L'Orléanais 9 décembre 2021

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9 décembre 2021, Volume 5 Numéro 13

La voix francophone d’Orléans depuis 2017

PAGE 3 Une proposition d’envergure pour le sud du ch. Innes

PAGE 7 Programmation en présentiel pour le MIFO

Prochaine édition 6 janvier

PAGE 9 Première messe de Noël à Orléans pour l’assistant-curé

Besoins présents dans les banques alimentaires

Cette maison sur Taffy Lane n’est que l’une des nombreuses maisons qui devraient être incluses dans toute visite des décorations de Noël de la région. PHOTO : FRED SHERWIN

André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais Les banques alimentaires sont loin de voir la fin de la faim. À l’approche des Fêtes et avec les contraintes imposées par la pandémie, l’esprit de solidarité des Orléanais est de plus en plus sollicité. « Depuis presque deux ans, des efforts incroyables ont été faits par nos employés et les bénévoles », souligne Luc Ouellette, directeur général du Centre de ressources communautaires Orléans-Cumberland (CRCOC). La COVID-19 a obligé l’équipe du CRCOC à s’ajuster dans la distribution des aliments tout en faisant preuve de respect, car le Centre de ressources s’assure, par exemple, de répondre à ceux qui souhaitent des produits halal ou sans gluten. Le CRCOC offre aussi des conseils et des ressources notamment en santé mentale, en emploi ou sur la façon de faire un budget ; ces services ont été maintenus, mais de manière NOUVEAUX PATIENTS ACCEPTÉS

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plus virtuelle. Certes, il y eut bien baisse sensible au début de la pandémie. Les usagers se questionnaient face à la sécurité sanitaire, comme l’explique Marlene Tosh, directrice de Community Compassion Centre (CCC) situé sur le boulevard Saint-Joseph à Orléans. Fondé en 2019, le jeune organisme communautaire relevant des Assemblées de la Pentecôte du Canada démontre, chiffres à l’appui, qu’en septembre 2020, 13 familles avaient bénéficié de dons alimentaires. Vingt-quatre mois plus tard, elles étaient plus d’une centaine. Chaque mois, quelque 120 familles comptent sur le CCC. Marlene Toch tient d’ailleurs à remercier les donateurs d’Orléans. « C’est tellement important pour la communauté que ses familles dans le besoin soient soutenues. » Cette nécessité toujours plus grande de donner à manger à son voisin, Luc Ouellette

SUITE À LA PAGE 2

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EN BREF Présentation d’un spectacle de Noël ORLÉANS – Du 20 au 31 décembre, les abonnés privilèges du MIFO auront accès au spectacle Noël avec toi, mettant en vedette l’artiste franco-ontarienne Kristine StPierre et l’artiste franco-manitobain Justin Lacroix. Ces représentations mettront fin à une série de six concerts présentés sous divers formats par Réseau Ontario et ses diffuseurs dans des centres culturels et communautaires. Le tout a commencé à North Bay, avant de se rendre à Penetanguishene, Hearst, Thunder Bay, puis Kingston. Au cours du spectacle, les deux artistes proposent leurs compositions originales et des classiques des fêtes dans un style folk-country avec des étincelles de jazz et de rock and roll.

La directrice générale des Sittelles honorée

Besoins présents dans les banques alimentaires Suite de la page 1 fait le même constat en ce qui a trait à son organisme. Si en 2019, le CRCOC a aidé 7890 personnes, un an plus tard, on en était à 8016 personnes pour une moyenne mensuelle de 768 visites. En poste depuis 15 ans, le directeur général montre que les demandes en aliments ont grimpé de 39 %. Face à une telle hausse, comment faiton pour garder le moral et se motiver ? Luc Ouellette est d’avis qu’il faut « travailler à différents niveaux pour établir des stratégies pour diminuer la pauvreté. » Il salue au passage le travail qui se fait notamment avec la Ville d’Ottawa et certains de ses conseillers comme Matthew Luloff. La recherche d’un emploi est aussi importante.

Les gens qui viennent au CRCOC ont la chance de trouver dans le bâtiment de l’organisme des bureaux satellites d’Emploi Ontario et Contact Nord. M. Ouellette esquisse le portrait de ceux qui viennent au Centre : beaucoup de femmes et une plus grande diversité culturelle. « Heureusement, la communauté d’Orléans est généreuse », tient-il à rappeler. Et en ces temps où on se prépare fébrilement aux fêtes de fin d’année, le directeur général lance un appel à des bénévoles afin qu’ils donnent un coup de pouce au CRCOC dans le cadre du programme de Noël. « On a aussi besoin de dons en argent. L’important, c’est de donner… localement ! »

Bon 90e, Gérald Poulin!

TORONTO – Le 18 novembre dernier, la Fondation franco-ontarienne présentait sa Soirée Saphir 2021 à Toronto. Lors de la soirée, qui a pour but de reconnaître et de valoriser l’engagement, l’excellence et le rayonnement des femmes dans la communauté franco-ontarienne, le prix de la catégorie Entrepreneure a été remis à Jocelyne Legault, directrice générale du club de gymnastique Les Sittelles. De son côté, la Dre Vera Etches, la médecin-hygiéniste en chef de la santé publique d’Ottawa, a été consacrée personnalité féminine de l’année.

Une forêt nommée en l’honneur des Saumur ORLÉANS – La famille pionnière d’Hermas Saumur, qui a contribué à l’effort de guerre et à l’essor d’Orléans, a maintenant une forêt en son nom, grâce aux efforts de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans. Cette forêt, dans laquelle un sentier pédestre débute près de la rue Duford pour déboucher sur la promenade Prestone, est située en face du restaurant Lexus sur le boulevard St-Joseph.

Une édition hybride pour Contact ontarois OTTAWA – Le 23 novembre dernier, Réseau Ontario dévoilait la programmation de la prochaine édition de Contact ontarois, qui se tiendra du 17 au 21 janvier 2022 en mode hybride. Les participants de partout au Canada et à l’international auront la chance de visionner 44 Vitrines de spectacles incluant les Présentations éclair. Ils pourront également assister à des formations, une salle contact virtuelle et participer aux festivités du 40e anniversaire comme le Petit Festival. Les Vitrines Grand public seront, quant à elles, présentées en direct du Centre des Arts Shenkman du 17 au 20 janvier et permettront d’entendre plusieurs artistes franco-ontariens, incluant Céleste Lévis, Mélissa Ouimet, Les Soliloques et Telecolor.

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L’ancien chroniqueur de L’Orléanais, Gérald Poulin a récemment célébré son 90e anniversaire avec sa famille et ses amis, dont son épouse Pauline et leurs enfants : Richard, François, Jean, Andrée, Martine, Danièle, Dominique et Maurice.

Joyeux Noël

Messes de Noël Vendredi, 24 décembre – Veille de Noël 16 h, 18 h, 20 h, 22 h et Minuit Samedi, 25 décembre Nativité du Seigneur 10 h et 12 h N.B. Billets requis. Veuillez appeler à l'avance pour les billets.

