L'Orléanais 6 février 2025

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Un

Rebecca Kwan

IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

Les cabanes de pêche sur glace ne manquent pas sur les eaux glacées de l’île Petrie, à Orléans. Les amateurs de pêche blanche profitent des mois les plus froids de l’année pour aller taquiner le poisson.

Yannick Loranger possède une entreprise de location de cabanes de pêche à l’est d’Ottawa et loue ses abris à plusieurs adeptes des espaces enneigés de l’île Petrie.

Contrairement à l’an dernier, M. Loranger est fort occupé cet hiver et remarque une hausse dans les demandes de location.

« L’année passée, ça avait été de loin ma pire année de location en dix ans », se souvient-il.

« Cette année, en ce moment, j’ai des cabanes louées à tous les jours jusqu’à la mi-février », rapporte l’entrepreneur, ravi.

Selon Yannick Loranger, les températures

froides de cet hiver, combinées avec l’ouverture du canal Rideau, contribuent à générer l’engouement auprès des amateurs de pêche sur glace.

« Parce que le canal Rideau est ouvert, ça donne le goût aux gens de faire des activités extérieures, hivernales, plus que l’année passée ou l’année d’avant », avance-t-il.

M. Loranger se rappelle qu’il n’y avait « presque pas de cabanes » sur les eaux gelées de l’île Petrie l’année dernière. « Ce n’était vraiment pas une bonne année. »

« Il y avait une perception que la glace n’était pas sécuritaire, ce n’était pas le cas. Mais on ne peut quand même pas blâmer les gens d’être méfiants de la glace quand il y a un hiver où il n’y a pas de grands froids, comme l’année passée », reconnaît-il. « C’est sûr que quand il y a des hivers moins froids, les gens ont moins

EN BREF

L’Orléanais accueille un nouveau chroniqueur

ORLÉANS – Depuis janvier, l’équipe de L’Orléanais est fière d’accueillir un nouveau chroniqueur. Jean-Luc Malherbe est né en France où il a fait toutes ses études avant d’émigrer au Canada en octobre 1973. Il s’est mis à travailler à son compte comme traducteur agréé indépendant, avant de fonder en 1977 son propre cabinet de traduction Société Ardenn. Il a collaboré avec de nombreux ministères et organismes publics et privés, notamment le Bureau de la traduction et les comités du Parlement. Depuis son arrivée au pays, il œuvre aussi bénévolement pour la francophonie ontarienne et internationale. Vous le découvrirez davantage à travers ses prochaines chroniques mensuelles.

Le MIFO déménage

ORLÉANS – Dans le cadre des travaux pour son nouvel édifice, le MIFO relocalisera temporairement ses activités à la Place d’Orléans dès la mi-avril 2025. Ces locaux temporaires comprendront la réception du MIFO, l’école de musique, des salles polyvalentes pour les cours et activités; une grande salle pour le sport, les arts, les loisirs et les réceptions; et les bureaux administratifs. Les spectacles et événements artistiques auront lieu au Centre des arts Shenkman et à l’auditorium de l’École Béatrice-Desloges. Le badminton et le pickleball seront maintenus au Dôme d’Orléans. Les services de garde resteront dans leurs lieux habituels. Pendant le déménagement, certaines activités pourraient être interrompues brièvement. Plus d’informations suivront sur mifo.ca/relocalisation. Le MIFO dit demeurer engagé à offrir des services de qualité dans un environnement convivial durant cette transition.

Fête Frissons de retour

ORLÉANS – Le Centre des arts Shenkman célèbrera la Fête Frissons le 9 février, dans le cadre du Bal de Neige d’Ottawa. De 11 h à 15 h, spectacles, ateliers et contes animeront l’événement gratuit. Luciano Porto et Louis Mercier seront en vedette, accompagnés d’activités artistiques et culturelles. La journée est gracieusement commanditée par la ZAC du Cœur d’Orléans.

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Un hiver propice à la pêche sur glace à l’île Petrie

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le goût d’être sur la glace. Ça, c’est très très compréhensible. »

Yannick Loranger remarque par ailleurs que les hivers ottaviens sont plus courts qu’auparavant.

Ce dernier ne cache pas que l’avenir de la pêche sur glace lui semble incertain, avec les températures changeantes et les hivers imprévisibles. Il croise néanmoins les doigts pour que les saisons hivernales à venir soient aussi bonnes pour ses affaires que celle-ci.

Des saisons de plus en plus courtes

Pour sa part, le guide de pêche et propriétaire d’un groupe qui offre des services de pêche guidée dans la région,

Sherif Awad, dit lui aussi remarquer que la saison de pêche sur glace raccourcie d’année en année. Selon lui, la qualité et la quantité de la glace laissent de plus en plus à désirer.

« Ça m’inquiète quant à la survie [de la pêche sur glace] si la tendance actuelle se poursuit ou s’intensifie », soulève-t-il. « Je me souviens qu’il y a quatre ou cinq ans, je pêchais sur plus de 50 pouces de glace solide. Aujourd’hui, j’ai de la chance si je peux trouver huit pouces. »

Jusqu’à maintenant, Sherif Awad est allé pêcher sur la glace de l’île Petrie une fois cet hiver. Il aime explorer d’autres surfaces glacées de la région de la capitale fédérale au cours de la saison froide.

Vers plus d’équité pour les agricultrices

Un sondage pour mieux comprendre les réalités des femmes agricultrices francoontariennes vient d’être mis en ligne par l’Union Culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO) dans le cadre du projet Égalité des genres des agricultrices pour le leadership, l’équité et la solidarité (ÉGALES).

L’initiative vise à amoindrir ou éliminer les obstacles à la réussite des femmes en milieu rural. « Les femmes francophones qui vivent éloignées des grands centres sont confrontées à plus d’obstacles que les autres : ressources insuffisantes en français, isolement géographique et social, l’absence de soutien pour les femmes, l’accès limité à du mentorat ou des réseaux ainsi que l’absence de transport public rural. » C’est du moins ce qu’affirme le communiqué émis le 21 janvier par l’UCFO au moment du lancement du projet ÉGALES.

« C’est un projet qui est né d’une prise de conscience : les femmes en agriculture cumulent de nombreuses responsabilités, tant sur la ferme qu’au sein de la maisonnée, et leurs réalités sont encore trop peu documentées », explique Pascale de Montigny Gauthier, la coordonnatrice de projet.

Le sondage, qui sera en ligne pour plusieurs mois, cherche à atteindre un maximum de participantes afin de dresser un portrait représentatif de la situation. Il inclut des questions sur les conditions de travail, l’égalité des sexes, la charge mentale et les défis spécifiques rencontrés par les femmes agricultrices, notamment celles issues de groupes minoritaires. Le sondage veut en savoir plus sur les préjugés auxquels font face les agricultrices issues de l’immigration, ayant un handicap ou faisant partie de la communauté 2ELGBTQI+.

Gérante et maraîchère au sein de l’entreprise Jardins Bergeron Gardens de Navan, dont son mari est copropriétaire avec son frère, Viki Dallaire est contente de l’initiative de l’UCFO. Elle avoue que les hommes ont parfois besoin de voir le quotidien avec des yeux de 2025 : « Je regarde mon mari qui a appris son métier à partir de l’exemple de ses parents qui eux l’avaient appris de leurs parents. » Elle se désole quelque peu que, parfois, de vieilles façons de penser viennent envisager la gestion d’une entreprise familiale.

Au sein de Jardins Bergeron, il y a quatre employées, uniquement des femmes. Un aspect clé du sondage ÉGALES est la question du partage des tâches, tant au

sein de l’entreprise que dans la sphère domestique. Sur ce point, Mme Dallaire se dit chanceuse : « Chez nous, c’est mon mari qui fait à manger, puis moi je fais le ménage! Ça fait que moi, je suis pas mal contente avec ça. » Elle reconnaît cependant que cette répartition n’est pas la norme pour toutes les agricultrices.

