Pays Arbois Poligny Salins numéro 8 - Fev 2019

n°8 Février 2019

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Arbois Stanley Black&Decker “L’histoire est une force, à nous d’écrire l’avenir…” p. 2

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Vins du Jura…

Stanley Black&Decker, site d’Arbois

“L’histoire est une force, à nous d’écrire l’avenir...”

Adrien Dechaume :

Arbois au cœur des 100 ans de Facom !

Pour célébrer cet anniversaire spécial, FACOM lance une collection d’outils en Edition Limitée au design unique. Tous sont marqués subtilement par un «100 » et dotés d’une finition détaillée premium, argent et noir.

FACOM a sélectionné certains de ses produits les plus emblématiques pour cette gamme spéciale « anniversaire » : la célèbre pince étau 501, un jeu de clés mâles, un coffret de douilles et cliquet R2NANO, une scie à métaux bi-matière, des servantes d’atelier, une caisse à outils, un cric, un jeu de clés mixtes, un couteau Inox à molette et un jeu de tournevis New Protwist.

Les différentes productions

• Les Tournevis Protwist : 5 000 000

• Clés Male : 6 000 000

• PincesEtaux : 150 000

• Scies à Métaux : 100 000

Les différentes marques produites à Arbois

• Facom : 47 % • Stanley : 37% • Usag : 9 % • Expert : 6 % • Mac Tools : 1 %

Historique

Tout juste arrivé en janvier 2019 à Arbois comme directeur de l’usine Stanley Black&Decker d’Arbois, Adrien Dechaume nous livre sa vision sur l’avenir d’un site qui se porte plutôt bien.

M. Dechaume, merci de vous présenter...

J’ai 30 ans, je suis marié sans enfants. Je suis originaire de Dijon où j’ai étudié jusqu’en classe préparatoire pour ensuite intégrer l’École Nationale des Arts et Métiers à Chalon-en-Champagne et Paris. J’en sors diplômé en 2011.

Vous êtes un jeune directeur, quel est votre parcours professionnel ?

J’ai débuté en Vendée chez Louis Vuitton dans l’amélioration continue. J’intègre ensuite à Evreux Faurecia un équipementier automobile qui me confie une mission aux États-Unis dans la région de Détroit en tant que superviseur de production et formateur de trois opérateurs pour me succéder. Retour en Europe chez Stanley Black&Decker à Laissey en tant que responsable de production avant de rejoindre l’unité de Besançon comme directeur adjoint et depuis janvier ici à Arbois comme directeur de site.

Que représente pour vous cette nomination ?

Pour moi c’est en effet une belle marque de confiance et de reconnaissance de la part du groupe.

C’est une continuité dans l’entreprise mais ce n’est pas le plus important. Mon premier challenge est d’assurer le lancement de la nouvelle gamme de tournevis Facom l’iconique « Protwist ». C’est le plus gros volume de production et la plus forte vente de l’entreprise. C’est aussi la fierté de l’usine, des employés et il représente le haut de gamme du tournevis !

Mais vous ne produisez pas à Arbois que du haut gamme Facom ?

On fabrique 10 millions de tournevis par an dont 5 millions de Facom. L’objectif est de continuer à faire des produits de qualité, de respecter la marque, de la faire évoluer et de faire grandir les autres marques produites ici. On ne fait pas de bas de gamme à Arbois... N’oublions pas la production des clés hexagonales, l’assemblage des pinces étaux et des scies a

métaux. Tout est important ici... chaque personne est importante, chaque pièce produite est importante.

Quels sont les enjeux majeurs à relever ?

Un des enjeux majeurs est de rester compétitif. C’est un challenge permanent. Un consommateur qui achète un tournevis regarde en premier le prix... Le groupe Stanley Black&Decker nous fait confiance pour cela, à nous de relever le défi. Nous bénéficions de la devise du groupe « Make where you sale », « fabriquer où l’on vend ». Arbois reste la base du marché européen pour le groupe et ça fonctionne.

La responsabilité est grande mais la pérennité du site est ainsi renforcée. Le Made in France est respecté, c’est un atout pour notre usine.

Une usine qui se porte bien ?

Oui plutôt bien. Une usine en progression tant au niveau du chiffre d’affaire, du personnel, des investissements. De nouvelles machines sont arrivées à l’usinage et à l’injection avec des formations pour les employés et pour un gain de productivité. Notre personnel progresse encore pour réussir, nous devons rassurer et montrer que nous sommes capables d’accueillir de nouvelles productions, de nouveaux produits. Mais vous savez que tout peut aller très vite. Une entreprise qui n’évolue pas, meurt. On peut trouver une similitude avec notre personnel qui, s’il n’évolue pas, perd sa motivation.

Vous parler beaucoup de votre personnel...

C’est notre moteur ! Le personnel dispose ici d’une longue expérience et de fortes compétences, des personnes autonomes à leur poste. Nous formons notre personnel pour l’investir dans les nouveaux projets. Il ne faut pas avoir peur de former car nous rencontrons beaucoup de difficultés pour recruter.

Nous comptons sur la notoriété de nos marques Stanley Black&Decker et l’image du site pour nous aider à attirer de nouveaux salariés.

L’usine d’Arbois est historiquement forte, une pression supplémentaire pour vous ?

Non plutôt du respect... Je suis heureux d’être là et de poursuivre l’aventure avec les équipes. L’histoire est une force, à nous d’écrire l’avenir...

Stanley Black&Decker, 83 avenue Pasteur à Arbois - 03 84 66 30 70

Chocolaterie

Nicolas Galmiche

Boutique : des travaux, plus de place et de produits gourmands…

MONT-SOUS-VAUDREY

03 84 81 80 04 Nicolas GALMICHE pâ sserie chocolaterie

Ouvert le lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi de 7 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h.

Fermé le mercredi.

Dimanche de 7 h à 12 h

Nicolas Nicolas et et Lauriane Lauriane Galmiche Galmiche

Déjà onze ans que Nicolas Galmiche travaille avec passion ses chocolats et produits gourmands.

Partis de zéro avec sa femme Laurianne, ils vien­ nent d’offrir une belle rénovation à leur boutique, affichant du chêne clair et du noyer. “Nous arri­ vions au terme de la capacité du magasin. Nous voulions un espace plus convivial, en faisant tra­ vailler des acteurs locaux, ce qui reflète notre conception du produit. Le Jura est un terroir exceptionnel avec des quantités de mûres sau­ vages que nous utilisons pour nos pâtes de fruits ou nos chocolats, le doux miel du Jura pour nos nougats…” explique Nicolas qui privilégie les pro­ duits du terroir pour composer ses créations.

Comme un peintre jouant avec sa palette de cou­ leurs, l’artiste culinaire réalise ses propres assem­ blages pour créer des mélanges audacieux et sub­ tils. Les derniers en date ? Le chocolat au poivre de Timut (Népal) avec son goût fruité et son doux arôme de pamplemousse ou encore le chocolat à la Spiruline, la fameuse algue jurassienne…

Des artisans locaux très professionnels Une évolution de la boutique qui n’aurait pas pu se faire sans l’investissement de nombreux arti­ sans locaux qui se sont investis à la rénovation de la boutique dont l’ébéniste Thouret, la société Borsotti à Mathenay pour le matériel frigorifique, Ardeko à Bersaillin pour la devanture extérieure, Aluferm pour les baies vitrées et Maintenance immobilière à Souvans pour les finitions. Le cou­ ple tient à les remercier, notamment pour la qua­ lité de leur travail et le respect des délais serrés.

Et pour continuer à satisfaire leurs clients, ils sont à la recherche d’un pâtissier, chocolatier ou confi­ seur, qualifié ou à former, pourvu que le candidat soit “passionné”…

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Les gourmandises de Nicolas Galmiche vont vous faire fondre de plaisir, d’autant plus avec la nouvelle boutique, récemment inaugurée et privilé­ giant le savoir­faire local, à l’image de ses produits.

Pour participer : déposez simplement ce papier dans l’urne présente en boutique.

Tirage au sort le 14 février au soir.

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4 Poligny Célébration

Ça brasse à Poligny, terre La Percée du vin jaune passée, place à la fête de la bière qui se tiendra cette année le samedi 16 mars à Poligny. Une 14e édition créée par l’Enilbio en 2006 et maintenant organisée par la municipalité polinoise. Une fête annuelle, un concours de bières, une école et des formations reconnues, une grande diversité de brasseurs locaux... Poligny et la bière c’est toute une histoire...

La fête de la bière de Poligny : le rendez-vous des bières franc-comtoises C’est rapide et intense, ça commence à 15 h et cela se termine à 1 h du matin... Le temps tout de même de déguster, de profiter des concerts et de partager de bons moments entre amis. Présentation d’une fête qui brille par sa convivialité...

Rendons à César ce qui appartient à César... la fête de la bière de Poligny est née en 2006, initiée par les élèves de l’Enilbio afin de faire connaître (déjà) les formations aux métiers brassicoles dispensée dans l’établissement. Une bonne idée car l’événement perdure encore sous la responsabilité de la municipalité polinoise qui en assure l’organisation depuis la deuxième édition en 2007. La Ville reconnaît alors cette fête comme pouvant devenir un événement annuel majeur de la cité en lien avec les jeunes du lycée. Bonne pioche car le succès croissant de l’événement est facile à démontrer : de 6 brasseurs et mille spectateurs lors de la première édition, on est passé à 25 brasseurs et 7 à 8 mille spectateurs en 2018. “En effet, la progression fut constante. Cela nous a même obligés, en 2015, à déplacer la fête de la Place des Déportés au Champ de foire lui-même, plus adapté pour répondre aux exigences de sécurité.

Nous souhaitons dorénavant contenir à ce niveau la

Concours fête de la bière

Les étudiants de l’ENIL au cœur de l’organisation Comme déjà évoqué, on n’oublie pas que l’ENILBIO est à l’origine de la fête de la bière de Poligny. Si l’organisation générale est maintenant du ressort de la municipalité de Poligny, il n’en demeure pas moins que ce sont les élèves de l’ENIL qui continuent à assurer le bon déroulement du concours annuel de la meilleure bière franc-comtoise. Cette année, ce sera l’élection de la meilleure bière blonde de la manifestation parmi les 23 brasseries franc-comtoises présentes. Ce sont 18 étudiants en licence professionnelle Biotechnologies et Génie des Procédés appliqués aux boissons, encadrés par Laure Raverot, qui ont la charge de l’organisation de A à Z. Ils sont organisés en 4 groupes de travail : • mise en place d’une grille d’analyse sensorielle reprenant les descripteurs visuels, olfactifs et gustatifs spécifiques d’une bière, • recherche de personnes pour former le jury, 10 professionnels viticole/brasserie et 10 amateurs passionnés de bière, • récupérer les bières de chaque brasserie, répartition des bières lors du concours, préparation du matériel nécessaire à la dégustation à l’aveugle, • préparation d’une petite explication relative à leur formation, l’organisation du concours et l’analyse sensorielle d’une bière. Ce groupe annonce le trio des bières gagnantes à la fin du concours.

Le jour J, le concours se déroule de 17 h 30 à 19 h, les étudiants sont chargés de proposer les bières aux jurys, d’analyser les fiches remplies, d’analyser les résultats, de déclarer les gagnants.

Un bel engagement !

fréquentation et le nombre de brasseurs afin d’assurer la sécurité, la qualité et la convivialité. Cette évolution confirme l’engouement actuel pour la bière et conforte la qualité et le dynamisme de la brasserie artisanale en Franche-Comté” expliquent Gérald Cantaux et Cédric Holley, agents en charge de l’organisation à la mairie de Poligny.

sont les bières blondes qui seront à l’honneur et ainsi jugées et récompensées par un prix des professionnels et un prix du public. Difficile d’imaginer une fête si conviviale sans musique ! Cinq groupes régionaux et un Dj sont ainsi invités à se produire sur scène pour le tremplin l’après-midi ou pour le concert du soir.

Une restauration locale...

Un concours et des concerts...

Difficile de cacher que la fête de la bière de Poligny est l’incontournable rendez-vous des brasseurs francs-comtois. Sur 25 brasseries acceptées à participer cette année, seules 2 “extérieures” (de la proche Bourgogne tout de même) sont invitées, sans toutefois participer au concours annuel. Un concours à l’aveugle, organisé en amont et le jour J par les élèves de l’Enilbio, et qui récompense les meilleures bières franc-comtoises de l’année (voir par ailleurs). Le 16 mars prochain, au plus proche de la Saint-Patrick, ce

Difficile aussi d’imaginer déguster ainsi de la bière sans se restaurer ! Ce sont les associations locales qui s’y collent, chacune à leur tour année après année.

Des associations qui sont tenues de proposer des menus chauds et originaux à base de produits régionaux. Pour ce qui est de la dégustation de la bière, chaque participant qui entre dans l’enceinte de la fête achète un gobelet à deux euros et se fournit ensuite chez les différents brasseurs qui proposent tous, le même tarif. De 15 à 16 h, la dégustion est gratuite pour tous et une “happy hour” est proposée de 19 à

20 h avec une dégustation à demi-tarif. Un stand de bières à emporter de toutes les brasseries présentes est disponible à l’extérieur de la fête. Pour l’occasion et ceux qui le souhaitent, le camping de Poligny ouvre ses portes et ses commodités.

“C’est un bel événement pour Poligny et globalement tout se déroule bien. La municipalité de Poligny gère l’ensemble de l’organisation, la sécurité, la communication, la programmation des concerts, le stationnement... et le bon déroulement le jour J. C’est une ambiance très agréable, jeune et familiale... c’est devenu, comme imaginé en 2007, un rendez-vous majeur de la vie polinoise. C’est une fête qui contribue indéniablement à la notoriété et à l’économie de la ville” conclut Sébastien Jacques, élu polinois en charge des animations.

