L'Orléanais 8 juillet 2021

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L’Odyssée

Les prix grimpent jusqu’au grenier à Orléans

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La petite histoire ... de la Salle de réunion PatriciaLeduc

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Réflexion :

Le loup et le gros méchant loup

Un parc d’interprétation à venir près du silo Vinette

Levac et Groulx

Les conseillers municipaux préparent

Sur la bonne voie pour un avenir plus que prometteur

Alice Bohlen a terminé sa 12e année à l’École secondaire publique

Gisèle-Lalonde avec une moyenne impressionnante de 97, 3 %.

PHOTO : JEAN-MARC PACELLI

La commande en ligne à l’ère de la COVID-19. Nicole Patry se demande quoi faire avec 6 sacs de patates, alors qu’elle ne voulait que 6 patates! Solution: Donner à la banque alimentaire. PHOTO COURTOISIE

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pour le nouveau MIFO

COVID-19 : Des campagnes de financement au point mort

Jean-Marc Pacelli

L’Orléanais

Jean-Marc Pacelli

Jean-Marc Pacelli

L’Orléanais

Initiative de journalisme local – APF –Ontario

Malgré une année scolaire atypique qui a causé bien des soucis à plusieurs, Alice Bohlen, de l’ÉSP Gisèle-Lalonde, et Vincent Baron, de l’ÉSC Béatrice-Desloges, ont réussi à maintenir le cap et à terminer avec les meilleures moyennes de tous les élèves de 12e année d’Orléans avec des scores respectifs de 97,3 % et 95,9%.

C’est avec un score très serré de 9 à 8 que l’équipe des Bleus, dirigée par Patrick Groulx, a eu le dessus sur les Rouges de Katherine Levac lors de l’impro-bénéfice du MIFO, tenu le 22 mai dernier dans le pavillon Excentricité de La Cité.

Pendant que des milliers d’individus perdent leurs emplois et que des entreprises peinent à joindre les deux bouts, des organismes qui pilotaient des campagnes de financement voient l’afflux de dons piquer du nez. Il en est ainsi pour les campagnes de l’église Saint-Joseph d’Orléans et du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO).

Avant la 9e année, Alice Bohlen avoue que ses notes étaient « bien, mais pas aussi bien » qu’elles l’ont été au cours de la dernière année scolaire. En fait, elle avoue que ses notes ont monté de façon impressionnante lorsqu’elle a joint le Programme du diplôme du Baccalauréat international : « Ça nécessite un engagement individuel par rapport à ton apprentissage. Tu t’investis dans quelque chose qui va te rapporter dans ton futur. »

L’événement, qui se voulait un match d’improvisation éclaté rassemblant les personnalités les plus drôles de la région, a tenu promesse, alors que les 447 spectateurs ont croulé de rire à plusieurs occasions au cours des plus de 2 heures de divertissement offert par les 22 improvisateurs présents.

soirs pour se rendre où elle est aujourd’hui.

ne pouvait être plus chaud alors que 177 votes sont allés aux Bleus, contre 176 aux Rouges.

D’ailleurs, la jeune femme précise que ses résultats académiques ne sont pas le fruit d’une pression parentale, mais bien d’une pression personnelle : « Je veux toujours me dépasser, toujours donner le meilleur de moi-même et de voir où sont mes limites. »

Pour ceux et celles qui chercheraient à être aussi performants qu’elle, Alice leur suggère de regarder leurs travaux d’un oeil critique, comme le ferait un enseignant. De là, il devient plus facile de les améliorer avant de les remettre pour fins d’évaluations.

L’ambitieuse campagne lancée le 1er octobre 2015, et qui visait à amasser 5 millions de dollars en 5 ans pour mettre en chantier diverses rénovations, prendra fin comme prévu le 30 septembre prochain, malgré l’impact qu’a la pandémie depuis déjà plus de deux mois : « Après la COVID, on pense que ça va être difficile d’énergiser les gens pour une campagne qui dure depuis un certain temps. On est dans un nouveau monde et il faut passer à autre chose », affirme M. Lepage.

Et un investissement, elle a dû en faire un, car Alice ne cache pas qu’elle devait étudier tous les

Mais il n’y avait pas que le rire au rendez-vous de cette impro-bénéfice organisée dans le cadre du 40e anniversaire du MIFO. Le suspens y était aussi. Il a d’ailleurs fallu une fusillade pour identifier l’équipe vainqueur. Le vote qui allait trancher la soirée

« Nous avons des dons promis, donc ça entre encore un peu, mais c’est pas mal au ralenti. Nous comprenons que la situation de crise que nous vivons ne nous permet pas de mener une campagne agressive », souligne Michel Lepage, le président du comité directeur de la campagne « Saint-Joseph d’Orléans… un patrimoine à sauvegarder! »

Parmi ses matières préférées, la diplômée mentionne les sciences appliquées, dont les mathématiques, et le français. Elle gardera aussi de bons souvenirs de Laura Zietak, qui lui a enseigné les mathématiques en 12e année, et de Jean-Sébastien Caron, qui lui a enseigné l’histoire en 11e et en 12e année : « Il m’a forcé

La toute dernière improvisation a été jouée par les deux capitaines, au plus grand plaisir des spectateurs, qui avaient déboursé 75 $ le billet pour les voir : « Si vous n’êtes pas connus, dites-vous que les gens n’ont pas payé pour vous voir », avait même dit à la blague l’arbitre Martin Laporte en début de soirée, aux autres participants. Si elle a perdu la guerre, la capitaine des Rouges a toutefois gagné une bataille contre son adversaire, obtenant l’étoile du match, une distinction qui l’a surprise… et visiblement gênée.

