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22 septembre
18 août 2022, Volume 6 Numéro 9
Santé mentale : l’accessibilité aux soins est-elle malade
La voix francophone d’Orléans depuis 2017 Prochaine édition
SUITE À LA PAGE 2 3 Un organisme qui partage l’attente des isolés PAGE 5 La petite histoire du parc JosephLaflamme PAGE 7 Gisèle Lalonde : des traces laissées à Orléans Les amateurs de sensations fortes ont affronté la Drop Zone lors d’une visite à la foire de Navan. PHOTO : FRED SHERWIN
André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais La pandémie n’a rien arrangé. L’éclosion du virus a entraîné dans son sillage une augmentation des maladies mentales. En va-t-il de même pour les différentes options de soins? En 2020, l’Université de Sherbrooke faisait état d’une étude menée par cinq de ses professeurs, qui démontrait que les Canadiens étaient trois fois plus anxieux qu’avant la pandémie. Idem pour les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie ou la boulimie. RadioCanada rapportait en 2021 que les consultations aux urgences avaient progressé de 50 % au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) concernant cette maladie mentale.ÀOrléans, le Carrefour santé d’Orléans et l’Équipe de santé psychologique d’Orléans (ESPO) offrent divers services aux personnes souffrant de maladies mentales. Comme l’explique Martin Sauvé, gestionnaire en communications à l’Hôpital Montfort, à propos du récent Carrefour santé d’Orléans, celui-ci « regroupe une gamme de services spécialisés et communautaires sous un même toit, et à proximité, pour la communauté de la région. Les partenaires du Carrefour travaillent ensemble pour offrir des soins et services complémentaires, des enfants jusqu’aux ainés. »
Parmi les soins proposés au Carrefour, les personnes souffrant d’un problème de santé mentale peuvent y trouver leur compte par l’offre de divers services tels que de la thérapie, des évaluations et des traitements offerts par des professionnels de la santé. En ce qui concerne les partenaires de Montfort au sein du Carrefour, se retrouvent notamment le Bureau des services à la jeunesse, les Services communautaires de gérontopsychiatrie d’Ottawa, Bruyère et CHEO, qui offrent aussi des services en santé mentale.




La vie est belle
Nouveau DG pour le MIFO ORLÉANS – Le 10 août dernier, le Mouvement d’implication francophone d’Orléans annonçait le successeur de Marie-Claude Doucet à la tête de l’organisme. Arash Mohtashami-Maali cumule plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des arts et de la culture, notamment en tant que directeur du service des arts et de la culture à la Ville de Gatineau ou au sein du Conseil des arts du Canada, où il a d’abord dirigé les Services des lettres et de l’édition puis le programme Rayonnement au Canada. « C’est pour moi un honneur et un privilège d’assumer ces nouvelles fonctions au sein d’un organisme d’une telle notoriété qui a pour mission de promouvoir la culture francophone et de con tribuer à son épanouissement par l’offre d’activités et de services éducatifs, artistiques et communautaires à la population d’Orléans et ses environs », a exprimé M. MohtashamiMaali par voie de communiqué.
Hugo Cayen CampbellGrace
Santé mentale : l’accessibilité aux soins est-elle malade
Quant à la question de savoir si les soins en santé mentale sont vraiment accessibles ou si le personnel est suffisant, Martin Sauvé est plus réservé. S’il admet que les services ambulatoires dans ce domaine comme dans d’autres secteurs connaissent un certain ralentissement estival, en ce qui concerne la globalité de la question, « nous ne sommes pas en mesure de commenter l’accessibilité aux services de santé mentale dans leur ensemble, la question étant bien plus large qu’une seule organisation. » Mise sur pied en 2017, l’ESPO compte actuellement 13 membres actives, incluant le personnel de soutien. Les psychologues sur place offrent des services cliniques (intervention et évaluation) aux enfants, adolescents, adultes, personnes âgées et couples. De plus, la Dre Marie-Pier LeClerc estime qu’elle et ses collègues croient « que l’accès aux services en santé mentale est un droit fondamental et nous travaillons à faire notre part pour y faciliter l’accès. » Pourtant, force est de constater que les besoins en santé mentale sont tellement grands qu’ils ont forcé les membres de la clinique à cesser de prendre de nouveaux patients. La psychologue l’avoue : « Notre clinique n’est pas épargnée par cet achalandage. Nous avons dû prendre la décision difficile durant la pandémie de fermer notre liste d’attente afin d’offrir un délai plus réaliste et raisonnable aux gens sur la liste et limiter un délai d’attente de plus d’un an. » Si pour Marie-Pier LeClerc, « les services sont encore plus difficiles à accéder qu’auparavant », cela est dû à plusieurs facteurs, dont une plus grande demande suscitée par les impacts de la pandémie « sur le bien-être émotionnel et relationnel de tous et de toutes. » Selon elle, « une reconnaissance limitée de la profession et une sous-valorisation de la santé mentale demeurent présentes et rendent l’accès aux services difficiles. » Enfin, au sous-financement public en santé mentale et en l’absence d’un régime public d’assurance pour la santé mentale s’ajoute « une pénurie de services francophones en santé mentale auprès des familles, enfants et adolescents. » Un cocktail pour le moins indigeste. Suite de la page 1
6e AGA pour l’APFFO ORLÉANS – L’Association du patrimoine familial francophone de l’Ontario tiendra sa sixième assemblée générale annuelle le 25 août au Centre Pauline Charron, 164, rue Jeanne-Mance, Ottawa, à 18 heures. Les membres et non-membres peuvent assister à l’événement. À la suite de l’assemblée, le conférencier Denis Pommainville parlera de l’ancien village Gagnon, de la municipalité de La Nation. Pour tout renseignement, communiquez avec la président Francine Gougeon au patrifami@gmail.com ou avec la secrétaire Diane Diotte au apffo2015@outlook.com. EN BREF
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Le Club 60 Orléans vous informe de la réouverture du Club le mercredi 7 septembre 2022. C’est un club social qui réunit des personnes de 50 ans et plus pour fraterniser et avoir du bon temps. Les activités du Club 60 se déroulent tous les mercredis au sous-sol de l’église St-Joseph entre 13 h et 16 h. Les gens jouent aux cartes et participent à des parties de bingo. Des soupers avec soirées dansantes et des voyages sont organisés au cours de l’année. Les nouveaux membres sont bienvenus et la carte de membre est 15 $. Pour nous joindre par téléphone veuillez communiquer avec Anita Poirier au 613-841-6345 ou par courriel à l’adresse suivante : cluborleans18@gmail.com Aussi, les membres se rencontrent tous les jeudis à 13 h à la salle de quille sur la promende Taylor Creek à Orléans pour jouer aux quilles. La saison va débuter le jeudi 8 septembre 2022 pour se terminer à la fin avril (30 semaines). Les nouveaux joueurs sont bienvenus et pour vous inscrire vous pouvez communiquer avec Michel Lalonde par téléphone au 613-824-9507 ou par courriel à l’adresse suivante : mjlal522@rogers.com.