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Proposition d’envergure pour le sud du chemin Innes Rebecca Kwan IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais En dix ans seulement, plus de 16 000 personnes se sont installées à Orléans d’après la Ville d’Ottawa. En guise de contre-attaque à ce boom manifeste, la firme immobilière Richcraft Group of Companies envisage faire usage du terrain situé au sud du chemin Innes – à l’arrière du Walmart, Lowes, et Movati – pour y aménager, d’ici les trois prochaines décennies, jusqu’à 2040 logements, de futurs blocs commerciaux, et des espaces verts. « On s’attend à ce qu’un tel développement offre des possibilités de vivre, de travailler et de se divertir dans le secteur et encourage l’extension des systèmes de transport en commun », anticipe l’équipe Richcraft, en attente du verdict de la Ville d’Ottawa quant à leur demande de modification du règlement de zonage du secteur. Selon eux, le développement va de concert avec l’expansion actuelle du

quartier et s’aligne avec les attentes de la ville en matière de population et de développement. La conseillère du quartier Innes, Laura Dudas, est du même avis. D’après elle, l’expansion d’Orléans est inévitable. « Des développements comme celui-ci continueront à être proposés pour Orléans, il est donc important que la Ville insiste sur le besoin d’établir des communautés de proximité […] et dans la mesure du possible, à de bons emplois près des résidents », juge-t-elle. « Bien que la Ville doive se montrer prudente et planifier de façon responsable l’augmentation de la population et de la circulation générée par cette nouvelle communauté, il y a amplement de temps avant que le projet ne soit entièrement construit pour travailler avec les quartiers et les entreprises existants afin d’atténuer les pressions et d’amplifier les possibilités », ajoute la conseillère avec optimisme. La conseillère Dudas est toutefois préoccupée par les enjeux de circulation liés

à l’aménagement potentiel. Le président de l’association communautaire Chateauneuf, Pat Teolis, partage ses craintes. « La communauté de Chateauneuf est sérieusement préoccupée par le flux de circulation proposé en direction du nord et du sud sur les rues Frank Bender, Viseneau et Barrington », confie-t-il. « Les maisons de ces trois rues résidentielles font face à la chaussée. Elles sont utilisées par les résidents, les cyclistes, et les piétons », dépeint le président en rappelant que la communauté est déjà aux prises avec les retombées du développement commercial monstre du chemin Innes. « Frank Bender, Viseneau et Barrington sont malheureusement largement utilisés comme raccourcis, car ils permettent de rejoindre plus rapidement d’autres routes », note M. Teolis. « Le développement supplémentaire suggéré va certainement amplifier cette situation ». Tannis Vine, directrice générale de la ZAC du Cœur d’Orléans, est du même avis. Elle éprouve toutefois des sentiments

mitigés sur la question. « Je suis préoccupée par le fait que nos routes ne peuvent pas supporter la croissance continue. Il n’y a qu’un nombre limité de façons d’entrer et de sortir d’Orléans », témoigne-t-elle. Elle rappelle que la ZAC du Cœur d’Orléans travaille d’arrache-pied à ce que le boulevard St-Joseph ne devienne pas une voie de passage, mais bien une artère où il fait bon circuler à pied ou à vélo, grâce à de futurs aménagements de trottoirs plus larges et à des pistes cyclables. « Notre but, ce n’est pas de vous faire traverser Orléans via le boulevard StJoseph, mais plutôt de vous encourager à vous y arrêter et à découvrir ce que la ZAC a à offrir », martèle-t-elle. Cela dit, elle se dit malgré tout intéressée par le projet puisque « comme pour tout nouveau développement, plus de familles à Orléans signifie plus de gens qui magasinent, mangent et utilisent les nombreux services merveilleux que nous avons dans la ZAC du Cœur d’Orléans ».

NOUVELLES

D U Q UA RT IE R Bonjour chers amis, À l’approche des fêtes et de la nouvelle année, je tiens à prendre un moment pour vous remercier et vous dire à quel point c’est un privilège de servir notre communauté et de représenter vos priorités à l’hôtel de ville. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je vous remercie tous de me faire confiance pour défendre les besoins et les enjeux importants pour les gens de l’Est d’Ottawa. C’est un tel honneur d’être votre conseillère municipale et je suis là pour vous. Que vous ayez besoin d’aide concernant les services de la Ville, que vous souhaitiez faire part de vos commentaires sur un sujet particulier ou que vous vouliez simplement parler de ce qui vous importe le plus, je suis là pour vous écouter, partager des informations et travailler à trouver des solutions. Les fêtes sont toujours une période spéciale pour moi et ma famille, remplie d’activités traditionnelles qui nous aident à nous recentrer sur ce qui est vraiment important : redonner à la communauté tout en passant du temps ensemble. En tant que membre de ma “famille communautaire” élargie, je vous souhaite de passer un temps des fêtes rempli de joie, de détente et de convivialité et si vous avez besoin de moi à un moment ou à un autre, n’hésitez pas à m’appeler. Je suis toujours à portée de téléphone ou de courriel. Joyeux temps des fêtes,

Conseillère, Quartier 2 Innes 613-580-2472 / Laura.Dudas@Ottawa.ca

Changements dans les interdictions de stationnement en hiver Un changement majeur concernant la façon dont la ville entreprend les interdictions de stationnement en hiver entre en vigueur. La ville ne se fie plus uniquement aux interdictions de stationnement pendant la nuit, ce qui, après une tempête hivernale, obligeait les employés municipaux à se limiter à faire le nettoyage pendant la nuit. Souvent, cela permettait à la neige et la glace de se solidifier, ce qui entraînait la formation d’ornières et de “ nids de poule “ dans les rues. La nouvelle approche permet de commencer les travaux dès que possible, de jour comme de nuit, ce qui réduit les délais d’exécution et améliore l’efficacité. Toutefois, contrairement à l’année dernière, où les interdictions de stationnement étaient décrétées tout au long de la journée selon les besoins, l’interdiction de stationnement sera décrétée à des heures précises pour permettre aux résidents de se préparer : • Un appel avant 9 heures pour une interdiction de stationnement de nuit ; les interdictions de stationnement de nuit sont de 19 heures à 7 heures du matin. • Un appel avant 15 h 30 pour une interdiction de stationnement de jour ; les interdictions de stationnement de jour sont en vigueur de 10 h à 19 h. Comme toujours, les résidents peuvent s’inscrire pour recevoir les avis d’interdiction de stationnement en hiver et d’autres alertes importantes au Ottawa.ca..