Deux membres de la troupe Improtéine, Stéphane Guertin et Vincent Poirier, ont quant à eux reçu respectivement l’étoile pour l’équipe des Rouges et des Bleus. Une

Malgré les eaux troubles, certaines activités sont toujours au menu de cette campagne qui a su amasser un peu plus de 2,5 millions de dollars. Ainsi, le tournoi de golf prévu le 23 mai dernier a été repoussé au 12 septembre, tandis que le 2e Dimanche en Musique du 31 mai a été reporté à une date

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EN BREF

Un 43e AGA pour le MIFO

ORLÉANS – C’est le 23 juin dernier que le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a tenu sa 43e assemblée générale annuelle. C’est sans grande surprise que les membres de l’organisme, qui assistaient à l’événement de façon virtuelle, ont appris que l’année 2020-2021 a été grandement marquée par la COVID-19. D’ailleurs, le chiffre d’affaires du MIFO a connu une diminution de 30% comparativement à l’exercice précédent, atteignant les 7,28 M$ pour l’exercice 20202021. Malgré la crise sanitaire, le MIFO est demeuré l’un des employeurs les plus importants de l’est de la ville d’Ottawa avec une équipe composée de 358 employés dans l’ensemble de ses programmes.

Ordination à l’église

St-Joseph d’Orléans

ORLÉANS - Une centaine de personnes se sont rendues à l’église St-Joseph d’Orléans le 29 juin pour assister à l’ordination de Diego Rebeles. Desservant la paroisse depuis mars 2018, l’homme de 37 ans est maintenant le nouvel assistant-curé de cette église, tout en étant le premier prêtre d’origine mexicaine de l’archidiocèse d’Ottawa : « Je suis très heureux et reconnaissant envers Dieu, ma famille, qui m’a éduqué dans la foi catholique, et la communauté d’Orléans qui chemine avec moi depuis mon arrivée », s’est-il exclamé.

Deux élèves obtiennent une bourse d’études

ORLÉANS - Ayisha Nsengiyumva, diplômée de l’École secondaire publique De La Salle, et Gabrielle Doucet, diplômée de l’École secondaire catholique BéatriceDesloges, ont toutes deux mis la main sur une bourse d’études d’une valeur de 1000 $ offerte par Sherwin Publishing Inc., l’entreprise qui publie L’Orléanais.

Ayisha Nsengiyumva

Gabrielle Doucet

Les jeunes femmes ont été choisies parmi tous les élèves de 12e année d’Orléans ayant contribué à L’Orléanais étudiant : « Les deux lauréates de cette année incarnent l’excellence en éducation, comme en témoignent leurs contributions à L’Orléanais étudiant. Je leur souhaite tout le meilleur alors qu’ils commencent la prochaine étape de leur vie universitaire », a affirmé Fred Sherwin, propriétaire du journal. « Je suis surprise et tellement reconnaissante pour cette opportunité. Je suis ravie d’avoir votre appui afin que je puisse poursuivre mes études postsecondaires en communication », a exprimé Gabrielle Doucet. « Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout, WOW!!! », a pour sa part lancé Ayisha Nsengiyumva, qui entamera des études en administration publique et science politique à l’Université d’Ottawa.

Sur la bonne voie pour un avenir prometteur

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à développer une pensée critique et m’a montré pourquoi c’est important d’être informée de cette façon. »

En septembre, Alice fréquentera l’École de l’activité physique de l’Université d’Ottawa. Bien qu’elle ne sache pas encore quelle carrière l’attend au bout de son parcours scolaire, elle vise un métier en médecine et en sports.

De son côté, Vincent Baron avoue que sa moyenne générale en 12e année ressemble à celles qu’il a obtenues tout au long de son parcours académique : « J’étudie un peu, mais c’est surtout ma mémoire qui m’aide énormément à l’école. J’ai une très bonne mémoire, donc je retiens facilement l’information », explique-t-il.

Malgré ses capacités de rétention, sa matière préférée en était une qui fait plutôt appel à la compréhension : « J’aimais la physique parce que je trouvais la résolution de problèmes très amusante. »

Pour les élèves qui aimeraient obtenir d’aussi bonnes notes que lui, Vincent recommande de bien réécrire les notes, puis de les lire et d’essayer de s’en souvenir : « Ensuite, tu n’étudies que ce dont tu ne te souviens pas et tu ne perds pas ton temps sur le reste. »

Tout comme Alice, le jeune homme pointe du doigt une certaine pression personnelle pour expliquer ses résultats : « Vu que j’ai eu de bonnes notes pendant tout mon parcours scolaire, je voulais les maintenir, même si les cours sont plus difficiles en 11e et en 12e. »

De tous les enseignants qui ont croisé sa route, Vincent se souvient encore de Stéphane Lalonde, qui a été son enseignant en 5e année, alors qu’il fréquentait l’École

élémentaire catholique de la Découverte : « Il était extrêmement gentil et il nous aidait énormément. »

L’automne venu, c’est à l’Université de Toronto qu’il entamera le prochain chapitre de son éducation, alors qu’il entreprendra des études en génie : « J’aimerais être ingénieur, mais je ne suis pas trop décidé. Je me garde des portes ouvertes, mais ingénieur, ça a l’air amusant. Ça demande de la créativité et il y a beaucoup de résolution de problèmes. »

Parmi les autres élèves qui ont su se démarquer, notons Audréa Racine qui a terminé en tête à l’ÉSP Louis-Riel, avec 96,3 %. Louis-Philippe St-Arnaud en a fait de même avec ses 95,5 % à l’ÉSC Garneau et Émilie Lapierre a obtenu la meilleure moyenne au Collège catholique Mer Bleue, avec 93 %.

