Le Chasseur Vendéen n°64

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BULLETIN TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE

LA FAUNE SAUVAGE : Objet de toutes les attentions de la part des chasseurs

NOV. 2010 - N° 64



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S O M M A I R E ■ AGRIFAUNE : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE............P4 ■ COMPTE-RENDU DE LA 2 JOURNÉE NATIONALE ... P7 ■ FÉDÉRATION NATIONALE DES CHASSEURS : NOUVEAU PRÉSIDENT, NOUVELLE ÉQUIPE ...........P8 ■ ÉTATS GÉNÉRAUX ET CONTRIBUTIONS POUR PRÉPARER L’AVENIR DE LA CHASSE ....................P9 ■ LA FAUNE SAUVAGE : OBJET DE TOUTES LES ÈME

LES ATTENTIONS DE LA PART DES CHASSEURS ...................................................................P10 À 17

■ MORTALITÉ IMPORTANTE DE LIÈVRES ET DE LAPINS .................................................P18 ■ CORVIDÉS, LA LUTTE CONTINUE ............P19 ■ HYGIÈNE ALIMENTAIRE : ENTRE PRÉCAUTIONS ET OBLIGATIONS ........................................P20 ■ LE CYGNE NOIR EN POINT DE MIRE....P21 ■ ACCIDENTS DE LA CHASSE ..................P22 ■ EDUCATION À L’ENVIRONNEMENT : LA CONTRIBUTION DU MONDE DE LA CHASSE ......................................P23

■ LA LPO S’INTÉRESSE À NOS TERRITOIRES .............................P24 ■ ASSOCIATION DES JEUNES CHASSEURS : UNE ACTIVITÉ RICHE ET VARIÉE......P25 ■ BRÈVES : CONCOURS ST-HUBERT, BREVET GRAND GIBIER, SANGLIERS XYNTHIA, OPÉRATION 200 000 ARBRES .........................................P26-27 ■ GIBIER DE CHASSE : DEUX RECETTES POUR RETROUVER LES SAVEURS DE LA NATURE ..................................P28

■ LA BOUTIQUE : CE QUE PROPOSE LA FÉDÉRATION, AUTANT D’IDÉES CADEAUX .....................................P29-30

CHERS AMIS CHASSEURS VENDÉENS

Alors que la saison de chasse bat son plein depuis quelques semaines, je veux attirer votre attention sur le comportement inadmissible et qui peut être lourd de conséquences, de certains d’entre nous. Le 21 août, jour d’ouverture spécifique de la chasse au gibier d’eau et dans les jours qui ont suivi, trop d’infractions ont été relevées. Sans doute que la réglementation est complexe et peut conduire le chasseur le plus sérieux à se mettre en défaut. Mais cela n’explique pas et n’excuse encore moins que des chasseurs puissent, sans vergogne, tirer sur des oiseaux d’espèces protégées et dont la chasse n’est pas autorisée. Bien identifier le gibier avant de faire feu est la règle n° 1 à respecter, tant en matière de sécurité, qu’en terme de sérieux. Toute attitude contraire, outre le fait qu’elle mérite d’être sanctionnée, est préjudiciable à l’image et aux intérêts de la chasse car elle donne à nos opposants du grain à moudre. On ne peut davantage excuser les chasseurs de lièvre qui ne respectent pas les règles du plan de chasse et qui, délibérément, trichent en tentant de soustraire au marquage, quelques lièvres. Chacun s’accorde à reconnaître que si, d’une manière générale, les populations se portent mieux et atteignent un bon niveau d’abondance, c’est le fruit des efforts de gestion et parfois des sacrifices consentis par toute la communauté cynégétique.

Abonnement : 4,63 € C. P. P. A. P. : N° 0211 G 88133 - Dépôt légal : A parution. Service Abonnement : F.D.C.V. Les Minées, Rte de Château-Fromage, 85010 LA ROCHE-S/-YON - Tél. 02 51 47 80 90. Directeur de Publication : Gilles DOUILLARD, Président de laFédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Directeur de Rédaction : G. BOUNINNEAU, Directeur de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Comité de Rédaction : Commission Communication et Relations Publiques de la Fédération des Chasseurs de la Vendée. Régie Publicitaire : P. BRISARD/P. JOYAU : 02 51 98 11 11. Conception-Réalisation : POINT G/Groupe OFFSET 5- Tél. 02 51 98 11 11. Impression : OFFSET 5 - La Mothe-Achard.

Alors, nous ne pouvons que dénoncer et condamner les tricheurs car ils portent atteinte à toute notre collectivité. Braconner, c’est voler disent nos cousins Québécois. C’est pourquoi nous sommes et serons toujours intransigeants et sévères à l’égard de tous ceux qui, par leur comportement, nuisent à l’intérêt général.

Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée - Siège social et administratif Rédaction - Abonnement : Les Minées - Route de Château-Fromage - B.P. 393 85010 LA ROCHE-SUR-YON - Tél : 02.51.47.80.90. Télécopie : 02.51.46.21.60 E-mail : fdc85@chasseurdefrance.com - CCP Nantes 87-85H. Crédit Agricole La Roche-s/Yon N° 228-444 O 001. Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Les articles publiés et les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. Photos de couverture : D. GEST Crédit photos pages intérieures : A. LEGALL - P. BRISARD - FDCV - F. PETOT - D. GEST

www.chasse85.fr

Je suis désolé de devoir tenir de tels propos, mais nous ne pouvons accepter que notre loisir soit terni par l’indiscipline de quelques uns. G. DOUILLARD, Président de la Fédération des Chasseurs de la Vendée


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Dossier

AGRIFAUNE :

DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE En cette année mondiale de la biodiversité, affirmons, au moyen des notes techniques ci-dessous, la contribution des chasseurs et de la profession agricole.

La clôture déportée pour une meilleure gestion des bords de champs

Le 12 octobre dernier, les exploitants agricoles et le groupe technique du réseau Agrifaune Vendée se sont retrouvés sur le terrain, dans le haut bocage, à la Flocellière très précisément pour apprécier de visu certaines préconisations et certains aménagements favorables à la préservation ou à l’amélioration de la biodiversité.

Les bordures de champs sont des espaces à entretenir. Outre la protection des fils de clôtures, l’entretien vise à limiter le risque de prolifération d’adventices gênantes pour les cultures tout en préservant la flore et la faune utiles. Il consiste à : limiter l'envahissement par les dicotylédones annuelles (gaillet, fumeterre, mercuriale), les vivaces (chiendent, liseron, chardon) et les plantes toxiques pour les bovins (arum, oenanthe safranée ou fausse cïgüe), tout en maintenant un couvert de type prairial ou forestier, contrôler le développement des plantes en contact avec les clôtures électriques, maintenir une faune et une flore variées. Les bordures de champs abritent des insectes auxiliaires des cultures (coléoptères prédateurs de limaces…), insectes pollinisateurs, ainsi que toute une petite faune qui y trouve abris et nourriture (lièvres, faisans, perdrix…). La clôture déportée consiste à écarter le fil de clôture de son poteau à une distance de 1 à 1,50m afin de permettre d’une part au bétail de consommer sous le fil et d’autre part de faciliter au besoin l’entretien mécanique du bord de champ en passant la lame au ras des piquets.

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Les piquets de clôture sont disposés à la limite souhaitée pour la coupe (photo 1). L’écartement de la tige au poteau peut être réglé à la

distance souhaitée (photo 2), voire repoussée totalement lors des travaux d’entretien. Le coût du modèle proposé est de 5,7 € TTC (tige en fibre de verre + isolateur + 2 colliers acier. Une fauche ou un broyage trop précoce détruit les nids d'oiseaux, entraîne une perte élevée du jeune gibier et limite la ressource mellifère et pollinifère pour les insectes pollinisateurs. Aussi, on attendra début août avant d'intervenir sur les bords de champs. Mars : risque moyen Avril - Mai - Juin : risque fort Juillet : risque moyen Août - Septembre : risque faible

Des éclaircies dans les taillis de châtaigniers Un objectif double : l’amélioration des peuplements et un effet de lisière favorable à la faune sauvage Les bois de châtaigniers du secteur de Pouzauges sont majoritairement traités en taillis dans le but de récolter des piquets ou des perches. Ce mode de gestion ne permet pas la valorisation du bois par l’exploitation de grumettes ou de billes pour du bois d’oeuvre et les lisières très denses de ces peuplements ne sont pas des interfaces avec les parcelles agricoles très intéressantes pour la faune sauvage. Depuis quelques années un travail est engagé sur l’amélioration des taillis de châtaigniers par des éclaircies permettant ainsi de valoriser au mieux le bois et créant par la même occasion des lisières favorables au développement de la faune sauvage. Bien entendu tous les taillis de châtaigniers n’ont pas le potentiel de produire du bois d’œuvre. Une clé de détermination permet d’évaluer les productions possibles pour un âge d’exploitabilité fixé entre 35 et 50 ans. Cette clé concerne les peuplements de plus de 9 m de haut et passe par l’estimation de l’accroissement moyen annuel en cm de circonférence par an. En croisant cette donnée avec l’âge du


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peuplement plusieurs potentiels possibles sont identifiés : petites grumes ou grumes, billes, taillis non améliorable ou rattrapage. En fonction du potentiel estimé plusieurs itinéraires de gestion avec des éclaircies et un nombre de tiges après coupe sont alors proposés.

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Contribution positive aux productions agricoles

La lisière, une structure originale

Contribution positive à la qualité de l’environnement

nécessite généralement un fauchage annuel afin d’éviter le salissement des cultures avoisinantes.

1 Merle (espèce ubiquiste) 2 Roitelet triple bandeau (espèce strictement forestière) 3 Outarde canepetière (espèce strictement de plaine) 4 Mésange à longue queue (espèce nouvelle liée à cette zone de transition) 5 Alouette des champs (espèce de plaine colonisant la zone de transition) 6 Grimpereau (espèce forestière colonisant la zone de transition)

Le fauchage des bords de champs et la faune sauvage : l’apport de l’agriculteur à la préservation de la biodiversité dans nos campagnes Les bords de champs Le bord de champ, cet espace non cultivé qui délimite le parcellaire, est le milieu vital de la faune sauvage, de la flore herbacée naturelle, de certaines espèces messicoles et de très nombreux arthropodes. D’un point de vue cynégétique comme naturaliste, il représente une zone privilégiée pour la petite faune à qui il procure abri, nourriture et site de reproduction. La mise en place des bandes enherbées le long des cours d’eau, les prairies extensives et peu intensives sont à considérer au même titre. La gestion de ces espaces est minimale mais

Problématique réelle, il est néanmoins constaté que moins de 25% des espèces recensées dans les bordures sont également présentes dans les 2,5m de la zone cultivée et que les espèces véritablement compétitives représentent un pourcentage encore plus faible. Les bords de champs constituent un réservoir d’arthropodes inféodés à des espèces végétales précises sans relation avec le champ cultivé : par exemple, les espèces de pucerons rencontrées dans les bordures n’ont pas de relation avec celles dont on connaît la nuisibilité pour le blé. A l’inverse, ces espaces peuvent : - être des réservoirs d’auxiliaires de culture tels que les carabes prédateurs des œufs et des larves de coléoptères, de limaces et d’escargots ; - favoriser le développement des oiseaux prédateurs des insectes ; - être réservoirs de pollinisateurs de certaines cultures.

Un fauchage tardif favorable à la faune et la flore L’intervention agricole sur ces espaces, tout particulièrement le fauchage peut se révéler problématique lorsqu’il se réalise durant la période cruciale pour bon nombre d’espèces animales et végétales : la période de reproduction.


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Prochaine rencontre AGRIFAUNE le mardi 7 décembre 2010 à partir de 9h30 sur l’exploitation du GAEC RAFFENEAU La Poiraudière 85540 MOUTIERS-LES-MAUXFAITS

Thème principal : l’agroforesterie

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Afin de concilier biodiversité et intérêt pour l’agriculteur et au vu des services rendus par les bords de champs, il est déconseillé de faucher avant le 15 juillet. Ceci permet à un grand nombre de fleurs, d'invertébrés et d'oiseaux nichant au sol de se reproduire. Cet entretien réalisé tardivement, la couvée des oiseaux nichant au sol tels que la perdrix, le faisan, l'alouette des champs, la caille, le vanneau et la bergeronnette, a donc de meilleures chances d'échapper à la fauche. Les papillons de même que de nombreux carabes, grillons, punaises et araignées sont tributaires d'une fauche tardive pour pouvoir terminer leur cycle de développement. Quant à la fauche, l’emploi de gyrobroyeurs portent gravement atteinte au monde animal et végétal et une hauteur de coupe de 10 centimètres au moins permet de ménager davantage la faune. Contrairement à la pratique courante, il est recommandé de faucher de l'intérieur vers l'extérieur, ou du moins en bandes, afin que les espèces animales mobiles aient une possibilité de s’enfuir. Calendrier de reproduction de quelques espèces : une période à risque d’avril à juillet.

