3

Avant la pandémie, les huit garderies gérées par le MIFO accueillaient entre 1 400 et 1 500 enfants. En date du 30 septembre, 921 enfants étaient inscrits et 300 autres étaient sur des listes d’attente.
Ces chiffres ont été fournis par le directeur général du MIFO, Arash Mohtashami-Maali, qui se désole de ne pouvoir en faire plus. « Et pourtant, nous faisons des efforts pour trouver du personnel. On a augmenté les tarifs des salaires horaires, on a mis sur pied une nouvelle équipe chargée de trouver du monde. » Comme ailleurs, l’absence de main-d’œuvre fait souffrir.
À tel point que le 14 septembre 2022, les parents qui ont des enfants inscrits au sein du programme parascolaire du MIFO recevaient une lettre de la part de la directrice des services à l’enfance et à la jeunesse, Natalie Périard. L’Orléanais a obtenu une copie de cette lettre. Celle-ci leur annonçait
qu’étant donné la pénurie d’employés, il était « possible que nous soyons dans l’obligation de fermer certains groupes à votre école, de façon temporaire, afin de respecter les ratios et les obligations du ministère de l’Éducation. » Heureusement, la chose n’a pas eu lieu.
Loin de se tourner les pouces, le MIFO y est pourtant allé de ses propositions au gouvernement ontarien. Dans un rapport remis à celui-ci en janvier 2019 et signé de la directrice générale d’alors, Marie-Claude Doucet, on y faisait état d’un projet pilote au sein de l’organisme francophone afin d’enrayer le manque de maind’œuvre.
On visait alors les jeunes adultes de 16 et 17 ans, « qui sont en pleine exploration des options qui s’offrent à eux pour leur cheminement de carrière », pouvait-on lire dans le rapport.
Il était donc suggéré que le MIFO puisse avoir une dérogation de la part du ministère de
OTTAWA – Le français pour l’avenir, le Salon du livre de l’Outaouais, l’Ambassade de France et Transistor Média s’associent pour proposer un nouveau concours pour les jeunes du secondaire : Lance ton balado! Sous le thème « Impact(s) d’un grand person nage, réel ou fictif, sur ta vie ou la société », le concours est ouvert gratuitement à tous les élèves de la 7e à la 12e année qui résident au Canada. Les grand.e.s gagnant.e.s au ront la chance de participer au Salon du Livre de l’Outaouais (SLO) du 23 au 26 février 2023 tous frais payés, où ils.elles pourront en apprendre plus sur la postproduction de podcast avec des expert.e.s du domaine. Pour plus de détails et accéder au formulaire d’inscription, les personnes intéressées peuvent visiter le site internet du Salon du livre de l’Outaouais.
ORLÉANS – Au cours de sa saison artistique 2021-2022 et qui prenait fin le 30 sep tembre dernier, Tara Luz Danse s’est vu octroyer une subvention du Fonds pour le développement des collectivités de la Fondation Trillium de l’Ontario (FTO), afin d’en treprendre sa transition vers un modèle de programmation hybride. Ces nouveaux fonds ont permis l’embauche d’artistes et de personnel au sein de la compagnie, afin de mettre en place puis consolider cette formule innovante de diffusion, où les modes présentiel et virtuel co-existent au cœur de la programmation artistique. Cette nouvelle infrastructure hybride assure désormais une stabilité accrue pour tous les membres de l’équipe, de même qu’une plus grande flexibilité de diffusion. « Ce type d’appui de la Fondation Trillium de l’Ontario est fondamental pour notre compagnie […] Malgré tous les défis du contexte des deux dernières années, la compagnie a pu continuer à évoluer et se tourner vers l’avenir, grâce notamment à l’appui du Fonds pour le développement des collectivités de la FTO », a déclaré Anik Bouvrette, la directrice artistique et générale de Tara Luz Danse.
ORLÉANS – L’Unité des homicides du Service de police d’Ottawa fait enquête sur la mort par balle de deux hommes survenue le soir du 5 octobre dans le stationnement d’un centre commercial à l’intersection de l’avenue Tompkins et du chemin Tenth Line. C’est un peu avant 21 h que la police et les autres intervenants d’urgence ont été ap pelés sur les lieux. La fusillade a causé la mort de Krishel Kanin Murphy-Nimblett, âgé de 28 ans, et de Mohamed Omar Mohamed, âgé de 23 ans. Un troisième homme, qui avait subi des blessures ne mettant pas sa vie en danger, a reçu son congé de l’hôpital peu de temps après les événements. Le Service de police demande que toute personne disposant de renseignements relatifs à cette affaire communique avec elle en composant le 613-236-1222, poste 5493. Elle rappelle qu’il est aussi possible de fournir anonyme ment des renseignements par la voie d’Échec au crime en composant sans frais le 1-800-222-8477 (TIPS) ou en visitant le crimestoppers.ca.
l’Éducation de l’Ontario (MÉO) concernant la Loi de 2014 sur la garde d’enfants et la petite enfance, « afin d’avoir accès à des candidats âgés de 16 et 17 ans pour travailler dans nos services à l’enfance et à la jeunesse. » Concrètement, le rapport faisait état de la possibilité pour la direction d’un service de garde d’embaucher 20 % du total de ses employés appartenant à cette catégorie d’âge.
Dans la réponse que Grace Lee, la porte-parole du ministre de l’Éducation de l’Ontario Stephen Lecce, a fait parvenir par courriel à L’Orléanais, il n’est pas fait mention de ce 20 %. Elle se réfère plutôt à l’Entente pancanadienne sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, qui prévoit allouer à l’Ontario, 53 millions de dollars pour l’exercice 2022 à 2023 et 218 millions de dollars pour l’exercice 2023 à 2024, pour recruter « des milliers de nouveaux travailleurs, afin de nous assurer que les enfants reçoivent les programmes de haute qualité qu’ils méritent. »
Quant à la Loi sur la garde d’enfants et la petite enfance en Ontario, exige que « les enfants doivent être surveillés par un adulte
Nous recherchons une NOUNOU enthousiaste pour nous aider avec nos 4 enfants. Les tâches incluent la garde d’enfants, amener et aller chercher les enfants à l’École Notre-Place, la préparation de repas camerounais, des activités d’apprentissage, le temps de jeu, le ménage. La candidate doit parler boulou et français. Pour postuler, écrivez à louis.ndjouou@gmail.com.
en tout temps » et que parmi les autres articles de la loi, il est nécessaire que le personnel ait des qualifications acceptables.
