Clinique St Amé

Clinique Saint Amé Rue Georges Clémenceau 59552 Lambres-lez-Douai 03 74 82 17 17 clinique-saint-ame-douai.ramsaygds.fr

Du 4 au 8 juin 2018

La Clinique

Saint Amé fête ses 20 ans

LA CLINIQUE SAINT AMÉ fête ses 20 ans

Saint-Amé : une prise en charge optimale Il y a 20 ans, en 1998, la Clinique des Augustins et la Clinique Saint-Pierre ont fusionné pour se regrouper sur le site de Lambres-lez-Douai à la Clinique Saint-Amé.

E

tablissement familial, à taille humaine, la Clinique a pour vocation de répondre aux besoins de santé de la population locale. Sur ces deux dernières décennies, les professionnels de Saint-Amé ont su développer leurs activités et les faire évoluer avec l’arrivée des nouvelles techniques médicales et chirurgicales : - Le service d'urgences ouvert 24h/24 enregistre plus de 18 000 passages par an et s’efforce de répondre aux attentes en proposant une prise en charge adaptée tout en limitant les temps d’attente.

- L’Institut du sein ouvert en 2015 et déjà classé 15ème établissement français (classement Le Point 2017) a su s’implanter et apporter une prise en charge optimale et un soutien individualisé aux patientes atteintes d’un cancer du sein.

- La maternité de Saint-Amé reste une maternité de proximité incontournable dans le secteur avec plus de 1100 naissances par an.

- Le service de médecine spécialisé dans la prise en charge de l’obésité devient, depuis début 2017, une référence au niveau régional et prend en charge plus de 400 patients par an, répondant aux besoins spécifiques de notre

population très touchée par cette pathologie.

- Les prises en charge chirurgicales se modernisent et s’adaptent aux besoins des patients en proposant de plus en plus de soins en ambulatoire.

Les plateaux techniques d’imagerie se sont développés avec l’IRM et le scanner notamment.

Soucieux de partager nos pratiques et de devenir un acteur majeur de la prévention des soins, nous avons souhaité marquer les 20 ans de la Clinique Saint-Amé par une semaine ponctuée de rendez-vous à destination des professionnels de santé et des patients. Nous serons donc ravis de vous y accueillir nombreux.

Aline PETIT,

Directrice Générale

Dr. FORGEOIS Président CME

Pôle maternité : la clinique s'adapte aux besoins des patientes

A

Christophe Doutrelant, qui a connu la maternité des Augustins au centre de Douai, mesure le chemin parcouru en 20 ans. Il s'est attaqué (avec une collègue spécialement chargée du dossier) à l'amélioration des relations avec la médecine de ville (médecins traitants, gynécologues et sage-femmes libérales). En effet, une femme suivie par son médecin traitant ou une sage femme peut décider de venir accoucher à la clinique Saint-Amé et bénéficie du même accueil.

u troisième étage de la clinique Saint-Amé, entre deux couloirs, un mur se remplit de faire-part de naissance. Quelques 1100 bébés ont vu le jour en 2017 au pôle maternité qui occupe tout cet étage. « Notre axe principal, c'est le bien-être de la future maman, du couple, du nouveau-né », assure Sylvie Bourdelle, responsable de ce pôle maternité. Pour cela, l'équipe composée de six obstétriciens, trois pédiatres, cinq anesthésistes (sans compter les sage-femmes, les puéricultrices, les infirmières, les auxiliaires de puériculture, les aide-soignantes...) a une arme secrète : la prise en charge personnalisée.

Coordination avec la médecine de ville

Souhait des patientes « Nous nous basons sur un projet de naissance », défini dès le départ avec le couple et l'équipe médicale. « C'est la clinique qui s'adapte à la patiente. » Déjà, la future maman est sûre d'être suivie de A à Z par la même personne, dans un souci de cohérence, assure Christophe Doutrelant, gynécologue-obstétricien.

Une maman peut choisir si elle veut ou non la péridurale : « nous avons même une baignoire balnéo ».

Idem pour l'offre hôtelière : on peut opter pour une chambre simple ou avec plus de confort, des repas améliorés, des trousses de toilette, un peignoir, etc. « Elles sont toutes en chambre particulière », dans lesquelles les papas

1 100 bébés ont vu le jour dans le pôle maternité. peuvent rester 24 heures sur 24. « Nous sommes très respectueux des souhaits des patientes. » D'autres idées originales sont mises en œuvre. Depuis septembre dernier, un doudou personnalisé est offert à tous les bébés nés à Saint-Amé, avec la petite valisette et ses cadeaux ha-

bituels. Initié par le Tandem et financé par l'Agence Régionale de Santé (ARS), le projet Chanter sa grossesse a pour objectif d'accompagner les futures mamans et les familles dans chaque instant de la grossesse, en lien avec les équipes soignantes, par le biais de la pratique musicale.

Après le premier rendez-vous, les futurs parents sont accueillis dans nombre d'ateliers de préparation à la parentalité : massages pour les bébés, allaitement, environnement sain, visite et découverte de la maternité, etc. Tout ce qu'il faut pour préparer au mieux le jour J mais aussi les premiers jours du bébé.

