Journée franco-ontarien 2022

Page 1

FIERFRANÇAIS!DEVOUSSERVIREN Stéphanie, hygiéniste dentaire • Soins d’urgence • Soins pédiatriques • Anesthésie intraveineuse pour chirurgie • Sédation au protoxyde d’azote pour patients nerveux • Dentisterie esthétique APPELEZ-NOUS!613-834-5959 2668A, RUE INNES, BLACKBURN HAMLET www.ottawafamilydentist.com Dre Chantal Plant pour la francophonie ans de vert & blanc47

phone fait partie de notre mission », partage l’équipe des relations avec les médias.

Une génération comme celle d’Émilie Goulet. L’élève de 10e année est d’ailleurs fière de poursuivre ses études en français.

Les valeurs sont les mêmes du côté du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO). « En tant que conseil scolaire public francophone, le développe ment durable de notre communauté franco

Ils ont donc élaboré un plan stratégique dans le but de guider leurs méthodes d’en seignement d’ici 2025. On peut y noter un dévouement bien ancré envers la francopho nie. Le CEPEO se dit attentif au « rayonne ment de la francophonie, sans frontières ».

Si apprendre en français était important il y a 50 ans, l’éducation francophone l’est tout autant en 2022 selon l’équipe des communi cations du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). « Le français ouvre des portes pour les élèves pendant le temps où elles et ils sont à l’école, mais aussi tout au long de leur vie », ont-ils pour opinion.

l’honneur de l’événement.

D’ici là, des activités ont déjà eu lieu. La rentrée scolaire des étudiants, le 30 août, a été marquée par une série d’activités en

pour mon futur », partage-t-elle. Émilie Goulet pense d’ailleurs déjà aux cohortes à venir. « En allant à l’école en français, quand j’aurai des enfants, ils pourront fréquenter une école francophone et garder la langue vivante », remarque l’Orléanaise. « De plus, l’école francophone m’a fait découvrir plusieurs nouvelles chan sons et artistes français que tu n’entendrais pas normalement à la radio », confie-t-elle.

« Personnellement, je crois que c’est im portant de faire mon secondaire en français, car ça ouvre plusieurs opportunités et portes

« Pour la communauté franco-ontarienne d’Orléans, l’École secondaire catholique Garneau représente un premier pilier en éducation francophone », décrit l’équipe des communications du conseil.

L’École secondaire catholique Garneau n’est pas la seule à célébrer un anniversaire cette année. L’École élémentaire catholique Reine-des-Bois célèbre elle aussi son 50e en cette nouvelle année scolaire.

50 ans de francophonie à l’école secondaire Garneau

« Toutes et tous sont amenés à apprendre au sujet de l’histoire franco-ontarienne dans les écoles du CECCE afin de comprendre pourquoi les francophones de l’Ontario se doivent de continuer la lutte pour que les droits aux services en français dans la province demeurent », poursuit l’équipe du CECCE.D’ailleurs, l’établissement s’inspire de références historiques, dont la regrettée Gisèle Lalonde, pour encourager les jeunes Franco-Ontariens à notamment revendiquer des services de santé et d’éducation dans la langue de leur choix.

A2 • 22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10

C’est le 15 octobre prochain que l’École secondaire catholique Garneau aura officiel lement atteint 50 ans d’histoire.

IJL

L’école a d’abord ouvert ses portes en 1972, puis est devenue une école secondaire catholique en 1989.

RÉÉLIRE Proteger celebrer notreFranco-ontarien!patrimoine Pour conseiller Quartier 1 Orléans East-Cumberland 613-795-6986 // matt@mattluloff.com // www.mattluloff.com PACELLIJEAN-MARC:PHOTO

Depuis maintenant 50 ans, l’École secon daire catholique Garneau occupe une place de premier plan dans le milieu francophone à Orléans, en misant non seulement sur la sauvegarde du français dans la commu nauté, mais aussi sur le passage de la langue d’une génération à une autre.

« Les acquis de la communauté sont fragiles et peuvent rapidement être perdus », met en garde le service des communications du CECCE. « La communauté aura toujours besoin d’une génération future pour porter le flambeau. »

Rebecca Kwan – Réseau.Presse L’Orléanais

saluent le travail effectué par M. Alex Cul len, qui était conseiller du quartier Baie où est située la Maison, qui fut le tout premier élu à soutenir la création de la Maison. « Sans lui, explique Mme Aden Osman, on n’aurait jamais obtenu le site de l’ancienne École Grant sur le chemin Richmond. C’est lui qui a fait tout le travail pour obtenir le terrain pour nous. »

Le maire Watson est également salué au passage. « Nous avons accordé le Prix Jérôme-Tremblay au maire Watson au mois d’août 2022, précise la présidente, en recon naissance de son soutien sans faille pour la réalisation de la Maison de la francophonie tout le long de ses mandats comme maire. »

M. Pen, il y a plus de francophones qui s’in stallent dans ce coin de la ville.

Questionnés» sur ce que les politiciens ont apporté à la Maison de la francopho nie, les deux dirigeants du CA du CMFO

De son côté, le vice-président de cet or ganisme, Ronald Bisson est d’avis que « tous les paliers de gouvernements ont des rôles complémentaires et tout aussi impor tants l’un que l’autre pour l’avancement de la francophonie chez nous. Une personne élue comme conseillère ou conseiller sco laire francophone est toute aussi importante à nos yeux qu’une personne qui devient min istre fédérale.

