L'Orléanais étudiant 30 avril, 2020

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étudiant 30 avril 2020 Volume 3 Numéro 6

La voix des étudiants francophones d’Orléans

Prochaine édition 28 mai

Différente façon d’apprendre: l’entrepreneuriat

Fermé jusqu'à nouvel ordre L’université peut commencer avec Boréal.

Plus de 120 ententes d’articulation avec des programmes universitaires vous sauvent de l’argent et du temps.

30 avril, 2020 • Volume 3, Numéro 6 A1

Le gouvernement de l'Ontario a prolongé la période de fermeture des écoles publiques jusqu'au 31 mai prochain. PHOTO FICHIER

Mélodie Joly, Havánnah Soberanis et Ariane Villeneuve-Proulx, 6e année École élémentaire publique Jeanne-Sauvé L’école élémentaire publique Jeanne-Sauvé introduit une nouvelle façon d’apprendre. Le projet d'entrepreneuriat. Ce projet est offert aux élèves de 6e année de l’école. Ceux-ci peuvent faire diverses activités en lien avec nos efforts pour diminuer notre empreinte écologique et plus encore. Les élèves adorent ce projet et la directrice, Madame Brigitte Lepage, le recommande même à d’autres écoles. Le projet entrepreneuriat encourage les élèves de tous les âges à être plus autonomes, et à collaborer avec les autres. Le but de ce projet est d’avoir une alimentation saine et d'améliorer leur empreinte écologique dans la francophonie. Les élèves de 6e année utilisent les valeurs de leur école, telles le respect, l’ouverture, la collaboration, le dépassement de soi et le leadership. Dans ce projet, les élèves font beaucoup d’activités en lien avec cette devise. Il y a dix comités dont, entre autres : le comité journalisme qui fait des articles, des entrevues en lien avec le cheminement du projet; le comité construction qui répare et construit des choses pour le jardin d’école; le comité nutrition/cuisine qui prépare des recettes santé; le comité expérimentation qui fait des expériences et le comité budget qui s'occupe du budget du projet, de l’argent et des commandes de marchandises. Ces comités utilisent les compétences acquises dans les matières de littératie et de numératie afin d’avancer dans le projet. Les élèves ont tous de différentes opinions sur ce projet. Certains élèves disent que ça aide la planète et d’autres disent que ça nous aide à apprendre de nouvelles choses. « Je pense que le projet est une bonne activité, car ça nous fait apprendre de nouvelles choses », a dit une élève de 6e avec fierté. « Je pense que le projet d’entrepreneuriat encourage les élèves à se dépasser et à être plus ouverts aux idées des autres », dit un autre. Bref, ce projet nous donne les outils et les compétences nécessaires pour le futur et ça développe nos connaissances. Les élèves contribuent au bien-être de la communauté et ils apprennent une leçon de vie : il faut travailler pour atteindre nos objectifs.


Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

L’épidémie des TikTokers : prions pour une guérison Émilie Beausoleil, 11e année École catholique Garneau Depuis de nombreuses années, les intellectuels de notre société sont la cause des énormes avancements en matière d’innovation technologique. Surtout parlant de la médecine ancienne versus les microchirurgies d’aujourd’hui, cette progression améliore grandement la qualité de vie des gens. Toutefois, la technologie peut aussi causer plusieurs concepts funestes, tels que son influence nocive sur les jeunes de la « génération Z ». Non seulement le monde du grand web a-t-il contribué aux problèmes de notre communauté en amenant des phénomènes comme la cyberintimidation et l'addiction, mais il a en outre invité des applications inutiles et néfastes aux jeunes étudiants. Je pourrais parler du fameux Instagram ou Snapchat, mais une nouveauté qui semble avoir volé l’attention des jeunes est le seul

et unique TikTok. TikTok est une application qui sert à démontrer ses talents d’humoriste ou artistiques en publiant des petites vidéos de quelques secondes. Plusieurs danses et vidéos dites iconiques sont connues par une grande partie des adolescents, qui eux aussi souhaitent recréer ces clips vidéos. Cependant, ce qui semble être le problème n’est pas l’existence de l’application puisqu’il y a plusieurs autres manières de se ruiner sur les médias sociaux. L’enjeu semble être le fait qu’il y a de nombreux élèves dans les écoles secondaires qui n’utilisent pas cette source sociale et qui sont grandement dérangés par ceux qui s’en servent. Un exemple de ce type de situation est lors d’un travail autonome dans les corridors de l’école. Les étudiants de 12e année connaissent sûrement ce dilemme lorsque vient leur temps d’étude lors d’une

période libre. Pendant que ces élèves responsables se mettent à travailler sur des devoirs ou des projets, on peut toujours trouver d’autres ados qui ont l’air absurdes en se filmant à danser avec la même fraction de chanson qui joue éternellement. De plus, la parade de ridiculité ne se produit pas uniquement dans les corridors de l’école, mais a autant lieu dans les salles de classe. L’éducation n’est plus aussi efficace si on passe les heures de classe à écouter des parcelles de mélodie répétitives et lassantes. Alors qu’une partie des étudiants tentent de se concentrer, les TikTokers ingrats n’ont aucune considération pour l'apprentissage des autres. Finalement, les sports parascolaires sont bombardés d’élèves faisant ces âneries. Au lieu d’encourager son équipe sportive lors de tournois ou parties intenses, par exemple, on retrouve toujours des compétiteurs qui publient des TikToks avec les adversaires.

