L'Orléanais 10 novembre 2022

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10 novembre 2022, Vol. 6 Numéro 12

La voix francophone d’Orléans depuis 2017

PAGE 3 Retour sur les dernières élections municipales

Prochaine édition 8 décembre

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La petite histoire

Jour du Souvenir :

du Centre récréatif

Des Orléanais sensibles

François-Dupuis

aux vétérans

Carrefour santé Aline-Chrétien : un changement de nom controversé La décision de retirer « Orléans » suscite la grogne chez certains résidents

La décision de retirer Orléans du nom du Carrefour santé Orléans a bouleversé un certain nombre de leaders francophones vivant dans la communauté. PHOTO FICHIER

André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais Après une campagne de financement somme toute réussie de la part de la Fondation de l’Hôpital Montfort, certains se sont toutefois moins réjouis de voir le nouveau Carrefour Santé Orléans perdre ses racines au profit d’Aline Chrétien. Réactions du milieu. Alors que la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) a contribué à la campagne de financement du Carrefour Santé Orléans, Nicole Fortier, la présidente de la SFOPHO, estime que dans les rangs de l’organisme voué à la sauvegarde du

patrimoine orléanais, « nous avons été étonnés quand nous avons appris le changement de nom », lorsque l’histoire a été rendue publique le 20 octobre dernier. Certes, selon la présidente de la SFOPHO, en soi, le changement de nom est intéressant, car il s’agit d’une femme francophone. Elle n’a toutefois rien à voir avec Orléans. La SFOPHO, dont la vocation est de mettre à l’avant-plan l’histoire d’Orléans ne ferme pas la porte à une solution de rechange. C’est ainsi que Louis V. Patry, qui recevait en 2014 le Prix de bâtisseur de la ville pour ses 35 ans de travail bénévole à préserver le patrimoine orléanais, propose d’accoler le mot Orléans à l’appellation de Carrefour Santé AlineChrétien. La SFOPHO abonde dans le même sens. De son côté, le MIFO, un autre donateur, a discuté de la question à l’occasion de la dernière

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EN BREF Une diplômée de l’école Louis-Riel honorée WHITEHORSE – Le 21 octobre dernier, la Fondation Éduquer en français a décerné les bourses Paul-Charbonneau à trois élèves méritants, dont Roxana Gorodnichy, une diplômée de l’École secondaire publique Louis-Riel. « Roxana est reconnue pour ses excellentes habitudes de travail, son souci du détail et sa curiosité. Lauréate de la Bourse des amis de la Mer Bleue pour la poursuite des études en environnement et la Bourse du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario, elle a aussi obtenu la bourse d’admission de l’Université d’Ottawa pour une moyenne supérieure à 95 % », peut-on entre autres lire à son sujet dans le communiqué. Amy Gudmundson, une élève finissante de l’école de Jours de Plaine de la Division scolaire franco-manitobaine, et Francis-Olivier Morin, un élève finissant de l’école François-Buote de la Commission scolaire de langue française de l’Île-du-Prince-Édouard, complètent le trio. Les bourses Paul-Charbonneau, d’une valeur de 1000 $ chacune, visent à encourager la poursuite d’études postsecondaires en français en contexte minoritaire au Canada, tout en soulignant la réussite scolaire, le leadership et l’engagement communautaire.

Renouvellement du parc Pierre-Rocque ORLÉANS – La Ville d’Ottawa sollicite les commentaires des citoyens au sujet de son plan de renouvellement pour le parc Pierre-Rocque. Situé au 1257, avenue JosephDrouin, le renouvellement du parc « comprendra le retirement et le remplacement des structures de jeu existantes, l’installation d’une surface de chute en fibre de bois d’ingénierie et la réparation et le remplacement des sentiers en asphalte. L’aire de jeu sera universellement accessible et comprendra des éléments de jeu accessibles. » Les citoyens qui visitent la page réservée à ces travaux sur le site participons.ottawa.ca ont accès aux plans conceptuels représentant les deux options à l’étude. Les gens ont jusqu’au 14 novembre pour soumettre leurs commentaires et indiquer laquelle des deux options proposées ils privilégient.

Garderies du MIFO : les rabais arrivent ORLÉANS – Depuis le 1er novembre dernier, les parents dont les enfants fréquentent les services de garde du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) ont vu leurs frais chuter de 25 %. Par l’entremise d’une lettre adressée aux parents datée du 26 octobre, le MIFO les informait qu’ils recevraient prochainement un crédit rétroactif reflétant cette même réduction pour la période du 1er avril 2022 au 31 octobre 2022. Contactée par L’Orléanais, Lisa Décoste, la directrice des programmes aux Services à l’enfance et à la famille à La Coccinelle, ne pouvait pas confirmer quand les parents dont les enfants fréquentent les garderies gérées par La Coccinelle auraient droit à ce même rabais. « Notre demande d’adhésion au Système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants a été soumise et nous sommes présentement en attente d’un retour à cet effet de la Ville d’Ottawa », a-t-elle indiqué. Il est à noter que la Ville d’Ottawa gère la partie de l’investissement dans le programme faite par le gouvernement ontarien.

