L'Orléanais 14 novembre, 2019

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14 novembre 2019 Volume 3 Numéro 12

La voix francophone d’Orléans

PAGE 5 La petite histoire… du parc communautaire de Cardinal Creek

PAGE 3 Ces jeunes qui adoptent la cause de l’environnement

Prochaine édition 12 décembre

PAGE 7 Ma tante, une comédie de Richard Gratton

Orléans se souvient de ses militaires qui ont servi

Yvette Bisson Lapointe, âgée de 104 ans, dépose une couronne au nom de Vétérans Canada lors des cérémonies du jour du Souvenir à la Royal Canadian Legion d’Orléans. PHOTO: FRED SHERWIN

Louis V. Patry L’Orléanais Le 11 novembre, jour du Souvenir, les Canadiens se sont rappelés les sacrifices de tous les militaires présents et passés qui ont servi dans les forces armées pour nous défendre lors de conflits majeurs ou pour maintenir la paix dans le monde. Dans la région, nous avons certains endroits en particulier où leur présence est spécifiquement notée. Il s’agit de nos cimetières où plusieurs sont inhumés (Notre-Dame, Beechwood et Saint-Joseph) et deux endroits à Orléans dédiés à reconnaître leur contribution : la Légion et le parc Royal 22e Régiment. La Royal Canadian Legion, filiale 632, est située au 800 promenade Taylor Creek et comprend un parc commémoratif avec une centaine de plaques au sol portant le nom de militaires de la région dont plusieurs sont décédés. L’endroit sert également de lieu de rassemblement pour les vétérans.

Le parc Royal 22e Régiment est situé au 315 boulevard Centrum. Ce parc, qui a été initialement inauguré en 2009 sous le nom de Parc des aînés de Cumberland, est configuré pour le bien-être et les loisirs des aînés de la communauté. En 2013, le parc a été renommé avec sa dénomination présente pour commémorer le 100e anniversaire de ce régiment canadienfrançais et reconnaître son importance historique pour le Canada. Son récipiendaire de la Croix de la vaillance, ses 3 récipiendaires de la Croix de Victoria et ses 44 honneurs de batailles témoignent d’un siècle de courage et de dévouement dans les guerres, les opérations de maintien de la paix et les missions humanitaires entreprises à la demande du gouvernement canadien. La région d’Ottawa a été le lieu de résidence d’illustres officiers du Royal 22e Régiment tels que le major-général, le très honorable Georges Vanier, ancien gouverneur SUITE À LA PAGE 2

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EN BREF Investiture du Parti libéral de l’Ontario dans Orléans ORLÉANS – Le 9 novembre, Stephen Blais, conseiller municipal du quartier Cumberland, a remporté l’investiture libérale dans la circonscription électorale d’Orléans pour remplacer l’ex-députée Marie-France Lalonde, au niveau provincial. M. Blais continuera d’occuper ses fonctions à la Ville d’Ottawa jusqu’à l’élection partielle (au plus tard le 23 mars) et, s’il devient député d’Orléans, il démissionnera de son poste de conseiller. Son opposante était Rachel Décoste, conférencière, sociologue et ingénieure en informatique. En somme, Stephen Blais 504 membres du Parti libéral se sont rendus au Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa (RAFO) pour émettre leur vote.

Lauréats des Prix de reconnaissance de l’AFO SUDBURY – Le 26 octobre dernier, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a dévoilé les récipiendaires de ses trois Prix de reconnaissance lors du Grand gala dans le cadre de son Congrès annuel à Sudbury. Le prix Paulette-Gagnon a été décerné à Me François Boileau pour son engagement incontestable envers la communauté franco-ontarienne en tant qu’ancien commissaire aux services en français, de 2007 à 2019. Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) a reçu le Prix de l’horizon franco-ontarien pour son initiative « Les Petits entrepreneurs du CSDCEO ». Celle-ci s’adresse aux élèves de 4 à 12 ans qui désirent explorer leurs fibres entrepreneuriales. Le prix Florent-Lalonde a été décerné à François Bazinet pour son dévouement indéniable à la francophonie en s’impliquant depuis longtemps dans de nombreux organismes francophones ainsi que dans le milieu de l’éducation francophone.

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Gagnants des Prix du livre d’Ottawa ORLÉANS – Les Éditions David ont remis les Prix du livre d’Ottawa 2019 à deux Franco-Ontariens lors d’une soirée, le 16 octobre dernier, à la Place Jean Pigott de l’hôtel de ville d’Ottawa. Andrée Christensen a été honorée dans la catégorie création littéraire pour son livre L’Isle aux abeilles noires et Yvon Malette l’a été pour son livre Entre le risque et le rêve : une brève histoire des Éditions David dans la catégorie non-fiction. Ces deux lauréats ont des connexions avec Orléans. Yvon Malette qui a été, 26 ans passés, le fondateur des Éditions David, y a habité longtemps. De plus, L’Orléanais lui a dévoué un article dans son édition du 13 septembre 2018. De son côté, Andrée Christensen fait partie de la chorale des Jeunes de cœur du MIFO.

Nouveau parc en l’honneur de Georges Dassylva (1914-1998), résident d’Orléans et vétéran de la Seconde Guerre mondiale. PHOTO: LOUIS V. PATRY

Orléans se souvient de ses militaires qui ont servi Suite de la page 1 général; le général Jean-Victor Allard, premier francophone chef d’état-major de la Défense; le général Jacques Dextraze, et le lieutenant-colonel Raymond LaBrosse. Dans le cas de ce dernier, une rue d’Orléans dans le secteur Chapel Hill sud a été nommée en 1990 en l’honneur de ce héros qui était un des agents canadiens les plus décorés à infiltrer les lignes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. Il avait reçu la Croix Militaire, la U.S. Medal of Freedom, la Croix de Guerre de la France et la Légion d’Honneur. Deux autres anciens résidents militaires d’Orléans dont le nom mérite d’être souligné sont Daniel Barnabé et Georges Dassylva. Daniel Barnabé est le descendant d’une des premières familles d’Orléans et est parmi les quelques prêtres à être issus

de la paroisse Saint-Joseph d’Orléans. Il a été aumônier dans l’aviation de 1942 à 1945. Un parc, situé au 1797 avenue des Épinettes, a été nommé en l’honneur de cette famille en 1985. Georges Dassylva, qui a contribué de façon exceptionnelle à la communauté d’Orléans en Georges étant, entre auDassylva tres, présidentfondateur du Centre de jour Séraphin-Marion a aussi été membre de l’Armée royale canadienne de l’air durant la Seconde Guerre mondiale. Un parc a récemment été inauguré en son honneur au 670 voie Monardia.

Accent sur Orléans – Officiel depuis 25 ans ORLÉANS – Le nom officiel « Orléans » avec un accent aigu célèbre cette année son 25e anniversaire. C’est en 1994 que la Commission de toponymie de l’Ontario a statué que le nom officiel « Orléans », en anglais et en français, s’écrirait dorénavant avec un accent aigu. Cette règle s’applique nonobstant le fait que le nom soit écrit en lettres majuscules ou minuscules. En l’utilisant ainsi dans une adresse, dans un nom de commerce, un affichage et une publicité, le patrimoine local est promu.