Vincent Baron

Les prix grimpent jusqu’au grenier à Orléans

La pandémie a certes ralenti l’activité économique dans nombre de pays. Mais elle n’a sûrement pas réussi à freiner le prix des maisons à Orléans.

Yvan Rhéaume est courtier immobilier. Il a aussi fait des études universitaires en marketing, en économie et en planification financière personnelle. Il connaît donc le terrain. Les chiffres qu’il sort donnent le vertige.

Selon le Ottawa Real Estate Board, le prix médian d’une maison en 2020 était de 500 000 $ pour Orléans. Un an plus tard, il est à 660 000 $. Un bond de 30 %. Pour les condos, on est passé à 420 000, soit une hausse de près de 37 % par rapport à 2020.

En pleine pandémie, n’est-ce pas surprenant ? Pour le courtier, son statut de ville gouvernementale a protégé Ottawa en quelque sorte, les emplois étant moins touchés qu’ailleurs.

Marché de vendeurs, s’il en est un, la liste des maisons sur le marché n’est pas très épaisse. D’après Yvan Rhéaume, si on arrêtait demain matin de prendre des propositions de vente, l’inventaire des condos serait à sec six semaines plus tard. Pour les maisons, c’est pire si on considère

que l’inventaire s’épuiserait en 1,35 mois. L’an dernier Pierrot Ross-Tremblay a dû quitter Sudbury pour Orléans lorsqu’il est devenu titulaire de la Chaire de recherche du Canada en traditions intellectuelles et autodétermination des Premiers Peuples à l’Université d’Ottawa.

Il se considère chanceux d’avoir eu affaire avec un courtier honnête, qui l’a pris un peu sous son aile, lui et sa famille. Il était conscient que ses clients ne pouvaient pas être à Ottawa toutes les fins de semaine pour visiter.

Une autre acheteuse, qui préfère garder l’anonymat, trouve assez déplorable le fait qu’il faille cependant miser pour avoir une chance d’obtenir la maison qu’on souhaite. Avec comme prix de départ 449 000 $, la maison lui a été cédée moyennant 50 000 $ supplémentaires. « Les lois du marché mènent le bal. Maintenant, c’est le prix le plus élevé avec le moins d’exigences possible qui l’emporte. » Selon son expérience, si elle avait le malheur de parler de faire inspecter la maison, le courtier passait automatiquement à un autre acheteur.

Puisque selon cette nouvelle Orléanaise, « le proprio et l’agent immobilier sont rois », elle se demande si l’Autorité des

marchés financiers (AMF) ne devrait pas réglementer un peu plus les règles du jeu. À l’AMF, on s’en défend bien. « La hausse des prix de l’immobilier n’est pas un domaine qui relève des pouvoirs de l’Autorité des marchés financiers » affirme le service des communications. « Cet enjeu est de nature gouvernementale », poursuit la même source.

Le député d’Orléans Stephen Blais déplore aussi le fait que les jeunes familles puissent difficilement avoir accès à des

habitations abordables. Selon le député, « il faut que les familles francophones aient la possibilité de rester à Orléans »; la tentation étant parfois grande d’aller vers Gatineau, là où les maisons sont moins chères.

C’est dans cette perspective d’encourager les logements à des coûts décents que le député et son équipe faisaient des consultations à la mi-juin dans Orléans, afin d’élaborer une plateforme sur la question. « Certainement que nous annoncerons nos plans dans le futur. »

Virage vert : des projets écologiques se matérialisent

Rebecca Kwan

IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

C’est une victoire pour le Conseil des véhicules électriques d’Ottawa. La Ville sera dotée, d’ici 2036, d’une nouvelle flotte OC Transpo composée de 450 autobus à zéro émission. Pour le président du groupe d’environnementalistes, Raymond Leury, cette annonce est le fruit de plusieurs années de travail, de pétitions et de sensibilisation à la cause.

« On a expliqué pourquoi c’était la meilleure solution—et avec le temps, on a réussi à passer le message », explique le passionné de voiture électrique, lui-même étant propriétaire d’une Tesla depuis 2013.

« On voit les autobus à zéro émission comme étant inévitables éventuellement », poursuitil. « Mais on voulait devancer l’adoption autant que possible pour que l’impact sur le climat se fasse plus rapidement ».

« Les autobus électriques coûtent moins

cher à long terme, et sont plus écologiques », ajoute le président. « Donc essentiellement, c’est une décision facile à prendre : ça permet d’épargner de l’argent, en plus de faire la bonne chose pour la planète », renchérit-il, ravi de l’investissement de 400 millions de dollars provenant de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC), grâce à qui l’acquisition de la flotte historique est possible.

La mission du groupe Forêt Capitale Forest (FCF) s’aligne avec le virage vert d’OC Transpo. Ayant pour but « d’accroître le couvert forestier et la biodiversité de l’est de la Ville d’Ottawa », les bénévoles du groupe ont pour mandat d’assister au projet de plantation de deux milliards d’arbres, partout au pays, du gouvernement fédéral. À Orléans, le groupe entreprend la planification, la plantation d’arbres et la gestion des terres du secteur. « Il y a toute une réflexion quant aux espèces d’arbres à

planter et le suivi pour assurer leur survie », explique Stéphanie McNeely, directrice du projet à l’échelle locale. « Ça me rassure de voir une équipe comme la nôtre se lancer dans un projet de longue haleine qui aura des effets importants sur le changement climatique et fera embarquer les citoyens qui cherchent eux aussi à faire une différence », renchérit-elle.

En plus de faire du réseautage auprès de groupes locaux tels que le Club Rotary d’Orléans, les associations communautaires du Grand Avalon, de Blackburn Hamlet et de Chapel Hill Sud, le groupe est fier d’avoir signé son premier contrat de plantation d’arbres avec la Commission de la capitale nationale.