Rendez-vous samedi 16 mars de 15 h à 1 h - Champ de foire de Poligny

ENILBIO

Des formations aux métiers de la bière à portée de tous C’est bien connu de tous : depuis 1889, soit 130 ans cette année, l’ENILBIO, Ecole Nationale d’Industrie Laitière et des Biotechnologies forme des étudiants dans la domaine de l’alimentation, des produits laitiers, des biotechnologies et de la qualité. Difficile dans ces spécificités de repérer des formations liées aux métiers de la bière. Et pourtant...

Il est vrai que l’on a tendance à penser que les formations de l’ENILBIO de Poligny concernent essentiellement les métiers liés à la production laitière. Si l’on approfondit un peu, on trouve des formations aux métiers de la brasserie dans le cadre d’un BTS sciences et technologie des aliments (STA) avec une spécialisation “procédés de fermentation appliqués à l’alimentation” donc aux boissons fermentées. Un BTS sur deux ans suivi par 36 étudiants en filière scolaire et 12 en filière apprentissage dans des brasseries ou micro-brasseries. Pour faire suite à ce BTS, l’ENIL propose une licence professionnelle “Biotechnologies et Génie des Procédés Appliqués aux Boissons” qui vise à former des cadres techniques compétents dans le domaine de l’élaboration et de la production de boissons dont la bière. Des formations scolaires, en apprentissage/alternance ou en formation continue pour adultes. Cette année par exemple en licence, 14 étudiants sur 15 en apprentissage le sont dans le domaine de la bière. Ces formations accueillent des étudiants venus de toute la France et débouchent sur des emplois salariés ou la création de micro-brasseries artisanales. “Voilà 40 ans que l’ENIL dispense ces formations. Il est vrai que ces dernières années l’engouement pour les bières est réel. C’est une ambiance, un mode de vie, un retour à la proximité du produit... qui plaisent aux jeunes. L’important développement des brasseries artisanales le confirme, le Jura et la Franche-Comté en sont un bel exemple.

On surfe donc sur une belle dynamique...” explique

Laure Raverot formatrice en génie alimentaire et biotechnologies.

Des formations pour adultes...

Plus méconnu encore, l’ENILBIO propose aussi des formations pour adultes de 2 jours ou 3 semaines.

Plus précisément un jour et 1/2 pour la session courte “découverte de fabrication d’une bière artisanale” qui vise à découvrir la fabrication et réaliser une bière artisanale (300 euros HT) et 3 semaines pour la session longue “Transformation en technologies brassicoles” qui vise à acquérir, par la pratique et la théorie, les techniques de fabrication de la bière artisanale, mais aussi acquérir quelques notions utiles pour une gestion commerciale (2 100 euros HT). Ces formations sont ouvertes à tous tant pour un projet professionnel que personnel.

Pour compléter son offre, l’ENIL propose aussi un système de formation à distance pour apporter les premiers éléments de réflexion aux novices du domaine.

Ce système assure des formations à la carte destinées aux brasseurs amateurs, aux porteurs de projets d’installation et aux salariés de brasseries. Les différents modules sont disponibles sur www.webalim.fr.

Une brasserie intégrée...

L’école dispose d’une plateforme de microbrasserie pédagogique. L’installation comprend des cuves pour le brassage, la filtration et l’ébullition, ainsi que plusieurs tanks pour la fermentation et la garde. La

gamme de bières « la Polinoise » produite par les étudiants et les stagiaires comprend trois références : blanche, blonde et ambrée. Ces bières sont disponibles à la vente à la boutique de l’école, tout comme les bières événementielles : bière de Noël ou la Commune présentée à la Fête de la bière de Poligny, et bientôt la bière des 130 ans de l’école !

Une référence nationale...

L’ENIL est une référence dans le monde de la bière et collabore régulièrement avec l’interprofession : l’Association des Brasseurs de France, ainsi que le Syndicat National des Brasseurs Indépendants (SNBI). Pour l’heure, un travail important vise à la mise en place et la reconnaissance d’un titre officiel de brasseur.

Retrouvez l’ENIL sur facebook : - https://fr-fr.facebook.com/enilbiopoligny/ pour la page de l’ENILBIO - https://fr-fr.facebook.com/polinoiseenilbio/ pour la page de la brasserie de l’école, où vous retrouverez quelques infos et vidéos sur l’école côté brasserie.

Arbois-Poligny-Salins n°8 - Février 2019

de zythologie...

De la pression… sans pression !

VACHEMENT JURA : “LA BIÈRE PEUT TRÈS BIEN REMPLACER UN VIN DE TABLE” À Ivrey, tout près de Salins-les-Bains, Julien Cètre a lancé sa première production de bières en mai 2017. Il propose aujourd’hui une gamme de bières, dont trois permanentes, une fumée l’hiver, une bière très légère l’été et des bières éphémères. Ce technicien en génétique bovine, s’est essayé à la création de bière il y a une dizaine d’années. “J’ai monté la brasserie au départ juste pour pouvoir vendre quelques bouteilles puis cela a fonctionné beaucoup plus fort que prévu. Je travaille sur la brasserie à mi-temps et je serai sûrement un plein temps en 2020…”.Installé dans une ancienne ferme comtoise où l’écurie a été entièrement transformée pour la brasserie, c’est dans ce bel espace qu’il accueille les clients. Il se Julien Cètre déplace aussi régulièrement pour participer à des marchés artisanaux dans le Jura et le Doubs. C’est d’ailleurs sur ce territoire que se concentrent la plupart de ses distributeurs, 25 au total. Et la demande est bien là. “Je suis en rupture permanente, j’ai même réinvesti dans du matériel pour doubler la production. Je n’arrive pas à suivre la demande. J’avais un objectif de 70 à 80 hectolitres la première année et j’en ai fait 142 ! Je vais m’organiser en adaptant le matériel et mon temps” explique-t-il. L’automatisation des bouteilles est prévue pour le mois d’avril, après quelques travaux. “Mon but est de pouvoir fournir des bières éphémères plus que régulièrement”, surtout qu’il aime cet aspect créatif. L’une d’elle, la “Vachement fumée” est une éphémère toujours en production depuis qu’elle a reçu la médaille d’argent au France Bière Challenge. “C’est une bière de table à déguster avec fromages et charcuterie. Elle suit la saison du Mont d’Or. La bière peut très bien remplacer un vin de table… C’est à nous de le montrer en amenant des choses nouvelles…”.

15 bis rue du Poupet à Ivrey. Ouvert le samedi après-midi. Facebook : “Brasserie Vachement Jura”. 06 77 99 64 52.

LA NOCTURNE

Clément Goubard : un cas d’école précoce...

Il est apprenti en licence professionnelle à l’ENILBIO de Poligny et terminera ses études à l’automne prochain. Il est tout jeune, il a 22 ans et déjà installé dans sa propre brasserie “La nocturne” à Brainans depuis juillet 2018. Rencontre...

“Mes premières bières, une blonde dorée et une ambrée, sont sorties en décembre à l’occasion d’un petit marché de Noël que j’avais organisé pour l’inauguration de ma brasserie et de mon atelier de production ici à Brainans” explique Clément Goubard.

Pas encore en production normale, on retrouve Clément dans son atelier où quelques bouteilles sont prêtes à la vente. Clément qui est originaire de Saône-et-Loire en Bourgogne a grandi chez ses parents venus s’installer à Saint-Lothain. Il entre à l’ENILBIO à Poligny en 2012 pour suivre un bac pro “laboratoire contrôle qualité”. Suit un BTS “Sciences et Techniques des Aliments”, spécialisation bière, en alternance et en apprentissage en Auvergne à “la brasserie de l’Alagnon”. BTS en poche en 2017, direction l’Irlande “pour prendre de la bouteille” et acquérir plus d’expérience encore pendant un an. Retour à l’ENILBIO pour une licence professionnelle “Biotechnologies et génie des procédés appliquées aux boissons”. Formation en cours...

Une bière environnementale et lunaire...

“Au départ, je suis entré en bac pro pour travailler dans le vin, une passion pour moi depuis mon plus jeune âge. Ne souhaitant pas être tributaire de la météo, je me suis orienté vers la brasserie et ainsi est né cet engouement pour la bière. Voilà quelques mois, je me suis senti apte à créer ma propre brasserie, à confectionner mes propres recettes et à travailler comme je l’entends, ainsi est née “La nocturne” avec l’aide de mes parents” explique Clément adepte de “Nature et progrès” qui garantit un produit sain issu de l’agriculture biologique mais aussi un respect plus poussé de l’environnement (bouteilles consignées, électricité verte, maîtrise de l’eau, des rejets et des déchets...). Autre particularité, Clément a pris l’option de brasser la nuit en fonction du cycle lunaire. “Je tiens cela de mon grand-père qui m’expliquait que cela était bon pour la fermentation de la bière” se rappelle Clément, passionné précoce, qui n’oublie pas l’ENILBIO avant de clore ce bel échange : “Je suis un pur produit de l’ENIL, là où je me suis construit. C’est une belle école de l’alimentation... Il ne faut pas oublier que j’y suis encore !”

Brasserie La nocturne - 1 rue de la Teppe - 39800 Brainans Tél. 07 85 01 11 13 - brasserielanocturne@gmail.com Ouvert au public le samedi de 14 h à 18 h

BRASSERIE DU TRIANGLE D’OR : “SORTIR DU TRADITIONNEL” Des bières à l’inspiration belge ou écossaise au pied du premier plateau des montages du Jura ? C’est à Poligny qu’est implantée la brasserie du Triangle d’Or. Née d’une passion et d’une envie d’offrir de la bière artisanale de qualité à une clientèle principalement locale, Nicolas Tyrode a laissé libre cours à son imagination pour créer des bières gourmandes, de la blanche framboise, à la blanche citron vert, à la blonde au Vin Jaune, sans oublier la petite dernière : la bière rousse fumée, lancée il y a quatre mois.

“Cette bière m’attirait et s’accommode bien avec les plats d’hiver comme la raclette, la tartiflette et tous les plats à base de viande fumée. Il y a aussi beaucoup de demandes de bières fruitées”. Une gamme riche pour “sortir du traditionnel”. Les bières sont brassées exclusivement à Poligny avec des matières issues de fournisseurs régionaux et revendus dans une bonne partie de la Franche-Comté. Des limonades sont aussi proposées (nature, framboise et citron vert). Le brasseur est fier de pouvoir vivre de sa production et cherche à rester une petite structure, permettant à un seul homme de vivre de sa passion.

“C’est une fierté de montrer ce que je fais du début à la fin et de pouvoir répondre aux questions sans F.P ambigüité…”.

Atelier au 2 rue de la butte aux archers à Poligny (sur rendez-vous), 07 81 35 77 76, www.brasserie-du-triangle-dor.com

LA JURASSIQUE :

“C’EST PASSIONNANT DE FAIRE DE LA BIÈRE”

Depuis 2015, la Jurassique mise sur la bière traditionnelle en lançant chaque année un nouveau produit.

“Les deux produits phares étaient l’ambrée et la blanche, j’ai ensuite fait de la blonde, de la brune, de l’IPA et une bière de Noël différente chaque année. Sur cette dernière production, je m’amuse vraiment à créer” explique Léo Petit. Sa spécialité ? Une bière assez légère en alcool et avec peu d’amertume. Si l’essentiel de ses distributeurs sont des locaux, “cette année, on commence à sortir de la région en proposant nos produits à Paris, dans la Vallée du Rhône, en Bourgogne…”. Autodidacte à la base, le brasseur doit sa production à son travail. “J’ai beaucoup appris sur le tas. C’est passionnant de faire de la bière… À chaque fois, on peut faire des produits différents et on sent toute l’aromatique du produit pendant toute sa fabrication. C’est vraiment fascinant, en changeant un seul paramètre, de mesure, de temps ou les degrés de température, le produit est unique…”.Si le souhait de Léo Petit serait éventuellement de créer un bar sur son site de production, dans l’immédiat l’objectif est de développer les soirées. Le brasseur veut développer la vente de bières en fût, produit qui s’adresse aussi bien aux particuliers lors d’événements familiaux, qu’aux professionnels pour les bars.

F.P 24 rue du Chardonnay à Pupillin, actuellement le soir à partir de 17 h. 06 71 67 96 31.

LA FRANCHE : PRODUCTION BIO ET LOCALE Si l’histoire a débuté dans une cuisine en 2003, Jean-Yves Nauroy et Régis Barth ont ensuite monté une association, puis une SARL. “Cela fait dix ans que l’on brasse à La Ferté et nous sommes bio. Nous misons sur des bières de caractère qui va marquer le consommateur. On mise beaucoup sur des bières houblonnées qui tirent sur l’amertume. Tous les ans, on va changer la recette en utilisant d’autres houblons ou malts, quasiment sur toutes nos bières, sauf la Blanche aux fleurs de sureau, où l’on essaye d’être constant. Dans tous les cas, une bière est vivante donc elle ne va jamais être vraiment identique”. Une quinzaine de bières différentes sont disponibles chaque année sous la marque “La Franche” dont la blonde au Vin Jaune, vieillie dans des tonneaux, la “Franche profonde” ou encore la “XXYZ Bitter”, extra houblonnée et résineuse pour “déboîter les papilles”. Si la brasserie se dit “à sec l’été”, elle refuse systématiquement les clients hors

Franche-Comté, sauf ceux qui se déplacent.

“On essaye de faire du local, surtout que nous sommes bio, soyons cohérents...”. F.P Boutique ouverte actuellement mercredi, vendredi et samedi de 10 h à 12 h et de 16 h à 19 h, 28 rue principale à La ferté. www.lafranche.net. 03 84 37 65 33.