La maternité de la clinique est classée niveau 1 : c'est-à-dire pour les futures mamans dont la grossesse et l'accouchement ne sont pas a priori à risque.

Toutes ces informations et bien d'autres seront diffusées le lundi 4 juin entre 13h et 17h prochain à l'occasion d'une journée portes ouvertes consacrée à la maternité.

LA CLINIQUE SAINT AMÉ fête ses 20 ans

Plan de bataille contre l'obésité C 'est l'indicateur le plus rouge de France. Dans le Nord, 21,8% des habitants sont obèses. C'est l'enquête nationale Obépi de 2012 qui tire la sonnette d'alarme. En comparaison, le taux national d'obésité est de 15%. Face à ces chiffres, plusieurs établissements de santé ont décidé de réagir. La clinique Saint-Amé à Douai, l'hôpital privé de Bois-Bernard et l'hôpital privé des Bonnettes à Arras ont mis en route un plan de bataille.

UNE FILIÈRE OBÉSITÉ

C'est le docteur Mohamed Zerguine, médecin nutritionniste, qui coordonne la filière obésité depuis octobre 2016. Il travaille avec cinq chirurgiens au total, une infirmière coordinatrice qui gère les prises de contacts, les consultations, mais aussi une diététicienne, une psychologue… Car la prise en charge des patients ne se résume pas à la chirurgie : il y a tout un parcours pour réapprendre à manger.

POUR QUI ?

Les patients dont l'indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 40, sans contre indication. Pour ceux dont l'IMC est compris entre 35 et 40, mais avec des complications comme l'apnée du sommeil, le diabète, qui peuvent être améliorées avec une perte de poids.

Pour intégrer la filière, plusieurs solutions : être orienté par son médecin généraliste pour surcharge pondérale, ou par le médecin nutritionniste. Les patients peuvent aussi prendre directement rendez-vous au standard de l'établissement ou sur Doctolib.

Toute une équipe, composée d'infirmières, de diététiciens, d'un nutritionniste, de chirurgiens, d'un psychologue, est mobilisée contre l'obésité.

Le patient s'entretient avec le médecin nutritionniste lors d'une consultation de 30 à 45 minutes, à Bois-Bernard ou Saint-Amé. Le but est de personnaliser le parcours de soin en fonction de son histoire, de ses habitudes... « Le patient doit faire un bilan préthérapeutique sur deux jours et demi pour savoir s’il est opérable ou pas, et il est orienté soit vers la filière médicale et sera suivi par le nutritionniste, soit vers la filière chirurgicale pour une opération, explique le Docteur Vincent Dewailly, chirurgien digestif. On le rencontre pour préciser les différentes techniques médicales, avec leurs avantages et inconvénients, les complications et les risques inhérents à l’opération. Lors d’un atelier on montre même des vidéos pour que le patient soit informé et en confiance. »

QUELLES OPÉRATIONS ?

C'est ce qu'on appelle la chirurgie bariatrique. Plusieurs opérations peuvent être proposées au patient

adulte : un by-pass (une dérivation qui exclut une partie de l'estomac), un anneau gastrique (qui sépare l'estomac en deux et ralentit la digestion) ou une sleeve gastrectomie (qui réduit de 2/3 l'estomac). Selon le Docteur Dewailly, en moyenne, les patients perdent 30 à 35 kg.

Mais avant d'en arriver là, il faut en discuter avec le médecin et le chirurgien !

Car ils risquent d’être déboussolés. « Il y a beaucoup d'informations sur internet, mais les patients sont un peu perdus, explique le Docteur Zerguine. Car ce qui marche pour un patient ne marchera pas pour l'autre. On doit adapter la prise en charge à chacun, selon ses complications, ses antécédents, l'histoire de son poids…

Il faut aussi détecter les troubles du comportement. C'est très important car s'il est atteint d'un trouble et qu'on l'opère, on ne règle pas le problème, on l'aggrave. »

QUEL SUIVI ?

Les patients sont d'abord hospitalisés

Une chirurgie ambulatoire en plein BOOM

S

’il y a un domaine où la Clinique Saint Amé enregistre de bons résultats c’est bien la chirurgie ambulatoire. Le terme ambulatoire implique la prise en charge médicale d'un patient, sans hospitalisation d'une durée supérieure à 12 heures maximum.