Deux élèves obtiennent une bourse d’études ORLÉANS – Hugo Cayen, diplômé de l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges, et Grace Campbell, diplômée de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, ont tous deux mis la main sur une bourse d’études d’une valeur de 1000 $ offerte par Sherwin Publishing Inc., l’entreprise qui publie L’Orléanais. Ils ont été choisis parmi tous les élèves de 12e année d’Orléans ayant contribué à L’Orléanais étudiant au cours de la dernière année sco laire. « J’aimerais remercier sincèrement L’Orléanais pour l’ob tention de cette bourse d’études. Je débute un programme de cinq ans à l’Université d’Ottawa et cette bourse me donne un bon coup de pouce. J’aimerais aussi remercier mon enseignante de français de 12e année Madame Stéphanie Sundue qui m’a encouragé à poser ma candidature pour cette bourse », a exprimé Hugo Cayen, qui entamera en septembre un programme de double baccalauréat en informatique et en musique à l’Université d’Ottawa. « Cette bourse est la preuve que certaines personnes croient en mon avenir, et je leur en suis infiniment reconnaissante », a pour sa part commenté Grace Campbell, qui s’installera à Vancouver pour faire un baccalauréat en sciences à l’Université de Colombie-Britannique, dans le programme de biophysique.
Club 60 Orléans 2757 boul. St-Joseph Orléans, ON K1C cluborleans18@gmail.com1G4



Un deuxième roman pour Mélissa Balthazar Jean-Marc L’OrléanaisPacelli
Tout comme Gilles Côté, elle mentionne que si elle est libre de parler de sa spiritualité, ce service d’accompagnement ne met pas l’objectif là-dessus. « C’est vraiment écouter qui est essentiel. Et de partager l’amour dans la simplicité. »
« Lors des premières rencontres, se souvient Sandra, le silence était souvent présent. Puis, elle me demandait d’où je venais, me parlait de mes cheveux. Finalement, elle m’a avoué que j’étais la seule personne qui venait la visiter. C’était vraiment mon amie. » Et le danger de trop s’attacher n’est-il pas là? Sans le nier, Sandra Ganou avoue qu’il faut apprendre à aimer avec détachement.
C’est d’ailleurs l’une des leçons qu’elle retient de sa formation avec SASMAD.
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Les gens qui ont aimé En quête de survie, le premier roman de Mélissa Balthazar, seront ravis d’apprendre que l’autrice d’Orléans a publié En quête de pouvoir le 5 juillet dernier. « Avec ce prequel, je voulais jouer avec la chronologie du temps. Je me suis dit que ce serait intéressant de faire vivre des expériences qui se passent avant les événements du premier livre à certains personnages », mentionne Mme Balthazar. En quête de pouvoir raconte donc l’histoire d’Éric Simaro pour qui les ennuis commencent lorsqu’il devient l’unique suspect de la disparition de la fille d’un gangster notoire. Menacé, harcelé et incapable d’impliquer la police, il cherche par tous les moyens à se plier aux requêtes des criminels pour protéger sa famille et s’oblige même à mener des activités illégales afin de se libérer de leur joug. Alors que l’écriture de En quête de survie avait débuté en 2014 et s’était échelonnée sur plusieurs années, celle de cet antépisode a été bouclée en quatre mois seulement, de juin à octobre 2021. « Ce qui a beaucoup aidé cette écriture plus rapide, c’était de voir les corrections et la rétroaction reçues des correcteurs de la maison d’édition [NDLR : Les Éditions de la Francophonie] et des lecteurs pour le premier livre. Ça m’a permis de vraiment m’améliorer . C’est là l’importance de recevoir de la critique, bonne comme mauvaise », lance-t-elle. Malgré la vitesse d’exécution, la romancière ne cache pas avoir eu à faire face à certains défis. Alors que son premier roman comptait une femme comme personnage principal, son second jette les projecteurs sur un homme. « Avec le premier, c’est comme si j’étais plus capable de me lier à Anabella parce que je lui ai donné des traits de personnalité qui me ressemblaient. Pour avoir le point de vue d’un homme, j’ai vraiment essayé de prendre des exemples d’hommes autour de moi qui ont réagi de telle ou telle façon quand ils étaient confrontés au stress. » Avec cette nouvelle publication vient une nouvelle expérience puisque l’écrivaine sera présente au Salon du livre d’Ottawa qui se déroulera dans le bâtiment horticole du parc Lansdowne du 26 au 28 août. « J’y serai le 28 août, à la table quatre », précise-t-elle. Pour éviter de passer inaperçue dans une mer d’auteurs et de poètes, Mme Balthazar promet qu’elle pourra être vue de loin, elle qui installera de grandes affiches rétractables reproduisant les couvertures de ses deux oeuvres. Ceux et celles qui s’arrêteront à sa table auront peut-être aussi droit à des sucreries. « Pour attirer les lecteurs, j’aurai peut-être de grosses tasses de café dans lesquelles il y aura des bonbons et, de chaque côté, il y aura des livres sur chevalets. » Bien qu’elle ne compte pas quitter son poste d’enseignante à l’École secondaire publique Louis-Riel pour se consacrer à temps plein à l’écriture, l’autrice avoue souhaiter garder le rythme d’une publication par année. Elle confirme d’ailleurs travailler sur son troisième roman qui devrait mettre un point final à la trilogie des En quête. Sans vouloir révéler le titre pour le moment, elle laisse sous-entendre que les personnages iront probablement au bout de leur enquête.