www.issuu.com/orleanais


Ces jeunes qui adoptent la cause de l’environnement Jean-Marc Pacelli L’Orléanais La lutte contre les changements climatiques semble être la cause adoptée à travers le monde par les jeunes d’aujourd’hui. Parmi ces jeunes engagés se trouvent Louis-Philippe St-Arnaud et Maïssa Zemni. Âgés respectivement de 16 ans et de 12 ans, ces deux étudiants voient dans la cause environnementale le combat le plus important que doit livrer l’humanité : « Notre futur est en jeu! C’est notre génération qui va subir les conséquences des changements climatiques. On ne peut pas faire de féminisme ou de politique si on ne s’occupe pas de la Terre », explique Maïssa. « Que ce soit dans 10 ans ou 500 ans, on va frapper un mur. C’est vraiment le défi qui a les plus grosses conséquences pour l’humanité. Les changements climatiques représentent le premier problème qui nécessite une solution à l’échelle planétaire », renchérit Louis-Philippe. Pour contribuer à la cause, tous les deux posent des gestes concrets dans leurs quotidiens. Pour Louis-Philippe, cela s’est traduit, entre autres, par l’achat d’un ordinateur réusiné et par un changement alimentaire important : « Je suis flexitarien. Ça varie selon chaque personne, mais dans mon cas, ça signifie que je suis végétarien à 90 %. Individuellement parlant, manger moins de viande est le changement le plus simple à faire et qui a le plus grand impact », affirme celui qui a servi d’ambassadeur

pour les changements climatiques du CECCE et qui a redémarré le club écolo de l’École secondaire catholique Garneau. En plus de participer à toutes les initiatives écologiques de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, de donner de son temps dans le jardin et la serre de l’école et de participer aux rencontres du Comité des élèves responsables en environnement du CEPEO, Maïssa est à l’origine du club écolo au niveau intermédiaire de son école. Les membres du club travaillent à organiser des manifestations contre les changements climatiques, mettent sur pied des journées sans déchets et invitent des personnes à venir parler des différents enjeux environnementaux aux élèves. Bien que plusieurs partis fédéraux se disent en faveur de la lutte contre les changements climatiques, l’élection récente d’un gouvernement minoritaire ne rassure en rien l’étudiante : « Il y a toujours moins de décisions qui sont prises sous un gouvernement minoritaire. Mais si tous les partis agissent avec l’environnement en tête, il pourra y avoir un impact quand même. » D’ailleurs, ces deux jeunes passionnés offrent quelques conseils à tous ceux qui aimeraient réduire leurs empreintes écologiques. Pour Louis-Philippe, le travail commence en visitant footprintnetwork.org, un site qui calcule votre empreinte et qui permet de voir quels aspects de votre vie

Louis-Philippe St-Arnaud et Maïssa Zemni. PHOTOS : J-M PACELLI ont le plus gros impact écologique. Il encourage aussi les gens à changer leur alimentation : « En éliminant le bœuf [dont la production est plus polluante que les autres sources de protéines], tu réduis automatiquement ton impact environnemental. » Quant à elle, Maïssa encourage les gens à prendre conscience de leurs déchets : « Utilisez des bouteilles d’eau réutilisables, réduisez votre consommation de plastique et d’eau, et prenez des serviettes réutilisables. Vous pouvez aussi réduire votre chauffage lors du Jour de la Terre [tous les 22 avril] », conclut-elle.

Loi sur les langues officielles : le commissaire se prononce répondre aux besoins des communautés de langues officielles en situation minoritaire et aux attentes des Canadiens et des Canadiennes. » Cette demande de modernisation faisait d’ailleurs partie des quatre recommandations qu’avait établies le commissaire dans son rapport 2018-2019, déposé en mai dernier. Quant aux autres recommandations (la clarification des rôles et des responsabilités en matière de langues officielles au gouvernement fédéral, des mécanismes de reddition de comptes et la publication d’un cadre de responsabilisation), M. Théberge souhaite aussi les voir être mis en œuvre dans les délais qu’il avait prescrits. En attendant l’adoption d’une loi plus actuelle et robuste, le Franco-Manitobain promet de poursuivre son travail dont le volume ne diminue pas : « On constate une montée importante du nombre de plaintes, ce qui veut dire une de deux choses. Soit les Canadiens sont conscients de leurs droits, soit les institutions fédérales sont

moins aptes à offrir des services dans la langue de leur choix. » Parmi ses autres défis, il mentionne la nécessité d’assurer l’accès à un programme de formation en langue seconde de qualité : « L’immersion est un programme très populaire où il y a une pénurie d’enseignants. Régulièrement, on questionne la valeur du programme, à savoir si c’est un programme élitiste ou non. Mais c’est clair qu’il y a un engouement de la part de la majorité anglophone pour ce programme. » L’épanouissement et le développement des communautés de langues officielles en situation minoritaire sont un défi qui lui tient aussi à cœur : « Je crois qu’on doit trouver des moyens de faire la promotion des langues officielles au Canada, mais je ne crois pas que ça relève nécessairement du commissariat, étant donné les moyens mis à notre disposition. » Questionné, un an après le « jeudi noir », sur l’impact de la décision du gouvernement Ford de transférer les tâches du commissaire aux services en français

Raymond Théberge de l’Ontario au bureau de l’ombudsman, M. Théberge juge qu’il est trop tôt pour se prononcer, la personne responsable du dossier n’étant pas encore connue et son mandat n’ayant pas été défini : « Mais ce n’est pas un commissaire. Ce qui définit un commissaire, c’est l’indépendance », tranche-t-il.

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Jean-Marc Pacelli L’Orléanais Quelques jours après sa réélection, le premier ministre Justin Trudeau affirmait qu’il était possible de moderniser la Loi sur les langues officielles, adoptée en 1969, dans les six premiers mois de son prochain mandat. « Ce que ça veut dire concrètement, ça reste à être déterminé », s’est exprimé Raymond Théberge, le commissaire aux langues officielles, contacté par L’Orléanais. « Évidemment, un gouvernement peut déposer un projet de loi n’importe quand. Par contre, il devra passer à travers un processus législatif qui peut prendre un certain temps. On doit attendre le prochain geste de la part du gouvernement. On n’a pas de ministre ni de lettre de mandat. » Pour le commissaire, l’importance de la modernisation n’est plus à prouver : « C’est très long 50 ans pour une politique gouvernementale. On doit adapter la loi à la réalité canadienne qui est en transformation. Il faut aussi mieux


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Vos services de santé menacés Le gouvernement Ford envisage réduire près d’un tiers du financement de la santé publique, fermer des douzaines d’unités de santé publique administrées localement, fermer plus de la moitié des centres de répartition des services paramédicaux, et réduire le financement en dollars réels des hôpitaux locaux ainsi que les centres de soins de longue durée. La Coalition de la Santé de l’Ontario (une organisation sans but lucratif et non partisane) organise des événements de grande envergure pour sauver la santé publique, les services ambulanciers, les services de soins de longue durée, les hôpitaux publics et d’autres services de santé essentiels des coupures. Des événements ont déjà eu lieu et d’autres sont prévus dans d’autres villes et régions de l’Ontario. L’objectif est d’organiser et d’inspirer les Ontariens et les Ontariennes pour sauvegarder leurs services locaux. Le gouvernement Ford est en train de couper les soins de santé en Ontario, ce qui comprendra: • L’élimination de 25 des 35 bureaux de santé publique, • L’élimination de 49 des 59 unités ambulancières locales, • L’élimination de 12 des 22 centres locaux de répartition des services paramédicaux, • L’annulation de deux fonds spéciaux pour les foyers de soins de longue durée qui représentent des millions de dollars de fonds perdus, • Des coupures en dollars réels du financement des hôpitaux et du système de soins de longue durée. Les coupures et réduction de services de santé publique mettent en péril des services locaux essentiels, notamment: • la salubrité des aliments et de l’eau, • le dépistage et la prévention des maladies infectieuses, • les programmes d’immunisation, et, • les programmes pour la prévention des surdoses. Ces décisions déchargent les coûts vers les municipalités (qui ne seront pas capables de les prendre en mains), sont susceptibles de coûter plus cher et, surtout, menacent les services de soins de santé bâtis par les communautés pendant des décennies. En plus des coupures mentionnées ci-dessus, on prévoit encore des coupures d’environ un demi-milliard de dollars dans l’Assurance-santé de l’Ontario, ainsi que des coupures de plusieurs centaines de millions de dollars correspondant à la mise en œuvre d’une super-agence de santé en Ontario. En réponse à la pression exercée jusqu’à maintenant par le public, le gouvernement a retardé les coupures des bureaux de santé publique et a annulé leur rétroactivité. Ils ont également légèrement réduit l’ampleur de ces coupures. Néanmoins, ces coupures ne sont pas annulées. De même, l’annulation de deux fonds spéciaux pour les foyers de soins de longue durée a été retardée pour trois mois, mais n’a pas été annulée. Ce que cela démontre, c’est qu’ensemble, en élargissant et en intensifiant la pression du public, les Ontariens et les Ontariennes peuvent renverser complètement les coupures qui menacent leur système public de soins de santé. Ensemble, vous pouvez arrêter ces coupures! Venez en grand nombre à l’aréna Place TD au parc Lansdowne, le 7 décembre prochain à 11 heures. Louis V. Patry, Rédacteur en chef