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Alouette des champs

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La couverture hivernale des sols et la faune sauvage Si au départ la contrainte est réglementaire (4e directive Nitrates), les couverts végétaux peuvent être bénéfiques d’un point de vue agronomique, économique et environnemental. Sur ce dernier point, certains couverts peuvent être favorables à la biodiversité (biodiversité du sol, oiseaux, mammifères en passant par les insectes). A partir des expériences déjà acquises par les GEDA, certains couverts apportant des bénéfices agronomiques et économiques ont été suivis par le réseau agrifaune. Pour la biodiversité, les mélanges diversifiés (crucifères, légumineuses et graminées) sont plus pertinents : Ils produisent une biomasse importante tout au long de la durée du couvert ; Ils permettent à la faune sauvage, abri, refuge et accessibilité à la nourriture. Sur ce point le dosage du semis est primordial. Un agriculteur qui souhaite favoriser la faune sauvage tout en conservant les atouts agronomiques et économiques recherchera donc l’implantation d’un mélange dans son couvert. Les combinaisons d’espèces mélangeant différentes famille (légumineuses pour l’azote, crucifères pour la structure du sol et le piégeage de l’azote, graminées pour la biomasse) seront donc à rechercher pour contribuer à un autre enjeu important aujourd’hui, l’enjeu biodiversité. Exemples de couvert déjà réalisés, ayant montré leur intérêt pour l’ensemble des enjeux : • Couvert long (gélif) -

Perdrix

Moutarde...................................1 à 2 Phacélie....................................1 à 2 Radis........................................1 à 2 Trèfle Incarnat ............................5 à 7 Féverole ................................15 à 20 Seigle ou avoine ............................15

kg/ha kg/ha kg/ha kg/ha kg/ha kg/ha

• Couvert court (entre 2 céréales d’hiver) - Sarrasin ................................10 à 15 kg/ha - Avoine diploïde ......................10 à 15 kg/ha - Trèfle d’Alexandrie ............................5 kg/ha

Faisan

Les agriculteurs s’engageant dans ce type de couverts en mélanges avec au moins 4 espèces différentes pourraient être accompagnés financièrement par la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Lièvre

Chevreuil

Ponte, couvaison, éclosion, naissance

Elevage des jeunes


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DEUXIÈME JOURNÉE NATIONALE AGRIFAUNE le 22 octobre 2010 à Paris Depuis 2006, le programme Agrifaune concilie agriculture et préservation de la petite faune sauvage. Ce partenariat entre le monde agricole (Chambres d’Agriculture et Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et le milieu de la chasse (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et Fédérations Nationale, Régionales et Départementales des Chasseurs) promeut, au travers de son réseau de techniciens et ingénieurs, la mutualisation des connaissances, le développement des bonnes pratiques et la mise en place d’aménagements paysagers qui allient développement économique durable et préservation de la biodiversité.

La seconde journée nationale Agrifaune vient d’avoir lieu le 22 octobre dernier à Paris sur le thème de la biodiversité. Elle a permis de regrouper environ 200 participants.

Parmi les projets, il est envisagé : • de développer les liens avec les instituts techniques agricoles, • de renforcer le travail sur la réglementation (PAC).

Les différents partenaires de ce projet ont souhaité faire part de l’avancée de leurs travaux et mettre en avant cette démarche agro-environnementale novatrice.

Plusieurs fois au cours de la journée, la Vendée a été citée pour le travail entrepris au niveau de son réseau. Avec ses vingt et une exploitations, il est loin d’être le plus étoffé. Mais la Vendée a été citée également comme étant un département très fortement touché par la perte de terrain agricole.

En 2010, le partenariat Agrifaune concerne 34 départements et 9 régions plus une dizaine de projets. Les thèmes traités sont variés : couverts d’intercultures, • bords de champs et bandes enherbées, • haies, bocages et éléments fixes en paysage, • pastoralisme et galliformes, • machinisme, • viticulture. Des groupes techniques nationaux sont mis en place sur ces différentes thématiques. Par exemple, le groupe national intercultures coordonne les expérimentations, regroupe les résultats, standardise les protocoles et met en place un outil d’évaluation. Certains groupes techniques sont en projet pour 2010-2011 (machinisme, réglementation et financement). L’extranet Agrifaune est un outil de partage et de communication que les 20 exploitations vendéennes du réseau peuvent utiliser. La communication s’accentue par le développement de dépliants, de publications, de signalisation...

Les chiffres nationaux sont éloquents : 236 ha de surface agricole disparaissent par jour en France, 1 département tous les sept ans et l’hémorragie continue d’augmenter en particulier en Vendée ! Avec la perte de ces terrains, c’est toute la biodiversité ordinaire qui disparait et en particulier les espèces gibier. N’est-ce pas là encore un enjeu primordial pour l’avenir de l’agriculture et de la chasse ? Différents intervenants ont développé l’importance du partenariat entre agriculteurs et chasseurs pour favoriser la biodiversité et valoriser les expériences. Mais le moment fort de la journée fut sans aucun doute l’exemple très concret d’un exploitant agricole type qui s’interroge : « Comment développer la faune sur mon exploitation tout en maintenant mes revenus ? » Après la présentation de l’exploitation et de l’état initial, les thématiques suivantes ont été abordées par des spécialistes : • érosion et ruissellement, • assolement, • gestion des produits phytosanitaires, machinisme, • réglementation. Ces experts ont fait des propositions à l’exploitant agricole en réponse à ses questions. Au final, il a accepté ce qui lui semblait le plus pertinent et le plus intéressant pour lui tout en sachant que «les conseilleurs ne sont pas les payeurs».

En conclusion, l’assemblée a retenu que ce diagnostic et cette analyse constituaient une bien belle boîte à outils !


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Fédération Nationale des Chasseurs Un nouveau Président, une nouvelle équipe Le nouveau Président : Bernard BAUDIN Il est né à Nice le 24 décembre 1943. Retraité de l’Éducation nationale, il a longtemps été directeur d’un établissement spécialisé. Passionné de chasse, Bernard BAUDIN a pris très jeune des responsabilités dans l’association cynégétique de son village de montagne. En 1988, il devient Président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Alpes Maritimes. Il préside le regroupement des Fédérations Départementales des Chasseurs de la grande Région Midi-Méditerranée. Fidèle à sa passion pour la chasse en montagne, il préside aux destinées de l’Association Nationale des Chasseurs de Montagne de 1992 à 2004. Il est élu à deux reprises comme Président de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage de 2004 à 2009. Il est par ailleurs Conseiller municipal à la Mairie de Nice et Conseiller communautaire de la Communauté Urbaine Nice Côte d’Azur de 2004 à 2010. En juillet 2010, il entre pour la première fois au conseil d’Administration de la FNC dont il a été élu Président, au premier tour de scrutin, le 21 septembre 2010. Ses intentions et ses engagements : • Travailler en toute transparence, • Déléguer autant que nécessaire,

•Utiliser au mieux toutes les compétences réunies au sein du Conseil d’Administration et parmi les professionnels permanents de la Fédération Nationale, • Consulter et associer aux débats les autres responsables cynégétiques qu’ils soient dans les Fédérations régionales et départementales ou à la tête des associations spécialisées, • Rencontrer les responsables politiques des groupes d’étude parlementaires sur la chasse et du Mouvement CPNT, •Stopper pour l’instant toute participation aux Tables rondes sur la chasse qui jusqu’à présent ont conduit à des accords de dupes pas satisfaisants, • Par contre, ouvrir très vite les négociations avec le Ministère sur les dossiers en souffrance, • Dénoncer la sous représentation des chasseurs, pêcheurs et autres acteurs de la ruralité au Conseil économique, social et environnemental [il a écrit au Premier Ministre le 30 septembre 2010 pour dénoncer cette sous représentation mais également la sur représentation des associations de protection de la nature (14 membres) dans cette instance], • Recentrer et refonder l’action de la Fédération Nationale des Chasseurs sur trois axes essentiels : scientifique, juridique et politique avec pour leitmotiv la défense et la promotion de la chasse. L’équipe qui l’entoure est composée de : Vice-Président (délégué) : M. Alain DURAND Vice-Président : M. Michel THOMAS Secrétaire Général : M. Benoît CHEVRON Secrétaire Général : M. André DOUARD Trésorier : M. Étienne BERGER Trésorier Adjoint : M. Serge CASTERAN.

Les Etats Généraux de la Chasse C’est une initiative de Charles-Henri de PONCHALON et de l’ancienne équipe dirigeante de la Fédération Nationale des Chasseurs que soutiennent et poursuivent sans réserve la nouvelle équipe et le Président BAUDIN. Ces États Généraux, qui ont donné lieu ces dernières semaines à une large consultation à l’échelle de chacune des Régions Cynégétiques, se tiendront les 5 et 6 janvier 2011. Il s’agit de prendre en considération les profonds changements qui touchent et transforment la société française et son environnement et qui conduisent les chasseurs de France à s’interroger sur l’avenir de leurs pratiques et de leurs structures.

Dans le cadre de cette réflexion globale (qui associera non seulement les structures cynégétiques, mais aussi les acteurs de la société civile, des intellectuels et des hommes politiques), la Fédération Nationale des Chasseurs organise un sondage qui a pour objectif de recueillir directement l’opinion des chasseurs sur des sujets aussi essentiels que l’accès aux territoires, le gibier et ses habitats, le coût de la chasse, le recrutement et l’accueil de nouveaux chasseurs, la réglementation, le rôle des différentes instances, l’image et les valeurs portées par la chasse, le partage des espaces et de la nature, etc. Ce sondage est mis en ligne sur le site Internet de la Fédération Nationale des Chasseurs : www.chasseurdefrance.com du 1er novembre 2010 au 10 décembre 2010. Afin d’exprimer leurs opinions et d’apporter leurs propositions et contributions à ces États Généraux de la Chasse, les chasseurs de France sont invités à se rendre nombreux sur le site et à remplir le questionnaire en ligne.


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Article 1er : L’article R. 421-19 du code des assurances est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Lorsque l’accident de la circulation est causé par un animal identifié mais sans propriétaire, l’indemnisation des dommages aux biens par le fonds de garantie, mentionnées au d du 2 du II de l’article L. 421.1, supporte un abattement de 500 € par véhicule. » Article 2 : La disposition de l’article 1er s’applique aux dommages nés d’accidents de la circulation survenus à compter de l’entrée en vigueur du présent décret.

Décret n° 2010-923 du 3 août 2010 relatif aux conditions d’indemnisation par

Fait à Paris, le 3 août 2010 Par le Premier ministre François FILLON, La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, Christine LAGARDE

le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages des dommages causés par des animaux sauvages

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COMMENTAIRES Les dispositions de ce décret s’adressent aux automobilistes victimes d’une collision avec un animal sauvage et dont l’assurance du véhicule ne couvre pas les dommages. Jusqu’à la parution de ce texte, le Fonds de Garantie des Assurances remboursait l’intégralité du coût de réparation du véhicule. L’instauration de cet abattement touche de fait tous ceux qui n’ont pas les moyens, ou dont la valeur du véhicule ne justifie pas, de souscrire une assurance tous risques.

L’AVENIR DE LA CHASSE vu par le Saint-Hubert Club de France Dans son dernier bulletin le Saint Hubert de septembre – octobre 2010 – n° 91 – le Saint Hubert Club de France se prête à une projection intéressante et imagine, comme le souligne Victor SCHERRER, son Président, « les contours d’une chasse que nous appelons de nos vœux ». Quelle est sa vision stratégique de la chasse à l’horizon 2010 ? Nous reprenons volontiers les éléments développés dans le numéro précité et reproduit ci-contre que nous conseillons à tous de lire.

à 15 % du total soit de 30 000 à 300 000) et de jeunes de moins de 35 ans (de 15 à 25 % soit 500 000). > Un gibier abondant, diversifié et géré durablement, avec des objectifs chiffrés pour le gros comme pour le petit gibier. > Des territoires accessibles, accueillants et bien gérés. > Une contribution croissante à l’emploi et au développement économique : faire passer l’emploi de 25 000 à 40 000 et le chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros à 4 milliards d’euros.

Sur le plan quantitatif :

Sur le plan quantitatif :

> Des chasseurs plus nombreux (de 1,2 million à 2 millions), avec beaucoup plus de femmes chasseurs (de 2 % de femmes

> Un cadre juridique simplifié, lisible et stable. > Des partenariats avec le monde agricole,

. . . E C I V R E S E R T O V A

sportif, l’écologie non radicale et l’ensemble des usagers de la nature. > Une image de la chasse beaucoup plus positive, axée principalement sur sa contribution au développement durable et sur le fait qu’elle est porteuse d’intégration sociale et constitue un facteur clé pour l’équilibre rural-urbain. > Une structure cynégétique dynamique avec des équilibres financiers assurés et de bonnes synergies entre les 70 000 associations cynégétiques, la Fédération nationale des chasseurs, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et l’État. > Une chasse apportant une contribution majeure au développement durable, une chasse ouverte sur l’Europe et contribuant à son intégration. »

AUX HERBIERS

ARMURERIE Didier PARENTEAU Diplômé d’Etat de l’Ecole d’Armurerie de Saint-Etienne

REPARATION : • Travaux sur bois (Crosse et devant. Ponçage. Vernis. Mise à longueur. Réglage pente et devers). • Travaux sur canons (Relever enfoncements. Bronzage. Polissage. Chromage. Soudure). • Travaux sur bascule (Réajustage. Polissage. Remplacement chien, ressort, extracteur, éjecteur). • Montage, réglage lunette et point rouge. REMISE A NEUF COMPLETE DE L’ARME

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LA FAUNE SAUVAGE : Objet de toutes les attentions de la part des chasseurs L’enquête prélèvements

900 469 943 995 419 197 201 575 863 252 348 013 062 732 359 498 128 633 976

9,27 5,28 5,30 5,52 7,26 5,93 6,06 8,23 5,67 6,19 9,57 7,35 7,90 9,56 9,01 7,96 6,09 5,52

}

}

Ces prélèvements concernent les trois espèces confondues (ramier, colombin et biset, même si ce dernier reste très occasionnel).