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Nous nous rappellerons d’eux.

Député provincial Orléans

(613) 834-8679 | SBlais.mpp.co@liberal.ola.org | StephenBlais.ca


ACTUALITÉ

Retour orléanais sur les élections municipales André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais Au départ, ils étaient neuf candidats dans les trois quartiers touchant principalement Orléans. Au fil d’arrivée, le 24 octobre au soir, il est resté trois élus qui en sont à leur 2e mandat, tous reconduits avec plus de 70 % des voix : Matthew Luloff, Catherine Kitts et Laura Dudas. « C’est super, c’est bon les résultats; les gens d’Orléans ont voté pour la stabilité. » C’est en ces mots que l’ancien conseiller Mathieu Fleury commente la soirée du 24 octobre. Celui qui ne regrette nullement sa décision de ne pas s’être présenté à la mairie n’approuve pas nécessairement le fait que seulement 44 % des électeurs d’Ottawa se soient prévalus de leur droit de vote. « Il faut cogner à plus de portes pour intéresser les gens aux élections municipales », croit-il. Au sens premier du terme, les élus contactés au téléphone ont tous précisé que le porte-à-porte effectué au cours de leur campagne avait été un élément important de leur victoire.

Pour Catherine Kitts, bien qu’elle utilise les réseaux sociaux, aller rencontrer les gens chez eux, « c’est une façon efficace de créer des liens de confiance ». D’autant plus que dans son cas, Orléans-Sud-Navan avait été passablement chamboulé, ce qui l’a obligée à mettre les bouchées doubles pour mieux se faire connaître de ses nouveaux électeurs. Pour le représentant d’Orléans-EstCumberland, Matthew Luloff, tout comme pour Catherine Kitts et sa collègue Laura Dudas, c’est le manque d’infrastructures en ce qui concerne les transports en commun et l’état des routes qui sera l’une des grandes priorités des quatre prochaines années. « À Orléans, selon Matthew Luloff, nous n’avons pas de nids-de-poule, mais des nidsde-vache! » Celui qui a obtenu 74 % des votes mentionne également qu’il souhaite que ce second mandat lui permette de mener à terme la construction d’un pont piétonnier. Quant à Laura Dudas, qui n’a pu nous accorder d’entrevue téléphonique, elle a toutefois écrit à L’Orléanais pour faire savoir qu’une de ses priorités, « c’est le

repavage et le renouvellement complets du boulevard Jeanne d’Arc Sud, de Champneuf au chemin Innes » qui lui importe ainsi que du boulevard Orléans à l’entrée est de la rocade de Blackburn. Elle affirme qu’elle a obtenu « les millions de dollars d’infrastructure nécessaires non seulement pour achever ces projets, mais aussi pour avancer les travaux de plusieurs années. » Selon les conseillers contactés, la pandémie, combinée à une grève de la construction pour certains projets, a entraîné du retard pour finaliser, disent-ils, les objectifs du mandat précédent. De son côté, Catherine Kitts y va notamment avec l’aménagement de pistes cyclables. Elle ajoute qu’il est important de procéder également au prolongement de BrianCoburn et du Transitway de Cumberland et de régler enfin le litige avec la CCN sur ce dossier, « sinon on va construire de manière pas efficace » en parlant du développement urbain. Saluant tous l’arrivée du nouveau maire,

Mark Sutcliffe, les conseillers consultés estiment que celui-ci semble avoir une bonne compréhension « des enjeux des banlieues », comme le précise Matthew Luloff. « Je suis excitée à l’idée de travailler avec lui », renchérit la conseillère Kitts. Elle parle d’un sentiment d’optimisme et d’espoir qui devrait souffler autour de la table du nouveau conseil de ville. L’arrivée de nombreux nouveaux conseillers – une douzaine – sème aussi l’enthousiasme chez Lauras Dudas. Tout comme le fait que le nouveau maire semble sensible au fait francophone. Si Laura Dudas parle de soutenir le projet d’expansion du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO), qu’elle qualifie comme une « organisation phénoménale », Matthew Luloff se dit chanceux de travailler pour une communauté « riche d’une culture francoanglo », alors que Catherine Kitts conclus en affirmant qu’elle fera tout pour améliorer la programmation en français « pour les enfants et les adultes » à Orléans comme ailleurs à Ottawa.