ACTUALITÉ
Un organisme qui partage l’attente des isolés André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais Il y a un peu plus d’un an, naissait au sein de la paroisse Sacré-Cœur à Orléans, le Service d’accompagnement spirituel des personnes malades ou âgées à domicile (SASMAD). Une initiative, qui, au-delà de la religion, suit évidemment les paroles de Saint-Mathieu : « J’étais malade et vous m’avez visité. » Gilles Côté est grand-père. Il croit aussi en Dieu. Et en l’humain. C’est un homme engagé au sein de sa paroisse. En 2014, avec d’autres personnes, au sein de Sacré-Cœur d’Orléans, un petit groupe s’est formé, non seulement pour prier pour les personnes malades, mais aussi pour trouver des moyens de faire en sorte qu’elles ne soient pas oubliées. Puis, en 2020, c’est la découverte de SASMAD-Montréal et de ses 400 bénévoles. Gilles Côté explique qu’à partir de ce moment, ce fut le point de départ « pour mettre sur pied un service semblable à Orléans. » Des contacts furent établis et une formatrice, Christiane Lemaire, de l’organisme montréalais est venue à Orléans pour partager son savoir. Par la suite, après vérification des antécédents judiciaires, une cinquantaine de bénévoles ont suivi les 21 heures de formation pour faire partie de SASMAD-Ottawa-Cornwall. Les hôpitaux et les centres de soins de longue durée comme la Résidence St-Louis bénéficient de leurEnécoute.entrevue, Gilles Côté est très clair : SASMAD n’est pas là pour endoctriner qui que ce soit, mais bien plus pour écouter. Comme le mentionne le site de la paroisse Sacré-Cœur, « l’accompagnement spirituel n’est pas un service de thérapie, ni de psychothérapie, de coaching de vie, ni d’enseignement catéchétique », mais repose essentiellement sur l’acte gratuit d’amour qui est d’écouter l’autre. Il y a d’abord une rencontre avec le ou la bénéficiaire qui fait une demande – ou quelqu’un de son entourage – pour avoir accès à SASMAD, puis un maillage est fait entre la personne bénévole et la personne qui demande à être écoutée. Gilles Côté est également très conscient que les bénévoles doivent être encadrés, car il s’agit d’une démarche souvent émotive auprès d’un patient malade. « On les rencontre aux deux mois pour les ressourcer, mentionne M. Côté. Ils ont besoin de dire comment ils se sentent dans telle ou telle situation. » Qu’on soit davantage religieux ou plus existentialiste, ce que les personnes en fin de vie semblent vouloir avant tout, c’est d’être entendues. Antoine (prénom fictif) reçoit depuis mars 2021 les services d’un accompagnateur SASMAD. Il a eu recours à l’organisme orléanais parce qu’il se sentait « seul et sans ressource. J’étais gêné de partager mes problèmes personnels avec les autres », confie-t-il. Avouant que la spiritualité est nouvelle dans sa vie, ce qu’il apprécie pardessus tout, c’est de sentir « que tout le temps qu’il me donne m’est complètement dédié et m’est complètement donné. » De plus, le fait que les services de SASMAD soient aussi donnés en français est rassurant. Pendant la visite d’un bénévole comme l’affirme Antoine, « il y a plusieurs émotions et s’il faut les chercher ou s’assurer de leur donner la bonne signification, ça ralentit le processus et amoindrit la qualité du service. » À cet égard, Gilles Côté tient à préciser que SASMAD tente toujours de faire le meilleur jumelage possible lors des demandes d’accompagnement. « Nous avons reçu des demandes de personnes anglophones et nous avons acquiescé à ces demandes quand nous le pouvions. Une autre demande a été faite pour une dame âgée originaire de la République dominicaine. Nous avons trouvé une bénévole qui possédait assez d’espagnol pour communiquer avec elle. Nous avons aussi deux autres bénévoles qui s’entretiennent avec leurs bénéficiaires en lingala.Diplômée» de l’Université d’Ottawa en développement international, à 30 ans, Sandra Gnou a senti le besoin de s’engager dans cet accompagnement spirituel. Elle a remarqué « qu’avec la COVID, demander de l’aide, ce n’était pas facile. » Elle a donc suivi la formation du SASMAD et, depuis un an, elle a accompagné deux personnes. Si la seconde est toujours vivante et reçoit des soins de longue durée, la première, une femme, a reçu la visite de Mme Ganou pendant les six derniers mois de sa vie.