Ces prélèvements concernent le pigeon ramier uniquement.

250 000 200 000 150 000 100 000

09/10

08/09

07/08

0

06/07

50 000 05/06

DU PATRIMOINE FAUNIQUE.

65 210 118 114 115 150 120 120 160 107 114 176 133 140 171 158 143 104 96

04/05

ET À LA GESTION

83/84 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09 2009/10

Moyenne par chasseur

03/04

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Prélèvements estimés

02/03

DES CHASSEURS À LA

Saisons de chasse

01/02

CONTRIBUTIONS

ÉVOLUTION DES PRÉLÈVEMENTS DE PIGEONS EN VENDÉE

00/01

AUTANT DE

Deux précisions : - l’enquête « tableau de chasse » ne concerne que le petit gibier - les prélèvements grand gibier étant connus par ailleurs dans le cadre des plans de chasse, - seuls les prélèvements opérés par la chasse à tir sont recensés. Un exemple de l’exploitation des données :

99/00

BIOLOGIQUES SONT

Régionale des Chasseurs sur la base d’un logiciel conçu par l’Institut Supérieur des Mathématiques d’Angers. Chaque année, l’analyse des données donne lieu à la publication d’un rapport très détaillé et riche d’enseignements dont les chasseurs sondés sont destinataires.

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D’AILES OU DE TISSUS

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PAR LA RÉCOLTE

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PARTICIPER AUX ÉTUDES

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LES OISEAUX MIGRATEURS,

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OBSERVER ET SUIVRE

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LES PRÉLÈVEMENTS,

En 1992, les Fédérations des Chasseurs de la région cynégétique ouest décident de se donner les moyens de connaître les prélèvements opérés. Une méthode de sondage, définie par la SOFRES et l’ONCFS sur la base d’un échantillon représentatif des chasseurs est mise en place. Aujourd’hui en Vendée, ce sont plus de 2 000 chasseurs qui sont invités à relever leur tableau de chasse et à le communiquer en fin de saison à la Fédération. Depuis quelques années, toutes les Fédérations des Chasseurs de la région des Pays de la Loire ayant adopté la même méthode, les données sont exploitées statistiquement par la Fédération

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CONNAÎTRE ET ANALYSER


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LES RÉSULTATS DE LA SAISON DE CHASSE 2009/2010 DES PRINCIPALES ESPÈCES OU FAMILLE D’ESPÈCES… Quantité estimée

ESPÈCES

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ET LES TENDANCES D’ÉVOLUTION

Entre 2008/09 et 2007/08

Sur ces 5 dernières saisons (depuis 2004/2005)

Depuis 17 saisons (début de l'enquête)

Petits gibiers sédentaires Lièvre Lapin Faisan Perdrix grise Perdrix rouge

13 102 86 28 55

035 651 804 240 509

Hausse Baisse Baisse Baisse Baisse

Hausse Hausse Stable Stable Stable

Stable Baisse Stable Stable Stable

Baisse Hausse Baisse Baisse Baisse

Stable Baisse Baisse

Baisse

Baisse

Baisse Stable

Hausse Stable

Baisse Baisse

Baisse Baisse

Migrateurs terrestres Pigeons ramiers Bécasses Grives Tourterelle des bois Caille

96 22 12 5 2

976 495 289 172 239

Baisse Hausse Baisse Baisse Baisse

Baisse

Prédateur Renard

1 944

Baisse Canards de surface

Colvert Sarcelle d'hiver

61 705 14 129

Baisse Hausse Limicoles

Vanneau huppé Bécassine des marais

ANALYSE…

12 011 9824

Baisse Baisse

ET COMMENTAIRES

• L’enquête prélèvement, PETIT GIBIER SÉDENTAIRE a commencé en 1992/93, Lapin : le prélèvement est en hausse. Il revient au niveau d’il y a 7 ans, mais encore loin des niveaux celle de la saison 2009/2010 de prélèvement des années 90. Les 2/3 des chasseurs vendéens prélèvent au moins un lapin. Lièvre : augmentation sensible et régulière. Un chasseur sur 2 prélève au moins 1 lièvre. est donc la 18ème. Faisan : tassement des prélèvements depuis 2 ans, après une augmentation en 2007/08. • Le protocole porte Stabilité des prélèvements liée aux lâchers d’oiseaux issus d’élevage (80 à 120 000 oiseaux lâchés/an, selon l’enquête 2007). sur 86 communes et Perdrix rouge : prélèvement 2009 au dessus de la moyenne (52 000 depuis 1993). 60 à 2050 chasseurs. 90 000 perdrix rouges lâchées/an dont la moitié en tir ! (selon l’enquête de 2007). • Le tableau de chasse Perdrix grise : comme pour la rouge : prélèvement 2009 supérieur à la moyenne (27 000 est celui réalisé à tir depuis 1993). 35 à 50 000 grises lâchées/an (selon l’enquête de 2007). et individuellement. OISEAUX DE PASSAGE • 1013 questionnaires ont été Colombidés exploités (49.4% des envois) Pigeon ramier : depuis 2 ans, les prélèvements sont nettement à la baisse et inférieurs à dont 47 tableaux nuls (4.6%). la moyenne. Est-ce lié aux mortalités massives provoquées par la Trichomonose en fin d’hiver 2008 ? re • Le lapin reprend la 1 place Le tableau est réalisé pour près de la moitié (de 41 à 49% selon les années) en sepdes espèces les plus prélevées tembre/octobre, donc principalement sur les populations nicheuses localement. au détriment du Pigeon ramier : Un peu plus de 2000 Pigeons colombins sont prélevés en moyenne/an en majorité en novembre/décembre. 1er Lapin (102 600) e Tourterelle des bois : tableaux fluctuants, depuis 3 ans en dessous de la moyenne. Les 2 Pigeon ramier (97 000) prélèvements d’août sont eux en augmentation régulière : en 2002 (1 année de 3e Faisan (87 000) chasse en août) 9%, en 2009 21%. 4e Colvert (62 000) Pour la Tourterelle turque, depuis 4 ans, les prélèvements sont en dessous de la moyenne. 5e Perdrix rouge (55 000) re


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Bécasse des bois : depuis 2 ans les prélèvements sont nettement au dessus de la moyenne. Ce qui correspond à de bonnes années de reproduction en Russie et surtout aux vagues de froid qui concentrent les oiseaux sur les départements côtiers. En comparant les résultats de cette enquête et de l’analyse des carnets de prélèvement Bécasse, on constate une similitude. Grives : l’enquête pour l’instant ne distingue pas les 4 espèces de grives. Les prélèvements sont fluctuants. Ils sont l’affaire de spécialistes. Seulement 6% des chasseurs prélèvent au moins une grive. Caille des blés : très fortes fluctuations interannuelles mais tendance à la baisse. Depuis 2 ans les prélèvements sont même faibles. Contrairement à la Tourterelle des bois, la caille est peu chassée à l’ouverture anticipée.

PRÉDATEURS ET DÉPRÉDATEURS Renard : les prélèvements à tir baissent régulièrement depuis 7 ans. Moins de 2 000 prélevés à tir en 2009/10 (moyenne de 4600 depuis 1993). Pour les autres espèces les prélèvements moyens sont de l’ordre : - Ragondin 47 000 - Rat musqué 10 000 - Corbeau freux et Corneille noire 15 000 - Pie bavarde 8 800 - Étourneau sansonnet 22 000…

OISEAUX D’EAU Canards de surface : le Colvert est bien sûr l’espèce la plus prélevée (57 000 en moyenne) avec des prélèvements stables. Viennent ensuite : - Sarcelle d’hiver 12 000 en moyenne - Canard souchet 7 000 - Canard siffleur 4 500 - Canard pilet près de 2 000 - Canard chipeau puis la Sarcelle d’été moins de 1 000. Cet ordre ne varie pratiquement pas d’une année sur l’autre.

LES COLOMBIDÉS : objet d’un colloque national Ce colloque, co-organisé par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la Fédération Nationale des Chasseurs et le Groupe d’Investigations sur la Faune Sauvage, s’est tenu à Bordeaux les 15, 16 et 17 novembre 2010. Comte tenu des délais d’impression, nous n’en rendons pas compte dans ce numéro mais ce sera fait ultérieurement d’autant que la Fédération des Chasseurs y était représentée par son personnel technique.

Oies : moins de 1 000 oies sont prélevées en Vendée, le prélèvement moyen est de 500 oies principalement des oies cendrées.

LIMICOLES Vanneau huppé : les prélèvements sont en baisse. Au cours de ces deux dernières années, ils sont même les plus faibles jamais enregistrés depuis le début de l’enquête (12 000). L’ouverture retardée au 15 octobre peut l’expliquer mais la tendance à la baisse existait avant. Bécassines : les prélèvements sont en dessous de la moyenne depuis 7 ans avec une amélioration cette dernière saison. La moyenne des prélèvements est de près de 13 000 pour la Bécassine des marais et 1 500 pour la Bécassine sourde. Autres limicoles : quantitativement viennent ensuite les Pluviers, principalement le Pluvier doré (2200 en 2009/10).


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ÉVALUATION DES PRÉLÈVEMENTS BÉCASSES : comparaison entre deux méthodes Dans le numéro 63 d’août 2010 du Chasseur Vendéen, nous vous donnions les résultats provisoires de l’analyse du carnet de prélèvement bécasse, les résultats sont maintenant plus complets et ont été comparés à l’enquête tableau de chasse.

Le nombre de bécasses prélevées à partir des carnets de prélèvement analysés est de 14 004. 42,9 % des chasseurs ont prélevé au moins une bécasse. La moyenne des prélèvements par chasseur ayant prélevé est de 3,8.

Résultat de l’analyse des carnets de prélèvement Le taux de retour est seulement de 48,2 %.

Voici la répartition hebdomadaire des prélèvements de bécasses en Vendée pour la saison 2009/2010. Répartition hebdomadaire des prélèvements de bécasses en Vendée Saison 2009/2010 2001

2 0000 1 800 1 600

1553 1221

1 400 1 200

1129

1159

1 000

829

919

800 772

600 400

379

574

249

200 0

630

749

443 422

394 345

20/09 21/09 28/09 05/10 12/10 19/10 26/10 2/11 9/11 16/11 23/11 30/11 7/12 14/12 21/12 28/12 4/01 16/01 18/01 25/01 1/02 8/02 15/02 au au au au au au au au au au au au au au au au et au au au au au 27/09 04/10 11/10 18/10 25/10 1/11 8/11 15/11 22/11 29/11 6/12 13/12 20/12 27/12 3/01 8/01* 17/01 24/01 31/01 7/02 14/02 20/02 *Suspension de la chasse du 8 au 15/01/2010

Résultat de l’enquête statistique sur les tableaux de chasse Les prélèvements de l’enquête donne une estimation de 22 495 bécasses prélevées (fourchette de 20 546 à 24 444, erreur relative à 8,6 %). La moyenne par chasseur ayant prélevé est de 3,8 ! soit exactement le même chiffre que le carnet de prélèvement. Le pourcentage de chasseurs ayant prélevé

au moins 10 bécasses (chasseur que l’on peut qualifier de spécialiste) est de 3,6% selon l’enquête prélèvement de 3,7% selon l’analyse des carnets. Là encore il y a similitude ! Répartition des chasseurs par prélèvements 0 prélèvement ...............................4 900 1 prélèvement ...............................1 264 2 prélèvements ................................766 3 prélèvements ................................462

Enfin, l’analyse comparée de la répartition mensuelle des prélèvements entre le carnet et l’enquête conforte la fiabilité des données quelque soit l’outil d’évaluation. La différence majeure entre l’enquête statistique et le carnet de prélèvement réside dans le fait que le car-

4 prélèvements ................................286 5 prélèvements ................................193 6 prélèvements ................................161 7 prélèvements ..................................87 8 prélèvements ..................................84 9 prélèvements ..................................62 10 prélèvements ................................60 entre 11 et 15 prélèvements..............138 entre 16 et 20 prélèvements................66 entre 21 et 25 prélèvements................35 supérieur à 25 prélèvements ...............21

net permet, outre de connaître le prélèvement, de le contrôler et d’en fixer les limites autorisées. Il faut toutefois regretter que le taux de retour du carnet (48%) soit si faible. C’était la première année et on peut supposer (les chiffres tendent à le prouver d’ailleurs) que les chasseurs n’ayant pas de prélevé de bécasse n’ayant pas fait l’effort de restituer leur carnet. Nous rappelons ci-après les obligations en la matière. Pascal BONNIN, Technicien Sup. FDCV

40 %

Enquête 35 %

Carnet 30 % 25 % 20 % 15 % 10 % 5% 0%

Septembre Octobre Novembre Décembre

Janvier

Février

Le bécassier, même occasionnel, doit être titulaire et en possession du carnet de prélèvement bécasse mis en place dans le département. S’il prélève une bécasse, avant de la mettre au carnier, il doit la marquer au moyen d’une des languettes autocollantes correspondant à la date du prélèvement et vérifier que le carnet de prélèvement est bien perforé. Il doit bien évidemment respecter le prélèvement autorisé de 3 oiseaux par semaine et de 30 oiseaux pour la saison de chasse. Il doit enfin faire l’effort, en fin de saison, qu’il ait ou non prélevé des bécasses, de retourner son carnet de prélèvement à la Fédération des Chasseurs. Tout manquement à ces règles constitue une infraction et est passible de sanctions pénales pouvant s’accompagner de la saisie de l’arme, par exemple en cas de bécasse non marquée et du carnet de prélèvement non coché ou de dépassement du quota hebdomadaire ou annuel. Même le fait de ne pas restituer son carnet de prélèvement en fin de saison est susceptible d’être sanctionné.


