L'Orléanais 2 avril, 2020

Page 1

2 avril 2020 Volume 4 Numéro 4

La voix francophone d’Orléans

PAGE 5

PAGE 3

Inondations printanières å prévoir pour l’île Petrie

La petite histoire... de la rue St-Jean

Prochaine édition 30 avril

PAGE 7

175 ans de service par les Sœurs de la Charité d’Ottawa

Le Mois de la Francophonie saboté par la COVID-19

Le Centre des arts Shenkman n’est qu’un de divers établissements municipaux qui ont fermé leurs portes jusqu’à avis contraire obligeant le MIFO à annuler plusieurs de ses prochains spectacles. PHOTO FICHIER

Jean-Marc Pacelli L’Orléanais En quelques mois, la COVID-19 est passée de virus inconnu à une pandémie mondiale forçant des pays à fermer leurs frontières et des centaines de millions d’individus à se confiner chez eux et à adopter la distanciation sociale. En ce 2 avril 2020, l’impact se fait toujours sentir dans toutes les sphères de la société et toutes les classes sociales. Il n’est donc pas surprenant que bon nombre d’activités prévues en mars pour souligner le Mois de la Francophonie ont dû être annulées à mesure que les mesures d’isolement prenaient de l’ampleur. L’effet s’est fait sentir à travers le monde francophone alors que l’Organisation internationale de la Francophonie fête son

L’université peut commencer avec Boréal.

50e anniversaire de fondation cette année. Avant que le couperet tombe, quelques activités organisées dans le cadre de la 22e édition des Rendez-vous de la Francophonie (RVF) ont pu avoir lieu comme prévu. Ce fut entre autres le cas du coup d’envoi des festivités tenu le 2 mars à l’École élémentaire publique Le Prélude et au Collège catholique Mer Bleue, auquel ont participé les porte-paroles des RVF, Anu Boucher et Bernard Voyer, ainsi que de la députée fédérale d’Orléans, Marie‑France Lalonde. Plus tard cette même journée, 200 personnes se sont réunies au Centre des Arts Shenkman pour assister au lancement national des RVF. La soirée s’est clôturée par le spectacle Exploration sonore présenté par SUITE À LA PAGE 5

Plus de 120 ententes d’articulation avec des programmes universitaires vous sauvent de l’argent et du temps.


EN BREF Un auteur local reçoit le prix Champlain OTTAWA – Pierre-Luc Bélanger, natif d’Ottawa, a récemment remporté le prix Champlain 2020 dans la catégorie jeunesse pour son roman L’Odyssée des Neiges (Éditions David). Le prix s’accompagne d’une bourse de 3000 $. En 2019, il avait été également finaliste du prix du livre d’enfant Trillium pour ce même titre. En 2016, son roman Ski, Blanche et avalanche avait reçu le prix littéraire LeDroit catégorie jeunesse. Il est également l’auteur de deux autres romans : 24 heures de liberté (2013) et Disparue chez les Mayas (2017).

La Journée internationale des femmes à Orléans ORLÉANS – Le 2e déjeuner du prix Reconnaissance des femmes et filles leaders d’Orléans offert par Marie-France Lalonde, députée fédérale d’Orléans, a eu lieu le 6 mars dernier au restaurant OCCO Kitchen, pour célébrer à l’avance la Journée internationale des femmes (8 mars). Ce prix reconnaît la contribution que chacune des récipiendaires a apportée dans la communauté. Voici en ordre alphabétique le nom des 46 femmes et filles qui se sont méritées un certificat d’appréciation : Amrit Khosla, Angelica Kalubiaka, Anita Suthakaran, Brianna Sanko, Brooke Coleman, Carmen Eisenhauer, Catherine Priestman, Chantal Coulombe, Chantal Demers, Christine Leclair, Emily Polak, Gipsy Ghosh, Gladys Rocque, Hélène Arial, Hélène T. Charron, Hollie Lake, Huguette Jean-Francois, Isabelle Laroque, Jeannine Mellon, Jocelyne Agnew, Joya Halpenny, Lise Malette, Lise Robinson, Lorraine Pratt, Louise C. Bélisle, Lucie Cayouette, Marlene Tosh, Michelle Desrochers, Misbah Ather, Monique Desjardins, Monique Neveu, Naaz Nathoo, Nadifa Hassan, Natalie Sanko, Nathalie Montpetit, Nenette, Raymonde Chicoine Green, Réjeanne Brisson, Saaida Saeed, Saleha Syeda, Samah Syed, Samantha Wheadon, Sara Sidiqi, Sophie Brunet, Yasmine Zemni et Zahira Badat. De celles-ci, 33 étaient présentes.