LES BABOUINS JURASSIENS : UNE BRASSERIE DE “POTES” PROFESSIONNALISÉE En voici un drôle de nom. Si la marque “The baboon” s’affiche depuis 2015 sur les bières aux pastilles colorées de Romain Branger et de Julien Maillot, ce nom leur colle plutôt à la peau.

Ces deux sportifs, amateurs d’escalade, de ski et d’activités assez funs, ont trouvé un nom qui leur correspond. Leur histoire ? Romain, consultant dans l’industrie, est un passionné de bières depuis 20 ans. Il entraîne Julien dans cette douce aventure. Si les deux associés ont investi dans leur activité, l’idée était au départ “de faire de la bière que l’on aime”, sans pression. En quatre ans, cette “brasserie de potes” s’est vite professionnalisée puisqu’aujourd’hui, 6 000 litres de bière sont brassés chaque mois. Si les deux amis disent ne jamais avoir fait de démarchage, ce sont les événements locaux comme la Fête de la Bière à Poligny qui les ont fait connaître. Le bouche-à-oreille a faite le reste. Ils proposent des bières assez typées comme des bières IPA et travaillent principalement avec des houblons Julien Maillot et Romain Branger américains, ces houblons très aromatiques. “Du coup, on arrive à avoir des arômes d’agrumes, de litchis, de fruits de la passion, cela dépend des bières et houblons utilisés, toujours sans ajout d’arômes”. Dix bières sont aujourd’hui commercialisées et d’autres arrivent tout prochainement comme l’Imperial Stout. Pour compléter l’équipe, une troisième personne a été embauchée et les projets ne manquent pas : des soirées concerts sur site l’été sont à faire perdurer et de nouvelles recettes comme la bière acide ou celle vieillie en fût arrivent. F.P Rue Roger Thirode à Poligny. Brasserie ouverte actuellement le jeudi et vendredi (parfois mercredi aussi). 06 42 76 08 30 et 07 67 19 69 10. Facebook “The Baboon”

6 Poligny

Arbois-Poligny-Salins n°8 - Février 2019

Poligny - Mi-Scène

Théâtre d’impro’ : Le Comté monte sur scène

Manger !

Jeudi 4 avril, 20 h 30 Chapelle de la Congrégation Théâtre burlesque musical par la Compagnie Zygomatic

Mi-Scène programme une soirée d’improvisation autour de la thématique du… Comté. De quoi se familiariser avec la filière, tout en passant un bon moment.

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la maîtrise de la chaîne graphique, le conseil en plus

La troupe “Les couleurs de Chap’”

Jeudi 9 mai, 20 h 30 Chapelle de la Congrégation

“Faire varier les publics…”

Lecture-concert sensible par la Oups compagnie

Pour pouvoir improviser au mieux sur la thématique très ciblée du Comté, des réunions d’information ont été réalisées entre la compagnie, un agriculteur et Juramonts Comté. “Des réunions pour s’imprégner du milieu, pour parler aussi bien de la création de la filière, que de la situation du Comté aujourd’hui, sur les nouvelles possibilités, les fruitières ou encore la différence entre celui qui récolte le lait et l’affineur. Il faut faire des choses que nous n’avons pas l’habitude de faire pour faire varier les publics…”.

F.P

Caresses naît d’une poésie libérée écrite d’une rage de vivre et en désir de partage. Le chant s’invite pour laisser place à ce qui ne peut se formuler. Pour faire sonner l’endroit d’où naissent les mots... Les instruments prennent place. La musique opère. Les jeux de souffles, de langues, de bouches, d’onomatopées, de bruits, de sons, de syllabes, de verbes, de mots, de phrases rythmées, accentuées, caressées ou déchiquetées même parfois, se bousculent, pour nous saisir, entièrement, du dedans.

Contact : 03 84 37 11 39 - miscene39@gmail.com http://www.mi-scene.fr/

“Soirée improvisation autour du Comté”, à la Chapelle de la Congrégation à Poligny, le jeudi 7 mars à 20 h30. Tarif : 13 €, tarifs réduits 8 €.

Economie - Bersaillin - Poligny

Les Ets Dadaux sortent un trancheur grand public

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Caresses…

Chap’ », située à Lons-le-Saunier. Ils interviennent beaucoup sur ce type d’événement avec des performances. Je pense que ce sera vraiment la bonne compagnie pour cette soirée !”.

seigle-ferrand.com

poligny

“C’est la première fois que nous faisons ce genre de soirée, qui s’inscrit dans une collaboration avec Juramonts Comté, mécène de cette saison. Nous avons décidé de travailler ensemble sur deux événements. Pour la première partie de saison, on a fait avec eux un spectacle intitulé « Les dangers du fromage », le 11 octobre dernier. C’était une conférence théâtralisée, plutôt drôle, car la plupart du public était des agriculteurs ou des producteurs de lait. Cela nous a permis de voir des gens qui ne vont pas forcément voir les spectacles de Mi-Scène.

Il y avait beaucoup d’ironie dans le spectacle” explique Marie Gallardo, chargée de développement pour l’association. La deuxième partie de cette collaboration aura lieu au mois de mars, avec une soirée d’improvisation de théâtre. “On a fait appel à la compagnie de théâtre « Les Couleurs de

Une épopée absurde, poétique et musicale au cœur de notre assiette. Quatre comédiens-chanteurs choisissent les armes de l’humour pour nous plonger dans l’histoire de l’homme et de son alimentation. Un réquisitoire burlesque qui nous questionne sur l’in-

dustrie agrochimique, l’agriculture productiviste, la société de consommation, la malbouffe... Ce que le spectateur voit est drôle, ce qu’il entend est vrai. “Manger”, un spectacle engageant, un terreau théâtral idéalement fertile pour cultiver sa pensée...

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La société Dadaux, basée à Bersaillin et à Poligny, n’a-t-elle pas fini de nous surprendre ?

Les Ets Dadaux sont spécialisés dans la création et la production de machines destinées à la boucherie, la charcuterie et plus globalement l’agroalimentaire. Des machines en inox que l’on retrouve dans les laboratoires, chez les traiteurs, dans la grande distribution… La société Dadaux est passée en 30 ans d’un atelier artisanal familial à une position de leader européen voire mondial. Tout cela sur la base d’une volonté permanente d’innover et d’un indéniable savoir-faire “maison”. Ici, quand on veut, on peut ! Et c’est le cas du tout dernier trancheur qui sort de la production habituelle.

Après le “Major Slice” place au “Major Style” et comme son nom l’indique, c’est “style” ! Une somme de technologie et de modernité sous un look plutôt vintage propre à ces trancheurs de bistrots ou d’épiceries fines, l’objectif étant de toucher une nouvelle clientèle. Une clientèle de professionnels, mais aussi à terme, fait nouveau chez Dadaux, une clientèle de

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particuliers. “Nous avons modernisé une machine au style ancien et trouvé un bon compromis en valorisant plus encore la brillance de l’inox. Le design était un enjeu, nous avons voulu un beau trancheur, un bel objet, simple d’utilisation et qui s’intègre tant dans un bistrot, une épicerie fine… mais aussi dans une belle cuisine chez un particulier ? C’est une machine en lien avec la convivialité, avec le plaisir de partager de bons moments, pour les apéros ou les brunchs par exemple. C’est une nouvelle approche pour nous, un nouveau challenge, une nouvelle clientèle… Ces trancheurs seront fabriqués dans notre unité de Poligny” explique Jean-Claude Dadaux.

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8 Des villages au Cœur du Jura

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE A quand remonte le village de Grozon ? Bien avant l’invasion romaine, une cinquantaine d’années avant le début de notre ère, une peuplade exploitait déjà les sources salifères et il est évident que l’envahisseur s’y installa. Une jolie bourgade se constitua à l’arrivée de ces bâtisseurs et ainsi naquirent une ville haute, une ville basse près des sources salées et un espace regroupant les palais des riches notables. La richesse du sol amena beaucoup de monde, ce qui entraîna la construction de temples, de thermes, d’aqueducs et de tout ce dont avait besoin la population. De grandes voies de communication furent ouvertes, pour rejoindre d’autres routes, notamment en direction de Lyon, Besançon, Lons-le-Saunier, Dole, Poligny et même Genève. Les documents retrouvés plusieurs siècles plus tard attestent que de riches familles se sont installées à Grozon. L’invasion des Barbares au Ve siècle provoqua une destruction presque complète de la ville.

Plus tard, la seigneurie de Grozon fit partie du domaine des comtes de Bourgogne. La prévôté était possédée à titre héréditaire par une branche de la famille de Grozon. De nombreux fiefs amenèrent de grandes familles nobles sur le territoire. Parmi ceux-ci : • Le fief de la Motte, le fief du bailliage, tous deux gérés par d’autres branches de la famille de Grozon.

• Le fief et château de Maillot à l’extrémité sud du village, propriété des comtes de Montbéliard, laquelle par mariage passa successivement à Henri de Maufaucon, puis au sire de Joux, à Vauchier de Vienne, sire de Mirebel. En 1410, le domaine fut vendu à Guillaume de Vienne, sire de Sainte-Croix. C’est Henri de Scey qui fit construire le château appelé “château maillot”.

• Le fief des Fauquier appartenait à la famille Fauquier de Poligny. La famille de Visemal le posséda également.

Au XVIIIe siècle, il était acquis par Just-Denis de Sarret d’Arbois.

• Le fief et château de Rabeurg qui passa également dans différentes familles nobles.

• Le fief de Rosières possédé par les religieux de Rosières, domaine qu’ils ont reçu des sires de Salins.

D’autres fiefs se trouvaient encore sur le territoire qui, jusqu’au milieu du XIVe siècle, comptait trois églises paroissiales et une église prieurale, un hôpital et une maladrerie et surtout, des salines importantes. Au moyen Âge, Grozon était l’une des principales villes de la province. Elle abritait quelque quarante familles de gentilshommes et une importante bourgeoisie. Hélas, l’épidémie de peste en 1349 enleva une partie de la population et, après la destruction des salines en 1369, la ville perdit beaucoup de sa splendeur. Les grandes compagnies achevèrent de la ruiner. En juin 1715, la seigneurie fut vendue à Antoine Moréal, receveur de la maîtrise de Poligny qui l’a transmise à ses descendants.

Plus tard, de 1845 à 1944, des mines de charbon furent exploitées En 1845 une société en commandite (Compagnie des mines du Jura) obtenait une nouvelle concession de la mine de sel gemme, soit 92 ha.

L’exploitation débuta en 1854 et perdura jusqu’au milieu du XXe siècle. Cette même société obtenait également l’autorisation d’exploiter des mines de charbon sur le territoire et celui de Tourmont. C’est ainsi que la houille fut extraite jusqu’en 1944.

En 1912, une carrière de gypse démarrait son activité afin d’alimenter l’industrie cimentière locale et de produire des carreaux de plâtre. Une couche de gypse mesurant 64 mètres d’épaisseur dormait sous les pieds des Grozonnais. Exploitée par la société BPB Placo, elle ferma en 2006, un coup dur pour la petite cité jurassienne qui voit sa population diminuer.

Grozon (39800) Altitude : de 239 à 385 m, Superficie : 1425 ha Population : 428 habitants (les Grozonnais) Canton de Bletterans Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins – Cœur du Jura Maire : Gérard Boudier Conseil municipal : Béatrice Brugger : 1ère adjointe – Sylvain Gonzales : 2e adjoint – Didier Cler : 3e adjoint – Bruno Fas – André Marandet – Aurélie Parla – Céline Bulabois – Bruno Robert – Jacques Damien – Sébastien Vichet.

Grozon : un passé archéologique fort…

Entre les plâtrières et les salines, la commune de Grozon bénéficie d’un fort héritage.

Village paisible de 428 habitants, Grozon est situé à seulement huit kilomètres de Poligny et d’Arbois. Si aujourd’hui, le village est au cœur des pâturages et de quelques vignes, il compte, sur ses terres, une dizaine d’exploitations agricoles et trois structures viticoles. Et la commune, qui compte de nombreux lieux-dits, s’étale sur 14 kilomètres… Paisible en apparence, la commune était beaucoup plus animée au 15e siècle avec les salines de Grozon installées au centre du village. “Marguerite de Bourgogne a décrété que Grozon n’était pas suffisamment rentable et elle a fait détruire la saline de Grozon pour privilégier celle de Salins, dont elle était aussi propriétaire” explique le maire, Gérard Boudier. Si la saline de Grozon a ouvert de nouveau au milieu du 19e siècle pour définitivement fermer après la deuxième Guerre Mondiale, “la commune a connu beaucoup de coups durs dans son existence mais elle a su à chaque fois rebondir”. Il évoque aussi les plâtrières, encore indiqué par la signalétique, et qui a embauché 200 personnes au meilleur de son activité. La transformation du gypse en plâtre permettait de commercialiser sacs de plâtres ou carreaux pour le bâtiment. Le fer et le charbon étaient aussi exploités. Fin 2005, 33 personnes étaient encore en activité sur le site.

Projet d’un nouveau lotissement Aujourd’hui, c’est pour son école que le maire se bat et il ne cesse de proposer de nouveaux lotissements. Deux lotissements ont permis la construction de vingt-et-une maisons. “Depuis 2004, on se bat pour conserver notre école qui compte aujourd’hui 43 élèves, de la petite section au CM2”. Un troisième lotissement de 7 à 8 parcelles est en projet. La commune attend juste de trouver le bon opérateur pour lancer la commercialisation. C’est sur ce site que pourrait s’installer une maison pour personnes âgées autonomes.