Carrefour santé Aline-Chrétien : un changement de nom controversé Suite de la page 1

réunion de son CA, le 3 novembre. Selon son directeur général, Arash MohtashamiMaali, « le MIFO s’est dit préoccupé de la disparition du mot Orléans du nom du Carrefour Santé ». Pour l’instant, aucune action concrète n’a été proposée. Pour celle qui vient de passer le flambeau de la présidence de la Fédération des ainées et aînés francophones du Canada, Élisabeth S. Allard, celle-ci trouve dommage que ce changement de nom « enlève notre identité; j’ai beaucoup de respect pour Mme Chrétien, mais ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas eu de consultation publique. Il faudrait que le chat sorte du sac. C’est nébuleux. » Enfin, Denis Gagnon, chroniqueur à L’Orléanais, y va de sa proposition : pourquoi ne pas avoir nommé le Carrefour Santé Orléans du nom du Dr Émile Major, un médecin né à la fin du XIXe siècle, qui a fait carrière à Orléans et qui a mis au monde plusieurs Orléanais et Orléanaises ? Avant de tirer trop vite sur la Fondation Montfort, celle qui a orchestré la levée de fonds, le président de son CA, Marc Villeneuve tient à expliquer le contexte. Le coût total de la création du Carrefour Santé AlineChrétien avoisine les 88 millions de dollars.

Selon les règles provinciales, la part locale demandée à la communauté devait être de 12 millions. Bonne nouvelle, selon M. Villeneuve, la Fondation a jusqu’ici amassé 12,6 millions. Il y a 18 mois des discussions ont commencé avec la famille Chrétien. Selon M. Villeneuve, celle-ci n’a jamais demandé le retrait du mot Orléans. Cependant, lors des discussions, le nom d’Orléans n’a pas été présenté au clan Chrétien. De l’avis du président de la Fondation, c’est chose courante que d’accoler le nom d’un riche donateur pour attirer l’attention. Après tout, jusqu’à maintenant, la famille Chrétien a promis de donner 1,5 million de $. « Ce fut le cas, explique M. Villeneuve, avec le Centre des arts Shenkman, alors que la famille avait demandé que le nom d’Orléans n’apparaisse pas. » Pourtant, ce n’est pas tout le monde qui veut que son nom figure en haut d’une marquise. Yves Tremblay est l’un de ceuxlà. Spécialiste de la philanthropie, il a été responsable de la levée de fonds pour le Carrefour Santé Orléans. De plus, et ce n’est pas rien, il a aussi fait don d’un million et demi de dollars. Aurait-on pu mettre son nom au fronton du Carrefour? « Je n’avais pas d’intérêt à ce que mon nom apparaisse. »

La décision de renommer le Carrefour santé Orléans en l’honneur d’Aline Chrétien a été prise par la Fondation de l’Hôpital Montfort. PHOTO : HÔPITAL MONTFORT Il comprend que la perte du mot Orléans puisse « déplaire à certaines sensibilités ». Et si on mettait le mot Orléans à côté de celui d’Aline Chrétien afin de satisfaire tout le monde? « Il appartient à l’Hôpital de répondre à cette question. Je suis là pour aider, pas pour nuire! » Même si son téléphone est loin d’avoir été submergé d’appels sur cette question, Marc Villeneuve est conscient aussi que certaines personnes sont déçues par la nouvelle

appellation du Carrefour. La décision pour le nom est-elle finale? « Au moment où on se parle, je ne suis pas en train de vous dire qu’on va changer de nom… » Mais à l’autre bout du fil, Marc Villeneuve ne dit pas non plus que tout est coulé dans le ciment. Tout comme il risque d’avoir une annonce en décembre pour de nouvelles sommes amassées, y aura-t-il à ce moment-là une annonce définitive sur le prochain nom du Carrefour?