En ce qui concerne Ottawa, M. Pen est d’avis qu’il faut fournir davantage de ser vices en français. Pour cela, il faut que les politiciens développent une certaine sensi bilité francophone. Et pas juste dans l’est. Dans l’ouest aussi d’Ottawa, puisque selon

Son successeur, Mark Taylor reçoit lui aussi des éloges pour « les conseils judicieux » prodigués lorsque le CMFO naviguait « en eaux troubles » pour reprendre l’expression de la présidente.

Bien sûr, ils et elles seront là lorsque le drapeau franco-ontarien sera fièrement hissé le 25 septembre. Mais une fois la fête ter minée, qu’est-ce qui fait qu’un politicien fait sentir sa présence au sein de la communauté franco-ontarienne?Aprèsdeuxans de pandémie, certains acteurs ont parfois eu l’impression que les autorités pensaient peut-être que la franco phonie était en quarantaine!

Au-delà du drapeau : les politiciens sont-ils là

Fatima Aden Osman

22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10 • A3

D’ailleurs, lors d’un sondage réalisé par l’ACFO Ottawa et publié en octobre 2021 sur les besoins et attentes des francophones et francophiles de la région d’Ottawa, plus de 50 % des quelque 400 personnes sondées ont répondu que « le secteur de la santé est celui qui est actuellement prioritaire dans l’amélioration de l’offre des ser vices en français à Ottawa. »

Il donne pour exemple l’épisode des vac cins à Ottawa. Tous n’ont pas réussi à se faire servir en français tout au long du pro cessus de vaccination. « Dans un temps de crise, il ne faut pas penser aux francophones après coup, il faut plutôt offrir des services dès le départ. »

FRANCOPHONIELADEMAISON:PHOTO

Parlant de l’ouest, la présidente de la Mai son de la francophonie d’Ottawa (CMFO), Fatima Aden Osman estime qu’il est de première importance qu’un organisme com me celui de la Maison de la francophonie garde « de bons liens de communication avec tous les paliers de gouvernement » afin qu’ils soient informés « des activités que nous menons ainsi que des enjeux qui pour raient surgir ».

Suivent les services sociaux (employabil ité, établissement), les loisirs et la culture, la justice et les services dans le secteur privé comme lieux où améliorer le français. Un sondage inspirant sans doute pour les acteurs et actrices du milieu politique.

phonie a eu des hauts et des bas », con state Louis-Alexandre Pen. En poste depuis cinq mois, le nouveau directeur général de l’Association des communautés franco phones d’Ottawa (ACFO) fait notamment référence à tout ce qui a entouré la création de l’Université francophone de l’Ontario.

« Depuis quelques années, la franco-

André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais SUITE À LA PAGE A4 êtes-vousOù allé?êtes-vousOù allé? Comment y êtes-vous allé? Comment y êtes-vous allé? Organismes partenaires En participant à l’Enquête origine-destination 2022, vous aiderez à façonner l’avenir du transport dans la région de la capitale nationale du Canada. Apprenez-en davantage EnqueteOD.ca 1 855 688-1131 (sans frais) info@EnqueteOD.ca Déplacements illimités en famille pour une journée Valable pour 2 adultes et 4 enfants âgés de moins de 13 ans, les fins de semaine et les jours fériés. NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS Y AMENER À PRIX PassejourABORDABLEfamilial:11,25$

Alors que les statistiques montrent sou vent les 15-25 ans moins attirés par la poli tique, comment deux jeunes engagés dans

Toutefois, les deux ne sont pas dupes. Après deux ans de pandémie, la présente campagne électorale ottavienne ne mettra pas cette question à l’avant-plan. Selon JeanPhilippe Bisson des enjeux comme le loge ment ou l’urbanisme vont damer le pion à la francophonie.Néanmoins, il souhaite que les politiciens ne perdent pas de vue le financement post secondaire en français et que, comme le député d’Orléans à Queens Park, Stephen Blais, qu’ils créent des comités de jeunes afin d’avoir le pouls de la jeunesse. « Et c’est un bon moyen pour informer les jeunes de ce qui se passe autour d’eux », de conclure le jeune dirigeant.

Par exemple, un politicien soucieux des francophones à Ottawa ferait en sorte de soutenir les efforts pour promouvoir sys tématiquement le bilinguisme quand la ville organise certaines choses. Il donne pour ex emple les communiqués : « Certains sont bi lingues, d’autres non. »

leur communauté francophone perçoiventils justement le rôle des politiciens?

BONNE CÉLÉBRATION! FIERS D’ÊTRE FRANCO-ONTARIENS

Par exemple, un politicien soucieux des francophones à Ottawa ferait en sorte de soutenir les efforts pour promouvoir sys tématiquement le bilinguisme quand la ville organise certaines choses. Il donne pour ex emple les communiqués : « Certains sont bi lingues, d’autres non. »

A4 • 22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10 La paroisse Sainte-Marie est fière de participer à cette fête du drapeau franco-ontarien. 613-830-9678

Suite de la page A3

Pour Jean-Philippe Bisson, élève de 12e année et président de la Fédération de la jeu nesse franco-ontarienne (FESFO), s’il est vrai que « la grande majorité des jeunes ne souhai tent pas s’engager pour la francophonie », ce n’est pas une raison selon lui pour baisser les bras et de ne rien demander aux politiciens.