“Il nous faudra y réfléchir cette année”.

Le maire de Grozon, Gérard Boudier

Autre projet pour la commune : l’installation d’une antenne relais pour une meilleure couverture des portables. À la demande de la SNCF pour ses usagers de la ligne Strasbourg-Lyon, une antenne de 30 mètres de haut à un kilomètre du village en direction de Tourmont devrait être installée. Une pose qui, dans le même temps, solutionnera les zones blanches de la commune. Depuis le 1er janvier, il est aussi possible de demander le raccord au réseau d’assainissement collectif du village, “seulement dans les deux bassins versant de la grande zone”. Initié il y a 13 ans, le projet avait été repoussé par des fouilles archéologiques. “Entre les vestiges galloromains, mérovingiens, voire plus, Grozon a un fort passé archéologique…” !

F.P

DES FÊTES “SPORT, LOISIRS ET CULTURE” Créé dans les années 1960, le comité des fêtes “Sport, loisirs et culture” de Grozon met aujourd’hui en place des animations régulières sur la commune. “Nous voulons animer le village, regrouper les gens pour leur permettre de se croiser autrement que dans la rue” explique Marcial Vignot, président du comité. La culture est aujourd’hui représentée par les échanges avec le village alsacien de Saessolsheim, aujourd’hui jumelée avec Grozon. Le maire de la commune, Gérard Boudier, indique cette soif de partager, de réaliser des échanges culturels et pourquoi pas de les développer prochainement au niveau sportif. Grâce aux premières visites en juillet et au mois de septembre : “Nous avons rencontré des gens formidables, fiers de leur territoire et qui ont envie de partager, tout comme nous, avec nos appellations de vins, Compté, Morbier…”

Des événements fédérateurs Si le président du comité des fêtes regrette la fin du “Jeux des quatre villages” avec Pupillin, Chamole et Buvilly, il sait que les festivités du 14 juillet et la fête du village de

Grozon vient de se jumeler avec Saessolsheim dans le Bas-Rhin

septembre sont des événements fédérateurs et qui fonctionnent bien. Il n’en oublie pas non plus les associations disparues, comme celles des boules, des quilles ou le club des anciens qui ont passé la main, au fil du temps au comité des fêtes. Aujourd’hui, l’idée “est de faire participer les gens à ces animations et de faire venir du monde à Grozon”. Et cette année, le côté sportif de l’association devrait être bien représenté au niveau mécanique, avec un projet de descente d’objets roulants non identifiés en mai !

F.P

Grozon 9

Arbois-Poligny-Salins n°8 - Février 2019

UN BEAU TERRAIN DE CHASSE…

“LE NOIR TE VA SI BIEN” “Je pense qu’il y a 60 ans que nous faisons du théâtre à Grozon car avant, c’était l’instituteur et la paroisse” confient François Léchenne, trésorier de l’association de théâtre Plâtres et Sel et la présidente, Nadine Vuillame.

Avec le fort héritage de plâtrières et salines à Grozon, ne leur demandez pas comment le nom de l’association a été trouvé… Cette longue tradition de théâtre donne aujourd’hui lieu, chaque année, à la création de deux pièces, accueillant facilement, pour la grande pièce, 600 spectateurs en trois représentations. “C’est notre rythme de croisière” s’amuse François. “On essaye de faire rire les gens, c’est notre seul but. Je choisis des textes qui font rire, pas pour délivrer un message ou apporter une quelconque réflexion. Les acteurs s’amusent en jouant et les spectateurs passent un bon moment”. La nouvelle pièce sera d’ailleurs jouée début mars. Après la pièce 2018 “un jumelage inoubliable”, narrant l’histoire d’un village Corse avec

la métropole, la thématique de cette année s’annonce tout aussi cocasse. Le thème ? “C’est l’histoire d’un veuf et d’une veuve qui ont supprimé plusieurs fois leurs époux et qui vont bien finir par s’entretuer. Loin d’être triste, c’est bien drôle…”.

F.P Nouvelle pièce de théâtre à découvrir le samedi 2 mars, le vendredi 8 et le samedi 9 mars à 20 h 30 à la salle polyvalente de Grozon. 7,50 € l’entrée, 4 € pour les moins de 12 ans.

PARENTS D’ÉLÈVES : “POUR QUE TOUS LES ENFANTS SOIENT ÉGAUX” Avec seulement 23 enfants scolarisés à l’école maternelle et 20 en maternelle, l’association de parents d’élèves de Grozon se mobilise pour “financer toutes les sorties scolaires, sans rien demander aux parents” et cela, pour toutes les familles. “Ce n’est pas parce que nous sommes un petit village que les enfants n’ont pas besoin de découvrir des choses. Si tous les enfants se connaissent bien, c’est l’occasion de connaître les parents et de passer un bon moment” souligne Séverine Sanchez, la présidente. Les différentes soirées, randonnées, tombolas ou ventes de sapins ont permis aux enfants scolarisés d’aller une journée à Guédelon l’année dernière ou encore de faire de l’accrobranche. Ils vont aussi régulièrement au Moulin de Brainans, au cinéma… “Il y toujours des enfants qui ne pourraient pas participer, nous préférons que tous les enfants

L’association de parents d’élèves de Grozon

soient égaux”. La présidente souligne aussi la bonne mobilisation des habitants, même s’ils n’ont pas d’enfants. Les prochaines manifestations à noter dans les agendas : la tombola en avril et la randonnée en mai, prévue sur les hauteurs du village pour découvrir les anciennes carrières et mines de GroF.P zon, suivi d’un barbecue.

“Les chasseurs sont présents sur le territoire de Grozon depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale”, d’après le président actuel, Éric Bulabois. Si initialement environ six communes étaient rassemblées, les territoires de Grozon et de l’Abergement-le-Petit forment aujourd’hui l’”Association Intercommunale de Chasse Agréée de la diane du bief noir”. Un territoire de chasse qui s’étend sur un petit secteur de cinq hectares pour la commune voisine et sur 1300 hectares à Grozon, dont seulement 100 hectares de bois ! Un terrain spécifique dont il a fallu s’adapter en chassant notamment lièvres, chevreuils, sangliers de passage, mais aussi oiseaux et bécasses. Une adaptation qui a dû se faire aussi du côté de la sécurité : multiplication de l’affichage aux abords des routes et chemins, mais aussi adaptation de la pratique. Les 18 chasseurs privilégient le “tir fichant”, soit une trajectoire de tir arrivant dans le sol et à courte distance, notamment avec des postes de tir surélevés. “Nous sommes tous attachés à Grozon, beaucoup, comme moi, venaient pratiquer la chasse en famille, nous connaissons bien le territoire et cela permet de nous retrouver”.

PASSION FOOT

CHOUETTE ALORS !

Comme les autres habitants, Maëlle Ritou a toujours entendu et vu les chouettes à Grozon. L’ancienne habitante, qui a de la famille dans la commune, a répondu à l’appel de la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Franche-Comté en 2015 via le plan régional de conservation pour la chevêche d’Athénas, piloté par Cyrielle Bannwarth. Une étude qui a donnée lieu à des actions en 2018. “Nous nous sommes peut-être inquiétés un peu tard mais nous n’avons pas eu de couple de chevêches à Grozon en 2018” explique la bénévole. Si la chouette est sujette à beaucoup de menaces, comme la prédation, les pesticides ou encore la fermeture de cavités dans les toits où elle nichait, difficile de connaître la cause exacte de sa disparition.

Pour faire revenir cette chouette crépusculaire, des aménagements ont été réalisés : quatre nichoirs ont été installés en automne dernier, mais aussi des Maëlle Ritou s’est investie pour ce projet arbres fruitiers, des haies champêtres des et arbres à petits fruits dans un verger communal. Grâce à l’implication de la mairie qui a signé la convention avec la LPO et l’investissement de l’école, des ateliers de bricolage et de sensibilisation sur la biodiversité ont été menés auprès des plus jeunes. Au printemps, d’autres animations et plantations sont à venir.

F.P

LA MAMELLERIE Marion Mathez a quitté la communication pour se rapprocher de… la nature. Elle fabrique aujourd’hui ses propres yaourts et vient d’obtenir la certification bio !

Marion Mathez a ouvert sa boutique

C’est sur la ferme de son conjoint que Marion Mathez a trouvé l’idée de son activité. “Il y a déjà beaucoup de fromages sur le secteur. Le marché est assez saturé alors, j’ai eu l’idée de lancer mes propres yaourts”. Une filière de valorisation du lait qui lui tient à cœur et elle suit alors une formation à l’ENILBIO de Poligny. Les travaux pour la création de l’atelier et de la boutique s’enchaînent et, dès la fin d’année 2018, elle commence ses premiers tests de production. Une cagnotte en ligne est alors ouverte pour financer l’achat d’une voiture frigorifique, indispensable pour les livraisons. Une opération qui s’est révélée être un véritable succès avec 6 800 € récoltés ! Les yaourts, qu’ils soient natures, aromatisés ou sur un lit de fruits, mais aussi la crème, le lait entier, le fromage blanc… sont même certifiés bio depuis le début de l’année ! Un excellent début pour la jeune entrepreneuse qui part en quête de revendeurs pour réaliser son objectif de commercialiser 4 000 yaourts par semaine.

F.P

Si le FC Grimont est né de la fusion des clubs de Grozon et de Tourmont en 1997, il a ensuite fusionné avec le PC Poligny en 2013. “Pour les petits villages comme Grozon, on a du mal à avoir une équipe de jeunes complètes. Cette fusion était donc une évidence” explique Sonia Rigaud, présidente du club et habitante de Grozon. Aujourd’hui, le club compte 280 licenciés dont 150 jeunes qui s’entraînent sur les terrains de Poligny et de Grozon. “Nous évoluons en régional 2 pour la troisième année.

L’objectif est de se maintenir confortablement et d’envisager une montée pour l’équipe de réserve, aujourd’hui en 3e division”. La présidente sait combien l’écart de niveau entre les deux équipes n’est pas évident à gérer en termes d’effectifs. Si les résultats actuels placent les deux équipes en haut du classement, “il faut rester prudent car cela a vite fait de basculer” tient à rappeler Sonia Rigaud. Les prochains matchs à jouer seront contre Sud Revermont à Saint-Amour le 17 février et contre Rioz le 24 février.

F.P

“La commune a souhaité une réserve communale de sécurité civile depuis quatre ans pour conserver un service à Grozon, aussi bien pour les animations du 14 juillet, les différentes commémorations, la prévention et l’intervention en cas d’intempérie (inondations suite à des orages, tempêtes…), les nids de guêpes/frelons ou les interventions humaines avant l’arrivée des pompiers” explique le maire de Grozon, Gérard Boudier. La sécurité civile de Grozon compte actuellement onze personnes.

Abergement-le-Grand, Abergement-le-Petit, Abergement-lès-Thésy, Aiglepierre, Arbois, Aresches, Aumont, Barretaine, Bersaillin, Besain, Biefmorin, Bracon, Brainans, Buvilly, Cernans, Chamole, Chaussenans, Chaux-Champagny, Chilly-sur-Salins, Clucy, Colonne, Darbonnay, Dournon, Fay-en-Montagne, Geraise, Grozon, Ivory, Ivrey, La Chapelle-sur-Furieuse, La Châtelaine, La Ferté, Le Chateley, Le Fied, Lemuy, Les Arsures, Les Planches-près-Arbois, Marnoz, Mathenay, Mesnay, Mièry, Molain, Molamboz, Monay, Montholier, Montigny-lès-Arsures, Montmarlon, Neuvilley, Oussières, Picarreau, Plasne, Poligny, Pont dʼHéry, Pretin, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Saint-Lothain, Saint-Thiébaud, Saizenay, Salins-les-Bains, Thésy, Tourmont, Vadans, Vaux-sur-Poligny, Villers-les-Bois, Villerserine, Villette-lès-Arbois

COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

Le prochain pôle administratif.

Pôle administratif - Arbois Poligny Salins, Cœur du Jura

Le siège administratif de la CCAPS déménage mais reste à Poligny…

Maxime Morel, à gauche, avec Romain Folliat Cycles des Salines à Salins-les-Bains.

Depuis 2017, et déjà deux années pleines, la CCAPS peaufine son organisation afin de poursuivre son évolution et améliorer encore les services à la population. Dans ce sens, le Conseil communautaire de la CCAPS a validé ce 18 décembre 2018 la création d’un “Pôle administratif, Cœur du Jura” pour répondre à des besoins croissants et gagner encore en efficacité. Par la création de ce pôle administratif, la CCAPS se donne aussi les moyens d’anticiper et de se préparer aux prochaines évolutions à venir. L’objectif de ce pôle est de favoriser une meilleure organisation territoriale des services, d’assurer un meilleur accueil du public et de veiller à une mutualisation des locaux. Les locaux actuels de la CCAPS à Poligny ne sont plus en mesure d’absorber l’installation de nouveaux services, ni d’assurer des conditions de travail appropriées pour son activité, tant au niveau des agents que des élus. Ainsi, l’opportunité pour la CCAPS d’acquérir le bâtiment de la trésorerie de Poligny permettra prochainement l’installation de ce pôle territorial. Nous trouverons alors sur le même site, et après travaux : • les services administratifs de la CCAPS et un point d’accueil du public pour le secteur de Poligny, • la Maison des Services à la Population (MSAP) de Poligny en attente de locaux appropriés pour l’accueil du public, • les services de la Ville de Poligny ici transférés, • le maintien d’une activité de la trésorerie qui devient ainsi locataire.

Ces différentes opérations permettent par ailleurs de créer l’espace nécessaire pour installer l’école de musique de Poligny dans les locaux de la mairie une fois libérés.