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Cachez cette tente que je ne saurais voir Chaque année, avec le retour de l’hiver, la question de l’itinérance revient sur le devant de la scène. Un enjeu complexe qui nécessiterait une prise en charge globale et systémique, plutôt que quelques rustines pour se donner bonne conscience. On les appelle sans-abris, sans domicile fixe, itinérant·es, parfois même vagabond·es ou clochard·es. Avec le retour des températures hivernales, on se souvient de leur existence. On les regarde avec pitié, parfois avec mépris. Leurs histoires sont variées et l’enjeu est complexe, ce qui ne plait pas toujours aux médias, qui se régalent de raccourcis faciles et de titres tapageurs – il faut bien vendre ces journaux que plus personne ne lit, et la peur fait vendre plus que l’empathie. On donne le micro à ceux qui ont un avis plutôt qu’à ceux qui ont un vécu. Parfois, nos édiles politiques trouvent quelques dollars au fond d’un tiroir et ouvrent à grand bruit un nouveau refuge pour les personnes en situation d’itinérance ou un nouveau centre de dons. Des solutions qui ne résolvent rien, mais qui cachent un peu mieux le problème, qui nous permettent de mieux dormir la nuit maintenant que la tente dans le parc d’à côté a disparu. Or, les services d’aide aux personnes sans abri ne sont que des morceaux de sparadraps trop petits qu’on essaye de poser sur des plaies infectées. Tant que nous ne soignerons pas les causes profondes de la blessure, elle ne cessera de se rouvrir. La seule manière de lutter contre l’itinérance, c’est de la prendre en charge de manière globale et systémique. C’est de lutter contre la pauvreté et de renforcer l’accès au logement. J’ai toujours l’impression d’enfoncer une porte ouverte quand je le dis, mais le sans-abrisme résulte toujours de l’impossibilité de conserver ou de retrouver un logement en temps utile. Quand on voit la crise immobilière que traverse aujourd’hui le Canada, cela n’augure malheureusement rien de bon. Dans certaines villes, comme Vancouver ou Toronto, les prix des logements ont atteint de nouveaux records effarants. Au Nouveau-Brunswick, province réputée parmi les plus abordables du pays, le prix moyen des maisons a grimpé de 30 % entre 2020 et 2021. Et si accéder à la propriété n’est plus une option pour de nombreuses personnes, être locataire peut également s’avérer de plus en plus compliqué. Le NouveauBrunswick et la Nouvelle-Écosse, par exemple, ont connu des hausses de loyer sans précédent depuis le début de la pandémie, certain·es locataires se voyant imposer des augmentations de loyer de plus de 50 % sans possibilité de recours. Alors oui, peut-être, cela nous rend mal à l’aise de voir une tente dans le parc d’à côté. On ne se sent pas en sécurité de marcher seul·e la nuit. Ça nous dérange, la saleté et le bruit. Mais combien de corps froids découverts au petit matin cela prendra-t-il avant que l’on se souvienne de qui sont les vrai·es responsables du problème? Combien d’histoires tragiques avant que l’on ne réagisse? Julie Gillet, Francopresse

Demande spéciale des lutins et lutines C’est l’été et les lutins et lutines sont en demanda à rencontrer le couple célèbre afin de vacances au lac Waswanipi. Le père Noël, comme discuter des doléances de ses membres. à chaque été, leur prête ses rennes pour ce grand « Comme vous savez, nous vous aimons voyage, car il sait que les rennes voyagent vite beaucoup, mais nous avons une demande à vous et que les lutins et lutines pourront profiter plus faire s’il est possible. Nous essayons de trouver longtemps de leurs vacances. un moyen de voir la réaction Tout se passe bien. Le grand des enfants quand ils ouvrent air, la baignade et le repos avant leurs cadeaux. Nous aimerions de commencer leur travail à la tous aller avec vous deux faire Pèrenoëlerie. On y tenait même ce voyage, mais puisque nous des sessions tous les matins sommes plus de 100, la tâche afin que chacun apporte sa serait trop ardue et presque Réflexion contribution. impossible. » Un de ces matins, la discussion prit une « Oui, dit le père Noël. Ce ne serait pas possible tangente particulière. On commença à discuter de vous amener avec nous, et comment stationner du fait que le travail était bien plaisant, mais que des centaines de rennes sur un toit. Ça serait jamais on ne pouvait voir la réaction des enfants plutôt dangereux. Il faudrait penser à autre chose. quand les enfants voyaient leurs cadeaux. Ceci les Comme vous le savez, les cadeaux sont déposés rendait tristes. sous chaque arbre de Noël et ce n’est que le Après une longue discussion parfois animée, matin que les enfants ouvrent leurs cadeaux. Vous il fut décidé que la présidente de l’ALLN n’auriez pas la joie de voir leurs réactions. » (Association des lutins et lutines du Nord) du rang On fixa un autre rendez-vous dans une semaine de Bonnets bleus fut déléguée pour en discuter et une solution fut apportée. avec papa et maman Noël. « Pour y arriver, il vous faudra fabriquer ce Il n’était pas question de faire de la peine à minuscule petit instrument par milliers », dit ces charmants personnages et surtout de ne pas maman Noël. mettre en péril cette belle fête ou de faire une Le plan fut discuté entre eux et ils se mirent grève. Il fallait juste trouver un moyen d’en venir d’accord. La présidente rapporta le message aux à un consensus avec les Noël. lutins et lutines qui étaient bien excités. Les vacances finies, chacun monta sur son renne Le soir de Noël venu, le père Noël plaça les respectif pour se diriger vers la Pèrenoëlerie. Tous cadeaux sous l’arbre et maman Noël inséra dans et toutes se sentaient reposés et prêts à s’attaquer l’arbre ce minuscule dispositif qui ressemblait à à la tâche de fabriquer ces jouets qui seraient une branche. distribués le soir de Noël. C’était en réalité une minuscule petite caméra Arrivés à destination, le père Noël et maman qui transmettait via WIFI les images des enfants Noël les accueillirent avec joie, car ils étaient qui ouvraient leurs cadeaux directement à la seuls et s’ennuyaient de leurs nombreux amis et Pèrenoëlerie pour le grand plaisir des lutins et amies partis en vacances. lutines. Après quelques jours, la présidente de l’ALLN Examinez bien votre arbre cette année!

Denis

Gagnon

CANADA

Marie-France LALONDE Députée/MP Orléans

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er d i a s u o v r u Ici po

Rédacteur en chef........Jean-Marc Pacelli

Rédacteur en chef fondateur........Louis V. Patry

L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 000 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca.

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Bureau de circonscription 255, boul. Centrum, 2ième étage Orléans, ON K1E 3W3 marie-france.lalonde@parl.gc.ca 613.834.1800 /LalondeMF

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NOTRE PATRIMOINE

La petite histoire... du parc Pierre-Rocque L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO www.SFOPHO.com) afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans. Rachel Major Auteure principale Le parc Pierre-Rocque est situé au 1070 rue St. Pierre au cœur d’Orléans. Le parc est traversé par le ruisseau Bilberry qui coule du haut de l’escarpement, longe le cimetière de l’église Saint-Joseph et côtoie le terrain de l’ancienne ferme Drouin pour se jeter dans la rivière des Outaouais. Les villageois appelaient la section près de l’église, le ruisseau ou « crique » à Drouin. Au sud du parc, on retrouve l’église Le Centre et l’école Ottawa Victory Christian Academy dans l’édifice de l’école Préseault (1955) qui a fermé ses portes en 2003. À la fin des années 1950 début 1960, Pierre Rocque donne une partie de la terre ancestrale pour créer un parc près de l’école Préseault.

Quand le conseil de Gloucester remplace le « Police Village of St-Joseph d’Orleans » dans les années 1970, on y développe un parc nommé « Village Park » avec terrains de tennis et autres installations communautaires. En 1985, suite à une recommandation de la Commission des loisirs, sous la présidence d’André Duford, le parc est désigné « parc Pierre-Rocque ». À ce moment-là, la résidence de la famille pionnière Pierre Rocque côtoie le parc. À travers les années, on y aménagera un terrain de balle, des gradins, une patinoire publique et un terrain de jeu de fers. On y mettra de l’éclairage adéquat pour pouvoir pratiquer les sports en soirée. On y ajoutera un pavillon nommé « pavillon Beauregard », une aire de jeux pour enfants et un endroit pour planches à roulettes. Denis Roy, qui a siégé à la Commission des loisirs, a joué un rôle important dans l’établissement d’un club de tennis qui a vu le jour dans ce parc en 1977. Lors d’une entrevue accordée à L’Orléanais en 2017, il raconte ses souvenirs des joutes sportives

organisées entre les jeunes du village : « Peu importe le sport, été comme hiver, on formait des équipes. Le côté ouest du village affrontait le côté est. » Pierre Rock (Rocque) (1817-1888), fils de Charles Emmanuel Rock et de Catherine Geffrard est le premier ancêtre de cette famille à venir s’établir à Ottawa, puis à Orléans. Il épouse Sophie Normandeau en 1839 à Saint-Léon-le-Grand, comté de Maskinongé dans le Bas-Canada (Québec). Ils auront cinq enfants : Mélanie-Emma, Pierre Alphonse, Ovide Arthur, Clothilde et Joseph Alphonse. Pierre participe comme contremaître de construction (1841-1865) de la basiliquecathédrale Notre-Dame d’Ottawa (Bytown). En 1863, il achète, de la Corporation épiscopale, le lot 1 et une partie du lot 2 de la 1re concession du front outaouais dans le canton de Gloucester pour s’y installer avec son épouse. Pour aider à comprendre l’ampleur de sa propriété, la carrière de pierres, qui appartenait à la firme Costain, située au nord de la route 174, faisait autrefois partie de la ferme de