KMR ou RMK ou MKR, selon notre choix Hommage à Gérald Poulin
Aux citoyens et citoyennes d’Orléans et des environs, Pauline Poulin et la famille vous remercient sincèrement pour le soutien et les gestes de réconfort que vous nous avez témoignés à l’occasion du décès de Gérald Poulin le 1er juillet 2022. L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 000 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca. Rédacteur en chef........Jean-Marc Pacelli Oui, Ketchup, Moutarde, Relish ou placés dans un autre ordre dans son hot dog ou hamburger. Certains y mettent un, deux ou trois de ces condiments dépendant du goût de chacun. Maintenant, on peut y ajouter des oignons, des piments forts et bien d’autres condiments... et même de la choucroute.Dansl’Estrie, on fait des combinaisons un peu bizarres en y ajoutant une sorte de salade qui pend en dehors du hot dog. On appelle ça des guédilles, mot pas trop appétissant, mais qui ne reflète pas le bon goût de ce « délice » local. Pour ce qui est des hamburgers ou comme diraient les puristes, des « hambourgeois », c’est à peu près la même chose, mais certains hamburgers sont plus dégoulinants. Jadis, dans notre région, il y avait plusieurs « curb services », mais pas de McDonald’s ou de Tim Hortons. OK, j’ai cet âge et j’en suis conscient et content. Le curb service consistait à stationner votre auto en rangées angulées spécifiques, le long d’une sorte de trottoir recouvert d’un long abri où on venait vous servir. C’est A&W qui avait introduit cette manière d’attirer les jeunes. Il y avait de jolies demoiselles, parfois un peu « écourtichées », qui venaient prendre notre commande, portant parfois des « patins à roulettes ». Elles étaient bien habiles ces jeunes femmes. Le chauffeur donnait la commande à la jeune fille pour tous les passagers. Une fois la commande complétée, elle revenait accrocher à la vitre du chauffeur un cabaret spécial avec la nourriture et la liqueur (Root Beer comme de raison) commandées. On la payait toujours comptant... pas de carte de crédit en ce temps-là. Et c’était le chauffeur qui devait se débrouiller avec les occupants de l’auto. S’il était accompagné seulement de sa « blonde », il payait l’addition au complet, question de lui faire plaisir. L’autre endroit de prédilection c’était le Royal Burger qui n’existe plus malheureusement. Il y en avait une mini chaine de trois restaurants exclusivement dans notre région : un sur le boulevard Taché à Hull, un sur le chemin Richmond et le troisième qui ouvrit ses portes en 1961 à Eastview (Vanier). On pouvait commander au guichet ou aller manger à l’intérieur sur des banquettes. On y trouvait là des jukebox. Pour 25 ¢, on pouvait faire jouer trois chansons de notre choix et les sons se répandaient dans tout le restaurant. Dans les années 1956-57, la grande majorité des gens appuyaient sur les chansons d’Elvis Presley. C’était la « saveur du jour » qui dura et dure encore pour certains. Tout ça, en y dégustant ce fameux hamburger Royal à 60 ¢ all dressed ou KMR au goût et un peu d’oignons. Il était bien rempli. On en avait pour notre argent. Si la demoiselle ne commandait pas d’oignons, c’est certain que le jeune homme s’en passait, car sentir l’odeur d’oignon quand on se rapproche... c’est pas le fun. Ç’a toujours été un défi de ne pas échapper un ou les trois KMR sur soi. Avec un peu de contorsion et une grande bouche, on pouvait arriver à déguster ce bon hamburger et ça en valait la peine, car c’était un ROYAL Burger. C’était un vrai hamburger ça. Pas une galette composée d’un peu de viande et de céréales écrasées sous un Michelin. boul. 2ième K1E
étage Orléans, ON
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Centrum,
613.834.1800marie-france.lalonde@parl.gc.ca3W3 CANADA Marie-France LALONDE Députée/MP Orléans Ici pour vous aider! /LalondeMF MFLalondeMP.ca
1- Dans les années 1960, en tant que membre de la Chambre de commerce d’Orléans, avec Henri Rocque, Vincent Barsona, Roger Montpetit et autres, l’arrivée des services d’aqueduc à Orléans; en tant que secrétaire-trésorier de la Commission scolaire d’Orléans, la construction de l’école intermédiaire Léo-D.Côté(devenue école St-Joseph); 2- Dans les années 1970, en tant que membre de la Gloucester Recreation Centers Commission (GRCC), la construction et le financement sans endettement du Complexe récréatif d’Orléans; 3- Dans les années 1980, en tant que membre et président du conseil d’administration du MIFO (Mouvement d’implication francophone d’Orléans), l’assainissement des finances et le développement de nouveaux programmes, en plus de revendiquer l’accent sur Orléans; 4- Au cours des années 1994-2008, en tant que chroniqueur du journal l’Express d’Orléans, l’histoire et la défense des intérêts de la communauté francoontarienne et orléanaise et en 2017, le lancement du nouveau journal L’Orléanais avec Louis V. Patry et Fred Sherwin; 5- Dans les années 2000, en tant que président fondateur du Rendez-vous des aînés d’Ottawa (RAFO), avec Roger Laporte, Fernand Leduc, Marcel Gibeault et tant d’autres, la création d’un « chez-nous à nous » pour les aînés francophones. Pour cet engagement communautaire exemplaire, axé sur l’action concrète, Gérald a reçu plusieurs hommages au cours de sa vie, entre autres : Citoyen de l’année (1978); Un parc à son nom – parc Gérald-Poulin (1985); Chevalier de l’Ordre de la Pléiade (2006). Gérald Poulin a été un homme généreux et rassembleur, fier de sa famille et de ses contributions, partagées avec d’autres, à l’amélioration de la vie de ses concitoyens et concitoyennes. Fier Canadien, il est décédé le 1er juillet, Fête du Canada. Mille mercis, cher ami. Alton Legault
La communauté franco-ontarienne et surtout celle d’Orléans vient de perdre l’un de leurs piliers. Gérald Poulin, fils de Lionel Poulin et de Laurette Clément, est né à Ottawa le 1er décembre 1931 et a passé son enfance dans le quartier Dalhousie. Il a fait ses études classiques chez les Rédemptoristes, au Juvénat St-Alphonse à SainteAnne de Beaupré, avant d’obtenir son baccalauréat de l’Université d’Ottawa. Il a enseigné à Ramore dans le Nord de l’Ontario et à l’école St-François à Ottawa avant de devenir fonctionnaire au gouvernement fédéral comme traducteur, directeur au sein de la Commission du centenaire et gestionnaire de programmes d’assurance-emploi. Il épouse Pauline Lortie à Eastview (Vanier) en 1956 et emménage sur la rue Notre-Dame en 1958 dans une maison qu’il a construite. Ils y élèvent leurs huit enfants. À Orléans, Gérald ne cesse de s’engager dans sa communauté pour assurer :
RéflexionDenisGagnon Rédacteur en chef fondateur........Louis V. Patry Bureau de circonscription 255,




pas chez Desjardins. On grandit avec Nuance.Desjardins.