Disons que cette localisation à Poligny apporte des réponses concrètes et rapides aux besoins de la CCAPS. Cette option limite les investissements eux-mêmes autofinancés par les loyers de la trésorerie et par la mise en location du siège actuel.

Maxime Morel - Office de commerce et de l’artisanat

Un homme de terrain au service du commerce et de l'artisanat Maxime Morel est arrivé comme manager de l’office de commerce et d'artisanat d'Arbois, Poligny et Salins le 15 octobre 2018.

Une mission importante, portée par la communauté de communes et les acteurs institutionnels, auprès des commerçants et artisans de tout le territoire. Rencontre...

Quel sont les objectifs de l'office de commerce ?

L’office du Commerce poursuit deux objectifs. L’objectif numéro un est de soutenir et de maintenir le commerce et l’artisanat. De valoriser les centre-bourgs pour favoriser le commerce de proximité, sans oublier l’activité dans les villages. Rien n’est laissé de côté, tout est possible. Dans un premier temps, il est nécessaire de rencontrer et d’échanger avec les commerçants sur le terrain pour bien mesurer la situation et ensuite envisager des actions pertinentes. Il est important de créer un réseau. Un réseau qui veille, qui partage, qui anticipe et prépare l’avenir. Le second objectif est de fixer un cap, une vision commune pour l'avenir.

Comment travaillez vous à cela ?

Je passe l’essentiel de mon temps à échanger sur le terrain. Je suis maintenant bien identifié et chacun prend conscience de la plus value de cet office de commerce. Je suis là pour écouter et soutenir... On se retrouve souvent à plusieurs dans un commerce ou même au café pour évoquer la situation, pour avancer, pour prévoir. C’est un travail relationnel au quotidien. Je consacre

aussi une partie de mon temps à aider de nouveaux commerçants à s’installer, à remplir des dossiers, à aider la reprise de commerces ou d’entreprises, à maintenir l'activité. Je rencontre depuis mon arrivée des commerçants et des artisans volontaires et investis. Nous sommes ensemble déjà dans l’action.

Quelles sont justement les actions à mener ?

Elles sont nombreuses mais doivent être efficaces ! Je m’appuie sur les trois unions commerciales d’Arbois, Poligny et Salins.

Elles ont un rôle essentiel, elles sont précieuses ! Notre but est de les renforcer, de les aider à fédérer et à poursuivre leur activité. Il faut en priorité garder le contact, activer tous les leviers. Mais on attend de nous des actions concrètes, des projets communs.

Notre mission est d’attirer les consommateurs dans les commerces et de favoriser le travail des artisans locaux. Nous avons déjà, pour le Black Friday et les fêtes de fin d’année, initié une communication commune.

C'était une première approche, nous allons poursuivre dans ce sens. Nous travaillons à un site internet qui permette une meilleure lisibilité de toutes les activités commerciales

et artisanales disponibles sur le territoire, la mise en ligne est prévue pour le printemps.

Nous proposerons aussi prochainement une carte de fidélité commune et nous réfléchissons à l’organisation d’animations et d’événements communs mais aussi à soutenir ou renforcer les initiatives déjà existantes. Nous ne partons pas de zéro, loin de là ! Il se passe déjà plein de choses.

Vous restez proches des commerçants et artisans ?

L’aspect formation et la mise à niveau de compétences sont aussi au programme de nos actions à mener. Nous ne négligerons pas la protection et le soutien individuel des chefs d'entreprises. A nous de les aider, de trouver et de proposer des solutions concrètes. Nous sommes là pour anticiper les difficultés mais aussi pour identifier les projets d'avenir.

Vous dites que l’on ne part pas de rien...

Même si ce n’est pas simple, force est de constater que nos centre-bourgs affichent une vitalité commerciale plutôt intéressante.

Nous bénéficions d’une forte activité touristique et le nombre d’habitants se maintien,

de bon signes pour l’avenir me semble-t-il.

Que l’on arrive à Poligny, Arbois ou Salins, on ne se dit pas que c’est désert ! Il y a souvent de l’activité sur les places... Et que dire de l'activité qui se développe dans les zones artisanales... que dire de notre industrie, que dire aussi de la qualité des restaurants... que dire des vins, du Comté, des thermes... ? Nous sommes là pour conforter, pour impulser... C'est un bel enjeu, un beau challenge, je suis très confiant pour l'avenir, nous allons unir nos forces.

Et pour conclure ?

J'invite plus de commerçants et artisans à contacter l’office de commerce et à rejoindre les unions commerciales pour prendre part aux échanges et aux réflexions. J'irai encore à leur rencontre pour les convaincre. Notre Communauté de communes investit pour favoriser le commerce et l'artisanat. Elle investit afin de permettre de meilleures conditions pour travailler et développer de l'emploi. Dans ce sens, les mesures de soutien sont nombreuses, à nous de prendre le relais sur le terrain, de prouver que l'on est à la hauteur des ambitions...

Maxime Morel ZA des Mélincols - Salins les Bains e-mail : m.morel@cc-aps.fr Tél. 03 84 73 16 46 ou 06 27 88 19 31.

COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

Un foisonnement d en cours ou à l’étu On en parlera en 2019…

Arbois - Cité des vins

► Aménagement • Elaboration du Plan Local d’Urbanisme pour permettre de maîtriser la planification de l’espace et d’organiser le développement de l’habitat, des commerces, des infrastructures et du cadre de vie…tout en préservant les espaces naturels.

► Enfance & Jeunesse • Construction du groupe scolaire des Perchées à Poligny en co-maîtrise d’ouvrage avec la ville de Poligny (construction de l’école).

Haut débit La fibre poursuit son chemin…

→1ère esquisse du bâtiment réalisée →3 127 760 € HT/ subv.CAF et DETR (partie ALSH) →Livraison fin 2020

Poligny médiathèque

• Parentalité : semaine « écrans, accrocs ou à cran ? » du 8 au 12 avril 2019.Actions mises en place par le groupe de travail « parentalité » du territoire. Autres dates : semaine de la parentalité du territoire : du 19 au 26 octobre, participation CAF.

Une nouvelle dimension culturelle

• Création de 3 espaces de jardins potagers pédagogiques à Arbois, Poligny et Salins « Faire pousser pour mieux grandir » à proximité des accueils de loisirs, écoles et services de restauration : installation de grands bacs pour la pratique du jardinage avec les enfants, valorisation des légumes de saison… →15 900 € HT/subv.Etat 9 150 € →installation mars 2019, intervention du CPIE printemps et automne, accompagnement animateurs ALSH sur toute l’année.

► Culture & Tourisme

Un beau projet en réflexion porté la Région Bourgogne Franche-Co avec la filière viticole

Arbois - Pôle Pasteur Un projet à vocation culturelle et touristique

Salins - Santé Une maison de santé pluriprofessionnelle…

Poligny - nouvelle maison du Comté Une valorisation innovante par la filière Comté…

Hébergements Seniors

• Définition d’un projet scientifique et culturel des trois bibliothèques de la CCAPS pour un projet de lecture publique commun sur le territoire.

Un Ehpad à Bracon et Poligny…

→Etude lancée en novembre 2018 →25 000 € HT →Livraison 1er trimestre 2019

• Création d’une médiathèque à Poligny accessible, moderne, adaptée aux pratiques de la lecture publique actuelle des usagers.

• Lancement d’une Etude pour un projet structurant « Destination Pasteur Jura » à vocation culturelle, touristique, scientifique et institutionnelle.

Salins - Berges de La Furieuse

• Définition d’un schéma de développement touristique, la création d’un EPIC touristique à l’échelle du nouveau périmètre communautaire impliquant une redéfinition du positionnement touristique du territoire :

Un nouvel aménagement piétons en centre-bourg…

→Démarrage de l’étude fin nov.2018 →11 000 € LEADER/CCAPS →Livraison début 2019

• Création d’un sentier pédagogique sur le site éolien de Chamole →Ouverture en avril 2019 →35 000 € HT/80 %LEADER

La Furieuse à Salins-les-Bains

► Développement économique • Animation de la démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriales avec mise en avant de la problématique des recrutements dans les entreprises.

• Démarche de Marketing Territorial →Lancement en cours de la démarche (dont appel à projets « Faire découvrir le territoire aux habitants » (présentation dans ces pages - 3 projets retenus) →Finalisation du plan d’action mi-2020 →mise en œuvre à partir du 2e semestre 2020

• Lancement du PACT (Parcours d’Amorçage de Codéveloppement Territorial) avec l’aide de la SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) « Alliance Sens et Economie ». →Lancement de l’étude été 2018 →123 000 € TTC →subv. LEADER 80 000 € et participation des 3 villes – 7000 €/ville →Livraison mars 2019

• Restauration des continuités écologiques sur la rivière Orain : effacement de 4 seuils sur l’Orain à Poligny, secteur amont aval du rond-point de la Route nationale ; deux seuils ont été effacés en 2018, ils seront finalisés en novembre 2019 (plantation d’arbres). Les actions concernant les deux derniers seuils (pont SNCF et pont route nationale) seront engagées en 2020. →finalisation des procédures Travaux, incluant maîtrise d'œuvre été 2019 →63 000 € TTC/subv. 80 % du HT Agence de l’eau, département du Jura et Région →Livraison 4e trimestre 2019

• Site Natura 2000 de la Reculée des Planches-Près-Arbois ; acquisition de plusieurs parcelles situées dans l’arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) du Bief de Corne, pour une surface de l’ordre de 2.36 hectares. →Réalisation en cours →coût de l’ordre de 5000 € (terrain + frais) →Mise en œuvre premier semestre 2019

• Commercialisation des Zones d’Activités Economiques 12 terrains ont été vendus ou réservés au cours des 6 derniers mois (Velours 3 à Poligny et Ethole à Arbois), contacts en cours pour des ventes à venir sur les 3 zones. Des études sont lancées actuellement pour l’aménagement de la réserve foncière de la CCAPS : Velours 4 à Poligny. D’autres sont programmées pour un avenir proche en ce qui concerne les réserves foncières : Ethole 2 à Arbois et Zone située à proximité de l’échangeur autoroutier de Bersaillin.

- Soutien au développement d’entreprises, plusieurs entreprises du territoire ont bénéficié ou vont bénéficier de subventions de la CCAPS au titre de sa politique d’aide à l’immobilier d’entreprise.

• Poursuite de l’étude mobilité sur le territoire de la CCAPS. Faciliter les trajets des habitants au quotidien et réduire la part des émissions de gaz à effet de serre due au transport. Le diagnostic a été réalisé et le plan d’actions sera présenté sous peu.

• Création de l’Office de Commerce et de l’Artisanat Cœur du Jura, et recrutement d’un manager du commerce, M. Maxime MOREL depuis la mi-octobre 2018. Mise en place d’animations collectives dans les 3 bourgs centres et projet d’un site internet dédié au commerce du territoire.

→Réalisation en cours →44 000 € HT →Livraison mai-juin 2019

► Environnement • Amélioration des services de l'eau potable et de l'assainissement collectif à l'échelle de la CCAPS en vue d'un transfert de compétences entre 2020 et 2026. →Etude en cours →190 000 € HT/80% Agence de l'Eau →Livraison fin 2019

• Valorisation de la Furieuse en centre-bourg de Salins-les-Bains : restauration morphologique, diagnostic général, inventaires biologiques et état du milieu, création d'un cheminement piétonnier aux abords de la rivière. →Etudes et maîtrise d'œuvre préalable terminée →56 000 € TTC/subv. 80% + 15 000 € TTC commune de Salins →Lancement des procédures Travaux, incluant maîtrise d'œuvre été 2019 →1 350 000 € TTC/subv. 80 % du HT Agence de l’eau et 480 000 € Ville de Salins → 1er trimestre 2020

• Restauration des continuités écologiques sur la rivière Brenne : restauration morphologique du cours d’eau au droit du moulin de Tramelans, effacement d’un ancien seuil →Lancement des procédures Travaux, incluant maîtrise d'œuvre été 2019 → 80 000 € TTC/subv. 80 % du HT Agence de l’eau, département du Jura et Région → 3e trimestre 2020

→Etude en cours →40 425 € TTC/80% LEADER →Livraison février 2019

• Elaboration du Plan Climat Air Energie Territorial : réduire l’impact négatif de la CCAPS sur l’environnement (qualité de l’air, émissions de gaz à effet de serre, consommations énergétiques…). Le diagnostic est en cours de finalisation. Il sera suivi d’ateliers pour fixer la stratégie du territoire pour ce plan climat, puis par la rédaction du plan d’actions.

• Poursuite des permanences Espace Info Energie (EIE) en 2019 à destination des particuliers (calendrier joint). →Réalisation en cours →10 170 € HT/an /80% LEADER →Mise en œuvre toute l’année • Un Plan d’actions a été réalisé en 2018 en association avec les COFOR. Plusieurs objectifs ont été prononcés : communiquer, accompagner les projets de la filière, développer la demande en bois, animer et coordonner les actions, etc. La CCAPS a adhéré aux COFOR en 2018 pour bénéficier d’un animateur et se faire accompagner dans ses démarches. Il est prévu de réaliser en 2019 une semaine d’animation sur le thème de la filière forêt-bois à destination de particuliers. →Réalisation en cours →adhésion de 196 €/an →Mise en œuvre toute l’année

• Publication de l’agenda des sorties natures de la communauté de communes 2019, 13 sorties couvrant un vaste domaine de connaissance, de la botanique à la géologie en faisant quelques incursions dans l’histoire et la cuisine sauvage. Calendrier disponible fin janvier.