Pour Jean-Philippe Bisson, élève de 12e année et président de la Fédération de la jeu nesse franco-ontarienne (FESFO), s’il est vrai que « la grande majorité des jeunes ne souhai tent pas s’engager pour la francophonie », ce n’est pas une raison selon lui pour baisser les bras et de ne rien demander aux politiciens.

leur communauté francophone perçoiventils justement le rôle des politiciens?

Sa collègue à la vice-présidence de la FESFO, Haïfa Zemni estime que si la ville

était officiellement bilingue en tant que capi tale du Canada, « il y aurait plus d’occasions d’avoir du français ».

Suite de la page A3

Toutefois, les deux ne sont pas dupes. Après deux ans de pandémie, la présente campagne électorale ottavienne ne mettra pas cette question à l’avant-plan. Selon JeanPhilippe Bisson des enjeux comme le loge ment ou l’urbanisme vont damer le pion à la francophonie.Néanmoins, il souhaite que les politiciens ne perdent pas de vue le financement post secondaire en français et que, comme le député d’Orléans à Queens Park, Stephen Blais, qu’ils créent des comités de jeunes afin d’avoir le pouls de la jeunesse. « Et c’est un bon moyen pour informer les jeunes de ce qui se passe autour d’eux », de conclure le jeune dirigeant.

était officiellement bilingue en tant que capi tale du Canada, « il y aurait plus d’occasions d’avoir du français ».

Au-delà du drapeau : les politiciens sont-ils là

A4 • 22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10 La paroisse Sainte-Marie est fière de participer à cette fête du drapeau franco-ontarien. 6905145 www.saintemarieorleans.org 4831, chemin Innes, Orléans 613-830-9678

Au-delà du drapeau : les politiciens sont-ils là

Sa collègue à la vice-présidence de la FESFO, Haïfa Zemni estime que si la ville

Soyons reconnaissantes et reconnaissants pour le blanc du drapeau qui représente la neige que nous avons chaque hiver. Le blanc des tempêtes de neige nous rappelle les défis que nos ancêtres ont relevés pour conserver notre langue française. Alors, profitons pleinement des belles journées hivernales et faisons notre part pour préserver notre héritage, même dans les tempêtes de la vie.

En apprenant et en travaillant dans une langue parlée par plus de 300 millions de personnes à travers le monde, nous procla mons haut et fort notre appartenance à la francophonie mondiale.

Soyons reconnaissantes et reconnaissants pour le ver t du drapeau qui rappelle la verdure de nos champs et de nos forêts, en posant des gestes concrets tous les jours pour respecter et préserver la création du Seigneur.

À l’occasion du Jour des Franco-Ontariennes et des Franco-Ontariens, les 26 000 élèves et 3 000 membres du personnel du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) souhaitent souligner leur fierté de parler la langue de Molière.

22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10 • A5 OC communauté francophone et francophile d'OrléansCumberland et des alentours. LE 25 SEPTEMBRE EST LE JOUR DES FRANCO-ONTARIENS! 613 741-6025 • www.eorc-creo.ca

Soyons reconnaissantes et reconnaissants pour le trille, emblème floral de l’Ontario, qui rappelle la richesse de la vie que nous avons dans notre province. Célébrons notre enracinement à cette terre onta rienne en partageant généreusement avec les personnes qui nous entourent.

L’avenir de la francophonie ontarienne repose sur l’engagement de tous les membres de cette communauté à mettre en valeur et à animer l’espace francophone afin de se reconnaître, s’affirmer et de grandir. Plusieurs écoles du CECCE portent d’ailleurs un nom rendant hommage à la francophonie ou à d’illustres personnes ayant œuvré à la défense du français en Ontario, telles que l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges et l’École élémentaire catholique Notre-Place, situées à Orléans. Rendons leur hommage en ce jour des Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens en célébrant haut et fort notre fierté à faire partie de cette belle et vibrante communauté.

Un peu partout, dans les 59 écoles catholiques du Centre-Est et dans la communauté, flotte fièrement l’emblème officiel franco-ontarien où le vert et le blanc sont à l’honneur.

BONNE JOURNÉE DES FRANCO-ONTARIENNES ET FRANCO-ONTARIENS

C’est d’ailleurs l’occasion de célébrer notre identité et d’exprimer notre reconnaissance envers ce symbole culturel.

Soyons reconnaissantes et reconnaissants pour la fleur de lys sur le drapeau qui témoigne de notre appartenance à la franco phonie canadienne et internationale et célé brons cette langue qui nous unit en la parlant, en l’écrivant, en la lisant et la chantant.

Service à la clientèle du RAFO : 613-834-6808 # 0 Info : www.rafo.ca

Ce projet vise à donner du support aux aînés qui font face à des défis de perte d’autonomie cognitive et leurs proches aidants. La programmation comprend des activités récréatives adaptées aux aînés en perte d ’autonomie cognitive afin de donner un répit aux proches aidants. Communiquez avec nous pour plus de renseignements.