La petite histoire du parc Joseph-Laflamme
Sachons que Joseph Laflamme n’a aucun lien de parenté avec Ernest Laflamme qui a été propriétaire de l’Hôtel d’Orléans de 1941 à 1959, et qui l’a légué à son fils Gaston qui en a pris la relève jusqu’en 1974. L’hôtel a été victime des flammes en 1982, et aujourd’hui la résidence Jardin Royal, située au 2802 boul. St-Joseph, occupe ce site. Nota Bene : Une erreur s’est glissée dans La petite histoire du parc de conservation Lalande publiée en juillet. Les élèves de Louis-Riel et Béatrices-Desloges n’ont pas nettoyé le boisé. Ce sont les élèves et les parents de l’École élémentaire publique des Sentiers qui ont fait tout le travail sous la direction de Mme Elizabeth Bengle. L’école parraine le boisé et fait l’effort de le nettoyer et de faire la demande de subvention pour créer la classe extérieure, les structures de jeux, etc.
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Pour vivre joignez-vousl’expérience,àlagrande famille Desjardins. desjardins.com/carrieres
NOTRE PATRIMOINE
On ne travaille
L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHOwww.SFOPHO.com) afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans Louis V. Patry Auteur principal Le parc Joseph-Laflamme est situé au 121, cercle Prestige, un peu en retrait sur le côté sud du boulevard Jeanne d’Arc Nord, entre les chemins Tenth Line et Trim. Le nom du parc a été approuvé par la Ville d’Ottawa en 2013, suite à une proposition de la SFOPHO, en reconnaissance de l’importance historique de Joseph Laflamme. Bien que sa résidence principale était à Lachine au Québec, Joseph a été le premier pionnier et colon francophone à acheter une terre et à s’installer le long du rang Saint-Joseph, concession 1 du canton de Cumberland, près du chemin Old Tenth Line. Joseph Laflamme était un entrepreneur qui tenait une taverne-auberge à Lachine, en plus d’exploiter une scierie et de louer des terres arables dans la région d’Orléans. Cet homme aux multiples talents, tels que menuiserie et construction, a principalement fait sa marque comme grand propriétaire foncier dans le secteur Orléans du canton de Cumberland.Uneplaque commémorative a été installée en 2017 dans un sentier menant au parc où on peut retrouver une structure de jeu, des balançoires, une pergola avec bancs, des sentiers en forêt et un espace vert. Né à Montréal en 1785, Joseph Laflamme épouse Elizabeth Hannah en 1813 à l’église Anglican Christ Church Cathedral à Montréal. Ils auront 10 enfants, tous nés à Lachine.C’esten 1824 qu’il fait l’acquisition de sa première terre dans la région du canton de Cumberland. Cette propriété non cultivée d’environ 500 acres est située le long du rang Saint-Joseph à Cumberland sur la concession 1. De 1824 à 1839, il aura acquis les lots 27 (partie ouest), 29, 30, 31 et 32. En 1839, il possède alors environ 32 acres de terres cultivées qu’il loue et 568 acres de terres non cultivées. Les terres achetées par Joseph Laflamme produisent, à cette époque, pour l’industrie du bois, des forêts de grands pins blancs et d’autres arbres. Ce charpentier exploite, avant l’arrivée des premiers pionniers de St-Joseph, une scierie qu’il a probablement construite lui-même sur le lot 30. Il est fort possible qu’il se soit servi de la rivière des Outaouais pour le transport de son bois vers l’est.En 1854, il vend à Isaac Taylor la portion nord des lots 31 et 32, aujourd’hui connue sous le nom de Taylor Creek, et cède le reste à son fils Joseph (les sources de renseignement à ce sujet varient). En 1866, à l’âge de 81 ans, Joseph (père) décède à Lachine. Puisque Joseph Laflamme a été un des premiers grands propriétaires de terrains dans la région d’Orléans et que ces terres se situent aujourd’hui dans le secteur où se trouve le cercle Prestige, il semble très approprié que le parc situé dans le cercle Prestige porte le nom de ce pionnier et entrepreneur.

Qui sommes-nous? Code de conduite Planification : S’installer dans un endroit peu bruyant. Soyez respectueux : Le respect envers l’animateur et les autres participants est essentiel au bon déroulement de la session. Temps de parole : Le temps de parole sera partagé entre tous les participants et une personne à la fois.
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• offre un service traiteur aux événements de locataires;
• propose des conférences et des ateliers à ses membres et des projets spéciaux à la communauté en général.
Adhésion : 1 mai au 30 avril 30 $ MON RAFO À DISTANCE
UNE ACTIVITÉ AU BOUT DE VOTRE TÉLÉPHONE Objectifs Offrir un endroit sécuritaire et rassurant pour les aînés qui présentent une perte cognitive et leurs proches aidants Offrir des activités ludiques et valorisantes aux aînés qui présentent une perte cognitive et leurs proches aidants Offrir des occasions de partage aux proches aidants Offrir des conseils aux proches aidants
• sensibilise ses membres aux services offerts aux aînés et leur assure un aiguillage en ce sens;
• organise des activités sociales, récréatives et culturelles;
Le RAFO est un centre de vie active pour les francophones et les francophiles de 50 ans et plus. En partenariat avec la communauté, le RAFO : • offre un lieu de rencontre dans une ambiance chaleureuse;
• offre des repas chauds les mardis et jeudis midi;
Vous habitez seul ou vous sentez seul? Vous n’avez pas accès à un ordinateur pour participer à des activités virtuelles? Vous aimeriez vous distraire, jaser avec d’autres aînés?