Enfin, la maraîchère souligne les difficultés rencontrées parfois par certaines femmes pour obtenir des prêts agricoles, citant le cas d’une employée qui a dû compter sur ses partenaires pour acquérir une propriété. Cette réalité met en lumière un obstacle supplémentaire pour les femmes souhaitant s’établir en agriculture au moment où cette industrie cherche de la main-d’œuvre en plus de faire face à une concurrence toujours plus grande.

Le projet ÉGALES ne se limite pas qu’à un simple sondage : des groupes de discussion et des rencontres seront organisés à travers l’Ontario afin d’approfondir les enjeux soulevés. « Nous voulons éviter que ces femmes abandonnent leur entreprise faute de soutien, de reconnaissance et de solutions adaptées », précise Mme de Montigny Gauthier.

Ce sera l’occasion de parler de divers sujets notamment de la santé mentale chez

Les Jardins Bergeron Gardens comptent quatre employées.

les agricultrices dont le média Agricom, membre d’ailleurs du Réseau.Presse, en fait souvent mention.

Le projet ÉGALES s’étendra sur trois ans. Les résultats obtenus permettront d’élaborer des stratégies concrètes pour améliorer les conditions des femmes dans le secteur agricole franco-ontarien.

D’ici là, Viki Dallaire encourage ses consœurs à participer au sondage et à partager leurs expériences, afin de mieux cerner les défis persistants et promouvoir une plus grande équité dans le secteur agricole.

Des archives de la SFOPHO bientôt en ligne

Un catalogue en ligne, dans lequel sera répertoriée une gamme de collections patrimoniales sur l’évolution des communautés d’Orléans, sera bientôt rendu public par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO).

Le lancement de la plateforme est prévu en février. La SFOPHO pense notamment la mettre en ligne lors de la Semaine du patrimoine à Ottawa, qui se déroule du 17 au 23 février.

Le catalogue mettra en vedette les archives de la SFOPHO, qui comprennent notamment des photos de famille, de bâtiments patrimoniaux, d’événements historiques et de processions religieuses.

Selon l’archiviste bénévole de la SFOPHO et responsable du projet du catalogue, Monique Brûlé, la mise en ligne d’un tel répertoire permet à l’organisme de répondre à « une demande croissante » dans la communauté. Plusieurs Orléanais cherchent à consulter les collections historiques du regroupement, rapportet-elle, et avec un catalogue en ligne, la

SFOPHO pourra mieux desservir ses concitoyens avides d’histoire. « Tous pourront y faire des recherches et retrouver des images eux-mêmes sans avoir à passer par un intermédiaire », détaille-t-elle.

« Semblable à une recherche Google, plus de 1000 fiches descriptives accompagnées d’images pourront faire l’objet d’une recherche, représentant plusieurs domaines du patrimoine, tels que le patrimoine bâti, les modes de vie et la vie communautaire », explique Mme Brûlé.

Monique Brûlé espère que l’accessibilité de la plateforme aura le potentiel de la rendre populaire auprès des Orléanais qui pourraient être tentés de faire don de nouvelles archives à la SFOPHO.

« Ce travail de mémoire est essentiel pour mieux documenter et faire connaître l’histoire des francophones au Canada, et surtout en Ontario », estime l’archiviste.

« Il permet aussi de mieux documenter et améliorer l’accès à l’information reliée au développement économique, à la vie culturelle et au patrimoine historique d’Orléans. »

Un accès au passé

L’historien à la retraite de l’Université

d’Ottawa, Pierre Anctil, croit qu’un tel catalogue cumule de nombreux avantages.

« Souvent, les gens se soucient de la préservation de leur milieu de vie ou de son enrichissement, mais ils n’ont pas en leur possession des documents photographiques ou des pièces de correspondance qui les encourageraient en ce sens et leur feraient prendre conscience des changements que leur entourage a traversés au cours des années », remarque l’historien à la retraite.

À son avis, « une plateforme numérique dédiée à l’histoire d’une localité permet de remédier à cette difficulté d’avoir accès au passé ou au présent ».

Une source d’inspiration

Le professeur Serge Durflinger, qui enseigne dans le département d’histoire de l’Université d’Ottawa, partage les pensées de M. Anctil.

« Beaucoup de gens s’inspirent du passé et surtout des vies de ceux et celles qui nous ont précédés », commence-t-il. « En ce qui concerne Orléans, ils ont vécu dans un autre temps, mais dans la même place. Si nous sommes de fleurs, ces gens sont les racines. »

Rendre accessibles des images historiques en ligne permet aux Orléanais, selon lui, de

Monique Brûlé, responsable du projet.

PHOTO : COURTOISIE

« revivre le passé » et de «développer un sens d’appartenance à leur quartier».

« L’histoire devient le présent », ajoute le professeur. « Un tel projet démontre notre passé collectif et anime les témoignages perdus. En valorisant le passé d’Orléans, nous valorisons nous-mêmes. »

Justin Trudeau, les langues officielles et les trous

Bonne Saint-Valentin à tous et à toutes

de mémoire

Le passage de Justin Trudeau à la tête du Canada est généralement considéré comme ayant été positif pour les langues officielles. Malgré ce bilan, la francophonie canadienne s’est souvent sentie oubliée ou mise de côté durant son mandat. Elle n’a pas trouvé en Justin Trudeau le chef de file dont elle a besoin.

L’un des plus récents exemples d’oubli remonte à janvier 2024, quand le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Marc Miller, a annoncé une réduction du nombre de permis d’études délivrés aux personnes étrangères.

Les établissements postsecondaires francophones ont alors tiré la sonnette d’alarme, parce que la diminution des revenus apportés par ces étudiants et étudiantes allait lourdement diminuer leurs revenus.

Dans les semaines suivantes, il a été impossible de savoir comment la mesure affecterait les établissements postsecondaires francophones; jusqu’à l’annonce d’un nouveau programme pour eux.

En 2019, il a nommé une lieutenante-gouverneure unilingue anglophone dans la seule province officiellement bilingue du Canada. En 2021, Justin Trudeau a persisté et signé avec l’installation d’une gouverneure générale qui ne parle pas français, Mary Simon. Certes, elle est autochtone et sa nomination représente un geste louable pour se rapprocher des Premières Nations, mais la population francophone du pays s’est sentie, encore une fois, oubliée.

D’ailleurs, la prorogation du Parlement au début de l’année a rejeté dans les limbes deux projets de loi qui auraient modifié la Loi sur les compétences linguistiques et rendu obligatoire le bilinguisme pour les postes de gouverneur général du Canada et de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick.

Tous ces exemples d’oublis n’ont pas la même portée grave que d’autres préjudices passés subis par les francophones en situation minoritaire. Ils ne se comparent pas au Règlement 17 ou aux difficultés d’obtenir des écoles de langue française. Ils n’ont pas fait reculer les droits des francophones. Ils démontrent cependant un manque de leadeurship qui envoie un très mauvais message à la fonction publique et à la population, tant francophone qu’anglophone.

Le commissaire aux langues officielles indiquait d’ailleurs dans son rapport annuel de 2024 que des institutions fédérales «ne semblent ni adhérer à la vision d’une fonction publique bilingue ni appuyer la création de milieux de travail dans lesquels les fonctionnaires se sentent habilités à travailler dans la langue officielle de leur choix».

Un très vieux problème qui disparaitra seulement lorsque la personne à la tête du gouvernement canadien offrira plus qu’un bilinguisme d’apparence, plus que des discours dans les deux langues officielles.

Elle montrera que le français est aussi important que l’anglais. Elle rappellera que les francophones ont aussi aidé à construire le pays. Elle n’oubliera pas que les communautés minoritaires ont des enjeux spécifiques.

Justin Trudeau en avait peut-être l’intention, mais il n’a pas été cette personne.

