ans ne vous coûteront plus rien du tout, que ce soit chez un médecin, un kiné ou un spécialiste conventionné (hors dentiste et logopède).

Tout cela sans franchise ni plafond, à condition que l’enfant dispose d’un Dossier Médical Global (DMG).

Comment est calculé le prix d’une consultation ?

Comme expliqué dans le tableau ci-dessous, le prix d’une consultation est fixé légalement pour un médecin conventionné. Les médecins et spécialistes non-conventionnés sont eux libres de réclamer un montant supplémentaire, les fameux « honoraires », et qui ne sont pas remboursés.

Prix de la consultation TARIF LÉGAL pour un médecin conventionné Partie remboursée par la mutualité

Partie qui reste à payer par le patient, c’est-à-dire le ticket modérateur

SUPPLÉMENTS pour un médecin non-conventionné

Exemple pour une visite chez un médecin généraliste conventionné Prenons un exemple concret et plus parlant. Votre petit bout ou votre grand ado est visiblement enrhumé et une visite chez le médecin s’impose.

Tarif légal de la consultation

25 €

Remboursement de la mutualité pour la consultation

- 19 €

Il vous reste à payer (ticket modérateur)

6 €

Remboursement Partenamut 2018 ticket modérateur

- 6 €

Il vous reste à payer

0 €

Au terme de la consultation, vous payez 25 € au médecin mais vous serez désormais remboursé de 25 €. Rien ne restera à votre charge !

Tout bénéfice pour vos finances et surtout pour la bonne santé de vos enfants.

Partie supplémentaire réclamée par le médecin non-conventionné et qui reste à payer par le patient

Depuis 1/1/18

Ce montant est toujours remboursé, pour tout le monde

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AVANTAGES PARTENAMUT Le ticket modérateur est remboursé pour les enfants de moins de 18 ans chez un généraliste, kiné ou spécialiste (sauf logopède et dentiste)

Ce supplément n’est jamais remboursé (sauf assurance supplémentaire)

Comment en profiter ?

Rien ne change pour vous ! Transmettez-nous vos attestations de soins et nous nous occupons de tout !

Et pour les Avantages complémentaires de Partenamut scannez vos demandes via l’app Mobile Partenamut !

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e-Attest : la fin

de l'attestation de soins papier Vous collez une vignette sur votre attestation de soins et la transmettez à votre mutualité… Bientôt de l’histoire ancienne ! Depuis janvier 2018, le processus sera progressivement digitalisé pour vous simplifier la vie.

La digitalisation des attestations de soins, on en parle depuis longtemps et c’est pour bientôt. La ministre de la Santé publique Maggie De Block en a fait l'une de ses priorités. Depuis janvier 2018, les médecins généralistes sont appelés à utiliser e-Attest, le nouveau système d’attestation électronique.

remboursement. Le patient recevra tout de même de son médecin un justificatif reprenant un accusé de réception et des informations telles que l’honoraire, le montant payé… Et les visites à domicile ? Celles-ci ne feront pas encore l’objet d’une attestation électronique.

Le médecin introduit les données Comment cela se déroulera-t-il en pratique ?

Après la consultation, le médecin introduira les données nécessaires (code de nomenclature, montant de la consultation…) en ligne dans un espace sécurisé. Les données sont ensuite vérifiées avant d’être directement envoyées à la mutualité qui effectuera le

Un grand changement d’habitude De la version papier à l’attestation en ligne, c’est un grand changement pour les patients.

Il ne sera plus nécessaire de se rendre dans son agence Partenamut pour y déposer ses attestations, tout se fera directement entre son médecin et la mutualité. Plus besoin d’intermédiaire. Partenamut restera bien

évidemment le point de contact pour toute information relative à l’attestation électronique, le patient n’est pas livré à lui-même !

Vos avantages § Moins de démarches administratives à effectuer pour obtenir un remboursement.

Tout se déroule de manière (presque) automatique. § Moins de papier, c’est bon pour notre environnement. § L’écriture illisible des médecins ? Problème réglé ! Avec l’attestation électronique, ce genre d’erreur n’est plus possible. § Un remboursement plus rapide car votre attestation de soins est automatiquement envoyée à votre mutualité directement après la consultation. § Impossible de perdre une attestation ou d’en retrouver une au fond d’un tiroir plus de deux ans après la consultation… Ce genre de mésaventure ne sera plus qu’un mauvais souvenir avec l’attestation électronique !

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Le tatouage, indélébile expression de soi La tendance du moment ? Le tatouage !

Mais comment n’avoir aucun regret ?

Nos experts et témoins vous font part de leurs expériences. Par Caroline Boeur.

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TÉMOIGNAGE CYNTHIA

Le tatouage, c’est tendance ! Noir ébène ou coloré, discret ou imposant, il habille de plus en plus d’hommes et de femmes… à vie ! Voilà pourquoi il mérite réflexion comme l’explique Boris, 46 ans, tatoueur depuis 18 ans à Nalinnes, dans la région de Charleroi. « Avant de se faire tatouer, il faut vraiment bien y réfléchir. Je me méfie des personnes qui viennent chez moi en me disant qu’elles veulent tel ou tel type de motif parce que c’est « à la mode ». Les modes et les tendances, ça passe. Un tatouage, ça reste. Il doit y avoir une véritable envie derrière. »

EXPERT « Chaque tatouage et chaque patient étant différent, c’est un traitement à la carte. » NAZLI TASSOUDJI, dermatologue au service de dermatologie du CHU de Liège « Dans la technique du PICOseconde, une large discussion entre patient et dermatologue est nécessaire : le patient y exprime ses attentes et le dermatologue explique en mots simples la durée probable du traitement. Chaque tatouage et chaque patient étant différent, nous établissons un traitement « à la carte ». Avec cette technique, il n'y pas de risques ni de contre-indications et nous n’observons pas d’allergies. Il existe cependant un faible risque de ne pas arriver à effacer complètement un tatouage. Et dans certains rares cas, une hypo- ou hyperpigmentation post inflammatoire résiduelle peut être observée. Par contre, une réaction inflammatoire est normale, c'est inhérent à la technique. Elle est en fait même nécessaire au bon fonctionnement du traitement. Et le patient doit respecter une photoprotection stricte avant, durant et certains mois après le traitement pour obtenir les meilleurs résultats. »

« Tous ces tatouages me représentent. Ils dévoilent une partie de ce que je suis. » CYNTHIA, 24 ans, Hal

« Le premier tatouage que j’ai fait remonte à 2012, j’avais 19 ans.

C’était une plume sur le poignet. Je l'ai réalisé quand je suis partie aux États-Unis, à Orlando, après avoir fini mes études. C’était mon premier voyage en dehors de l'Europe et j’ai voulu en garder un beau souvenir.

Mais ce n’est pas un coup de tête. J'ai toujours beaucoup aimé les tatouages. Je trouve ça très joli. Et puis, c’est aussi une manière d’exprimer mon style et de montrer aux autres ce que j'aime. Cinq ans après, je ne les compte plus ! Mais je pense que j’en ai environ 25. Tous ces tatouages me représentent. En montrant ce que j’aime, ils dévoilent une partie de moi. Je suis par exemple une grande fan de Disney et en particulier de la Petite Sirène. Je l’ai donc fait tatouer sur ma cuisse. J’ai aussi un renard sur l'avant-bras car j'adore les animaux.

Bien réfléchir avant de se lancer Ma famille et mes proches m’acceptent comme je suis même s’ils estiment que je devrais maintenant m’arrêter ! Pourtant, j’ai encore plein de projets ! Le regard des autres ne me touche pas, mais c’est parfois difficile et pas toujours amusant. Je suis comme je suis, j'aime ce que j'aime, et c'est à travers les tatouages que je veux l’exprimer. Je me sens bien avec eux. Après tout, on est en 2017 et les tatouages ou les piercings ne devraient plus être un tabou. Je n’en regrette aucun, mais c’est vrai que j’aurais peut-être aimé attendre un ou deux ans avant de faire tout mon bras gauche. Je l’aurais sûrement fait autrement. Et le tatouage sur la poitrine me déçoit un peu. Mais comme il n’est pas terminé, il peut encore être « sauvé ». C’est pour ça qu’avant de se faire tatouer, il faut être sûr de ce que l’on veut faire et où on veut le faire. Et puis, il faut aussi bien choisir son tatoueur. Il ne faut pas qu’il recopie les autres, il doit avoir son propre style. »

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Embellir ou gâcher la vie

Il est également important de se renseigner sur le tatoueur, de le rencontrer pour découvrir son univers. « Chaque tatoueur a son propre style, explique Boris qui est passé par les Beaux-Arts à Bruxelles. Il faut donc trouver celui qui vous convient, qui vous touche. Ce que j’aime, moi, c’est dessiner pour les gens. C’est créer, avec eux, un tatouage unique, qui leur évoque des choses personnelles et dont ils sont fiers. Car un tatouage, ça peut vous rendre la vie plus belle ou au contraire, complètement vous la gâcher. » Regrets, remords et frustration viennent alors salir ce qui, au début, devait être une belle parure.

Heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs techniques pour faire disparaître ces « ratés ». « On peut parfois améliorer un tatouage, retravailler les motifs ou carrément le recouvrir mais cette technique a des limites, notamment au niveau des couleurs : on ne peut pas recouvrir du noir avec du jaune par exemple », précise le tatoueur.

Une nouvelle génération de laser

Et pour celles et ceux qui souhaiteraient retrouver une peau complètement vierge, il existe le laser. Une technique onéreuse et très douloureuse. Cependant, depuis peu, le service de dermatologie du CHU de Liège a acquis un nouveau type de laser, le PICOseconde, qui est capable d’effacer plus rapidement et moins douloureusement les tatouages.

Ainsi, s’il fallait jusqu’à trois ans pour enlever un tatouage avec un laser classique, il ne faut au PICOseconde que trois séances espacées de deux à trois mois. « La technique est encore relativement récente », explique le Dr Nazli Tassoudji, dermatologue au sein du service de dermatologie du CHU de Liège. « Les personnes qui se servent de ce laser ont toutes suivi des formations sérieuses et approfondies. Le PICOseconde « explose » les pigments du tatouage en milliers de petits fragments colorés, ce qui permet ensuite aux macrophages, un genre de cellules « poubelle », de les éliminer. Cette tech-

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nique émet des ondes laser d'extrême courte durée, ce qui a comme avantage de nettement réduire l'effet thermique (néfaste) pour la peau environnante et d’améliorer la tolérance de ce genre de traitement. En plus, cela permet d'augmenter l'efficacité et de réduire la durée entre les séances successives.

Le traitement est néanmoins douloureux, mais nettement moins par rap-

port aux techniques plus anciennes.

Cependant l’efficacité dépend du type de peau, de la qualité du tatouage, de la couleur et de la qualité des pigments utilisés et du bon fonctionnement du système immunitaire du patient. » NDLR : Les tatouages d’Éric ont été réalisés par Boris mais pas ceux de Cynthia.

EXPERT

« Il est indispensable d’établir une relation de confiance entre tatoueur et tatoué. » BORIS, 46 ans, tatoueur depuis 18 ans, Nalinnes « Comme dans tous les métiers, il y a un peu de tout dans les tatoueurs. Mais légalement, pour ouvrir un studio de tatouage, il faut avoir suivi une formation d’hygiène de trois jours imposée par le ministère de la Santé et dispensée par une infirmière diplômée. Et les contrôles se sont intensifiés ces dernières années. Un tatoueur doit évidemment garder son magasin propre. Il doit également travailler avec des outils (aiguilles, buses…) stériles, jetables ou qu’il stérilise dans un autoclave médical. Au niveau des encres, l’Europe en conseille actuellement deux. Il s’agit d’encres véganes qui répondent aux normes en vigueur. Très peu de tatoueurs tatouent à main levée. Généralement, on pose un calque et on tatoue, seuls les artistes dessinent sur la peau avec des crayons spécialement adaptés. La personne tatouée doit elle aussi suivre des règles d’hygiène très strictes et ce afin que son tatouage puisse cicatriser correctement. Durant une quinzaine de jours, il faudra prendre soin de son tatouage matin et soir avec des crèmes spéciales, éviter de le mouiller et de l’exposer au soleil et éviter les vêtements moulants. Ces règles sont autant importantes que l’acte de tatouer en lui-même. »

Un bon feeling « Les allergies existent, même avec les meilleures encres, mais elles restent rares. Les personnes diabétiques qui cicatrisent moins bien doivent quant à elles demander l’avis de leur médecin. Avant de se faire tatouer, il ne faut pas non plus hésiter à venir voir le tatoueur. Il est indispensable d’établir une relation de confiance. Tatoueur et tatoué doivent être sur la même longueur d’ondes sinon, il risque d’y avoir une déception quelque part. Il faut qu’il y ait un bon feeling. Toutes les zones du corps sont potentiellement tatouables. Mais personnellement, je ne tatoue pas les mains. La peau s’y renouvèle rapidement, ce qui peut altérer le tatouage. Les côtes et toutes les zones du corps protégées de manière naturelle (intérieur des bras et des cuisses par exemple) sont des zones très douloureuses. Et il faut savoir qu’un tatouage, pour qu’il soit bien fait, prend du temps et donc aussi de l’argent. »

TÉMOIGNAGE ÉRIC

« Avoir une réflexion avec le tatoueur peut magnifier une idée. » ÉRIC, 44 ans, Charleroi

« Mon premier tatouage, je l’ai fait à 26 ans. Ni très jeune, ni très vieux ! J’y avais réfléchi et en même temps pas vraiment. Je voulais me faire tatouer mais je n’avais pas vraiment pensé au motif. J’ai choisi un dragon un peu tribal, sur l’épaule. Ce tatouage, je l’ai fait pour moi mais aussi peut-être un peu par défi envers mes parents qui étaient très classiques. Ils ne l’ont d’ailleurs pas accepté au début. Ça a été difficile. Et puis à l’époque, les tatouages renvoyaient encore à l’image du mauvais garçon. Ça n’était pas rentré dans les mœurs comme aujourd’hui. Mais une fois qu’on commence, on ne s’arrête plus ! J’ai maintenant six tatouages. Et ils sont de plus en plus réfléchis.

Une expression de soi Celui que j’ai sur l’épaule et le bras représente les quatre éléments : l’eau, la terre, le feu, et l’air. On y retrouve aussi des symboles qui font référence à mes voyages. Ils renvoient aussi à mes passions.

Et il y a des symboles cachés. Je viens également de faire une tortue polynésienne sur l’envers du poignet. Mon épouse s’est fait faire exactement le même. On avait envie d’avoir un tatouage qui nous relie, qui nous représente tous les deux. Un truc unique et rien qu’à nous. Cette tortue représente le foyer mais aussi notre amour pour la plongée que nous pratiquons tous les deux, nos voyages lointains et notre engagement dans la préservation de la nature. Elle a été dessinée avec des motifs tribaux qui selon leur position signifient quelque chose. Ce n’est donc pas juste un tatouage ! C’est bien plus.

Il y a derrière l’expression de ce que nous sommes. Au fil du temps, les tatouages deviennent aussi une partie de nous. Ils finissent par nous caractériser. Mais pour un tel résultat, il faut prendre le temps de bien y penser. Avoir aussi une réflexion avec son tatoueur. Car, s’il est bon, il peut vous conseiller, vous guider pour arriver à un résultat parfait. Il arrivera à magnifier vos idées. Et ce genre de tatouages, on ne les regrette jamais ! Personnellement, je n’en regrette aucun mais il y en a certains que je ne referais pas de la même manière.

Le respect des autres et de soi J’ai un métier qui m’amène à rencontrer beaucoup de gens. Je n’aime pas exhiber mes tatouages et, par respect pour les autres, j’essaie qu’ils ne soient pas trop visibles mais c’est vrai que je m’amuse parfois du regard des gens quand ils remarquent que je suis tatoué. Et quand on me dit qu’ils sont beaux, j’en suis encore plus fier. »

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SOCIÉTÉ

Dépression post-natale, aussi chez les papas ?

Les papas ne voient pas toujours la vie en rose. Comment cette déprime apparaît-elle ?

Quelles en sont les conséquences et que pouvons-nous faire ?

Devenir parent, ce n’est pas toujours évident. Pour la maman certainement, mais pour le papa aussi. Celui-ci ne subit pas de changement hormonal ni biologique, mais la naissance de son enfant est également un évènement important pour lui, nécessitant une grande capacité d’adaptation. La recherche scientifique sur la dépression post-natale chez les papas n’en est qu’à ses balbutiements, mais des études récentes montrent que 5 à 10 % des papas souffrent de dépression après la naissance de leur enfant. À titre de comparaison : la proportion est de 10 à 20 % chez les mamans.

