Portfolio Paysage - Obéline Panié-Dujac - paysagiste dplg

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Po r t f o l i o PAYSAGE Obéline Panié-Dujac Paysagiste-conceptrice dplg


À PROPOS Centres d’intérêts potager

Voyages

photo botanique

randonnées escalade

dessin

Danemark Allemagne Belgique Cuba République Tchèque États-Unis Portugal Espagne Guatemala Tunisie Costa-Rica Egypte

yoga, course

Compétences linguistiques

Compétences informatiques

Français

Suite Adobe

Anglais

Autocad / VectorWorks

Espagnol

Qgis

Allemand

Sketchup

CURSUS ACADÉMIQUE 2013 - 2018

Cycle paysagiste DPLG - Félicitations du jury (PFE & mémoire de recherche) Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et du Paysage de Lille (59) Universitat Politècnica de València - Espagne (6 mois d’échange Erasmus)

2011 - 2013

BTS Aménagements Paysagers - Mention Bien Lycée d’Horticulture et du Paysage de Montreuil-sous- Bois (93)

2010 - 2011

Année préparatoire aux écoles d’Art Ateliers de Sèvres - Paris

2007-2010

Naissance 22/07/1992 PARIS

Baccalauréat section ES Lycée Claude Monet - Paris Adresse 29 rue d’Antipoul TOULOUSE

Contact 06.29.72.97.03 o-paniedujac@gmail.com

Permis B Véhiculée

Lauréat Bourse de l’Art Urbain Finaliste Jeunes Talents FFP


EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES Juin - Août 2019 Septembre - Février 2018/2019

Août - septembre 2016 Juillet 2015

Assistante de mission au PNR des Pyrénées Ariégeoises Maison du Parc - La-Bastide-de-Sérou Inventaires de paysages remarquables de sites classés. Organisation d’expositions, d’ateliers et de conférences Pays d’Art et d’Histoire des Pyrénées Cathares - Ariège Le devenir des stations de moyenne montagne mis en question lors des 50 ans de la station des Monts d’Olmes (09) avec l’association Caracol. Assistante de projet dans l’agence JNC International Bruxelles - Belgique Réponses à plusieurs appels d’offre publics à diverses phases d’avancement. . Jardinière-paysagiste au Jardin Botanique de Gavarnie Hautes-Pyrénées Inventaire botanique des espèces, travaux d’entretien.

Octobre - novembre 2012

Assistante de projet dans l’agence arpentère - Paris Réponses à plusieurs appels d’offre publics à diverses phases d’avancement.

Étés 2012, 2013 et 2016

Jardinière-saisonnière dans le domaine national du Château de Pau - Pyrénées atlantiques Entretien du jardin.

EXPÉRIENCES PERSONNELLES Depuis 2018

Co-fondatrice de l’association Caracol Actions de paysage qui ont pour but de fédérer les dynamiques locales pour inventer et construire un paysage résilient.

2015 - 2019

Co-fondatrice de l’association Lisière(s) - Membre du CA Actions de paysage autour des lieux de lisières - Gestion du Jardin Écologique du Vieux-Lille (59) depuis janvier 2016.

2014 - 2015

Présidente de l’association Chez Miss Vanderoo Association étudiante gérant la cafétéria de l’ENSAPL (59).


SOMMAIRE

1 2 2 5 2 4

6 7

8

3

3

4 2 9 5 9

1

6 7

6

8 1


Révéler le paysage en lisière de montagne Monts d’Olmes, 2018, ENSAPLille p.8 Le jardin de l’enclos Saint-Bertin, une relique urbaine Saint-Omer, 2016, ENSAPLille p.18

PROJET DE FIN D’ÉTUDE EN VILLE

De la rue à l’enclot, une ville Cinétique Saint-Omer, 2016, ENSAPLille p.22 Place de l’hôtel de ville Sotteville-les-Rouen, phase AVP, 2016, JNC International p.24 Une nouvelle façon d’habiter Samer Samer, 2017, ENSAPLille p.28