Il n’y a aucun problème avec l’amitié entre rivales, mais cela devient ridicule lorsque le filmage est en plein milieu de la finale et qu’il cause la distraction des athlètes. Bref, l’épidémie des TikTokers vient tout juste de commencer, mais espérons néanmoins qu’elle passera bientôt. Toutefois, pour l’instant, ce n’est qu’une question de jugement de la situation ainsi que d’avoir de la considération pour les autres. Il est évident que les salles de classe et les corridors silencieux sont loin d’être l’endroit idéal pour la confection de petites vidéos bruyantes, mais l’égocentrisme des adolescents semble prendre priorité sur leur G.B.S. (gros bon sens). Cette application est loin d’être le seul problème d’égocentrisme chez les jeunes, mais se débarrasser de celui-ci serait sans doute un premier pas vers une génération plus plaisante.

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L’implication des élèves dans leur conseil scolaire Louis Carrière, élève conseiller scolaire Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario Les jeunes veulent de plus en plus faire partie du processus de décision qui concerne leur environnement scolaire. Cela va de soi, après tout, ils passent une grande partie de leur vie à fréquenter l’école. Pourtant, plusieurs jeunes veulent s'impliquer, mais ne savent tout simplement pas comment. Serait-ce un manque d’opportunité, ou un manque d’information ? En tant qu’étudiant, je sais que plusieurs occasions s’offrent dans les écoles. La majorité des écoles ont une forme de conseil étudiant, ou gouvernement des

élèves. Ces groupes se réunissent afin de prendre des décisions et organiser des activités qui auront un impact direct sur leur école. De plus, il y a une panoplie de clubs auxquels ils peuvent participer. Par exemple, il y a, les “clubs enviro”, des clubs dédiés à la sauvegarde de l'environnement, de plus en plus populaires auprès des élèves. Il est aussi possible de s’impliquer dans le conseil scolaire de son école. Plusieurs conseils scolaires à travers la province ont un sénat des élèves. Un sénat des élèves est un groupe qui se réunit quelques fois par année et regroupe des élèves de toutes les écoles d’un conseil scolaire donné. Ils parlent de

leurs enjeux ainsi que leurs bons coups afin que toutes les écoles puissent en bénéficier et apprendre sur les bonnes pratiques effectuées ailleurs. En plus, deux élèves élus par leurs pairs ont la chance d’être élèves conseillers. Ces élèves siègent à la table du conseil et font partie du système de décision. Même si les élèves conseillers n’ont pas le droit de voter, ils donnent leur opinion sur les enjeux en discussion. J’aimerais également donner l’exemple du Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario (CEPEO). Récemment, le CEPEO a créé le comité consultatif systémique en matière d’équité et droits de la personne. Ce qui est intéressant avec ce comité, c’est que non seulement

il est très novateur, mais trois places sont réservées à des élèves afin qu’ils puissent y siéger et représenter leurs pairs. Pour conclure, il faut se rappeler que si l’on veut voir du changement, on doit inciter le changement. Il ne faut qu’une poignée d’élèves impliqués et dédiés à leurs causes pour qu’ils soient entendus et puissent avoir un réel impact. Bref, les jeunes peuvent s’impliquer dans leur conseil scolaire de plusieurs manières. Que ce soit directement à leur école, ou en collaborant avec plusieurs autres écoles. Cela est important, car les élèves veulent se reconnaître dans leur conseil scolaire, et ils sont seuls à pouvoir rendre cela possible !

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Conseil des écoles publiques de l'Est de Ontario

Violence conjugale choquante : Qu'attendons-nous? Nicolas Lefebvre, 11e année École catholique Béatrice-Desloges N’est-il pas bouleversant de prendre connaissance de statistiques sur les nombreuses victimes de violence conjugale où l’arme à feu est l’outil de choix par l’agresseur? Que faut-il faire pour assurer aux victimes de violence conjugale un sentiment de sécurité qu’elles n’ont rien à craindre? Comment faire pour que tout un chacun puisse vivre en toute sécurité? Sans aucun doute, la société doit exiger plus de rigueur entourant la réglementation des armes à feu. À 16 ans, j’ai de sérieux doutes par rapport à mon avenir. Que va-t-il arriver dans cinq ans, vingt ans, cinquante ans? Allons-nous vivre en harmonie dans la société? Pourquoi tant d’armes à feu? Est-ce que l’arme à feu procure à certains un sentiment de pouvoir et de contrôle? Quelle horreur! Mondialement, tout couple vit des moments difficiles. Malheureusement, certaines personnes amènent les conflits à l’extrême et s'en prennent à leur partenaire. Selon une enquête de 2014, sur 19 millions de Canadiens qui avaient