Seconde place

Une dépression post-natale chez la maman est également un facteur de risque important pouvant entraîner des sentiments dépressifs chez le papa. « Il est alors confronté à une double problématique. Non seulement tout est nouveau, mais il se sent encore une fois abandonné et doit souvent se débrouiller seul », ajoute Claudine Crommar. La psychologue souligne également les conséquences des nouveaux médias. « Je trouve que « Fakebook » est une appellation plus correcte que « Facebook ». Les utilisateurs y postent uniquement des photos positives, ce qui crée une démonstration d’optimisme unilatérale, une pression énorme et des attentes irréalistes. Alors que le père idéal n’existe évidemment pas. »

« Le meilleur conseil est de traverser ensemble cette période intense. »

Voir sa compagne se transformer en maman n’est pas évident pour beaucoup d’hommes. Ceci est aussi dû au fait que de nombreuses femmes vivent sur un petit nuage dès la grossesse et ne pensent plus qu’à leur bébé. « Je rencontre de nombreux hommes qui se plaignent d’être relégués à la seconde place. Ils ont le sentiment d’être mis à l’écart, ce qui engendre des frustrations. Ils n’ont plus l’impression d’être le partenaire de leur compagne, mais juste une source de revenus et une aide pour le ménage et les soins du bébé »,

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explique Claudine Crommar, thérapeute parent-enfant. « La sexualité joue également un rôle. Il y a non seulement moins de sexe, mais voir naître leur enfant ou une épisiotomie suite à l’accouchement perturbe certains hommes. »

Les parents du papa

Si les papas ont le moral à zéro, ces sentiments proviennent souvent d'une relation difficile avec leur propre père. « Quand vous devenez papa, vous repensez également à votre relation avec votre propre père lorsque vous étiez enfant. Leur père était peut-être peu présent, très sévère ou il était peut-être même question d’abus.

Des problèmes survenus à l’époque peuvent être à l’origine d’incertitudes et d’angoisse », explique Claudine Crommar. « La relation avec sa mère joue également un rôle. Est-il resté un fils à maman ou sa ma-

AVANTAGES PARTENAMUT Partenamut prévoit une intervention jusqu'à 120 €/an dans le coût des séances de psychologie chez un thérapeute titulaire d’une licence ou d’un master en psychologie.

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man a-t-elle coupé le cordon à temps ? Ces éléments peuvent également influencer la relation du papa avec sa compagne et son enfant. »

Aucun lien avec le bébé ?

Quel est le plus grand danger d'un papa qui broie du noir ? « Je ne pense pas qu’il y ait des conséquences négatives pour le développement de l’enfant. Le risque majeur est que le papa ne crée pas de lien avec le bébé. Cette période de désintérêt ne peut évidemment pas durer trop longtemps », précise Claudine Crommar. « Mais il ne faut pas non plus dramatiser. Chez la plupart des papas déprimés, ces sentiments négatifs passent après trois mois. Ils s’habituent à la nouvelle situation et la relation avec leur compagne se normalise également progressivement. Toutefois, si la situation devient incontrôlable et si la période de désintérêt persiste, il faut demander l’aide d’un professionnel. Dans ce cas, un accompagnement psychologique est nécessaire. »

Sensibilisation, également pour les papas Il existe une multitude de campagnes sur la dépression post-natale, mais elles s’adressent toutes aux mamans. Le moment n’est-il pas venu de placer le couple au centre de ce type d’actions ? « Ce serait une bonne chose », confirme Claudine Crommar. « On perd un peu de vue les papas, or ils méritent plus d’attention et de soutien car leur rôle est primordial, aussi bien avant qu’après l’accouchement. »

Traverser ensemble cette période intense Comment empêcher les papas de sombrer dans la dépression ? « Soyons clairs, la plupart des papas n’éprouvent pas la moindre difficulté pendant la période entourant l’accouchement. Il ne faut surtout

pas les considérer comme des créatures instables qui flanchent rapidement sous la pression », prévient Claudine Crommar. « Le meilleur conseil est de traverser ensemble cette période intense. Il est notamment important que le papa accompagne la maman chez le gynécologue et s’occupe beaucoup du bébé. Il est ainsi impliqué et se sent stimulé dans son nouveau rôle. Il est primordial de s’occuper ensemble du bébé autant que possible. Il est également essentiel de pouvoir discuter d’une éventuelle dépression. Si un papa peut s’épancher auprès de sa compagne et de ses proches, le risque de problèmes diminue déjà fortement. »

Des informations et conseils sur la grossesse et l’accouchement Comment préparer la grossesse, quelles sont les formalités administratives, que préparer à la maternité… Mais aussi baby blues et dépression post-natale. Recevez chaque mois des informations et conseils pour votre partenaire et vous pour vous accompagner de la grossesse aux premiers pas du bébé.

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Facebook, Instagram, Snapchat: les jeunes sont-ils trop connectés ?

L’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes a augmenté de manière exponentielle. En tête de liste : Facebook, Instagram et Snapchat. Une utilisation trop intensive comporte-t-elle des risques ?

Les adolescents d’aujourd’hui sont nés avec les réseaux sociaux. Ils sont ce que l’on appelle une génération « hyperconnectée ». Ils postent à tout-va, sur leurs instants de vie, leur vie privée, etc. Cela peut nous effrayer, mais pour eux, cette pratique est tout à fait normale. Ils ont d’ailleurs une meilleure maîtrise et connaissance de ces réseaux que les adultes. Est-ce donc sans risque ?

Médias sociaux : quels risques ?

Le conférencier, auteur et pédagogue Christophe Butstraen préfère parler de risques plutôt que de dangers. « Le premier risque à gérer, c’est le quantitatif. Ils y passent trop de temps, au détriment d'autres activités : étude, vie de famille, vie associative ou vie sociale. La solution est compliquée, mais il s’agit de mettre des limites. » Une des conséquences d’une utilisation intensive pourrait tout d’abord être l’impact sur leur santé, physique et mentale. Les utilisa-

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teurs intensifs dorment souvent mal et peu car au lieu de se préparer à dormir dans la pénombre qui suscite la production de mélatonine (appelée l’hormone du sommeil), la lumière bleue des écrans ravive l’état d’éveil.

Or, le sommeil est indispensable pour le cerveau en développement des adolescents.

Mais la cause de ces troubles serait-elle les réseaux sociaux ? Selon le professeur Véronique Delvenne, chef du service de pédopsychiatrie à l’HUDERF, la faute ne serait pas à attribuer aux médias sociaux : « Ce n’est pas à cause du média qu’ils y passent trop de temps. S’ils s’enferment dans ces choses-là, c’est parce qu’à côté il y a des choses qui ne vont pas. Un enfant qui est bien soutenu, qui a des activités avec ses parents et une vie sociale à côté, ne s'enferme pas dans les réseaux sociaux. Le problème, ce n’est pas la technologie, mais plutôt comment les enfants vivent dans leur famille, la disponibilité relationnelle et affective dont ils disposent. »

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La culture de l’égo Un deuxième risque concernerait l’observation du profil d’autres utilisateurs qui peut entraîner des sentiments de jalousie, rancœur et diminuer l’estime de soi. Or, tout adolescent, pour se construire, a besoin de se mettre en image, de se montrer. Il est nécessaire pour lui d’être regardé et reconnu pour se reconnaître lui-même. Il s’agit d’une étape dans sa propre construction identitaire. Les réseaux sociaux sont donc pour lui le lieu idéal pour se construire par le regard de l’autre. Mais pour certains, ce regard peut devenir très angoissant. Il ne s’expose pas uniquement au regard de quelques amis. La sphère de l’intimité devient publique et interactive provocant un sentiment de dépossession de leur intimité. « Les réseaux sociaux représentent la culture de l’égo », ajoute Christophe Butstraen. « On s’expose, donc on attend un retour positif. » Beaucoup de jeunes postent, dans l’espoir d’être remarqué et de susciter l’approbation et l’admiration des autres. D’après le professeur Delvenne, cette recherche de reconnaissance fait partie de la nature même de l’être humain : « C’est juste l’outil qui montre comment l’être humain est réellement. Ce n’est pas l’outil qui crée cela. Je ne suis pas dans cette idéologie que tout est mauvais. »

Tout est une question d’équilibre Les réseaux sociaux ne doivent pas être considérés comme purement négatifs. Ils offrent aux jeunes la possibilité de s’individualiser, en leur permettant de s’exprimer en dehors du regard de leurs parents. Bien sûr, comme dans tout, il convient de veiller à un certain équilibre

dans l’utilisation de ces outils. « Les phénomènes de harcèlement sont problématiques », constate le professeur Delvenne. « Harcèlement qui peut se poursuivre via les réseaux sociaux après l’école, le soir, le week-end. C’est un des points les plus négatifs. Mais je ne pense pas qu’on puisse condamner les réseaux sociaux parce qu’il y a des problèmes de détournement. Il y a des dérives avec tout, tout est question de limites et d’équilibre. »

Des solutions ?