Julien Cayouette, rédacteur en chef – Francopresse

Rédacteur en chef........Jean-Marc Pacelli

Rédacteur en chef fondateur........Louis V. Patry

L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 40 150 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca.

Février nous fait immédiatement penser à la Saint-Valentin. Cette fête amoureuse nous submerge de belles pensées, mais quelle est sa véritable origine?

D’après mes recherches, la Saint-Valentin tirerait ses origines d’une fête païenne célébrée par les Romains : les Lupercales (du nom de Lupercus, dieu de la fertilité de la Rome antique).

Mais c’est en 495 que le pape Gélase Ier, évêque de Rome, décida par décret que la Saint-Valentin serait célébrée le 14 février, dans le but de contrecarrer les Lupercales chez les Romains. Au moins trois saints martyrs différents nommés Valentin sont d’ailleurs fêtés ce jour-là.

de Clèves, qu’il épousa après sa libération. La fête fut ensuite associée plus étroitement à l’échange de « billets doux » (valentins) illustrés de symboles, tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé, puis de cartes de vœux.

Jean-Luc Malherbe

Des Ardennes au Canada

Et Cupidon (du latin « cupido » signifiant désir), célèbre personnage personnifié par un jeune enfant muni d’un arc et d’une flèche, représente le dieu de l’Amour. Si sa flèche vous touche, vous tomberez amoureux de la première personne que vous rencontrerez. Cette légende a encore ses fidèles aujourd’hui…

De nombreuses légendes portant sur la SaintValentin ont probablement été inventées. La veille de son martyre, saint Valentin aurait glissé un « valentin » à la fille du geôlier intitulé « de la part de votre Valentin ». Ou encore saint Valentin aurait arrangé secrètement des mariages de soldats romains interdits par l’empereur Claude II.

Les amoureux en profitent pour s’échanger des mots doux et des cadeaux comme des roses rouges (emblèmes de la passion) ainsi que des cartes, du chocolat, etc., même si on peut regretter que cette fête soit devenue très commerciale.

Il semblerait que le prince Charles d’Orléans fut le premier homme à adresser une carte de SaintValentin. Emprisonné dans la Tour de Londres, il fit parvenir en 1440 un poème à sa dulcinée, Marie

Cependant, si la Saint-Valentin est reconnue comme la fête de l’Amour, c’est aussi celle de l’Amitié. En Amérique du Nord, il est courant qu’une personne envoie plusieurs cartes et que des élèves du primaire en envoient à leur maîtresse d’école. Les échanges de cartes ne suivent donc pas la tradition européenne où une carte est envoyée à une seule personne, sa Valentine.

Je me souviens de mon secondaire en France où nos rares moments de loisirs (en dehors des études surveillées obligatoires à l’internat) étaient consacrés à la rédaction de lettres et de poèmes, car nous fréquentions un lycée mixte qui favorisait les premiers échanges amoureux à un âge où la puberté nous faisait vivre nos premiers émois et aussi nos premiers chagrins d’amour.

Parmi mes amourettes lycéennes, je me rappelle avoir utilisé les services d’un ami pour transmettre des billets doux à ma dulcinée parce qu’il fréquentait sa classe.

Même à 15 ans, je me souviens encore des regards échangés furtivement dans la cour séparée du lycée et des rencontres brèves organisées les jeudis après-midi exempts de cours. C’est aussi à cette époque que j’ai commencé à écrire des poèmes.

Pour terminer cette deuxième chronique, je vous transmets mes souhaits de bonheur pour la Saint-Valentin en espérant que vous penserez à la fêter avec vos ami.e.s puisque c’est aussi la fête de l’Amitié.

À la revoyure!

Bureau de circonscription 255, boul. Centrum, 2ième étage Orléans, ON K1E 3W3 marie-france.lalonde@parl.gc.ca 613.834.1800

/LalondeMF MFLalondeMP.ca

HOMMAGE À UN PILIER

Roger Laporte, notre jardinier, nous a quittés…

Alton Legault

Contribution spéciale

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris que Roger Laporte nous a quittés, le vendredi 24 janvier, pour aller rejoindre les siens au paradis des âmes généreuses.

Roger Laporte est né le 2 août 1925, sur une ferme le long du chemin Montréal, dans le secteur Beacon Hill, fils d’André Laporte, jardinier, et de Yvonne Séguin.

Après avoir été tenté par la prêtrise, Roger trouve une compagne de vie idéale en la personne de Thérèse Charbonneau, fille d’Arthur Charbonneau et d’Aurore Pariseau. Ils convolent en justes noces, le 26 août 1950, en l’église St-Joseph d’Orléans.

Après avoir abandonné ses projets de constructeur (rue Laporte) et de restaurateur (restaurant Miss Ottawa) dans le secteur Beacon Hill, Roger décide en 1960 de faire un retour à la nature avec sa famille en achetant de monsieur Joseph Lacroix une ferme de 52 acres dans la partie nord du

lot no 27 de la première concession dans le canton de Cumberland.

De peine et de misère, mais avec beaucoup de détermination et de foi, il entreprend de mettre sur pied une entreprise de jardinage avec l’aide de son épouse et de tous les membres de la famille : Bernard, Louise, Michel, Lucie, Jean, Paul et Christiane.

Ils construisent des serres, travaillent la terre et produisent d’abord des fruits et légumes à vendre sur le marché By à Ottawa, pour ensuite investir dans les fleurs, plantes et produits de jardinage susceptibles d’intéresser les nouveaux arrivants des quartiers résidentiels en émergence.

Il contribue largement à faire fleurir nos pelouses et garnir nos terrains d’arbres ombrageux.

En 1982, Roger cède le centre de jardinage à son fils, Jean, mais continue à y apporter son concours pendant encore de nombreuses années.

En 2017, il publie sa biographie sous le

titre : Mon arbre de vie

En plus de s’investir dans son entreprise, Roger s’implique grandement dans sa communauté : membre de l’API de l’école Notre-Dame du Cap, membre du club Lions, du club des Optimistes et du club 60, promoteur de campagnes anti-drogue et de caméras de sécurité routière, membre actif et défenseur du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) et du Centre de jour Séraphin-Marion d’Orléans (CJSMO), conférencier et animateur de jardinage à la radio CJRC et à la télévision communautaire Rogers.

Roger était particulièrement fier d’être l’un des membres fondateurs du Rendezvous des aînés d’Ottawa (RAFO). Faisant équipe avec, entre autres, Gérald Poulin et Fernand Leduc, il a contribué à créer un « chez nous à nous » pour les aînés francophones.

Grand jardinier devant Dieu et les hommes, Roger Laporte nous a laissé un héritage appréciable et apprécié. Nous lui en sommes profondément reconnaissants.

Roger Laporte, un pilier de la commu-

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étudiant

6 février 2024, Volume 7 Numéro 4 La voix des étudiants francophones d’Orléans

Sabrina Midou de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde et Sohaib Abdilahi de l’École secondaire publique L’Héritage sont tous deux finalistes pour la Bourse Loran. PHOTOS FOURNIES

Prochaine édition : 6 mars

Deux étudiants sont finalistes de la bourse Loran

Franck Djofang De Ngankam, 12e année École secondaire Gisèle-Lalonde

C’est avec une immense fierté que le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) annonce que deux de ses étudiants finissants, Sohaib Abdilahi, de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, et Sabrina Midou, de l’École secondaire publique

L’Héritage, ont été sélectionnés comme finalistes pour la prestigieuse bourse Loran. La bourse Loran, offerte par la Fondation Boursiers Loran, est l’une des distinctions académiques les plus prestigieuses au Canada. Depuis 1988, cette organisation indépendante récompense de jeunes Canadiens qui se démarquent par leur détermination, leur engagement et leur leadership. Chaque année, 30 étudiantes et étudiants sont sélectionnés comme boursiers Loran parmi plus de 6000 candidatures. Les lauréats reçoivent une bourse d’une valeur pouvant atteindre 100 000 $, incluant l’exonération annuelle des droits de scolarité, une allocation annuelle de 9000 $, ainsi qu’un accès à des programmes de mentorat, de financement pour des stages d’été, et à des forums nationaux.