Parution d’un nouveau livre au sujet de l’histoire d’Orléans

2 • 2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4

ORLÉANS – Robert Roy, résident d’Orléans, a récemment publié en collaboration avec Robert Serré, l’ancien président de la Société historique de Gloucester, une 2e édition du livre À la mémoire de mes ancêtres. Cette 2e édition, abondamment illustrée de 296 pages, comprend 16 lignées généalogiques, l’histoire de notre région, de ses paroisses, de ses hôtels et de quelques familles pionnières. Pour plus de renseignements, communiquez avec Robert Roy au bobroy52@yahoo.ca ou 613-699-5227 ou 613-720-9991.

CANADA

Marie-France LALONDE Députée/MP Orléans

s Ici pour vou

aider!

Bureau de circonscription 255, boul. Centrum, 2ième étage Orléans, ON K1E 3W3 marie-france.lalonde@parl.gc.ca 613.834.1800 /LalondeMF

@MFLalonde


Rebecca Kwan L’Orléanais L’île Petrie, dont la majorité des plages et des espaces verts se situent en plaines inondables, n’a pas échappé aux inondations printanières des dernières années. Au grand dam des amoureux de l’île et plus particulièrement des Amis de l’île Petrie, la fonte des neiges a plus d’une fois occasionné la submersion quasi-totale de l’endroit. Les Amis de l’île Petrie assurent l’intendance et la préservation de la faune et de la flore de l’île depuis maintenant plus de 20 ans. C’est en 2017 que le débordement de la rivière des Outaouais a pour la première fois causé des dégâts irrémédiables au groupe d’environnementalistes. En plus de condamner définitivement leur centre d’accueil aux visiteurs, la rivière avait alors emporté plusieurs de leurs tables à piquenique, abris, objets d’exposition et pièces d’équipement. Aujourd’hui, à l’aube d’un printemps où une montée des eaux semblable aux dernières années est à prévoir, les Amis de l’île Petrie sont prêts à affronter les éventualités, explique Alan Tweddle, fondateur et président du groupe. « Notre préoccupation principale a toujours été de protéger l’île », souligne-t-il, en précisant qu’il est toutefois désormais également question de protéger la pérennité du groupe. D’ailleurs, en plus d’être constamment à la recherche de membres et de bénévoles pour poursuivre leurs activités, ils doivent maintenant adopter des stratégies pour se mesurer à la rivière des Outaouais. Notamment, des tactiques telles qu’ancrer avec des

chaînes les bancs et les tables à pique-nique de l’île à des arbres ou à du béton moulé, permettent aux Amis de l’île Petrie de survivre aux inondations avec de moindres pertes. Une remise en métal offerte par la Ville d’Ottawa est venue remplacer leur centre d’accueil aux visiteurs qui a été détruit. Celle-ci doit toutefois être déplacée hors de l’île à la fin de chaque saison chaude. En plus d’appuyer financièrement le groupe, la municipalité assure l’entreposage annuel de la remise en vue des inondations printanières. Les Amis de l’île Petrie ne sont pas les seuls à avoir écopé des inondations ces dernières années. Pour le Club de Canoë-Kayak de l’île Petrie, la hausse du niveau de la rivière a retardé le début de la saison d’entraînement des pagayeurs. « C’était illégal de naviguer sur la rivière pendant les inondations », explique Sarah Kennedy, propriétaire et entraîneuse-chef du club sportif local. Comme, d’après Mme Kennedy, les inondations sont « ici pour rester », le Club de Canoë-Kayak de l’île Petrie se sert désormais d’un cours d’eau à proximité, moindrement affecté par la montée des eaux, par souci d’éviter toutes perturbations au programme d’entraînement des athlètes. Quant aux Amis de l’île Petrie, faute de place dans leur remise temporaire, la majorité de leurs expositions éducatives sont maintenant exhibées à l’extérieur durant les mois estivaux. Malgré les pertes et les inconvénients engendrés par le débordement de la rivière des Outaouais, l’île Petrie