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deux espèces

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Depuis la saison de chasse 2001/ 2002, avec un prélèvement estimé à 114 000 oiseaux, le Pigeon ramier occupait la première place du podium. Il est à noter que ce n’était pas tant en raison de l’augmentation du tableau de chasse de cette espèce que de la forte régression de celui du Lapin de garenne qui, traditionnellement en Vendée, figurait toujours en pole position. Si, lors de la dernière saison, le ramier est descendu de son piédestal, c’est en revanche, à la fois, en raison d’une nette progression du tableau de chasse lapins (+ 35%) et d’une baisse sensible (-7% sur un an, - 32% sur deux ans) conséquence vraisemblable de la Trichomonose qui a provoqué une forte mortalité chez les adultes en 2008 et 2009, ceci dit, d’autres facteurs (conditions climatiques, disponibilité alimentaire...) ont pu influencer cette récente évolution. Le Pigeon ramier fait l’objet de nombreux autres suivis et de nombreuses études au plan national et européen impliquant toutes les structures cynégétiques (Fédérations, ONCFS, IMPCF, GIFS) et de nombreux chasseurs passionnés. Un récent colloque national consacré aux colombidés sauvages a été l’occasion d’une large restitution sur les connaissances disponibles et d’échanges fructueux sur la gestion de l’espèce et de ses habitats. Parmi les actions et études dont le Pigeon ramier est l’objet, citons le baguage des jeunes au nid et le suivi de la reproduction. Cette étude de l’ONCFS réalisée également sur le Pigeon colombin, la Tourterelle des bois et la Tourterelle turque, a pour objet de connaître les paramètres démographiques des populations nicheuses en relation avec l’environnement (habitat, climat...). Trois grands axes de recherche sont privilégiés : • la caractérisation des modes de dispersion des individus,

ou plutôt deux familles d’espèces pour tenter d’en savoir plus : le Pigeon ramier et les Grives

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COUP DE PROJECTEUR

Nous allons braquer nos projecteurs sur

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• la mesure du succès de la reproduction, • la mesure des taux de survie des différentes classes d’âge. Par la participation de l’un de ses techniciens, la Fédération collabore à ce programme. Il fera l’objet d’un article plus détaillé dans un prochain numéro du Chasseur Vendéen. Le second coup de projecteur, nous le donnerons aux Grives. Elles sont quatre à être chassées : - la Grive draine - la Grive litorne - la Grive mauvis - la Grive musicienne Les prélèvements sont estimés globalement (12 289 individus lors de la dernière saison) et il est difficile de savoir quelle part occupe chaque espèce dans le carnier. La musicienne est la plus observée et on peut penser qu’elle est la plus prélevée, d’autant que les prélèvements sont importants en octobre, ce qui correspond au pic migratoire de cette espèce. Comme le Pigeon ramier, les Grives font l’objet de suivis, dans le cadre du réseau national d’observation « Oiseaux de passage » animé par l’ONCFS et la Fédération Nationale des Chasseurs, qui consistent notamment : - à recenser par point d’écoute les mâles chanteurs, ce qui permet d’évaluer les populations nicheuses, - à recenser les hivernants à la mi-janvier. Mais la Fédération manque de connaissances sur ces espèces et leur chasse. Par exemple, sait-on si le chasseur de Pigeon ou de Grives est un spécialiste ou un généraliste opportuniste ? Pour la Fédération, il est important de répondre à cette question et d’identifier les chasseurs spécialistes de ces espèces de manière à les associer à toutes les réflexions sur la gestion et à en faire des correspondants fiables sur le terrain. C’est pourquoi ces coups de projecteur sur le Pigeon ramier et les Grives visent aussi à mettre en lumière les chasseurs adeptes et passionnés de ces espèces. Au moyen du bulletin ci-dessous, qu’ils se manifestent et s’affirment comme interlocuteurs privilégiés de la Fédération sur la question des colombidés et des turdidés.

ENQUÊTE VISANT À IDENTIFIER LES CHASSEURS «SPÉCIALISTES» DE LA CHASSE AUX PIGEONS ET AUX GRIVES

Nom.................................................... Prénom ......................................................................... Adresse postale ......................................................................................................................... N° de téléphone ................................... N° de fax ...................................................................... Adresse électronique (email) ....................................................................................................... se déclare adepte de la chasse ❏ aux Pigeons

❏ aux Grives

qu’il pratique sur le territoire de la (des) commune (s) de : ........................................................... et intéressé pour faire partie de tout réseau propre à l’une ou l’autre de ces espèces. Fait à ................................................. Le ...................................Signature : A retourner à la Fédération des Chasseurs – B.P. 393 – 85010 LA ROCHE SUR YON CEDEX


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LE CPU De quoi s’agit-il ? Du Carnet de Prélèvement Universel institué voici quelques années par la Fédération Nationale des Chasseurs. La Fédération de Vendée n’a pas relayé l’initiative du fait qu’elle dispose, comme cela vient d’être vu dans les pages précédentes, de son propre outil de connaissance des prélèvements. Ceci étant, elle n’empêche pas et encourage même le chasseur qui le désire à apporter son concours en complétant un carnet de prélèvement universel au fur et à mesure de ses sorties de chasse. Là encore – nouvelle technologie exige – c’est par internet que la saisie et le traitement des informations sont facilités. L’adresse du site : http://www.carnetcpu.com La nouvelle version de ce site internet mise en ligne depuis le début de la saison de

chasse, permet de renseigner de nouvelles rubriques et d’obtenir des informations complémentaires sur : - les sorties de chasse en détails (modes de chasse pratiqués, gibiers observés au cours de la sortie, localisation des prélèvements, etc.) - les statistiques personnelles : le chasseur peut interroger la base de données pour avoir un récapitulatif de sa saison pour un territoire ou une espèce donnés - les prélèvements opérés par piégeage : le piégeur agréé dispose de sa rubrique pour inscrire ses captures A signaler une autre innovation majeure : ouverture d’un portail intitulé l’observatoire où le chasseur ou le piégeur peut noter ses observations naturalistes de terrain sur les espèces chassables ou protégées, la repro-

duction, la nidification, les migrations, les mortalités accidentelles. Près de 4 000 chasseurs internautes ont renseigné le CPU en ligne la saison dernière et plus de 100 000 ont utilisé le carnet papier. Pour la saison 2010-2011, 200 000 carnets sont distribués aux chasseurs et la Fédération Nationale veut relever le défi avant le 1er mars 2011 d’1 chasseur sur 100 ayant saisi ses prélèvements et observations sur le site, soit 15 000 chasseurs/piégeurs internautes. A chacun d’entre nous de faire en sorte de relever ce défi. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez joindre l’équipe CPU à la Fédération Nationale des Chasseurs au 01.41.09.65.10.

AVIFAUNA – C.I.C.B. – NATURACONST@ et les autres Les chasseurs et leurs structures représentatives spécialisées ont la volonté de se doter des connaissances scientifiques indispensables de nos jours – c’est indéniable mais serait-ce suffisant ? – pour expliquer et défendre la chasse comme élément de gestion durable du patrimoine faunique.

AVIFAUNA – nous en avons déjà parlé dans de précédents numéros – en association avec la Fédération Nationale des Chasseurs, met en place et anime deux protocoles de récolte de données. Le premier se fixe pour objectif d’étudier la biologie et la dynamique des populations de canards migrateurs en hivernage à partir du prélèvement de l’aile droite de l’oiseau et des renseignements complémentaires sur l’espèce, le sexe, la masse corporelle, le lieu, la date et l’heure de la capture. Pour en savoir plus sur ce programme d’étude canards et y participer, s’adresser à l’un des correspondants de la région Pays de la Loire : • André GUILLOTON 19 rue Georges Bataille 85400 – LUÇON 06 85 12 03 93 sauvaginevendeenne@wanadoo.fr • Alain CHALOPIN Le Bordage Joli – 49340 VEZINS 06 84 01 49 02 alain.chalopin1@wanadoo.fr • Denis DABO 7 place du Vieux Marché – 44350 GUÉRANDE 06 82 83 59 08 – d.dabo@voila.fr Le second programme vise également à mieux connaître la biologie et l’origine des populations de limicoles (hormis bécassines et bécasse qui font l’objet d’études parallèles de la part des associations spécifiques) d’après l’analyse des tissus biologiques.

Ce protocole repose sur le prélèvement de l’oiseau entier qui sera congelé après l’avoir bien identifié, pesé au plus juste et avoir renseigné la fiche de prélèvement. Pour en savoir plus sur cette étude limicole et apporter son concours, contacter : • Thomas DAUPHIN au 06 21 08 54 17 ou par courriel à tdauphin62@gmail.com • AVIFAUNA à : contact@avifauna.asso.fr

Le Club International des Chasseurs de Bécassines – C.I.C.B. – conduit ses propres études concernant la bécassine des marais et la bécassine sourde (les deux espèces chassables). Les analyses se font à partir des plumes de l’aile et de la queue de l’oiseau. Il faut donc prélever sur un même oiseau, une aile (la moins abimée) en la coupant au ras du corps, arracher toutes les plumes de la queue et placer l’ensemble dans une enveloppe papier sur laquelle seront inscrits le plus lisiblement possible : • la date de la capture • le lieu de la capture (département, commune, lieu-dit) • l’espèce • les coordonnées du chasseur (nom, prénom, adresse, téléphone, mail) L’ensemble sera envoyé le plus tôt possible après la capture au Club International des Chasseurs de Bécassines – 5 avenue des Chasseurs - 75017 PARIS (Eh oui, les Chasseurs ont leur avenue dans la Capitale !).

NATURACONST@, sous couvert de la Fédération Nationale des Chasseurs, conduit un programme pluriannuel de collecte d’ailes et de pattes chez les différentes espèces oiseaux d’eau gibier.

Pour chaque oiseau, les deux ailes et les deux pattes seront prélevées et placées dans une enveloppe avec une fiche de renseignements indiquant : • la commune du prélèvement avec code postal, • la date du prélèvement, • l’heure du prélèvement, • l’espèce, • le sexe, • le poids de l’oiseau (en grammes), • le type de milieu où il a été prélevé (étang, rivière, prairie). Pour les oies, aux prélèvements précités seront ajoutés dans la mesure du possible la tête et les viscères. Le tout sera alors placé dans un sac plastique et congelé avant rapatriement vers le Cabinet d’Études et d’Expertise en Écologie Appliquée 14 rue Principale 67270 WILSHAUSEN. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez joindre ce Bureau d’Études au 03.88.02.26.76 ou 06.30.22.43.64 ou par courriel : direction@naturaconsta.com ainsi que François AUROY, coordinateur du Pôle-relais «Gibier d’Eau» à la Fédération Nationale des Chasseurs à l’adresse suivante : fauroy@chasse59.net.


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Les migrateurs dans la ligne de mire des «sentinelles» Les chasseurs de migrateurs du sud de la France et leurs structures associatives et scientifiques : l’Association de défense des chasses traditionnelles à la grive (ADCTG), l’Institut méditerranéen du patrimoine cynégétique et scientifique (IMPCF), se dotent d’un outil et mettent en place un programme qui va permettre à tous les chasseurs de migrateurs de France, observateurs passionnés de ce phénomène naturel, de contribuer à un suivi régulier et grandeur nature d’un des comportements les plus merveilleux du règne animal : les migrations.