Quant au rôle des parents, il consiste à communiquer avec les jeunes et les sensibiliser sur les risques et les conséquences de certains comportements en ligne. À instaurer des limites et un cadre global qui, selon le pédagogue, « doivent tenir compte de la réalité des ados. Le but n’est pas d’interdire. » Ensuite, il est important que les parents prennent leur rôle d’éducateurs à cœur en aidant le jeune à s’accepter, à ne pas chercher la comparaison et l’approbation chez les autres.

Enfin, il est plus que nécessaire d’inclure une éducation aux médias dans le cursus scolaire. « La fonction des parents et des pédagogues, c’est aussi d’éduquer à l’utilisation des nouvelles technologies », explique la professeur Delvenne. Butstraen va plus loin en parlant d’éducation à la citoyenneté : « Ce rôle de cadrage et d’information doit être mixte : à la fois à la maison et à l’école, tout au long de la scolarité. Inclure cette information dans le cursus scolaire devrait être obligatoire pour créer des citoyens responsables. » L’important reste donc d’accompagner l’adolescent dans cette découverte du monde numérique et d’intégrer cet apprentissage dans un projet éducatif plus global.

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SOCIÉTÉ

Laisser mon enfant seul dans le living 5 minutes,

j’ose ou pas ?

La question n’est pas de savoir si votre maison est sans danger pour les enfants, mais bien : comment puis-je aménager ma maison pour que mon enfant puisse y jouer en toute sécurité ?

Vous avez déjà pensé à dresser une liste pour vérifier si votre maison est sans danger pour vos enfants ? Pas de panique si vous n’en avez pas, car il n’existe pas de liste objective. « Chaque enfant est différent et chaque maison peut donc être sécurisée différemment », explique Liesbeth Vanneuville, collaboratrice Promotion de la santé à Kind en Gezin. « En tant que parent, vous pensez devoir protéger votre enfant. Mais vous pouvez aussi le laisser apprendre par lui-même, en se faisant parfois mal. Vous devez bien entendu empêcher les gros risques. Ne laissez pas traîner de couteau de cuisine et fixez bien vos armoires pour qu’elles ne tombent pas sur votre enfant. »

Une notion subjective Une maison sécurisée pour les enfants est une notion subjective. « Vous devez en fait tenir compte de trois éléments. Premièrement, un enfant n’est pas l’autre. Si votre bébé de six mois essaie toujours de grimper les escaliers, alors une barrière est nécessaire. Mais si votre bambin de 18 mois marche à peine et n’est absolument pas intéressé par les escaliers, alors c’est une autre histoire », explique Liesbeth Vanneuville. « Deuxièmement, la sécurité dépend aussi de votre type de logement. Un appartement sans escaliers est totalement différent d’une villa ouverte où un grand esca-

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lier trône dans le couloir. Et finalement, chaque parent est différent. Êtes-vous souvent distrait ou avez-vous plusieurs enfants ?

Ceci définit également vos choix. »

Entre sécurité et développement Devons-nous alors le sucer de notre pouce ? « Bien sûr que non », répond Liesbeth Vanneuville « Vous voulez évaluer les dangers ?

Couchez-vous sur le sol à plat ventre. Vous verrez ainsi ce que voit votre enfant et vous pourrez en déduire les points d’attention.

Mais votre enfant doit pouvoir jouer et bouger. Un parc est intéressant au niveau de la sécurité, mais limite le développement de votre enfant. » Votre maison doit donc être (assez) sécurisée, tout en en permettant au maximum à votre enfant de se développer.

Un équilibre délicat en apparence. « Posezvous la question suivante : est-ce que j’ose laisser mon enfant seul quelques minutes dans le living et/ou la cuisine sans risque d’accident ? » Tout le monde doit s’absenter un moment, que ce soit aux toilettes, ou pour faire une lessive.

De plus, ce n’est pas seulement la pièce qui est importante. Les jouets aussi doivent être sans danger. « Laissez votre enfant jouer avec des jouets adaptés à son âge. Pas simple

quand vous avez plusieurs enfants d’âges différents. Convenez, par exemple, avec les aînés qu’ils peuvent uniquement jouer avec des jouets composés de petites pièces lorsque les plus jeunes font la sieste. Et rangez ensuite ces jouets ensemble. Ceci s’inscrit dans l’éducation à la sécurité », précise Liesbeth Vanneuville. « Faites également attention aux bijoux de fantaisie pour enfants.

Ils ne sont en effet pas testés au niveau de la sécurité - le célèbre label CE. Les élastiques se cassent facilement et les petites perles sont dangereuses pour les enfants qui aiment fourrer toutes sortes de choses dans leur bouche. »

« Pour un enfant, une règle est liée à une personne ou à un lieu.

Si vous partez, cette règle disparaît également. » Restez cohérent À un certain âge, vous attendez de votre enfant qu’il comprenne ce qui est dangereux. « Pour un enfant, une règle est liée à une personne ou à un lieu. Si vous partez, cette règle disparaît également. Et pour l’enfant, cette règle n’existera peut-être plus le lendemain. » En d’autres termes, répétez sans cesse ce qui (n’) est (pas) autorisé. « Et surtout, restez cohérent ! Ce qui est autorisé et

En toute sérénité Finalement, un dernier petit conseil pour les parents soucieux. Vous pouvez toujours envisager de suivre un cours de secourisme. « Vous apprendrez non seulement la réanimation, mais aussi à évaluer certaines blessures. Êtes-vous vite inquiet ? Alors ce cours n’est pas une mauvaise idée pour vous sentir plus confiant et serein en tant que parent. »

ce qui ne l’est pas doit être bien clair. Il peut jouer dans le fauteuil, mais si sa petite sœur s’y trouve, il ne peut pas y jouer. Tant que les accords sont cohérents, c’est clair pour les enfants. »

Noyade silencieuse La sécurité des enfants ne s’arrête évidemment pas à votre porte d’entrée. Parcourez votre jardin. Quelles plantes s’y trouvent ? « Des plantes toxiques dans un jardin destiné à des enfants ? C’est incompatible. » Liesbeth Vanneuville est claire : en tant que parent, vous devez vous débarrasser de tout ce qui est toxique. « Et vous devez aussi vous méfier des champignons. Ils sont plus difficiles à éliminer. Les étangs et piscines représentent, quant à eux, les plus grands dangers dans un jardin. La règle est simple : clôturez-les ! Trop de gens pensent qu’on entend un enfant se noyer. C’est faux ! Les enfants se noient en silence. Les parents ne remarquent rien. Ils disparaissent simplement sous l’eau, sans crier et sans se débattre. » Autre règle importante : restez à proximité de votre enfant lorsqu'il joue. « Un grand mur qui entoure le jardin ou une clôture autour de chaque danger ne protègera jamais votre enfant de toute catastrophe », ajoute Liesbeth Vanneuville. « Ne faites pas uniquement confiance à ces dispositifs, mais restez à proximité de votre enfant lorsqu'il joue. »

Plus d’infos sur une maison sécurisée pour les enfants sur www.one.be

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Le Braille, indémodable système d’écriture Un système inventé par Louis Braille il y a plus de 190 ans et qui permet aujourd’hui aux personnes malvoyantes et aveugles de surfer sur le net.

PLUS D’INFOS sur

www.partenamut.be/medicalia.

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Depuis 2001, le 4 janvier a été déclaré Journée mondiale du braille par l’Union mondiale des aveugles. À cette occasion, Manneken-Pis reçoit une canne blanche et un chien-guide.

Mais au-delà de ce clin d’œil sympathique, c’est l’occasion de rendre hommage à son inventeur, Louis Braille, grâce à qui des milliers de personnes aveugles et malvoyantes peuvent avoir accès à l’information et continuer à communiquer.

Ce système d’écriture, inventé il y a plus de 190 ans, est utilisé pour écrire des textes mais aussi de la musique et des mathématiques. Aujourd’hui, il existe même un braille informatique qui ouvre aux personnes malvoyantes les portes du monde entier via les ordinateurs et Internet, comme l’explique Rudy, 52 ans, formateur de braille à la Ligue Braille. « Le braille est un outil formidable. Il reconnecte les personnes malvoyantes et aveugles à l’écrit et à l’orthographe et permet d’être plus autonome. C’est aussi un système d’écriture universel. On peut l’utiliser pour retranscrire des textes et également pour « lire » et « écrire » sur un ordinateur. »

Six points pour un usage universel

L’écriture braille utilise une combinaison de un à six points en relief disposés en deux colonnes de trois points. Simple et ingénieux, il se lit de gauche à droite avec les deux mains.