AFIN DE LIMITER LE RISQUE DE PROPAGATION, NOUS ADAPTONS NOTRE OFFRE DE SERVICE

PHOTO FICHIER

Inondations printanières à prévoir pour l’île Petrie

continue d’être un lieu de prédilection pour les passionnés de la nature. Les inondations printanières représentent dorénavant un phénomène météorologique que les habitués de l’île doivent apprendre à affronter.

Afin de limiter les risques de propagation pour nos membres et employés, merci d'utiliser les modes d'accessibilité offerts par AccèsD afin de limiter les contacts rapprochés et nous permettre d'assurer la prestation des services essentiels. Pour connaître les centres de services toujours accessibles : desjardins.com/covid-19 et sur notre application mobile Nous sommes là pour vous et nous continuerons de l’être.

2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4 • 3

ACCESSIBILITÉ 24 HEURES SUR 24, 7 JOURS SUR 7 desjardins.com m.desjardins.com Dépôt de chèque par appareil mobile Guichets automatiques


4 • 2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4


Le carême d’antan et la joie de Pâques

Denis

Gagnon

L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 350 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc., 745 crois. Farmbrook, Orléans. Faites parvenir toute demande et commentaire à l’adresse suivante orleanais@orleansstar.ca. Fier membre de l’APF (Association de la presse francophone)

L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société francoontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans. Suzanne Benoit Auteure principale La rue St-Jean, d’une longueur d’environ un kilomètre, commence à la rue Notre-Dame, croise le boulevard St-Joseph et se poursuit jusqu’au cul-de-sac à son extrémité nord, non loin de la route 174. Cette rue est une des plus anciennes d’Orléans. En 1859, François Dupuis fait diviser sa terre sur la rue Ottawa, aujourd’hui le boulevard StJoseph, et enregistre son plan (plan de lotissement numéro 10) qui comprend la rue St. John. En 1921, Eugène Racette et Eugène Dupuis, tous deux boulangers, ouvrent une boulangerie avec Arthur Vézina, chez Eugène Dupuis, au coin nord-ouest des rues St. Joseph et St. John. Depuis 1974, la Clinique chiropratique Orléans y est située. Du côté nord-est de ces mêmes rues, où se trouve aujourd’hui le Centre MédicoDentaire Orléans, un immeuble logeait, de 1957 à 1966, la Caisse populaire d’Orléans, et de 1958 à 1965, un dépanneur nommé Chez Jack. En 1923, le tout premier conseil du village fait le recensement des familles. On retrouve sur la rue St. John le nom des familles Ménard, Loyer, Vézina, Dupuis, Barnabé et Brisebois. Plus tard, on y trouvera celui des Lachaîne. Antoine Lachaîne contribuera au développement du village comme commissaire de l’école Saint-

