étudiant 10 décembre 2020, Volume 3 Numéro 3
La voix des étudiants francophones d’Orléans
Prochaine édition 4 février
À vos masques, prêts, partez…
Eloïse Boutin, élève de 6e année de l’École catholique Étoile de l’Est dans Chapel Hill, se tient devant un arbre près de l’école. Elle a invité la communauté à le décorer pour Noël. PHOTO : FRED SHERWIN
Ariane Payant, 8e année École secondaire catholique Garneau Pour les étudiants du secondaire, le temps de la pandémie due à la COVID-19 est aussi épouvantable que le manque de papier de toilette chez Costco ou pire encore! Des horaires scolaires modifiés, la fin des activités et des sorties pédagogiques, aucun visiteur admis à l’école, une augmentation drastique de nettoyage afin de désinfecter les espaces communs, la distanciation sociale d’au minimum deux mètres, le port d’un masque en tout temps… on ne se reconnaît même plus, un vrai film d’action! Madame Corona nous a lancé une balle courbe inattendue. Attachez vos tuques avec de la broche, ça va brasser! Pour nous, les adolescents, nos activités quotidiennes ne seront plus les mêmes. Il faut s’adapter à notre nouveau style de vie et garder nos bulles respectives, ce qui peut être pénible pour les ados. Ces nouvelles habitudes de vie sont certainement une grosse bouchée à avaler. Par contre, niaise pas avec la puck, car des amendes sévères nous attendent si les règlements ne sont pas respectés à la lettre. Pendant le confinement, plusieurs s’enfermaient dans leur chambre et passaient des
heures à fréquenter les réseaux sociaux puisqu’il était impossible d’aller socialiser face à face. C’est dans ces moments-là qu’un grand nombre d’adolescents frappent souvent un mur accablant de problèmes. Il est prouvé que les réseaux sociaux sont généralement nocifs pour la santé mentale. Surtout, en cette période d’isolement, rien pour aider à la situation des jeunes d’aujourd’hui. Plusieurs d’entre nous avons perdu nos emplois pour une longue période. Avec l’université en vue, allez hop, trouver des heures dans les épiceries, car l’argent ne pousse pas dans les arbres et, malheureusement, nous ne sommes pas nés avec une cuillère d’argent dans la bouche! Malgré notre ville fantôme, nos écoles ont pu rouvrir, mais ont dû respecter de nombreuses restrictions de Santé publique. Zéro nourriture et breuvage sur le terrain de l’école, désinfecter les pupitres avant de pouvoir y accéder, du Purell sans fin, porter un masque même dans les classes d’éducation physique et certains bureaux assignés. Heureusement, la technologie s’est améliorée puisque tout est fait par voie électronique. Presque plus de copies papier! D’ailleurs, nous ne pouvons
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