QU’EST-CE QUE C’EST? Mon RAFO à distance est un programme communautaire gratuit qui a pour objectif de contrer la solitude et l’isolement des personnes de 50 ans et plus. C’est un programme d’activités et de discussions par Grâcetéléphone.àl ’appui financier de la Fondation Trillium et de la Older Adult Centre’s Association of Ontario (OACAO), l’Institut de santé positive pour aînés (ISPA), en partenariat avec le RAFO, offre aux participants une variété d’activités téléphoniques
Projet d’entraide supervisé Ce projet vise à donner du support aux aînés qui font face à des défis de perte d’autonomie cognitive et leurs proches aidants. La programmation comprend des activités récréatives adaptées aux aînés en perte d’autonomie cognitive afin de donner un répit aux proches aidants.Pourvous inscrire ou pour de plus amples informations : Service à la clientèle du RAFO : 613-834-6808 # 0 Info : www.rafo.ca 3349, chemin Navan, Orléans, Ontario À QUI S’ADRESSE CE PROGRAMME?







Gisèle Lalonde : des traces laissées à Orléans Jean-Marc L’OrléanaisPacelli
Travailler moins pour une société plus heureuse Ericka FrancopresseMuzzo
Le 27 juillet dernier décédait Gisèle Lalonde. Militante franco-ontarienne convaincue, sa vie aura touché celles de gens d’un peu partout, incluant Orléans.
18 août 2022 • Volume 6 Numéro 9 • 7
« On a une grande fierté au CEPEO d’avoir la chance d’avoir une école nommée en l’honneur de Mme Lalonde », a exprimé Sylvie Tremblay, directrice de l’éducation du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario.«Pour nous, Mme Lalonde, c’est une des grandes leaders franco-ontariennes et je pense qu’elle avait cette grande capacité de connecter avec les gens à travers les générations », poursuit-elle, rappelant que Mme Lalonde avait visité les élèves de l’école portant son nom à plusieurs reprises pour transmettre et échanger avec eux sur l’importance du militantisme pour la vitalité et la pérennité de la francophonie en Ontario. Mme Tremblay rappelle aussi que la militante franco-ontarienne avait été une personne influente dans le domaine de l’éducation dans les années 1970-80 et qu’une partie de son travail avait mené à la création des conseils de langue française en 1998. « Les conseils de langues françaises en Ontario vont fêter leurs 25 ans l’an prochain et c’est grâce à son leadership, sa vision et au leadership et à la vision d’autres personnes qu’on est rendu là. Au CEPEO on est très fier de ça et, dans notre école Gisèle-Lalonde, quand on remet des prix aux élèves militants, ils s’appellent les Gisèle. » Pour Grace Campbell, qui vient de terminer ses études à l’école Gisèle-Lalonde, cette dame est « un modèle de courage et de liberté. Elle m’inspire à défendre les principes auxquels je crois, malgré ce que pensent les autres. Le succès du mouvement S.O.S Montfort fut possible grâce aux efforts de Gisèle Lalonde, encourageant plusieurs autres luttes pour les droits des francophones ailleurs au Canada. » « Elle a été une femme exceptionnelle non seulement pour tout ce qu’elle a fait pour Montfort, mais pour toutes ses autres activités », croit pour sa part Trèva Cousineau, qui œuvre depuis plus de 50 ans pour la défense et la promotion de la francophonie. « On parle beaucoup de son travail pour la francophonie, et c’est vrai, mais il ne faut pas oublier son rôle comme femme. Elle a été une leader pour encourager les femmes à se lancer en politique, faire du bénévolat ou entreprendre des projets. Des fois, je pense que tout ce côté de Gisèle a été un peu négligé », ajoute-t-elle. Au fil des ans, les routes des deux femmes se sont croisées à quelques reprises, permettant de développer une certaine complicité. « Elle disait que je la suivais et c’est vrai... Elle faisait quelque chose et je le faisais après elle! C’est quelqu’un que j’ai beaucoup aimé et beaucoup admiré. Elle laisse un vide dans notre francophonie, mais quelqu’un d’autre prendra sa place, je le sais. » Pour sa part, le président du MIFO, Luc Bessette a rappelé que « [l]’impact et la portée des actions de madame Gisèle Lalonde au sein de la communauté franco-ontarienne vont bien au-delà de SOS Montfort. Grâce à son engagement, sa fougue et son militantisme, de nombreux organismes francophones tels que le MIFO continuent aujourd’hui de rayonner, de croître et d’offrir des services en français de qualité à leur communauté. Elle restera une grande inspiration et le meilleur modèle de persévérance pour les générations futures. » De son côté, Nicole Fortier, la présidente de la SFOPHO a souligné que son organisme, « à l’instar de toute la communauté francoontarienne, est en deuil suite au décès de madame Gisèle Lalonde. Pour notre organisme, cette grande dame représente la force, le courage et la persévérance dans la poursuite de nos projets. Grâce à ses efforts en vue de faire avancer la cause, notamment en éducation et en santé, la communauté franco-ontarienne jouit aujourd’hui d’une vie meilleure en français. La SFOPHO tient à transmettre ses condoléances à sa famille et à ses proches, et se joint à tous les francophones du pays pour lui dire merci et... “Montfort fermé, jamais!”. » Gisèle Lalonde
