Programme international pour l’action sur le climat de l'OCDE

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Programme international pour l’action sur le climat

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR L’ACTION SUR LE CLIMAT (IPAC) Les pays ont besoin d’être conseillés pour accélérer l’action climatique, ce qui suppose une base d’informations de qualité. Le Programme international pour l’action sur le climat (IPAC) leur procure de nouveaux outils pour avancer dans la réalisation des objectifs de neutralité en GES grâce à l’évaluation annuelle de leur action et à la mise en commun des bonnes pratiques. Il tire parti de l’expérience que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le Forum international des transports (FIT) et l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) accumulent depuis longtemps dans la réalisation d’analyses factuelles pour aider les pays à mettre en œuvre de véritables politiques climatiques. L’IPAC a entrepris d’élaborer trois nouveaux indicateurs du degré de réalisation des objectifs : l’indicateur composite « Politique et action climatiques » (PAC), qui doit aider les pays à examiner le cadre de leur action climatique ; l’indicateur « Distance à parcourir », qui rend compte de l’écart à combler pour atteindre les cibles d’émission de GES ; et l’indicateur « Aléa climatique et Exposition », qui détermine les risques et dangers susceptibles d’accompagner les effets du changement climatique. Mis en place en mai 2021 lors de la première partie de la Réunion du Conseil au niveau des Ministres, en amont de la 26e Conférence des Parties (COP 26), organisée à Glasgow, l’IPAC est complémentaire de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et des cadres de suivi mis en place au titre de l’Accord de Paris. www.oecd.org/climate-action/IPAC

LES DONNÉES DE L’IPAC VIENNENT COMPLÉTER LES RAPPORTS DE SYNTHÈSE PRÉVUS DANS LA CCNUCC ET ÉTAYER L’ACTION CLIMATIQUE DES PAYS L’Accord de Paris est pour beaucoup dans la révision à la hausse du niveau d’ambition affiché en matière d’atténuation. Il impose aux pays de présenter des contributions déterminées au niveau national (CDN), nouvelles ou actualisées, tous les cinq ans afin de montrer l’évolution de la situation par rapport aux engagements précédents et d’exposer la manière dont ils comptent les concrétiser. Mais cela ne suffit pas. Quand bien même toutes les mesures annoncées dans les CDN actuelles seraient exécutées, il n’en faudrait pas moins, d’après les estimations, que les émissions planétaires de GES diminuent de 45 % supplémentaires d’ici à 2030 (par rapport aux niveaux de 2010) pour que l’objectif de 1.5 °C défini dans l’Accord de Paris puisse être atteint à la fin du siècle. Il faut faire plus pour que les ambitions climatiques nationales se matérialisent. En parallèle, les pays doivent renforcer leurs capacités pour s’adapter aux effets dévastateurs du changement climatique sur nos économies et nos sociétés. Aussi, lors de la Réunion ministérielle de l’OCDE sur l’environnement (30-31 mars 2022), les Ministres se sont engagés à intensifier leurs activités liées au climat, notamment à agir davantage pour mettre la finance en phase avec les objectifs environnementaux et accélérer l’action face au changement climatique. L’IPAC est prêt à aider les pays à concevoir et à exécuter des trains de mesures efficaces et ambitieuses : tout autant de mesurer les progrès accomplis dans l’exécution des engagements nationaux – ou la distance restant à parcourir – • Iletimporte d’assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques pour que les pays dressent le bilan de leur action climatique et encouragent la transparence dans l’établissement des rapports. De même, l’IPAC permet d’évaluer avec une plus grande précision l’efficacité des cibles et engagements prévus dans l’Accord de Paris.

est nécessaire de recenser les risques et dangers susceptibles d’accompagner les effets du changement climatique pour élaborer des • Ilplans d’adaptation à long terme, bâtir l’infrastructure requise et programmer les activités de gestion des risques de catastrophe. La tâche de l’IPAC consiste notamment à élaborer un ensemble complet de données et d’indicateurs sur l’exposition humaine et économique aux aléas climatiques potentiels.

1. Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), 2022, Rapport de synthèse sur l’effet global des CDN des Parties et les progrès accomplis dans la réalisation des CDN, y compris les informations évoquées au paragraphe 7(b) de l’article 13 de l’Accord de Paris.


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