Chaque cellule braille offre 63 combinaisons potentielles, ce

qui permet de transcrire aussi bien les lettres que les chiffres, les symboles mathématiques et scientifiques ou encore les notes de musique. Le braille s’écrit à la main avec une tablette et un poinçon ou avec une machine à écrire le braille. Fondé sur un code binaire (absence ou présence de points), le braille s’adapte parfaitement à l’informatique grâce à une barrette tactile que l’on connecte à l’ordinateur. Doté d’un système de petits picots qui montent et qui descendent pour former des lettres et donc des phrases jusqu’à 40 caractères. Un logiciel transforme le texte qu’il déchiffre à l’écran en braille sur la barrette. Une invention qui est apparue dans les années 1980 !

Un système un peu boudé

Pourtant, si l’on trouve aujourd’hui du braille sur les boîtes des médicaments, dans le métro, dans beaucoup d’ascenseurs, dans les taxis mais aussi dans certains restaurants qui proposent des menus en braille, on observe une sorte de « débraillisation » mondiale. « Comme les jeunes qui préfèrent regarder la télé, les personnes aveugles ou malvoyantes préfèrent l’audio », constate Nathalie Danjou, du service de transcription de la Ligue Braille (voir L’avis de l’expert). « Or, le braille permet de garder une maîtrise sur l’écrit et donc aussi l’orthographe. Il faudrait davantage l’inclure dans l’espace public mais aussi mieux informer les personnes malvoyantes et aveugles de la présence d’informations  en braille dans leur environnement. »

EXPERT

« Un livre, de multiples supports. » NATHALIE DANJOU, 58 ans, responsable du service de transcription de la Ligue Braille depuis plus de 20 ans

Parmi tous les services qu’elle propose, la Ligue Braille dispose d’un service de transcription. Dirigé par Nathalie Danjou, il transcrit un livre sur de multiples supports. « Selon le handicap visuel de la personne, elle aura plus ou moins de difficultés à lire un livre. Notre service propose donc de transcrire des ouvrages en grands à très grands caractères, en braille, mais aussi sous format audio. 120 bénévoles viennent ainsi chaque

semaine lire à voix haute dans notre studio, d’autres lisent de chez eux. En comptant une moyenne de deux heures par semaine, il nous faut entre un mois et six mois pour transcrire un livre en audio. Nous éditons ainsi environ 800 livres audio par an. C’est beaucoup et peu à la fois quand on voit le nombre de livres disponibles. Aujourd’hui, seulement 5 % des ouvrages parus dans le monde sont accessibles aux personnes malvoyantes ! Nous avons également une synthèse vocale. Il s’agit d’une voix numérique (nous l’appelons Manon) qui lit le livre. Aujourd’hui, elle n’a plus rien à voir avec les voix « robotisées ».

Elle est beaucoup plus humaine. Mais surtout, elle permet une transcription plus rapide. »

Un service à la carte « Notre service n’adapte pas que des livres.

Toute personne aveugle ou malvoyante peut nous demander la transcription d’un texte. Nous avons beaucoup d’étudiants qui nous demandent d’adapter leurs cours par exemple. Ou des personnes qui nous demandent de transcrire des notices ou des modes d’emploi d’appareils électroniques, de machine à laver… Voire même des lettres ou du courrier. Des entreprises font également appel à nous pour rendre accessible l’information aux personnes aveugles. Aujourd’hui, notre bibliothèque compte plus de 27.000 livres audio, en braille ou en gros caractères. »

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NOËLLINE

« Il existe des outils qui nous facilitent la vie.

On se sent alors presque comme les autres. » TÉMOIGNAGE NOËLLINE, 22 ans, malvoyante

« Je ne suis pas malvoyante de naissance. C’est venu petit-àpetit. Mais aujourd’hui, ma forte myopie est un vrai handicap. Je porte des lunettes mais même avec cette aide, il y a des choses que je ne sais pas lire comme les noms des rues. Le soir, c’est encore plus compliqué. Je ne vois pas grand-chose. Et comme je souffre aussi de vertiges, je dois vraiment faire attention. C’est aussi difficile dans les transports en commun car je ne sais pas lire les arrêts et je n’entends pas toujours la voix du métro énonçant le nom de la station. Le fait de mal voir me force à aller vers les autres, à vaincre ma timidité pour demander de l’aide. Mais en même temps, je veux rester autonome. Après mes études, que j’ai faites dans une école normale, j’ai voulu devenir puéricultrice mais j’ai dû arrêter à cause d’autres soucis de santé. C’est ma cousine qui est elle aussi malvoyante qui m’a parlé de la Ligue Braille. »

Dépasser son handicap

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Garder son autonomie

Outre le braille et l’audio, les personnes déficientes peuvent également apprendre la dactylo ou utiliser les raccourcis clavier et le « ZoomText », un logiciel qui permet d’agrandir tout ce qui s’affiche à l’écran. Et donc continuer à communiquer, à se détendre, à apprendre et à travailler. « On pense parfois à tort qu’une déficience visuelle entraîne immanquablement une incapacité à travailler », explique Rebecca Lévêque, conseillère en communication à la Ligue Braille. « Or, c’est faux ! Avec du matériel adapté, une réorganisation du poste de travail, une bonne répartition des tâches et des collègues sensibilisés et informés, une personne perdant la vue pourra souvent continuer à travailler. Ce n’est pas toujours à la personne handicapée de s’adapter. Les entreprises ont tout à gagner en jouant la carte de l’inclusion. » Et ce afin de permettre aux personnes malvoyantes et aveugles de trouver ou de garder leur emploi et une place épanouissante dans la société.

« Depuis septembre 2017, j’y apprends le braille. C’est un système de lecture incroyable. Une sorte de bouée de sauvetage. Je me dis que si ma vue continue à baisser, j’aurai toujours un système qui me permette de communiquer. Et puis, je découvre également de nombreux autres outils qui me facilitent la vie.

Comme la TV-loupe qui me permet de lire en agrandi ou le « ZoomText » pour travailler sur mon ordinateur sans avoir de maux de tête effroyables en fin de journée. Tout cela me facilite la vie et me permet d’apprivoiser mon handicap, de le dépasser même et de me sentir un peu comme tout le monde. À l’école, j’ai toujours été différente. Ou en tout cas, on m’en donnait l’impression. Et ça a été très dur. Mais j’ai pu trouver la force de ne pas écouter les autres. La force d’écouter mon cœur et de penser à moi. Ici, à la Ligue Braille, je découvre un autre monde. Un monde où je me sens bien car « presque » comme tout le monde. »

En savoir plus Ligue Braille : www.braille.be Œuvre Nationale des Aveugles : ona.be Lecture : Louis Braille, l’enfant de la nuit, Margaret Davidson

Détachez-moi

Tous nos clients profitent des mêmes avantages pour la même cotisation, quelle que soit la région !

Récapitulatif de vos

avantages 2018 : faites vos comptes !

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NAISSANCE (0 à 3 mois)

100 % Consultations médicales

150 € Test prénatal non invasif (NIPT)

100 % Consultations médicales (jusqu'à 17 ans)

-50 % Location matériel via Partenamut

300 € Prime de naissance

100 € Kiné périnatale

100 € Aide familiale/ménagère via titres-services ou chèques ALE

10 € Dépistage néo-natal de la surdité

3 mois gratuits Location aérosol/pèse-bébé/tire-lait

- 50 % Location matériel via Partenamut

+ - 10% Achat langes/articles Partenamut Shop

25 €/an Vaccins

200 €/an Aide familiale/ ménagère si bébé hospitalisé plus de 8 jours

100 €/an Thérapies alternatives (homéopathie, ostéopathie, acupuncture,…)

75 €/an Produits homéopathiques

+ - 10 % Achat langes/articles Partenamut Shop

25 €/an Vaccins

50 €/an Club sportif

+ -10 % à -20 % Fitness PartenAIR + -10 % Magasins de sport PartenAIR

100 €/an Stages, camps, plaines, voyages scolaires (250 €/an si handicap)

+ -10 % à -40 % BDK et Vacances vivantes

18 jours/an Garde d’enfants malades (participation de 3 €/h) jusque 14 ans

1000 € Logopédie

100 €/an Thérapies alternatives (homéopathie, ostéopathie, acupuncture,…)

75 €/an Produits homéopathiques

75 €/2 ans Lunettes ou lentilles correctrices

+ -15 % ou lunettes à 50 € chez nos opticiens PartenAIR

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POUR TOUS LES ÂGES

ENFANT (3 mois à 18 ans inclus)

450 € Orthodontie (825 € si malformation grave)

65 € Alarme énurésie

40 €/an Diététique

25 € Acné (à partir de 12 ans)