Toutefois, elle mentionne qu’afin « d’offrir de la souplesse dans le recrutement du personnel dans les programmes avant et après l’école, le règlement permet au personnel ayant une qualification autre qu’un diplôme en éducation de la petite enfance de travailler dans des programmes desservant des enfants de 9 à 12 ans. » Il n’y a toutefois aucune mention concernant spécifiquement les 4-8 ans.
La porte-parole du ministre Lecce précise que le gouvernement investit 395 millions de dollars pour s’assurer que les éducatrices et éducateurs pour le groupe d’âge de 6 à 12 ans bénéficient également d’augmentations salariales comme c’est le cas pour les 0-5 ans.
Toutefois, le MIFO ne serait pas au bout de ses peines pour l’ensemble de ses services à l’enfance. Si le nouveau programme canadien pour les garderies indique que l’Ontario s’engage à « maintenir ou augmenter le niveau actuel de places en garderie autorisées offrant des programmes de langue française et des places autorisées offrant des programmes bilingues pour les enfants âgés de 0 à 5 ans d’ici l’exercice 2025 à 2026 ».
Arash Mohtashami-Maali rappelle que l’entente pancanadienne exige aussi une baisse de 25 % des tarifs. Une réduction qui plaira aux parents, mais qui compliquera aussi la vie des gestionnaires de garderies si la main-d’œuvre n’est pas au rendez-vous. Pour lui, il ne fait pas de doute qu’il est impératif pour un organisme comme le MIFO de continuer à travailler avec les gouvernements pour trouver des solutions.
Our City. Your Mayor.
Catherine McKenney’s record as a two-term councillor:
• New housing and reduced homelessness
• Environmental priorities
• Improved transit Ce que Catherine a accompli durant ses deux mandats au conseil :
• De nouveaux logements et réduire l'itinérance
• Attirer l'attention sur l'environnement
• Une amélioration des transports
Un peu plus de cent citoyens et citoyennes d’Orléans ont été récompensés pour leur passion et leur dévouement dans la communauté, le samedi 1er octobre. Les récipiendaires se sont vu remettre le prix du jubilé de platine de Sa Majesté la Reine Elizabeth II, à l’auditorium de l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges.
Une centaine de personnes étaient présentes afin de souligner la contribution communautaire exceptionnelle de plusieurs acteurs importants d’Orléans. La députée fédérale, Marie-France Lalonde, était accompagnée du brigadier général Nicolas Pilon afin de participer à la remise des épinglettes.
La députée fédérale d’Orléans souhaitait profiter de l’occasion pour souligner le règne de la Reine Elizabeth II, quelques jours après son décès, en son nom et celui de la communauté. Fidèle aux habitudes de Sa Majesté, Marie-France Lalonde s’est assurée que la cérémonie soit organisée et décontractée, avec une touche humoristique.
« Elle a marqué l’histoire nationale, ses 70 ans de service devaient être soulignés et
c’est ce qu’on a voulu faire […] on voulait lui rendre hommage », explique-t-elle.
Les 113 récipiendaires ont été reconnus pour différentes raisons. L’implication, le dévouement, l’engagement et le travail communautaire, le leadership et le bénévolat étaient à l’honneur.
L’ancien rédacteur en chef de L’Orléanais s’est vu remettre l’épinglette du jubilé de platine de Sa Majesté la Reine Elizabeth II.
« C’est un honneur, absolument. Ça fait chaud au cœur d’être reconnu », précise Louis V. Patry. L’épellation officielle d’Orléans avec un accent aigu sur le « e », en anglais comme en français, est l’œuvre de M. Patry.
La femme de ce dernier a également reçu un prix. « On donne beaucoup à la communauté et là on reçoit ça, c’est un honneur », avoue Nicole Patry. Étant reconnu pour leur travail d’équipe, il était donc naturel que le couple reçoive cet honneur ensemble. « Elle est un appui extrêmement important pour moi […] ça montre qu’on s’entend bien et qu’on fait une bonne équipe », affirme Louis V. Patry, en référence à son épouse.
Pareillement, une épinglette a été
décernée à Fred Sherwin, le propriétaire de L’Orléanais et de sa version anglophone, The Orléans Star
Plusieurs citoyens ont été récompensés pour leur implication inégalée, comme Francine Brisebois, qui organisera son 32e concert annuel de Noël au profit de la banque alimentaire cette année. « Je ne le fais pas pour les médailles, ou quoi que ce soit, mais ça fait toujours plaisir de recevoir un élément de valorisation », précise cette dernière.
D’autres ont reçu l’épinglette à l’effigie de la Reine Elizabeth II en l’honneur de leur implication plus récente, comme lors de la pandémie de COVID-19 ou depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Les récipiendaires ont été nommés par la communauté, et Marie-France Lalonde souhaitait souligner le travail de tout un chacun.
La limite étant de 100, la députée fédérale a pu combler le manque grâce à l’aide de ses collègues. « Je ne voulais pas dire non. »
Né quelque peu dans la controverse, à la suite d’une fusion avec une partie de Cumberland, le quartier Osgoode, qui compte environ 32 000 habitants, voit cinq candidats en lice à se présenter devant notamment les électeurs francophones.
Au départ, rappelons qu’Osgoode englobe l’ancien canton d’Osgoode ainsi qu’Edwards, Greely, Marionville, Metcalfe et Vernon.
D’après George Darouze, le candidat sortant, sa campagne se déroule bien. D’entrée de jeu, dans un courriel adressé à L’Orléanais, le gestionnaire d’expérience mentionnait « l’importance d’offrir dans les deux langues officielles les services de base et d’urgence que la Ville d’Ottawa fournit aux résidents. »
L’autre enjeu de celui qui sert Osgoode depuis 2014 et qui se considère comme le seul candidat bilingue, c’est aussi de préserver l’aspect rural du quartier tout en
continuant le développement routier.
De son côté, Bob Masaro est plus loquace. Il a d’ailleurs daigné répondre en français aux questions de L’Orléanais
Selon lui, l’augmentation constante des impôts et de la dette est l’un des principaux problèmes dont il tient à aborder dans la présente campagne.