Rédacteur en chef.............Louis V. Patry Pigiste principal...........Jean-Marc Pacelli

L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 350 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc., 745 crois. Farmbrook, Orléans. Faites parvenir toute demande et commentaire à l’adresse suivante orleanais@orleansstar.ca. Fier membre de l’APF (Association de la presse francophone)

Les ponts importants au cours des siècles Il y a rarement une journée sans qu’on ne passe pont de type pont basculant, ce qui permet encore sur un pont pour se rendre à destination. Ça peut aujourd’hui aux véhicules motorisés de franchir varier d’un ponceau à un magnifique pont comme la Tamise et de laisser passer les bateaux. Il le pont de Québec, défi architectural. comporte une immense tour à chaque bout et fut Certains ponts sont juchés en hauteur pour que bâti en 1886. les trains passent par dessus une vallée. D’autres, Quant au premier London Bridge, il fut bâti tels les ponceaux, ne font que quelques dizaines en bois dans les années 50 AD, par les Romains. de centimètres pour y laisser Plusieurs ponts le succédèrent passer piétons ou machinerie pour différentes raisons. Ce n’est moins lourde. qu’en 1176 que le roi Henry II Au temps des Romains, on fit construire un pont à 19 arches bâtissait de très hauts ponts à irrégulières, avec bâtiments multiples arches et à plusieurs directement sur le pont, pour étages pour transporter de l’eau remplacer le vieux London dans les grandes villes, surtout à Bridge. Les taxes et les droits de Réflexion Rome. D’après mes recherches, passage aidèrent à compléter le la capacité maximale du réseau d’aqueducs pont après 33 ans, fini sous le règne du roi John. pour Rome à la fin du 1er siècle, comptant neuf Des histoires invraisemblables accompagnèrent aqueducs, a pu approcher le million de mètres ce pont pendant des siècles. Ainsi, en 1305, cubes journaliers pour la ville. Ceci représenterait on y érigea des piquets au-dessus de la porte près de 1000 litres par habitant par jour, plus donnant sur la rive sud, pour y exposer la tête des du double de ce que reçoivent les habitants de condamnés exécutés, parmi lesquelles la tête de Rome aujourd’hui. À mesure que l’Empire Thomas Cromwell, personnage mythique anglais, romain s’étendait, on construisait de nouveaux déchu. ponts pour acheminer l’eau dans de nouvelles En1831, un nouveau pont fut construit et ce agglomérations. n’est qu’en 1969 qu’on le jugeât trop étroit et non Voici quelques ponts les plus fameux : le adapté au trafic routier. On le remplaça par un pont London Bridge et le Tower Bridge qui enjambent moderne en béton et acier. Un riche entrepreneur la rivière Tamise, le pont Golden Gate de San américain, du nom de Robert P. McCulloch, Francisco et surtout les 37 ponts qui passent au- acheta le vieux pont et le fit démonter, transporter dessus de la Seine à Paris. Ces magnifiques ponts et ériger au Lake Havasu en Arizona, au coût total de Paris sont surtout réputés pour les passages de 8 millions. amoureux sous ses arches ou sur les ponts mêmes. Pour moi, il y a deux ponts importants dans Ces ponts sont relatés dans de vieilles chansons ma vie : le pont qui passe au-dessus du ruisseau tournant encore à la radio et figurent dans plusieurs Bilberry à Orléans et qui me permet d’aller au films français et américains. « village » et voir notre magnifique église. L’autre, Parmi tous les ponts dans le monde, il n’y en a c’est le ponceau qui me permettait d’accéder pas un qui a une histoire aussi rocambolesque que à la ferme de mes parents et d’entrer dans cette le London Bridge. Ici, il ne faut pas le confondre chaleureuse maison remplie de neuf enfants et de avec le Tower Bridge. Le Tower Bridge est un parents sans pareils.

Denis

Gagnon

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DIRECTEUR : Denis Brault

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NOTRE PATRIMOINE La petite histoire… du parc communautaire de Cardinal Creek L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans. Suzanne Benoit Auteure principale (2e partie) Dès son arrivée en 1885, la famille d’Isidore Cardinal exploite le moulin à farine et le moulin à scie, situés sur le lot 29, entre la route 174 et le chemin Montréal, tout près du ruisseau. Personne ne sait qui les a construits, mais de toute évidence, ceux qui l’ont fait ont su tirer parti du potentiel d’énergie que pouvait fournir le ruisseau, car à cet endroit il formait un entonnoir qu’on a asservi au moyen d’une large digue pour former un bassin. Ainsi, le ruisseau offrait une source suffisante d’énergie pour satisfaire aux besoins des deux moulins. L’eau ainsi accumulée passait par un tunnel en bois couvert de ciment à l’intérieur pour actionner une grande roue à aubes. À certains temps de l’année, la profondeur de l’eau du bassin pouvait atteindre jusqu’à 13 mètres. Le moulin à scie produisait le bois de construction pour toute la région. Rien n’était perdu. La croûte (slab) servait pour le chauffage soit aux clients ou aux familles démunies.

Le bran de scie servait à la réfection des remises à glace. Joseph, le fils aîné de Isidore, déménage aux ÉtatsUnis, alors que ses frères Herménégilde et Aldéric continuent d’appuyer leur père dans les travaux de la ferme et des moulins. Herménégilde épouse Angélina Lefebvre (1871-1896), fille de Joseph Lefebvre et Salomé Biguette en 1894 en la paroisse Saint-Joseph d’Orléans. En 1902, il épouse en secondes noces, Antoinette Mongeau de Varennes, Québec. La même année, il prend possession des moulins et remplacera la roue par une turbine. Quand il manque d’eau, un moteur stationnaire à gaz prend la relève. La maison prend feu en 1920, mais les granges sont intouchées. Herménégilde construit une nouvelle maison sur le côté ouest du ruisseau, donnant vue sur le barrage. Désuets, les moulins sont démolis graduellement de 1953 à 1957. On peut voir, à ce jour, les ruines d’un mur de pierre et d’une partie des écluses, dont la porte. Tout près, on peut encore observer les ruines des deux moulins. Ces structures témoignent des technologies utilisées à l’époque. En 1904, Aldéric épouse, à Ville-Marie, Québec, Marie-Louise Lapointe, née en 1882, fille d’Onésime Lapointe et Délia Parent. De cette union naîtront 15 enfants : Marie-Anne, Déa, Marguerite, Germaine, PaulÉmile, Henri, Laurette, Julien, Marie-Jeanne, Rachel, Rita, Georges, Armand, Noël et Stella.

Ferme Cardinal circa 1900. PHOTO FICHIER En 1906, Isidore décède à l’âge de 76 ans et est inhumé dans le cimetière de Saint-Joseph d’Orléans. Aldéric achète le lot 28, s’installe dans la maison paternelle et continue à exploiter la ferme. Son fils Georges prendra la relève. La famille d’Isidore Cardinal a rendu de précieux services aux habitants de la région, sans compter leur contribution à l’économie locale, en exploitant une ferme, un moulin à farine et un moulin à scie pendant de nombreuses années. Ce sont ces pionniers qui ont participé à faire d’Orléans ce qu’il est aujourd’hui.