A ce jour, 70% des patients de la Clinique Saint Amé sont soignés dans ce cadre. « Même si nous avons encore des marges de progression, nous sommes très bien placés sur le plan statistique, assure Magali Andrzejewski, responsable du service ambulatoire. Au fil des années, la logique s’est totalement inversée. On pense d’abord ambulatoire avant d’envisager une hospitalisation classique. » Le service ambulatoire compte 39 lits, il a doublé en l’espace de 15 ans. « Tous les jours, nous avons une rotation permanente. On peut accueillir 70 patients dans une journée et 9 000 dans l’année. Il a fallu augmenter en compétences avec des soins plus lourds Le chirurgien Alain Spiers et car nous prenons en charge des pathologies qui peuvent l'une de ses patientes. être importantes telles que les prothèses de hanches, genoux… Avec cette pratique tout le monde y gagne, les soins sont moins chers pour la SECU en rentrant le matin et en partant le soir. Une hospitalisation prolongée peut avoir des effets néfastes pour les patients, précise le chirurgien orthopédique Alain Spiers. C’est aussi la première cause d’infection. » Mais pour que cette médecine ambulatoire se développe, il est important de bien préparer les patients en amont. « On doit les conditionner, explique-t-il. Il faut s’assurer que le patient sera bien accompagné en amont et en aval. Il faut le faire en toute sécurité et avec l’adhésion du patient. »

Nutritionniste, diététiciennes, psychologue et chirurgiens : toute une équipe se mobilise depuis 2016 face aux chiffres catastrophiques de l'obésité dans la région. deux jours pour évaluer leur bilan obésité, et on complète avec des ateliers de diététique, sur le comportement alimentaire, comment s'alimenter après la chirurgie, l'activité physique adaptée… « Car ce n'est pas aussi simple que d'appliquer un menu, explique le Docteur Zerguine, ce n'est pas l'aliment le problème, c'est le comportement alimentaire ! C'est une espèce d'addiction. On ne parle pas de régime, de restriction alimentaire. On préfère parler de rééducation alimentaire.

Il faut tout une éducation pour modifier en profondeur les habitudes des patients ! » « D’où l’importance de la préparation des patients pour la réussite de l’opération » complète le Docteur Dewailly.

Chirurgie et soins médicaux : les deux sont complémentaires pour faire baisser les chiffres alarmants de la région en termes d'obésité. « Six mois après l’opération, les gens nous disent qu’on a changé leur vie ! » sourit le Docteur Dewailly.

En chiffres

30

Une personne est considérée comme obèse lorsque son indice de masse corporelle est supérieur à 30.

500 à 600

Depuis la création de la filière obésité, on compte 500 à 600 hospitalisations sur tout le secteur pour commencer le parcours de soins. On opère environ 250 patients obèses sur les trois cliniques.

Pratique : Pour en savoir plus sur la

filière obésité et prendre rendez-vous : Angélique Blanchard, infirmière coordinatrice, au 03 27 71 15 02.

Un institut du sein d'envergure départementale

O

n le sait peu mais le Douaisis compte un Institut du sein à la Clinique Saint Amé. « On a encore beaucoup de cas de femmes qui partent à Lille se faire soigner alors qu’elles pourraient être tranquillement prises en charge près de chez elle », explique le docteur Frédéric Dedecker.

Depuis plusieurs années, l’Institut, qui possède ses propres locaux au rez-dechaussée de la clinique prend en charge des centaines de patientes. Entre 300 et 350 cancers du sein y sont traités Frédéric Dedecker, chaque année ce qui montre l’ampleur chirurgien à l'Institut du travail effectué. Un Institut qui com- du sein. mence à acquérir une certaine notoriété car de plus en plus de femmes du Cambrésis et du Valenciennois font appel à ce service ultra-spécialisé. Il coordonne l’ensemble des traitements, en radiothérapie, en chimiothérapie et en chirurgie.

Chaque patiente est prise en charge par une infirmière coordinatrice au contact humain privilégié. Une psychologue et une assistante sociale permettent de répondre à toutes les questions des patientes.

LA CLINIQUE SAINT AMÉ fête ses 20 ans

Un concept inédit à Saint Amé Portes ouvertes au grand public Un PROGRAMME attrayant

MARDI 5 JUIN

MERCREDI 6 JUIN

JEUDI 7 JUIN

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LUNDI 4 JUIN

La maternité (de 13h à 17h) • Stands d'informations : suivi de grossesse, préparation

à l'accouchement, accompagnement des futurs parents

à la parentalité, les premiers jours de bébé…

• Participation gratuite aux ateliers (environ 1h par atelier) : - 14h00 : visite de la maternité

- 15h00 : atelier portage bébé et initiation massage - 16h00 : visite de la maternité

L'institut du sein (de 10h à 16h30) • Stands : parcours à l'institut du sein

- Diagnostic radiologique et atelier d'autopalpation

- Prise en charge médicale des patientes atteintes

d'un cancer du sein

- Accompagnement des patientes - Soins du support

- Consultation oncogénétique

- Suites post cancer

Filière nutrition obésité (de 10h à 16h30) • Stands d'informations et ateliers ludiques sur la diététique • Stand animé par le laboratoire ORKYN • Stands sur la prise de la tension, sur la glycémie capillaire, et sur le calcul de l'IMC • Atelier vélo smoothie animé par Les Paniers de Léa

Les 12h de l'ambulatoire (de 10h à 16h30) • Stands d'informations sur le parcours patient en ambulatoire • Stands d'informations et ateliers ludiques sur l'hygiène

- Atelier "simulation d'une cœlioscopie" :

improvisez-vous chirurgien !

- Présence d'un bloc opératoire mobile (camion)

du laboratoire ARTHREX

La Clinique Saint-Amé vous attend nombreux !