un conjoint ou un ex-conjoint, environ 4 %, soit 760 000 personnes, ont déclaré avoir été victimes de violence par leur partenaire. Visiblement, cette statistique est déchirante! 760 000 personnes qui souffrent de cette forme de violence utilisée comme geste d’intimidation et de pouvoir par leur agresseur. Lorsque 4 % des Canadiens sont dans une relation de violence conjugale, il faut mettre en place des programmes pour venir en aide et assurer la sécurité des victimes. Plusieurs recherches m'ont marqué, dont une menée par une organisation en faveur de la coalition du contrôle des armes au Canada. Cette recherche démontre que plus de 100 000 femmes et enfants quittent leur foyer chaque année pour trouver refuge dans un hébergement d’urgence en raison de la violence par armes à feu effectué par leur conjoint. Effectivement, lorsqu’il y a une arme à feu dans une résidence, le risque d’un homicide triple. Alors pourquoi permettre la possession de ces armes? Il m’est impossible de comprendre comment un agresseur peut commettre un homicide, un meurtre ou un assassinat

contre son conjoint qu’il dit aimer ou avoir aimé. Cependant, lorsque l’agresseur souffre d’un sentiment d’abandon, de désespoir, d’impuissance, d’un manque d’amitié ou d’amour, la présence de ces symptômes est le signe de souffrance de santé mentale qui peut mener à des cas de violence conjugale fatals. Les agresseurs atteints de cette maladie sont de plus en plus instables. Pour cela, une réglementation plus serrée contre les armes à feu peut certainement être bénéfique afin d’empêcher les personnes souffrantes de trouble de santé mentale de se procurer des armes à feu. De plus, une réglementation exigeant

l’enregistrement des armes à feu faciliterait le travail des policiers lorsqu’ils mènent des enquêtes d’un crime de violence conjugale commis avec une arme à feu. En somme, il est crucial d'exiger un changement de la part du gouvernement. Afin de protéger les plus vulnérables de la violence conjugale et d’éviter que les armes se retrouvent entre les mains de personnes violentes. Qu'attendons-nous? La mort d’autres victimes innocentes atteintes de violence conjugale? Au contraire, agissons et demandons au gouvernement de renforcer la réglementation contre les armes à feu.

Acte de grande générosité envers une étudiante Et bien, les 45 élèves (environ) ont été au-delà des attentes et ont démontré une énorme générosité en faisant des dons s'élevant autour de 160 $. Étant donné ce montant, nous avons décidé d'acheter un repas de Noël pour la famille afin de leur donner un peu d'esprit des Fêtes dans leur chambre d'hôpital. Lorsque je me suis informée auprès de Farm Boy sur le chemin Tenth Line au sujet de leur repas de Noël, la gérante du magasin, Shereen, a démontré un sens d'humilité et de générosité sans pareil en

communiquant avec le vice-président de Farm Boy afin qu'il puisse faire un don du souper à la famille en question. Nous avons été en mesure de donner le souper, mais aussi un cadeau pour l'élève, et des plats congelés préparés par un traiteur afin qu'ils puissent avoir des soupers durant le reste de leur séjour à CHEO. Ce genre d'histoire réchauffe nos coeurs et on en entend souvent parler, mais jamais je n'aurais cru un jour en faire partie. Je suis incroyablement fière de mes élèves

et j'aimerais que leur communauté sache à quel point ils sont généreux et que cette générosité ne passera pas inaperçue, surtout lorsque la société en général a un point de vue si négatif de la majorité des ados aujourd'hui. (NDLR) : L’Orléanais a été dans l’impossibilité de publier ce courriel auparavant dû à un manque d’espace. Nous avons été informés récemment par Mme Fournier que l’étudiante en question est officiellement en rémission et a sonné la cloche à CHEO en fin février.

COR-19-055

APPRENDS À PENSER

COMME UN PRO

30 avril, 2020 • Volume 3, Numéro 6 A3

Mariève Fournier Enseignante École catholique Béatrice-Desloges Une de nos étudiantes en 9e année avait été diagnostiquée avec un cancer peu de temps avant Noël et, suite à une infection imprévue et dangereuse, avait appris qu'elle devait demeurer à CHEO pour Noël. Les élèves, désirant faire quelque chose pour leur collègue de classe, ont décidé de faire un don monétaire envers l'achat d’un petit cadeau pour l'élève pour Noël.


CEPEO CHEZ MOI

TROUVE LES 7 DIFFÉRENCES

RÉPONSES

A4 • 30 avril, 2020 • Volume 3, Numéro 6

AIDE LÉO À SE RENDRE À L’ÉCOLE

INSCRIPTIONS EN TOUT TEMPS | ICIMONECOLE.CA


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