Pierre Rocque. En 1873, Pierre assume la surveillance de la construction de l’église Sainte-Anne d’Ottawa. En 1881, il dépose son plan de lotissement (plan #81) qui est à la base du développement de ce secteur du cœur d’Orléans, dont la rue Rocque (anciennement Emma). Avant de mourir, Pierre fera don d’une partie de son terrain pour la construction de l’Académie Saint-Joseph, une école primaire séparée, de langue française, sur le boulevard St-Joseph. Elle sera construite en 1890 sous l’administration de l’abbé Séraphin Philippe et sous la direction de Pierre Alphonse Rocque, le fils aîné de Pierre. En 1893, la fabrique achète, à prix réduit, 10 acres des terres de M. Rocque pour aménager le nouveau cimetière. Pierre Rocque, décédé le 26 juillet 1888 à l’âge de 72 ans, est inhumé dans le cimetière Saint-Joseph d’Orléans auprès de son épouse, décédée le 10 mai 1886. Ils reposent en paix sur une parcelle de terre patrimoniale à proximité du parc qui porte son nom, en hommage à son importante contribution à l’histoire d’Orléans.

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École élémentaire publique

Le Prélude

École élémentaire publique

L’Odyssée

6 • 9 décembre 2021 • Volume 5, Numéro 13

École secondaire publique

Gisèle-Lalonde


ARTS ET SPECTACLES Le MIFO lance une programmation en présentiel André Magny L’Orléanais C’est reparti avec du vrai monde! Le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) dévoile sa programmation pour la prochaine saison. Après presque deux ans en virtuel, la directrice artistique, Anne Gutknecht est heureuse d’annoncer une programmation misant à la fois sur les artistes locaux ainsi que sur la diversité, tant au plan culturel que sur le plan des disciplines présentées. Bien sûr, certains spectacles annoncés en 2020 auront finalement lieu comme le spectacle de Mario Tessier, qui sera à l’affiche au début de la prochaine année. Mais parmi les « nouveautés » typiquement 2022, Guylaine Tanguay ouvrira le bal en janvier avec sa musique country. À noter que le Gatinois Phil G. Smith assurera la première partie de la chanteuse québécoise. S’enchaîneront par la suite des spectacles d’humoristes comme ceux d’Arnaud Soly, Cathy Gauthier, Martin Petit et d’AnneÉlizabeth Bossé.

Avril marquera le retour – enfin ! - de Luce Dufault à Orléans avec son spectacle Dire combien je t’aime. Quelques jours plus tard, en mai, Nicolas Ciccone viendra aussi faire son tour sur le boulevard Centrum. On pourra aussi voir du théâtre sur les planches du Centre Shenkman avec 8 femmes, l’adaptation théâtrale du film de François Ozon avec, entre autres, Béatrice Picard, Catherine De Léan et Louise Deschâtelets. À ne pas manquer non plus pour les toutpetits, de la danse contemporaine – eh oui ! – avec le spectacle À travers mes yeux, fin janvier 2022, Anne Gutknecht une création de la compagnie québécoise Bouge de là. Ce type de « spectacle d’éveil », comme le qualifie la directrice artistique du MIFO, sert à ouvrir

les horizons du jeune public. Si les récentes contraintes dues à la COVID-19 ont forcé Anne Gutknecht et sa directrice artistique adjointe, Catherine Sirois, à « revoir notre façon de travailler », les différents spectacles virtuels ont fait en sorte que le MIFO avait aussi mis sa casquette de producteur. Il a su faire preuve d’originalité en proposant notamment un atelier culinaire avec un chef de la région, le tout enveloppé dans une ambiance musicale. Pour Anne Gutknecht, il était important d’offrir un produit différent. Cela ne veut pas dire que le MIFO va se lancer essentiellement dans la production. Le MIFO reste un diffuseur avant tout. Cependant, Anne Gutknecht avoue que les derniers mois auront permis « de nous ouvrir les yeux sur l’aspect communautaire ». Les gens ont apprécié la créativité de l’équipe du Centre Shenkman lors des prestations virtuelles. D’ailleurs, Mme Gutknecht mentionne que le côté producteur sera gardé comme ce fut le cas pour la Marche littéraire des Fêtes, au début décembre, qui a permis de

Distribution de la pièce 8 femmes. PHOTO : COURTOISIE découvrir le livre Le père Noël est allergique au ménage! de la Franco-Ontarienne Andrée Poulin lors de cette marche littéraire. Et pour rester dans l’esprit des Fêtes, pourquoi ne pas enchaîner avec nul autre que Damien Robitaille, le 19 décembre et son spectacle Bientôt ce sera Noël ?

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s e l l e v u o N r e i t r a u du q Alors que les températures chutent à l’extérieur, les affaires s’avivent à la Ville. Le budget 2022 de la Ville d’Ottawa a été déposé et il comprend d’importants investissements dans le quartier Cumberland. Après avoir saisi toutes les occasions de demander que l’on porte attention à l’infrastructure routière en ruine du quartier 19, je suis heureuse d’annoncer que le budget 2022 prévoit un investissement important dans le resurfaçage des routes. Ces nouveaux fonds viendront s’ajouter à ceux utilisés pour le récent réasphaltage du chemin Navan (avec des accotements asphaltés!) et d’une section en mauvais état du chemin Frank Kenney au sud du chemin Russell — deux projets pour lesquels je me suis battue pour les faire accélérer.

Le budget 2022 prévoit également des investissements et des améliorations dans les parcs du quartier, notamment un nouveau parc de district dans le village de Cardinal Creek, et la construction d’une nouvelle bibliothèque au sud du chemin Innes se poursuit. Entre autres, ces faits saillants propres à chaque quartier complètent les investissements réalisés à l’échelle de la ville dans le logement abordable, les services sociaux, l’accessibilité des petites entreprises, les liaisons piétonnières et cyclables, les autobus électriques, les services d’urgence et la continuation de

Je félicite les lauréats de l’Ordre d’Ottawa de 2020 et 2021 qui ont été célébrés lors de cérémonies à l’hôtel de ville. J’ai eu l’honneur de participer à la remise de cette décoration à Donald Ross Bradley (Ross). Ross a été un fonctionnaire, un organisateur communautaire et un représentant dévoué pour de multiples organismes. La famille Bradley est un nom connu à Navan et cela était important pour moi de partager cette occasion spéciale avec eux. Félicitations également aux autres lauréats de l’Est de l’Ontario, dont Bob Monette, ancien conseiller du quartier d’Orléans, Ian Faris, défenseur de la communauté du monde des affaires, Joe Thottungal, restaurateur et philanthrope, Michael Allen, directeur général de Centraide de l’Est de l’Ontario et Jean-Sorphia Guillaume, lauréat du Prix d’excellence Brian Kilrea 2020 (Allez les Tigers!). Merci à tous pour vos contributions à l’Est de l’Ontario et à la ville! l’intervention de la Ville face à la pandémie de COVID-19. À la suite de l’approbation du nouveau Plan officiel par le Conseil et compte tenu du type de croissance que connaît notre quartier, nous réexaminons la manière dont les personnes, les véhicules et les marchandises se déplacent dans notre ville. Dans le courant du mois, nous solliciterons votre avis sur les projets de transport actif proposés pour le quartier de Cumberland. La Ville présentera en plus au public les projets proposés pour les piétons et les cyclistes en vue de leur mise en œuvre et inclura également une proposition d’accotements asphaltés qui seraient pris en compte au moment du resurfaçage — un projet attendu depuis longtemps par notre communauté rurale.