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Voyage au pays des extrêmes

Ces guerres oubliées Il y a 101 ans, pour la première fois, à grande échelle et dans les rues du pays, les citoyens arboraient le coquelicot. Un siècle plus tard, le monde est toujours marqué par des conflits violents. Je vous propose un petit tour d’horizon bien lugubre, pour qu’on se souvienne, pour qu’on n’oublie pas, pour qu’on ouvre nos frontières à toutes celles et tous ceux qui parviennent à fuir. Je commence par le conflit au Yémen, car il détient le triste record du conflit le plus long encore en cours – huit ans –, du plus dévastateur du point de vue humain. Il est aussi doublement symbolique de par le nombre d’interférences étrangères, mais aussi de l’indifférence crasse que la communauté internationale, dans son ensemble, lui porte. D’un côté, le régime iranien des mollahs n’a pas hésité à fournir des armes aux rebelles houthis, qui appartiennent au courant islamique des chiites; de l’autre côté, une coalition, menée par l’Arabie saoudite qui est de tradition islamique sunnite, s’est carrément impliquée militairement dans le Yémen, menant des campagnes de bombardements aériens mortifères. Il y a un mois, la trêve négociée par l’ONU en avril dernier a pris fin. Aucun accord n’y fait suite. De nouveau, des millions de Yéménites vont se retrouver victimes des conflits qui les dépassent. Et de nouveau, la famine, les maladies, le manque de médicaments, les bombes vont tuer femmes, enfants et personnes âgées dans l’indifférence généralisée. Il y a des guerres qui ne disent pas leur nom. Avec le Congo, il s’avère difficile de faire le décompte. Officiellement ladite Deuxième guerre du Congo s’est achevée en 2003. Mais si cette grande guerre africaine qui a vu pas moins de neuf États africains se mêler de ce qui ne les regardait pas est effectivement terminée, le conflit perdure bel et bien au Kivu. Le caractère régional de ce conflit est lui aussi toujours bien présent étant donné l’implication des pays voisins du Rwanda et de l’Ouganda. Il s’agit d’un conflit hors norme, hors destin, hors humanité. Les mots manquent pour même commencer à le penser. Le caractère extraordinaire de ce conflit est à l’image de la richesse des ressources qui se trouvent sur ce territoire. Car il est là le destin funeste de cette région : elle regorge de minerais en tous genres, ce qui attise la convoitise de tous. Ces derniers jours, les villes tombent, comme les pommes à l’automne, aux mains des tortionnaires du M23. Les prochains mois marqueront sans nul doute un tournant pour l’avenir du pays et de la région. Le conflit syrien, qui a occupé la une de l’actualité internationale pendant des années, a complètement disparu des radars des journaux occidentaux. Et pourtant. Le chaos infernal qui s’est abattu sur le pays règne toujours. Les Turcs profitent du fait que les Russes sont occupés en Ukraine pour s’immiscer de façon encore plus concrète dans le conflit syrien. Le sanguinaire dictateur syrien, Bachar El-Assad, règle tranquillement ses comptes, et son régime siphonne au passage l’aide internationale. En attendant, le Canada rechigne, sous des prétextes fallacieux, contrairement aux autres pays occidentaux, à rapatrier ses citoyens placés en camps de détention en Syrie, courant ainsi le risque de les voir s’échapper dans la nature quand les groupes armés islamistes sunnites les auront libérés. En attendant, les exilés civils syriens sont rejetés de tous bords, dans un déni d’humanité dont nous devrions tous avoir honte. Aurélie Lacassagne, Francopresse

C’est à l’été 1999 que mon épouse, sa sœur et sous le sol, directement dans la centrale LG2, son mari et moi sommes allés faire un bien beau dans l’aménagement Robert-Bourassa, creusée voyage à la baie James, question d’aller visiter à même le roc. Le plafond, haut d’environ 20 les installations électriques d’Hydro-Québec. mètres, et les murs d’un noir miroitant bleu nous C’était un voyage de 1245 km, un voyage accueillirent. plein d’aventures, d’émerveillement et de Une dame nous emmena voir les installations découvertes. Il fallait s’arrêter d’une propreté exemplaire. Les à mi-chemin pour une nuit 22 alternateurs sont activés par à Matagami, soit à 637 km 22 turbines qui sont amarrées d’Orléans. ensemble par un essieu vertical Réservations faites à un petit de 4 pieds de diamètre. Vingthôtel de Matagami, ensuite à deux immenses tuyaux de Radisson là où se trouvent les 7 mètres chacun alimentent Réflexion installations d’Hydro-Québec, les turbines qui roulent à une nous sommes partis par un temps merveilleux, vitesse extrêmement contrôlée afin de produire mais très chaud. le courant désiré. Pas d’air climatisé dans notre chambre à Cette centrale a été construite sur la rivière Matagami, car ils n’en ont jamais besoin, vu le La Grande et plusieurs autres rivières ont été lieu assez nordique. C’était comme passer une déviées vers La Grande afin d’y augmenter le nuit dans un sauna. débit. Par exemple, la rivière Caniapiscau qui se Le lendemain, après avoir fait le plein vidait au nord dans l’océan Arctique fut bloquée d’essence, nous sommes partis d’assez bonne et l’eau fut redirigée dans La Grande qui coule heure pour nous arrêter à la rivière Eastmain, d’est en ouest. rivière de plusieurs centaines de mètres de large Il y a d’autres centrales le long de La Grande, avec un fort courant qui dévale à grande vitesse mais la centrale LG2 est la plus grosse et parmi les rapides dans un bruit d’enfer. Quelle imposante. Finalement, après avoir passé toutes merveille! ces centrales, cette énorme accumulation d’eau Comme de raison, nous étions accompagnés passe à travers LG1 pour enfin se jeter dans la de mouches noires, de brûlots et de moustiques baie James, dans un bruit étourdissant et qui fait à 200 par centimètre carré. La visite fut assez trembler le sol. courte, une grande partie faite à l’intérieur de Notre séjour se termina par un vol en l’auto, les vitres levées. Nos blessures durèrent hélicoptère au-dessus des installations Robertplusieurs jours. Transfusion de sang au bénéfice Bourassa incluant « L’escalier du gant », cet de ces chers moustiques de toutes sortes. évacuateur de crues comprenant 10 marches de Arrivés à ce bel hôtel à Radisson, nous nous 10 mètres de hauteur par 122 mètres de largeur. reposèrent afin de visiter les installations des C’est un voyage que je recommande à toutes les centrales électriques le lendemain à 9 h, alors personnes qui aiment la technologie, la nature et qu’un autobus de 40 places allait nous engouffrer le plein air. directement dans la centrale à près de 150 mètres Les moustiques vous en remercieront aussi.

