étudiant 4 avril 2019 Volume 2 Numéro 6
La voix des étudiants francophones d’Orléans
Prochaine édition 2 mai
Un processus de création qui s’achève dans le succès
autre. PHOTO: LILIFOTO
*Pour être éligible, vous devez avoir obtenu votre diplôme de l’école secondaire avant 2019.
SUITE À LA PAGE A4
4 arvil, 2019 • Volume 2, Numéro 6 • A1
Décor de la pièce qui représente l'impossibilité de discerner une victime d'une
Florence Letarte, 12e année École catholique Béatrice-Desloges Le 19 octobre dernier, à l’École catholique Béatrice-Desloges, a eu lieu la dernière représentation de la pièce 2025, l’année du serpent, de Philippe Ducros. Cette soirée fut le résultat d’un travail acharné par la classe de 12e année du Programme spécialisé en arts, sous la tutelle de leur enseignant dévoué, M. Dufour. C’est plus de huit mois plus tôt que le travail s’était commencé pour le groupe des onze élèves lors du choix du texte. Cette première décision a en quelque sorte assuré le succès de la pièce en la séparant des stéréotypes auxquels on associe les spectacles de théâtre du secondaire. La pièce traite d’ailleurs de sujets dont même plusieurs adultes préfèrent se distancer, soit les nombreuses guerres qui se déroulent quotidiennement autour du globe. La pièce raconte l’histoire d’un jeune homme, John Smith, qui décide de partir au front d’une guerre fictive en Chine afin d’en identifier les cadavres. C’est un rappel des conflits de l’Ex-Yougoslavie, qui sont d’ailleurs mentionnés dès le début, lors d’un monologue des Mères de Srebrenica, veuves du Génocide de Srebrenica, qui dénoncent les échecs de l’ONU: « Vous qui nous avez garanti votre protection, vous qui nous avez abandonnés. » Les élèves ont dû faire beaucoup de recherche afin de s’assurer que le spectacle soit présenté de façon représentative et respectueuse. C’est également de cette façon qu’ils ont trouvé des images choquantes, notamment des photos de fosses communes et de l’oeuvre Balkan Baroque de l’artiste Marina Abramovic, ce qui a inspiré le décor monumental