« Notre planète change de plus en plus rapidement dû aux changements climatiques. Il en suit que les actions que nous prenons aujourd’hui sont très importantes pour tenter de faire un virage

vert », affirme Mme McNeely. « Nous avons tous une responsabilité à assumer dans cette lutte. »

Pour sa part, le Club Rotary d’Orléans travaille de concert avec FCF. À titre de président des services à la communauté pour le club, l’ancien député provincial, Phil McNeely, travaille d’arrache-pied à ce qu’Orléans progresse en matière de carboneutralité. « Nous sommes l’un des quatre premiers clubs du monde rotarien à former une équipe rotarienne d’action sur le climat », annonce-t-il fièrement. « Forêt Capitale Forest en est issu et est destiné à être le projet majeur de l’équipe », anticipet-il.

D’ailleurs, la forêt comestible à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde et la petite forêt parrainée par l’association communautaire du Grand Avalon comptent parmi les nombreux projets appuyés par le club dans les dernières années.

PHOTO FICHIER

Le loup et le gros méchant loup Minuit moins cinq

Le projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles a été déposé en juin aux Communes et son contenu est à la hauteur des attentes élevées au sein des communautés. Toutefois, il faudra encore une fois s’armer de patience pour voir cette réforme devenir réalité.

Le projet de loi C-32 est le fruit d’un long processus de consultation d’un bout à l’autre du pays. Il s’agit d’une réforme réfléchie et qui répond en grande partie aux demandes des représentants des communautés francophones, comme en témoignent les réactions généralement très positives à celle-ci.

Les gains sont multiples : des pouvoirs accrus pour le commissaire aux langues officielles, l’obligation d’adopter une politique en matière d’immigration francophone, le renforcement du continuum en éducation de la petite enfance jusqu’aux études postsecondaires, la reconnaissance du statut particulier du français au Canada, etc.

Plusieurs de ces modifications ouvrent la voie à des investissements supplémentaires dans des domaines névralgiques à la vitalité des communautés dans le prochain Plan d’action pour les langues officielles – le plan actuel devant arriver à échéance en 2023.

Le dévoilement de ce projet ambitieux est toutefois reçu avec des sentiments mitigés, ayant été déposé la semaine précédant la fin de la session parlementaire. Il s’est écoulé trois ans à une semaine près entre le moment où le premier ministre Trudeau s’est engagé à ce que son gouvernement modernise la Loi sur les langues officielles, le 6 juin 2018, et le dépôt d’un projet de loi en bonne et due forme le 15 juin dernier.

Après cette longue attente, cette réforme arrive sans aucun doute trop tard pour être adoptée par la présente législature.

Avec des élections anticipées de plus en plus probables vers la fin de l’été, ce projet de loi est destiné à mourir au feuilleton. Dans un scénario optimiste, on peut s’attendre au mieux à une Loi modernisée au courant de l’année 2022.

Il est dommage que le gouvernement Trudeau n’ait pas mis les bouchées doubles pour mener à terme ce dossier dans le présent mandat, en présentant un projet plus tôt dans l’année. Les conservateurs et les néodémocrates se disent en faveur à une telle réforme, ce qui aurait pu contribuer à accélérer le processus.

Si campagne électorale il y a, l’équipe Trudeau devrait prendre l’engagement dans sa plateforme de déposer à nouveau ce projet dans sa forme actuelle dans les premières semaines d’un éventuel nouveau mandat. Les francophones ont déjà suffisamment fait preuve de patience dans ce dossier.

Les conservateurs et les néodémocrates devraient aussi prendre un engagement clair quant à leur volonté de mener à terme ce dossier dès le début de leur mandat advenant un changement de gouvernement. Au-delà des critiques, quoique légitimes, sur le moment du dépôt de ce projet, il serait intéressant de les entendre davantage sur son contenu.

Des consultations et des études ont déjà été menées, et la réforme proposée est solide et ancrée dans les réalités actuelles des communautés. Aucun besoin de redémarrer le processus, peu importe la couleur du prochain gouvernement.

Guillaume Deschênes-Thériault, Francopresse

Rédacteur en chef........Jean-Marc Pacelli

Rédacteur en chef fondateur........Louis V. Patry

L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 000 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca.

Avez-vous déjà vu un plus bel animal qui court nos bois que notre loup gris? Avec son air distingué, droit comme une flèche, il vit en communauté très organisée et extrêmement hiérarchisée, appelée une meute. Elle comprend ordinairement de 5 à 12 loups ayant chacun sa fonction bien précise.

Premièrement, il y a le couple alpha, maitre absolu de la meute. Ils sont toujours les premiers à manger la proie attrapée par la meute et ont le droit exclusif à la procréation.

Tout comme les chevreuils, les éléphants et bien d’autres communautés animales, les loups sont matriarcaux. Quand un louveteau nait, son sort est déjà tracé, la petite femelle restera avec la meute autant qu’elle le voudra, mais le petit mâle sera chassé de la meute aussitôt qu’il sera en mesure de se reproduire, chassé par le loup alpha qui voit en lui un rival. Ainsi, la nature assure qu’il n’y aura pas de consanguinité.

Les loups chassent exclusivement en meute ayant ainsi un succès presque assuré. Ils chasseront les animaux les plus faibles et malades, ceux qui courent moins vite, assurant ainsi la survie des plus forts.

Un exemple frappant s’est passé au parc Yellowstone aux États-Unis où l’on y trouve une imposante population de wapitis et de bisons.

Pour un grand nombre d’années, ils vivaient avec des loups, mais au fil des années, les fermiers et chasseurs ont exterminé les loups suite à une prime gouvernementale encourageant la destruction de ces bêtes qui tuaient le bétail. Avec le temps, il ne restait plus que les proies qui n’avaient plus de prédateurs.