Denis

Gagnon

CANADA

Rédacteur en chef........Jean-Marc Pacelli Rédacteur en chef fondateur........Louis V. Patry L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 000 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca.

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Marie-France LALONDE Députée/MP Orléans

s-nous En ce 11 novembre, rappelon et ceux qui se sont tant battus sacrifiés pour notre liberté et notre pays!

Bureau de circonscription 255, boul. Centrum, 2ième étage Orléans, ON K1E 3W3 marie-france.lalonde@parl.gc.ca 613.834.1800 MFLalondeMP.ca


NOTRE PATRIMOINE La petite histoire du Centre récréatif François-Dupuis

L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO www.SFOPHO.com) afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

Louis V. Patry Auteur principal Voici quelques renseignements au sujet de François Dupuis et de son épouse, MarieThérèse (Mary) Scott. François Dupuis naît vers 1785 à Varennes (Québec). Lors de la guerre de 1812, il s’enrôle dans le Régiment des Voltigeurs et se distingue lors de la bataille de Châteauguay en 1813. En guise de récompense pour son courage militaire, la Couronne militaire lui fait don de terres fertiles à l’est de Bytown. En 1816, François épouse dans le village de L’Acadie, au sud-est de Montréal, MarieThérèse (Mary) Scott avec qui il aura au moins dix enfants. Dans les années 1830, le couple s’installe sur le territoire de l’actuel secteur d’Orléans

et François incite d’autres Canadiens français à les rejoindre pour développer l’endroit. En 1846, François achète de George B. Lyon, le lot 3, concession 1, front de la rivière des Outaouais, canton de Gloucester (200 acres). Menuisier de métier, François y construit une cabane en bois rond, là où les missionnaires catholiques font escale. En 1849, les habitants de l’endroit choisissent François pour les représenter auprès de Mgr Joseph-Bruno Guigues, évêque de Bytown, afin d’obtenir une paroisse catholique chez eux. En octobre 1849, Mgr Guigues se rend chez les Dupuis et décide dès lors d’y établir une mission catholique, laquelle sera éventuellement élevée en 1860 au rang de paroisse sous le nom de Saint-Joseph d’Orléans. François offre huit acres de ses terres pour l’édification d’une chapelle. En 1859, un an avant la fondation d’Orléans, François divise ses terres et enregistre son plan (plan de lotissement #10) qui montre une rue nommée Dupuis, laquelle est située entre la rue Ottawa à l’époque

(maintenant le boulevard St-Joseph) et la rivière des Outaouais. En 2002, la rue Dupuis est renommée Dussere, suite à la fusion d’Orléans avec la Ville d’Ottawa en 2001, afin d’éviter toute confusion avec une petite rue Dupuis à Vanier. Ainsi, le nom d’une des rues les plus anciennes d’Orléans disparaît et, par le fait même, toute reconnaissance officielle de François Dupuis, jusqu’à l’ouverture du Centre récréatif en 2013. François décède en 1869 et Marie-Thérèse (Mary) en 1868. Sachons que le parc Mary-Scott, situé au 6024, promenade Vineyard, dans le secteur Convent Glen, a été approuvé en 1985 par le Conseil municipal de Gloucester, suite à une suggestion de la Commission des loisirs qui existait à l’époque. De plus, le tronçon nord de l’avenue Beauchamp débutant à un ravin jusqu’à la voie Radisson, a été renommé voie Scott-Dupuis en 2017 par la Ville d’Ottawa, suite à une suggestion de la SFOPHO. Sachons aussi qu’au cours des années 1950 et jusqu’à son décès survenu en 1983, Éva Dupuis, descendante de François,

a demeuré sans eau ni électricité sur le boulevard St-Joseph, dans une maison dont la construction datait des environs de 1820. Cette maison, que l’on peut visiter, a été transportée en 1984 au Musée-village du patrimoine de Cumberland, situé au 2940, chemin Old Montréal. On retrouve encore des descendants de François Dupuis à Orléans.