Il s’agit de l’Observatoire national cynégétique et scientifique citoyen. Jean-Claude RICCI, le Directeur scientifique de l’IMPCF, définit ainsi les objectifs de cet Observatoire : « Le programme de l’Observatoire à la seule ambition de s’appuyer sur les chasseurs pour recueillir des observations de terrain, les analyser, les restituer et les valoriser ». Et il ajoute que l’Observatoire doit aussi permettre de répondre aux questions les plus basiques que se posent parfois les chasseurs de migrateurs : « Où sont les Grives, les Alouettes ou telle ou telle espèce

(le Vanneau par exemple) moins observé ici cette année, mais très abondant ailleurs ? » Quant à l’outil permettant de relever vos observations sur les migrations et l’hivernage, il se décline de deux manières : • une fiche papier simplifiée • et pour les internautes, un site permettant la saisie en ligne et facilitant la collecte et le traitement des informations. L’adresse du site : http://www.observatoirenationalmigrateurs.net Pour toute autre information, un contact : 06 84 75 27 05

Bécasse : que nous réserve la saison 2010/2011 ? Les nouvelles de Russie où se reproduisent une part importante des bécasses qui hivernent en France, ne sont pas bonnes. Nous rapportons ci-après les informations fournies par les spécialistes de la Bécasse dans la Lettre d’information du Réseau Bécasse (n° 19 – octobre 2010). «La canicule et la sécheresse exceptionnelles associées aux incendies de forêt enregistrés cet été dans la partie européenne du pays ont eu un fort impact sur les oiseaux qui, comme la Bécasse, se nourrissent de vers et de larves. La canicule a débuté au moment des éclosions des nichées tardives, peu avant la fin de la saison de reproduction. À cette époque de l’année, les bécasses adultes sont épuisées, soit par les vols de croule, soit par l’élevage des nichées. Leur poids atteint sa valeur la plus basse (270-280g), ce qui témoigne d’une absence de réserves. En juillet-août, la mue des adultes s’amorce. Celle des juvéniles est en cours : croissance et acquisition du premier plumage pour les bécasseaux éclos tardivement et donc très

exposés, mue post-juvénile pour les plus précoces nés fin mai début juin. Cette période nécessite un apport énergétique important : l’abondance des proies est alors primordiale. À l’instar de ce que l’on observe pendant les vagues de froid, nous pensons que le manque de nourriture a pu engendrer une mortalité estivale anormale. À ces conditions estivales rudes, s’ajoutent un déficit de mâles à la croule constaté au printemps par nos collègues russes et un arrêt plus précoce des vols de croule vers la fin juin. Précisons qu’aucune découverte de nid ou nichée n’a été rapportée, ce qui est une première depuis 10 ans ! Quelques notes d’optimisme peuvent malgré tout être émises. Les conditions météorologiques de la première moitié de la saison de reproduction ont été plutôt favorables (chaud et humide) et on peut s’attendre à un bon succès reproducteur. Mais cela compensera-t-il les pertes estivales ? Des températures fraîches accompagnées de quelques précipitations ont amélioré la situation à partir du 17 août. Mais les pluies

les plus abondantes ne sont arrivées que fin août. La préparation à la migration devrait donc se faire dans des conditions à peu près normales. Depuis fin août, des bécasses sont observées à la passée du soir, signe qu’elles commencent à fréquenter des milieux ouverts redevenus favorables. Rappelons tout de même qu’en 20022003, après un été très sec en Russie, de faibles effectifs avaient rejoint les zones d’hivernage. Les conditions météorologiques de cet été 2010 ont été, à l’évidence, encore plus dures, ce qui nous fait craindre une saison plutôt médiocre».

Bécassiers, notez ce rendez-vous important :

MARDI 14 DÉCEMBRE 2010 À 20H00 Amphithéâtre du lycée Nature à la Roche-sur-Yon (chemin des Druides - ancienne route de la Chaize-le-Vicomte)

conférence de François

GOSSMANN,

responsable du réseau Bécasse, à la direction des études et de la recherche de l’ONCFS,

«LA BÉCASSE DES BOIS EN RUSSIE» • Nidification • Habitat forestier • Migrations

• Les conséquences de la sécheresse de l’été 2010.

Cette conférence s’adresse à tous les bécassiers et au-delà à tous les chasseurs, elle doit même intéresser un plus large public.


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La participation des chasseurs au suivi des oies cendrées marquées Les Oies cendrées (Anser anser) hivernant en France appartiennent à la population Nord-Ouest Européenne, au statut de conservation favorable dont la tendance est à l’augmentation depuis quelques années (dernière estimation : 610 000 individus). Depuis 1984, cette espèce fait l’objet d’un suivi par marquage d’individus (colliers colorés) en Suède et Norvège (programme nordique initié par L. Nilsson) et depuis 1990 aux Pays-Bas (programme initié par B. Voslamber). D’autres pays comme l’Allemagne et la République tchèque marquent cette espèce avec une intensité moindre, et quelques individus ont même récemment été marqués en Camargue. Ce suivi par marquage (6 400 oiseaux marqués, 250 000 contrôles visuels) a fait l’objet de nombreuses publications portant à la fois sur l’écologie de cette espèce et sur les stratégies de migration. A ce titre, la France reçoit principalement en transit des individus d’origine suédoise et norvégienne, en particulier le long de la voie de migration atlantique. Quelques oiseaux néerlandais sont également contrôlés en France au cours des migrations d’automne et de printemps. On peut se référer utilement au siteweb (www.geese.org) pour la connaissance des résultats de marquage de cette population, à condition de s’enregistrer pour avoir accès

aux données. Par ailleurs, tous les programmes de baguage et de marquage des oies sont disponibles sur le site www.cr-birding.be. Les Pays-Bas continuent à marquer des individus avec une intensification des captures en 2009 (1000 oiseaux marqués) afin de mieux connaître les déplacements au sein de ce pays mais également à l’extérieur. Les résultats déjà obtenus pour la période 1990-2008 ont montré qu’une partie des oiseaux est sédentaire et reste près des sites de nidification, et que l’autre partie est migratrice avec des déplacements jusqu’en Espagne via la France. En dehors des comptages hivernaux, l’ONCFS effectue depuis les années 1980 un suivi de la migration prénuptiale dans l’ouest de la France. L’analyse récente des résultats sur la période 1980-2005 montre une migration de plus en plus précoce. Par ailleurs, l’ONCFS est un membre actif du Goose Spécialist Group de Wetlands International depuis sa création en 1995. A cet égard, il a participé à la 12e réunion qui s’est tenue en octobre 2009 en Suède. Au cours de cette réunion, L. Nilsson a fait un point sur la situation de cette espèce. A sa demande et à celle des Pays-bas, il a été demandé à la France d’intensifier les contrôles visuels d’oiseaux marqués, en particulier

sur le littoral atlantique et le lac du Der, afin de confirmer les voies de migration empruntées par les oies. Nous encourageons tous les chasseurs à participer à ce suivi des oies marquées, en particulier sur les sites d’hivernage d’importance majeure et lors des migrations d’automne et de printemps. Toute observation d’un individu marqué peut être entrée directement sur le site www.geese.org, ou envoyée à Leif Nilsson (Leif.Nilsson@zooekol.lu.se), en précisant le code (série de lettres ou de chiffres), la couleur du collier, le lieu et la date. Pour tout renseignement : Vincent Schricke ONCFS – CNERA Avifaune migratrice 39, Bd Albert Einstein CS 42355 – 44323 Nantes Cedex 3 e-mail : vincent.schricke@oncfs.gouv.fr

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lièvres Mortalités importantes de et lapins de garenne Chaque année, nous rencontrons des mortalités sur la faune sauvage plus ou moins importantes suivant les espèces et les années. Le lapin de garenne et le lièvre sont sûrement les espèces chassables les plus touchées par les maladies. Cette année encore, de nombreuses mortalités ont été constatées.

Chez le lapin de garenne Après une année 2008 où les problèmes sanitaires avaient été globalement peu importants, 2009 a connu des mortalités beaucoup plus fortes. Les observations des chasseurs ont indiqué que la myxomatose était la principale cause de ces mortalités. Nos observations de terrain et les remarques des chasseurs nous permettent de penser que ces mortalités sont encore plus fortes cette année. La myxomatose en serait également la principale cause. La plupart des régions du département ont été touchées. Certains territoires ont observé la maladie dès la fin de l’hiver mais les plus fortes mortalités ont débuté vers la mi août et sont encore rencontrées actuellement. Ces mortalités ont été très fortes par endroit. Des remarques sur l’aspect extérieur de certains lapins indiqueraient que la myxomatose ne serait pas forcément responsable de toutes les mortalités. Le passage pluvieux du début du mois d’octobre a déclenché quelques maladies parasitaires comme la coccidiose. Egalement, des foyers de VHD ont été identifiés par les analyses sur certains secteurs. Le dernier cas de VHD, vérifié par les analyses, remontent à 2004. Une information du réseau national du suivi sanitaire de la faune sauvage laisse supposer que la VHD soit en partie responsable de mortalités massives dans les départements du nord ouest de la France depuis le début de l’automne.

Chez le Lièvre Les maladies parasitaires avec la coccidiose notamment avaient été principalement observées en 2009. Ces maladies sont souvent observées en automne et hiver après de fortes précipitations. Suite à un été 2010 très sec, de nombreux lièvres atteints de coccidiose ont été diagnostiqués dans les analyses des mois de septembre et octobre. Egalement, des mortalités assez importantes mais sur de petites surfaces ont été notées depuis le début de septembre dans certaines communes. Ces mortalités massives et groupées sont aussi signalées dans d’autres départements. Les résultats des analyses dans notre département indiquent l’existence de foyers d’EBHS. Des cadavres décomposés ont été aussi trouvés au cours des premiers jours de chasse. Ce phénomène n’est pas nouveau et laisserait penser que des mortalités (plus ou moins fortes) aient eu lieu au cours de l’été dernier. Les couverts (blé, maïs…), une présence moins importante des chasseurs à cette époque de l’année rendent la recherche de cadavres plus difficile. Là aussi, des interrogations se Afin d’établir une synthèse la plus complète possible sur les mortalités de ces deux espèces, n’hésitez à contacter le service technique de la Fédération pour lui transmettre toutes les informations utiles. Un bilan vous sera communiqué dans un prochain numéro au début de l’année prochaine. Cyril MERLET, technicien de la FDCV - IT SAGIR

COMPTAGES LIÈVRES

La Fédération obligée de recadrer les choses

Un accident mortel survenu en début d’année 2010 en Mayenne lors d’un comptage nocturne oblige la Fédération des Chasseurs à revoir les modalités d’organisation des comptages lièvres. Tout d’abord, il convient de rappeler qu’en application des dispositions de l’arrêté ministériel du 1er août 1986, la Fédération des Chasseurs est seule autorisée à utiliser des sources lumineuses à des fins scientifiques pour effectuer les comptages. En conséquence, lorsqu’un comptage nocturne est entrepris, ce ne peut être que sous l’autorité et le contrôle de la Fédération, en présence d’un de ses agents ou, exceptionnellement, par délégation expresse à un responsable cynégétique local. La Fédération va rappeler et préciser dans une note technique destinée à ces mêmes responsables de territoire les objectifs de comptage, les modalités d’organisation et les consignes de sécurité à respecter impérativement. Contrainte d’impliquer davantage ses personnels dans l’encadrement des comptages lièvres, la Fédération envisage enfin d’en revoir la fréquence. Toutes les communes ne pourront pas être prospectées chaque année. Les priorités seront donc définies en fonction de la situation de l’espèce et des objectifs de gestion.


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CORVIDÉS : la lutte continue Au printemps dernier, la Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles de Vendée (FDGDON), en partenariat avec la Fédération des Chasseurs, lançait une vaste opération de lutte collective par piégeage contre les corvidés. L’objectif principal est de réguler les populations de corneilles noires et corbeaux freux qui occasionnent d’importants dégâts sur les semis de printemps (maïs et tournesol). Six cantons sont retenus en 2010 pour initier cette compagne : la Châtaigneraie, les Essarts, les Herbiers, le Poiré-sur-Vie, la Roche-sur-Yon et Saint-Fulgent. Dans chacun des cantons une réunion d’information est organisée pour expliquer le

dispositif, arrêter la période de piégeage, désigner les responsables et lister les bénévoles. La Fédération des Chasseurs informe ses adhérents et les encourage à s’associer à la démarche. Près de 1 000 bénévoles se mobilisent, parmi lesquels de nombreux chasseurs et piégeurs. 400 pièges sont utilisés. 10 500 corvidés, essentiellement des corneilles noires, sont capturés. En 2011, la FDGDON envisage de reconduire l’opération. La demande de la profession agricole est forte. Huit à dix nouveaux cantons auraient bénéficiés de cette lutte collective par piégeage et les six cantons parcourus en 2010 devraient reconduire l’opération afin de maintenir une pression de régulation sur ces espèces et ne pas perdre

le bénéfice de la campagne de capture de cette année. Si l’objectif principal est de limiter l’impact de ces oiseaux sur les semis et récoltes, les chasseurs savent bien que les corvidés sont aussi des prédateurs de nichées, couvées et jeunes animaux de la faune sauvage. C’est la raison pour laquelle la Fédération des Chasseurs appelle à nouveau ses adhérents tous les chasseurs et piégeurs disponibles, à se mobiliser et à accompagner à nouveau la campagne collective de piégeage qui sera entreprise en début d’année 2011. Mais cette régulation n’est pas suffisante. Notamment parce qu’elle est quasi inopérante sur les corbeaux freux qui rechignent à entrer dans les cages. Elle doit donc s’accompagner des autres moyens de prélèvements autorisés qui s’avèrent très efficaces : le tir au dortoir en cours d’hiver et la destruction à tir des jeunes corbeaux aux abords des nids dans les colonies de nidification au printemps. Cette dernière intervention nécessite l’autorisation préalable de l’Administration.

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HYGIÈNE ALIMENTAIRE DU GIBIER DE CHASSE : entre précautions et obligations Depuis le 01 juillet 2009, tout gibier prélevé à la chasse doit subir un examen initial, permettant de distinguer « le normal du douteux ». Cette obligation s’applique aux chasseurs : • qui commercialisent leur gibier à des négociants ou ateliers de traitement ; • qui commercialisent leur gibier sur le marché local ; • ainsi qu’aux responsables d’associations de chasse et de territoire qui conservent le gibier pour un repas de chasse ou repas associatif.