Il y a plusieurs raisons de célébrer dans le quartier. En plus, un nouvel abri de pique-nique est en cours de construction au parc Millennium et j’ai investi dans un nouveau vestiaire chauffé pour la patinoire extérieure très utilisée du parc

Vista après avoir consulté l’Association communautaire du Grand Avalon. Le vestiaire devrait être fonctionnel cet hiver!

Bien que l’automne ait été une période chargée à l’hôtel de ville et dans le quartier, j’ai continué à rencontrer les résidents en personne et virtuellement en organisant des réunions communautaires, en assurant des heures de bureau et en participant à des événements communautaires en toute sécurité. Je m’engage à poursuivre le dialogue avec vous sur les questions importantes et à célébrer le travail remarquable de notre communauté. Je tiens également à remercier et à féliciter chaleureusement les organisateurs des marchés de producteurs agricoles du village de Cumberland et de Navan. Ces événements ont connu une grande affluence et ont été bien gérés en

respectant tous les protocoles de la COVID-19. J’encourage tout le monde à soutenir les entreprises locales à l’approche de la période des Fêtes, car le quartier de Cumberland compte d’incroyables entreprises locales.

Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude à vous tous. Je vous remercie pour votre soutien tout au long de ma première année de mandat. C’est un honneur immense pour moi d’être votre représentante élue et je suis reconnaissante de l’occasion qui m’est donnée de travailler avec vous. Je souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d’année avec vos familles. Joyeux Noël! Bonne année.

Quartier de Cumberland | Cumberland Ward | 613-580-2489 | Catherine.Kitts@ottawa.ca 8 • 9 décembre 2021 • Volume 5, Numéro 13


Premier Noël pour l’assistant-curé Les spectacles sont de retour à Orléans juste à temps pour vos cadeaux!

Mario Tessier

Guylaine Tanguay

On va tous mourir

Arnaud Soly

Cathy Gauthier

Luce Dufault

14 janvier 2022

25 février 2022

29 janvier 2022

1er avril 2022

11 février 2022

André Magny L’Orléanais Six mois après son ordination, le Mexicain de 37 ans Diego Rebeles aura l’occasion de célébrer sa première messe de Noël avec les fidèles de sa paroisse, Saint-Joseph d’Orléans. Des festivités en perspective qui n’empêchent pas l’homme originaire de Monterrey d’avoir un regard réaliste sur la foi. L’histoire ne dit pas si ce sont sur les marches de l’Oratoire Saint-Joseph que Diego Rebeles a décidé de prendre la route vers Orléans! Mais il est vrai que c’est après avoir étudié à Montréal et avoir aidé au célèbre sanctuaire qu’il a pris la route d’Orléans vers une autre halte dédiée au saint charpentier. Contrairement à Montréal où il y en avait déjà, l’archidiocèse d’Ottawa-Cornwall avait besoin d’un prêtre hispanophone, raconte celui dont le français est riche d’expressions aux francophones d’ici. De plus, sa présence à Saint-Joseph d’Orléans vient soutenir le travail de son vétéran curé,

28 avril 2022

De belles jambes,

OUI C’EST POSSIBLE Nicola Ciccone 4 mai 2022

Martin Petit 13 mai 2022

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Mgr Maurice Dionne. « Je suis vraiment heureux de rendre service à mes paroissiens », confie Diego Rebeles, « de pouvoir les accompagner dans la joie comme lors des mariages ou des baptêmes, mais aussi dans la peine quand quelqu’un souffre ou lors des décès. » Pendant longtemps, de nombreux prêtres francophones d’ici sont allés évangéliser dans d’autres contrées. La baisse de la foi dans les communautés francophones agit comme un retour du Diego Rebeles balancier. Ce qui n’est pas pour déplaire à celui qui vénère Notre-Dame de la Guadalupe, icône mexicaine par excellence. « Depuis mon enfance, j’ai rêvé d’être missionnaire! », lance le Padre Rebeles, qui est très conscient que le christianisme n’est plus à la mode. Quand arrive la question des Premières Nations et de la souffrance que certains ont subie dans les pensionnats pour les jeunes Autochtones, Diego Rebeles ne se défile pas. Cependant, il mentionne que si le gouvernement canadien a fait appel à l’Église catholique, c’est « parce que ça ne coûtait pas cher ». Il y a toujours deux côtés à une médaille. Même s’il n’est pour rien dans tout ce contentieux, Diego Rebeles raconte qu’il a connu « des moments rough », se faisant insulter dans la rue, face à l’église Saint-Joseph, parce qu’il est prêtre. Mais en tant que croyant, « on porte le poids des péchés des autres ». Pourra-t-il y avoir un jour réconciliation entre l’Église catholique et les Premières Nations? Le prêtre séculier est d’avis que cela va prendre du temps, mais que c’est essentiel. Il rappelle qu’avant la pandémie, des représentants autochtones et des évêques canadiens devaient aller voir le pape. La COVID-19 a tout arrêté pour l’instant. Si selon Diego Rebeles, il est facile « de se faire passer pour une victime », il importe de rétablir les ponts comme l’avait fait, selon la tradition chrétienne, la Vierge Marie, Notre-Dame de la Guadalupe, au XVIe siècle. Alors que les Espagnols avaient été particulièrement brutaux à l’égard des Autochtones mexicains, elle est apparue à un jeune aztèque, Juan… Diego!

9 décembre 2021 • Volume 5, Numéro 13 • 9


En route vers la maternelle et le

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Inscrivez-vous dès maintenant ! ecolecatholique.ca/portesouvertes 10 • 9 décembre 2021 • Volume 5, Numéro 13


Le dôme sportif à Garneau : un carrefour communautaire rassembleur ! Lorsque vous passerez devant l’École secondaire catholique Garneau d’Orléans le printemps prochain, vous constaterez que des travaux visant à construire un dôme sportif se déroulent sur le terrain de football existant. Et vous aurez sans doute bien hâte d’y mettre les pieds ! La construction de cette installation sportive et à la fine pointe de la technologie sera terminée à l’automne 2022. L’école Garneau ainsi que les écoles élémentaires du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) auront un accès exclusif au dôme durant la journée scolaire, afin de permettre à un plus grand nombre d’élèves du CECCE de profiter de cette installation moderne. Le CECCE est aussi très fier de rendre le dôme accessible à toute la communauté d’Orléans en soirée et les fins de semaine, en privilégiant une utilisation communautaire francophone et pour les activités destinées à la jeunesse.