Le lundi 26 septembre

10 h : portes ouvertes 11 h : spectacle 12 h : dîner

Grâce à l’appui financier de la Fondation Trillium et de la Older Adult Centre’s Association of Ontario (OACAO), l’Institut de santé positive pour aînés (ISPA), en partenariat avec le RAFO, offre aux participants une variété d’activités téléphoniques

André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

FIERS D’ÊTRE FRANCO-ONTARIENS

Quant à la place des jeunes dans la fran cophonie ontarienne, ça tombe bien d’en parler avec celle qui fut la première à obtenir une mineure en études des francophonies de l’Université d’Ottawa. Mélina Leroux s’est donnée comme engagement lors de son pas sage au Forum de « confronter les TLM afin de créer de la place aux jeunes », qui peuvent devenir des agents de changement. « Il faut ouvrir le cercle. Les jeunes cherchent des projets. Il faut arrêter de dire : “Ce n’est pas pour vous autres!” ». La jeune DG propose même de créer des postes jeunesse au sein des organismes franco-ontariens. « Il faut les impliquer, ils sont tellement smarts! », de conclure la native d’Ottawa.

A6 • 22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10

Lorsqu’elle regarde autour d’elle, elle souligne les nouveaux visages, souvent jeunes, qui forment des organismes com me l’Association des communautés fran cophones de l’Ontario (ACFO) chapitre

Le jeudi 6 octobre soirée sociale (m: 27 $ / n m: 32 $) 18 h : souper (cuisine du RAFO) 19h : tirage Loto RAFO

La perte récente de Gisèle Lalonde amène non seulement de la tristesse, mais soulève aussi la question du passage du flambeau dans la défense et la vitalité de la franco phonie ontarienne. Ceux et celles qu’on surnomme les TLM pour « toujours les mêmes » ont-ils de la relève? Et fait-on suffisamment de place aux 40 ans et moins? « Ça, c’est vrai que c’est toujours les mêmes! » Celle qui s’exclame ainsi, ce n’est nulle autre que Trèva Cousineau, figure émérite de la communauté franco-ontarienne. Mais du même souffle, celle qui fut lauréate notamment de l’Ordre de la Pléiade et du dialogue des cultures en 2001 et de l’Ordre des francophones d’Amérique en 2014, ex prime son espoir envers les jeunes.

Le RAFO est un centre de vie active pour les francophones et les francophiles de 50 ans et plus. En partenariat avec la communauté, le RAFO offre un lieu de rencontre dans une ambiance chaleureuse et propose des activités sociales, récréatives et culturelles. Aussi, il offre à ses membres des repas chauds les mardis et jeudis midi.

MON RAFO À DISTANCE

La vieille garde et la relève : même combat

Ottawa. Le nouveau directeur général, LouisAlexandre Pen, s’est entouré d’une jeune équipe féminine. Mme Cousineau donne aussi l’exemple des jeunes qui sont dans l’équipe de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). Elle salue également au passage les francophones venus d’horizons divers comme on en retrouve au Mouve mentd’implication francophone d’Orléans (MIFO).Maislorsque des statistiques annoncent le recul du français au Québec et au Canada, et particulièrement à Ottawa, est-ce que Trèva Cousineau croit que les jeunes ont la couenne assez solide pour se retrousser les manches? Quelques secondes de silence avant que la « Citoyenne de l’année » nom mée par l’ACFO Ottawa en 2007 se dise « confiante, mais tout de même inquiète ». Dans les unions exogames, les enfants parle ront-ils les deux langues ou iront-ils davan tage vers l’anglais, se questionne Mme Cous ineau.Pour le nouveau directeur du MIFO,

Arash Mohtashami-Maali, les jeunes sont prêts à monter au front, mais d’une manière différente des précédentes générations. « Avant, dans les années 1980, précise-t-il, il fallait mettre en place de nouvelles structures pour défendre les droits des francophones. Maintenant, il faut se battre pour défendre les acquis. »

la francophonie des Amériques à l’Université Saint-Paul, événement organisé par le Centre de la francophonie des Amériques, l’a plus que motivée. En parlant de ces jeunes ve nus de tout le continent américain, elle dira « qu’on oublie que le français est parfois un choix de 2e ou 3e langue, qu’ils sont encore plus minoritaires que nous. »

UNE ACTIVITÉ AU BOUT DE VOTRE TÉLÉPHONE

Projet d’entraide supervisé

Pour l’ancien directeur des Éditions l’In terligne, la nouvelle du recul du français ne lui fait pas non plus particulièrement plaisir. « Ça ne me décourage pas vite, mais c’est inquiétant. » Selon lui, le danger de l’assimilation pour les nouveaux arrivants, qui n’ar rivent pas travailler en français, est toujours possible.À31ans, directrice depuis trois ans de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), Mélina Leroux a reçu également la nouvelle du lent déclin du français « com me une douche froide ». Cependant, n’étant pas le genre de femme à se laisser abattre, son passage au mois d’août à titre de partici pante au Forum des jeunes ambassadeurs de

Mon RAFO à distance est un programme communautaire gratuit qui a pour objectif de contrer la solitude et l’isolement des personnes de 50 ans et plus. C’est un programme d’activités et de discussions par téléphone.

