Synthèse de l'étude économique de l'Argentine 2019

Page 6

4  RÉSUMÉ Graphique C. La pauvreté a évolué à la baisse % of population below poverty lines

60 50

Extreme poverty

d'équipement et aux biens intermédiaires devrait être une priorité pour soutenir la compétitivité et la création d'emplois. Graphique D. Les flux d'échanges commerciaux sont modestes

Poverty

40

140

30

% of GDP

120

20

100

10 2017-II

2016-II

2015-II

2014-II

2013-II

2012-II

2011-II

2010-II

2009-II

2008-II

2006-II

2007-II*

2005-II

2004-II

2003-II

80

0

60 40

StatLink 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933942638

20 0

BRA USA ARG JPN COL CHN IDN RUS PER IND TUR ESP CHL CRI MEX DEU KOR THA

Sources : Tomarolli, L. (2018), Series Comparables de Indigencia y Pobreza, Centre d'étude sur la distribution, le travail et les affaires sociales (CEDLAS) de l'université de La Plata (UNLP), Institut national de statistique et de recensement (INDEC, Instituto Nacional de Estadística y Censos) à partir de 2016-II.

Source : OCDE, Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE. StatLink 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933942999

L'Argentine ne recueille pas les fruits du commerce international

L'Argentine est nettement moin intégrée dans l'économie mondiale que ne le sont d'autres économies de marché émergentes (grahique D). La première raison à cela tient au niveau élevé des droits de douane et des obstacles non tarifaires. La réduction de ces obstacles permettrait d'augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs, en particulier pour les ménages modestes, et d'abaisser le coût des consommations intermédiaires pour les entreprises.

Des politiques publiques pourraient permettre d'atténuer les coûts de l'ajustement nécessaire à l'intégration dans l'économie mondiale

Peu investie dans le commerce international, l'Argentine est également restée en marge des chaînes de valeur mondiales, autant de facteurs qui lui font perdre d'importantes possibilités de croissance et de bien-être.

De nouvelles opportunités naissent de la mobilité des emplois entre les entreprises et les secteurs. Les entreprises qui exportent sont plus susceptibles d'opérer dans le secteur formel et offrent des rémunérations supérieures de 30 % à celles versées par les entreprises non exportatrices. Toutefois, le redéploiement des emplois peut également nécessiter des reconversions et occasionner des pertes de revenu temporaires. En vue de faciliter cette transition, les autorités pourraient notamment renforcer la formation et la protection sociale, améliorer le fonctionnement des marchés de produits et renforcer l'innovation.

Une intégration plus poussée dans l'économie mondiale serait également facteur de concurrence et inciterait les entreprises des secteurs protégés à gagner en compétitivité. Actuellement, de nombreux emplois sont mobilisés dans des activités au faible potentiel de croissance en termes de productivité et de salaires. La réduction des obstacles non tarifaires appliqués aux biens

Le niveau élevé des indemnités de fin de contrat constitue actuellement le principal mécanisme de protection contre les pertes de revenus liées au licenciement, mais seulement pour les salariés du secteur formel. Le niveau élevé et incertain de ces indemnités dissuade les employeurs de créer des emplois déclarés, ce qui risque de différer les créations d'emplois pendant la reprise. S'agissant ÉTUDE ÉCONOMIQUE DE L'ARGENTINE 2019 © OCDE 2019


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.