120 €/an Consultations chez un psy

50 €/an Club sportif

+ - 10 % à -20 % Fitness PartenAIR + - 10 % Magasins de sport PartenAIR

40 €/an Diététique

+ R éductions avec Weight Watchers

75 €/an Produits homéopathiques

25 €/an Vaccins

120 €/an Consultations chez un psy

100 €/an Thérapies alternatives (homéopathie, ostéopathie, acupuncture,…)

50 €/an Dépistage des allergies, du diabète, de l’ostéoporose, du cancer, des maladies cardio- vasculaires, affections respiratoires, bilan auditif et/ou contrôle ophtalmologique

200 € Chirurgie au laser

50 €/an Sevrage tabagique

75 €/2 ans Lunettes ou lentilles correctrices

+ - 15 % ou lunettes à 50 € chez nos opticiens PartenAIR

40 €/an Contraception (stérilet/implant : 120 € pour 3 ans)

20 € Premiers Secours

UN SOUTIEN PARTICULIER EN CAS DE SOUCIS DE SANTÉ AUDITION

DIABÈTE

60 €/5 ans Appareil auditif/oreille

50 €/an Dépistage

35 €/5 ans Assurance omnium d’un appareil auditif/oreille

120 €/an Diététique

30 €/5 ans Bouchons d’oreille sur mesure

50 €/an Bilan auditif et autres dépistages

Accompagnement spécifique pour malentendants

+ R éductions avec Weight Watchers

30 €/an Affiliation à l’Association Belge du Diabète

60 €/an Consultation éducateur en diabétologie

160 €/an Achat tigettes, lancettes, aiguilles à insuline et patchs pour capteurs de glycémie

-50 % Location matériel via Partenamut

-10 % Achat matériel via Partenamut Shop

Interventions pédicure, glucomètre,...

BURN OUT

180 €/an Consultations chez un psy

25 € Diagnostic du burn out

100 €/an Thérapies alternatives (pleine conscience, homéopathie, acupuncture,…)

ALLERGIES

50 €/an Dépistage

75 €/an Désensibilisants

25€/an Antihistaminiques

-50 % Location matériel via Partenamut

-10 % Achat matériel via Partenamut Shop OBÉSITÉ

180 €/an Consultations chez un psy 120 €/an Diététique

OPTIQUE (myopie, astigmatisme, presbytie, hypermétropie, cataracte)

75 €/2 ans Lunettes ou lentilles correctrices

+ -15 % ou lunettes à 50 € chez nos opticiens PartenAIR

200 € Chirurgie au laser

50 €/an Contrôle ophtalmologique

100 € Lentilles intra-oculaires CANCER

200 €/an Séjour de revalidation ou programme multidisciplinaire

-50 % Location matériel via Partenamut

- 10 % Achat matériel

via Partenamut Shop

Intervention pour l’achat d’une perruque

+ R éductions chez nos partenaires (nutrition, ateliers, soins et maquillage, lingerie adaptée, turbans, perruques) AUTRE MALADIE GRAVE OU CHRONIQUE

50 €/an Dépistage (ostéoporose, maladies cardio-vasculaires, affections respiratoires,…)

180 €/an Consultations chez un psy

500 €/an Transport non-urgent

200 €/mois Transport en cas de dialyse

120 €/an Diététique

+ R éductions avec Weight Watchers

150 €/an Aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales

300 €/an Alimentation entérale par sonde

500 €/an Équipement de protection pour grands brûlés

50 €/an Dépistage

+ R éductions avec Weight Watchers

200 €/an Aide ménagère (titres-services/chèques ALE)

-50 % Location matériel via Partenamut

-50 % Location matériel via Partenamut

200 €/mois Transport pour chimio- ou radiothérapie

-10 % Achat matériel

via Partenamut Shop

-10 % Achat matériel via Partenamut Shop

180 €/an Consultations chez un psy

75 €/an Vêtements adaptés

+ R éductions chez nos partenaires (nutrition, ateliers, soins et maquillage, lingerie adaptée, turbans, perruques)

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HANDICAP ET AIDANT PROCHES HANDICAP ET PERTE D’AUTONOMIE

750 €/an Aide familiale ou ménagère

500 €/an Transport non-urgent

420 €/an Court séjour en maison de repos et/ou garde à domicile (Alzheimer ou handicap)

490 €/an Convalescence

300 €/an Centre de jour et/ou de nuit

250 €/an Stages et séjours pour enfants handicapés

350 € Aménagement du domicile ou aides techniques

150 € Soins palliatifs

-50 % Location matériel via Partenamut

-10 % Achat matériel via Partenamut Shop

Toujours

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Réduction location Système de téléassistance (Télé-Secours)

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€

€ x

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Coordination des aides et soins à domicile

€ x

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Visite gratuite ergothérapeute

€ x

intervention(s) =

€

250 €/an Aide ménagère ou familiale

180 €/an Consultations chez un psy

Partenariat exclusif avec Alzheimer Belgique

490 €/an pour accompagner une personne aidée en convalescence

2 jours/an de garde à domicile de la personne aidée

250 €/an Stages et séjours pour enfants handicapés

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Devenez un

Trop d’antibiotiques sont prescrits en Belgique. En cas de maladies graves, ils peuvent sauver des vies. Les utiliser trop souvent et inutilement peut entraîner une résistance et c’est dangereux !

Résistance aux antibiotiques Si vous en abusez et les utilisez à mauvais escient, les antibiotiques n’ont plus d’effet : les bactéries responsables de maladies deviennent résistantes et ne réagissent plus aux traitements. Ce qui peut provoquer une maladie plus longue, voire un risque de décès. Le problème de la résistance constitue une menace à l’échelle mondiale : le nombre de décès dus à la résistance aux antibiotiques est estimé à 25.000 en Europe. Et si la situation ne s’améliore pas, cette résistance aux antibiotiques pourrait être responsable de 10 millions de décès à travers le monde d’ici 2050.

Conséquence ?

Certaines maladies qui peuvent être traitées à l’heure actuelle, deviendraient alors plus difficiles à soigner ou pourraient même se révéler fatales. Sans antibiotiques efficaces, de nombreux traitements seraient de plus en plus dangereux. Lors d’opérations, mais aussi de chimiothérapie, les antibiotiques jouent un rôle important dans la prévention des infections.

Que pouvez-vous faire ?

Devenez antibiotic guardian !

Un seul mot d’ordre : utiliser les antibiotiques intelligemment ! Pour diminuer la résistance, il faut réduire drastiquement l’utilisation inutile d’antibiotiques. Vous pouvez y contribuer en devenant antibiotic guardian ! Avec un engagement simple quant à la manière dont vous vous engagez à mieux utiliser les antibiotiques, vous contribuez à ce que ces médicaments vitaux ne deviennent pas obsolètes.

Vous avez quand même besoin d’antibiotiques ?

Utilisez-les correctement pour diminuer les risques de résistance : § n e

sautez jamais une prise § prenez les quantités prescrites § t erminez complètement votre traitement § n e conservez jamais un reste d’antibiotiques pour une prochaine fois

Surfez sur www.antibioticguardian.com et invitez vos amis et votre famille à en faire de même !

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amut Par ten s es école c e it c li fé celles toutes e u q i s ain é ! par ticip t n o i u q

École Désiré Denuit (Lasne)

3000 €

École La Fermette (WezembeekOppem)

750 €

École Notre-Dame (Namur)

1500 €

Les résultats du concours « Manger sain à l’école » C’est l’école Désiré Denuit qui remporte le premier prix de 3 000 €. Le jury a été conquis par le projet de l’école qui compte une population d’enfants souffrant de troubles du comportement et/ou de la personnalité, des enfants motivés par des projets plus manuels, notamment culinaires. Le prix décerné permettra à l’école d’acquérir : un potager surélevé, les premières graines, des ustensiles ainsi qu'un four pour créer des recettes avec les légumes et fruits récoltés. Bravo à eux donc !

Aussi sur le podium : l’école Notre-Dame pour qui le prix contribuera à offrir des collations saines aux élèves pour éviter les inégalités, les problèmes de poids et créer un moment de partage. Les élèves de l’école La Fermette pourront utiliser leur prix pour organiser des activités santé, améliorer la gestion des potagers, du verger et rafraichir l’enclos des poules, tout en continuant d’apprendre de nombreuses matières grâce l’alimentation saine (calculer bénéfices-pertes, …).

En savoir plus sur l'alimentation saine et envie de découvrir des recettes équilibrées ?

www.partenamut.be/ebc

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6 millions

Le chiffre

Plus de six millions de Belges ont donné leur consentement pour l'échange sécurisé de leurs données médicales entre leurs prestataires de soins. Ils peuvent ainsi poser plus rapidement un diagnostic correct et, si nécessaire, démarrer un traitement et éviter les doubles examens.