À LA CAMPAGNE

Entre ateliers, maraîchage, promenade et découverte Les marais de Booneghem, 2016, ENSAPLille p.32 Cahier des arbres remarquables Montesquieu-Avantès, 2019, PNR Pyrénées Ariégeoises p.34 Le jardin de l’or bleu Montreuil-sur-Mer, 2013, ENSAPLille p.38

GÉRER LES EAUX

Le promontoire de l’île Lille, 2014, ENSAPLille p.40 Renards des mines Libercourt, 2017, ENSAPLille p.44

PARTICIPER

Le jardin écologique du Vieux-Lille Lille, depuis 2015, Association Lisière(s) p.48 Les Monts d’Olmes, une station en Pyrénées Cathares Monts d’Olmes, 2018-2019, Association Caracol p.52 Carnet de voyage p.54

EXPÉRIENCES


PROJET DE FIN D’ÉTUDE


S AMUSER, D, E COUVRIR, SE PROMENER

LES MONTS D’OLMES

L'EXPERIENCE DE LA MONTAGNE

EN TOUTE SAISON


RÉVÉLER LE PAYSAGE EN LISIÈRE DE MONTAGNE

VERS LE PIC D SAINT BARTHÉ

COMMANDE Atelier matérialité 4ème année ENSAPL, 2018 Encadrant : Yves Hubert et Bertrand Le Boudec Site : La station des Monts d’Olmes (09)

DESCRIPTION L’ère du développement touristique hivernal et de la diffusion de l’automobile a opéré en montagne une métamorphose radicale et a renversé les valeurs. Là où personne ne montait en hiver, se sont implantés des satellites urbains qui ont imposé des structures tournées autour d’une activité touristique unique. Ceci au mépris des logiques et des équilibres de la montagne. La station des Monts d’Olmes, aujourd’hui cinquantenaire, est confrontée à une série de difficultés. Elle est affectée par le vieillissement de ses structures et infrastructures, reflets de l’érosion plus globale de son modèle d’aménagement. Ces lieux perchés près des sommets se préparent à vivre une crise de l’économie des sports d’hiver, sur laquelle ils avaient fondé leur fonctionnement. Quel avenir pour ces archipels d’altitude ? À travers l’exemple du site des Monts d’Olmes, ce travail propose une réponse par le paysage pour parvenir à un site lisible, vivant à toutes saisons et résilient dans le temps. Le projet s’appuie sur les caractéristiques propres au lieu et aux ressources du site, au cœur de la lisière entre l’étage montagnard où dominent les forêts, et les pelouses peuplées de gentianes de l’étage alpin. Cette situation particulière offre la possibilité de recomposer harmonieusement l’ensemble. Les outils de projet sont les composantes de ce paysage. Ce sont le végétal, l’eau, la pierre et la terre qui permettront de renouer avec l’identité de la montagne. Il offriront le support au développement de qualité et d’une variété d’usages et de paysages intégrés et résilients. 8

Quels sont ces outils de projet? Ce sont les ressources du site. Tout d’abord l’eau. L’objectif est de la rendre omniprésente, en venant redonner sa nature de torrent de montagne au ruisseau de la Pradeille. En profiter pour développer le vocabulaire de l’eau, caractéristique des paysages des Pyrénées. Travailler la terre et la pierre, l’architecture de la montagne, en créant des lignes de force dans le paysage qui rompent avec le côté sur-artificialisé de la station. Structurer les pentes pour améliorer l’accessibilité et la covisibilité des espaces. Il est proposé d’épaissir la lisière végétale aujourd’hui imperméabilisée en plantant densément, pour redonner une cohérence vis à vis de la géographie. Sur les pistes de ski, proposer une reforestation progressive qui permet d’anticiper la fin de la neige. La question des usages, des éléments du quotidien. Le projet propose de libérer le front de neige de la voiture et de traiter ses abords par une promenade au nord et une terrasse au sud, d’étirer la concentration des usages en réhabilitant le bâtiment des Airelles pour en faire un lieu polyvalent capable d’accueillir différentes fonctions.