Avec son franc-parler, il affirme que dans le quartier Osgoode « nous nous faisons avoir et nous ne récupérons pas notre juste part de l’argent de nos impôts. J’insisterais sur l’entière responsabilité de chaque dollar des contribuables. »
Sur son site web, BobMasaro.ca, celui qui s’est déjà présenté comme conseiller aborde différents problèmes et les solutions qu’il envisage.
C’est ainsi qu’il a mentionné à L’Orléanais que la taxe sur les eaux pluviales est rejetée par bon nombre de résidents ruraux. Pourtant, « celle-ci a été approuvée par le Conseil. J’ai conçu une pétition que je demande aux résidents
ruraux de signer pour abroger cette taxe. »
Enfin, outre l’absence selon cet enseignant en géographie urbaine, de moyen de transport en commun, le problème le plus important demeure la proposition de développement de Tewin.
« Il est scandaleux de voir comment cela a été accéléré par le Conseil sans consultations appropriées. Il n’y a aucun moyen que le projet Tewin ait quoi que ce soit à voir avec la ‘réconciliation’. Je ne soutiendrai jamais le projet Tewin », assure celui qui milite aussi pour un nombre limite de mandats exercés par les conseillers et conseillères.
Alors que George Darouze, s’il est élu est prêt à devenir « le champion d’un plus grand nombre de programmes francophones pour la communauté », Bob Masaro assure qu’il fera « fortement la promotion du droit des francophones d’avoir des services en français dans leur quartier ainsi qu’à travers Ottawa. »
Quant aux trois autres candidats, Bruce
Statistique Canada a récemment publié les données linguistiques du dernier recensement. Selon plusieurs, ça augure mal pour les francophonies en situation minoritaire. Curieux, j’ai décidé de me pencher sur les chiffres.
Au Canada, entre 2016 et 2021, le français a continué son recul en termes relatifs en dehors du Québec : le pourcentage de la population qui a le français pour langue maternelle est passé de 3,6 % à 3,3 %, alors que la proportion de personnes pour qui le français est la langue parlée le plus souvent à la maison est partie de 2,2 % pour tomber à 2,0 %.
Après la diffusion de ces chiffres, ça a été le branlebas de combat dans le secteur associatif et les médias francophones. On a déploré que les cibles d’immigrants francophones n’aient pas été atteintes, et qu’elles devraient être « beaucoup plus hautes ».
Je n’ai rien contre ces objectifs. Ils ont un rôle à jouer dans la préservation de la vitalité du français au pays. Toutefois, si on ne crée ou ne maintient pas suffisamment d’environnements où le français est une langue publique — et non seulement une langue patrimoniale –, les efforts pour faire croître la population francophone par l’immigration équivaudront à essayer de remplir une passoire avec de l’eau.
À l’inverse, là où on réussit à conserver ou à imposer le français comme langue de société, on arrive à intégrer aussi des immigrants allophones.
Dans le nord du Nouveau-Brunswick, les interactions au quotidien, pour la vaste majorité des Acadiens et des Brayons se passent pratiquement toutes en français. C’est vrai aussi, dans une moindre mesure, le long d’une partie de l’autoroute 11, dans le « Haut Nord » ontarien.
Ailleurs dans ces deux provinces, il y a des régions mixtes, comme le sudest du Nouveau-Brunswick et le comté est-ontarien de Prescott-Russell, où les francophones sont majoritaires dans leurs communautés locales.
À Embrun, on trouve une communauté francophone ayant une longue histoire, de nombreuses institutions et une identité bien définie. Toutefois, cette bourgade agricole est aussi devenue, depuis un quart de siècle, une cité-dortoir pour les salariés de la capitale nationale. Maintenant, nombre de bureaux et de commerces s’affichent et fonctionnent uniquement en anglais.
Loin de moi l’idée d’empêcher qui que ce soit de déménager où que ce soit. Mais est-il normal que ces communautés francophones en dehors du Québec n’aient pas un statut linguistique spécial? Il y en a si peu où la vie publique se déroule en français.
Une partie du problème ne repose-t-elle pas dans notre bilinguisme déterritorialisé, adopté à l’ère de Trudeau père? Devant la promesse de recevoir d’hypothétiques services en français d’un océan à l’autre, on a renoncé à l’idée de donner des bases territoriales et institutionnelles à nos communautés.
Si on ne veut pas se retrouver vraiment « sans pays » un jour, il faudrait bien tracer la ligne quelque part.
Joel Belliveau, FrancopresseNous avons aménagé dans notre nouvelle maison en 1988. Comme il restait quelques retouches à faire, j’ai décidé de me procurer deux ensembles pour peinturer qui me serviraient longtemps. Ces ensembles sont des couvre-tout avec fermetures éclairs et capuchons pour la tête, très légers, assez fragiles, mais robustes faits d’une toile mince et bleue. Avec des gants de latex, ce devait être mon « attirail » pour peinturer, moi qui me tache de peinture seulement à ouvrir le couvercle du contenant.
En 1990 est née notre première petite-enfant. L’Halloween approchait et je songeais ce que je pourrais faire pour apeurer notre petite Mariluc. Les ensembles de peinture semblaient adéquats pour l’occasion.
En 1993, mon plan était fait pour l’effrayer, car... c’est permis pour cette fête dite « des enfants ».
Sa mère l’amena chez nous vers 19 h, j’étais prêt. J’enfilai mon costume bleu. Un linge blanc me couvrait le visage, laissant deux petits trous pour les yeux. J’avais de longs gants et des bottes de caoutchouc ornés de longs feuillages sortant de mes bottes et gants.
Je m’assis sans bouger sur une chaise à l’extérieur, le cœur battant à toute vitesse en attendant cette belle petite qui arriverait accompagnée de sa mère.
Elle était habillée en fée et tenait dans sa main un petit bâton orné d’une étoile en papier d’aluminium. Alors que les deux montèrent lentement les marches du perron, elles s’approchèrent de moi.
La mère dit : « Fais-lui peur avec ton bâton magique. » Ce qu’elle fit. Le bonhomme bleu dit : « Allô, Mariluc. » La petite de 3 ans fut moins effrayée que sa mère, ma fille.