Joseph en 1939, secrétaire du conseil du village policier de 1936 à 1939 et marguillier. La partie de la rue St-Jean qui part du boulevard St-Joseph et se termine à la rue NotreDame était l’entrée de cour de la famille de Cyprien et Alma Lefebvre en 1923, puis celle de leur fils Wilfrid et son épouse Gabrielle en 1946 et, en 1956, celle d’Ernest et Fernande Leblanc. Omer, le fils aîné de Cyprien, et son épouse Blanche s’installent de l’autre côté de la rue, sur le coin nord-est de la rue St-Jean et Notre-Dame, bien qu’à cette époque, ces rues ne sont toujours pas désignées comme telles. Omer est apiculteur comme son père. Par ailleurs, pendant la même période, la section partant du boulevard St-Joseph vers le nord débouche sur l’entrée de cour de Joseph et Agnès Drouin puis, en 1948, celle de leur fils aîné Donat et son épouse Jeannine. En 1970, les Drouin vendent une grande partie de leur terre à la société Fraser Duntile qui la revend à l’entrepreneur de construction Minto pour y développer un projet domiciliaire. C’est à ce moment que la rue est redressée et un cul-de-sac en forme de demi-cercle à son extrémité nord est conçu. En 1957, le conseil du village, composé de Jean-Paul Benoit, Adrien Papineau et Albert Brisebois, présente au conseil municipal de Gloucester la proposition d’adopter un règlement municipal concernant le changement de nom de certaines rues, y compris St. John qui deviendrait rue St-Jean. Le conseil municipal de Gloucester, alors sous l’égide de Earl Armstrong, accepte le règlement la même année, une décision qui peut aujourd’hui sembler insignifiante pour certains, mais qui était un signe prometteur du futur de la reconnaissance de la présence francophone à Orléans.

Le Mois de la Francophonie saboté Suite de la page 1 Bernard Voyer et trois musiciens de l’Orchestre symphonique de Montréal. Quelques semaines plus tard, les choses avaient drastiquement changé pour M. Voyer : « Pour ma part, j’ai dû me rendre en Europe avant les mesures sévères. Donc, je me dois de rester ici, en confinement », nous a-t-il indiqué dans un courriel reçu le 21 mars dernier. Mais puisque le rayonnement de la francophonie ne doit pas être rangé aux oubliettes, les RVF ont su profiter du web en publiant une liste d’activités à laquelle les intéressés pouvaient se référer. D’autres organismes, dont l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO) et le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO), ont fait de même. Plus localement, l’un des événements phares

qui a subi les contrecoups de la pandémie fut le Gala de la Francophonie prévu le 28 mars dernier. Organisé par de nombreux organismes, dont le MIFO, le Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa (RAFO) et la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO), le sort du Gala sera discuté dès que les circonstances le permettront : « Le comité organisateur se rencontrera aussitôt que possible après la pandémie. Nous avons discuté de le faire en automne avant ou après la Journée des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes. L’objectif reste d’offrir à la communauté un Gala pour l’année 2020 », a expliqué Gabrielle Marcotte au nom du comité organisateur. De son côté, le 14e Rendez-vous francophone annuel du maire devant se dérouler le 17 mars a été annulé.