25 ans de passion à la clinique Physio Sport Plus Karine Charlebois L’Orléanais

Judith Proulx-Snedden dans sa clinique Physio Sport Plus, à Orléans. PHOTO : KARINE CHARLEBOIS Dernièrement, elle se concentre sur la gestion des commotions cérébrales, qui est, selon elle, la nouvelle « épidémie » dans le domaine du sport. Elle travaille à développer ce programme dans le but d’offrir des services et de la prévention dans les écoles et auprès des équipes sportives de la région. Ce n’est pas la première fois que Physio Sport Plus ouvre ses portes au service de la communauté d’Orléans. En effet, la clinique a, au fils des années, accueilli plusieurs

élèves des écoles secondaires dans le cadre de stage pour le programme d’éducation coopérative de l’Ontario. « Il y a beaucoup d’anciens [stagiaires] qui sont venus célébrer avec nous le 25e anniversaire de Physio Sport Plus. La majorité d’entre eux travaille désormais dans la région d’Orléans en tant que médecin ou thérapeute. C’était intéressant de voir tous ces gens qui ont contribué à la réussite de la clinique », témoigne Judith Proulx-Snedden.

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La clinique Physio Sport Plus, située à Orléans, a célébré en octobre dernier son 25e anniversaire. C’est en 1994, après avoir acquis de l’expérience à la clinique sportive de l’Université d’Ottawa, que Judith Proulx-Snedden réalise son rêve d’ouvrir sa propre entreprise de physiothérapie. Cette année, en plus de célébrer son succès des 25 dernières années, Judith s’apprête à courir son 25e marathon. La thérapeute sportive participera au défi ultime de l’endurance, au Walt Disney World Resort, en janvier prochain. Pour ce faire, elle devra parcourir une distance totale de 78 km en quatre jours, soit une course de 5 km, suivi du 10 km, d’un semimarathon et d’un marathon. « C’est important pour moi de continuer à courir, indique Judith, je peux ainsi bien aviser mes clients. Grâce à nos évaluations vidéo des coureurs sur un tapis roulant, je peux voir si les difficultés proviennent d’un problème mécanique, d’une faiblesse musculaire ou si le coureur en question doit changer quelque chose dans sa technique de course pour diminuer les risques de blessures. » Physio Sport Plus offre des traitements pour toutes les blessures muscolo-squelettiques, grâce à des services de physiothérapie,

de médecine sportive, de massothérapie et d’orthèses faites sur mesure. Judith a non seulement un diplôme de physiothérapie sportive, mais elle est aussi certifiée en acupuncture et en dry needling. Selon elle, le succès de Physio Sport Plus revient, en grande partie, à son équipe qualifiée, passionnée et qui cherche constamment à élargir leurs connaissances. « J’adore ce que je fais, même après 30 ans en physiothérapie, et je suis heureuse que toute mon équipe a cette même passion. Une des choses des plus importantes, pour moi, c’est la qualité de nos services bilingues. Il y a beaucoup de clients qui viennent à la clinique pour être servis en français. » En effet, l’ensemble des thérapies et des communications de la clinique, incluant les infolettres et le site web, sont offertes dans les deux langues officielles du Canada. Selon Judith, il est plus facile pour sa clientèle de s’exprimer dans leur langue maternelle, surtout lorsqu’ils doivent expliquer quelque chose de précis, comme la douleur. Les traitements de Judith sont d’ailleurs grandement axés sur sa clientèle. «  Je regarde toujours à offrir différents services et programmes. Je ne cherche pas à ouvrir d’autres cliniques. J’ai toujours voulu avoir une seule clinique, je peux ainsi toujours être présente pour mes clients. »


BIENVENUE AU TOUT NOUVEAU CENTRE D’ACCUEIL ET D’ADMISSION DU CECCE Le 7 novembre dernier, le Conseil des ĂŠcoles catholiques du Centre-Est (CECCE) a fièrement inaugurĂŠ le tout premier Centre d’accueil et d’admission francophone en Ontario.

familles, d’Êtablir le profil de connaissances de l’Êlève et d’offrir les services d’orientation vers des ressources communautaires pour faciliter l’intĂŠgration des familles.

Ă€ qui s’adresse ce service? Ce service s’adresse Ă tout ĂŠlève nouvellement arrivĂŠ au Canada ou en Ontario ou qui n’a jamais ĂŠtudiĂŠ en français en Ontario. La diversitĂŠ culturelle est une richesse très valorisĂŠe au sein du CECCE oĂš les ĂŠlèves sont issus de quelque 112 nationalitĂŠs. Par ailleurs, la vague rĂŠcente d’immigration a permis au Centre d’accueil et d’admission d’accompagner des familles venant de divers pays dont le Burundi, le Congo, le Cameroun, le Liban, HaĂŻti, le NigĂŠria, etc.

Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre travail? J’adore le cĂ´tĂŠ humain de mon travail qui m’amène Ă rencontrer plusieurs familles et Ă faire des rencontres marquantes. Je me souviens d’avoir accueilli une famille nouvellement arrivĂŠe au pays dont les parents, originaires de la Tanzanie, avaient passĂŠ 23 ans dans un camp de rĂŠfugiĂŠs au Congo. Leurs quatre enfants sont d’ailleurs nĂŠs dans ce camp et n’ont connu que ces conditions de vie avant de venir au Canada. Ce fut très ĂŠmouvant lorsque nous avons demandĂŠ aux parents de nous fournir leurs certificats de naissance et baptĂŞme et qu’ils nous ont prĂŠsentĂŠ de vieux papiers qu’ils gardaient dans une vieille enveloppe. Nous avons pu voir dans leur visage Ă quel point ces documents leur ĂŠtaient prĂŠcieux et qu’ils les avaient conservĂŠs avec soin.

Quels sont les services offerts au centre? Au Centre d’accueil et d’admission, le personnel est qualifiĂŠ et formĂŠ pour accompagner de façon personnalisĂŠe les familles dans le processus d’admission. Il s’occupe de rencontrer les

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Murakaza neza

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Soo dhawaada

Depuis son ouverture en juillet dernier, le centre a procĂŠdĂŠ Ă l’inscription de plus de 300 ĂŠlèves. Sa popularitĂŠ instantanĂŠe dĂŠmontre non seulement que ce dernier rĂŠpond Ă une demande importante, mais ĂŠgalement que le CECCE est une institution recherchĂŠe par les familles qui souhaitent offrir un accueil bienveillant et personnalisĂŠ, en fonction de leurs besoins spĂŠcifiques.

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Choisir la bonne ĂŠcole pour son enfant peut ĂŞtre un ĂŠlĂŠment stressant pour un parent! Surtout pour une famille nouvellement arrivĂŠe au Canada qui doit apprivoiser une diffĂŠrente culture et un nouveau mode de vie. Le personnel du Centre d’accueil et d’admission se fait donc un devoir d’accueillir chaleureusement et avec bienveillance le parent pour l’accompagner dans les ĂŠtapes menant Ă une entrĂŠe en douceur dans le système scolaire francophone catholique, tout en fournissant les ressources nĂŠcessaires pour assurer le dĂŠveloppement du plein potentiel de l'ĂŠlève.

Voici quelques questions posÊes à Natalie ChantignyMaiorino, gestionnaire du Centre d’accueil et d’admission, lors de l’inauguration du nouveau centre.

Prenez rendez-vous avec le Centre d'accueil et d'admission ! 613 744-2555 poste 1 inscriptions@ecolecatholique.ca

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étudiant 14 novembre 2019 Volume 3 Numéro 2

La voix des étudiants francophones d’Orléans

Prochaine édition 12 décembre

Le train : véhicule du passé ou de l’avenir... ?