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du Souvenir Souvenir Jour de Des Orléanais sensibles aux vétérans André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

À l’approche du 11 novembre et du jour du Souvenir, le moment est propice pour se demander si les vétérans canadiens, et en particulier ceux d’Orléans, sont bien appuyés dans leur retour à la vie civile. Le conseiller d’Orléans, Matthew Luloff, lui-même ancien combattant, a fait équipe, à partir de 2019, avec un autre vétéran, André Thivierge, qui a été pendant 30 ans dans les Forces canadiennes, pour former un groupe de travail au sein de la ville d’Ottawa axé sur le mieux-être des vétérans. S’est également greffé à eux Michaël Srogosz-Bolduc, adjoint au conseiller Luloff. « Nous étions les trois mousquetaires! », se rappelle l’ancien parachutiste André Thivierge. La ville, dirigée à l’époque par Jim Watson, a mandaté le conseiller Luloff comme agent de liaison du Conseil municipal pour les questions relatives aux anciens combattants. Puisque la ville d’Ottawa et, en particulier Orléans, compte, comme l’affirme M. Thivierge, plusieurs milliers d’anciens combattants dans ses murs, il était important – et ça l’est toujours – que ce groupe de travail se penche sur trois objectifs liés aux anciens militaires : permettre aux vétérans

de trouver un logement abordable pour freiner l’itinérance, faciliter l’accès aux soins médicaux (ils sont offerts par l’armée quand une femme ou un homme en fait partie, mais deviennent caducs une fois la personne hors de l’armée) et permettre une meilleure intégration à la vie civile en tissant des liens avec des employeurs, afin de leur montrer tout le potentiel et le savoirfaire que les vétérans apportent avec eux. Pour Elisabeth S. Allard, l’ancienne présidente de la Fédération des aînés francophones du Canada, mais qui a aussi passé 26 ans dans les forces de la réserve et qui fut également directrice des langues officielles au sein de l’armée canadienne, les trois objectifs du groupe de travail tombent en plein dans le mille et sont « tous les trois importants ». Au niveau de la santé, par exemple, elle est d’avis que la population comprend encore mal ce qu’est un choc posttraumatique. Elle en sait quelque chose, puisque son fils, un ancien paramédical, en souffre. En ce qui concerne son groupe de travail, André Thivierge le voit comme faisant partie d’un écosystème. C’est à ce titre qu’il est reconnaissant que l’organisme Respect Canada l’ait répertorié dans son réseau conçu pour promouvoir « le réseautage et le partage des

connaissances afin d’améliorer les services de santé mentale et de réduire l’itinérance chez les Canadiens en uniforme », comme il est mentionné dans son site. Du côté des élus canadiens, la députée d’Orléans Marie-France Lalonde souligne, lors d’une rencontre sur Zoom, son appartenance à la légion d’Orléans depuis son arrivée en politique et dit tout le bien qu’elle pense de sa présence à Orléans. Elle félicite aussi, bien sûr, le groupe de travail mis sur pied à Ottawa pour soutenir les anciens militaires. Outre sa joie de souligner l’achat par le Canada d’une parcelle de Juno Beach en Normandie et d’en faire, avec l’accord de la France pour 99 ans, un site essentiellement commémoratif loin des développeurs immobiliers, la députée fédérale souscrit tout à fait aux besoins de veiller à ce que les vétérans aient accès, les plus âgés comme les plus jeunes qui sont allés en Afghanistan, à des logements décents ainsi qu’à des soins de santé et à la possibilité d’avoir du soutien pour réintégrer le marché du travail. À cet égard, Mme Lalonde souligne que les anciens militaires bénéficient d’un préjugé favorable lorsqu’ils postulent pour des emplois dans la fonction publique canadienne. De plus, elle mentionne également que,

Le vétéran André Thivierge PHOTO : COURTOISIE non loin d’Orléans, sur la rue Mikinac, une quarantaine d’appartements ont récemment vu le jour pour les anciens combattants qui vivent ou risquent de vivre l’itinérance à Ottawa. Si tous saluent les efforts mis par les militaires canadiens pour sauvegarder la démocratie, André Thivierge avoue que, si « tout n’est pas parfait », les efforts mis par tous les gens proches des vétérans « font qu’on est sur la bonne voie. Vous savez, ditil en terminant la rencontre téléphonique, servir les vétérans, c’est une vocation. »