Pour devenir finalistes, Sohaib Abdillahi et Sabrina Midou ont traversé un processus de sélection rigoureux en trois étapes,

comprenant des entrevues régionales et provinciales. Leur candidature a su briller grâce à leur force de caractère, leur leadership et leur engagement profond envers leur communauté.

« Je suis très honoré d’être finaliste pour la bourse de Loran. C’est incroyable de voir comment mes passions pour le sport et le bénévolat m’ont mené ici. », a déclaré Sohaib Abdilahi.

De son côté, Sabrina Midou s’investit principalement dans plusieurs projets et initiatives qu’elle mène avec passion. Elle représente les jeunes de la région de l’Est au sein du Conseil de représentation de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) et fait aussi partie de l’équipe de Re:Action4Inclusion à Cornwall, où elle milite pour l’inclusion et la justice sociale.

Les finalistes, au nombre de 75 cette année, seront invités à Toronto en février pour participer aux entrevues nationales. Même sans remporter la bourse principale, les finalistes peuvent recevoir une bourse de 6000 $ pour souligner leur succès.

Félicitations à Sohaib Abdilahi et Sabrina Midou pour cette reconnaissance bien méritée. Toute la communauté du CEPEO leur souhaite le meilleur pour la suite de leur parcours!

CRÉATEURS DE DEMAIN

Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Égoïsme routier ou politique municipale désuète

Raphaël Boutin, 12e année École secondaire catholique Garneau

Un matin de janvier, une autre collision s’est produite entre un véhicule et un piéton en milieu scolaire. À l’École secondaire catholique Garneau, un élève a été renversé sur le chemin Carrière lorsqu’il se dirigeait vers l’établissement.

Heureusement, l’élève s’en est sorti indemne. Ce ne fut malheureusement pas le cas pour un autre élève qui a été happé et gravement blessé dans le stationnement de l’école Béatrice-Desloges l’an dernier.

Force est de constater que, depuis la fin de la pandémie, il y a une hausse dans les décès de piétons causés par des collisions avec des véhicules. D’après les données compilées par la Ville d’Ottawa, le nombre d’accidents ayant causé la mort de piétons depuis 2017 a plus que doublé, passant de cinq accidents fatals en 2017 à 11 en 2023. Les chiffres de

2024 sont attendus avec inquiétude.

Plusieurs facteurs pourraient contribuer à cette augmentation. D’abord, l’égoïsme routier semble en hausse, à Ottawa comme ailleurs. Ce phénomène désigne une attitude où les conducteurs manquent de civilité et priorisent leurs propres besoins dans le trafic sans égard aux autres. Un tel comportement sous-entend des actions comme ne pas ralentir en apercevant des piétons et même refuser de leur céder le passage. On discerne sans difficulté que des attitudes comme celles-ci augmentent significativement les risques d’accidents graves, voire mortels.

D’autre part, si on jette un coup d’œil aux politiques municipales qui ont été mises en place, on peut se demander si elles priorisent la sécurité des piétons ou la circulation automobile. Ottawa a lancé le « Road Safety Action Plan », visant à éliminer toute collision mortelle d’ici 2035. Des mesures comme

l’installation de caméras pour surveiller la vitesse des véhicules devant plusieurs écoles témoignent de cette volonté. Toutefois, ces initiatives semblent parfois contredites par des politiques qui privilégient la fluidité de la circulation au détriment de la sécurité des piétons.

Notamment, dans le cas de l’école secondaire Garneau, la ville considère un arrêt-stop devant l’école comme allant à l’encontre de sa politique, même s’il dessert le principal passage piétonnier pour accéder à l’école. La ville a donc enlevé cet arrêt à la surprise générale.

À titre de second exemple, la ville construit actuellement un carrefour giratoire à l’intersection de Jeanne-d’Arc et la promenade Vineyard ayant pour objectif d’assurer une meilleure fluidité de trafic. Pourtant, avant ce rond-point se trouvaient des feux de circulation qui permettaient aux

piétons de traverser cette intersection en toute sécurité. Par conséquent, ces réformes incitent les piétons à prendre des risques pour traverser des routes insuffisamment signalées, la perception de sécurité n’étant pas la même qu’autrefois. Les politiques de la ville ne semblent pas avoir la sécurité des piétons comme priorité. Seraient-elles désuètes? En fin de compte, si les conducteurs doivent adopter des comportements plus responsables afin de garantir la sécurité des piétons, les politiques municipales doivent tout de même refléter une réelle priorité envers les usagers les plus vulnérables : les piétons. Les politiques doivent non seulement être cohérentes, mais également agir avec urgence pour atténuer les risques immédiats. Ces dangers sont palpables dans notre communauté, comme en témoignent les données compilées par la ville ainsi que les accidents récents.

La santé mentale des enfants dans les écoles secondaires

Zahava Virginia Olszynko, 7e année École secondaire publique Louis-Riel

La santé mentale affecte une grande partie de la population des élèves dans les écoles secon-daires.

Selon la Santé publique d’Ottawa, un étudiant sur quatre aurait visité un professionnel de la santé mentale. Le plus grand problème cité serait centré sur des problèmes émotionnels tels que la dépression, l’anxiété et les attaques de panique. Cela nous montre donc que cette situation est préoccupante et devrait faire l’objet d’interventions préventives dans les écoles.

Les troubles anxieux sont les troubles qui se manifestent le plus fréquemment

chez les adolescents. La difficulté à gérer les demandes grandissantes sur leur temps, causée par la nécessité de trouver un équilibre nnnnnn entre l’école, les sports, les obligations familiales et le besoin de socialiser, entraîne une pression comparable à celle vécue par les adultes.

Une autre grande source de préoccupation chez les jeunes est le désir d’être accepté, accentué par le sentiment d’exclusion causé par l’omniprésence des réseaux sociaux, où ils voient tout ce qui se passe dans la vie de leurs pairs. Cela contribue également aux problèmes d’image corporelle.

Il existe de nombreux symptômes indiquant qu’un adolescent souffre de troubles de santé mentale, comme une

baisse significative des résultats scolaires. Il/elle peut éviter ses amis et sa famille, exprimer soudainement des accès de colère et de rage, ou encore modifier ses habitudes alimentaires et de sommeil. La liste est longue et peut même inclure des idées suicidaires.

Les enseignants, les parents, les amis et toutes les personnes présentes dans la vie d’un adolescent peuvent collaborer pour l’aider à préserver sa santé mentale. Il est essentiel de l’orienter vers un intervenant scolaire ou un professionnel de la santé mentale afin de le soutenir. On peut également lui proposer de parler à une organisation de santé mentale ou à un organisme de jeunesse local. De plus, il peut

consulter des ressources en ligne ou appeler une ligne d’aide téléphonique.

Pour conclure, la santé mentale fait partie intégrante de la vie de nombreux adolescents. C’est pourquoi il s’agit d’un sujet essentiel qui devrait être abordé régulièrement dans les discussions et les ateliers. Cela permettrait aux jeunes de comprendre qu’ils ne sont pas seuls dans leur sentiment d’isolement et qu’une des premières étapes pour s’en sortir est d’en parler.

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UN NOUVEAU CHAPITRE :

L’Université Saint-Paul

Après avoir célébré son 175e anniversaire l’année dernière, l’Université Saint-Paul a entamé un nouveau chapitre résolument tourné vers l’avenir.

Grâce à son engagement en faveur d’un leadership transformatif, des actions concrètes et de l’excellence académique, la communauté USP vit sa mission de créer un monde plus juste et plus humain.