2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4 • 5

La semaine de Pâques apporte toujours des souvenirs, quel que soit notre âge. Pour les gens qui ont vécu à l’époque de la crucifixion, c’était toute autre chose. À la Pâque juive, à l’ère de César, le roi du monde en ce temps-là, on crucifiait les coupables à des croix, signe d’humiliation extrême pour l’expiation de gestes, commis ou non. Pour les croyants ou non croyants, ces choses se sont réellement passées, alors que les lois étaient plutôt flexibles; tout dépendait des hauts dirigeants. De nos jours, il existe encore des pays qui enlèvent la vie, mais de manière un peu plus humaine, ce qui demeure quand même un vol de vie. À l’époque de mon enfance, ma mère nous racontait que le carême était un temps de sanctification pour tous. Les Réflexion gens se privaient de manger en guise de sacrifice malgré que les travaux sur la terre demandaient quotidiennement beaucoup d’efforts physiques. Même si elle était un peu corpulente, ma grandmère perdait beaucoup de poids et ses forces diminuaient durant ce temps de sanctification. Lors de mon adolescence, la Semaine sainte était aussi très importante. Comme de raison, pas de viande le vendredi, comme d’habitude, et en plus, le Vendredi saint, il fallait jeûner, donc manger beaucoup moins et surtout ne pas manger entre les repas. Ça, c’était pas mal astreignant, nous qui étions ados, vous savez, ces jeunes qu’on dit avoir « les jambes creuses », ne jamais arrêter de manger. Le carême finissait le Samedi saint à midi. Je vois encore mes soeurs préparer de grands poêlons de viande fraîche sur un poêle à bois surchauffé et je sens le bon pain chaud que notre mère venait de sortir du fourneau. Nous étions assis à une grande table, regardant le temps passer sur l’horloge pendue au mur. Les minutes nous semblaient des heures. Le supplice du carême finissait avec notre première bouchée de viande. Nous ne comprenions pas toutes ces choses mais, déjà, nous ne questionnions pas les pratiques religieuses. Même si ces pratiques sont aujourd’hui théoriquement moindres chez les catholiques, il reste tout de même que ce sont des restrictions un peu semblables au ramadan chez les musulmans. Le carême et Pâques passés, nous voyions les signes du printemps. Les corneilles arrivaient en premier, suivies des rouge-gorges, des moineaux et d’autres oiseaux qui nous garantissaient du temps plus chaud. De nos jours, Pâques est devenu une fête commerciale surtout dans les magasins à un dollar où l’on trouve, après Noël, des choses de la Saint-Valentin, de la Saint-Patrick et de Pâques, tout en même temps. Pour moi, Pâques est une fête pour les enfants, pour ces petits qui ne questionnent pas comment se fait-il que les lapins pondent des oeufs de couleur, comment se fait-il qu’il y ait même un lapin de Pâques. D’où sort-il celui-là et ou ira-t-il se cacher jusqu’à l’an prochain? Le chocolat embrouille tout. Que c’est bon de mordre à pleines dents dans les oreilles en chocolat de Jano. Pour ma part, j’aimais bien faire courir nos petits, maintenant rendus parents, dans la maison, suivant des indices qui les amenaient toujours à ce chocolat tant prisé. Ce qui est encore mieux, c’est de fournir à Pâques autant de chocolat que possible, à nos petits-enfants. C’est pas grave s’ils deviennent très agités (mais jamais déplaisants), car dans quelques heures, ils s’en iront chez eux ! C’est ça la joie d’être grands-parents, oui, la récompense d’avoir eu des enfants. Joyeuses Pâques !

La petite histoire… de la rue St-Jean


FAQ sur la vie en residence Des conseils honnêtes. Des gens compétents.

6 • 2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4

June & John Résidents de Revera

Cindy du Plessis Directeur general

Aziza Abawi Directeur de la santé et du mieux-être

Revera est toujours là pour répondre à vos questions. La vie en résidence est-elle pour moi? Comment pourrai-je demeurer physiquement actif? Y trouverai-je des gens de mon âge? Est-ce que tout le monde reçoit la même assistance? Est-ce que j’aimerai la nourriture? Nos experts Revera peuvent répondre à toutes vos questions portant sur la vie en résidence et nos conseillers aux ventes se feront un plaisir de vous rencontrer quand et où vous le souhaitez.

Contactez-nous pour en savoir plus 613-232-1785

Portobello

691 Valin St, Orléans

Queenswood Villa

370 Kennedy Ln E, Orléans reveraliving.com


175 ans de service par les Sœurs de la Charité d’Ottawa Louis V. Patry L’Orléanais Le 20 février dernier marquait le 175e anniversaire de fondation de la Congrégation des Sœurs de la Charité d’Ottawa (connue auparavant sous le nom des Sœurs Grises de la Croix) par Élizabeth Bruyère, une religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal fondée par sainte Marguerite d’Youville. Durant une cérémonie au Soins continus Bruyère à l’Hôpital Élizabeth-Bruyère dans la Basse-Ville, le maire d’Ottawa M. Jim Watson a officiellement déclaré le 25 février « Jour de la Mère Élizabeth Bruyère à Ottawa », en l’honneur de cette bâtisseuse de la capitale fédérale. Mère Bruyère, née en 1818 à l’Assomption, au nord de Montréal, quitte Montréal avec quelques compagnes en février 1845 pour venir s’installer à Bytown qui deviendra Ottawa. Selon Sœur Rachelle Watier, supérieure générale actuelle des Sœurs de la Charité d’Ottawa : « Elle a mis en place un réseau de soutien social complet en seulement trois mois : des écoles, un hôpital, une résidence pour les aînés, une maison pour les enfants abandonnés et une belle école pour les jeunes mères. Tout ça en trois mois, à l’âge de 26 ans, dans une ville qui était dure. » De plus, Mère Bruyère fera face à une épidémie de typhus en soignant plus de 600 malades et plus tard