PLUS D'INFOS : www.patientconsent.be

9

mars

Agenda Journée Nationale du Pyjama Le 9 mars 2018, Take Off organise la deuxième Journée Nationale du Pyjama. Un moment de solidarité envers les enfants gravement malades.

PLUS D’INFOS : www.takeoff-asbl.be

Votre santé au quotidien Changez vos habitudes dans une démarche éco-responsable !

Optez pour votre magazine Profil en ligne sur partenamut.be

Visite d’un infirmier à domicile ?

Préparez votre carte d’identité !

Vous recevez parfois la visite d'un infirmier à domicile ? Alors, gardez toujours votre carte d'identité électronique à portée de main. Les infirmiers à domicile doivent obligatoirement vérifier votre carte d’identité lors de chaque visite s’ils appliquent le régime du tiers-payant électronique. Vous bénéficierez d'un meilleur suivi et la collaboration entre votre infirmier et votre mutualité sera ainsi plus efficace.

Un pharmacien de référence Depuis début octobre, les patients chroniques pourront, s’ils le souhaitent, choisir un pharmacien de référence. Celui-ci, au travers d’un suivi personnalisé, les aidera à préserver au mieux leur capital santé, notamment par la mise à disposition d'un schéma de médication complet. À l’instar du médecin de famille responsable du Dossier Médical Global, le pharmacien de référence sera responsable du Dossier Pharmaceutique de son patient reprenant toutes les délivrances de médicaments (prescrits ou non) et d’autres produits de santé susceptibles d’interagir avec le traitement.

PLUS D’INFOS : pharmacie.be

La prescription électronique obligatoire Terminé le document en papier donné au pharmacien pour recevoir les médicaments prescrits. La prescription sera chargée de manière électronique dans un environnement sécurisé par le médecin à la fin de la consultation. Le patient recevra lui une preuve que la prescription a bien été enregistrée, avec un code-barres unique. Code-barres que le pharmacien scannera pour y avoir accès et donner les médicaments au patient.

Le saviez-vous ?

En étant affilié à Hospitalia Ambulatoire, Partenamut vous accorde un remboursement de 50 % du prix de vos médicaments même en dehors du milieu hospitalier !

Pour bénéficier de ce remboursement, n’oubliez pas de joindre le document de « demande d’intervention » à chacune de vos demandes d’intervention.

Téléchargez-le sur www.partenamut.be/ hospitalia-ambulatoire.

La visite chez le psychologue remboursée fin 2018 À partir de la fin de l'année 2018, les visites chez le psychologue seront remboursées pour les personnes souffrant de troubles psychiques modérés. Le gouvernement fédéral dégage 22,5 millions d’euros à cet effet. « Nous rendons ainsi l’aide psychologique plus accessible et nous évitons de cette manière que certains problèmes ne s’aggravent », explique la ministre de la Santé publique Maggie De Block.

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Vos gènes,

une malédiction ou une bénédiction ?

Tare héréditaire, erreurs génétiques graves, maladie génétique...

Qu’est-ce que cela signifie exactement ?

Et surtout, pouvons-nous y faire quelque chose ?

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également notre taille, influencent notre tension artérielle et notre prédisposition (ou pas) au surpoids. « Toutes ces découvertes sont répertoriées.

Mais à l’heure actuelle, il est impossible de dire, à l’aide d’un code génétique, si une personne est intelligente ou non. »

Erreurs génétiques

La tare héréditaire correspond à la présence d’erreurs génétiques graves pouvant entraîner une maladie génétique. « Mais il ne s’agit pas toujours d'une relation de cause à effet », explique le Dr Legius. « Il existe aussi une forme monogénique d’hérédité, dans laquelle un gène spécifique est responsable d’une maladie bien précise. Dans ce cas, il s’agit d’une relation de cause à effet et vous avez 100 % de certitude de contracter cette maladie. » Mais la génétique est plus compliquée que cela. « Vous pouvez par exemple être atteint d’une erreur génétique qui augmente les risques de développer une affection.

Nous parlons alors d’une prédisposition à développer une affection. Dans ce cas, il n’est pas certain à 100 % que vous allez contracter cette maladie. Il existe aussi de nombreuses formes de mutations génétiques qui entraînent une prédisposition génétique au cancer, mais pour lesquelles il est impossible de prédire si vous allez effectivement contracter ce cancer. Cela peut être le cas des formes héréditaires du cancer du sein ou de l’ovaire. On parle d'une tare héréditaire sévère si le risque de Les gènes n’ont plus beaucoup de secrets pour le docteur Éric Legius, du Centre de génétique humaine de l’UZ Leuven. Du moins ce qui a été découvert jusqu’à présent en la matière. « Nous savons par exemple que notre intelligence générale est influencée par de nombreux gènes. Environ 15.000 gènes sont impliqués dans le fonctionnement de notre cerveau. Mais nous ne connaissons pas la fonction de chacun d’entre eux. » En d'autres termes, certains gènes vous rendent (plus ou moins) intelligent, mais nous ne savons pas quel gène est responsable de quelle intelligence. Les gènes déterminent

développer ce cancer s’élève à 60, 70 ou 80 %. Il s’agit aussi parfois d'une combinaison de problèmes dans différents gènes. Les différentes anomalies ont peu d’effet à elles seules, mais combinées à d’autres, elles peuvent engendrer des problèmes. Le spina bifida en est un exemple. Le bégaiement, la dyslexie et l’autisme peuvent avoir les mêmes origines. C’est une transmission complexe. Par ailleurs, certaines affections sont également dues à une erreur chromosomique. La plus connue d’entre elles est le syndrome de Down. »

Cancer dans la famille ?

Tous les individus ne savent évidemment pas s’il y a une maladie héréditaire dans leur famille, et surtout s’ils sont concernés ou non. Comment aborder ce problème ? Selon le Dr Legius, faire des recherches dans chaque famille n’a aucun sens. « À l’heure actuelle, ces tests sont utiles uniquement si vous souffrez d’une tare héréditaire en ciblant une maladie bien spécifique. Plusieurs cas de cancer du sein ou du côlon se sont manifestés dans votre famille ?

Toujours sous la même forme et ce cancer est toujours découvert relativement tôt ? Vous pouvez alors vous rendre dans un centre génétique pour réaliser des examens. Des enfants sont-ils nés avec un handicap ou des malformations aux organes dans votre famille ? Ceci peut aussi être une raison de demander une consultation dans un centre  génétique. »

Qu’entend-on exactement par « gènes » ?

Chaque corps se compose de cellules et le noyau d’une cellule comporte presque tout le patrimoine génétique. C’est ce que l’on appelle l’ADN. Lors d'une division cellulaire, c’est-à-dire lorsqu’une cellule se scinde en deux cellules filles identiques à la cellule d’origine, le patrimoine génétique est doublé et réparti entre les deux cellules filles. Chaque cellule humaine a 46 chromosomes, à chaque fois 23 paires de 2 chromosomes : un chromosome de la mère et un du père. Chaque individu a donc logiquement son information génétique en double. Nous arrivons ensuite aux gènes : chaque chromosome comporte une série de gènes renfermant des informations sur nos caractéristiques génétiques. Chaque cellule est constituée d’environ 25.000 gènes. Nous disposons de deux copies de chaque gène, un du père et un de la mère.

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Prévenir les maladies génétiques

À l’heure actuelle, des tests génétiques sont réalisés à la demande spécifique de la famille. Le seul test général qui existe actuellement est le NIPT (test prénatal non invasif). « Lors de ce test, on cherche des fragments d’ADN de l’enfant dans le plasma de la maman.

Ceci permet de détecter des anomalies au niveau des chromosomes de l’enfant (et donc aussi de la maman). Un autre test général réalisé est celui de Guthrie, mais il ne s’agit pas d'un test génétique. » Comme toujours dans les sciences, des progrès sont réalisés et les techniques d’examens génétiques sont de plus en plus simples. « Il sera peut-être possible à l’avenir de dépister des couples souhaitant avoir des enfants et voulant savoir s’ils sont tous deux porteurs d’une tare génétique en une dose unique. Cela signifie qu’une

seule des deux copies d’un gène renferme une erreur génétique. Pour la mucoviscidose, une personne sur 25 est porteuse d’une erreur sur l’une des deux copies des gènes. Si les deux parents transmettent cette copie erronée, l’enfant développera la maladie car il recevra deux copies erronées. Si dans le futur, nous pouvons dépister si les deux partenaires sont porteurs d'un même gène défectueux, nous pourrons éventuellement prévenir ce type de maladies génétiques. »

L’épée de Damoclès peut rester suspendue

Une personne ayant deux erreurs sur le gène à l’origine de la mucoviscidose va donc développer la maladie. Elle peut en être certaine à 100 %. Mais tout n’est pas noir ou blanc pour tout le monde.