ENTRÉE DE LA STATION

0

50

100

200


DE ÉLÉMY

a LES LACS

b a’

BELVÉDÈRE

0m

CHAPELLE

b’

FRONT DE NEIGE

BELVÉDÈRE AIRELLES

VERS MONTFERRIER VERS LE MONT FOURCAT

NORD


DIAGNOSTIC CARRIÈRE DE TALC

TERRASSES

MONT FOURCAT 2001M

LES MONTS D’OLMES VALLÉE URBANISÉE

PIC DE ST BARTHÉLÉMY 2348M

ANCIENNES INDUSTRIES

L’Ariège

Le Touyre 0

500m

NORD

Un site niché dans l’ubac boisé de la montagne de Tabe, bénéficiant d’une situation favorable entre le fond de vallée et les cols. Cette situation fertile de lisière entre les paysages fermées des hêtraies-sapinières des vallées et les paysages ouverts des estives offre de grands potentiels paysagers, aujourd’hui masqués par l’artificialisation.

Cette montagne de Tabe est un véritable chaînon isolé des Pyrénées, avec des altitudes allant jusqu’à 2348m à son pic, le Saint Barthélémy. Délimité par la vallée de l’Ariège au sud et celle du Touyre au nord. Entre le plateau Toulousain et la Méditerranée. Sa position stratégique parmi les premières stations de sports d’hiver à l’est des Pyrénées, à 1h30 de Toulouse en voiture, en fait une station très appréciée l’hiver. 10


Une longue montée parcourant de touffus paysages forestiers où hêtres, sapins et bouleaux se côtoient.

La forêt se dissipe peu à peu, les édifices se dévoilent. Mais la route reste plus présente que jamais, même après l’arrivée dans la station où elle se trouve ponctuée de mats d’éclairage à l’échelle autoroutière. Pas le moindre trottoir en vue.

Une première impression de station dans la forêt.

On voit de suite que la place du piéton n’est pas un priorité dans l’espace de la station. Et la montagne où est-elle ?

Apothéose, la vue se dégage sur un bâtiment isolé à une échelle démesurée qui regarde vers la vallée et qui délimite la station du domaine skiable. Aux pieds de cet édifice, une multitude de voitures stationnées de façon anarchique nous questionne, où diable sommes-nous arrivés ?

Allons-bon, apparemment, je ne suis pas la seule à avoir eu l’idée de venir en voiture. L’exploration continue. Maintenant, trouver une place pour me garer...


PROJET

Gestion du service technique

Lac profond : loisirs montagnards : espace de pêche, de baignade l’été.

Belvédère

Au plus haut de la station, le grand lac offre une ouverture vers le lointain et vers le ciel. Le massif boisé fait face au bâtiment et crée un espace apaisé entre la station et la montagne

Étendue de 20 cm d’eau : patinoire l’hiver, barbotage l’été.

Adossé à la face Sud du front de neige, le parvis permet d’apprécier pleinement le paysage.

Côté Nord, le paysage forestier s’installe. L’espace est libéré de la voiture et offre une large promenade.

Installé dans la lisière épaisse, le front de neige se dessine au grès de l’eau.

LES OUTILS

L’EAU

Fond en sables Eau jusqu’à 2,5 m

Fond en pierres plates cimentées

Joints ouverts

Eau 20 cm

Étanchétité en argile

Le long du grand bassin, les berges en pente douces forment des niches écologiques.

Plus construit, devant le front de neige, le bassin maçonné propose une faible profondeur d’eau, propice à la baignade.

Entre le construit et le naturel, les fossés délimitent les espaces circulés.


LA PIERRE

à côté des activités pastorales, on apprécie les

Les talus sont maintenus et les cheminements intégrés dans la pente par des murs en pierres maçonnées. Le traitement permet de révéler la pierre locale.

loisirs liés à l’eau, la détente et la contemplation.