On se souvient MATTHEW LULOFF Conseiller Quartier 1 Orléans-Est-Cumberland

LAURA DUDAS Conseiller Quartier 2 Orléans-Ouest-Innes

TIM TIERNEY

Conseiller Quartier 11 Beacon Hill-Cyrville

CATHERINE KITTS Conseiller Quartier 19 Orléans-Sud-Navan

10 novembre 2022 • Volume 6 Numéro 12 • 7


3 décembre 2022 de 18 h à 23 h 6588 rue Carrière, Orléans

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8 • 10 novembre 2022 • Volume 6 Numéro 12


L’Université Saint-Paul, là où la diversité est reine

Megan Maltais L’Orléanais L’Université Saint-Paul a été créée il y a près de 175 ans. Accueillant plus de 1300 étudiants, l’USP est une université axée sur les enjeux sociaux contemporains et qui place l’humain au centre de ses intérêts. Située en plein cœur d’Ottawa, elle a été fondée en 1848, conjointement avec l’Université d’Ottawa, jusqu’à leur séparation en 1965. Cent soixante-quinze ans plus tard, l’université se concentre davantage sur la place de l’humain dans le monde et de l’impact qu’il peut avoir. Offrant huit disciplines d’études, divisées dans quatre facultés, « les programmes à Saint-Paul sont axés sur créer un meilleur monde pour tous. On cherche à adresser les questions de justices sociales », explique le secrétaire général, Michael McLellan. La faculté de théologie, la faculté de droit canonique, la faculté de sciences humaines et la faculté de philosophie partagent un objectif commun : répondre aux enjeux contemporains. Le programme d’études de conflits, le plus important de l’Université, reflète bien cette mission. « On forme des gens pour qu’ils puissent intervenir dans les conflits, qu’ils soient locaux, provinciaux, nationaux ou internationaux. Ces gens-là

ont une formation assez large et ils sont capables d’intervenir concrètement et de travailler dans ces domaines-là », affirme le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, Jean-Marc Barrette. À Saint-Paul, il y a un enseignant pour une dizaine d’élèves. Cet encadrement s’inscrit dans l’optique « d’offrir des programmes appliqués et d’avoir un impact positif sur la société », rappelle le vice-recteur de l’université. L’USP a également signé des ententes d’arrimage avec 15 collèges québécois et ontariens, afin de permettre aux étudiants d’obtenir un diplôme d’études collégiales et un baccalauréat en quatre ans seulement. De plus, l’Université Saint-Paul collabore souvent avec des organismes. Depuis deux ans, plusieurs étudiants travaillent dans huit provinces canadiennes différentes au développement de « navigateurs » dans les hôpitaux et le système social pour les nouveaux arrivants. Saint-Paul a également mis sur pied la plus grosse clinique de psychothérapeutes d’Ottawa. Chaque année, 60 étudiants sont diplômés dans ce programme et sont prêts à faire leur entrée sur le marché du travail. S’il y avait un mot pour décrire Saint-Paul, ce serait diversité, un concept grandement apprécié par les élèves selon le secrétaire

général. « À chaque collation des grades, lorsqu’un étudiant s’adresse [aux autres étudiants], c’est toujours soulevé. C’est vraiment quelque chose qu’ils apprécient. » Le vice-recteur affirme que 15 % des étudiants déclarent avoir un handicap, 20 % font partie de la communauté LGBTQ+ et 5 % sont issus des Premières Nations. Un étudiant sur deux est francophone alors que l’anglais et l’arabe sont, respectivement, la deuxième et la troisième langue la plus couramment parlée par les étudiants et les enseignants. Malgré son titre officiel d’université « catholique », tout le monde est le bienvenu

à Saint-Paul, à l’exception du programme de Droit canonique. La grande majorité des étudiants et du personnel scolaire est noncroyants ou non-pratiquants. « On n’essaie pas de convaincre qui que ce soit ou de faire du prosélytisme », assure Jean-Marc Barrette. En 2019, l’Université Saint-Paul a obtenu la note de satisfaction de 96 %, montant ainsi sur la première marche du podium des écoles pancanadiennes, selon un sondage de NSSE. Le taux de satisfaction moyen des écoles ontariennes est de 78 %. L’USP tiendra une activité portes ouvertes le 15 novembre prochain.

L'accompagnement des nouveaux arrivants : la clé de l’intégration dans les écoles du CECCE Lorsque l’on arrive dans un nouveau pays, on cherche ses repères. On cherche à s’adapter. On ne comprend pas encore tous les codes de notre société d’accueil. On a besoin d'être rassuré. L'une des premières préoccupations concerne l'éducation de ses enfants. On cherche ce qu’il y a de mieux. Le Conseil des écoles catholiques du Centre–Est (CECCE) est une source sûre pour accueillir et faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et leurs enfants au système scolaire ontarien. Avec des élèves originaires de près de 115 pays, le CECCE a acquis une riche expérience dans le domaine. Au fil du temps, le Conseil a adapté et personnalisé son accueil pour répondre aux besoins des parents qui recherchent une éducation francophone et catholique pour leurs enfants. Les écoles du CECCE sont reconnues pour l’excellence, le dévouement et l’engagement de tous les membres du personnel. Le climat scolaire et les activités sont imprégnées de bienveillance et des valeurs chrétiennes. Les écoles du CECCE préparent aussi les élèves à être bilingues à la fin du secondaire. Les nombreux programmes spécialisés proposés dans les écoles permettent également aux élèves de découvrir et de cultiver leurs passions, et de les orienter concrètement dans leurs choix d’études et de carrières.