Lorsque le gibier (petit ou grand) est partagé entre les chasseurs mais aussi parfois offert à des non chasseurs (proches, amis, propriétaires, agriculteurs…), bien que la réglementation ne s’applique pas, chaque destinataire doit être informé des éventuels risques sanitaires, comme la trichine par exemple, et le chasseur demeure civilement responsable de son acte. Partage convivial de la venaison Hors champ d’application de la nouvelle réglementation. Mais la responsabilité civile du chasseur reste entière ! Cession à des particuliers 1 • Dépeçage, plumaison, découpe possibles • Traçabilité recommandée 2 • Examen initial recommandé 2 • Information trichine obligatoire • Bonnes pratiques d’hygiène recommandées 2 Repas de chasse, repas associatifs • Traçabilité obligatoire • Examen initial obligatoire • Contrôle trichine obligatoire sous la responsabilité des chasseurs • Bonnes pratiques d’hygiène recommandées Vente directe sur le marché local (80 km de rayon) • Dépeçage, plumaison, découpe interdits • Traçabilité obligatoire • Examen initial obligatoire • Contrôle trichine obligatoire sous la responsabilité des chasseurs • Bonnes pratiques d’hygiène obligatoires Vente aux ateliers de traitement et négociants de gibier • Dépeçage, plumaison, découpe interdits • Traçabilité obligatoire • Examen initial obligatoire • Contrôle trichine obligatoire effectué en atelier de traitement • Bonnes pratiques d’hygiène obligatoires 1. Cas d’une vente ou d’un don à un particulier «anonyme » qui ne fait pas partie des proches des chasseurs (comme la cession à des consommateurs « anonymes » qui se présentent en fin de journée de chasse). 2. Dans ce type de cession, la responsabilité civile du chasseur reste entière. Il est donc recommandé de préserver cette responsabilité par de tels moyens.

Intéressons-nous prioritairement à l’organisation des repas de chasse car la pratique est répandue dans le département et concerne principalement la venaison du grand gibier. Comme rappelé ci-dessus, la venaison destinée à être servie lors de ces banquets doit faire l’objet : 1. d’une traçabilité. Le marquage au moyen du bracelet de plan de chasse permet cette traçabilité. 2. d’un examen sanitaire initial*. Une fiche d’examen sera alors complétée et suivra l’animal jusqu’à sa transformation. 3. d’un contrôle trichine. Il est effectué par un laboratoire vétérinaire et le résultat des analyses est reporté sur la fiche d’examen citée en 2. *L’examen initial du gibier ne peut être réalisé que par une personne ayant suivi une formation organisée par la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée. Cette formation ne vise pas tous les chasseurs et non plus à former des «vétérinaires». Elle est destinée à offrir à certains chasseurs, notamment à ceux qui, dans les groupes de chasse, se chargent de dépouiller les animaux, les moyens d’apprécier l’état sanitaire du gibier et d’attester que ce gibier a fait l’objet d’une attention soutenue. La formation est ouverte à toute personne mais la priorité s’adresse aux territoires de chasse dont le gibier est destiné à ces repas de chasse ou repas associatifs. Ces formations sont dispensées par le personnel de la Fédération Départementale des Chasseurs avec le concours de la Direction Départementale de la Protection des Populations. Elles se déroulent en deux parties : • formation théorique (règlementation, notions d’anatomie et de pathologie…) • formation pratique (observation des organes) Des sessions sont organisées en fonction du nombre d’inscrits. Depuis le printemps 2009 près de 340 personnes ont suivi la formation à l’examen sanitaire initial du gibier de chasse prélevé. Ces sessions de formation gratuites vont se poursuivre. Elles sont ouvertes à tout le monde. Elles se déroulent le vendredi après-midi de 14h à 17h. A la fin de la formation, chaque personne reçoit une attestation ainsi que quelques fiches permettant de réaliser par la suite les examens nécessaires. Les formateurs : Frédéric LAFONTAINE et Cyril MERLET techniciens de la FDCV

VOUS SOUHAITEZ VOUS INSCRIRE Il vous suffit de contacter le siège de la Fédération Départementale des Chasseurs au 02 51 47 80 90.


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LE CYGNE NOIR EN POINT DE MIRE Les espèces envahissantes constituent la seconde cause de la perte de biodiversité au XXIe siècle. Les zones humides sont un des écosystèmes les plus touchés par cette problématique, les oiseaux d’eau exotiques étant présents en grand nombre en Europe. En plus des impacts environnementaux difficilement évaluables mais certains, les impacts de ces espèces sur les activités humaines engendrent un préjudice économique souvent très conséquent. Dans le cadre de leurs missions de préservation de la faune sauvage et de leurs habitats, l’ONCFS et les FDC se sont engagés depuis déjà quelques années dans la lutte contre ces espèces qui fragilisent notre patrimoine français. Un plan d’éradication contre l’Erismature rousse est mis en œuvre depuis 1996 et récemment, la Bernache du Canada et l’Ouette d’Egypte ont été inscrites sur la liste des espèces qu’il est interdit d’introduire dans le milieu naturel (Arrêté Ministériel du 30 juillet 2010). NDRL : L’ibis sacré fait aussi l’objet de mesures d’éradication. La régulation ponctuelle de ces deux dernières espèces, effective depuis 3 à 4 ans pour la première, devrait faire place en 2011 à des mesures globales d’éradication. Les suivis des Anatidés exotiques effectués par le réseau national « Oiseaux d’eau & Zones humides » ONCFS/FNC/FDC contribuent fortement à fournir les éléments nécessaires à

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un d’entre cipation de chac Grâce à la parti ns ainsi réactualiser les ro vous, nous pour s sur cette espèce. se ai nç fra s ée donn

la prise de décision par la mise à jour de cartes de distribution, des effectifs, des tendances, des suivis de dégâts...). Le Cygne noir (Cygnus atratus) est la prochaine espèce sur laquelle le réseau souhaite porter son attention. Si ce cygne n’a pas encore envahi un grand nombre de nos zones humides, il a cependant tout le potentiel pour le faire. Originaire de l’hémisphère Sud (Australie et Tasmanie), des populations férales vivent maintenant en Europe où il a été introduit dans les années 60-70. En France, l’espèce est observée depuis la fin des années 1970 (principalement dans le nord de la France), et ses effectifs sont en progression depuis la fin des années 1980. Depuis 2000, cette tendance s’est accélérée car l’espèce, qui avait commencé à nicher irrégulièrement à partir des années 1990, se reproduit annuellement, principalement dans l’ouest du pays (une trentaine de couples observés). L’effectif français était estimé à 120-150 individus au début des années 2000 (notamment Loire-Atlantique, Eure, Côte d’Or, Gironde). L’espèce semble assez éclectique quant à ses lieux de reproduction : étangs, marais, plans d’eau citadins. Seules les zones montagneuses sont jusqu’alors évitées (mais l’espèce est présente sur les lacs préalpins). Le Cygne noir résiste bien au froid et présente la particularité de pouvoir se reproduire en France en hiver (l’équivalent

de l’été austral). Le faible taux de succès de l’espèce en Europe serait lié au fait qu’elle n’a pas encore rompu avec son cycle de reproduction austral et que les couvées subissent encore les rigueurs de l’hiver des latitudes de l’hémisphère Nord. De plus, dans son aire d’origine, le succès de reproduction est lié à l’importance des groupes présents sur les sites de reproduction. Lorsque ces deux conditions seront remplies en Europe, l’espèce pourrait s’avérer menaçante pour l’avifaune autochtone. Dans son aire d’origine, l’espèce est connue pour avoir un impact négatif sur la biodiversité, notamment par un broutage intensif des herbiers à macrophytes. Beaucoup plus agressif que le Cygne tuberculé, le Cygne noir n’hésite pas à agresser des espèces imposantes comme les Flamants roses ou les autres espèces de cygnes sauvages (Cygne de Bewick et Cygne chanteur). Des mesures d’éradication très localisées ont déjà été prises. Toutes observations d’individus, nicheurs ou non nicheurs, doivent être rapportées à la Fédération des Chasseurs de votre département en précisant la date et le lieu (commune). Fédération Départementale des Chasseurs` de la Vendée Monsieur Pascal BONNIN B.P. 393 – 85010 LA ROCHE SUR YON CEDEX Tél : 02 51 47 80 90


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Lors de la dernière saison

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ACCIDENTS DE CHASSE

de chasse 2009/2010, les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) organisés en «Réseau Sécurité à la chasse» ont relevé au plan national 174 accidents (146 en 2008/2009, 163 en 2007/2008), dont 19 mortels.

L’analyse des circonstances permet plusieurs observations : • les accidents corporels concernent autant le tir à grenaille que le tir à balle ; • la progression de l’auto-accident n’impliquant pas de tir de gibier est préoccupante ; • concernant le petit gibier, le tir du gibier à plumes en petit groupe est le plus accidentogène ; • concernant le grand gibier, la chasse au sanglier demeure celle qui nécessite le plus de vigilance. La commission nationale « Sécurité à la chasse » a formulé un certain nombre de recommandations portant principalement sur les points suivants : • la formation à la manipulation des armes ; • l’aménagement des territoires : balisage des postes, signalétique accrue ; • le respect par les chasseurs des consignes de sécurité, tout particulièrement pour la chasse en battue. Le bilan de cette saison ne remet pas en cause la tendance générale à la baisse et justifie l’effort continu déployé en matière de sécurité par l’ONCFS et les Fédérations des Chasseurs, en particulier lors de la préparation des épreuves du permis de chasser où tout comportement dangereux est éliminatoire, et en matière d’information des chasseurs.

Rappel des règles élémentaires de sécurité (extraites de l’arrêté préfectoral du 25 juin 2008) Il est interdit d’être porteur d’une arme de chasse chargée ou armée sur les routes et chemins publics, y compris bas côtés et fossés ainsi que sur les voies ferrées et les emprises et enclos dépendant des chemins de fer. Dans ces mêmes lieux, il est interdit de faire usage de cette arme de chasse. Il est interdit à toute personne placée à portée d’arme de chasse de ces routes, chemins publics y compris bas côtés et fossés et voies ferrées de tirer en leur direction ou au-dessus. Il est interdit à toute personne placée à portée d’arme de chasse des stades ou autres lieux de réunions publiques, des habitations particulières y compris caravanes, abris de jardins, remises, des bâtiments, constructions et installations de toute nature , constructions dépendant des aérodromes, des engins agricoles ou de toute nature, de tirer en leur direction. Toute arme de chasse ne peut être transportée à bord d’un véhicule que placée sous étui ou démontée. Dans tous les cas l’arme doit être déchargée. Lors d’une chasse à tir du grand gibier ou du renard en battue, les tireurs utilisant une arme à feu ou un arc, les traqueurs, les piqueux et les rabatteurs sont tenus de porter un effet fluorescent apparent tel que casquette, brassard à chaque bras, gilet, baudrier. Jouer aussi la carte de la prévention

hés ! as cac asseurs, p s n o Ne viv rs d’être ch et nos fie isir y So ons ons notre lo s acceptons i m a u ass és, m s choix. sabilit respon utre dans se l’a

Informer les différents publics usagers de la nature de la pratique de la chasse nous semble une précaution sage et simple à mettre en œuvre. L’Office National des Forêts affiche chaque année, sur les panneaux d’information installés aux principaux accès aux forêts domaniales, le calendrier de chasse de la saison. S’il est difficile de généraliser une telle pratique, on peut en revanche chercher avec le Maire de la commune le meilleur moyen d’informer les citoyens des conditions d’exercice de la chasse. Les Bulletins Municipaux, régulièrement ouverts à l’expression des associations, sont un bon moyen de communication en direction de la population. Les panneaux d’affichage publics, dans lesquels sont affichés chaque année les arrêtés réglementant l’exercice de la chasse pourraient peut-être être également utilisés pour diffuser des informations complémentaires sur le calendrier de chasse. De même, s’il existe dans la commune une association de randonnées pédestres, de cyclotourisme, avec lesquelles nous partageons régulièrement l’espace, il est sans doute de notre intérêt de prendre l’initiative de rencontrer leurs dirigeants pour échanger avec eux sur nos activités respectives, anticiper les difficultés et rechercher les solutions aux problèmes qui peuvent apparaitre.


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ÉDUCATION À L’ENVIRONNEMENT Le 4 mars 2010, le Ministère de l’Éducation Nationale et le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer signent avec la Fédération Nationale des Chasseurs et la Fédération Nationale des Pêcheurs, une convention de partenariat pour l’éducation au développement durable, reconnaissant le travail accompli dans ce domaine au plan national, régional et départemental et ouvrant les portes à de nouvelles coopérations entre les acteurs locaux et l’Inspection Académique dans le domaine de l’éducation au développement durable, à la biodiversité et au respect de la nature. Rappelons qu’en Vendée, cette coopération est effective depuis plus de 10 ans et s’illustre au travers du programme TICÉCO en passe d’être reconnu au plan national.

convention nationale précitée et crient au scandale, parlant de prosélytisme de la part des chasseurs dans les écoles. Dans ses doléances au Chef de l’État sur le sujet, Monsieur BOUGRAIN DUBOURG, Président de la L.P.O, parle d’une atteinte à la laïcité, se fait le porte parole semble-t-il de personnes indignées par les interventions de la Fédération des Chasseurs en milieu scolaire et en appelle aux Inspecteurs de l’Éducation Nationale « afin qu’ils veillent à ce que les messages véhiculés par les chasseurs portent sur l’écologie des espèces gibiers, sans prosélytisme ». Qu’il se rassure, c’est tout à fait l’état d’esprit qui préside, tant à la conception du support pédagogique qu’est TICÉCO, qu’aux animations scolaires auxquelles participent les personnels de la Fédération des Chasseurs. Mais Monsieur BOUGRAIN DUBOURG a-t-il des leçons à donner en la matière ?