à une épidémie de variole. En 1850, les Sœurs s’installent dans un couvent érigé à l’angle des rues Sussex et Bruyère, lequel deviendra leur Maison-mère. À partir de 1866, les Sœurs de la Charité d’Ottawa étendent leurs activités éducatives et caritatives à travers le Québec et l’Ontario, où elles oeuvrent notamment auprès des autochtones. Elles ouvrent par la suite des couvents à plusieurs endroits à travers le monde où elles fondent des écoles, des orphelinats et des hôpitaux et s’adonnent à des activités d’évangélisation et de pastorale. Élizabeth Bruyère décède à Ottawa en avril 1876, à l’âge de 58 ans. Elle est d’abord inhumée au cimetière NotreDame d’Ottawa, mais ses restes funèbres sont transférés plus tard à la Maisonmère. En 2007, un monument est érigé à sa mémoire au cimetière Beechwood. Entre 1878 et 1967, les Sœurs fondent, dans l’Est et le Nord de l’Ontario, près de 40 écoles, 6 hôpitaux, un orphelinat et un refuge. À Orléans, les Sœurs de la Charité, arrivées en 1885, s’occupent de l’éducation de 1890 à 1965, en plus de diriger la Ferme Youville jusqu’aux années 1970. Elles sont encore présentes aujourd’hui à la Résidence Saint-Louis et à la Maison de retraite Notre-Dame-dela-Providence. En ce début du 21e siècle, l’héritage des Sœurs de la Charité d’Ottawa est omniprésent à Ottawa et ailleurs.

Joignez-vous à nous pour notre soirée d’entraide et de soutien sur le deuil en français tous les 3e mardi du mois (24 mars, 21 avril, 19 mai...) de 19h00 à 21h00 au Centre MIFO, 6600, rue Carrière, Orléans.

Élizabeth Bruyère Elles consacrent leurs énergies au service de l’éducation et des exclus, particulièrement les enfants en difficulté, les jeunes de la rue, les victimes du sida et les toxicomanes. Leurs missions à l’étranger sont maintenues grâce à la participation des religieuses natives des différents pays africains, asiatiques et sud-américains. En 2018, Élizabeth Bruyère est déclarée Vénérable par le pape François, la première étape menant à la canonisation. Selon l’Église, il faut maintenant la reconnaissance d’un miracle dû à son intercession pour être reconnue comme « sainte ».

La soirée débute avec le témoignage d’un invité, suivi par la formation de groupes selon la nature du deuil. Tous sont bienvenus. Un don de 10$ serait apprécié. Portes ouvertes à compter de 18h30. Nos accompagnateurs formés ont vécu des pertes similaires.

BEREAVED FAMILIES OF ONTARIO OTTAWA REGION

LES ÉTUDES UNIVERSITAIRES SONT À VOTRE PORTÉE ! Découvrez nos ententes d’arrimage avec La Cité au ustpaul.ca/ententes-arrimage.

ustpaul.ca

Faites votre demande d’admission pour septembre 2020 !

223, rue Main, Ottawa ON | 1-800-637-6859

COMME UN PRO

ftyli

2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4 • 7

APPRENDS À PENSER COR-19-055

www.bfo-ottawa.org 613-567-4278


8 • 2 avril, 2020 • Volume 4, Numéro 4


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.