L’ancien militaire mentionne qu’il a aussi remarqué un changement d’attitude chez les entrepreneurs : « Ils reconnaissent l’importance de servir les Orléanais dans la langue de leur choix. »

MP|Députée fédérale LALONDEMarie-FranceOrléans

À l’Association des communautés fran cophones d’Ottawa (ACFO), le directeur

22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10 • A7 (613) MFLalondeMP.caMarie-France.Lalonde@parl.gc.ca834-1800 (613) stephenblais.caSblais.mpp.co@liberal.ola.org834-8679

Dansconseillers.letrèsactif site Fier d’être FrancoOntarien/Franco-Ontarienne à la question quelque peu provocante « Pourquoi voter depuis quelques années pour un anglophone plutôt qu’un francophone? », la réponse ne s’est pas fait attendre d’une utilisatrice du site : « Stp, vérifie la définition du mot fran cophone… Et ensuite parle avec Matthew Luloff. Il est francophone. Ouf ! Très déçue de cette perception inexacte qui divise… » Les commentaires recueillis vont quelque peu dans ce sens : être constructif plutôt que de chercher la bête noire. Ce qui ne veut pas dire que tout va pour le mieux dans le meil leur des mondes comme l’écrivait Voltaire dans son Candide.

En ce sens, Matthew Luloff, le conseill er d’Orléans-Est-Cumberland se dit sen sible à ce qu’il a entendu de la part des francophones depuis son élection en 2018. « À plusieurs reprises, les francophones et francophiles m’ont dit qu’ils veulent se faire servir dans la langue de leur choix lorsqu’ils visitent des entreprises, et je suis d’accord.

À un mois des élections municipales, il était tentant de demander à des Orléanais, individus comme organismes de la scène franco-ontarienne, leurs opinions sur le travail général des conseillers Dudas, Kitts et Luloff, qui, depuis les quatre dernières années, se sont mis au service de leurs con citoyens. Et d’avoir aussi les réflexions de ces

J’ai travaillé avec la ZAC d’Orléans et le Regroupement des gens d’affaires pour en courager les entreprises locales à offrir des

Dudas, conseillère sor tante du quartier Orléans-Ouest-Innes et mairesse suppléante, n’a pas répondu à nos demandes de questions, de son côté, Catherine Kitts, représentant le quartier Orléans-Sud-Navan à la table du conseil de ville, estime « qu’il y a un réel manque de programmes en français, et même lorsqu’un cours est offert, il est souvent le pre mier à être annulé. Je sais que des résidents m’ont également confié qu’ils ne peuvent pas toujours être servis dans leur langue lorsqu’ils appellent la Ville ou OC Transpo.

communications bilingues. »

Fille d’une mère franco-ontarienne, Catherine Kitts apprécie le fait d’avoir tra vaillé avec des organismes comme le MIFO ou le RAFO, mais s’attriste d’avoir « l’im pression que le niveau des services franco

Le 25 septembre, célébrons ensemble et avec fierté notre drapeau et francophonie!notre

André Magny

IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais SUITE À LA PAGE A8

Élections 2022 : regards orléanais sur les conseillers

Matthew Luloff

Dans une ville qui se targue d’être bilingue, c’est inacceptable. »

Louis-Alexandre Pen souligne le travail du conseiller Matthew Luloff, notamment en ce qui a trait à son rôle comme président de la Bibliothèque publique d’Ottawa et son désir de donner une plus grande place au français. Le nouveau DG rappelle que son organisme a rencontré notamment les con seillers d’Orléans en décembre 2021. À ses dires, « la rencontre s’est bien passée ». Il y a été question, entre autres, du financement des organismes communautaires, d’aug menter l’offre des services en français com me ça devrait l’être pour l’ensemble des loisirs de la ville.

Alorsd’Orléans.queLaura

Passionné de musique, son poste de con seiller lui a aussi permis de découvrir la richesse de la culture franco-ontarienne, au point d’avoir organisé avec l’aide de Denis Vaillancourt, ancien président de l’Assemblée de la francophonie de l’On tario, et de l’association communautaire de Queenswood Heights, un festival de musique à Orléans, mettant en vedettes des artistes

Pour Louis-Alexandre Pen, il importe de voir au-delà de la personne qui parle français. Il faut aussi « voir les actions qui sont prises ».

Dominic Paquet

Ego Spectacle jeunesse 2023MAR15 Christian Marc Gendron et Manon Séguin 2022OCTa5u8

Diogo

Ramos

Que les élus soient francophones, pour elle, ce n’est pas absolument nécessaire. Cependant, parler français est tout de même « utile et important pour communiquer, comprendre les besoins et bien servir la

Langevin 2023JAN28 2022FÉV10 Planète urbaine 2023MAI24 avec Samian, Le R Premier, Kimya et Camille Viau MIFO.CA programmationDécouvrezl'ensembledela

communauté qu’ils ou elles représentent. »

En attendant le 24 octobre, l’ACFO Ot tawa a décidé de dévoiler sur son site, à compter de la semaine du 18 septembre et à raison d’une par semaine, des vidéos éclairant les électeurs francophones d’Otta wa, dont ceux d’Orléans, sur les enjeux im portants pour la francophonie ottavienne.