Nouveau leadership

L’Université Saint-Paul accueillera Louis Patrick Leroux en tant que nouveau recteur au printemps.

M. Leroux rejoint l’USP après avoir occupé le poste de vice-doyen de la recherche à la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia à Montréal. Originaire de la région d’Ottawa, il est franco-ontarien et a de profondes racines dans les scènes culturelles de l’Ontario et du Québec.

« Le dynamisme constant dont fait preuve la communauté de l’Université Saint-Paul dans sa mission de créer un monde meilleur est quelque chose qui m’inspire » a expliqué M. Leroux. « Cette communauté dispose de tout ce qu’il faut pour avoir un impact positif dans le traitement des questions sociales contemporaines et je me réjouis de pouvoir y contribuer. »

Vivre la préservation de l’environnement

Ce janvier, l’USP a annoncé avec fierté son engagement à devenir une communauté bleue. Avec cet engagement, l’Université a pris des mesures importantes pour promouvoir la viabilité des ressources en eau et la responsabilité sociale.

L’engagement à l’égard de la communauté bleue s’harmonise avec les initiatives de responsabilité sociale plus larges de l’USP, qui comprennent le fait de cesser d’investir dans des fonds axés sur les combustibles fossiles et la priorisation des investissements dans des entreprises qui agissent de façon responsable sur les plans social et environnemental.

L’université lance également la nouvelle École de leadership, écologie et équité en mars. Cette nouvelle école proposera des programmes qui aideront les étudiantes et étudiants à acquérir les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour devenir des leaders en matière de durabilité écologique.

Encourager nos étudiantes et étudiants À l’USP, la population étudiante est encouragée à intégrer l’éducation et la recherche à l’engagement social. Avec le soutien du corps professoral, les étudiantes et étudiants peuvent explorer leurs passions et mettre à disposition leurs talents pour faire la différence au sein de leur communauté.

Anitha Niyuhire et Victoria Gachuche, toutes deux étudiantes aux cycles supérieurs de l’École d’innovation sociale Élisabeth-Bruyère, sont de parfaits exemples de cette expérience étudiante.

Mme Niyuhire applique ce qu’elle a appris dans son projet Naomi lèvetoi, qui vise à autonomiser les mères

monoparentales qui vivent en dehors de Bujumbura, la capitale du Burundi.

SICamp 254, le projet innovant de Mme Gachuche, est un laboratoire d’innovation sociale qui soutient les jeunes entrepreneurs à Nairobi.

Les deux étudiantes ont récemment reçu une bourse Desjardins de 10 000 dollars chacune.

DÉCOUVREZ L’EXPÉRIENCE USP

Vous voulez découvrir l’Université Saint-Paul personnellement ? Rejoignez-nous sur le campus le mardi 12 mars à 10 h 00 pour un panel de discussion au cours duquel nos professeures et professeurs exploreront des enjeux sociaux pressants à partir de leurs perspectives académiques uniques. Pour vous inscrire, visitez ustpaul.ca.

MON CHOIX POUR UN MONDE MEILLEUR.

> Communications sociales

> Counselling, psychothérapie et spiritualité

> Droit canonique

> Éthique, justice sociale et service public

> Études de conflit

> Innovation sociale

> Leadership, écologie et équité

> Théologie

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90% de satisfaction des étudiants

Bilinguisme et diversité

Frais de scolarité compétitifs 10 étudiants par professeur

Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Une baisse pour une hausse : Pourquoi pas?!

Olivier Gagnon Maheu, 11e année École secondaire catholique BéatriceDesloges

Ah, nos chers voisins du sud. Les ÉtatsUnis, autant un symbole d’espérance et d’espoir qu’un symbole de monopole et d’individualité. Un pays aussi développé que celui des États-Unis devrait au moins avoir un peuple investi dans le processus électoral, n’est-ce pas? En fait, seulement 66 % des Américains admissibles au vote en 2020 se sont inscrits, en plus, c’est le chiffre le plus haut depuis quelque temps.

Alors comment est-ce que le Canada peut se distinguer du système américain? Simple : le vote fédéral devrait être réduit de 18 à 16 ans. Et je ne dis pas ça de nulle part, le Parlement en parle déjà. Le projet de loi

S-201 cherche à baisser l’âge de vote, alors enlevons le tabou et parlons-en!

Tout d’abord, il faut enlever les stéréotypes et l’âgisme: chimiquement, les cerveaux des jeunes sont assez développés pour obtenir leur propre opinion. Selon le psychiatre Frédéric Benoît, les adolescents jusqu’aux jeunes adultes ont la même capacité cognitive que celle des adultes, alors pourquoi donner uniquement le droit de vote à ces derniers quand leur cerveau est similaire?

Aussi, je sais que j’ai mentionné uniquement le Canada et les États-Unis, mais qu’en est-il des autres pays? Sûrement, ils doivent se battre aussi pour le droit de vote, non? Devinez quoi, en Allemagne, ils n’ont même pas besoin de se battre pour le vote à 16 ans,

ils l’ont!

En juin 2024, le droit de vote pour les élections européennes a été accordé aux jeunes de 16 ans, ce qui a donné la chance à près de cinq millions de premiers électeurs d’élire leurs représentants à l’échelle européenne.

Si je continue avec la comparaison, les systèmes électoraux en Europe, mais surtout l’Allemagne sont tellement plus complexes qu’aux États-Unis. Le système électoral aux É-U, c’est peut-être un code Morse, mais celui en Allemagne c’est Kryptos. On ne peut pas justifier une simplicité électorale et avoir un âge de vote plus haut, ça n’a juste pas de sens. Et oui, je comprends qu’il y a une raison évidente pourquoi je prends cette position. Mais un biais ne justifie pas mon

manque de billet de vote!

Alors, si on pense aux États-Unis, c’est clair qu’il est trop tôt pour un changement aussi gargantuesque. En revanche, pour le Canada, le projet de loi S-201 est rendu à sa deuxième lecture au sénat, ce qui n’est qu’un pas de plus pour qu’il passe. Ça s’en vient, mais pas assez rapidement à mon goût. Allez ouste!... Un peu plus vite, là, là!

C’est donc en croisant mes doigts que je souhaite longue vie à la campagne #vote16, qui fait de tout son possible pour rendre le changement possible. Et ne restons pas là à regarder le changement, engageons-nous aussi!

Je ne peux donc plus le dire assez clairement : il faut une baisse d’âge de vote pour une hausse d’intérêt électorale.

Qui sont les étoiles montantes du soccer à Louis-Riel

Oliver Brinkmann, 7e année École secondaire publique Louis-Riel

Tous ceux qui portent fièrement le polo Louis-Riel savent que cette école produit beaucoup de talents, non seulement dans le domaine académique, mais surtout chez les athlètes. Notre programme de sport-études est reconnu pour former des compétiteurs exceptionnels.

Ce n’est pas parce que je suis biaisé que je fais ces commentaires, mais bien parce que c’est un fait : plusieurs grandes vedettes du sport ont commencé leur parcours ici, à Louis-Riel.

Prenons par exemple Jonathan David, joueur pour la Ligue des Champions qui est le meilleur buteur canadien depuis novembre 2024. Il y a aussi Vanessa Gilles,

qui a remporté une médaille d’or avec l’équipe nationale canadienne. Mais ces superstars appartiennent au passé glorieux de notre école. Aujourd’hui, on se tourne vers l’avenir. Pour en savoir plus sur les étoiles montantes du soccer, j’ai eu la chance d’interviewer Nishaal Laperrière, ou « M. Nishe » comme l’appellent affectueusement les élèves.