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COMMENCE TA CARRIÈRE

DÈS JANVIER

14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 2 A1

Malgré les critiques émises depuis le lancement du train léger sur rail (LRT), les trains électriques sont la voie de l'avenir pour contrer les changements climatiques. PHOTO FICHIER

Zachary Morin-Jaros, 8e année Concentration écriture – Centre d’excellence artistique de l’Ontario École secondaire publique De La Salle Si on me demandait quelle a été la plus grande gaffe de l’humanité, ma réponse serait, sans hésiter, l’invention de l’automobile. Ou bien peut-être, la façon dont on a décidé, sur un coup de tête, que ce moyen de transport deviendrait indispensable dans notre société. Parce qu’au milieu du vingtième siècle, c’était une évidence : la voiture, c’était le futur. Mais au-delà de la rime, il n’y a pas plus faux. L’automobile est un fléau qui nous suit depuis beaucoup trop longtemps. Si seulement nous pouvions retourner dans le passé pour avertir les gens des années 50… Mais non. On vit dans le présent, et les erreurs du passé sont irréparables. La seule chose que l’on puisse faire, c’est de préparer le terrain pour l’avenir ; de ne pas répéter la même bourde que nos arrière-grands-parents. L’automobile ne disparaîtra pas en criant « ciseaux ». Remarquez, en criant « TGV » non plus. N’empêche que… Le tout est une question de volonté. Il est grand temps de ramener quelque chose qui a un jour été mis, à tort malheureusement, de côté. La transition sera sèche et radicale, mais nous vivons dans une période de crise climatique. Ce n’est même plus le début de la fin… C’est la fin de la fin. La transition doit être sèche et radicale. L’automobile est beaucoup trop polluante. C’est un des plus grands vices de ce monde, et il s’avère que notre société en dépend beaucoup trop. À un moment, il n’en était rien. Nous fonctionnions grâce aux trains, aux tramways et au reste (nos jambes!). Le train est maintenant une immonde créature du passé, absent de la vie de beaucoup. Quelque chose de presque aussi dépassée que le téléphone à roulette ou les cassettes VHS. Et c’est le moment ou jamais de le ramener au premier plan. Il faut que le transport collectif soit privilégié une fois pour toute! Cela fait quelques années que les gens font semblant; maintenant, il faut le faire pour vrai. Il en va de l’avenir de notre planète. Est-ce normal qu’encore de nos jours, aller à Montréal en auto coûte moins cher que d’y aller en train? Il nous reste du chemin à faire… Comment choisirez-vous de le parcourir?


Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Le système d’élection au Canada ne fonctionne pas Jean-Sébastien Ouellet, 11e année École secondaire catholique Béatrice-Desloges N’est-ce pas aberrant de gagner le vote majoritaire, mais de tout de même perdre les élections? Les libéraux de 2015 avaient pourtant promis de changer le système de vote. Et ensuite, ils se demandent pourquoi certaines provinces veulent partir. Le système d’élection ne fonctionne pas et ce, pour plusieurs raisons. C’est clair que 121 sièges dans une province contre 34 dans une autre n’est pas équitable. Le nombre de sièges est 3,6 fois plus grand en Ontario qu’en Alberta. La population, quant à elle, ne possède qu’un ratio de 3,3. Cela signifie que l’opinion de certaines provinces est moins puissante que celle d’autres. De plus, le nombre de sièges n’est pas une bonne répartition des votes. Par exemple, 33 sur 34 des sièges de l’Alberta ont été conservateurs. Cela veut dire que 97 % de toute la province est représenté par des conservateurs. En revanche, ce serait une erreur de croire que 97 % de leur population aient voté ainsi. Aussi, nous sommes rendus au point où certains votes

n’ont plus d’impact. Étant donné qu’il y a près de deux tiers des sièges au Québec et en Ontario, nous pouvons savoir qui a gagné avant les votes de l’Ouest. C’était le cas pour les dernières élections. Même si l’Ouest a voté en forte majorité pour les conservateurs, les votes libéraux l'ont décidé. Les habitants de l’Ouest, en particulier la Colombie-Britannique, commencent à questionner l’importance de leurs votes. On dit toujours que le vote est très important, que c’est notre devoir comme citoyen et que c’est notre influence politique, mais il faudrait lui donner plus de valeur. D'un autre côté, la séparation de l'Ouest, en particulier l'Alberta, est redevenue un sujet très discuté après les dernières élections fédérales. Les groupes Facebook à ce sujet croissent à un rythme incroyable. Le problème, c'est que ces provinces ne sont pas appuyées par le gouvernement libéral. Lors de son mandat, le premier ministre Justin Trudeau a fait plusieurs gaffes qui ont fait de lui un ennemi des Albertains. À commencer par oublier la province lors d'un discours pour la fête du Canada, jusqu'à l'achat d'un pipeline qu'il ne posera jamais, les relations entre M. Trudeau et l'Alberta sont en constant déclin. Pas étonnant

qu'ils veuillent se séparer s'ils n'ont même pas l'appui du gouvernement! Finalement, il entre en considération que plusieurs personnes qui votent ne sont aucunement informées. Lorsqu’on dit que nous mettons le futur du pays entre les mains des citoyens, vous penseriez qu’ils prendraient le temps et les efforts nécessaires afin de faire un vote informé. Détrompez-vous! La plupart des Canadiens ne savent même pas comment le système gouvernemental fonctionne! D’une part, les plateformes devraient être accessibles et des cours offerts aux intéressés. D’autre part, il devrait y avoir des questions ou un petit test de politique facile à passer avant de pouvoir voter. C’est raisonnable et justifiable que quelqu’un qui ne puisse répondre à des questions simples ne devrait pas pouvoir prendre des décisions si importantes. C’est bien que les personnes veulent s’impliquer, mais un vote ignorant n’est pas de bonne augure. Saviez-vous que selon un sondage national de 2008, 51 % des Canadiens pensaient qu’ils élisaient le premier ministre directement? ... Sans conteste, le système de vote et d’élection au Canada doit changer.

A2 • 14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 2

Être heureux – une vision axée sur les solutions Zoé Roy-Stang, 12e année École secondaire catholique Garneau Selon le dictionnaire Larousse, l'adjectif « heureux » signifie « qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort ». La définition varie un peu d’une personne à l’autre, mais ce qui varie le plus, c'est la perception des méthodes à employer pour l'atteindre. Oui, le bonheur dépend partiellement des gènes et de l’environnement d'une personne. Par contre, plusieurs sous-estiment leur part de responsabilité dans l’équation. Dans la société occidentale, on a plutôt tendance à utiliser le blâme. Pourtant, il est identifié comme étant une « erreur de la pensée » dans plusieurs ressources psychologiques puisqu’il est inutile et malsain. Au lieu de prendre le blâme, on peut prendre la responsabilité. Autrement dit, à la place de générer de la culpabilité, de la honte ou un sentiment d’impuissance, on se concentre sur ce qu’on peut faire pour mieux répondre à la situation. Prendre conscience de nos automatismes est la première étape à pratiquement tout changement de mentalité. Se

questionner dans le but d’arriver à une solution – ou au moins une amélioration – est la deuxième. Par exemple, il peut être très bénéfique de se rendre compte de notre valeur et de celle des autres, étant donné que notre santé mentale est étroitement liée à notre bienêtre. Être généralement reconnaissant des petits moments peut sembler banal, mais il s’agit d’une stratégie drôlement efficace. Il y a également des études qui démontrent que les gens qui passent plus de temps dans la nature sont plus heureux. D’ailleurs, le bien-être s'acquiert en comblant les cinq sphères de la santé (mentale, physique, environnementale, spirituelle et sociale). Selon une étude faite par des scientifiques de Harvard, la qualité des relations (santé sociale) est le facteur numéro un qui influence le bonheur des gens. Il est à noter que cette étude a été faite exclusivement sur des hommes. Par contre, les résultats semblent s’appliquer aux jeunes d’Orléans. La popularité et la richesse matérielle font partie des éléments auxquels on accorde de l’importance au secondaire, mais ils ne sont pas nécessairement associés

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au bien-être, surtout lorsque les gens ne sont pas satisfaits de leurs relations. Il est clair qu’on se sent moins bien lorsqu’on est en chicane ou qu’on ne s’entend pas bien avec les gens de son entourage, alors qu’on est plus heureux que jamais lorsqu’on passe une bonne soirée à rire avec de bons amis ou de la famille et/ou qu’on ressent une connexion avec quelqu’un. Le bonheur est un concept complexe qui comprend plusieurs aspects et qui varie selon l'individu. Par contre, nous pouvons constater notre état lorsque nous sommes heureux, et nous pouvons prendre conscience de ce qui nous a amené là afin d’être en mesure de le reproduire. Tout de même, il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège du bonheur conditionnel, en évitant les phrases comme celle-ci : « Je vais être heureuse/heureux quand… (insérer conditions externes ici) ». Pour résumer, voici une citation qui pourrait aider certains jeunes à éviter la mentalité d’auto-victimisation : « Ce n'est pas ce qui nous arrive qui définit notre vie, mais ce qu'on décide d'en faire. »