► Vivre ensemble • Déploiement du dispositif REZO POUCE, utostop organisé et sécurisé pour favoriser les déplacements sur de courtes distances. →Réalisation en cours →3 500 € (abo. annuel) et 15 000 € (panneaux) 80% LEADER →implantation des panneaux des lieux d’arrêts hiver 2018/2019 →dispositif opérationnel printemps 2019

de projets de…

é par omté

Moulin Brainans

Réflexion en cours…

Sécurité - Arbois

Nouvelles casernes gendarmerie et pompiers

Poligny - Economie Velours 4 en prévision

Arbois Rond-point RN83 Un projet relancé…

Zone d’activité économique de l’Ethole à Arbois…

Arbois - Economie ZAE Ethole 2 déjà en réflexion…

Economie

Commerce et artisanat

Un office de commerce en renfort…

Une industrie qui se porte bien, investissements, recrutements…

Tourisme

Marketing territorial

Tous des ambassadeurs…

Un riche foisonnement…

“Nous avons décidé de vous présenter en ce début d’année un

Poligny - Les Perchées Un nouveau groupe scolaire…

Vers un projet de développement…

Salins - Thermes

Michel Francony - Président

ensemble de projets en cours ou en réflexion sur notre territoire. Ils sont nombreux et concernent globalement l’ensemble des secteurs géographiques. Cela confirme un certain équilibre au

Fonds de concours Soutien aux villages…

Extension en réflexion…

sein de notre collectivité. Bien que très divers, nombre de ces dossiers sont d’une grande importance pour notre avenir. En premier lieu, l’économie nous préoccupe et nous sommes ravis de déjà envisager l’extension future de nos zones

Établissement Public à caractère Industriel et Commercial, EPIC Cœur du Jura tourisme

Une nouvelle organisation au service du développement touristique...

Arbois, Poligny, Salins les Bains, trois villes de caractère au riche patrimoine historique, architectural et culturel, auxquelles s'adjoignent des villages et paysages remarquables entre vignes, forêts, cascades... paradis des randonneurs. Trois villes qui évoquent les vins, le Comté, le sel, le thermalisme et Pasteur. Des activités économiques majeures mais aussi une diversité qui favorise une fréquentation touristique de premier ordre. Dans le cadre de ses nouvelles attributions, la communauté de communes “Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura” a maintenant en charge la promotion et l'organisation touristique de son territoire. Pour répondre à cette exigence, la création d'un seul office de tourisme intercommunal est maintenant validé depuis le Conseil communauitaire du 18 décembre 2018 sous la forme d'un EPIC, Établissement Public à caractère Industriel et Commercial. Une forme juridique qui fonctionne sous la responsabilité d'un comité de direction composé d’élus et acteurs touristiques locaux. Un EPIC permet par ailleurs de commercialiser des produits touristiques. Ainsi, cette nouvelle structure permet la mutualisation des outils et des moyens en place afin d'assurer la promotion du territoire. Une promotion qui se veut à la hauteur du capital touristique qui reste un axe essentiel du développement économique. Si le siège de cette nouvelle structure reste à Salins pour conserver la 1ere catégorie pour l’ensemble, les trois offices d’Arbois, Poligny et Salins restent respectivement ouverts au public.

économiques car celles-ci se remplissent à un bon rythme, preuve de l’attractivité de notre territoire. Question attractivité encore, des projets tels que la Cité des vins et le Pôle Pasteur à Arbois ou la Maison du Comté à Poligny confirment nos capacités à développer plus encore notre dynamisme touristique. En 2019, nous parlerons aussi de culture, de santé, de haut débit, de commerces… Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’évolution de chaque dossier.”

Communauté de communes Arbois Poligny Salins, Cœur du Jura

www.cc-coeurdujura.fr

Les rendez-vous

COMMUNAUTÉ de COMMUNES

• Dans les bibliothèques A la bibliothèque d’Arbois

Arbois Poligny Salins

Février : café lecture le 16 février à 9 h 45 Animations jeunesse pendant les vacances scolaires : - séance bébés lecteurs le 20 février à 10 h 30 - contes 4-8 ans le 22 février à 15 h - Mercredi 20 février, de 15 h à 16 h 30 : jeux coopératifs avec Michel Jacques, pour les 8-13 ans Mars : café lecture le 16 mars à 9 h 45 Avril : café lecture le 20 avril à 9 h 45.

Animations jeunesse pendant les vacances scolaires : - contes 4-8 ans - atelier marionnettes et théâtre d’ombres avec le Théâtre du Bambo A la bibliothèque de Poligny

- Cafés lecture : 16 février, 16 mars, 13 avril, 18 mai, 15 juin.

- Jeux coopératifs avec le Secteur Jeunes de la Séquanaise de 14 h 30 à 16 h 30 : 6 février, 13 mars, 10 avril, 15 mai, 5 juin.

- Atelier : création de cartes de Saint Valentin pour les 7 – 14 ans, le mercredi 13 février.

- Concours de création de BD libre, en partenariat avec le Secteur Jeunes de la Séquanaise, vote et remise des prix le mercredi 20 février de 16 h à 17 h à la bibliothèque.

- Atelier d’initiation à la calligraphie le 27 février.

- Temps pour les tout petits : lectures, jeux, etc. un mercredi matin pendant les vacances de février.

- Atelier d’écriture le 6 mars de 14 h à 17 h sur inscription, ouvert à tous, gratuit.

D’autres animations ponctuelles sont prévues, se renseigner auprès de la bibliothèque.

A la médiathèque de Salins-les-Bains Les associations retenues ont présenté leurs projets

- Du 6 avril au 23 juin : exposition « Paris Matière » par Sylpho, artiste plasticienne.

- Le 6 avril à 14 h : atelier manuel tout public autour de la matière par Sylpho.

- Le 27 avril à 15 h : heure du conte : le printemps.

- Le 15 mai à 17 h : club manga (format susceptible d’évoluer, nous sommes en période test).

- Le 18 mai à 15 h : conférence de la Société d’Emulation du Jura : la franc-maçonnerie.

- Le 25 mai à 15 h : heure du conte : histoires du monde - Le 1er juin à 14 h 30 : ciné-goûter

Marketing territorial

Trois projets originaux au service de la promotion du territoire...

Et si les habitants étaient nos meilleurs ambassadeurs ? Et pourquoi pas trois bonnes raisons originales pour les inviter à découvrir et mieux connaître le Cœur du Jura ? Et pourquoi pas Arbois, Poligny, Salins et les 63 autres communes du Cœur du Jura... embarqués dans des voyages surprenants et particuliers ? Des voyages initiatiques... pour apprendre. Comment mieux se connaître ? Comment mieux connaître les espaces, les paysages, les recoins, les cachettes ?

Comment découvrir autrement pour transmettre autrement ? En clair comment devenir des ambassadeurs avertis et passionnés pour transmettre et inviter à la découverte ? C’est dans le cadre d’une démarche pour rendre attractif le territoire que la Communauté de communes Cœur du Jura à lancer un appel à projets originaux et ouverts à tous, visant à mobiliser la population pour faire découvrir le territoire et le valoriser. Le Handball Club de Poligny, La Cabiotte de Salinsles-Bains et le Pudding Théâtre de Mesnay ont été retenus parmi les dix-neuf propositions reçues.

Trois projets divers et ambitieux qui, sans nul doute, sauront trouver un large public...

Pudding Théâtre de Mesnay

Direction le cœur du Cœur du Jura...

Christophe Châtelain explique “L’idée est de trouver sur notre territoire, le cœur du Cœur du Jura, un point qui reste à déterminer ou plutôt à garder secret pour le moment ! Nous inviterons le public, depuis des lieux de départ identifiés dans les villages, à rejoindre en bus, fin juin, un espace dédié en pleine nature pour partager notre identité commune. Nous réunirons un large public afin de théâtraliser ensemble l’identité de notre territoire, notre espace, notre histoire. Tout un programme qui gardera quelques mystères jusqu’au dernier moment, question de piquant !

Nous souhaitons que le public soit toujours dans la surprise, dans le rêve... sur le trajet qui mène au cœur du Cœur du Jura, mais aussi à l’arrivée autour d’un pique-nique partagé et théâtralisé.

Musique, théâtre, histoires locales, grands personnages, balades, produits locaux, cultures locales, confréries, élus, associations... seront de la fête au cœur du Cœur du Jura. L’après-midi, nous proposerons des balades et ateliers animés et aussi théâtralisés pour évoquer l’avenir autour des thèmes de l’environnement, l’économie...”

A n’en pas douter, une multitude d’incertitudes et de surprises. Mais où se trouve le cœur du Cœur du Jura ? Pour qui respire-t-il ? Rendezvous en juin...

Communauté de communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura - 03.84.73.77.58 – contact@cc-aps.fr www.cc-coeurdujura.fr

Handball Club de Poligny

"Mon beau village, le hand au Cœur du Jura"

Partant du simple constat que l'ensemble des jeunes licenciés du club de Poligny, habitent 43 villages de la Communautés de communes, l'idée est venue de proposer à ces jeunes de représenter leur village mais aussi d'inviter des jeunes des autres villages à participer. Le concours se déroule sur la base de trois photos : deux photos d'eux-mêmes, l’une en situation devant le panneau d’entrée du village et l’autre devant un endroit caractéristique du village ; et la troisième du même endroit, sans La Cabiotte personne. Les photos seront à déposer au Hand Ball club avant Rendez-vous aux Pays... fin avril 2019. Un concours sera La Cabiotte invite les habitants de Cœur du Jura à devenir leurs propres ensuite organisé via les réseaux ambassadeurs... Trois pays - bassins de vie autour d’Arbois, de Poligny ou sociaux. Il visera à attribuer de Salins - trois groupes d’ambassadeurs adultes, trois groupes chaque photo au village d’ambassadeurs enfants. Côté adultes, un groupe par pays, sur la base correspondant. L'ensemble des des acteurs locaux (La Cabiotte, la MJC, la MSAP, la Séquanaise…) et un photos des 66 villages sera référent élu. Chaque groupe définit trois éléments patrimoniaux pour son présenté lors d'un grand tournois bassin de vie : un site, une personnalité, une particularité ou une spécificité multisports ouvert à tous le qu'il devra faire découvrir. Chaque groupe invite ensuite les autres pays samedi 8 juin à Poligny. Des pour des rencontres et des visites, des expositions de photos itinérantes équipes d’une quinzaine de réalisées pendant le travail préalable de chaque groupe, et un grand jeu personnes de villages, coopératif pour aller à la découverte des trésors du territoire. Côté enfants, d'entreprises, d'associations sont comme pour les adultes, un groupe dans chaque pays pour découvrir les invitées à se constituer... Chacune plantes sauvages, en partenariat avec les ALSH. Un fil rouge : un herbier sera invitée à venir avec un numérique et des recettes culinaires. Pour finir, des balades agrémentées panneau la présentant. Les de panneaux d’informations au cours desquelles les enfants feront résultats du tournois et du découvrir ces plantes aux adultes. Un repas champêtre à base de plantes concours photos seront sauvages sera organisé dans chaque pays pour clore les balades. De biens proclamés à l'issue du tournois. belles sorties découvertes en perspective pour une approche patrimoniale Une bien belle initiative de et naturelle des trois territoires entre avril et juin 2019. marketing territorial et de vie locale par le sport...

COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

Communauté de communes Arbois Poligny Salins, Cœur du Jura

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I Publirédactionnel

Confort, chaleur et tradition Commercial dans l’entreprise pen­ dant 25 années, Joël Chamouton n’a pas hésité à en devenir le patron en 2016. En mettant son expérience au profit de ses clients et de ses colla­ borateurs, Joël Chamouton explique pourquoi il perpétue cette tradition de construction en madrier qui caractérise LES CHALETS BOISSON.

UNE SOLUTION DE CONSTRUCTION VIEILLE DE 200 ANS !

“Le madrier c’est une poutre d’épi­ céa ­sapin du Jura­ d’une épaisseur qui varie de 80 à 150 millimètres sui­ vant les contraintes techniques du bâtiment à réaliser. Les avantages du bois en terme d’isolation ther­

DU BUREAU D’ÉTUDE… AUX POSEURS : UN ESPRIT mique sont désormais connus et D’ÉQUIPE particulièrement appréciés par les futurs propriétaires ou par ceux qui souhaitent agrandir une maison existante”, témoigne le chef d’entre­ prise qui souligne encore “que cette solution de construction est utilisée en Suisse et en Autriche depuis plus de 200 ans”.

Maître de stage autant que chef d’entreprise, Joël Chamouton a su ajouter à l’expérience de ses poseurs les plus aguerris, une vague de jeunes tous aussi motivés et dynamiques les uns que les autres.

En donnant leur chance à des apprentis et des BTS venus en stage, la société LES CHALETS BOISSON a créé 4 emplois en 3 ans. “Qu’ils soient dessinateurs, commerciaux ou poseurs, les jeunes sont passion­ nés, ils apprennent très vite et souhaitent rester chez nous”.

CARPORT, AUVENTS, POOL HOUSE : pour la voiture, la piscine, le jardin…

LES CHALETS BOISSON se diversi­ fient en proposant désormais une gamme d’abris montés suivant le

principe poteau/poutre, de carport qui sont des abris indépendants pour garer la voiture, pour abriter du bois ou pour servir de salon exté­ rieur dans la pelouse ainsi que du tout nouveau Pool House à toit plat posé tout près de la piscine.

DES CHALETS POSES OU EN KIT La vente en Kit reste faible pourtant le chalet en madrier est relative­ ment facile à poser soi­même et ceux qui l’ont fait disent que “c’est un jeu de construction grandeur nature sans grande complication qui permet des économies”.

DANS LE RESPECT DES NORMES RT 2012 : évidemment !