Afin d’avoir l’heure juste sur les futures stars du programme de soccer, M. Nishaal Laperrière accepte de nous parler de quelques élèves qui, d’après lui, ont l’attitude, les qualités et les compétences, pour exceller dans le monde professionnel. Trois élèves de 12e année en particulier, semblent avoir retenu son attention. Ryan Spaans, gardien de but, Gaël Bah-Cellier et

Jaheim Hoindo font tous partie de l’équipe senior de Louis-Riel et jouent aussi avec le club local OSU. » Il nous explique également que ces élèves possèdent l’attitude gagnante pour devenir des joueurs de soccer professionnel, à l’aide des coachs de Louis-Riel qui sont investis dans leur succès.

À ce sujet, M. Nishe nous explique que les coachs recherchent trois qualités principales chez les joueurs, dont le leadership, une attitude positive et la capacité de continuer à apprendre (être « coachable »).

Il a ajouté que les coachs de soccer –et même les autres coachs dans différents sports – essaient de transmettre ces qualités lors de chaque session d’entraînement.

Enfin, il a insisté sur l’importance des heures de devoirs et les fameuses compétences à développer que l’on retrouve sur les bulletins scolaires de l’Ontario tels que l’autonomie et l’autorégulation. Sur ce point, la rigueur est de mise puisqu’ils aident les étudiants à être responsables et à gérer leur temps. Les sports : une distraction pour les études ?

Pour ma dernière question, j’ai demandé à M. Nishe si, selon lui, le sport pouvait être une distraction pour les études. Sa réponse a été très claire :

« Non, le sport n’est pas une distraction. Ça devrait même être une composante de la vie de tout le monde. Le sport crée des attitudes positives pour l’avenir, améliore la santé mentale et aide à rester en forme. »

Conseil des écoles publiques de l'Est de On-

Le mois de l’histoire des Noirs toujours important

Dominique Voufo, 8e année École secondaire publique Louis-Riel

Chaque année, en février, on célèbre le Mois de l’histoire des Noirs en Amérique du Nord, notamment aux États-Unis et au Canada. Ce mois a pour objectif de mettre en valeur et de célébrer les œuvres, les contributions et l’histoire des AfroAméricains et des Canadiens noirs à travers les générations.

Origines et contexte

L’historien afro-américain Carter G. Woodson a lancé l’idée en 1926 en créant la « Semaine de l’histoire des Noirs ». Son but était de combattre l’ignorance et le racisme en mettant en valeur les contributions des Afro-Américains. En 1976, l’événement s’est étendu à tout le mois de février grâce au succès du mouvement des droits civiques. Au Canada, l’idée a été adoptée en 1995, suite à une proposition de l’honorable Jean Augustine la première femme noire à siéger à la Chambre des communes.

En 2025, avec la fin de la décennie

internationale des personnes d’ascendance africaine, ce mois demeure aussi essentiel que jamais. Tout au long de février, le comité Black History Ottawa (BHO) fera la promotion d’une panoplie d’événements qui célèbrent cette riche culture. Il y aura plein d’événements, de discussions et de présentations qui auront pour but de rassembler les gens, de les divertir, mais surtout de les éduquer au sujet des divers aspects de l’expérience des Noirs, que ce soit dans les arts, les sciences, la politique ou les droits de l’homme. Un calendrier complet peut être retrouvé sur leur site : blackhistoryottawa.org

Contributions et réalisations

Le Mois de l’histoire des Noirs nous offre l’occasion de se souvenir des efforts de figures noires dans divers domaines :

• Politique : Personnalités comme Lincoln M. Alexander, Jean Augustine et Rosemary Brown;

• Sciences : Personnes telles que Dre Clotilda Douglas-Yakimchuk, Dr Charles

Lightfoot Roman et Sophia Jones;

• Arts et Culture : Artistes reconnus comme Kapwani Kiwanga , Stan Douglas et Kit Lang.

Événements et célébrations

Durant ce mois, de nombreuses institutions organisent des événements éducatifs et culturels. La cérémonie d’ouverture aura lieu au CNA, le 1er février de 14h à 17h. Un autre événement qui fait fureur chez les jeunes enfants est la lecture de récits écrits par des auteurs noirs et qui proviennent parfois de la région. Cette activité aura lieu à la bibliothèque Centrepointe le 9 février de 14 h à 16 h.

À mon école secondaire Louis-Riel, il y aura quelques activités au menu comme un concert de Kimya offert aux élèves de 8e et 10e année.

Il y aura également une présentation d’un court métrage sur les cheveux de jeunes filles noires par une ancienne élève du nom de Néma Nbilsil.

Il y aura une ligne du temps interactive

exposée sur les murs qui permettra aux élèves de s’informer sur des personnalités clés et des personnes d’intérêts.

Le 28 février, il y aura une cérémonie de clôture accompagnée de la journée culturelle qui fait toujours grande fureur à l’école.

Importance actuelle

Aujourd’hui, le Mois de l’histoire des Noirs reste important pour reconnaître et honorer les luttes et les triomphes des communautés noires. C’est un moment de réflexion sur les progrès accomplis et les défis persistants, comme le racisme.

Pour en savoir plus, explorez les ressources éducatives en ligne (comme celles du CEPEO) ou participez aux événements locaux organisés dans votre communauté pendant le mois de février.

En somme, ce mois souligne que l’histoire des personnes noires est marquée par la résilience, la créativité et le changement. Elle mérite d’être honorée non seulement en février, mais tout au long de l’année.

35 ans de succès pour L’Envol des Sittelles

Du 23 au 26 janvier se déroulait L’Envol, la compétition que présente le Club de gymnastique Les Sittelles depuis 35 ans maintenant.

L’événement a permis de remettre plus de 370 médailles à 534 athlètes provenant de onze clubs de la région d’Ottawa, mais aussi de Brockville, Kingston et Sudbury.

Les gymnastes des Sittelles ont réussi à elles seules à mettre la main sur 41médailles d’or, 62 médailles d’argent et 65 médailles de bronze.

Tenue dans le spacieux gymnase du club sur la promenade Taylor Creek, cette nouvelle édition était l’une des plus costaudes de l’histoire des Sittelles. Avec ses quatre jours de compétitions remplis du matin au soir de jeunes athlètes souhaitant se surpasser, il y avait tout un contraste avec la première édition tenue 35 ans plus tôt : « Avant, la compétition se déroulait sur une journée et dans les écoles du conseil catholique où on montait et démontait l’équipement », se rappelle Jocelyne Legault, la directrice générale des Sittelles. En regardant dans son rétroviseur, la elle ne peut s’empêcher de constater

l’évolution du calibre de ses athlètes au fil des ans ainsi que leur attitude. « Parfois, c’est plus difficile de travailler avec elles. On aide l’enfant à évoluer, à devenir plus indépendant et responsable de son progrès. Mais je trouve que les leçons de base sont moins présentes. C’est peutêtre aussi juste mon impression avec l’âge », dit-elle en riant.

Organiser un événement d’une telle envergure nécessite une armée de bénévoles, un grand sens de la planification, en plus de venir avec son lot de défis. « Le plus grand défi est de s’assurer d’avoir des juges et de l’équipement fonctionnel », mentionne Mme Legault, qui souligne qu’un cheval a brisé pendant les compétitions du samedi.

« Une chance qu’on en avait un deuxième au club pour le remplacer. »

Parmi les gymnastes qui ont monté sur le podium, notons la performance de Maia Ford, qui a terminé première au saut et aux barres, quatrième à la poutre et au sol, et première au total du niveau 8.

Laetitia Guindon a réussi à se classer deuxième au saut et aux barres, quatrième à la poutre et sixième au sol, ce qui lui a permis de terminer deuxième au total du niveau 7.

Lauréane Rollin, quant à elle, a terminé

Quelques-unes des gymnastes ayant participé à L’Envol et leurs entraineuses.

PHOTO : COURTOISIE

deuxième au saut et aux barres, troisième à la poutre et première au sol, ce qui lui a permis de se classer deuxième au total du niveau 9.