Sa mère s’approcha de moi et me dit « Gros bébé » ce qui fit remuer les épaules du Bonhomme bleu,
car la joie remplissait le coeur de ce gros bébé bleu qui avait réussi plus ou moins à effrayer sa petitefille, et sa fille en ce beau soir d’Halloween.
L’année suivante, il fallait avoir quelque chose de différent, car le Bonhomme bleu s’était fait reconnaître auparavant.
Cette fois, ce serait deux bonhommes bleus qui se trouveraient sur le perron.
J’installai un faux Bonhomme bleu bourré de feuilles, assis près de la porte et un autre à environ 3 mètres plus loin, sur le palier inférieur du perron.
Assis sur une chaise dans le même camouflage, le Bonhomme bleu cachait ce grand-père toujours aussi anxieux de voir la réaction de sa petite-fille et de sa mère.
Les deux passèrent doucement devant de moi et se dirigèrent vers le Bonhomme bleu près de la porte, pensant possiblement que je me cachais au même endroit que l’année précédente.
Alors que la petite, encouragée par sa mère, brandissait son bâtonnet et l’étoile magique au Bonhomme bleu près de la porte, je me levai doucement, je montai deux marches et j’arrivai en arrière d’elles en toussotant, ce qui fit sursauter les deux.
J’ai dû essuyer un autre commentaire de la mère alors que la petite se précipita à l’intérieur de la maison dans les bras de sa grand-mère.
Quelle joie pour moi d’avoir encore réussi mon sortilège!
Près de trente ans plus tard, je m’apprête à faire sursauter l’an prochain le petit Antoine de deux ans que Mariluc nous a donné, nous les arrière-grandsparents.
J’ai bien hâte au 31 octobre 2023. Peut-être retrouverai-je mon bonhomme bleu?
L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 000 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca.
L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHOwww.SFOPHO.com) afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans
Le Centre récréatif François-Dupuis est situé au 2263, boulevard Portobello, à l’angle sud-est des boulevards Brian Coburn et Portobello, au sud du chemin Innes, dans le secteur Avalon.
Suite à la fondation de la Société francoontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) tôt en 2011, des membres de celle-ci apprennent qu’un nouveau centre récréatif est prévu pour Orléans. Ceux-ci, y compris un jeune étudiant de 16 ans, passionné d’histoire, Diego Elizondo, pensent qu’il serait approprié que ce centre porte le nom de François Dupuis, considéré comme un des fondateurs d’Orléans, mais n’ayant aucune
reconnaissance officielle. Ils font alors circuler une pétition proposant son nom à la Ville d’Ottawa.
La première pelletée de terre a lieu en novembre 2011 et le toponyme souhaité est approuvé par la Ville en janvier 2012 avec l’appui du conseiller municipal du temps, Stephen Blais. L’ouverture officielle du centre a lieu en juin 2013 en présence de dignitaires, y compris le maire Jim Watson et le conseiller Blais, de Fleur-Ange Dupuis (une descendante de François Dupuis), des membres de la SFOPHO et du public.
Le Centre récréatif François-Dupuis possède un sauna et deux piscines, une récréative et l’autre compétitive d’une longueur de 25 mètres à 6 couloirs. Une œuvre, créée par l’artiste montréalaise Jennifer Stead, intitulée Water, longue de 49 mètres, surplombe les piscines et ajoute beaucoup à la beauté du lieu. Il y a aussi un centre de conditionnement physique et d’entraînement cardio, doté de la plus récente technologie, et trois salles multifonctionnelles.
Certains des attraits du centre datent de 2017 lorsqu’une nouvelle aile de 5 millions de dollars est inaugurée et entraîne un agrandissement de 3 658 mètres, comprenant entre autres, un grand gymnase avec des paniers de basketball et un mur d’escalade
de 7,6 mètres de hauteur; un couloir pour l’exposition de tableaux par divers artistes de la région et une cour.
Le mois prochain, nous relaterons quelques faits saillants de la vie de François Dupuis.
À l’approche de la fin de mon mandat en tant que maire, je voulais vous remercier, vous les résidents d’Ottawa, pour la gentillesse dont vous avez fait preuve à mon égard au fil des ans. Ce fut l’honneur d’une vie de servir la capitale nationale pendant près de quinze ans.
Maissa Zemni, 11e année École secondaire Gisèle-Lalonde
Les membres du gouvernement des élèves (GDE) de chaque école du Conseil des écoles secondaires publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) ont récemment eu l’occasion de se réunir à l’occasion du premier camp de leadership en présentiel depuis la pandémie. L’événement s’est déroulé au camp Kennebec à environ 2 heures de route de Kanata, du 27 au 29 septembre.
Ayant pu assister à ce camp en tant qu’élève conseillère, j’ai beaucoup appris au sujet des différentes formes de leadership, de l’importance de la francophonie ainsi que des différentes manières d’animer un événement.
Plusieurs ateliers ont été présentés, sur le tir à l’arc ou l’artisanat. Ce fut un camp à la fois instructif et très animé. J’ai apprécié les activités de groupe et entre différents GDE, ce qui nous a permis de réaliser l’importance du travail en groupe, mais surtout de bien saisir les avantages de travailler en équipe tout en faisant preuve de leadership.
Nous avons pris part à des jeux d’équipe, comme l’ouverture d’une boîte fermée avec plusieurs cadenas et qui ne peut s’ouvrir sans indices. J’ai remarqué que chaque personne de mon GDE avait un impact positif dans l’équipe d’une certaine manière. Certains pouvaient lire et analyser le code Morse, alors que d’autres pouvaient lire entre les lignes et dévoiler des indices, ou encore trouvaient des solutions créatives, etc.
Mon école, Gisèle-Lalonde, a terminé en 4e place. Nous avons su travailler ensemble pour réussir. Je suis certaine que les autres équipes ont eu une expérience semblable.
Le camp nous a également permis de nouer des amitiés et de tisser des liens avec d’autres écoles. Le cri « Gisèle-Riel » fut inventé pour démontrer la forte connexion que ces deux écoles (Gisèle-Lalonde et Louis-Riel) ont développée.