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Une autre lutte, un autre rire, contre le cancer Geneviève Bessette, 12e année Collège catholique Mer Bleue L’année passée, j’initiais des amis à la nouvelle levée de fonds, Laughter 4 Cancer, créée par mon père, une soirée d’humour au Club Absolute Comedy (Ottawa), en disant ceci : « Mon père a eu le cancer. » On m’a dit que je ne devrais pas commencer avec ça mais, c’est ce que j’ai fait. Cette année, mon message change pour : « Mon père a le cancer pour la deuxième fois. » Mon père a toujours dit que son cancer est seulement une bosse sur la route, une plus grosse cette fois-ci, mais seulement une bosse. Il n’a jamais perdu espoir et je crois qu’il a inspiré le courage et l’espoir à ma famille. Mon père continue de se pousser autant qu’il le peut, comme pour jouer un peu de hockey ou de baseball. Par contre, sans l’avouer, j’ai eu peur de la douleur qu’il me cachait à moi et mes deux soeurs de 16 ans. Deux fois en trois ans, mon père a eu le lymphome diffus à grandes cellules B. La première fois, le processus a bien été; six traitements de chimiothérapie à des intervalles de trois semaines et c’était tout. Cette fois-ci, la chimiothérapie était plus agressive et malheureusement, inefficace. Le cancer de mon père était trop fort.

Heureusement, il était chanceux d’être accepté pour un traitement qui est présentement en essai, qui modifie ses cellules T pour qu’elles reconnaissent et combattent le cancer. Cependant, ce traitement est seulement offert à l’hôpital de Toronto. Donc, mes parents étaient souvent partis à Toronto, depuis juin et encore toujours aujourd’hui pour quelques jours à la fois, et une fois pour six semaines d’un coup, me laissant mes deux soeurs et moi toutes seules à la maison. Par contre, nous n’avons pas perdu espoir. Mais, ce n’était pas la fin. Durant sa première semaine à la maison depuis les six semaines pendant lesquelles il était parti, mon père a eu une infection puisqu’il n’avait presque pas de système immunitaire, et est resté à l’hôpital pour presque deux semaines complètes. À ce point, mon père était vraiment malade, malade des hôpitaux. Le cancer n’est pas du tout facile, mais je sais que le courage de mon père est une source d’inspiration pour ma famille afin de continuer à persévérer à travers les obstacles. Je ne souhaite à personne d’être dans la même situation que ma famille et moi. C’est pourquoi mon père a créé Laughter 4 Cancer et l’organise toujours cette année, même malade.

Tous les fonds amassés vont directement à la Société de leucémie et de lymphome du Canada (SLLC). L’année dernière, notre première année, nous avons ramassé plus de 16 000 $! Sans cet organisme et les nouvelles recherches contre le cancer, mon père aurait eu un temps beaucoup plus long et difficile pour battre le cancer même si le travail n’est pas encore terminé. C’est avec ça que j’appelle la communauté d’Orléans pour se rassembler derrière ma famille pour que nous soutenions d’autres personnes comme mon père dans la lutte contre le cancer. Venez nous appuyer à Laughter 4 Cancer afin que nous puissions rire ensemble contre le cancer! Je suis fière du courage et de la persévérance de mon père et j’espère avoir une autre levée de fonds remplie de rires et de succès.

Projet Arboretum sur la diversité des arbres MortgageBrokerOLLIVE.com les espèces d’arbres. Le groupe devait ensuite identifier le nom et l’espèce de l’arbre sur une étiquette qui sera attachée à l'arbre. Au cours des mois à venir, les élèves étudieront les changements. Après quelque temps, les élèves remplaceront l’étiquette en imprimant, à l’aide de l’imprimante 3D, un porteclés portant le nom des élèves, l'espèce de l’arbre ainsi que le logo de l'école secondaire publique Gisèle-Lalonde. J’ai beaucoup aimé ce projet puisque cet exercice nous donne l’opportunité de passer la période à l'extérieur, dans la nature! J'ai appris qu'il y a beaucoup plus d'espèces d'arbres qui se retrouvent dans une cour d'école que l'on pense. Selon moi, le projet a été un grand succès!

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14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 2 A3

Sébastien Godard, 9e année École secondaire publique Gisèle-Lalonde Les élèves de la 9e année de la classe de Mme Bazinet ont conçu un projet d’arboretum pour le cours de science, afin d’en apprendre davantage sur la diversité d'arbres qui se retrouve dans la cour de l’école secondaire publique Gisèle-Lalonde. Ce projet a pour but d'évaluer les changements observables des arbres au cours de l'année. Pour le mettre en œuvre, les élèves étaient regroupés par trois et devaient choisir un arbre qui se trouve sur le terrain. Chaque arbre devait être identifié et inscrit dans un tableau indiquant toutes


Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Pourquoi les élections sont importantes au Canada Seif Elfazari, 5e année École élémentaire publique Jeanne-Sauvé Je pense que c’est important que tout le monde au Canada ait le droit de voter, car si on n'a pas le droit de voter, plusieurs personnes pourraient être fâchées du choix du premier ministre mis au pouvoir. Je pense que la chose la plus juste c’est le vote parce que c’est la majorité qui choisit donc, qui remporte l’élection. De cette manière, moins de personnes seront déçues du choix. Pour voter au Canada, on doit avoir au moins 18 ans et être un citoyen canadien. Le jour des élections on doit pouvoir prouver son identité et son adresse de résidence. Les élections ont eu lieu le 21 octobre 2019. Avant les élections, plusieurs partis ont participé à des débats publics où ils ont eu à expliquer leurs plateformes électorales et répondre aux questions des autres candidats. Il y a 11 partis politiques, mais les plus populaires sont : le Parti libéral, le Parti conservateur, le Parti vert, le Parti

populaire du Canada (PPC) et le Nouveau Parti démocratique (NPD). Cette année, le Parti libéral est dirigé par Justin Trudeau, le Parti conservateur par Andrew Scheer, le Parti vert par Elizabeth May, le PPC par Maxime Bernier et le NPD par Jagmeet Singh. Laissez-moi vous présenter trois idées principales de chaque parti. Le Parti libéral veut remettre davantage d’argent aux familles de la classe moyenne, aider le climat en plantant deux milliards d’arbres et contrôler les armes à feu. Le Parti conservateur veut économiser pour réduire la dette publique, des musées nationaux gratuits et l’échographie complète du corps pour les personnes qui sont incarcérées. Le NPD veut réduire les factures Internet et téléphoniques des citoyens, rendre les services de garderie plus abordables, offrir des couvertures d’assurance médicale et aussi construire plus de maisons, spécifiquement 500 000 maisons. J’ai demandé à cinq de mes amis pour quel parti ils voteraient et ils ont tous voté

PHOTO COURTOISIE pour le Parti vert, mais moi j'ai voté pour le Parti libéral. Finalement, une majorité de Canadiens a voté pour le Parti libéral et nous avons maintenant un gouvernement minoritaire ce qui veut dire que M.

Trudeau, notre premier ministre a été réélu. Il devra dorénavant travailler avec les autres partis politiques pour réussir à passer des nouvelles lois et administrer notre pays.