Élections 2022

Catherine Kitts

Cette régression des services, Catherine Kitts n’est pas la seule à en faire la constatation.Résidente d’Orléans depuis une quinzaine d’années et membre d’un organ isme francophone, Eden (prénom fictif) a préféré garder l’anonymat en raison de son poste.Elle

Luc

Suite de la page A7

phones a diminué au fil des ans à Orléans. En tant que personne ayant un siège à la table, je m’engage à faire en sorte que nous fassions un meilleur travail pour offrir des programmes et un service à la clientèle dans leur langue maternelle. »

Zachary

Walter

Richard 2022DEC20

aussi constate « que les services en français sont plus lents, que nos jeunes n’ont pas assez de centres communautaires depuis la fermeture du YMCA. Pas assez de diversité dans les postes de leadership. Le développement économique est plus à l’ouest qu’à l’est, le transport en commun est une autre paire de manches. »

Ancien président et actuel trésorier de cet organisme communautaire, aux côtés de la directrice générale, Jacqueline Noiseux, M. Gibeault raconte la genèse du RAFO. « Plusieurs aînés se rendaient au McDo pour discuter et prendre un café. Certains ont commencé à se dire que ce serait bien s’il y avait un lieu pour faire des activités dans la journée. Et en français, bien sûr. C’est de là qu’est partie l’idée de créer le RAFO en 2001. »

Parmi le top 5 des rencontres les plus significatives du RAFO, les activités entourant la cuisine comme les dîners deux fois par semaine ou des dégustations à distance remportent la palme.

En octobre, l’organisme sans but lucratif était incorporé. Restait à trouver un lieu.

ChiropodistGrynechko,

des membres, complète Marcel Gibeault : « Le RAFO existe par et pour les membres. »

Que souhaiter au RAFO pour les années à venir? « Premièrement, que la COVID-19 soit vraiment derrière nous et deuxième ment, qu’on soit toujours plus inclusif », affirme Mme Noiseux en souhaitant créer des ponts avec différentes communautés culturelles. « Et que les gens participent à la LOTO RAFO jusqu’au 5 octobre ! » lance la DG, ce qui permettra, après deux ans de pandémie, de relancer vraiment les activités de l’organisme francophone, qui ne demande que 30 $ annuellement à ses membres.

Des aînés actifs, qui sont loin de se réunir autour d’un poêle à bois comme le faisait au début des retransmissions du Canadien le célèbre duo d’animateurs Jean-Maurice Bailly et René Lecavalier, qui échangeaient avec leurs invités entre les périodes!

Le Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa (RAFO) est plus jeune que ja mais.Avec plus de 50 activités par semaine, le RAFO est un rendez-vous incontournable des têtes grises d’Ottawa.

Anna

Plus de 25 000 participants par année, 500 inscriptions par semaine et quelque 600 membres. Les chiffres sont fournis par Mar cel Gibeault, l’un des pionniers du RAFO avec Gérald Poulin.

Mme Noiseux mentionne au passage des paniers réconfort offerts dans le temps de Noël dans lesquels des cartes de souhaits créées par des enfants orléanais y sont in sérées.Deson côté, M. Gibeault précise que le RAFO « travaille beaucoup avec les conseils scolaires de la région ». Des discussions ont lieu dans les écoles afin d’échanger avec des bénévoles du RAFO qui racontent leurs souvenirs sur les sports pratiqués à leur époque, sur les fêtes d’an tan, voire sur l’urbanisme.

Le RAFO à 20 ans : toujours plus jeune

Enfin, et c’est loin d’être négligeable, Jac queline Noiseux parle aussi du soutien entre les membres : « Les gens se sentent moins isolés grâce au RAFO. » Sans oublier l’appui

IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

Au fur et à mesure que des activités s’or ganisent, les membres du conseil d’administration s’affairent à trouver un endroit permanent. Puis en 2004, la ville d’Ottawa propose au RAFO d’utiliser gratuitement le Centre communautaire de Notre-Damedes-Champs.Finalement, un an plus tard, le RAFO fait l’acquisition à Orléans de l’ancienne école Notre-Dame-des-Champs, grâce à un prêt provenant à la fois de plusieurs membres de l’organisme et de la Caisse populaire d’Orléans. Les travaux de réno vation débutent pour mettre les différents locaux de l’école au diapason des besoins du RAFO. On finira par même y retrouver une salle Fléchettes,multimédia.hockey bottine, théâtre, dîner communautaire, carpet bowling, pickle ball intérieur, conférences de toutes sortes, les activités défilent au 3349, chemin Na van. De l’avis de Jacqueline Noiseux, la pandémie a eu au moins un effet positif : la création d’activités virtuelles, voire hy brides, qui ont permis de sortir du territoire d’Orléans et de rejoindre des personnes dans des secteurs comme Embrun ou Cas selman.

André Magny

Le Carrefour santé d’Orléans Sous un même toît, une gamme de soins spécialisés et communautaires, dans les deux langues officielles! Voyez les services offerts au carrefoursanteorleans.com www.orleansfootclinic.com | 3012, boulevard St. Joseph, Suite 201 • Évaluation biomécanique complète • Orthèses plantaires sur mesure • Analyse posturale par imagerie • Cors, callosités, verrues plantaires • Chirurgie des ongles incarnés • Traitement au laser • Radiographies • Podopédiatrie (enfants) • BlessuresMelissasportivesCloutierChatel, DPM Nous désirons souhaiter un joyeux 45ème anniversaire du Drapeau Franco-Ontarien!

Les événements intergénérationnels oc cupent également une place de choix dans la programmation du RAFO.

Il y a aussi le billard qui a su attirer les hommes, car au RAFO, comme le précise M. Gibeault, « il y a un homme pour deux femmes ». Les activités physiques ont également la cote.