Cette expérience nous a démontré que le leadership est une compétence cruciale non seulement dans notre parcours académique,
Ah Poutine!! Vous savez probablement à qui je pense : le fameux Vladimir Poutine, président de la Russie et auteur d’un climat de peur à la grandeur de la planète. Comme vous le savez, c’est lui qui a déclenché la guerre à l’Ukraine en février 2022, pour la deuxième fois! Il veut reprendre les territoires russes qui lui ont été « volés ». Quel égocentrisme incroyable!
Il est temps que quelqu’un le remette à sa place.
La majorité de la population (hors de la Russie) croit que c’est de la folie absolue et un abus de pouvoir. Toutefois, ceci fait
de lui un modèle chez certains Russes qui l’adorent et qui le perçoivent comme un dieu, dieu de l’enfer selon moi! C’est exactement son but : Poutine veut être perçu comme un héros puissant, costaud et courageux. Il fait n’importe quoi pour protéger son image fabriquée, en cachant ses faiblesses et en augmentant ses traitements de botox tous les ans.
Son orgueil le consume; il veut que le monde sache qu’il est un homme à multiples talents. Il est président, excelle au judo, au piano et il possède d’autres talents annoncés par les journaux russes. Avez-vous vu sa photo torse nu à cheval ou à la pêche? Non, mais quel orgueil de vouloir une photo de ce
genre à 69 ans.
Est-il vraiment si confiant et déterminé par nature? Non. Au contraire, il essaye de surmonter sa faiblesse avec ambition. Être petit ne démontre typiquement pas beaucoup de masculinité ni de pouvoir chez les hommes. Poutine prétend qu’il mesure 5 pieds 7, mais il porte supposément des talons dans ses souliers. Donc…
Ne mesurant qu’environ 5 pieds 3 en réalité, Poutine est affecté du complexe de Napoléon. C’est un phénomène prouvé que les petits leaders sont plus agressifs, déterminés, confiants et orgueilleux. Leur dominance sert à compenser ce trait qui les caractérise d’homme faible.
Djenyolta Nelson, 12e année Collège catholique Mer Bleue
Voyez-vous ces personnes qui sont toujours prêtes à nous aider dans nos moments difficiles? Eh bien, c’est souvent à elles qu’on accorde le moins d’importance. Pourtant, elles sont aussi essentielles que les lumières qui illuminent notre foyer.
Il est aussi vrai de dire qu’en tant qu’être humain, nous avons le droit d’accepter ou bien de refuser tout conseil provenant de quiconque.
Cependant, par fermeture d’esprit et en refusant continuellement d’écouter les conseils d’autrui, ces individus altruistes deviendront fatigués de nous aider. Ils seront épuisés d’essayer de résoudre une situation hors de leur contrôle et finiront un jour par partir de nos vies.
Ce sera certainement un départ qui brisera
notre cœur, mais qui fixera notre vision puisqu’il fut un temps où on les prenait que pour acquis. Évidemment, comme vous le savez déjà, ce n’est qu’après leur départ qu’on se rend compte de leur valeur. Mais que dire de plus, parce qu’au bout du compte, c’est dans la nature humaine de négliger ses bénédictions.
Bref, mon but n’est pas de vous faire réaliser des vérités que vous connaissez déjà au fond de vous. Mon objectif est de vous faire mettre votre petit ego de côté et de montrer à ces personnes bienveillantes qu’elles sont précieuses, car celles-ci ont le pouvoir d’illuminer l’entièreté de nos visions.
Ceci en vaut aussi pour ceux qui pensent qu’il est trop tard pour retourner en arrière et que toutes paroles et tous gestes ne changeront rien à leurs amitiés trépassées. En toute vérité, assumer avec un cœur d’enfant
ses torts devant ces gens ne changera peutêtre pas le cours de votre amitié, mais ça vous évitera de devoir vivre, dans un futur proche, le regret.
Enfin, mes chers amis, ne dites pas que mon but n’est constitué que de belles paroles, car derrière ce que vous pensez être une leçon se cache de l’authenticité. En effet, en restant têtue, j’ai moi-même vécu la perte d’un ami qui m’était cher. Pourtant, j’étais parfaitement consciente qu’il valait plus que de l’or.
Ainsi, je n’argumente pas pour que l’on réalise de nouveau nos erreurs, mais plutôt pour qu’on montre, à ceux qui se soucient de nous, qu’ils sont importants.
Donc, mettons ensemble nos amourspropres de côté et, par nos gestes et paroles, faisons en sorte que ces personnes ressentent qu’elles sont importantes!
Moi, j’en connais des petits hommes et je peux vous assurer qu’ils essayent à tout prix d’éviter d’avoir l’orgueil blessé. Quand ça arrive, ce n’est pas beau à voir. Si on ose menacer Poutine, il menace d’utiliser des bombes nucléaires.
Très récemment, il a instauré une conscription exigeant aux hommes sous l’âge de 50 ans, qui ont déjà terminé leur année de service militaire obligatoire, de reprendre les armes. Et dans quel but à part celui de nourrir son narcissisme? Tristement, des milliers de gens subissent les conséquences de son complexe. Ses décisions sont, sans aucun doute, influencées par sa personnalité de petit leader
mais également dans notre vie de tous les jours. Je crois qu’il est primordial d’investir dans des activités comme celle-ci pour notre génération. C’est grâce à ces expériences que nous, en tant que jeunes, développerons des capacités et des compétences qui feront de nous les leaders de demain.
Cette année a eu lieu le 19 septembre, le tournoi de golf Franco pour les étudiants de l’École secondaire publique Louis-Riel, au terrain de golf Casselview dans la municipalité de Casselman. Le quatuor composé de Xavier Griffin, Valérie LeVasseur, Félix Levesque et Amélie Ouellet a remporté la première place avec une carte de 65 et 7 coups sous la normale du parcours. Les « Rebelles » de Louis-Riel ont ressenti une grande satisfaction à démontrer leurs habiletés de golfeurs et golfeuses et à jouer ensemble.
Être étudiant ou étudiante à Louis-Riel permet de participer à son programme de golf, et ce dans le cadre d’une approche compréhensive de l’entraînement intégrée au milieu scolaire, afin de promouvoir l’excellence sportive et académique. Le programme de golf met l’accent sur le développement des habiletés et la préparation à la compétition en pratiquant sur le terrain de golf privé du Club de Camelot. Durant l’hiver, les étudiants et étudiantes profitent du plus grand dôme sportif au Canada pour pratiquer le golf.