Dans le droit fil de cette convention nationale, le 21 juin 2010, la Fédération des Chasseurs et le Lycée Nature signent une convention de partenariat officialisant les actions engagées depuis une dizaine d’années en matière de formation des étudiants à la gestion de la faune sauvage et de ses habitats.

Qui de la Fédération des Chasseurs et de la L.P.O. cherche à convertir ?

Inquiétés sans doute que les chasseurs et les pêcheurs viennent piétiner leurs platesbandes, la L.P.O et l’ASPAS dénoncent la

Il n’est pas certain qu’à la L.P.O. on ait le même respect de la personne et la même objectivité.

Lorsque nous sommes au contact du public, scolaire ou non, nous ne cherchons pas à glisser dans la documentation distribuée un quelconque contrat d’adhésion.

CURIEUX DE NATURE

Cette sortie «CURIEUX DE NATURE» ayant lieu à la même date que le Téléthon, la Fédération demande son accréditation de la part des organisateurs et s’engage, si elle est acceptée, à reverser le produit des inscriptions au profit de la recherche médicale.

Chaque année, de novembre à février, les Techniciens de la Fédération des Chasseurs, assistés de très nombreux chasseurs et non chasseurs, équipés de phares puissants, sillonnent la campagne vendéenne. Ces sorties nocturnes sont destinées à assurer le suivi des populations de lièvres. Les lièvres observés sont comptabilisés et cartographiés. En fonction, un indice kilométrique d’abondance est calculé et mis à profit pour assurer une gestion cynégétique raisonnée et durable de l’espèce. Mais lors de ces sorties, nombreuses autres espèces

sauvages sont observées. Les plus communes : lapin, chevreuil, renard, blaireau, sanglier, bécasse des bois... autant d’espèces sauvages aux mœurs nocturnes que seuls les spécialistes sont à même d’observer. C’est à cette approche de la nature tout à fait originale et dans le contexte de ces comptages nocturnes que la Fédération des Chasseurs invite le grand public. Différents circuits de découverte en autocar sont proposés et sauf si le brouillard venait perturber les choses, le succès est assuré. L’observation de nombreuses espèces sauvages est garantie et le parcours est agrémenté des explications et commentaires d’un Technicien de la Fédération. Retenez donc la date de cette sortie nocturne : vendredi 3 décembre 2010 de 20h à 23h. Une participation de 5 € est demandée par adulte (plus de 15 ans). Pour tout renseignement et inscription, s’adresser à la Fédération des Chasseurs au 02.51.47.80.94.


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LA L.P.O. S’INTÉRESSE À NOS TERRITOIRES Lors de sa venue dans le nord ouest vendéen il y a quelques semaines, Frédéric NIHOUS, Président de CPNT «Le Mouvement de la Ruralité», a dénoncé les acquisitions foncières de la LPO en vue de sanctuariser d’importantes surfaces.

Il est question de 650 ha dans le Marais Breton. La LPO s’en défend. Elle confirme cependant qu’elle va acquérir 275 ha dans ce secteur de Vendée mais déclare qu’elle n’agit que pour le bien de la nature et pour favoriser un retour aux activités traditionnelles et à l’élevage extensif. Il ne manquerait plus qu’elle mette en culture ces terres de marais ! La LPO se défend aussi de vouloir interdire la chasse sur ses propriétés. Nous avons effectivement l’exemple d’une acquisition (80 ha de prairies de marais) réalisée à Beauvoir sur Mer il y a une bonne dizaine d’années, sur lesquels la LPO accorde le droit de chasse à la société locale. Mais à quelle condition ? De limiter la période de chasse aux oiseaux d’eau. Nous avons aussi l’exemple de Champagné les Marais où la LPO est propriétaire de quelque 300 ha de marais. Lors de l’acquisition dans ce secteur, un chasseur était en place. Certes, il n’a pas été exclu d’emblée. Mais les conditions particulièrement restrictives de l’exercice de la chasse que lui imposait la LPO, ajoutées à une révision (à la hausse) du loyer de la chasse, l’ont conduit à abandonner son bail de chasse. Dans un document disponible sur internet s’intitulant : « Les propositions de la LPO sur la Chasse - août 2006 », le message est clair ! On y relève entre autres : • Aucune ouverture de chasse avant le 1er septembre, • Fermeture de toute chasse au plus tard le 31 janvier, • La chasse à la passée autorisée deux heures avant le lever et deux heures après le coucher du soleil devrait être réduite à 1 heure, • Le principe de l’échelonnement des dates d’ouverture et de fermeture de chasse doit être abandonné, car il s’avère dif-

ficilement applicable du fait de sa complexité et il risque de provoquer le dérangement des espèces protégées, • Le mercredi doit rester un jour sans chasse et il conviendrait d’ajouter en complément un jour du week-end, • Interdiction de toutes chasses à moins de 200m des habitations, des espaces publics, des villes et des voies de circulation. Lors des tables rondes sur la chasse au Ministère de l’Environnement, la LPO siège auprès de toutes les associations anti-chasse, dont le ROC (Rassemblement des Opposants à la Chasse). La FNC (Fédération Nationale de Chasseurs) a pris la décision de ne plus participer à cette mascarade sur l’avenir de la chasse. Elle a bien fait et je pense que les chasseurs mesurent le danger pour l’avenir ! Alors, si nous sommes convaincus que la LPO a bien pour intention (louable) la préservation des prairies naturelles humides lorsqu’elle se porte acquéreur de terrains dans les marais, nous sommes beaucoup plus réservés quant à son engagement à y maintenir une activité cynégétique sauf à accepter des restrictions injustifiées, notamment des périodes de chasse. C’est pourquoi nous appelons les chasseurs, ainsi que les propriétaires fonciers, les agriculteurs et les élus à la vigilance car, en acceptant de vendre ou de laisser partir leurs terres à la LPO, sous prétexte de préservation du milieu et de la biodiversité, ils risquent de voir leurs terrains perdre, en partie au moins, leurs vocations. Erick MAROLLEAU Administrateur de la FDCV


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L’actualité de l’Association Départementale des Jeunes Chasseurs de Vendée : variée et riche en émotions L’ADJC 85, créée en janvier 2010, est fière de compter aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents ! Depuis sa création, beaucoup d’actions et de sorties ont été réalisées. Parmi cellesci, on retiendra notamment : • la réalisation d’un bulletin d’adhésion disponible : - sur le site de l’Association Nationale des Jeunes Chasseurs : http://www.jeuneschasseursdefrance.fr/ - sur simple demande à adjc85@gmail.com - au siège de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée • la création d’une carte d’adhérent • la présence de l’ADJC 85 à différentes manifestations • la démarche de partenariats auprès d’enseignes spécialisées dans la chasse • la mise en place de commissions au sein du Conseil d’Administration • et en bonus, la proposition à ses adhérents de nombreuses sorties tout au long de l’année ! Voici, ci-après, le résumé des dernières sorties organisées par l’ADJC 85. Le 12 juin 2010 : Journée Vénerie sous terre Elle a été organisée par l’Association Départementale des Déterreurs et Piégeurs sous l’impulsion de son Président : Jérôme RABILLARD. L’ADJC était représentée par Arnaud HERCÉ, membre de l’ADJC 85 qui a participé activement à cette journée puisqu’il est intervenu avec l’équipage auquel il appartient, Nicolas, François et Aurélien. Les sonneurs de trompes nous ont montré tout leur talent en honorant l’ouverture de cette journée.

Plusieurs équipages de Vendée étaient au rendez-vous. Chaque équipage s’est ensuite dispersé dans la nature et s’est rendu sur l’un des territoires de chasse d’accueil. Nicolas, François et Aurélien se sont rendus dans un sous bois, sur une terre à blaireau bien fréquentée et occupée… La suite, en images ! Malgré une chasse d’environ 3h et le renfort d’un autre équipage pour tenter de

capturer un blaireau aperçu rapidement par quelques uns, dont notre photographe (hallucinations ???), l’animal a réussi à s’enfuir. Notre cher et adoré paparazzi n’a pas eu le temps de réagir… Le matériel utilisé, certes dépourvu de toute technologie de pointe, était pourtant surprenant d’efficacité !

Les efforts d’Aurélien, sans parler de ceux de François n’auront donc servi à rien…

La journée s’est ensuite clôturée par les honneurs et par un buffet offert par l’ADDP. Le 17 juillet 2010 : Sortie canoë sur le Lac du Jaunay Plusieurs adhérents de l’ADJC 85, accompagnés de leur conjointe et d’un enfant, se sont retrouvés à l’occasion d’une balade en canoë et en pédalo sur le Lac du Jaunay. Le début de matinée est nuageux mais rapidement le soleil est avec nous et promet quelques bons moments ! Après quelques déboires sur la définition du lieu de rendez-vous et sur l’accès au ponton d’embarquement…, nous arrivons enfin sur place et nous formons les équipes. Priorité à la sécurité : gilet de sauvetage obligatoire pour tout le monde ! Les canoës et le pédalo s’élancent. Les premières minutes sont dédiées à la prise en main de nos embarcations. D’ailleurs, après un virage un peu trop prononcé, les 3 pagayeurs d’un canoë se font une grosse frayeur et manquent de peu de rejoindre les poissons du lac… Les embarcations s’éloignent, se rapprochent et inévitablement, avec le soleil, la chaleur et… l’eau, quelques timides éclaboussures laisseront la place à des arrosages massifs accompagnés de nombreux éclats de rire ! Un pêcheur à bord d’une très belle barque équipée d’un moteur à l’arrière et d’un autre à l’avant, tente de se concentrer malgré nos agitations «lointaines». Rien ne laissait présager ce qui allait lui arriver… C’est alors que l’on aperçoit nos deux frères, qui se dirigent vers ce pêcheur -le seul sur le lac -. Peut-être veulent-ils le saluer ou encore discuter avec lui et lui demander quelques conseils ? En tout cas, ils y vont bon train et force est de constater qu’ils ne ralentissent pas !

Après s’être excusés auprès du pêcheur, ce dernier a vérifié que son embarcation n’a pas souffert du choc puis il s’est remis à taquiner sandres, perches et brochets du Lac. «Sans maîtrise, la puissance n’est rien !» Voilà une situation qui donne à ce slogan tout son sens ! Mais le temps passe trop vite et nous devons retourner au ponton. Certains pagayent, tandis que d’autres rament… Tiens, ça me rappelle une chanson d’Alain SOUCHON : «Rame, rame, rameurs, ramez, on avance à rien dans ce canoë…» ! Les retardataires ne nous rejoindront que beaucoup plus tard… La balade est terminée. On rejoint alors nos voitures et on en profite pour mettre nos tenues de rechange, pour ceux qui en ont prévues ! Le bilan de l’après-midi est unanime : Une excellente sortie dans un cadre super sympa avec un temps très agréable ! 24 et 25 juillet 2010 : Fête de la Chasse, de la Pêche et de la Nature à La Chaizele-Vicomte Les membres de l’ADJC ont bien évidemment participé à ce rassemblement. Un stand mis à disposition par la Fédération Départementale des Chasseurs de Vendée et très bien placé, leur a permis de se faire connaître auprès du public. Les membres ont également su profiter de cette grande manifestation pour nouer de nombreux contacts avec des associations. L’ADJC 85 devrait ainsi être en mesure de proposer de nouvelles sorties plutôt techniques et pointues, notamment dans le domaine de la chasse au vol, de la recherche au sang ou encore de la chasse à l’arc… 02 octobre 2010 : Matinée formation organisée par le concours St-Hubert Voici une sortie organisée par M. DUBOIS, délégué du concours St-Hubert à laquelle ont participé deux adhérents de l’association : Valentin et Arnaud. Cette journée a été l’occasion de prendre de précieux conseils sur la présentation du chien au concours St-Hubert, avec notamment la possibilité de faire travailler les chiens sur faisan et d’analyser le travail réalisé. Après l’effort, le réconfort : pour ceux qui le souhaitaient, le concours St-Hubert proposait un déjeuner à tous les participants ! Retrouvez toute l’actualité de l’ADJC 85 ainsi que les modalités d’adhésion sur le site de l’Association Nationale des Jeunes Chasseurs (ANJC) : http://www.jeuneschasseursdefrance.fr/. Ami(e)s jeunes chasseresses et chasseurs, nous espérons vous compter parmi nous très prochainement !


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Le concours St-Hubert s'est déroulé le samedi 9 octobre sur le territoire de BENET/STE-CHRISTINE.

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CONCOURS SAINT-HUBERT «85» 35 chiens étaient inscrits. 6 concurrents se sont qualifiés. • Chasseur chien d'arrêt : M. BREAU Olivier • Trialisant chien d'arrêt : M. BOURSEREAU Gilles • Chasseur Spaniel : M. GALLOT Georges • Trialisant Spaniel : M. RIVIERE Jean-Marcel • Junior : M. BOCQUIER Alexandre • Chasseresse : Mme BROCHARD Marinette Ces concurrents partiront pour la Finale Régionale, le samedi 13 novembre 2O1O, à Saint-Martin-Dom (14). J'en profite pour remercier les dirigeants de la société communale de chasse de Benet Ste Christine de leur contribution et féliciter les responsables de l'Association des Jeunes Chasseurs de Vendée pour avoir su motiver leurs membres qui ont participé à la journée d'initiation du 2 octobre. Le responsable Joël DUBOIS

LE BREVET GRAND GIBIER 2011 Cette année, l'équipe des formateurs bénévoles du Brevet Grand Gibier propose de vous présenter celui ci lors d'une réunion d'information au siège social de la Fédération des Chasseurs de Vendée le vendredi 4 février 2011 à 19h30. Merci à toute personne voulant participer de s'inscrire auprès de la Fédération au 02.51.47.80.90.