Éventuellement, les scientifiques réalisèrent

que la santé des troupeaux du parc se dégradait et il fallait trouver une solution. On décida donc d’importer à Yellowstone des loups en excellente santé venant de notre parc Algonquin avec l’aval du Canada. Ce détail, les Américains n’en parlent jamais. On relâcha ces beaux loups dans le parc Yellowstone avec une protection complète comportant des sanctions sévères à ceux qui en abattraient un.

Les nouveaux loups sélectionnèrent les proies les plus faibles et il en résulta éventuellement un cheptel en excellente santé, grâce à la sélection naturelle que les loups apportèrent.

Ce qui m’apporte à dénoncer ces vieilles histoires de notre jeunesse alors que le « gros méchant loup » avait mangé les trois petits cochons, la grand-mère et le Petit Chaperon rouge. Histoires que j’ai toujours refusé de raconter à mes enfants et mes petits-enfants. J’en ai donc fait une modification.

Le Petit Chaperon rouge avait, dans son panier, des biscuits et du chocolat ex-lax au cas où il se ferait dérober par le loup, ce qui arriva exactement alors qu’ils se croisèrent dans la forêt.

Alors que le Petit Chaperon rouge se précipita chez sa grand-mère, le loup engouffra sur place tout le chocolat et se trouva ensuite très mal en point. La brunante arrivée, il se dirigea vers une petite maison où il y avait lumière pour demander de l’aide. Malheureusement pour lui, c’était le chalet de la grand-mère. En ouvrant la porte, il aperçut le Petit Chaperon rouge et s’écria : « Pas encore toi! »

Il prit immédiatement la poudre d’escampette pour ne jamais plus revenir. C’est là que l’imagination des enfants prend forme.

Réflexion

NOTRE PATRIMOINE

La petite histoire… de la rue Legault

L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO - www.SFOPHO.com) afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans

Rachel Major

Auteure principale

La rue Legault est une petite rue courbée de 200 mètres sur le flanc de l’escarpement au sud de la rue Notre-Dame, reliant les promenades Richer et Leblanc, à proximité du parc Carrière.

Au début des années 1980, Lucien Legault et JeanPaul Guertin, copropriétaires de Berthin Construction Ltd. élaborent un projet domiciliaire à Orléans et retiennent les noms Legault et Richer pour désigner les rues à développer dans le secteur. Depuis le début des années 1950, Lucien réalise des projets résidentiels à Ottawa, Pointe Gatineau et Blackburn Hamlet. Comme plusieurs autres constructeurs, on propose divers modèles de maisons aux clients. Toutefois, on encourage ces derniers à effectuer des modifications selon leurs besoins.

Lucien Legault (1930-2015) est originaire de St-Albert en Ontario. Jeune, il est habile à travailler le bois. En 1948, il

travaille pour le promoteur, Robert Campeau, pendant neuf mois. Il construit sa première maison à l’âge de 19 ans. Son enthousiasme pour la construction l’incite à poursuivre son rêve de constructeur. En 1961, il devient actionnaire dans la société Berthin Construction Ltd. Il épouse Jacqueline Richer en 1954; ils auront quatre enfants : Odette, Lucie, Luc et Marc.

La construction des 28 maisons sur la rue Legault, au début des années 1980, ne se fait pas sans défis. La pente de l’escarpement implique la construction d’un mur de soutènement et la mise sur pilotis de quelques maisons sur la rue Legault pour empêcher les glissements de terrain. Mais l’entreprise ne lâche pas prise et réalise la construction de 65 maisons sur la rue Legault et les promenades Richer et Leblanc.

À l’époque, Luc Legault, le fils de Lucien, est jeune et travaille seulement pendant l’été. Ce dernier se joint à l’entreprise familiale en 1985, devenue Legault Builders, Inc. Ses fonctions vont s’accroître au sein de l’entreprise. C’est en 1985 que débute la construction de 272 autres maisons par la compagnie Legault Builders, l’achat des terrains ayant eu lieu en 1971 par Lucien Legault.

La subdivision se fait en six phases. Les maisons se situent sur les rues Belcourt, Belval, Toulouse, Sunview, Callaway, Windsong et Dream Court. Lucien Legault est sur le chantier de construction chaque matin jusqu’à son

Legault

décès en avril 2015 à l’âge de 84 ans. Depuis ce temps, Luc dirige seul l’entreprise.

À l’heure actuelle, Luc Legault termine la dernière phase de la rue Dream Court, au nordouest de l’intersection du boulevard Jeanne d’Arc sud et de l’avenue des Épinettes. Cette fois-ci, son approche est différente : il construit des maisons sur mesure complètement au goût des clients. À l’instar de son père, Luc Legault est sur le chantier chaque jour. La compagnie fait peu de publicité. Le bouche-à-oreille attire les nouveaux clients.

Luc Legault est reconnaissant de l’aide précieuse de ses fils pendant leurs congés scolaires. Leurs études universitaires étant terminées, il se peut que, dans un avenir rapproché, l’un de ses fils se joigne à l’entreprise familiale. On ne saurait méconnaître l’importante contribution de la famille Legault au développement de nouveaux quartiers résidentiels à Orléans.

Lucien

Les conseillers municipaux préparent leur été occupé

L’Orléanais

L’été est habituellement le moment propice pour que les élus municipaux rencontrent leurs électeurs lors d’événements rassembleurs. Toutefois, avec la pandémie qui sévit toujours, l’été 2021 semble être prédestiné à tenir les politiciens à une distance sécuritaire de leurs commettants.

« L’une des choses que je préfère dans mon rôle de conseillère municipale est de pouvoir rencontrer les résidents. Depuis le début de la pandémie, mes interactions avec les résidents se sont limitées à des rencontres en ligne, par téléphone ou à distance », souligne Laura Dudas, qui représente le quartier Innes.