Ce dôme sportif sera unique en son genre dans la région puisqu’il permettra la pratique de sports aussi variés que le volleyball, le tennis, le soccer et le football, et ce, à longueur d’année. Le dôme offrira également une occasion unique aux jeunes athlètes francophones de la région de pratiquer leur sport tout en poursuivant leurs études, sans devoir déménager, faute d’une installation de qualité.

les élèves du programme multisports développent en effet de bonnes habitudes de vie tout en améliorant leur confiance en soi et leurs habiletés sportives. « On veut que l’élève se sente bien en classe, mais aussi qu’il soit capable de s’épanouir en tant qu’athlète, » résume Caroline Viau, directrice de l’école secondaire Garneau. Pour de plus amples informations, visitez le www.garneau.ecolecatholique.ca.

Le programme multisports : un esprit sain dans un corps en mouvement L’équilibre entre la santé mentale et la santé physique va de pair à l’École secondaire catholique Garneau. L’arrivée du dôme ne fera qu’amplifier la popularité du programme multisports, qui fait sortir les élèves des classes pour leur faire vivre différentes activités sportives, et les initie à des sports non traditionnels, comme l’escrime ou l’escalade. En participant à différentes activités sportives et en offrant davantage de cours d’éducation physique,

L’école secondaire publique De La Salle inaugure un nouveau pavillon dans le cadre de son 50e anniversaire Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) a procédé, le 18 novembre dernier, à l’inauguration d’un nouveau pavillon à l’école secondaire publique De La Salle et au lancement des célébrations de son 50e anniversaire.

« Au nom du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario, je remercie Patrimoine canadien et le ministère de l’Éducation de l’Ontario pour leur contribution financière respective de 5 858 000 $ et de 6 834 000 $. Grâce à eux, les élèves ont dorénavant accès à un tout nouveau pavillon abritant huit salles de classe spécialisées, deux studios professionnels dédiés aux arts, un gymnase, une salle de musculation et une salle d’aérobie. C’est un très beau cadeau de 50e anniversaire ! » a souligné avec enthousiasme le président du CEPEO, Denis M. Chartrand.

« Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario est fier de cette école qui contribue à l’essor et au dynamisme de notre communauté francophone depuis un demi-siècle. C’est un honneur de pouvoir célébrer aujourd’hui le passé, le présent et le futur avec le lancement des célébrations du 50e anniversaire de l’école secondaire publique De La Salle et en inaugurant ce nouveau pavillon qui offre un environnement d’apprentissage moderne grâce à des espaces créatifs, artistiques et sportifs de qualité et à la fine pointe de la technologie », s’est réjouit la directrice de l’éducation du CEPEO, Sylvie C.R. Tremblay. Malgré la pluie qui tombait, tous ont été accueillis par les élèves du Centre d’excellence artistique de l’Ontario qui ont partagé leurs talents sous plusieurs kiosques menant vers l’événement principal ; musique, recueil de poèmes, prestation de danse et exposition de photos ont charmé les invités.

Dans l’ordre habituel : Marie-Josée Brosseau – surintendante de l’éducation au CEPEO, ChristianCharle Bouchard - surintendant de l’éducation au CEPEO, Sylvie C.R. Tremblay – directrice de l’éducation au CEPEO, Philippe Boyle – architecte du projet du nouveau pavillon (Lalande & Doyle Architects Inc.) et ancien élève de l’école secondaire publique De La Salle, Denis M. Chartrand – président du CEPEO, Warsama Abdourahman Aden – conseiller scolaire au CEPEO, Madeleine Meilleure – directrice par intérim du Muséoparc Vanier, Jean-Claude Bergeron – cofondateur et premier coordonnateur du Centre d’excellence artistique de l’Ontario et Iman Hassan – présidente du conseil d’école à l’école secondaire publique De La Salle. À l’arrière, Claude Mathieu – directeur par intérim de l’école secondaire publique De La Salle et Carole Myre – directrice artistique du Centre d’excellence artistique de l’Ontario.

9 décembre 2021 • Volume 5, Numéro 13 • 11


École élémentaire publique

Des Sentiers

École élémentaire publique

L’Odyssée

12 • 9 décembre 2021 • Volume 5, Numéro 13

École élémentaire publique

Jeanne-Sauvé

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Louis-Riel

École élémentaire publique

Le Prélude

École secondaire publique

Gisèle-Lalonde


étudiant 9 décembre 2021, Volume 4 Numéro 3

La voix des étudiants francophones d’Orléans

Prochaine édition : 3 février

Un invité spécial pour la semaine du respect Geneviève Bernier, 7e année Collège catholique Mer Bleue

Les élèves de l’École secondaire Gisèle-Lalone ont récemment pu se familiariser avec le robot JD Humanoid. Voir l’article à la page A3. PHOTO : COURTOISE

La semaine du 22 au 26 novembre, dans le cadre de la semaine du respect du CECCE, les élèves du Collège catholique Mer Bleue ont vécu des activités surprenantes et enrichissantes. Ces quelques jours ne se sont pas déroulés comme à l’habitude. En effet, nous avons eu un invité spécial, soit l’olympien Bruny Surin, qui a fait une vidéoconférence dans laquelle il a parlé de sa vie d’athlète et de sa vie à l’extérieur de l’athlétisme. Les élèves étaient ravis d’entendre l’olympien. En plus de ceci, lors de la période de bienveillance, les élèves ont participé à des activités de reconnaissance du respect des autres. Au matin d’un mardi frisquet, le CCMB a eu la chance de participer à une vidéoconférence privée avec un athlète connu mondialement, Bruny Surin. Surin a participé pour la première fois aux Jeux olympiques en 1990. Pendant sa carrière, il a remporté deux médailles aux Jeux olympiques : l’argent au 100 m et l’or au relais 4x100 m. L’athlète nous a donné quelques conseils et nous a parlé de son parcours, tant en tant qu’athlète que sur le niveau personnel. Il a passé à travers beaucoup d’obstacles, mais

a fait preuve de courage pour les surmonter et se dépasser. L’athlète a dit plusieurs phrases inspirantes pour nous encourager à nous dépasser nous aussi. Les élèves ont aussi eu la chance de poser des questions à l’invité qui s’est fait un plaisir d’y répondre. En plus de ceci, à notre école, nous avons la chance de participer à une période de bienveillance une fois par mois. Afin de souligner la semaine du respect, nous avons pris le temps pendant la période de bienveillance de souligner l’importance du respect et son effet sur les gens autour de nous. Les élèves ont regardé diverses vidéos qui les ont fait réfléchir à leurs actions et se questionner sur comment être une meilleure personne. Nous avons pu voir une démonstration de gens dont la vie a complètement changé grâce à la gentillesse. Finalement, les élèves devaient relever un défi : ils devaient trouver des façons d’appliquer les leçons vues dans les vidéos à l’école. On peut espérer que ces activités ont réussi à changer la perspective des élèves face aux défis et leur ont montré qu’ils ont tous du courage en eux et qu’ils doivent persévérer pour atteindre leurs objectifs.

Bâtir un monde plus juste et humain dans la foi, l’éthique et la raison. Faculté de théologie

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Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Démonstration de la nocivité de notre outil préféré Adam Gueraoui, 10e année École secondaire Gisèle-Lalonde De nos jours, la société a besoin des médias sociaux afin de pouvoir exécuter maintes besognes même si cela risque de lui être nocif. En effet, l’internet fut néfaste dès le début de son invention révolutionnaire, surtout sur la santé. Même si, aujourd’hui, les procédés et la technologie sont prodigieusement plus avancés qu’avant, on peut se poser la question suivante : est-ce que les médias sociaux de notre époque lèsent notre prospérité? Sans hésitation, je crois que la réponse à cette interrogation est affirmative. Dans un premier temps, les médias sociaux provoquent des effets pernicieux qui nuisent au rendement académique et induisent la propagation des notions équivoques (ambigües) qui ont comme intention de nuire à la perception de certains groupes.