La semaine de travail de quatre jours se popularise dans la francophonie canadienne. De plus en plus d’entreprises, de municipalités et même un établissement postsecondaire lancent des projets pilotes pour permettre à leurs employés d’adopter un horaire de travail réduit, parfois même sans baisse L’Universitésalariale.Saint-Paul d’Ottawa a récemment annoncé un projet pilote de quatre mois qui « pourrait révolutionner [son] fonctionnement ». De juillet à octobre, tout son personnel administratif travaillera 28 heures par semaine au lieu des 35 heures habituelles, sans réduction salariale. « Peut-être que ça va fonctionner à merveille, peut-être qu’il va falloir adapter certaines choses et peut-être aussi que ça va être un échec lamentable, on ne le sait pas tant qu’on ne l’a pas essayé! Le vrai test, ça va être le mois de septembre avec la rentrée universitaire », lance Jean-Marc Barrette, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche à l’Université Saint-Paul. L’établissement fait le pari qu’en offrant la semaine de travail réduite — l’Université Saint-Paul est d’ailleurs la première université à le faire au Canada d’après le vice-recteur —, ses équipes demeureront plus stables, « ce qui va enlever beaucoup de pression sur les collègues et les superviseurs pour former les employés ». Jean-Marc Barrette s’attend à voir moins de stress et moins de détresse psychologique chez les employés, ce qui pourrait se traduire en une baisse des congés d’invalidité. Dans le Nord de l’Ontario, la quinzaine d’employés de la petite municipalité de Rivière des Français a l’option, depuis janvier, d’effectuer une semaine de travail comprimée en quatre jours. Presque tous s’en sont prévalus et « les employés adorent […] Ç’a levé le moral! » d’après la mairesse, Gisèle Pageau. « On est capables de garder le bureau ouvert une demi-heure de plus par jour, donc tout le monde gagne », ajoute-t-elle, soulignant que les employés ont tout de même dû apprendre quelques-unes des tâches de leurs collègues pour compenser. Quelques autres municipalités ont téléphoné à Rivière des Français pour s’enquérir des modalités de ce projet pilote qui doit se conclure en septembre avec possibilité de conserver ce nouveau modèle. À travers le pays, d’autres municipalités comme Quispamsis et Sackville au Nouveau-Brunswick, et Guysborough en Nouvelle-Écosse tentent aussi l’expérience, poussant le Syndicat du NouveauBrunswick à réclamer que la Province tente un projet pilote afin d’encadrer la semaine de quatre jours. Pour Arnaud Scaillerez, professeur à l’École des hautes études publiques de l’Université de Moncton, les gouvernements auront effectivement un rôle à jouer si le modèle continue de se répandre. « Tout dispositif nouveau nécessite d’être encadré pour équilibrer les pouvoirs entre employeurs et employés, afin d’éviter toutes déviances et toutes formes d’abus. […] Si ce dispositif devait se généraliser, il est certain qu’un encadrement légal à l’échelle fédérale, provinciale et même internationale réduirait les risques d’abus, voire d’esclavagisme moderne », D’ailleurs,indique-t-il.leprofesseur a eu écho de réflexions concernant le Code du travail canadien qui viseraient à faciliter la mise en place de la semaine de quatre jours. Le professeur observe toutefois qu’il vaut mieux privilégier un modèle de réduction des heures plutôt que de compression, car faire autant d’heures en quatre jours, « ça peut vraiment devenir très fatigant ». Pour lui, « sur le plan sociologique et philosophique, il faut voir quelle société on veut demain, qu’est-ce qu’on veut créer ». « Est-ce qu’une société moderne, c’est une société qui gagne des milliards, ou estce que c’est une société où les employés et les citoyens sont heureux? C’est un vrai choix », souligne-t-il, en ajoutant que cela nécessiterait « une meilleure répartition des richesses ». Le professeur met toutefois en garde contre le danger d’empirer le déséquilibre entre les pays : « Il faut éviter que ce soient les sociétés occidentales qui travaillent quatre jours et que pour compenser on fasse travailler davantage les autres pays. Il ne faudrait pas que d’autres pays deviennent les “esclaves modernes” du travail pour nous permettre à nous, sociétés occidentales déjà bien installées dans notre confort, d’en avoir encore plus. » En Espagne, 200 entreprises volontaires participeront à un projet pilote de trois ans pour tester la semaine de quatre jours. Le gouvernement espagnol a créé un fonds de 50 millions d’euros afin de compenser les entreprises si elles subissent des pertes. « Il y a une prise de conscience éthique et mondiale que les gouvernements doivent absolument prioriser », avertit Arnaud Scaillerez.

8 • 18 août 2022 • Volume 6 Numéro 9 Vive l’été, EN FRANÇAIS ! ecolecatholique.ca No. 1 EN ONTARIO












Cette discipline sports-études a été développée en partenariat avec l’Académie Canada Reds Baseball. L’entraîneur émérite Robert Fatal est à la tête de ce nouveau programme.
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« J’ai le grand plaisir de me joindre à l’école secondaire publique Louis-Riel comme partenaire et directeur du programme sports- études. C’est une école très active dans le développement des sports et son approche est 100 % compatible avec mes principes et ceux de l’Académie Canada Reds Baseball », se réjouit le directeur général, entraîneur-chef et propriétaire de l’Académie Canada Reds Baseball.
Nous sommes plus que jamais déterminés à offrir aux élèves le meilleur de nous-mêmes et de les amener à vivre leurs passions à la hauteur de leurs attentes ! Une rentrée passionnante et plusieurs anniversaires ! ecolecatholique.ca
« Nous sommes convaincus que notre école formera des baseballeurs hauts calibres auprès d’un entraîneur tel que Robert Fatal. De nombreux Canadiens se démarquent dans le réseau des universités et des collèges américains grâce à son expertise. Il est dans le top-101 des personnalités canadiennes les plus influentes dans le baseball. Notre équipe est convaincue d’avoir réussi un coup de circuit avec la création de ce nouveau programme ! », a ajouté la directrice de l’école secondaire publique Louis-Riel, Andrea Mathieu. La réputation de l’école secondaire publique Louis-Riel n’est plus à faire dans le domaine sportif et académique. L’école compte notamment des programmes de sports études en athlétisme, basketball, cheer, danse, golf, hockey, ski, soccer et volleyball. Le baseball s’ajoute maintenant à cette liste. Les élèves intéressés à commencer le programme dès la rentrée scolaire 20222023 peuvent maintenant s’inscrire en contactant le coordonnateur du programme sports-études, Ken Lévesque au 613 5902233 ou à l’adresse courriel suivante : ken. levesque@cepeo.on.ca cepeo.on.ca Il y a toujours un peu de fébrilité dans l’air à l’approche du retour à l’école.