Son collègue du quartier Orléans, Matthew Luloff, la seconde, exprimant qu’être présent dans la communauté est sa priorité numéro un. Pour cette raison, il ne cache pas qu’il a trouvé difficile de connecter avec les gens au cours de la dernière année.

Ceci est peut-être encore plus vrai pour Catherine Kitts. La conseillère de Cumberland a été élue lors d’une élection partielle le

5 octobre 2020, en pleine pandémie: « Je me sens vraiment mal de manquer cette expérience auprès des résidents », exprimet-elle, alors que, comme ses deux collègues, elle a dû se tourner vers les courriels, appels téléphoniques et rencontres virtuelles pour accomplir son travail auprès de ses électeurs. Si la vaccination et la réouverture de la province donnent espoir d’un retour à un semblant de vie normale, les trois élus demeurent prudents et assurent qu’ils respecteront toutes les mesures sanitaires pour leurs activités à venir. M. Luloff envisage d’ailleurs de se promener à vélo et de reprendre le porte-à-porte pour rencontrer les gens, en plus de fréquenter les restaurants pour le lunch et de participer à des nettoyages de parcs.

Mme Dudas, qui avait mis sur pied un festival d’automne avant la pandémie, met le retour de cet événement sur pause et tourne ses efforts, entre autres, vers les prix Les Joyaux d’Innes qu’elle a créés afin de récompenser les entreprises qui sont des joyaux de la communauté.

Mme Kitts pourra, quant à elle, être vue dans les marchés de producteurs locaux et lors de certaines sessions de nettoyage communautaires.

Comme plusieurs de leurs commettants, les trois élus comptent prendre un temps de repos de leur travail.

Toutefois, l’incertitude que cause la pandémie les empêche de faire de grands plans vacanciers. « J’essaierai de passer un peu de temps avec ma famille pendant l’été en visitant des endroits comme l’île

Petrie, la tourbière Mer Bleue ou la piscine et les jeux d’eau locaux », exprime Mme Dudas.

De son côté, Catherine Kitts envisage de laisser les membres de son équipe prendre congé avant de penser à une pause pour elle. Occupant un poste laissé vacant pendant huit mois, la conseillère applaudit son personnel qui travaille d’arrache-pied pour répondre aux demandes des résidents de son secteur.

Matthew Luloff, qui sera papa pour une deuxième fois au cours de l’été, a prévu prendre trois semaines de congé pour être présent à la maison : « Je vais prendre des vacances, mais ce n’est pas exactement relaxant! C’est plus du travail de parent. »

Des millions de personnes en Ontario ont reçu le vaccin contre la COVID-19.
À vous de jouer! Faites-vous vacciner!

Les vaccins approuvés par Santé Canada sont administrés dans des hôpitaux, des cabinets de médecin, des pharmacies et des centres de vaccination de masse. Et chaque dose administrée est un pas de plus vers la vie que nous avions avant.

Prenez rendez-vous dès aujourd’hui, sur le site ontario.ca/rendezvousvaccin ou en téléphonant au 1 888 999-6488 pour obtenir de l’aide dans 300 langues différentes.

Payé par le gouvernement de l’Ontario

Matthew Luloff
Laura Dudas
Catherine Kitts

Félicitations

aux finissantes et aux finissants

du Collège catholique Mer Bleue, de l’École secondaire catholique Garneau et de l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges !

De la part de la Table politique, de l'administration et du personnel

Vice-président

Présidente
Conseiller scolaire Innes

FÉLICITATIONS

aux finissantes et aux finissants

Thea Abou-Mourad

Karen Abraham

Juliana Anna-Maria Abramo

Michelle Isabel Altherr

Jacob Robert Anderson

Emile Ernest Arakelian

Elise Argent

Dachena Augustin

Dacheney Augustin

Charbel Awad

Renée Senam Ayigah

Joshua Sena Aziake

Christina Azzi

Patrick Pierre Badr

Miriam Barker

Charbel-John Baroud

Laurence Marie-Christine Barrette

Brianna Tessier-Beaudoin

Yannick Pierre Beaudry

Michel William Beaulne

Mathieu Joshua Joseph Beauparlant

Émilie Beausoleil

Audrey Linda Nicole Beese

Nadia Priscillia Beharie

Justin Patrick René Bellefeuille

Alexis Floris Bertrand

Quinn Margaret Biro

Skye Blake

Sophie Bonneville

Gwen Julie Bouchard

Zakarie Boulanger

Eric Michel Bourdon

Érika Natalie Brisebois

Carolane Julie Brisson

Norah Brown

Gabrielle Marie-Rose Carrière

Geneviève Adeline Castagne

Justin Gabriel Chalhoub

Stéphane Chalifoux

Jamie Michelle Chamberlain

Angela Chamoun

Mathias Yan-Wei Chan

Emilie Anne Charbonneau

Meghan Ella Cheetham

Eva Isabelle Clancy

Evelyn Tonia Clermont

Alexandre Côté

Pascal Phillipe DeCoste

Guillaume Desbiens

Stefano Antonio Disipio

Émilie Anne Dumas

Marie-Ève Nicole Céline Dussault

Joelle Maria Eid

Daniel El-Ghossein

Tyler Earl Farago

Rebecca Feghali

Sahlym Serges E Florestal

Alexander Denis Foster

Nathan Lucas Joly Foster

Calixa Rita Lorraine Fox

Samuel Frankowski

Arielle Noni Gahimbare

Louis-Antoine Gauthier

Charbel Ghosn

Catherine Marie Glavina

Alek Joël Godard

Nathan Andrew Grant

Géwensky Gaël Gratia

Samuel Joseph Pierre Yves Grenier

Shaynika Bethune Grey

Souber Guedi Said

Christian Guérin

Makhena Kateri Annie Guérin

Claire Charlotte Hamilton

Sébastien Pierre Hamon

Meghan Jennifer Hardy

Julianne Marie Hébert

Nicholas Shakeem Jerome Dessin

Jérémie Martin Johnson

Caitlyn Jeanne Kennedy

Rebecca Khoury

Julia Marie Kock

Amélie Lise Laflamme

Céleste Lalonde

Patrick Lalonde

Cloé

Simone Lalonde-LeBlond

Shane Alan Steven Lamarche-Silmser

Anna Thérèse Lamontagne

Samuel Vincent Landreville

Kailey Madison Lapointe

Jérémy Lapolice

Jessica Laporte

Tracey-Anne Claire Laporte

William Larabie

Elisabeth Chantal Larocque

Véronic Larocque

Djoully Samentha Laube

Olivier Patrice Lavictoire

Zakary Lavictoire

Danika Mireille LeBlond

Miro Alexandre Lefebvre

Madison Dawn Legault

Alexandre Léger

Thalia Hannah Lemire

Théo Robert Lemire

Tristan Létourneau

Carolyn Anna Maclean

Gabriel Paul Major

Maxime Jonathan Marion

David Alejandro McIntyre-Garcia

Patrick McLaren

Benjamin Henri-Pierre McMahon

Hamish Shwan David McNiven

Maya Ray Meloche

Cédric Francis Ménard

Xavier Ménard

Cédric François Mercier

Dominique Lisa Mercier

Riley James Mitchell

Charlotte Laurence Montminy-Bergeron

Abdo Mouannes

Charlotte Ting Murat

Thérèse Ting Murat

Madison Grace Murphy

Peyton Gerard Nelson

Elvy Nganji

Julia Grace Margaret Nicholds

Jean-Roy Niyongabo

Maxime-Olivier Miyoshi Oishi

Tia Lydia Marie Paialunga

Annabel Chloé Paiement

Rose Juliette Parenteau

Noémie Parisien

Daphnée Parisien-Lapointe

Mikie Lourde Kalou Paul

Ariane Payant

Nicholas Michael Alexander Pentland

Mia Sylvie Perez

Boham Vielensky Philogene

Ceili Aimé Picard

Karl Éric Pilon

Rémi Dominique Pilon

Isabelle Natalie Poirier

Marylou Raposo

Jasmine Renaud

Meghan Renaud

Sophie Karine Renaud

Miguel Marc-André Robichaud

Abigail Yvonne Rochester

Roberto Antonio Rodriguez

Elise Isabelle Maria Roussel

Nicolas Michel Roy

Étienne Gabriel Roy-Lapierre

Renée-Anne Marie Sacho

Adamina Schiavo

Patrick Daniel Grey Shannon

Mathieu Donald Shillington

Sophia Siouti

Khai Thanh Robert Skebo

Gabrielle Rosa Maryse St Jacques

Louis-Philippe Doucet St-Arnaud

Véronique St-Onge

Patrick James Taillefer

Catherine Claire Thériault

Ryan Thomas-Fleming

Justin André Tognarelli

Sam Robert André Maurice Tomson

Benoît Tremblay

Annika Eva Tshunza

Makenzie Joelen Turcotte

Zachary Michael van Aanhout

Marc David Wheeler

Hannah White

Nathan Enam Yao Djevié

Joey Ray Zahr

AUX finissantes ET AUX finissants FÉLICITATIONS 2021

Willsan Abdulkadir

Marc Abou Fayssal

Olivia Accimé

Chris Ahouzi

Jessica Al Hawa

Tresor Amisi

Anne Amyot Parent

Yashika Anand

Robbie Aouad

Jacob Arndt

Alexandre Avon

Zachary Avon

Crystal Bahimanga

Joshua Belleville-Rondeau

Destin Benjamin

Nicholas Bergeron

Émile Berick

Mathieu Berniqué

Sandra Besharah

Cassandra Bessette

Matthew Bitar

Alexandra Bradley

Morgan Brown

Sophie Brunet

Chloé Byrne

Joy Angel Castro

Georges Chaar

Connor Chamoun

Juliette Chapman

Jordan Charos

Élie Chishugi

Nicholas Clarke

Kaylee Colborne

Mélissa Coriolan

Jan Czajkowski

Christopher David

Olivia Demers-Barrett

Mathias Dessaint

Flora Diabate

Owen Doucette

Emma Dubuc

Sarah Dumont

Sophie Dupuis

Maëva Dushime

Frantziana Evrard

Fitznharti Florent

Luigi Formica

Jacob Gonthier

Emma Guzzo

Gabrielle Haché

Joe Marie Harb

David Hawkins

Merveille Kabongo

Gaelle Kaze

Kenza Khemili

Justin Lafontaine

Émilie Lapierre

Louka Laprade

Ella Lavallée

Zachary Léveillé

Alexandre McAteer

Christelle Médor

Sarah Mercier

Kinderline Mesidor

Jad Mohieldin

Zakia Moran

Bénit Murhula

Clément-Gédéon Mwadi

Grâce-Bernadette Ndaya Kwandja

Noeh-Lys Ndayishimiye

Raphaël Ndizeye

Casey Ramanampanoharana

Evelyn Riendeau

Peter Rizkalla

Janessa Sabourin

Stania Saintil

Charbel Salami

Sasha Sawaya

Enderson Séjour

Owen Sernoski

Sarah Soliman

Saskia Soumis

Marissa St-Germain

Myrdel Christina Tondreau

Nadia Ventura

Joyce Wasef

Laurence Wenzl

Sarah-Laure Xavier

Armel Japhet Yameogo

Lora Younes

Nouveau programme Sports-études à l’École secondaire catholique Garneau

Apprendre avec les Maverick, le Ottawa TFC Soccer Club, les Bengals et les Raftsmen