En fait, une étude publiée en 2018 par le Journal of Child Neurology confirme que les individus qui utilisent des outils électroniques durant la nuit, lorsque les ampoules sont éteintes, ont un sommeil de qualité inférieure que celui des individus en état de somnolence qui n’utilisent pas ces outils. Elle ajoute aussi que l’utilisation des médias sociaux augmente significativement l’envie de rester éveillé. Incontestablement, l’état de somnolence nuit à la concentration et aux cycles de sommeil. Cela a donc des effets néfastes sur les résultats académiques lors des examens. D’autre part, la propagation des notions équivoques risque de faire croire aux individus crédules des informations mensongères. La plupart de ces propagandes ont pour but de nuire de manière effroyable à la perception des individus ayant des vues politiques opposées. En outre, ces techniques

machiavéliques sont généralement destinées à porter haine à une race ou à augmenter la dominance politique d’un parti en abaissant l’opposition. Selon Radio-Canada, 9 personnes sur 10, dans un échantillon de 25 000 internautes, ont déjà été bernées par de fausses nouvelles, ce qui peut conduire à des crimes haineux. Dans un second temps, analysons la question d’un point de vue psychique et économique. Les médias sociaux sont une source réputée de discussion, de divulgation des pensées et de publication des images. Néanmoins, cette liberté démente peut facilement être exploitée afin de nuire grandement à notre mentalité. Effectivement, selon l’Université du Québec à Montréal, les discours de haine visent principalement les personnes noires, les musulmans, les juifs, ainsi que les membres de la communauté LGBTQ2S+.

Ces atrocités induisent, communément, la crainte d’être répugné, la vulnérabilité, la dépression, l’anxiété sociale et, dans des circonstances frénétiques, pourraient mener au suicide. Selon Sciencepost.fr, « les utilisateurs des réseaux sociaux auraient 66 % de risques en plus de développer des symptômes dépressifs pouvant conduire au suicide ». En somme, je trouve que les médias sociaux sont néfastes. Cette affirmation est raisonnable puisque ces applications peuvent présenter des effets pernicieux lorsqu’elles sont utilisées sans précaution. Historiquement, il était possible de diminuer la nocivité des médias sociaux à travers des efforts sociaux anti-intimidation, des algorithmes plus développés qui cachent le contenu non désiré, etc. Serait-il aujourd’hui possible de cesser entièrement les dangers provoqués par la technologie moderne?

VéloTechno : Des expériences d’apprentissage uniques Valérie LeVasseur, 8e année École secondaire publique Louis-Riel Durant l’année 2021-2022, à l’École secondaire publique Louis-Riel, il y a un nouveau programme pour le palier intermédiaire nommé VéloTechno. Dans ce programme, les élèves font surtout du vélo et travaillent sur la technologie, ce qui nécessite un environnement d’apprentissage propice pour faire cela. Heureusement, les élèves ont accès à deux locaux spécialisés : un atelier de technologie et un atelier de vélo. Tout cela dans le but que les élèves puissent vivre des expériences d’apprentissage uniques et engageantes. Dans le local de technologie, les élèves ont accès aux équipements spécialisés pour que

leurs productions prennent vie. Par exemple : un écran vert, des minis iPad, des caméras GoPro, des micros et même des trépieds pour les enregistrements. « J’aime utiliser le matériel technologique, car je vis des nouvelles expériences en salle de classe qui pourraient m’aider dans le futur », affirme Kyle Jocelyn, un élève de 8e année inscrit au programme. Leur enseignant titulaire, Léo Dignard, leur donne des conseils et leur apprend comment bien les utiliser de façon sécuritaire. « Je trouve que c’est une bonne occasion pour eux de découvrir différents outils et le but est qu’ils deviennent confiants et polyvalents avec une panoplie d’outils. J’espère que cela leur servira bien dans le

A2 • 9 décembre 2021 • Volume 4, Numéro 3

futur », confie l’enseignant. Durant le cours d’éducation physique, les élèves pratiquent leurs techniques en vélo dans le quartier ou dans la cour d’école. Ils pratiquent comment sauter des bosses, faire des virages et comment s’arrêter efficacement. Les étudiants font beaucoup d’exercice physique en ayant du plaisir, bien sûr! En lien avec le cours de sciences, ils apprennent comment construire un vélo et comment l’entretenir avec les bons outils. L’apprentissage n’est pas toujours dans la salle de classe, dans ce programme. Depuis la rentrée, les aventuriers de Blackburn sont aussi allés en sortie à la forêt Larose, au parc Rockcliffe et même à l’île Petrie. « L’apprentissage en plein air est dix fois

plus intéressant qu’être assis en salle de classe toute la journée », affirme un autre élève inscrit au programme. Des cours d’éducation physique et de technologie piquent l’intérêt des élèves. Les ressources auxquelles ils ont accès et les aventures sont tout aussi incroyables que les projets que ces élèves accomplissent. « Il faut apprendre à l’école, mais on se soucie beaucoup de rendre l’apprentissage intéressant et significatif pour nos élèves pour stimuler leur engagement scolaire », souligne l’enseignant titulaire qui a mis sur pied ce programme avec ses collègues Martin Pontbriand et Alain Dubuc ainsi qu’avec l’appui de la directrice de l’établissement, Andrea Mathieu.


Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Quand le bonheur des uns fait le malheur des autres Lentz Prince, 11e année École secondaire catholique Garneau J’ai récemment pris connaissance de toute une nouvelle : les cours seront à nouveau donnés sous forme de semestre. Pour ceux qui attendaient religieusement cette annonce, vous voilà bénis. Pour ceux qui appréciaient les quadrimestres, n’oubliez pas qu’on ne tue pas le messager! Quand j’ai appris cette nouvelle, j’étais très mitigé quant à la position à prendre. Donc, j’ai fait ce qu’il fallait faire : demander l’opinion du peuple. Bon, quand je dis « peuple », vous comprendrez que je parle de ceux qui seront directement touchés par ce changement. Les réponses que j’ai obtenues m’ont aidé… à demeurer aussi indécis qu’avant. D’un côté, on m’a dit que c’est une bénédiction inespérée. « Les cours de deux

heures trente, c’est trop long », « c’est plate de rester seulement à deux endroits tout le temps », « je m’endors d’ennui presque tous les jours », et j’en passe. Pour eux, le retour à l’école en semestre, c’est la réintroduction à un style de vie diversifié et mouvementé. De différents cours avec différentes personnes, l’occasion de peut-être voir ses amis plus souvent; la belle vie! D’ailleurs, certains enseignants sont du même avis. « Une journée sans période de gestion, c’est pas facile » et « les élèves perdent leur concentration après un certain temps » sont des opinions qui ont été répétées maintes fois par plus d’un enseignant. Pour tous ces gens, c’est « Vive le retour des semestres! ». De l’autre côté, on m’a dit que le changement serait désastreux. « Mes notes sont meilleures depuis l’arrivée des