La rentrée scolaire qui aura lieu le 30 août prochain se fera sous le thème de la passion dans les écoles du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est Cette(CECCE).rentrée aura une saveur partic ulière puisque cinq écoles d’Orléans auront un anniversaire à célébrer. Ce sera en effet le 50e anniversaire de l’École secondaire catholique Garneau et de l'École élémentaire catholique Reine-des-Bois, le 25e anniversaire de l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges de même que le 20e anniversaire de l’École élémen taire catholique De la Découverte et de l’École élémentaire catholique Saint-Joseph d’Orléans. Découvrons par nos passions, voilà justement le thème de cette nouvelle année scolaire au CECCE pour donner le ton à une année qui mettra en valeur la passion qui est source d’inspiration, de mobilisation et de mille réussites. Découvrons par nos passions, c’est puiser d’abord et avant tout dans ce qui nous anime pour découvrir ensuite toutes les possibilités qui s’offrent à nous. C’est aussi découvrir l’autre qui partage notre passion et découvrir les passions qui nourrissent les personnes de notre entourage. À travers nos passions, tout est possible. Il y aura de la passion dans l’air lors de cette prochaine année scolaire. La passion est une des valeurs du plan stratégique du CECCE. Elle est mise au service du bien-être, de l’excellence et de la réussite scolaire des élèves, et prend appui sur un savoir-faire pédagogique novateur, un personnel intègre et passionné ainsi qu’une communauté scolaire vibrante.
Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) et l’école secondaire publique Louis-Riel sont heureux d’annoncer l’arrivée d’un tout nouveau programme de baseball dès septembre 2022.
Le programme sports-études de baseball fait son entrée à l’école secondaire publique Louis-Riel






















10 • 18 août 2022 • Volume 6 Numéro 9 AUADAPTÉESMARCHÉDUTRAVAILFORMATIONS10EN APPRENTISSAGE BRIQUETEURCHARPENTERIEMAÇON–MENUISERIEÉLECTRICIEN –RÉFRIGÉRATIONCONSTRUCTIONETENTRETIENMACHINISTEMÉCANICIENDESYSTÈMESDEETCLIMATISATION PRATICIEN(NE)PLOMBIERINDUSTRIELMONTEURMÉCANICIENAUTOMOBILED’ENTRETIENTECHNICIENSOUDAGEDEDÉVELOPPEMENTDUL’ENFANT L’APPRENTISSAGE,CHOISIRC’ESTÊTREPOURAPPRENDRE PAYÉ 613 742-2483, poste 2420 collegelacite.ca/programmes/apprentissageinfo@collegelacite.ca COR-22-026J
BORNE DE RECHARGE POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES
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La succursale Cumberland de la Bibliothèque publique d’Ottawa a désormais son *formidable* Club de lecture d’été TD. Ce club est gratuit et ouvert à tous! En plus des programmes en personne offerts à la bibliothèque, j’invite également les familles à se rendre à la section pour enfants de la succursale Cumberland à tout moment afin de participer à des chasses au trésor, à des jeux de mots mêlés, à des échanges de blagues et plus encore!
• Spectacle de musique incluant Studio Sing House, Damaged Youth, Right On, Bob Gordon et le groupe du School of Rock d’Orléans Pour de plus amples renseignements, envoyez un courriel à Denis à l’adresse suivant : QHCADenis@gmail.com Mon équipe et moi sommes toujours prêts à vous servir. Le meilleur moyen pour communiquer avec nous est d’envoyer un courriel à matt.luloff@ottawa.ca ou de composer le 613 580 2471.
Attirer des investissements à Orléans Je travaille sans relâche pour attirer des investissements dans notre communauté. Récemment, nous avons connu d’autres réussites et je veux les partager avec vous.
Parc Queenswood Ridge, 346, ruelle Kennedy Est, Orléans
PARC LUC-MAJOR
• Un BBQ de Tim Tierney et Matt Luloff
Bonjour Orléans! L’été bat son plein et je profite de chaque minute de beau temps et des moments passés avec ma famille et mes amis. Les activités du Conseil étant interrompues pour l’été, je profite de toutes les occasions pour vous rencontrer dans la communauté. C’est de loin ce que je préfère dans mon travail. Organisez vous un événement? Une collecte de fonds? Envoyez moi les détails à l’adresse matt.luloff@ottawa.ca et je me ferai un plaisir de me joindre à vous! Club de lecture d’été à la bibliothèque
NOUVELLES
LOCATION: Succursale Cumberland de la Bibliothèque publique d’Ottawa 1599, chemin Tenth Line, Orléans Série estivale du Centre des arts Shenkman J’ai à cœur d’appuyer les arts locaux à Orléans. Découvrez la série estivale du Centre des arts Shenkman tous les jeudis jusqu’à la fin du mois d’août, et assistez gratuitement à un concert ou à un atelier de 30 minutes avec des artistes locaux. Avec le soutien de la ZAC du Cœur d’Orléans, ces activités sont gratuites et conviennent aux personnes de tous âges. Vous pouvez consulter la programmation à l’adresse suivante : www.shenkmanarts.ca Comment pouvons-nous vous aider? DU QUARTIER
• Maquillage pour les enfants
Les sentiers du parc ont été rajeunis! Les ouvriers ont refait les fondations, élargi les sentiers et ont veillé à ce que ces liens à travers le parc servent notre communauté pendant de nombreuses années à venir!
• Dinosaures et Amis d’Orléans
Conseiller Quartier Orléans (613) 580-2471 // Matt.Luloff@ottawa.ca // www.MatthewLuloff.ca
La surface du terrain de basketball et les sentiers menant au terrain ont été refaits. Le terrain est maintenant plus large, plus lisse et fraîchement repeint.
RAVIN DU RUISSEAU BILBERRY Quatre ponts ont été réparés au Ravin du ruisseau Bilberry, reliant ainsi le réseau de sentiers et donnant à notre communauté un espace à Orléans pour une immersion totale dans la nature.
Au programme Le 20 août à 10 h 30 Festival de musique Queenswood Heights
Il s’agit d’une toute nouvelle borne de recharge rapide pour votre véhicule électrique, ici même à Orléans, au Complexe récréatif Bob MacQuarrie!
PARC FATHER RICHARD-WARD





12 • 18 août 2022 • Volume 6 Numéro 9