Un merci aussi à la centaine de bénévoles, tient à préciser la directrice. Ce sont eux, qui, même pendant la pandémie, ont permis la poursuite d’activités virtuelles.

Si ce 20e anniversaire est l’occasion de se remémorer souvenirs et réussites – pour preuve une vidéo d’une trentaine de minutes produite par le club multimédia du RAFO –, c’est aussi un moment pour remercier les bailleurs de fonds comme le souligne le trésorier du RAFO, en particulier le ministère des Personnes âgées de l’Ontario, qui contribue avec une somme récurrente de 100 000 $ annuellement. La ville d’Ot tawa apporte aussi son soutien au RAFO.

Sophie d’Orléans, Michel Bénac du groupe LGS et Alex Millaire du duo Moon fruits. Bien que chacun et chacune ait leur style musical, les trois tiennent mordicus à inclure du français dans leur répertoire.

S’il est vrai que la musique est un lan gage universel et qu’elle rassemble divers horizons culturels, les artistes interrogés estiment, comme Sophie d’Orléans, que c’est son rôle « en tant qu’artiste francoontarienne de promouvoir ma langue ma ternelle. Chanter en français, c’est un choix conscient que je fais, dans le but d’exposer les gens à ma réalité, ma culture et les sonorités de ma langue. »

La musique en anglais est sans doute plus écoutée, mais ce n’est pas nécessaire ment plus payant. « Faire de la musique en anglais c’est aussi faire compétition avec les géants de l’industrie, comme les Ed Sheeran et Beyoncé. C’est difficile de se tailler une place dans ce marché, sur tout en tant qu’artiste émergente », confie Sophie d’Orléans, qui vient notamment de sortir une toute nouvelle chanson Colibri.

Offrir des spectacles bilingues comme le fait Alex et Kaitlin – qui est d’ailleurs passée par l’immersion comme le rappelle le papa de son jeune bambin! – permet,

Chanter en français : une façon de voir le monde

Quant à Michel Bénac, « c’est la fierté d’appartenir à une gang de fous comme nous autres », qui met de l’énergie dans sa musique quelque peu urbaine folk. Mais surtout, sa carrière en français, il la savoure « à chaque fois que je vois quelqu’un chant er [s]es chansons »… en français, bien sûr! D’ailleurs, après deux ans de pandémie, l’auteur-compositeur-interprète de On perd la tête espère que les gens seront nombreux à venir fêter dehors la francophonie ontari enne lors du Festival franco-ontarien qui se tiendra du 23 au 25 septembre au parc Major’s Hill à Ottawa.

Ils sont jeunes. Ils sont musiciens. Ils ont décidé de chanter en français même en milieu minoritaire. Par conviction. Et pour honorer leur héritage.

À moins de pénétrer le marché anglophone et américain grâce à une playlist sur une

La Caisse Desjardins Ontario est heureuse de souligner le Jour des Franco-Ontariennes.OntariensFranco-etdes

Célébrons la franco-ontariennefierté

Pour Michel Bénac, qui a grandi à Vanier, l’idée de chanter en français lui est venue

Nous sommes fiers de contribuer au développement des collectivités et au rayonnement de la francophonie en Ontario. desjardins.com/ontario Suivez-nous!

À cette question quelque peu provoca trice, Michel Bénac se souvient de l’épo que où il chantait beaucoup plus en anglais que maintenant. « Il n’y avait rien de fran cophone qui m’attirait quand j’étais plus jeune. Mes idoles, c’était Prince, Michael Jackson ou encore New Kids on the Block. Pourtant, lorsque je donnais un spectacle en anglais, le monde ne connectait pas. Parce que la culture n’était pas la même. »

radio satellite comme l’explique Alex Mil laire. Encore faut-il espérer tomber dans la stratosphère numérique sur un DJ qui saura apprécier le français et la musique qui vi ennent du canal Rideau! Celui qui s’occupe principalement de la musique au sein de Moonfruits mentionne également que les artistes francophones ne doivent pas oublier de se rabattre également sur l’appui finan cier venant du côté institutionnel pour aider les artistes en milieu minoritaire.

comme « une question de survie artistique ». Il rappelle que le fantôme du règlement 17 rôde encore. « La honte qui nous a été transmise de parler français », elle vient de loin.Originaire de Sudbury, Alex Millaire, spécialiste de la musique traditionnelle avec sa conjointe et complice Kaitlin Mil roy, fait lui aussi référence à ce règlement qu’il assimile à « un génocide culturel ». Il se rappelle que sa grand-mère parlait français, mais qu’elle était incapable de l’écrire ou de le lire.

André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

A10 • 22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10

selon M. Millaire, « de briser l’isolement de la culture franco-ontarienne, de la faire butiner ailleurs. » C’est sans doute pour cela qu’il est à préparer une tournée dans diverses écoles de l’Ontario avec ses pro pres compositions, non sans le soutien initial des élèves-artistes de l’École secon daire publique De La Salle. « C’est eux qui vont “casser” mes compositions », de les transposer de la feuille de composition à la réalité sonore.

Pourtant, ce ne serait pas plus payant de chanter en anglais?