quadrimestres », « se concentrer sur deux cours à la fois, c’est plus facile » et « les quadrimestres, c’est un des seuls points positifs de la pandémie » ne sont que quelques commentaires parmi tant d’autres venant des sceptiques. Pour eux, le retour des semestres représente la fin d’une période de calme. Quatre cours au lieu de deux, c’est deux fois plus de devoirs, deux fois plus d’étude, deux fois plus d’évaluations; la catastrophe! Quelques enseignants questionnés à ce sujet sont aussi d’accord. « Enseigner plusieurs cours, ça peut devenir éreintant » ou « c’est plus facile de connaître mes élèves lorsque j’enseigne seulement à deux groupes », c’est ce que pensent certains. Pour toutes ces personnes, c’est un gros « Pourquoi? ». Je vous entends déjà me dire : « Et toi, dans tout ça? ». La vérité, c’est que je ne sais

pas trop où me placer dans tout ça. Chaque fois que je penche d’un côté, un contreargument remet ma balance à niveau. De toute façon, on n’a pas vraiment le choix puisque la décision du Conseil semble finale. Chacun d’entre nous, élèves, enseignants et membres du personnel scolaire, n’aura pas d’autre choix que de nous ajuster à ce changement assez drastique. Mais bon, ce n’est pas comme si c’est la première fois que l’on fera face à ça. Dois-je vous rappeler que, depuis le début de la pandémie, s’ajuster, on le fait quotidiennement? En effet, la capacité d’adaptation est une qualité que tous ont dû développer dans la dernière année, souvent malgré eux. Donc, tout ce que je peux vous dire, c’est que peu importe ce qui arrivera à la réintégration des semestres, il faudra s’y conformer.

À Gisèle-Lalonde, on prépare l’avenir robotique Haïfa Zemni, 10e année École secondaire Gisèle-Lalonde La semaine dernière, la classe de dixième année de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde a eu la chance d’utiliser des robots JD Humanoid. Ils ont la capacité de reproduire plusieurs actions que fait l’humain. Par exemple, ils sont capables de marcher, de faire des pompes et de danser. En plus d’imiter l’humain, ce robot possède aussi d’autres fonctionnalités, telles que : la reconnaissance vocale, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. La classe a eu la chance d’apprendre comment les utiliser et les programmer à l’aide de l’application JD Humanoid App. Ces robots ont un succès fou auprès des élèves partout dans le monde. D’après

la maison mère, les écoles qui possèdent des JD Humanoid dans leurs cours de robotique ou d’informatique ont une augmentation de 500 % dans les inscriptions générales. Les inscriptions de filles ont augmenté de 1000 %. Un JD Humanoid dispose de 16 articulations motorisées pour marcher, danser ou peu importe ce que les élèves programment. Les yeux sont constitués de lumières qui peuvent être programmées et animées pour des expressions illimitées. Les pinces, qui sont utilisées comme mains, sont alimentées par des servomoteurs à engrenages métalliques pour interagir avec des objets mous et légers. Aussi, une caméra est installée dans la tête du robot afin de pouvoir suivre ce qu’il voit.

Les élèves de la classe de technologie avaient comme tâche finale de faire interagir leurs robots avec l’environnement qui les entoure. Il y a plusieurs tâches à accomplir avant de pouvoir atteindre ce but. Les élèves doivent commencer par assembler des robots et ensuite programmer chaque morceau. Les robots JD Humanoid sont composés de seize morceaux qu’il faut programmer séparément. EZ-robot, qui produit le JD Humanoid, est une compagnie qui a rendu la programmation de robot plus simple. Elle a pour but de permettre à tout le monde d’apprendre à programmer. Par exemple, à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, certains élèves n’avaient aucune expérience dans la programmation de robots. Ce type

de robot a été conçu avec ce profil d’élèves en tête. Grâce à la facilité d’utilisation de ce robot, le cours de la technologie de la programmation est offert comme cours optionnel à tous les élèves de l’école. La compagnie EZ-robot a incité plus de 25 000 personnes à se lancer dans le domaine de la programmation. En conclusion, les élèves ont acquis énormément de connaissances au sujet de ce robot. Les robots étant maintenant de plus en plus présents dans notre société, il est important que la prochaine génération d’adultes soit capable de les faire fonctionner et d’en faire bon usage. Dans quelques années, les élèves seront capables d’utiliser les connaissances qu’ils auront acquises à l’aide du cours de technologie.

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COMMENCE TA CARRIÈRE

DÈS JANVIER

9 décembre 2021 • Volume 4 Numéro 3 • A3


Maxime Bélanger-Vaillancourt, 12e année École secondaire Béatrice-Desloges Il existe une maladie qui ne cesse d’atteindre les humains, une infection aussi magnifique que dévastatrice. Un moment se présente dans la vie de chacun où cette maladie est ce qui réveille le matin et endort le soir. Pourtant, elle est aussi ce qui trahit et lance ses victimes dans un abysse sans fin. Ce texte repose sur les remèdes les plus efficaces pour reconstruire un cœur brisé, laissant de côté l’amour maladif qui nous peine et nous infecte. Le premier thème abordera les effets d’une peine d’amour sur le cerveau suivi par un deuxième thème, comment guérir et s’en remettre véritablement. Pour débuter, une rupture amoureuse active plusieurs composantes du cerveau. En comparant des analyses IRM, l’Université McGill a conclu que le sentiment de la perte amoureuse est similaire à celui d’un toxicomane en manque de drogue. Le tout devient une expérience d’apprentissage constante, car la voie mésolimbique, celle associée à l’apprentissage, était très active. La concentration de deux neurotransmetteurs importants, la sérotonine et la dopamine, diminue considérablement.

De plus, certains niveaux d’hormones chutent dont l’ocytocine, l’hormone de l’attachement qui relaxe les muscles et donne un sentiment de confort. Le corps compense cette diminution par la production de cortisol et d’adrénaline, les hormones du stress. Ce déséquilibre chimique apporte plusieurs conséquences graves entraînant souvent un manque de confiance, la dépression et l’anxiété. Dans le même ordre d’idées, la conclusion d’une relation amoureuse peut être extrêmement grave, voire mortelle. Certaines personnes subissant un choc émotionnel intense et à longue durée sont devenues victimes du syndrome de Takotsubo, aussi nommé le syndrome du cœur brisé. Pour éviter des sevrages, un déséquilibre chimique, une dépression, une maladie dangereuse, il faut apprendre à se rétablir du chagrin d’amour aussi tôt que possible. D’après une étude dirigée par la psychologue Lindsay Rodriguez, 40 % des adolescents restaient en contact avec leur ex, n’acceptant toujours pas leur sort. L’acceptation est extrêmement importante pour éviter d’empirer la situation. Il ne faut pas tenter de rebâtir des liens avec la personne à cœur, il faut lui dire adieu et

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PHOTO FICHIER

La reconstruction d’un coeur : une recette à suivre

regarder droit devant. Mais pas sans effort! La façon la plus rapide d’assurer le moins de sessions de sevrage est de changer l’environnement physique qui entoure des lieux mémorables : la literie, l’emplacement des meubles, les cadeaux, etc. Il faut effectuer ces changements, car un manque sexuel et émotionnel prend beaucoup d’ampleur une fois une relation terminée. En changeant l’environnement des actes intimes, les douleurs de ces mémoires vont se présenter de plus en plus fades et le risque de tomber en dépression diminue.

Par ailleurs, il est crucial de garder en tête que l’individu rejeté apportait lui aussi quelque chose de précieux à la relation. Il est donc primordial que l’humain se concentre sur ce qu’il apporte aux autres. C’est la perte à autrui et non la sienne. Se valoriser, quoi! Bref, les ruptures sont des moments douloureux, mais essentiels. Ils permettent de se connaître davantage et de réparer ses failles et faiblesses. Avec l’expérience, il devient évident qu’avant d’être quelqu’un pour les autres, il faut être quelqu’un pour soi-même.


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