Notons aussi la présence de Marguerite Landriault, la mère de Mme Legault et la fondatrice des Sittelles. « Elle est venue remettre des médailles. C’était très touchant pour elle. »

Notre expertise au service de

L’édition 2025 de L’Envol derrière elle, Jocelyne Legault se tourne maintenant vers le futur, souhaitant continuer à faire croître son club ainsi que le programme sport-études, le seul de gymnastique en français à Ottawa, qui compte maintenant 40 jeunes athlètes.

Selon vos objectifs, notre équipe vous offre des conseils de professionnels(-les) et vous accompagne dans la gestion de vos avoirs. desjardins.com/ gestiondepatrimoine

Jocelyne Lauzon, plus de 35 ans de passion immobilière

Depuis 1989, Jocelyne Lauzon aide les gens d’Orléans à trouver leurs maisons de rêve. Malgré le temps qui passe, son dévouement envers ses clients et sa passion pour le métier restent bien présents.

« Mes clients me disent souvent que je n’ai pas changé. Je suis toujours là pour leur donner des réponses ou pour leur trouver de l’information. J’aime toujours autant les aider », dit la principale intéressée.

Pour cette même raison, ses clients savent qu’ils peuvent la contacter du matin au soir. « Je n’ai jamais trouvé ça difficile. J’ai toujours trouvé ça le fun. Je me lève toujours vers 5 h 30, 5h 45. Mes clients savent qu’ils peuvent m’appeler à 6 h 30 et que je vais répondre », lance-t-elle.

Ce désir d’aider n’a rien de nouveau. Adolescente, elle travaillait dans une résidence pour personnes ayant des besoins particuliers. À l’école, elle était toujours la personne à qui l’on demandait d’aller à la rencontre des nouveaux élèves : « Ça leur permettait de partir du bon pied et de se sentir acceptés. »

Son entregent et son enthousiasme à aider ont sans doute contribué à tracer son chemin vers le métier de courtier en immobilier. Un

Nous participons

métier qu’elle avait dans sa ligne de mire dès un très jeune âge.

Elle se souvient d’ailleurs d’une conversation qu’elle a eue avec son père entrepreneur alors qu’elle n’avait que 12 ans. « Il m’a dit que j’avais tout pour aller très loin. Il était toujours très encourageant, mais quand je lui ai dit que j’allais travailler dans l’immobilier, j’ai vu sa face tomber. Je ne lui en ai jamais reparlé. Mais dans le fond de moi, c’était la chose que je voulais faire. » À l’époque, il fallait avoir 21 ans pour se lancer dans le métier. En attendant, elle a fait des études en psychologie et a travaillé pour le gouvernement canadien. Alors qu’elle avait presque 22 ans, elle a fait le saut. À 23 ans, elle avait sa licence. « Mon père était découragé », souligne-t-elle en riant.

Par la suite, plus rien ne pouvait l’arrêter. En 18 mois seulement, elle se classait parmi les premiers de la région.

Il va sans dire qu’Orléans a beaucoup changé depuis ses débuts. « Mon petit village est rendu une grosse ville », s’exclamet-elle en citant, entre autres, l’explosion démographique qui a eu lieu il y a un peu moins de 20 ans, l’arrivée du Centre des arts

à la campagne Créons des lendemains,

référence des soins de santé. Rejoignez-nous!

sa réputation, certaines relations avec ses clients vont bien au-delà des transactions en immobilier. « Quand je rentre dans les maisons, il y a des gens qui m’étalent leurs problèmes. »

Elle cite en exemple un homme dont la conjointe a eu un AVC et qui a dû être placée en résidence. L’homme lui a annoncé qu’il devrait maintenant vendre sa maison. « Je lui ai dit d’attendre. Qu’il allait devoir se replacer mentalement en premier. Peut-être qu’il y a une façon pour lui de rester dans sa maison pendant encore une couple d’années. » Il va sans dire que la réponse a surpris l’homme « Il m’a dit “Un autre agent d’immeuble m’aurait dit qu’on signe tout de suite!” Je lui ai répondu que je serais là dans une couple d’années et qu’il pourrait me rappeler. »

Avec cette approche humaine, il n’est pas surprenant qu’elle conseille aux nouveaux acheteurs de choisir de travailler avec quelqu’un en qui ils ont pleinement confiance. Elle leur suggère aussi d’être bien préparés financièrement. « Il ne faut pas s’embarquer

COPRÉSIDENTS DE LA CAMPAGNE

durables avec ses clients. Elle mentionne d’ailleurs que les enfants de ses clients ont maintenant recours à ses services : « C’est vraiment un beau cadeau », conclut celle qui a remporté plusieurs prix en 35 ans, comme le prix Platinum, un prix pour l’ensemble de sa carrière et une intronisation au Temple de la renommée.

Dr. Kwadwo Kyeremanteng chef, Département de soins critiques, L’Hôpital d’Ottawa

fondatrice et présidente, GAB Group Inc.

PDG, Calian

PDG et président du Conseil d’administration, Inflector Environmental Services

Découvrez comment nous redessinons l’avenir des soins de santé.

CreonsDesLendemains.ca

Enbridge Gas Inc. a déposé une requête en vue de renouveler son accord de concession de gaz naturel avec la ville de Clarence-Rockland.

Enbridge Gas Inc. (Enbridge Gas) demande à la Commission de l’énergie de l’Ontario (CEO) :

• Une ordonnance approuvant le renouvellement d’un accord de concession de gaz naturel avec la ville de Clarence-Rockland. Pendant les 20 prochaines années, Enbridge Gas conserverait ainsi le droit de construire, d’exploiter et d’agrandir le réseau de distribution de gaz naturel et de distribuer, de stocker et de transporter le gaz naturel dans et à travers la ville de Clarence-Rockland.

• Un arrêté ordonnant que l’acceptation des électeurs municipaux de la ville de Clarence-Rockland n’est pas nécessaire en ce qui a trait au règlement administratif approuvant l’accord de concession de gaz naturel.

LA COMMISSION DE L’ÉNERGIE DE L’ONTARIO TIENDRA UNE

AUDIENCE PUBLIQUE

Il existe trois types d’audiences à la CEO : les audiences orales, les audiences électroniques et les audiences écrites. Si vous avez une préférence en ce qui concerne le format de l’audience, vous pouvez nous écrire pour nous en expliquer les raisons.

Au cours de cette audience, nous interrogerons le requérant sur sa demande. Nous entendrons également les questions et arguments des participants inscrits en tant qu’intervenants. Après avoir examiné tous les éléments de preuve, nous déciderons d’approuver ou non cette requête.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous avez le droit d’être informés au sujet de cette demande et de participer au processus. Visitez le site www.oeb.ca/fr/participez et utilisez le numéro de dossier

EB-2024-0358 pour :

• examiner la demande;

• présenter une demande pour devenir un intervenant;

• envoyer une lettre comportant vos commentaires.

DATES IMPORTANTES

Vous devez communiquer avec la CEO au plus tard le 24 février 2025 afin de :

• fournir des renseignements sur le type d’audience (orale, électronique ou écrite);

• présenter une demande en vue de devenir un intervenant.

À défaut de cela, l’audience se déroulera sans vous et vous ne recevrez plus d’avis dans le cadre de la présente procédure.

PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS

Si vous écrivez une lettre de commentaires, votre nom et le contenu de cette lettre seront ajoutés au dossier public et au site Web de la CEO. Si vous êtes une entreprise ou si vous demandez à devenir un intervenant, tous les renseignements que vous déposez seront disponibles sur le site Web de la CEO.

Commission de l’énergie de l’Ontario /ATS: 1 877-632-2727

Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h oeb.ca/fr/participez

Près de 20 000 collisions en 2024, selon la police

Ottawa – Le Service de police d’Ottawa et le Centre de rapports sur les collisions ont publié un rapport annuel (anglais seulement) sur les collisions de véhicules, avec un total de 19 777 collisions : 16 788 ont été signalées par le CRC et 2 989 ont nécessité l’intervention d’une patrouille.