Des programmes sur mesure Le CECCE a ouvert en juin 2019 un Centre d'accueil et d'admission. Il s’agit d’un guichet unique qui vise à accompagner les familles dans le processus d’inscription à l’école et à les guider vers les partenaires communautaires détenant toutes les ressources pour faciliter leur intégration. Le programme A3 (accueil, aide, avenir) est un programme du CECCE qui offre un soutien académique supplémentaire à distance aux élèves nouveaux arrivants pour leur permettre d'atteindre leur plein potentiel scolaire et ainsi assurer une meilleure intégration à l'école et une meilleure réussite scolaire. D’autres programmes sont également proposés dans les écoles du CECCE pour accompagner spécifiquement les nouveaux arrivants et leurs familles: programme d’actualisation linguistique en français, programme d’appui aux nouveaux arrivants,

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programme des travailleurs d’établissement dans les écoles, programmes de langues internationales et programmes de langues secondes.

Les personnes qui proviennent d’une autre province et qui s’installent en Ontario ont aussi le soutien et l’encadrement nécessaires pour favoriser l’intégration de leurs enfants dans le système scolaire.

Pour plus d’informations, visitez le bienvenue.ecolecatholique.ca ou composez le 1 888 230-5131. 10 novembre 2022 • Volume 6 Numéro 12 • 9


10 • 10 novembre 2022 • Volume 6 Numéro 12


Profitez de la période des Fêtes pour changer des vies en visitant le Centre de don de plasma place d’Orléans (Le contenu de cet article a été commandité et fourni par la Société canadienne du sang.) Lorsque vous donnez du plasma, vous ne faites pas seulement une différence, vous faites toute la différence. Le plasma est utilisé pour fabriquer des médicaments qui sauvent des vies, et il en faut plus. Beaucoup plus. Les besoins ne cessent d’augmenter et ne prennent pas de pause pendant les Fêtes. Des milliers de patients dépendent de ces produits pour traiter des déficiences immunitaires, des maladies auto-immunes et des troubles neurologiques, pour ne donner que ces exemples. Pour beaucoup de ces patients, il n’existe aucun autre traitement. Le plasma est un composant sanguin riche en protéines. C’est la partie liquide du sang qui assure le transport des cellules sanguines dans l’organisme. La majeure partie du plasma que recueille la Société canadienne du sang est expédiée à des entreprises qui en font des médicaments. C’est le cas du plasma collecté au nouveau centre de donneurs de plasma d’Orléans,

situé au 110, prom. Place d’Orléans (à l’arrière du centre commercial, près du Mark’s, accessible uniquement par l’extérieur). Cela signifie que le plasma que vous donnez est transformé en médicaments et distribué à 730 hôpitaux et cliniques pour sauver des vies. Lorsque vous donnez du plasma, votre sang passe dans une machine qui sépare le plasma des autres composants sanguins; les globules rouges et les plaquettes vous sont retournés à mesure. C’est pour cette raison que vous pouvez donner du plasma toutes les deux semaines, beaucoup plus souvent que du sang total. Les donneurs doivent être en bonne santé, peser plus de 50 kg (110 lb) et avoir au moins 17 ans. Des questions? Appelez-nous au 1 866 JE DONNE (1-866533-6663). Le centre de donneurs de plasma d’Orléans doit recueillir au moins 1 000 dons par mois pour répondre aux besoins actuels et futurs. « Les donneurs qui donnent de leur temps et un peu d’euxmêmes aident à répondre aux besoins des patients de plus en plus nombreux qui

dépendent des produits plasmatiques », souligne Marie Noele Cote, responsable

du développement à Orléans. « Nous ne pourrions pas être plus reconnaissants pour le soutien de ces donneurs et nous espérons qu’ils encourageront d’autres personnes à donner du plasma pour sauver des vies. » Pour donner du plasma et faire toute la différence, prenez rendez-vous en utilisant l’application DonDeSang ou en allant à sang.ca/plasma.

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LE PLASMA EST LE SEUL TRAITEMENT En un peu plus d’une heure, vous pouvez aider à sauver des vies.

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James, receveur de plasma

10 novembre 2022 • Volume 6 Numéro 12 • 11


12 • 10 novembre 2022 • Volume 6 Numéro 12


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