Le Brevet Grand Gibier est un examen très complet sur les connaissances générales de la chasse du Grand Gibier portant sur ces différents aspects (connaissance des espèces et leur milieu, balistique, réglementation, etc.). Cette formation aura lieu sur plusieurs mois pour se finaliser en juin par une épreuve de tir (cible fixe et mobile) puis l'épreuve théorique (130 questions au total) avec la

possibilité d'obtenir le Brevet OR ou Argent. Cette épreuve est également ouverte aux Archers avec une épreuve de tir spécifique. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter Frédéric LAFONTAINE au 02.51.47.99.89 ou Philippe LOPEZ au 06.72.79.88.91. Amitiés en Saint-Hubert, Philippe LOPEZ

SANGLIER COURANT La Fédération des Chasseurs ouvre son parcours de formation des candidats à l’examen du permis de chasser, en particulier le poste sanglier courant, le vendredi 10 décembre 2010 après-midi. Les chasseurs souhaitant en profiter pour se familiariser avec le maniement des armes et les règles de sécurité son invités à s’inscrire auprès du Secrétariat de la Fédération au 02.51.47.80.90 ou de Frédéric LAFONTAINE, Technicien en charge de ces formations au 06.03.20.23.78.

UN SANGLIER DE 190 KG prélevé en Vendée au lieu-dit la Tranquillité, commune de Nesmy C’est à notre connaissance un record et nous ne pouvons que féliciter le chasseur qui a réussi ce coup de fusil (ou de carabine). On sait les sangliers friands de maïs. Celui-ci a su tirer profit de toute la qualité nutritionnelle de cette céréale. Il a su également, de tou-

te évidence, même si l’on ne connaît pas son âge, passer au travers des nombreuses embuscades que lui ont tendues les chasseurs avant de faire la fierté du chasseur qui l’a inscrit à son tableau de chasse. A l’observation de la défense et des grès, il pourrait s’agir d’un sanglier de 8 ans.


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XYNTHIA inspire le poète … X Y N T H I A

Georges GAUVIN, chasseur, piégeur, poète, bien connu dans le Sud Vendée, nous fait parvenir l’acrostiche ci-contre.

Tempête du 28 février 2010 “XYNTHIA” ynthia de malheur... vomissements du diable, a-t-il plus terrible aux portes du printemps ? otre belle Vendée au cœur si charitable rouvera-t-elle encore un espoir dans le temps ? urlements de l’enfer sur l’Aiguillon, La Faute, nstants d’apocalypse, arrêtez vos élans... utour des sables d’or vont revenir nos hôtes.

et suscite la solidarité des Chasseurs En terme de solidarité, remercions les associations de chasse de Benet et de Saint-Hilaire-des-Loges ainsi que le groupement de chasse au sanglier des Vieilles Verries, Barrière Blanche, Châteauroux. Les premières citées accueillent chacune trois chasseurs de la zone sinistrée. Le second va permettre, au titre de la solidarité, à une dizaine de chasseurs de l’Aiguillon - La Faute ; St-Michel-en-l’Herm et Triaize de prendre part aux chasses au sanglier. Le samedi 23 octobre 2010, le syndicat des chasseurs et agriculteurs de Triaize organisait une journée de nettoyage des digues sur la commune de Triaize, suite aux dégâts causés par la tempête Xynthia survenue dans la nuit du 27 au 28 février 2010.

Cette dernière a occasionné de nombreux dégâts sur les plantations de haies, les chemins de remembrement et leurs abords dont on sait l’importance pour les gibiers, offrant couvert et nourriture dans cette zone de grande culture. Nous nous étions fixés rendez-vous auprès du parking de la Cavac à 8h30. Une quarantaine de personnes (agriculteurs, chasseurs et habitants de la commune) ont œuvré pour le bon déroulement de cette journée. Du gros matériel agricole fût nécessaire (6 bennes céréalières, 3 chariots télescopiques) pour collecter environ 8 m3 de bâches plastique et géotextile, ainsi que 100 m3 de branchages. Ces branchages ont été valorisés par la réalisation d’une garenne.

Le travail est tellement considérable qu’une seconde journée sera nécessaire en souhaitant qu’il y ait autant de bonnes volontés. Bien entendu, après ce gros nettoyage, un reboisement et un repeuplement seront nécessaires et même obligatoires si nous voulons regagner en biodiversité dans cette zone de polder. Pour clôturer cette journée de convivialité, un verre de l’amitié était offert par la municipalité de Triaize ainsi qu’un buffet par le Syndicat des Chasseurs et Agriculteurs. Nous en profitons pour remercier tous les participants de cette journée. Le Président Stéphane GUIGNET

OPÉRATION 200000 ARBRES POUR LES TERRITOIRES Une opération de la fondation Yves Rocher / le Figaro Magazine La Fédération s'est engagée avec l'AFAHC, aux cotés de la fondation Yves Rocher et du Figaro Magazine pour la plantation d'arbres sur les territoires agricoles et ruraux pour la préservation des ressources en eau, la lutte contre l'érosion, la biodiversité ordinaire, les paysages, ...

QUELQUES CHIFFRES 16 500 c’est, à quelques unités près, le nombre d’arbres et d’arbustes qui seront plantés cet hiver par les chasseurs vendéens. Cela porte à plus de 255 000 le nombre des arbres et arbustes plantés dans le dé-

partement par les chasseurs depuis la tempête de décembre 1999. Soit quelque 37 km de haies et 180 ha de boisement. Mais combien de km de haies et de talus ont été détruits dans le même temps ?

LE LIÈVRE PLONGEUR Petit clin d’œil d’un beau lièvre ce week-end, il était environ 17h quand un beau lièvre me part dans les pieds, celui-ci déboulant à toute vitesse fait un bon pour sauter au dessus d’une petite haie, dommage pour lui un bassin avec de l’eau se trouvait de l’autre côté pour l’accueillir. Après un bon bain, le temps de la photo, je lui ai donné un bon coup de main pour l’aider à reprendre sa liberté. Fabrice GUYAU

CE QUE NOUS SOUHAITERIONS NE JAMAIS ENTENDRE Jean-Jacques F. est passionné de chasse et pratique depuis de nombreuses années. Une mutation professionnelle l’amène à s’installer en Vendée dans une commune littorale. Au moment de l’ouverture, il consulte la Fédération un peu dépité, car il se trouve à nouveau dépourvu de territoire. Auprès de la structure de chasse de sa commune de résidence, il est inscrit sur liste d’attente depuis plusieurs années parce que, mal-

heureusement, le territoire offre peu de possibilités d’accueil. À la Fédération, la secrétaire d’accueil lui communique les coordonnées de quelques rares sociétés qui se proposent d’accueillir des chasseurs «étrangers» à leur territoire. Jean-Jacques F. y est sensible mais laisse entendre qu’il ne peut se satisfaire d’une telle situation qui lui génère des frais de déplacement et que faute d’accéder à un territoire de chasse au plus près de chez lui, il raccrochera le fusil au ratelier.


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ASSOCIATION DES GARDES CHASSE PARTICULIERS ASSERMENTÉS DE VENDÉE Vous souhaitez rejoindre l’Association Départementale des Gardes Chasse Particuliers de Vendée et bénéficier des avantages qu’elle propose (formation, informations, assurance, documentation), notez les coordonnées de son équipe dirigeante et n’hésitez pas à prendre contact avec ses Administrateurs. Président : M. ROY Michel La Tenaillère 85670 ST-CHRISTOPHE-DU-LIGNERON Tél. portable : 06 61 51 41 25 Courriel : adgcp85@]sfr.fr 1er Vice-président : M. PLAISANCE Hubert 2 Place Georges Clemenceau 85220 COEX Tél. portable : 06 09 64 84 32 2e Vice-président : M. COURTINE Jean-Pierre 64 bis Route de Triaize 85450 CHAMPAGNÉ-LES-MARAIS Tél. portable : 06 81 76 56 26 Secrétaire : M. JAULIN Vincent 16 rue de la Gare 85480 BOURNEZEAU Tél. portable : 06 35 21 01 50 Courriel : adgcpv.jaulin@free.fr 1er secrétaire adjoint : M. LAMIRAULT Jean-Pierre 22 bis, Impasse St-Véronique 85470 BRÉTIGNOLLES-SUR-MER Tél. portable : 06 99 28 62 58

Trésorier : M. SOCHARD Alain 10, rue du Pont Château 85670 ST-PAUL-MONT-PENIT Tél. portable : 06 70 63 24 55 Trésorier adjoint : M. MASSIEAU Armel Les Roches Gautier 85190 VENANSAULT Tél. portable : 06 68 41 57 98 Administrateurs : M. ARNAUD Jacky 9, rue Jean Barotra 85180 LE CHATEAU-D’OLONNE Tél. portable : 06 73 38 33 21 M. BOBIÈRE Norbert 24, route de Triaize 85450 CHAMPAGNÉ-LES-MARAIS Tél. portable : 06 31 85 56 60 M. HERMOUET Aristide 101, rue du Bois Juquaud 85270 ST-HILAIRE-DE-RIEZ Tél. portable : 06 14 87 04 14

M. LOUÉ Mickaël 2, allée des Aubépines 85430 AUBIGNY Tél. portable : 06 17 13 75 60 M. NICOLLEAU René 8, square du Bois Dorin 85300 CHALLANS Tél. portable : 06 81 23 28 41 M. RABILLER Christian 58, rue Marcel Péault 85800 ST-GILLES-CROIX-DE-VIE Tél. portable : 06 68 93 90 42 Assesseurs : M. AUBERT Fernand 137, route d’Apremont 85300 CHALLANS Tél. : 02 51 93 51 25 M. PAGEAUD Roger 20, rue du Belier 85270 ST-HILAIRE-DE-RIEZ Tél. : 02 51 54 89 24

Canard colvert aux pommes Ingrédients (2 à 4 personnes) Un canard colvert vidé, abats réservés - 7 pommes (de préférence des pommes acidulées, comme des reinettes) - 50g de beurre 1 verre d’eau - sel - poivre Préparation • Peler et hacher une pomme évidée. Hacher par ailleurs le foie, le cœur, le gésier du canard. • Mélanger ces ingrédients. • Faire chauffer 200g de beurre dans une casserole, ajouter le mélange des abats et faire revenir sur feu vif pendant quelques minutes. Saler, poivrer. • Farcir le canard avec cette préparation, le recoudre puis le brider. Saler, poivrer. • Le mettre dans une cocotte et le faire revenir dans du beurre. • Couper les autres pomme en gros quartiers et les disposer autour du canard.

Cuissot de sanglier rôti Ingrédients (8 à 10 personnes) Un cuissot de sanglier de 2kg - 1 oignon - 2 échalotes - 2 gousses d’ail - Thym, laurier, romarin, persil - 1 litre de vin rouge - 1 verre à liqueur de cognac, de liqueur de prunes ou de vieux marc 2 cuillerées à soupe d’huile - 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin - sel - poivre Préparation • Dans un grand plat ou saladier, faire mariner le cuissot avec tous les ingrédients ci-dessus. • Mettre au réfrigérateur pendant 8 heures au minimum ; retourner la viande 2 à 3 fois pendant cette période. • Mettre ensuite la viande (égouttée) dans un plat à four. • Dans une casserole, amener la marinade à ébullition et la faire bouillir quelques minutes. La passer ensuite au chinois (ou passoire). • Faire chauffer le four à 180° C. • Enfourner le cuissot en ajoutant un peu de beurre et une cuillerée à soupe d’huile. • Une fois la viande bien dorée, l’arroser avec de la marinade. • Laisser cuire 2 heures, en arrosant régulièrement avec la marinade.


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La Lettre des Amis de la Vénerie Elle est disponible sur le site web de la Société de Vénerie : http://www.venerie.org Il suffit de s’abonner. C’est gratuit. Et ainsi, outre le fait que chaque trimestre vous recevez les informations concernant la Vénerie, vous devenez «Ami de la Vénerie» et vous soutenez un mode de chasse qui défend des valeurs et un patrimoine culturel exceptionnel.

Chiens perdus La Société Solution Antoine Beaufour, fourrière animale privée installée Z.A. La Gare – 85410 LA CAILLÈRE-SAINT-HILAIRE. Tél.06 23 70 18 64 est réquisitionnée par de nombreuses communes de Vendée pour la gestion des animaux errants. À ce jour, elle intervient dans les secteurs suivants : • Pays de Fontenay-le-Comte • Secteur de Luçon • Pays de Saint-Fulgent • Pays des Achards • Pays de Montaigu • Communauté de Communes de Vendée Sèvre Autise • Secteur de La Caillère-Saint-Hilaire Durant la saison de chasse, elle est régulièrement amenée à récupérer des chiens de chasse perdus. En cas de perte d’un chien, n’hésitez donc pas à contacter cette société.

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RÉPARATIONS RÉALISÉES DANS NOS ATELIERS PAR 2 ARMURIERS DIPLOMÉS DE L’ÉCOLE DE LIÈGE ET DE ST-ÉTIENNE

Horaires d'ouverture d'hiver : du mardi au samedi de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 19 h 00



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