Les bienfaits de l’activité physique chez les enfants vont bien au-delà de la santé physique. Les enfants actifs se sentent généralement mieux dans leur peau, et dans leur tête. C’est pourquoi il est important de les encourager à bouger autant que possible au quotidien. Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) accorde d’ailleurs une grande importance à la santé, au bien-être et à l’épanouissement de ses élèves. Afin de leur procurer une programmation sportive de qualité supérieure, le CECCE est fier d’annoncer un nouveau multipartenariat en association avec le Club de volleyball Maverick, le Ottawa TFC Soccer Club ainsi que l’Association de football mineur d’Orléans (Bengals/Raftsmen). Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de son programme Sports-études qui prendra forme dès la prochaine année scolaire pour les élèves de la 7e à la 12e année de l’École secondaire catholique Garneau.

Ce nouveau multipartenariat offrira aux élèves inscrits au programme Sports-études l’occasion de parfaire leurs habiletés, de développer des relations, et évidemment d’apprendre avec les leaders sportifs de leur communauté tout en intégrant un mode de vie sain et actif à leur quotidien.

Les adeptes de sports seront ravis de savoir qu’une série d’ateliers sera offerte par ces clubs au courant de l’année scolaire 2021-2022. Lors de ces activités d’apprentissage, les élèves participeront à des sessions pratiques guidées par des professionnelles et professionnels aguerris, qui sauront les inspirer et les aider à développer leurs habiletés et à atteindre leur plein potentiel. Une chance en or pour les élèves de rencontrer des modèles inspirants qui, comme eux, sont passionnés par le sport.

« Les parents font souvent allusion au défi que peut représenter la coordination des études avec la multitude d’engagements sportifs parascolaires de leur enfant. Ce partenariat répond donc à un réel besoin de la communauté, en offrant une occasion aux élèves de se développer dans plus d’une discipline sportive et ce, pendant la journée scolaire », déclare Johanne Lacombe, présidente du CECCE.

« Je me réjouis à l’idée que les élèves pour ront bénéficier de rencontres enrichissantes avec des athlètes de renom. Quelle belle façon d’intégrer une discipline sportive que de suivre les traces d’individus dévoués, rigoureux et inspirants », indique pour sa part Marc Bertrand, directeur de l’éducation au CECCE.

Le CECCE se réjouit de ce multipartenariat qui permettra aux élèves inscrits de bénéficier d’un bel équilibre entre les apprentissages scolaires et le sport. Pour plus de détails ou pour inscrire votre enfant, consulter le site Web officiel de l’école : garneau.ecolecatholique.ca

Le Programme d’apprentissage virtuel des écoles du CEPEO : flexible et adapté

Que ce soit dans un environnement d’apprentissage en personne en salle de classe ou à distance depuis votre maison, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) offre des expériences d’apprentissage et des enseignements de haute qualité.

Le Programme d’apprentissage virtuel des écoles (PAVÉ) a été créé afin d’appuyer efficacement et avec le plus de flexibilité possible les parents dans la gestion de l’éducation de leur enfant. Le CEPEO a mis en place ce programme unique qui permet à l’élève de poursuivre son apprentissage et de développer ses compétences globales dans un contexte novateur.

Ce programme dynamique d’apprentissage implique l’utilisation de divers outils numériques et traditionnels permettant un enseignement de qualité en mode virtuel. Deux types d’apprentissage définissent le PAVÉ : l’apprentissage synchrone, qui se déroule en temps réel entre les élèves et l’enseignant, et l’apprentissage asynchrone, où les élèves peuvent être appelés à regarder des activités sur vidéos préenregistrées, à

accomplir des tâches ou à participer à des groupes de discussion en ligne.

Les avantages du PAVÉ

Parmi les multiples avantages qu’offre l’apprentissage virtuel, la multiplicité et la variété des liens qui se créent entre les élèves se démarquent.

Le PAVÉ permet à des élèves partout sur le territoire du CEPEO de participer à une même classe, d’échanger et de développer des liens d’amitié à distance. Nous avons même des élèves internationaux qui participent à certaines de nos classes virtuelles!

En plus, le PAVÉ :

• Offre la possibilité de poursuivre son parcours scolaire en mode virtuel ;

• Offre des appuis en salle de classe et en périphérie ;

• Permet un suivi rapproché et personnalisé ;

• Permet aux jeunes de développer et de renforcer une multitude d’habiletés telles que l’autonomie, le sens de l’initiative,

la fiabilité, le sens de l’organisation, la débrouillardise et l’autodiscipline.

Rentrée scolaire 2021-2022 Le PAVÉ s’impose aujourd’hui comme une alternative durable à l’apprentissage en présentiel. Il sera offert au cours de l’année scolaire 2021-2022, et ce, aux élèves de la maternelle à la 12e année. Les inscriptions au PAVÉ se font en tout temps. Pour plus de détails relatifs à l’inscription et au fonctionnement du PAVÉ, veuillez consulter le site Web : www.cepeo.on.ca/pave

Les inscriptions dans les écoles du CEPEO se poursuivent aussi! Il est possible d’inscrire votre enfant pour l’apprentissage en présentiel pour la prochaine rentrée, en tout temps. Les écoles du CEPEO offrent des environnements d’apprentissage sécuritaires, bienveillants et propices à la réussite de votre enfant.

Découvrez les écoles du CEPEO à Orléans et procédez à l’inscription de votre enfant à partir du site Web suivant : WWW.CEPEO.ON.CA

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