Si LES CHALETS BOISSON respectent évidemment les normes actuelles, leur esthétique et les sensations de confort et de bien­être qu’ils procu­ rent dès qu’on y rentre sont uniques.

PRÉSENCE SUR LES SALONS Après Made in Jura, le Salon de l’Ha­ bitat à Lons, LES CHALETS BOISSON se préparent activement pour le salon de Grenoble.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 178 / Pays de Lons n° 134

CHALETS BOISSON

UNE RÉPUTATION NATIONALE La réputation des CHALETS BOISSON est telle que le constructeur Stellien pose ses constructions, portant haut les couleurs locales, aussi bien dans les Pyrénées, les Savoies, l’Aveyron, le Nord, les Alpes Maritimes que bien sûr le Jura.

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16 Arbois

Arbois-Poligny-Salins n°8 - Février 2019

Saga…

Cuvée Béthanie, 50 ans et fidèle à elle-même...

La cuvée Béthanie est une institution, le fleuron de la fruitière vinicole d’Arbois… Une cuvée qui, grâce à un assemblage équilibré, a su traverser les années… en 2019 cela fera 50 ans…

C’était il y a 50 ans… En 1969. Deux ans après l’achat en 1967, par les viticulteurs de la fruitière d’Arbois, du château Béthanie. Deux ans aussi après le début des travaux de la toute nouvelle cave attenante. Un ensemble que l’on appelait alors “le projet Béthanie”. En 1969, les travaux se terminaient… quoi de plus normal que de créer une cuvée spéciale pour fêter l’événement ? C’est ce qui fut fait avec un nom tout trouvé : la cuvée Béthanie ! Ce sera un assemblage de Chardonay et de Savagnin. Aujourd’hui, l’assemblage est de 60 % de Chardonay élevé en foudre et 40 % de savagnin élevé sous voile pendant 3 ans 1/2.

“Cette cuvée est excellente pour une première approche des vins du Jura. On retrouve la fraîcheur du Chardonay et la puissance du Savagnin. Avec un nez de pomme reinette et des arômes de cumin, d’épices, de noix et de noisettes” explique Gabriel Dietrich, directeur de la fruitière vinicole d’Arbois.

Durer dans le temps Cette cuvée Béthanie est un vrai succès… 50 ans après elle séduit encore, tous les ans elle séduit.

Résultat d’une constance dans la qualité de son assemblage. “La qualité doit être égale d’une année sur l’autre. Il faut une constance dans le goût et l’équilibre, c’est ce qui fait son succès. Tous les ans, c’est un travail particulier sur l’assemblage, cette cuvée nous préoccupe au quotidien. Nous devons trouver le parfait équilibre tous les ans” rajoute Gabriel Dietrich. La cuvée Béthanie est une incontournable marque que ce sont appropriés les Franc-comtois et cette cuvée fait partie maintenant du patrimoine. “Nous produisons environ 200 000 bouteilles de Béthanie par an et toutes trouvent preneur. Nous sommes présents en grande distribution, en restaurant, chez les cavistes et à l’export. On trouve aussi la cuvée Béthanie dans nos propres magasins, à Arbois, à Poligny, à Arc-et-Senans et à Saint-Laurent en Grandvaux”

Gabriel Dietrich, directeur de la fruitière vinicole d’Arbois

explique le directeur. La Béthanie fait bien entendu la fierté de la Fruitière vinicole d’Arbois. Ce vin peut se boire (avec modération tout de même) tous les jours car il s’accommode avec de nombreux mets et le Comté bien sûr ! “Avec la cuvée Béthanie, on pénètre l’âme des vins du Jura, de son terroir. Nous marquerons cet anniversaire avant l’été. Nous ouvrirons nos caves pour les amoureux de la Béthanie !” conclut Gabiel Dietrich.

Poulsard”, un Poulsard sans sulfite. Le nom “Love Poulsard” est inspiré d’un graffiti situé sur un cabanon le long de la route entre Poligny et Arbois. La première cuvée en 2018 a connu un réel engouement avec 8 000 bouteilles vendues ! “Nous renouvelons l’opération cette année. Le “Love Poulsard” 2018 sera disponible dès la fin février exclusivement dans nos boutiques” rappelle Gabriel Dietrich.

Le retour du “Love Poulsard”

Fruitière vinicole d’Arbois 2, rue des Fossés - Arbois. 03 84 66 11 67 ww.chateau-bethanie.com

Autre événement en ce début d’année, Gabriel Dietrich nous présente la deuxième cuvée “Love

Marnoz Passion et littérature

Michel Campy, géologue et écrivain...

Michel a fait de la géologie une passion.

Une passion qu’il a enseignée et qu’il transmet maintenant à travers le Monde mais aussi via des ouvrages thématiques abordables à tous...

“Je suis né à Lavigny le 25 décembre 1940 « chez les Campy », une ferme que l’on retrouve sur la carte d’État-major. Je suis né dans la vigne…” rappelle, non sans une certaine fierté, Michel Campy.

Son père est alors vigneron paysan sur le plateau de Rosnay à Lavigny. Une enfance heureuse et des études à Lons-le-Saunier où il passe le bac et entre à l’école d’instituteur. De retour de deux ans d’armée en Algérie, Michel Campy est nommé instituteur à Villette-lès-Arbois. Il reprend alors les études pour devenir professeur du secondaire “4 ans d’études à Besançon, le bonheur...” se souvient-il.

Diplômé, il est nommé professeur de sciences naturelles au lycée de Salins. Il rejoint ensuite l’université de Besançon comme enseignant et termine

finalement sa carrière en 2001 à l’université de Dijon en tant que professeur chercheur. Il habite à Marnoz depuis 2010, une maison familiale, et y possède une petite vigne.

Durant toutes ces années, Michel Campy se passionne et enseigne la géologie. Une passion qu’il aime transmettre jusqu’à publier des ouvrages accessibles à tous. Il publie un premier ouvrage à succès en 2008 : “Montagne du Jura, géologie et paysages”. Après “La parole de Pierre”, entretiens avec Pierre Overnoy vigneron à Pupillin, publié en 2011, Michel Campy s’intéresse au vignoble jurassien et publie en 2017 chez MétaJura “terroir viticole du Jura”, une bible du sous-sol viticole Jurassien. “C’est 15 ans de travail, de recherche, d’analyses, on a fait des trous partout ! Beaucoup de vignerons s’intéressent aujourd’hui au sous-sol, c’est très utile pour la production des vins...” explique Michel Campy reconnu comme “l’expert” du vignoble Jurassien. Un ouvrage précis à destination des vignerons pour choisir les cépages les plus

Michel Campy chez lui à Marnoz

adaptés à leurs terrains, mais qui s’adresse aussi aux amateurs de vins de qualité et aux acteurs de l’œnotourisme. “J’ai souhaité un livre ludique, très illustré et accessible. En tant qu’ancien instituteur, j’aime transmettre simplement...” conclut Michel Campy.

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Fête de la Jonquille à Gerardmer (7 avril) : ........................................76 € Dejeuner-spectacle à Kirwiller (7 avril) : ......................................149 € Séjour à Playa d’Aro/Espagne (du 8 au 13 avril) : ......................380 € Séjour à Lloret de Mar (du 8 au 14 avril) : ......................398 € Séjour à Rome (du 15 au 20 avril) : ....................875 €

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Lidia Hunkeler Coiffeuse Morpho-Visagiste diplômée

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © PAPS n° 08

Coiffeuse visagiste renouvelant ses formations chaque année, Lidia Hunkeler sait conseiller ses clients en fonction de leur visage, de la nature de leurs cheveux et des couleurs de saison. Elle saura vous donner le goût du changement !

Passionnée par son métier, Lidia Hunkeler tient son salon de coiffure depuis 10 ans déjà ! Son salon, répondant au nom d’Anaël­ lys, en référence aux prénoms de ses trois enfants, reçoit hommes, femmes et enfants, qui souhaitent conseils et envies de change­ ment !

Le métier de visagiste Lorsque l’on a envie de changer de coupe de cheveux, on a tendance à faire certaines recherches (catalogues, internet…), qui ser­ vent avant tout à donner des idées. Mais ce n’est pas forcément la coupe qui correspon­ dra le mieux à votre forme de visage, votre éthique personnelle, votre gestuelle… Le visa­ giste va placer certains volumes, créer un changement, tout en respectant vos envies.

Le morpho va prendre certains composants de votre personnalité : le teint, les yeux, et donner de la lumière… Le visagiste est là pour prodiguer un conseil, mais ne va en aucun cas vous “forcer la main”. Le respect de la personnalité de chacun est important, cer­ taines personnes ne sont pas prêtes à accep­ ter le changement et nous le comprenons.

organismes de formation, nous apportent de la diversité et des techniques différentes.”, explique Lidia Hunkeler. Pour satisfaire la clientèle, “il faut savoir de quoi on parle et être toujours à la pointe des nouveautés, tout en suivant les tendances”, conclut­elle.

“La formation permet d’apporter de la nouveauté à notre clientèle” Lidia Hunkeler, coiffeuse depuis 30 ans et titulaire d’un CAP et BP cursus visagiste mor­ pho, est en formation continuellement avec différents organismes professionnels et dans différentes régions. “C’est enrichissant de voir ce qu’il se fait ailleurs, et de voir ce l’on peut apporter de nouveau à notre clientèle. Ces

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Les nombreux diplômes et attestations de formation qui valident la haute compétence de Lidia Hunkeler.

Le salon nouvellement relooké !

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En 2019, le Doubs fête le deux-centième anniversaire de Gustave Courbet Ar ste majeur du XIXe siècle, présent aujourd’hui dans les plus grands musées du monde, Gustave Courbet n’a cessé de peindre son pays natal et les siens.

Tout naturellement, le Doubs lui rend hommage à travers une programma on à son image : populaire, créa ve et ambi euse !

Tout au long de sa vie, Courbet a défendu « L’Art d’être libre ». Tel est le slogan qui fédère les énergies et les ini a ves dans le Doubs afin de lui rendre un hommage à la hauteur de son héritage. En plus des cinq temps forts qui vont ponctuer l’année 2019, pas moins de 200 manifesta ons bénéficient du label décerné par le Département du Doubs.

Courbet dessinateur : la fin d’une imposture ?

Parmi les nombreux clichés qui collent encore à la peau du peintre, il y a celui de “piètre dessinateur”… L’exposi on inaugurale du Bicentenaire devrait lever les doutes de façon magistrale. Présentée au musée départemental d’Ornans du 15 février au 29 avril, elle est le fruit d’une enquête sur un sujet qui fait encore polémique…

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’œuvre dessinée de Courbet n’a jamais fait l’objet d’une étude monographique et la seule exposi on – polémique – qui lui a été consacrée remonte aux années 1980. Déjà pour cela, le rendez-vous du musée Courbet est un événement important. D’autant qu’une idée reçue s’est répandue depuis longtemps selon laquelle Courbet serait un mauvais dessinateur !

Idée reçue que Frédérique Thomas-Maurin, conservateur en chef du musée, est bien décidée à ba re en brèche. “Gustave Courbet a appris à dessiner jeune, au collège royal de Besançon, auprès de CharlesAntoine Flajoulot, lui-même ancien élève de David, argumente-t-elle. Il s’est aussi familiarisé avec la lithographie qu’il u lisera toute sa vie pour diffuser largement son œuvre. Même s’il a prétendu n’avoir pour seul maître que lui-même, Courbet a suivi des cours, à son arrivée à Paris, de façon intensive.”

Lorsque l’on observe ses Amants dans la campagne, nul doute que Courbet a un coup de crayon d’une rare délicatesse !

Le cas Chambon “La polémique a pris forme dans les années 1980 autour de l’authen fica on d’un ensemble de dessins provenant du fonds Reverdy [nom du beau-frère de Courbet, époux de Zélie, ndlr], dans lequel il y aurait eu des faux”. C’est sur une par e issue de ce fonds que travaillent le musée Courbet et des experts depuis plusieurs mois.

Un collec onneur privé leur a en effet confié une soixantaine de dessins qui proviennent de la collec on Chambon, peintre genevois qui avait acquis des feuilles du fonds Reverdy, entre autres. L’enquête est lancée. L’exposi on en res tuera les conclusions avec une sélec on d’une vingtaine de ces dessins complétés d’autres prêtés par de grands musées, rarement, voire jamais, montrés. Des peintures ponctueront le parcours pour éclairer la fonc on du dessin dans l’œuvre maître du réalisme.

Une cote qui grimpe “Courbet ne dessinait pas systéma quement sur la toile avant de peindre, signale Frédérique Thomas-Maurin. Mais il faisait beaucoup de croquis et d’esquisses comme on prend des notes. Et certains dessins étaient présentés par lui-même comme des œuvres à part en ère. Ceux-là démontrent son grand talent, indiscutablement.”

Un signe montre que l’exposi on va marquer un tournant dans l’analyse de l’œuvre dessiné de Courbet : depuis quelques mois, la cote de ses dessins grimpe ! www.musee-courbet.fr

Les temps forts Le musée Courbet, à Ornans, présente trois exposi ons et s’associe à un colloque : • Courbet dessinateur du 15 février au 29 avril, • Yan Peï-Ming face à Courbet du 10 juin au 30 septembre, • Courbet/Hodler du 31 octobre 2019 au 5 janvier 2020,

La suite du programme !