LE VÉGÉTAL

Reprenant le vocabulaire des paysages de montagne, des buttes faîtes de pierres et de terre, stratifient les espaces.

LE QUOTIDIEN

le front de neige étiré devient le support aux

évènements rythmants la vie de la station.

L’ardoise, la pierre et le bois sont assemblés dans une architecture polyvalente à taille humaine qui parle de la montagne.


MAQUETTE DU PROJET

14



EN VILLE


New York, Avril 2012


COMMANDE Atelier urbain 2ème année ENSAPL, 2016 Encadrant : Bertrand Le Boudec Site : L’enclos Saint-Bertin à Saint-Omer (62)

Verger

GÉRER L’EAU

LE JARDIN DE L’ENCLOS SAINT BERTIN, UNE RELIQUE URBAINE

Zone humide Écluse Jardin privé collectif Canal phytoépurant

Le projet passe par la requalification des abords de l’enclos Saint-Bertin et de l’entrée de ville et cherche à requalifier les lisières du site pour une intervention de meilleure qualité, afin de donner plus de valeur à l’intérieur de l’îlot, et à sa friche qui est considéré comme l’opportunité d’offrir une qualité de vie urbaine aux habitants du bas de Saint-Omer en y installant un jardin.

HABITER

DESCRIPTION

Accès

Logements Commerce Couloir

De plus, le projet implante des logements collectifs intermédiaires qui sont tournés vers l’abbaye. L’idée était que chaque unité d’habitation puisse avoir un prolongement extérieur avec une vue sur le patrimoine historique et culturel que sont les ruines de l’abbaye, et d’utiliser les techniques d’isolation de double peau. Chaque entité de logement dispose d’un jardin privé collectif en plus d’un prolongement individuel (balcon, terrasse, loggia..). 18

Rue

Jardins et serre partagés

PARTAGER

L’idée est de construire sur les dents creuses qui entourent actuellement l’enclos et qui brouillent la lisibilité de celui ci, ceci afin de créer une continuité urbaine dans dans le front bâti et de désenclaver certains espaces. La typologie de bâti reste à l’échelle humaine et à l’échelle du quartier avec du R+3 maximum. Les limites sont pensées avec le système hydraulique qui est remis à jour dans le projet (noues et mises en place de nouveaux canaux). L’’eau qui était un outil de lecture du site va ainsi être transformé en outil de projet. Elle permet de définir les limites, la gestion et les temporalités de l’espace.

Pôle culturel du quartier

Zone humide naturelle

Jardin privé collectif


Le projet passe par la requalification du canal de l’Aa. Le canal se transforme en artère de déplacements doux.

Les bâtiments industriels à forte qualité architecturale sont réinvestis par les activités urbaines

NORD

0

10

20

30

40 m

19


WORKSHOP ESPACE PUBLIC COMMANDE Semaine intensive 2ème année ENSAPL, 2016 Encadrant : Bertrand Le Boudec Site : L’enclos Saint-Bertin à Saint-Omer (62)

Pavés joints gazon Tillia cordata palissé

20

Coupe de la nouvelle rue

Pierre calcaire naturelle

Pierre du Hainaut

Fossé


0

5

10

15

20 m

N

21


DE LA RUE À L’ENCLOS, UNE VILLE CINÉTIQUE COMMANDE

La ville comme espace cynétique, entre temps de pauses et traversées

Atelier ville fragmentée 2ème année ENSAPL, 2016 Encadrants : Céline Leblanc & Caroline Bigot Site : La ville de Saint-Omer (62)

DESCRIPTION Au delà de la qualité architecturale et urbaine manifeste de la ville de Saint-Omer, elle présente une multitude d’espaces urbains, sous la forme d’enclos notamment, qui sont malaisément parcourable. Désaccordés par une mosaïque de matérialité discontinue et une présence accentuée de la voiture, les espaces publics importants du cœur de ville sont peu connectés et leur usages en sont mis à mal. Ce quartier est pour autant parsemé de piétons et la plupart d’entre eux sont des étudiants qui fréquentent les établissements scolaires multiples et de tous niveaux présents dans le quartier. L’idée motrice du projet est de proposer une autre façon de découvrir Saint-Omer rythmée de pause, de mouvements cinthétiques qui permettent de dévoiler les cœurs d’enclos aujourd’hui camouflés à la ville. La déambulation piétonne devient majeure et prends le dessus sur les déplacements automobiles. La rue Saint Bertin change de visage; d’une rue monotone et rythmée par les rangées de voitures, le projet propose de passer à une rue cadencée de points d’appel végétal, et de micros espaces qui appellent à la pause autour d’un large parcours piéton.