Pour réussir dans le programme de golf de Louis-Riel, il est nécessaire de développer une bonne condition physique sous la supervision de l’entraîneur en musculation. Ceci se fait dans des installations sportives de première qualité. Les 4 Rebelles ont fait appel à leur esprit d’équipe et de compétition afin réussir cet exploit. Il faut dire que le golf est une grande tradition du programme Sports-Études de Louis-Riel : entraînement tous les jours—pratique du golf 3x/semaine, et conditionnement physique 2x/semaine.
Le succès des Rebelles résulte de l’enseignement prodigué par les entraîneurs du programme : Lee Curry et Thomas Westfall. Monsieur Curry a d’ailleurs récemment été sélectionné au temple de la renommée de la OttawaValley Golf Association et monsieur Westfall est un golfeur de haut calibre qui est passionné de golf junior. Ce dernier est coordinateur du golf à Louis-Riel et au club de golf Camelot.
Les éléments essentiels du succès des 4 Rebelles sont l’esprit d’équipe, la camaraderie et l’ambition d’exceller. Un point important à noter est la parité femme/homme du quatuor. Ceci confirme ce que tous remarquent depuis
(De gauche à droite) Xavier Griffin, Félix Levesque, Amélie Ouellet et Valérie LeVasseur. PHOTO : COURTOISIEplusieurs années : les femmes possèdent tout un talent au golf et leur contribution est cruciale afin de créer une équipe de tonnerre dans un quatuor de golf. Voilà un ingrédient incontournable de réussite dans un tournoi de golf.
Lentz Prince, 12e année École secondaire catholique Garneau
Vous avez peut-être déjà vu mon nom au haut d’un des articles de L’Orléanais étudiant. Si c’est le cas, vous savez que j’ai toujours été très inclusif dans mes textes; j’aime souvent parler de l’ensemble des élèves. Parce qu’après tout, ce journal en est un fait par les élèves et pour les élèves.
Cependant, ce texte-ci sera légèrement différent.
Autant j’aime parler de tout le monde, autant je pense qu’il faut que quelqu’un s’adresse directement aux élèves qui formeront la cohorte 2022-2023.
Donc, pardonnez-moi si vous ne vous
sentez pas concerné, car cet article prendra la forme d’une lettre aux élèves en 12e année. Bon, trêve de formalités, passons aux choses sérieuses.
Chers élèves de 12e année, Pouvezvous croire que c’est notre dernière année? Même en écrivant cette lettre, j’arrive à peine à y croire.
Rebondissements, péripéties, imprévus; on en a connu plusieurs depuis nos débuts au secondaire. On a traversé une panoplie d’obstacles, mais malgré tout, on a grandi, ri, pleuré et souffert ensemble. Bon d’accord, je dramatise un peu, mais vous voyez où je veux en venir.
Depuis quelques années, on ne l’a pas
eu facile. La COVID-19 nous a vraiment mis des bâtons dans les roues. Restrictions sanitaires, école à la maison, annulation des activités parascolaires, et j’en passe. Mais, heureusement pour nous, tout semble s’être amélioré juste à temps pour que notre dernière année au secondaire soit mémorable. On s’était habitués à un monde changeant, mais bientôt, ce sera à nous de changer le monde.
Je pourrais continuer avec mes pensées philosophiques, mais j’ai un message pour vous : profitez de votre dernière année! Faites tout ce que vous auriez souhaité faire depuis le début du secondaire (dans la mesure du possible et de la légalité,
évidemment). Parlez à des gens à qui vous n’avez jamais parlé, impliquez-vous dans des clubs parascolaires, faites du bénévolat (surtout pour ceux qui n’ont pas encore leurs 40 heures). Le temps passe beaucoup plus vite qu’on le pense, alors assurez-vous de ne pas le gaspiller cette année.
Signé,
Un gars ordinaire qui écrit assez bien
En relisant ma lettre, je me rends compte qu’elle peut s’adresser à tout élève du secondaire. Parce qu’un de ces jours, vous serez vous aussi en 12e année. Alors quand vous le serez, rappelez-vous de cette simple phrase :
En 12e année, il faut en profiter!
L’économie actuelle ne facilite pas la vie des personnes au Canada qui peinent à suivre l’inflation. Augmenter le salaire minimum peut alléger leurs difficultés mais, de l’avis général, il en faudra plus pour reconnaitre les travailleurs à leur juste valeur.
Le 1er octobre, le salaire minimum a augmenté dans six provinces pour tenter de pallier l’augmentation du cout de la vie.
Joseph Marchand, professeur d’économie à l’Université d’Alberta et ancien président du Minimum Wage Expert Panel du gouvernement de l’Alberta. Il croit que le moment est bien choisi pour augmenter le salaire minimum, car les prix sont à la hausse et la demande de main-d’œuvre est en expansion.
Statistique Canada rapporte actuel-lement que 44 % des entreprises canadiennes doivent composer avec une pénurie de main-d’œuvre, et que le taux de chômage se situe à 5,4 %.
« Quand les prix augmentent, le salaire minimum peut augmenter, explique l’économiste. Tu ne veux pas l’augmenter quand la demande de main-d’œuvre baisse […] ça entraine des pertes d’emplois, moins d’heures ou une combinaison des deux. »
En août 2022, Statistique Canada enregistrait une augmentation de l’indice des prix à la consommation de 7,0 % dans la dernière année, tandis que le salaire minimum ne s’est accru que de 5,4 %.
Selon David Gray, professeur titulaire de science économique à l’Université d’Ottawa, pour contrer « la pénurie de main-d’œuvre et les lacunes sur le marché du travail, [le meilleur remède] est que les entreprises relèvent leurs salaires ellesmêmes ».
Les plus petites entreprises ont souvent plus de difficultés à hausser les salaires. « Elles essaient d’augmenter leurs prix, mais ce n’est pas toujours possible : ça dépend de la situation du marché. C’est possible qu’elles coupent les effectifs légèrement. »
L’inégalité hommes-femmes persiste sur le plan salarial : en 2021, les femmes gagnaient 89 cents pour chaque dollar gagné par les hommes, et ce, même si elles sont désormais plus nombreuses que les hommes à faire des études postsecondaires.