Pour le Dr Legius, il existe plusieurs

possibilités de déjouer intelligemment l’épée génétique de Damoclès. « Un dépistage génétique révèle que vous avez de fortes chances d’avoir le cancer ?

Vous recevez alors un suivi personnalisé : vous devrez vous faire examiner fréquemment. En réalisant régulièrement une mammographie ou une coloscopie en cas de risque élevé de cancer du côlon. Une ablation préventive des seins permet également de réduire les risques de cancer du sein sous le niveau de la population générale. » Mais vous pouvez également anticiper, en pensant à votre descendance. « Cela se fait de plus en plus : des jeunes gens dans la vingtaine font un test, car une maladie génétique est présente dans leur famille. Ils constatent qu’ils sont porteurs et demandent à avoir un enfant par fécondation in vitro. Ils choisissent de ne pas transmettre leurs tares héréditaires à leurs enfants. Ensuite, après un screening génétique, les embryons qui démontrent ne pas avoir de malformation sur ce gène bien précis, seront choisis. Ce bébé ne pourra pas non plus transmettre la maladie par la suite, et cette maladie sera donc anéantie dans cette branche de la famille. » Enfin, il y a le problème des nouvelles mutations. « Certaines maladies génétiques surviennent suite à l'apparition d'une nouvelle erreur génétique. Nous sommes pour l’instant encore impuissants face à la détection de ces nouvelles mutations pendant une grossesse. De nouvelles techniques sont nécessaires, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. »

SOCIÉTÉ PSYCHO

Comprendre

les insomnies pour mieux les traiter Une prise en charge médicalisée n’est heureusement pas toujours nécessaire.

Quelques changements d’habitude peuvent déjà parfois faire des miracles !

Selon la dernière enquête de santé menée par l’Institut scientifique de santé publique en 2013, en Belgique, jusqu’à 30 % des personnes interrogées se plaignent de troubles du sommeil. Les femmes sont un peu plus concernées que les hommes. « Il existe 85 troubles du sommeil différents », explique le Dr Neu, somnologue certifié et directeur du Laboratoire du sommeil au CHU Brugmann. « Les insomnies ne représentent qu’un groupe de problèmes particuliers, mais elles sont tellement fréquentes dans les pays industrialisés qu’on considère que, sur une vie entière, jusqu’à 90 % de la population va connaître au moins une fois une insomnie. » Qu’entend-on exactement par insomnies ? « Les patients se plaignent généralement d’un sommeil qu’ils jugent altéré en termes de quantité ou de qualité. Il peut y avoir des problèmes pour trouver le sommeil.

C’est le cas lorsqu’on se couche et que le sommeil ne vient pas. Des difficultés à maintenir le sommeil durant toute la nuit, des réveils trop précoces, sans pouvoir se rendormir. En journée, il peut y avoir de la fatigue voire de la somnolence. »

Des états qui ne se commandent pas La première étape fondamentale pour s’en débarrasser et de bien comprendre le fonctionnement du sommeil. « Lorsqu’on dort, le cerveau passe par trois états : le sommeil lent, le sommeil paradoxal et l’éveil », explique le somnologue. « Ces trois états du cerveau ne se commandent hélas pas ! On ne peut ni les déclencher, ni les contrôler. » Deuxième élément important : le sommeil n’est pas un état passif. « Souvent, on imagine que le sommeil est un état de stand-by, comme un écran  qu’on allume ou éteint », ajoute le Dr Neu.

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SOCIÉTÉ PSYCHO

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« Quand on est fatigué, on voudrait juste appuyer sur le bouton OFF… Mais en réalité, le cerveau n’est jamais en stand-by : il est en activité 24 h sur 24. L’activité cérébrale pendant le sommeil est tout à fait particulière et a des fonctions spécifiques. L’une des plus cruciales, la récupération énergétique et l’évacuation des déchets métaboliques, se déroule pendant le sommeil lent profond.

Bonne nouvelle pour les insomniaques : le sommeil lent profond se produit systématiquement pendant les toutes premières heures de sommeil et ceci quasi indépendamment de l’heure d’endormissement réelle. »

Moins de temps au lit, plus de temps à dormir Pour les insomnies légères ou passagères, appliquer quelques mesures rudimentaires peut faire l’affaire. « Il faut adopter des comportements qui vont parfois à l’encontre de son intuition », explique le Dr Neu. « Par exemple, l’insomniaque qui ne dort pas, mais qui reste couché dans son lit en espérant se rendormir, envoie un mauvais signal à son cerveau : il lui communique un équivalent de sommeil ». D’une certaine manière, le corps dit au cerveau : « Tout va bien, je me repose », alors que la personne ne dort pas. Mieux vaut alors se lever et marcher un peu.

« Dans un premier temps, il faudra donc stabiliser et avancer l’heure du lever, sans se préoccuper de l’heure du coucher », ajoute le spécialiste. « Ensuite, nous demandons au patient de retarder le plus possible l’heure du coucher afin d’obtenir de plus longues heures d’éveil.

Ce qui n’est pas facile à comprendre pour le patient. Sa demande va plutôt dans le sens de dormir mieux et plus longtemps… En fait, il faut rétablir le rapport entre les heures passées au lit et les heures passées à dormir ». Il faut en effet savoir que, même lorsque l’insomnie est très sévère et que les états d’éveil sont nombreux, le cerveau passe toujours par quelques

QUELQUES BONNES HABITUDES À PRENDRE § Essayez de vous lever à la même heure tous les matins, même le week-end. § Limitez le temps passé au lit, allez au lit quand vous êtes somnolent. § Vous n’avez toujours pas trouvé le sommeil après 15 à 20 minutes passées au lit ?

Levez-vous ! § Évitez les siestes en journée. § N’utilisez votre chambre que pour dormir. Bannissez-y les écrans. § Mangez léger le soir, au moins deux heures avant le coucher. Privilégiez les produits laitiers et les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes) qui favorisent le sommeil par une meilleure régulation des apports tout au long de la nuit. Évitez les fritures et les graisses cuites. § Favorisez les activités calmes et la relaxation en fin de journée. Une activité physique modérée pratiquée régulièrement en fin d’après-midi ou tôt en soirée peut approfondir le sommeil. § Après 16 h, évitez le café, le thé, mais aussi les sodas à base de thé froid ou de cola. Évitez de fumer le soir car la nicotine est un puissant stimulant du système nerveux. § Dès le lever, exposez-vous le plus possible à la lumière du jour.

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phases de sommeil. La personne insomniaque n’en a pas conscience, elle a même plutôt le sentiment inverse, mais l’enregistrement de l’activité cérébrale peut démontrer que des moments de sommeil ont bel et bien eu lieu.

« Lorsqu’on dort, le cerveau passe par trois états : le sommeil lent, le sommeil paradoxal et l’éveil » Enfin, pour favoriser le sommeil, rien de tel qu’une activité physique légère 90 à 120 minutes avant le coucher. « La majorité des activités que nous avons en journée sont sédentaires », précise le Dr Neu. « Nous utilisons une petite partie de notre cerveau, essentiellement des ressources intellectuelles, souvent avec des charges émotionnelles importantes. C’est pourquoi faire de la marche rapide pendant 20 à 30 minutes en fin de journée peut booster la pression de sommeil. » Si malgré ces principes théoriques, l’insomnie perdure plus de deux à trois semaines et que vous avez des difficultés importantes à vous endormir ou à maintenir le sommeil, alors que ce n’était pas le cas avant, une prise en charge auprès d’un spécialiste peut s’avérer utile.

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Salade de lentilles à la truite fumée 15 minutes

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Ingrédients 200 g lentilles vertes § 200 g truite fumée § 1 botte de roquette 1 botte de radis § 2 pommes/poires § Graines de sésame 4 càs d’huile d’olive § 5 càs de vinaigre balsamique § Sel, poivre.

1 Faites cuire les lentilles dans un grand volume d’eau bouillante salée pendant 25-30 mn. Égouttez et laissez refroidir.

2 Enlevez la peau de la truite puis coupez-la en petits dés, tout comme les poires (mais on leur laisse la peau, pleine de bonnes choses !).

3 Tranchez le radis en fines rondelles et préparez la vinaigrette.

4 Mélangez tout dans un saladier et saupoudrez de graines de sésame, c’est prêt !

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§ §

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