D’autres données importantes sont à noter dans le document :

- 18 collisions mortelles ont eu lieu

- La plupart des collisions ont eu lieu en décembre et en janvier

- La plupart des collisions ont eu lieu le jeudi 218 collisions impliquant des piétons ont eu lieu

- 123 collisions impliquant des cyclistes ont eu lieu

- 218 collisions impliquant des conducteurs en état d’ébriété ont eu lieu

- L’intersection du chemin Hunt Club

Enbridge Gas Inc. 1 866-763-5427

Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h enbridgegas.com

Cette audience sera tenue en vertu des paragraphes 9(3) et 9(4) de la Loi sur les concessions municipales, L.R.O. 1990, chap. M.55. This document is also available in English.

et de la promenade Riverside est celle qui a enregistré le plus grand nombre de collisions.

- Plus de 2000 collisions ont eu lieu dans des stationnements où les conducteurs ont quitté les lieux.

Les données montrent également que 16 787 collisions se sont produites durant un temps clair, tandis que les événements environnementaux rendant les conditions routières moins favorables, tels que la pluie, le brouillard, la pluie verglaçante et la neige, ont été à l’origine de moins de 5 000 collisions.

L’amélioration de la sécurité routière et l’application du code de la route sont des priorités importantes pour le Service de police d’Ottawa. Notre Unité de la sécurité routière se consacre à l’amélioration de la sécurité. À la revoyure!

À SAVOIR
EN SAVOIR PLUS

Le CEPEO célèbre le Mois de l’histoire des Noirs

Le CEPEO célèbre le Mois de l’histoire des Noirs

Au Conseil des écoles publiques de l’Est de l'Ontario, le mois de février est l’occasion de souligner et de célébrer l’histoire et la culture des peuples noirs et afrodescendants. Nous honorons leur contribution exceptionnelle dans le façonnement et le développement du Canada d’aujourd’hui.

Au Conseil des écoles publiques de l’Est de l'Ontario, le mois de février est l’occasion de souligner et de célébrer l’histoire et la culture des peuples noirs et afrodescendants. Nous honorons leur contribution exceptionnelle dans le façonnement et le développement du Canada d’aujourd’hui.

Cette année, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, nous avons choisi le thème « Ce que nous apportons et transmettons », qui fait référence non seulement à l’héritage qui nous a été légué et dont nous bénéficions quotidiennement, mais également à celui des générations futures de Canadiennes et Canadiens.

Un engagement pour l’équité, la diversité et l’inclusion

Un engagement pour l’équité, la diversité et l’inclusion

L’équité, la diversité et l’inclusion sont au cœur des priorités du CEPEO. Nous croyons fermement que le vivre-ensemble est en construction continue et qu’il représente un idéal que nous nous attelons à concrétiser quotidiennement. Nous sommes fiers de notre engagement dans la voie du pluralisme et continuons de célébrer la diversité sous toutes ses formes.

Cette année, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, nous avons choisi le thème « Ce que nous apportons et transmettons », qui fait référence non seulement à l’héritage qui nous a été légué et dont nous bénéficions quotidiennement, mais également à celui des générations futures de Canadiennes et Canadiens.

Une programmation riche et variée

Chaque année, c’est dans une ambiance chaleureuse et joviale que les quelques 28 000 élèves du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) participent aux diverses activités à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs. Avec une communauté scolaire composée d'élèves et de membres du personnel provenant de plus de 115 pays, ce mois est une belle occasion de favoriser une meilleure connaissance et un plus grand respect du patrimoine, de la culture et de la contribution des personnes d'ascendance africaine au développement des sociétés.

Ensemble pour un avenir inclusif

Ensemble pour un avenir

Tout au long du mois de février, nous invitons l’ensemble de notre communauté à découvrir et à célébrer la richesse des contributions de la communauté noire dans toute sa diversité. Votre engagement permettra, d’année en année, de faire de nos écoles des havres d’inclusion où chaque élève est valorisé-e et ainsi, contribuer à la création d’une société juste au sein de laquelle l’idéal visé par la Charte canadienne des droits et libertés prend tout son sens!

L’équité, la diversité et l’inclusion sont au cœur des priorités du CEPEO. Nous croyons fermement que le vivre-ensemble est en construction continue et qu’il représente un idéal que nous nous attelons à concrétiser quotidiennement. Nous sommes fiers de notre engagement dans la voie du pluralisme et continuons de célébrer la diversité sous toutes ses formes.

Pour souligner le Mois de l'histoire des Noirs, une riche programmation d’activités (ateliers, conférences, témoignages et dialogues) a été prévue pour approfondir la réflexion et enrichir les connaissances et compétences des élèves et du personnel.

Une programmation riche et variée

Pour souligner le Mois de l'histoire des Noirs, une riche programmation d’activités (ateliers, conférences, témoignages et dialogues) a été prévue pour approfondir la réflexion et enrichir les connaissances et compétences des élèves et du personnel.

Vous pouvez suivre ces activités par l’entremise de notre page web dédiée au Mois de l’histoire des Noirs: cepeo.on.ca/a-propos/equite-inclusionet-droits- de-la-personne/evenements/

Tout au long du mois de février, nous l’ensemble de notre communauté à célébrer la richesse des contributions communauté noire dans toute sa diversité.

Votre engagement permettra, d’année faire de nos écoles des havres d’inclusion chaque élève est valorisé-e et ainsi, création d’une société juste au sein l’idéal visé par la Charte canadienne libertés prend tout son sens!

Rejoignez-nous dans cet élan de reconnaissance et de célébration, et travaillons ensemble à construire un avenir où l’équité et la diversité sont au cœur de nos réussites collectives.

Rejoignez-nous dans cet élan de reconnaissance de célébration, et travaillons ensemble un avenir où l’équité et la diversité de nos réussites collectives.

Vous pouvez suivre ces activités par l’entremise de notre page web dédiée au Mois de l’histoire des Noirs: cepeo.on.ca/a-propos/equite-inclusionet-droits- de-la-personne/evenements/

Un Mois de l’histoire des Noirs haut en couleur au CECCE!

Pour l’occasion, une panoplie d’activités se dérouleront dans les 60 écoles du CECCE, notamment :

• Des chorégraphies au rythme des sonorités africaines;

• Des chants dans des langue d’origine africaine;

• Des prestations d’artistes afrodescendants;

• La présentation de recettes traditionnelles;

• Des rencontres avec des invités tels que le Dr. Boulou Ebanda de B’Béri, la sénatrice Bernadette Clément, etc.;

• Des matinées littéraires portant sur les récits « Ntangu » de Malika Tirolien et « la couleur de ma différence » de Mc Knoell Alexis;

• Des films sur la culture afrodescendante;

• Et bien plus encore…

Le CECCE reconnaît l’importance de promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion chez l’ensemble de ses élèves et de ses membres du personnel. Par ces activités, le Conseil souhaite valoriser l’enseignement de diverses cultures, la compréhension et la célébration de celles-ci qui sont essentielles afin de favoriser une ouverture sur le monde, et de faciliter le vivre-ensemble.

La diversité et l'inclusion au cœur des priorités du CECCE

Le CECCE s’engage à :

• Fournir un environnement scolaire exempt de discrimination, inclusif et bienveillant qui favorise la réussite et le bien-être de tous les élèves, qu’importe leur identité et leur origine;

• Favoriser l’adoption d’une approche inclusive en matière de leadership et de gestion.

De plus, des livres représentant des communautés marginalisées et célébrant des auteurs d'origines diverses ont été achetés et distribués dans toutes les écoles du CECCE. Un Guide a été mis en place pour l’accueil des nouveaux membres du personnel issus de la diversité. Enfin, chaque année le CECCE remet des Prix des alliées ou alliés pour reconnaître les membres du personnel et les élèves qui posent des actes concrets contre toute forme de discrimination.

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