« Quand on vit à salaire minimum, qu’on a déjà du mal à joindre les deux bouts et que tout a augmenté, qu’en est-il de la réalité présentement de ces femmes? Ça nous inquiète », commente la directrice générale de l’organisme, Soukaina Boutiyeb.
L’écart salarial entre les hommes et les femmes « ne prend pas en considération quand on a une double minorisation, une triple minorisation, une quadruple minorisation, ajoute Soukaina Boutiyeb. Une femme francophone racisée a beaucoup de misère à avoir un salaire qui est adéquat par rapport à une femme blanche [ou] un homme blanc ».
Les emplois payés au salaire minimum sont surtout ceux qui n’exigent pas de diplôme et qui sont occupés par des jeunes.
Pourtant, plusieurs de ces personnes doivent avoir une autonomie financière.
À l’heure actuelle, il semblerait que les travailleurs se trouvent en position avantageuse. Marguerite Tölgyesi, présidente de la Fédération de la jeunesse canadienne-française, estime que « la pénurie de main-d’œuvre est un bon moment pour négocier et pour apprendre à le faire. Quand tu es jeune, tu es tellement nerveux à l’entrevue que tu ne veux pas nécessairement négocier ton salaire ou les conditions de travail ».
Elle observe d’ailleurs de nouvelles tendances dans la façon d’envisager le travail par ses pairs, comme le mode hybride, les semaines de quatre jours et le phénomène du quiet quitting.
Pour elle, c’est une façon de sortir de la « mentalité capitaliste axée sur la performance constante. […] Il faut qu’on rende le système plus flexible et accommodant à la réalité humaine, parce que ce n’est pas vrai qu’on est des machines de travail ».
•
Ceux qui vivent en banlieu ou dans une zone rurale comme Orleans, Barrhaven et Stittsville ne peuvent pas accéder facilement et rapidement aux soins hospitaliers de base ou d’urgence.
• Les plus petits hôpitaux avec moins de 600 lits dans une zone habitée peuvent offrir des meilleurs soins que les grands hôpitaux et avec moins de fraiscourants.
•
Le nouvel hôpital Civic aura plus de 1200 lits et sera construit dans une zone centrale qui vise à une hausse de circulation.
•
Le Conseil de direction de l’hôpital d’Ottawa a refusé le site Tunney’s Pasture qui avait été recommandé par la Commission de la capitale nationale. On estime que Tunney’sPasture a un potentiel de $2.5 billions pour les développers.
•
Presque la moitié des conseillers municipaux élus en 2018 ont obtenu plus de la moitié de leur financement électoral de personnes qui ont une connection avec l’industrie du développement.
Votez pour un maire et des conseillers municipaux qui représentent les besoins de votre communité et non pas ceux de l’industrie du développement.
Prix d’excellence générale Antidote pour la qualité éditoriale
LE VOYAGEUR ( ONTARIO )
Prix d’excellence générale pour la qualité graphique
LE FRANCO ( ALBERTA )
Prix d’excellence générale pour la présence numérique
L’AQUILON ( TERRITOIRES DU NORD OUEST )
Prix d’excellence pour l’article d’actualité de l’année
LE FRANCO ( ALBERTA )
Prix d’excellence pour l’article « Arts et culture » de l’année LE NUNAVOIX ( NUNAVUT )
Prix d’excellence pour l’article communautaire de l’année
L’AQUILON ( TERRITOIRES DU NORD OUEST )
Prix d’excellence pour l’éditorial de l’année
L’AQUILON ( TERRITOIRES DU NORD OUEST )
Prix d’excellence pour la chronique de l’année LE GABOTEUR ( TERRE NEUVE ET LABRADOR )
Prix d’excellence pour la nouvelle exclusive de l’année
L’AQUILON ( TERRITOIRES DU NORD OUEST )
Prix d’excellence pour la « Une » de l’année L’EAU VIVE ( SASKATCHEWAN )
Prix d’excellence pour la photographie de l’année L’EAU VIVE ( SASKATCHEWAN )
Prix d’excellence pour le projet spécial imprimé de l’année
L’AURORE BORÉALE ( YUKON )
Prix d’excellence pour le projet numérique de l’année L’AQUILON ( TERRITOIRES DU NORD OUEST )
(EN) Personne ne prévoit de se faire arnaquer. Alors que certaines escroqueries sont élaborées, il suffit de cliquer sur un lien suspect dans un message pour être soudain une victime qui risque de perdre son argent ou son identité. Voici les mesures à prendre si cela vous arrive :
Que faire en cas d’escroquerie?
1. Prenez quelques instants pour reconnaître ce qui s’est passé et respirez profondément.
2. Rassemblez tous les renseignements dont vous disposez concernant l’escroquerie, comme les courriels ou les messages.
3. S’il s’agit d’une fraude financière, communiquez avec votre institution financière pour lui indiquer que la transaction était frauduleuse. Si votre identité a pu être volée, signalez le risque sur vos comptes et informez les agences d’évaluation du crédit (Equifax et TransUnion Canada).
De cette façon, tout le monde peut être à l’affût de toute nouvelle transaction frauduleuse.
4. Changez les mots de passe des
comptes compromis pour plus de sécurité.
Et si vous avez utilisé le même mot de passe pour d’autres comptes, créez un nouveau mot de passe unique pour ceux-ci également.
5. Appelez la police pour porter plainte et informez le Centre antifraude du Canada (CAFC) de la façon dont vous avez été arnaqué. Cette démarche peut contribuer à traduire votre escroc en justice et à éviter que d’autres personnes ne soient dupées.
Comment améliorer votre cybersécurité à l’avenir
1. Si vous avez du mal à vous souvenir de mots de passe ou de phrases de passe forts et sûrs, utilisez un gestionnaire de mots de passe fiable ou imprimez un organiseur de mots de passe sur lequel vous pourrez écrire et que vous conserverez dans un endroit sûr – pas à côté de votre ordinateur. Utilisez l’authentification multifactorielle chaque fois que vous en avez la possibilité.
2. Soyez attentif aux signes d’hameçonnage. Les courriels, les textes ou les messages de personnes qui tentent de vous escroquer contiennent souvent des fautes d’orthographe et de grammaire
évidentes ou une formulation ou un graphisme non professionnel. L’adresse courriel de l’expéditeur n’a souvent aucun rapport avec l’entreprise qu’il prétend être.