Grand leader de franco-ontariennel’agriculture

Gisèle Lalonde (née Deschamps)

Rock

Il avait assumé le rôle de directeur ré gional pendant plus de 15 ans auparavant.

ressources pédagogiques en 1974 et elle est devenue membre de l’Ordre du Canada en 2004. Une école secondaire à Orléans porte son nom.

Réjean Pommainville

Louis V. ContributionPatryspéciale

Rock ProducteurDemersdecinéma

Marc

Ce composéetous,desCanadiensnesse.leunequébécoisproducteuravaitpassionpourcinémajeuIlalaisséauxlasérieContespournotammentdeL

22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10 • A11

Gérald Poulin est décédé paisiblement le 1er juillet 2022, Fête du Canada, à l’âge de 90 ans. Bien connu dans la néesnéesconstantexemplairecommunautairesond’Orléanscommunautépourengagementetdesan1960auxan2000dansune

Mariette Carrier-Fraser

variété de domaines, il a été membre de la Chambre de commerce d’Orléans, secrétaire-trésorier de la Com mission scolaire d’Orléans, membre de la Gloucester Recreation Centers Commis sion, président du MIFO, chroniqueur du journal L’Orléanais et président fondateur du RAFO (Rendez-vous des aînés d’Ottawa).

Louis-Philippe Dorval Citoyen d’Orléans

Notre priorité est d’être à l’écoute 1250 chemin Trim • www.heritagefh.ca613-830-2305 Fêtons ensemble le symbole de notre identité

Marc Jolicoeur Avocat et bénévole pour de nombreux organismes de bienfaisance Marc Jolicoeur est décédé paisiblement le 28 février 2022 à l’âge de 68 ans. Il a consacré sa carrière pro fessionnelle au cabinet juridique Borden Ladner Gervais, mais il a aussi offert ses services à titre de bénévole pour

de nombreux organismes de bienfaisance en tant que spécialiste de la gouvernance d’entreprise et il a contribué directement au succès d’une dizaine d’organismes sans but lucratif, dont l’Hôpital d’Ottawa et l’Université d’Ottawa.

Reconnue pour la protection des droits des francophones

Pilier de la communauté d’Orléans et co-fondateur du RAFO

Martin Arseneau est décédé subitement de causes naturelles le 27 août 2022 à l’âge de 42 ans. Défenseur de la francophonie et fier Acadien de venu Franco-On tarien, il a fait beaucoup pour le milieu culturel en Ontario français. Il a été directeur général du Réseau Ontar io, un organisme voué à la promotion et à la diffusion des arts de la scène francophone; Contact ontarois est organisé par ce réseau.

Depuis le 16 août 2021, des francophones bien connus nous ont quittés. L’Orléanais a cru bon de rendre hommage à certains d’entre eux..

Géante de l’éducation en Ontario français

Mariette Carrier-Fraser est décédée subite ment le 15 septem bre 2022 à l’âge de 78 ans. Originaire de Hearst et ensei gnante de forma tion, elle a été la première présiden te de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario de 2006 à 2010 et elle a siégé au sein de nombreux conseils d’administration. On lui doit entre autres la création des 12 conseils scolaires de l’Ontario. Dans les dernières an nées, elle s’est impliquée dans l’accès aux so ins de santé en français en Ontario. Véritable pilier de la francophonie, plusieurs prix lui ont été discernés.

a guerre des tuques (1984), Bach et Bottine (1986) et La grenouille et la baleine (1988). Il a aussi coproduit Le Mar tien de Noël

Il a aussi consacré beaucoup de son temps à construire un village d’antan nom mé « Reggieville » qui est ouvert aux tour istes.

Réjean Pommainville est décédé le 21 mars 2022 à l’âge de 67 ans. Il a été un Fédérationdirecteur10pendantricole.communautéengagéetpendantproducteuragriculteur,laitier35anspassionnémentdanslaagIlasiégéprèsdeansàtitredeàlad’agriculture de l’Ontario.

Rock Demers est décédé le 17 août 2021 à l’âge de 87 ans.

Gisèle Lalonde est décédée le 27 juillet 2022 à l’âge de 89 ans. Née à Eastview, de venue Vanier, elle en a été la mair esse entre 1985 et 1991. Elle a consacré sa vie à la défense des droits des franco phones en Ontario et auOnpays.se rappel

Gérald Poulin

Martin Arseneau

Demers GisèlePommainvilleRéjeanLalonde

GérardJolicoeurPoulin Carrier-FraserMariette

Décès de huit francophones bien connus (2021-2022)

Martin RéseauDirecteurArseneaugénéralduOntario(RO)

lera surtout de sa lutte en 1997 pour la survie de l’Hôpi tal Montfort et de son implication dans les domaines scolaire, municipal et provincial. Elle a co-fondé le Centre franco-ontarien de

Louis-Philippe Dorval est décédé à la maison le 28 juin 2022 à l’âge de 82 ans après avoir vécu plus de 15 ans avec la mal adie de Parkinson. Il était un homme tou jours positif, à l’écoute des autres et atten tionné. Il a été prêtre pendant 17 ans dans le diocèse d’Ottawa dans diverses paroisses y compris Saint-Joseph d’Orléans. Après avoir obtenu une dispense de Rome, il est retourné à la vie laïque pour travailler dans le domaine de la santé mentale.

A12 • 22 septembre 2022 • Volume 6, Numéro 10

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Journée franco-ontarien 2022 by Orléanais - Issuu