Photo by Kamal Daid

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« Un spectacle envoûtant… l’un des meilleurs que j’aie jamais vus! »


« Ma tante », une comédie de Richard Gratton Karine Charlebois L’Orléanais « Elle est arrivée comme ça sans avertir. Elle disait être une cousine de mon grand-père et que son nom était Hortense, mais qu’elle voulait qu’on l’appelle « Ma tante ». J’ai accepté de l’héberger parce que c’est comme ça qu’on reçoit de la parenté, surtout quand c’est l’hiver. Mais, elle n’était pas aussi tôt installée qu’elle s’est mise à tout critiquer dans la maison. Une vraie malcommode ! » Cet extrait de la pièce de théâtre Ma tante, écrite et mise en scène par Richard Gratton, vice-président du Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa (RAFO), démontre la légèreté de cette comédie qui, par ses personnages maladroits et attachants, a engendré une abondance de rires et d’applaudissements de la part de l’auditoire. Les sept représentations de cette pièce, sur la scène du RAFO à Orléans, au début novembre, ont d’ailleurs permis de mettre en valeur le talent remarquable de La Troupe des joyeux retraités. La comédie raconte l’histoire d’Alcide et Bérénice, un couple qui se voit forcé d’héberger Hortense, une vieille dame, un peu déplaisante, qui prétend être de la

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parenté. «  L’idée d’avoir quelqu’un qui arrive chez vous, sans s’annoncer, que tu ne connais pas, c’est un peu étrange. Je trouvais qu’il serait intéressant de développer un texte humoristique sur cette idée. En 1928, il n’avait pas le choix. La tante dit “je suis ta parenté”, il n’y a aucun moyen de le prouver. En 2019, ça n’arriverait pas. C’est ce qui rend cette pièce si intéressante  », explique Richard Gratton. Les acteurs Michel Robert (Olivier), Paul-Antoine Lavoie (Alcide), Lucie Duval (Hortense), Suzanne Morrissette (Bérénice), Carolle Authier (Suzanne) et Gilles Roy (Jocelyn) ont d’ailleurs su jumeler humour et intrigue, avec brio, lors de leur interprétation. « C’était la première fois que je montais sur scène pour prendre part à une pièce de théâtre ! J’ai décidé de m’impliquer par curiosité et j’ai tout de suite trouvé le personnage très intéressant. Je n’ai pas l’habitude d’être méchante, surtout sans en subir les conséquences. Ce que j’ai particulièrement aimé de cette pièce, c’était la relation [un peu haineuse] entre Ma tante et Alcide, j’ai adoré jouer cette complicité », indique Lucie Duval, qui a incarné avec perfection son tout premier

Michel Robert (Olivier), Paul-Antoine Lavoie (Alcide), Lucie Duval (Hortense), Suzanne Morrissette (Bérénice), Carolle Authier (Suzanne) et Gilles Roy (Jocelyn). PHOTO : KARINE CHARLEBOIS rôle. La comédie avait été présentée au comité de lecture de La Troupe des joyeux retraités en janvier 2018. L’humour et l’intelligence qui transcendent le texte ont su charmer les membres du comité qui ont sélectionné la pièce Ma tante pour leur représentation théâtrale, de novembre 2019.

Alors que la troupe était à la recherche d’un metteur en scène, Richard Gratton a immédiatement proposé de faire la mise en scène de sa propre pièce. «  J’ai eu le plaisir de diriger des comédiens, certains nouveaux, d’autres plus habitués, tous et toutes très motivés à donner vie à mes personnages. »

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14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 12 • 7

Les enfants amputés qui ont perdu un membre en raison d’un accident, comme Flavien, ont un important message de prudence à transmettre à leurs pairs : « Repérez les dangers avant de commencer à vous amuser! »


Le nouveau parc-o-bus de Chapel Hill est désormais ouvert! Une solution parfaite pour les navetteurs du sud d’Orléans et des communautés avoisinantes. Il vous suffit de garer votre voiture. OC Transpo se charge du reste et vous dépose au centre-ville 35 minutes plus tard! • Parc-o-bus situé à l’angle du boulevard Brian-Coburn et du chemin Navan • 260 places de stationnement sans frais • Arrêt desservi toute la journée par les autobus des circuits 34 et Connexion 225 • Des autobus assurent une correspondance avec la Ligne 1 de l’O-Train (station Blair) toutes les 15-20 minutes, pendant les heures de pointe • Rendez-vous à vélo aux stations de transport en commun : Profitez des stationnements abrités pour vélos To/Vers Blair 34

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Nouvelles plaques historiques à Orléans Louis V. Patry L’Orléanais

de sa famille. Son épouse Jeannine est décédée en mars dernier. L’autre plaque se retrouve devant Le 19 octobre dernier, la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’édifice au 1080 rue St-Pierre, qui est l’histoire d’Orléans (SFOPHO) a installé présentement occupé par l’église Le deux nouvelles plaques historiques à Centre. Elle rappelle l’histoire de l’École élémentaire catholique Préseault (1955Orléans. Une de ces plaques est posée sur un 2003), nommée en l’honneur de l’abbé mur au parc-o-bus d’OC Transpo Place Ernest Préseault, curé de la paroisse Saintd’Orléans, situé sur la rue Champlain, Joseph d’Orléans entre 1954 et 1965. La afin de commémorer l’histoire et plaque a été dévoilée officiellement le l’emplacement du Motel Le Normandie 8 novembre en présence de représentants du Conseil scolaire catholique du CentreMotor Hotel. Cet établissement avec son phare Est (CECCE) et de membres de la distinctif, construit en 1962 par Jean SFOPHO et de la communauté. De plus, deux plaques historiques, Gauthier, était très populaire auprès de la population d’Orléans et des environs érigées initialement en 2014 et 2015, mais jusqu’à sa démolition en 1988, trois ans endommagées par la suite, ont été refaites après son expropriation en 1985 en vue de et remises en place récemment sur le l’élargissement de la route 17, devenue la boulevard St-Joseph. La première est devant le magasin 174. La popularité du motel de 22 chambres Fabricland où était le garage d’Edgar Calming Study premier garage à Orléans dans était due,Amien entre autres,Street à la présenceTraffic d’une Brault, les années House #21930, et la maison Gauthier, salle de réception, un bar, Open un restaurant, une piscine et une salle de quilles. Lors de construite en 1933; la deuxième est Wednesday, 20, 2018 l’installation deJune la plaque, Jean Gauthier devant le Giant Tiger, rappelant l’ancien Queenswood Heights Community Centre magasin de meubles de Gerry Farley. était présent, ainsi que plusieurs membres 1445 Duford Drive Drop in 5 to 7 p.m.

The City of Ottawa will be hosting an open house to discuss the Amiens Street Traffic Calming Project. The purpose of this project is to assess traffic related concerns, develop and evaluate possible solutions where warranted, and gauge the acceptability of potential changes with the affected community.

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It is important that you make your opinions known on these traffic calming options while the plans are still in a draft state. Information from the meeting will be posted on the project website at Ottawa.ca/amiens.

SAMEDI,

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Accessibility is an important consideration for the City of Ottawa. If you require special accommodation, contact the project manager before the open house.

11h À 14h

For more information contact: Brian Tweedie Project Manager, Area Traffic Management Branch 110 Laurier Avenue West, Ottawa, Ontario K1P 1J1 Tel.: 613 580-2424, ext. 13256 Email : amiensst@ottawa.ca Artisans externes Petits plats concoctés Ad # 2018-506_Amiens_07062018 par le Jardin Royal

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Projet de Brian-Coburn modération /de la circulation sur la rue Amiens Boulevard Transitway de Cumberland / chemin Blair 2e séance portes ouvertes Étude d’évaluation environnementale Deuxième séance portes ouvertes

Le mercredi 20 juin 2018 Centre communautaire Queenswood Heights 1485, promenade Duford, Orléans Le mardi 19 novembre 2019 Accès libre de 17 h à 19 h Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa, 3349, chemin Navan