Guider et unifier les parcours à travers l’eau

Au sol, un élément retient le regard et porte vers le lointain. L’eau est mise en scène de différentes façons, permettant de rythmer la ballade piétonne. Tantôt sous la forme d’un fil d’eau végétalisé, ou dans une noue le long d’un mur, l’évocation de l’eau est un fil conducteur de l’espace public Audomarois. 22

La nouvelle rue Saint Bertin


0

5

10

15

20 m

N

23


PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE COMMANDE Stage dans l’agence JNC International, 2016 Encadrant : Yves Hubert Site : La place de l’hôtel de ville à Sotteville-les-Rouen (76) Phase : Concours

DESCRIPTION La place de l’Hôtel de Ville est la place principale de la ville. Aujourd’hui elle accueille du stationnement et le marché 2 fois/semaine. Le projet consiste à lui redonner son rôle de place centrale et à aménager ses 15000m2 de façon à offrir plus de lisibilité aux usagers, à générer un parvis à l’Hôtel de ville et à faciliter les nombreux flux piétons. À travers les illustrations ci-dessous, l’objectif était de montrer le travail au sol avec la présence de deux trames qui se superposent; sur un module de 12mx12m. L’une , définie au sol par des bandes blanches, marque les places de stationnement sur la place. L’autre est constituée de points colorés au sol et permet de définir l’occupation des allées commerçantes durant le marché hebdomadaire qui se tient sur la place.

24

La trame au sol définit l’occupation de la place les jours de marché



À LA CAMPAGNE


BĂŠarn, juillet 2013


UNE NOUVELLE FAÇON D’HABITER SAMER COMMANDE Atelier matérialité 3ème année ENSAPL, 2017 Encadrant : Jea-Michel Merchez Site : La ville de Samer (62)

Légende du plan Fruitiers à fruits

Haies

Fruitiers à fleurs

Arbres isolés, Bosquets

Jardins privés Carports Plan d’eau Pavés sciés Cultures maraîchères

DESCRIPTION Forte de ses commerces divers et variés et des nombreux événements qu’elle accueille, la place du Maréchal Foch est aujourd’hui le point névralgique de la ville de Samer. Mais cette centralité est fragile, les centres déserts d’autres villes en sont témoin. Alors comment faire pour éviter la mort lente des équipements de proximité ? Implanter de nouveaux logements et activités dans le cœur historique de Samer pourrait permettre de conserver cette dynamique et d’imaginer une vie à la campagne basée sur la proximité. La densification et l’ouverture de l’enclos de l’abbaye permet une restructuration du centre ville de Samer. La construction de murs de soutènement qui génère des terrasses permet non seulement de gérer, mais aussi de révéler la pente. Une ensemble de noues et de bassins récoltent et assainissent les eaux de ruissellements par phytoremédiation de la place jusqu’à rivière de la Lédre. Une pompe éolienne mécanique qui puise l’eau du viver directement dans la nappe, entre 5 à 7 mètres sous la surface, viendrait irriguer différents espaces de productions maraîchères ou de petites parcelles de jardins partagés. La vente de cette production dans une halle de marché, par exemple en réhabilitant le bâtiment de l’école privée St Wulmer, offrirait une alternative au développement d’une économie locale. 28

Jardins partagés

Batiments réhabilités Noues Pavés joints gazon


0

10

20

30

40 m

NORD

29


Le vivier et l’entrée du collège revisités pour mettre en valeur la topographie et la présence de l’eau.