3. Effectuez des tâches régulières de maintenance de votre ordinateur, notamment en installant toutes les mises à jour logicielles et en sauvegardant votre disque dur afin de pouvoir récupérer vos fichiers en cas d’escroquerie.
4. Ne partagez pas de renseignements personnels en ligne et n’envoyez jamais d’argent à une personne que vous n’avez rencontrée qu’en ligne, même si elle a une raison convaincante d’en avoir « besoin ».
Pour d’autres conseils pour rester en sécurité en ligne, visitez PensezCybersecurite.gc.ca. (s conseils pour rester en sécurité en ligne, visitez PensezCybersecurite.gc.ca. xxx
En ce mois d’octobre, mois des bibliothèques, le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est réitère l’importance de faire découvrir la littérature francophone aux élèves. Le Conseil produit d’ailleurs plusieurs ressources et organise des occasions en or, telles que des matinées littéraires, afin de mousser l’intérêt de la lecture chez les élèves et de leur proposer des livres qui incluent des référents culturels qui leur parlent.
« Le livre en français qui m’a le plus marqué est La vie compliquée de Léa Olivier de Catherine Girard-Audet. J’ai lu ce roman en 5e année avec les filles de mon groupe d’amis et cela a créé chez moi un sentiment d’appartenance envers ce groupe. Je m’identifiais aussi beau coup au personnage principal. Ma passion pour la lecture a débuté très tôt. Au jardin d’enfants je lisais déjà des romans, mais j’ai pleinement découvert ma passion pour celle-ci en 3e année lorsque mon ensei gnante m’a recommandé la série La cabane magique. Durant cette année scolaire, j’ai lu un livre de ce genre par semaine et depuis, je n’ai cessé de lire. »
Sofia Leitner, élève en 10 e année à l’École secondaire catholique Garneau
« Mon livre coup de cœur est Le royaume des sirènes de Geronimo Stilton. J’ai tellement aimé ce livre d’aventure que j’en ai fait un résumé pour un projet à l’école.
J’ai découvert le plaisir de la lecture en lisant devant mon chien, car il ne me jugeait pas si je faisais des erreurs, ce qui m’a encouragé à continuer. Parfois, je suis tellement absorbée dans un livre que je vis l’histoire comme si j’étais un personnage et je n’entends même plus ma mère me parler. Quand je lis, j’oublie tout ! »
Annika Lamarche, élève en 6 e année à l’École élémentaire catholique Notre-Dame-des-Champs
« Je recommande aux parents de lire avec leur enfant le livre Tu y arriveras… d’Angela Diterlizzi. Cet album inspirant, qui a été ajouté aux bibliothèques de toutes les écoles élémentaires du CECCE, est le livre idéal pour motiver les enfants à per sévérer lorsqu’ils rencontrent des défis. Cette histoire toute en rimes démontre que tout est possible avec de la volonté. »
Nancy Dion, bibliothécaire en chef au CECCE
Le 23 septembre dernier n’était pas uniquement le moment de célébrer le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde. Il s’agissait aussi d’une journée dédiée à la mémoire de Gisèle Lalonde, décédée en juillet dernier.
Cette marque d’affection n’a pas laissé Geneviève Lalonde-Gauthier, petite-fille de Mme Lalonde et enseignante à cette école, indifférente : « C’est vraiment touchant que l’école ait dédié cette journée à ma grand-mère, cette année. »
Au total, quelque 25 élèves ont participé à l’organisation de la journée au cours de laquelle un hommage de 30 minutes a, entre autres, été présenté tout au long de la journée aux élèves de tous les niveaux.
Pour Emna Lassoued du gouvernement des élèves, la présentation a permis de sensibiliser et d’informer les élèves sur ce que Mme Lalonde a fait au cours de sa vie : « Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui sont informés à son sujet.
Maintenant, ils seront plus conscients de qui elle était. »
Mme Lalonde-Gauthier est du même avis : « C’est notre première année à Gisèle-Lalonde sans Gisèle Lalonde. La journée nous donne donc l’occasion de recommencer à parler d’elle parce que, comme c’est le cas pour ceux qui fréquentent l’école Béatrice-Desloges par exemple, les élèves ne savent pas nécessairement de qui il s’agit. »
Les efforts semblent avoir porté leurs fruits : « Personnellement, je suis honorée d’être à l’école qui porte le nom d’une femme qui a eu un immense impact non seulement à Ottawa, mais dans la francophonie. Mme Lalonde est l’une des raisons pour lesquelles je suis trilingue et le fait que je sois capable d’étudier dans une école francophone en Ontario m’ouvre plusieurs portes pour mon futur », a affirmé Emna Lassoued.
Bien sûr, cette élève engagée ne peut passer sous silence le combat le plus marquant de la militante franco-ontarienne : « C’est vraiment fou de penser qu’elle est la raison pour laquelle l’hôpital Montfort existe encore et qu’on puisse y recevoir
Le 23 septembre dernier, des élèves ont planté un arbre en mémoire de Gisèle Lalonde. PHOTO : COURTOISIE DU CEPEO
des services en français. Garder le français en vie, c’est vraiment un grand travail qu’elle a fait et beaucoup de francophones sont contents qu’elle l’ait fait pour nous ». Maintenant que sa grand-mère n’est plus des nôtres pour défendre le fait français en Ontario, Geneviève Lalonde-Gauthier souhaite voir les jeunes prendre la relève
et continuer le combat auquel elle a dévoué toute sa vie : « Je pense que les jeunes Franco-Ontariens d’aujourd’hui sont un peu plus timides que ceux du passé, mais quand on leur donne l’occasion de vraiment se prononcer, de s’identifier comme des Franco-Ontariens fiers, ils le font avec zèle ».
En cotisant tôt dans un REEE, vous permettez à votre enfant d’apprendre son métier de rêve. Parlez-en à un conseiller ou visitez desjardins.com/reee
invitée - RachelleÉ l i e ité - AlexandreBisai l l o n
Au menu
Réseautage et retrouvailles
Bar payant sur place
Ouverture de la capsule de temps
Toute la communauté est invitée !
* Événement réservé aux adultes de 19 ans et plus
Procurez-vous vos billets pour la soirée ! beatrice-desloges.ecolecatholique.ca/25ans