Samedi 16 février Chanson DOMINIQUE A 20 h 30 Dole - La Commanderie

Samedi 2 mars Rock MNNQNS + T/O 20 h 30 Moulin de Brainans - Club

Au programme

Le mot de la présidente “Cette année, l’association Promodégel, gestionnaire du projet Le Moulin, souffle ses 40 bougies ! […]

Aujourd’hui, dans ce lieu devenu mythique « Le Moulin de Brainans », bénévoles et salarié·e·s, s’unissent pour que l’aventure perdure et se renforce avec un label d’État « Scène de Musiques Actuelles ». Depuis 1979, notre association a su relever les défis de la professionnalisation sans perdre le cœur de son projet initial : promouvoir les musiques amplifiées, la démocratisation et l’accessibilité à la culture pour tout·e·s.

2019, sera donc une année associative festive, avec plusieurs temps forts prévus et une déclinaison des 40 ans que vous découvrirez tout au long des mois à venir.

Elle sera aussi une année tournée vers l’avenir, vers un Moulin réaménagé et réaffirmé, reparti pour 40 ans de fêtes et de cultures, centrées autour de la musique, évidemment !

Alors attendez-vous, chers adhérent.e.s et publics amis, à être chaleureusement invités à fêter avec nous ce bel anniversaire associatif !

Car nous n’oublions pas que c’est grâce à votre fréquentation et à votre soutien inconditionnel, que notre association peut consacrer toute son énergie à travailler à la reconnaissance des musiques actuelles sur les territoires comme un maillon essentiel de la vie artistique et culturelle, de la vie économique locale et du fameux mieux vivre ensemble !

Alors pour tout cela, on vous dit 40 ans de Merci pour hier, aujourd’hui et surtout pour demain !”, Esther Lolivier, présidente de l’association Promodégel.

Pour les 40 ans de Promodégel, l’année s’annonce festive À partir d’avril, l’association proposera des projets originaux et surprenants. Pour lancer les festivités, nous vous donnons rendez-vous pour un après-midi “Troc de plantes” pour troquer plantes et arbustes, comprendre la permaculture et découvrir des nouveaux aménagements extérieurs du Moulin de Brainans. Samedi 20 avril dès 14 h au Moulin de Brainans.

De nombreux événements suivront jusqu’en octobre pour finir en beauté par la soirée anniversaire du samedi 12 octobre, date de création de l’association.

Le Bal Rock’n’Roll des Barbarins Fourchus Un bal tout public pour venir danser en santiags et jupe 70’s. Une soirée costumée sur les sons de Ray Charles à David Bowie, en passant par Ella Fitzgerald, Elvis Presley, les Ramones ou Iggy Pop. “C’est une soirée 100 % rock, pour s’amuser, danser et partager. Organisée en partenariat avec l’Amuserie, nous accueillerons l’association Ledodanse en début de soirée qui proposera une initiation danse pour se mettre en jambe !” explique Amandine Laurent, chargée de communication et de développement mécénat au Moulin. Laissez exprimer votre potentiel chorégraphique sans complexe !

Samedi 9 février à 20 h 30 au Bœuf-sur-le-Toit à Lons-le-Saunier.

Le nom Promodégel a été choisi à la création de l’association en 1979 pour “dégeler les oreilles des Jurassiens”. Si initialement, des concerts de rock étaient donnés à Poligny et ses alentours, au cœur des champs ou dans les salles des fêtes, la programmation a investi le Moulin de Brainans dès 1995. Aujourd’hui, le site est devenu son indéniable vaisseau, où la programmation musicale ne cesse d’attirer un public toujours plus nombreux.

BERNARD ALLISON 18 h 30 Moulin de Brainans - Grande salle

Samedi 16 mars Hip hop CADILLAC (Stupeflip) + GRAND SINGE 20 h 30 Moulin de Brainans - Grande salle

Mardi 19 mars Jeune public PETITE FORÊT PAR LILAHO 18 h Moulin de Brainans - Club

Samedi 23 mars Chanson rock BERTRAND BELIN 20 h 30 Moulin de Brainans - Club

Nasser + Restitution Masterclass Une soirée à deux visages avec la musique électro rock de Nasser, précédé par un concert-restitution suite à la semaine de création des membres d’EZ3kiel et de Bastien Picod avec des chanteurs et musiciens volontaires.

Des participants qui produiront des morceaux avec les artistes et vous les délivreront sur scène ! Vendredi 22 février à 20 h 30 au Moulin de Brainans.

Clara Luciani “L’artiste chanson pop du semestre qui a été la voix du groupe La Femme vient présenter son premier album SainteVictoire. C’est l’une des plus belles dates attendues par le public, mêlant pop dansante, rock et chanson”.

Jeudi 4 avril à 20 h 30 au Moulin de Brainans.

En bref…

Le saviez-vous ?

Dimanche 10 mars Blues

Carte abonnement 15 €

L’association Promodégel, c’est :

Dimanche 7 avril Jazz OUVERTURE DE LA FOLLE SEMAINE : TONY PAGANO QUARTET + INVITÉS + JAM SESSION 17 h Arbois - Salle Pasteur

Samedi 13 avril Electropicale SOIRÉE ÉLECTROPICALE 20 h 30 Moulin de Brainans - Grande salle

Samedi 27 avril Reggae Dub WAILING TREES + ALIBUTTON + BISOU 20 h 30 Moulin de Brainans - Grande salle

Valable jusqu’en juin 2019 Vos avantages : - Réduction de 6 € pour tous les concerts produits par le Moulin - Concerts gratuits (ce semestre Nasser + restitution masterclass, électro rock, le 22 février) - Concerts 1 place achetée = 1 place offerte (ce semestre Catfish + Gliz, rock, le 4 mai) - Tarifs réduits dans les salles partenaires à Dijon, Besançon… mais aussi tarif abonné dans les salles du REZO à Bourg-en-Bresse, Chalonsur-Saône et Mâcon.

- 12 personnes au conseil d’administration qui définissent le projet global et assurent le portage politique de l’association - 6 salarié·e·s permanent·e·s - 40 bénévoles de 7 à 79 ans qui gravitent autour du projet pour porter main forte sur de nombreux postes pendant et en dehors des concerts. L’association est ouverte à tout·e·s et ne cesse de se renouveler. Intéressé·e·s ? Envoyez un mail à accueil@lemoulinjura.fr pour en savoir plus.

Lieu-dit “Le Moulin” 39800 BRAINANS www.lemoulinjura.fr 03 84 37 50 40

Partenariat Pays Dolois / Pays de Lons

Un enseignement de qualité

Jeanne d’Arc

Un internat flambant neuf

CENTRE SCOLAIRE

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“S’épanouir dans le monde de la vente et de la communication” Les samedis 30 mars et 15 juin, de 9 h à 12 h 30, LE CENTRE SCOLAIRE JEANNE D’ARC CHAMPA­ GNOLE ouvre ses portes et propose aux étu­ diants en recherche d’une orientation quali­ fiante et porteuse d’emploi. Le centre scolaire propose deux voies, la voie générale et techno­ logique et la voie professionnelle, les deux par­ cours pouvant se poursuivre après le bac avec le BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client).

La voie générale et technologique ­ LA SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLO­ GIQUE : “Une seconde générale mais tellement différente”, lance Emmanuel, un élève qui assure “être entré dans ce LYCÉE GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE à force d’en entendre parler autour de lui par d’anciens élèves qui ont réussi”.

Avec la réforme du lycée général, la seconde générale apporte une culture commune aux élèves au travers des disciplines générales, du

français, de l’histoire­Géographie, des langues vivantes, des sciences et des matières plus tech­ nologique, sciences économiques et sociales et sciences numériques et technologie. Au lycée Jeanne d’Arc vient s’ajouter une option “Mana­ gement et gestion”. EN PLUS pour chaque élève de seconde : Un accompagnement personna­ lisé, deux stages dans l’année (pour faciliter une éventuelle réorientation en fin d’année). ­ LE BAC TECHNOLOGIQUE STMG (Sciences et Techniques du Management et de la Gestion).

Placé ainsi au centre du projet éducatif, le futur diplômé aura la possibilité de préparer un bac STMG avec l’une des spécialités suivantes, mer­ catique (marketing) ou Ressources Humaines et Communication ou Systèmes d’Information et de Gestion.

La voie professionnelle.

En sortant de 3e le jeune peut s’engager dans un CAP (deux ans) ou un bac professionnel (en

3 ans) et poursuivre en BTS NDRC. Il a le choix entre deux familles de métiers : 1. Métiers de la gestion administrative, du trans­ port et de la logistique, en préparant un bac pro Gestion Administration.

2. Métiers de la relation client, en préparant un bac pro vente ou un bac pro Accueil et Relation Client. Il peut passer auparavant un CAP vente.

clinique Saint­Joseph, le Centre Scolaire Jeanne d’Arc Champagnole offre un internat modèle en chambres simples ou doubles avec un 3e étage réservé aux étudiants de BTS l’accès est libre avec badge, les petits­déjeuners servis sur place, un foyer.

Post­bac : Professionnel de la Vente LE BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client). “C’est la formation des commer­ ciaux de demain, on développe la maîtrise de l’outil informatique grâce à une solide culture numérique car, aujourd’hui, l’acheteur, le ven­ deur sont connectés en permanence et en tout lieu”, confie Johan, en démonstration pratique devant ses pairs.

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Propulsés dans une nouvelle Région plus grande et moins identifiée, les Jurassiens sont résolus à faire entendre leur voix et faire comprendre leur spécificité au plus grand nombre, grâce à tous les moyens possibles, confiants dans leur capacité de relais à travers le monde.

LA SOMMELLERIE, PASSION D’UNE VIE

PHILIPPE TROUSSARD SOMMELIER

CYRIL VIENNOT, LE TRIATHLÈTE AU LONG COURS Né en 1982 à Dole, Cyril Viennot tombe dans l’exigeant circuit du triathlon à l’âge de 12 ans.

23 ans plus tard, il devient champion du monde de triathlon longue distance (natation 3,8 km, vélo 180 km, marathon 42 km). La carrière du Jurassien, devenu triathlète professionnel après avoir été longtemps professeur d’EPS, s’est forgé au prix de milliers et milliers d’heures d’entraînement, de centaines de compétitions aux quatre coins du monde. Au fil des courses, Cyril décroche la 15e place de l’IronMan à Hawaï, la Mecque du triathlon mondial.

C’est à ce jour la meilleure performance française sur cette épreuve où les athlètes vont forcément au bout d’eux-mêmes, voire au-delà. En 2018, le Dolois a remporté deux “longue distance” au Pérou et au Danemark. Il continue de courir, de pédaler (le vélo est son point fort), de nager partout sur la planète. Le Jura, où il est revenu, demeure son jardin et son terrain d’entraînement privilégié. Cyril Viennot y puise motivation et inspiration – avec, toujours, Hawaï en ligne de mire ! I Suivez-le sur cyril-viennot.com

Philippe Troussard décroche le Graal en 2015 avec le titre de Meilleur Ouvrier de France (MOF) en Sommellerie. Jurassien d’Arbois, le vin est sa vie et pour lui la vie est vins, dans une perspective dionysiaque, c’est-à-dire avec le sens de l’enthousiasme et de l’inspiration. Élevé dans le respect de la culture gastronomique à la française, le Jurassien prend goût à l’art de la table et se découvre une appétence pour le vin, les vins, les vignobles. Sûrement, sereinement, il entre dans un monde où les saveurs et les parfums se partagent, se conjuguent ; réussir l’alliance vins/mets est une aventure chaque fois renouvelée. Et cela grâce aux clients : “les clients nous font

évoluer au quotidien, avec leurs questionnements”. Le but du sommelier est constant et motivant : “savoir faire rêver un client avec un verre de vin !”. Philippe Troussard officie au sein de l’établissement familial Les Caudalies (Arbois) et son domaine réservé est la cave à vins, bien sûr, et celle à dégustations – où avec la passion qui l’anime il invite aux voyages… Pour lui qui connaît et continue de découvrir les vins de France et du monde, le Jura fait partie des grands vignobles de France, avec son fleuron sublimé : “le vin jaune est l’un des plus grands vins blancs du monde”.

Foi de sommelier jurassien. I

MARC JANIN, LA CRÈME DE L’AFFINAGE

lui-même affiné auprès de la famille SanceyRichard (Métabief). Il s’agit d’une référence dans le monde du fromage et de sa fabrication, que ce soit pour le Mont d’Or, le Morbier ou encore le Comté, entre autres.

L’affineur est la personne qui amène le fromage au meilleur de son expression florale et gustative. Il le choisit chez le fromager producteur, en suivant son instinct, sa sensibilité personnelle. Ensuite, c’est affaire de temps, de patience, de savoir-faire, pour, au final, proposer à la clientèle des fromages de grande saveur. La France est le pays au quelque 400 types ou variétés de fromages.

Le Jura natal de Marc Janin y occupe une place de choix, foi de Comtois ! I

Vraiment, ce n’est pas un hasard si Marc Janin, installé à Champagnole, a décroché en 2015 le titre de Meilleur Ouvrier de France, catégorie crémier-affineur. En effet, le MOF est le fruit de cinq générations de fromagers mais surtout il est l’illustration même de l’amour du travail bien fait, nourri au temps et à la passion. L’ancien élève de l’ENIL (École Nationale de l’Industrie Laitière) de Mamirolles, qui a repris la fromagerie familiale (à Champagnole depuis 1960) s’est

Nota Bene : le vin se consomme avec modération.

PARTENAIRES DE LA VIE LOCALE

Des idées de portraits, de reportages ou dʼévénements à valoriser ? Adressez vos suggestions à lʼadresse :

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Funérarium de Poligny Rue Roger Thirode - ZI - 39800 Poligny - 03 84 37 14 94 Pour vous accompagner, notre écoute, la tradition de notre savoir-faire, la pérennité du souvenir…

Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7j et 24h/24h

ARBOIS 03 84 37 50 89

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