De 17 h 30 à 20 h 30 (la présentation aura lieu à 18 h 30) La Ville d’Ottawa organise: 34, une225, séance Circuits d’OC Transpo 228portes ouvertes pour discuter de l’étude sur les mesures de modération de la circulation sur la rue Amiens. Cette étude vise à Stationnement gratuit évaluer les préoccupations concernant la circulation, à élaborer et à évaluer des solutions possibles requis, et à valider l’acceptation par d’évaluation le voisinage Nous vous convionsaux à laendroits deuxième séance portes ouvertes de l’Étude des changements proposés. environnementale (EE) du prolongement du boulevard Brian-Coburn / autre couloir

pour le Transitway de Cumberland vers l’ouest. La portée de l’étude a été étendue Àpour l’aide des l’élargissement commentaires reçus lors de la première rencontrelapublique qui s’est inclure du chemin Blair, en vue d’accorder priorité au déroulée décembre 2017 etInnes au moyen du sondage ligne, personnel a transport le en7commun du chemin à la station Blair duen train légerlesur rail (TLR). préparé un plan de modération de la circulation provisoire pour la rue Amiens. La séance portes offrira aux résidents du secteur l’occasionsur d’examiner les Cette étude estouvertes menée conformément à l’annexe C du document les évaluaoptions de modération demunicipales la circulationdesur la rue Amiens un et de transmettre leurs tions environnementales portée générale, processus approuvé commentaires en vertu de la sur Loi le sursujet. les évaluations environnementales de l’Ontario. Ce processus d’évaluation environnementale, qui consistera à élaborer et à évaluer des Ilsolutions est important que vous nous fassiez de vos commentaires sur les mesures possibles, mènera à un plan part recommandé. de modération de la circulation à l’étape de l’élaboration des plans provisoires. Les renseignements sur la rencontre seront affichés sur de le site Web du projet à l’adresse Les sujets suivants seront abordés dans le cadre cette deuxième séance Ottawa.ca/fr/amiens. La Ville d’Ottawa accorde une grande importance à l’accessiportes ouvertes : bilité. Si vous des besoins particuliers matière com• Liste desavez options sélectionnées quanten aux routesd’accessibilité, et couloirs deveuillez transport en muniquer avec lepar gestionnaire de projetBlair avant la tenueInnes de la jusqu’au séance. chemin Navan commun rapide autobus (Chemin / chemin / boulevard Brian-Coburn) et rapport initial d’évaluation; • Contexte etplus, présentation des options liées à l’élargissement du chemin Blair, Pour en savoir communiquez avec: en vueTweedie d’accorder la priorité au transport en commun du chemin Innes à la station Brian Blair du TLR; de projet, Direction de la gestion de la circulation locale Gestionnaire Prochaines étapes. 110,• avenue Laurier Ouest, Ottawa (Ontario) K1P 1J1

Tél.: 613 580-2424, poste 13256 Vous trouverez des renseignements relatifs à cette étude sur le site Web de la Courriel : rueamiens@ottawa.ca Ad # 2018-506_Amiens_07062018 ville, en accédant aux pages ottawa.ca/boulbriancoburn (en français) et ottawa.ca/briancoburn (en anglais). Votre participation est essentielle et tous les commentaires reçus seront recueillis aux termes de la Loi sur les évaluations environnementales et, à l’exception des renseignements personnels, appartiendront au domaine public.

La Ville d’Ottawa accorde une grande importance à l’accessibilité. Si vous avez des besoins particuliers, veuillez envoyer un courriel à la gestionnaire de projet soussignée avant la tenue de la rencontre. Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour nous faire part de vos commentaires, veuillez communiquer avec : Angela Taylor, ingénieure Ingénieure principale de projet Planification des transports – Direction générale des transports Ville d’Ottawa Courriel : Angela.Taylor@ottawa.ca Tél. : 613-580-2424, poste 15210

14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 12 • 9

8 • June 7, 2018 • Volume 33, No. 2

Based on the comments received at the first public meeting held on December 7, 2017, and via the on-line survey, staff have developed a potential traffic calming plan for Amiens Street. This open house will provide area residents an opportunity to review and comment on the proposed traffic calming options.

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BABILLARD 14 au 16 novembre à 19h30 17 novembre à 13h30 PIÈCE DE THÉÂTRE « LÉDA OU LE CHEVAL QUI RÊVE » une comédie du Théâtre du village au Centre des Arts Shenkman mettant en vedette Glady’s Rocque. Admission générale 18 $. Billets : 613-580-2700. Renseignements : info@ theatreduvillage.com Dimanche 17 novembre LANCEMENT DU LIVRE « NOËL D’ICI… CONTES, TRADITIONS, LEÇONS ET CHANSONS » PAR GÉRALD POULIN, publié aux Éditions ontariennes Pro-Aînés d‘Orléans. Venez rencontrer Gérald de 9 h à 12 h lors du déjeuner mensuel au RAFO, 3349 chemin Navan. CONFÉRENCE DU LIEUTENANT GÉNÉRAL RICHARD EVRAIRE : LE BILINGUISME ET LES FORCES CANADIENNES de 13 h 30 à 15 h 30 à l’Institut canadien-français d’Ottawa, 316 rue Dalhousie. Entrée libre. Infos : rhealsabourin@rogers.com. Mardi 19 novembre RÉUNION MENSUELLE DES FILLES D’ISABELLE NOTRE-DAME DU

SACRÉ-CŒUR 1296 ORLÉANS à 19 h au Complexe funéraire Héritage, 1250 ch. Trim. Info : 613-835-7544. Vendredi 22 novembre LES NOËLS DE MARIE MICHÈLE DESROSIERS à 20 h à l’église SaintJoseph, dans le cadre de la 5e année de la campagne de financement. Coût : 50 $. Billets au bureau de la paroisse au 2757 boul. St-Joseph, au téléphone : 613-8242472 ou sur Eventbrite.ca. Samedi 23 novembre 4e SOUPER BÉNÉFICE PAROISSE NOTRE-DAME-DES-CHAMPS dans le cadre du 65e anniversaire de la paroisse, au RAFO, 3349 chemin Navan. Cocktail 17 h, souper 18 h. Coût 75 $ billet ou 550 $ table de 8. Billets: Lise Robert au 613-824-0123; paroisse 613-824-2486 ou www.paroissedc@gmail.com, Reçu aux fins d’impôt disponible. FOIRE ARTISANALE DU VILLAGE BRUYÈRE de 10 h à 15 h à la Place Besserer, 889 ch. Hiawatha Park. Vente de bijoux, décorations, artisanats, nourriture et plus. Entrée et stationnement gratuit, tirage 50/50. Des denrées non périssables seront acceptées au nom du

Centre de ressources communautaires Orléans-Cumberland.

marche hivernales. RSVP : 613-789-3577 poste 101 ou coa@coaottawa.ca.

Mercredi 27 novembre CAUSERIE GRATUITE « MAIS, J’AI UNE MALADIE PHYSIQUE… POURQUOI M’ENVOYER VOIR UN PSYCHOLOGUE? par le Dr Jean Grenier, PhD., c.Psych à 18 h; Auditorium (pièce 1D211), Hôpital Montfort. Inscription requise : 613-748-4920.

Vendredi 6 décembre CONCERT DES CHANTEURS STAIRWELL (STAIRWELL CAROLLERS) à 20 h à l’église SaintJoseph dans le cadre de la 5e année de la Campagne de financement. Coût : 20 $. Billets au bureau de la paroisse au 2757 boul. St-Joseph ou en ligne via www.Eventbrite.ca.

Samedi 30 novembre MARCHÉ ARTISANAL au Jardin Royal, 2802 boul. St-Joseph, de 11 h à 14 h. Pour détails, voir l’annonce publicitaire ailleurs dans ce journal. DÉFILÉ DE NOÊL TOUT EN LUMIÈRE sur le boulevard St-Joseph. Départ à 18 h. Mercredi 4 décembre LANCEMENT DE LA CAMPAGNE « LES TAUPES DES NEIGES 2020 » de 13 h 30 à 15 h au Conseil sur le vieillissement d’Ottawa, 1247 Place Kilborn, Ottawa – stationnement gratuit. Rapport de la campagne 2019, recommandations et mesures prévues par la Ville pour améliorer les conditions de

Dimanche 8 décembre DÎNER DE NOÊL ET DANSE de 12 h à 16 h au RAFO, 3349 chemin Navan. Animation musicale : Jarrod Goldsmith. Coût : 40 $ membre/45 $ non-membre. Renseignements ou inscription : 613-834-6808. Dimanche 15 décembre DEUX CHŒURS CHANTENT ORLÉANS – Les Jeunes de cœur et le Chœur d’Orléans s’uniront pour vous offrir les plus belles mélodies de Noël à 14 h dans l’église Saint-Joseph. Entrée libre. Les dons recueillis seront remis à la Saint-Vincent-de-Paul et au Centre Miriam. Un reçu officiel sera remis pour un don de 20 $ et plus.

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14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 12 • 11

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Une école qui me ressemble

12 • 14 novembre, 2019 • Volume 3, Numéro 12

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