14

13

12

11,2

10,5

10

10

8.5

7

14

13,5

12

11,5

10

10

9.5

8.5

7

TN

PLACETTE FOYER DES JEUNES

2,5 2,5

20

ESPACE D’ÉCHANGE 2,5 2,5

3

5

AUJOURD’HUI ÉCOLE DEMAIN HALLE PUBLIQUE?

6

3

6

2

7

8

16

La place de l’abbaye revisitée, implanter une richesse par les activités dans le centre-ville. 12v 12

JARDIN PRIVÉ 12,5

LOGEMENT INDIVIDUEL

PRIVÉ COLLECTIF

8,5

15

8.5

8

9

7,5

5

2

SERRE DE PRODUCTION

0

10

5

15

20 m

7

2.8

7.5

3

ZONE HUMIDE NATURELLE EXISTANTE

LOGEMENT INTERMÉDIAIRE

25

8

30 Traverser la ville jusqu’au collège. Densifier la ville autour de la zone humide existante, restructurer l’infrastructure routière.

10

10

LOGEMENT COLLECTIF

PRIVÉ

9

4

8

JA PA 2,5


Le parvis de l’église est dégagé, ainsi que le nord de la place ensoleillé. 14,6

13.8

13,6

12.8

14

12.4

11

10.6

11.6

14

14

13,5

13

12.8

12.6

12

12

12

11,9

11,8

VOIE ET STATIONNEMENT SECONDAIRE

PERRON DE LA MAIRIE

VOIE ET STATIONNEMENT PRINCIPAUX

BASSIN PHYTO EAUX PLUVIALES

PLACE DU MARCHÉ

TN 0

6

3

9

12 m

La grand’place donnée au piéton, le relief dessine l’espace de la place qui conserve sa polyvalence. 1

-0.5

-1.5

-2.5

-3

-4

-5

1

0

-1

-2

-3

-4

-5

BASSIN PHYTO

ARDIN ARTAGÉ 10

4

4

20

ESPACE PIÉTON 10

1

10

TN

JARDIN PARTAGÉ

1

10

1

10

3

8

3

8 0

3 5

10 10

15

20 m

31


ENTRE UNE NOUVELLE ATELIERS,FAÇON MARAÎCHAGE, D’HABITER SAMER PROMENADE ET DÉCOUVERTE

GR 128

TERRITOIRE Nieurlet

COMMANDE

Booneghem

Atelier ville à la campagne 2ème année ENSAPL, 2016 Encadrants : Céline Leblanc & Caroline Bigot Site : Le marais Audomarois (62)

Le Zieux

DESCRIPTION

Clairmarais

L’idée du projet est de dynamiser ce paysage rural qui a tendance à décliner tant la culture maraîchère y diminue, en y apportant de l’activité économique et touristique tout en valorisant les savoirs faire anciens, et en proposant une halte aux nombreux randonneurs qui parcours ce site pour leur donner à découvrir l’identité du marais Audomarois. L’idée est de proposer un lieu de mise en valeur de l’artisanat et du savoir faire local autour des bâteaux traditionnels Audomarois : les bacôves ainsi que la mise en scène de l’activité maraîchère. Le programme se compose autours de deux éléments : l’atelier de fabrication des bacôves, qui se dessine autour d’une forme d’eau préexistante et vient créer un embarcadère à destination touristique et des cales sèches pour la fabrication des bateaux. Le bâtiment d’accueil et de restauration légère, situé au sud du site également, propose une halte aux promeneurs et peut être le lieu d’échange et de vente des produits locaux qui auront été récoltés et transformés sur le site. Plus loin, les lignes nous entraînent vers le nord. Concrétisées par des watringues et des cultures, le promeneurs traverse un jardin linéaire entre travail du sol et espaces différents, parfois ouverts, parfois clos à l’image du paysage de l’Audomarois.

32

Saint-Omer

L’agglomération de Saint-Omer est composée de hameaux et villages inscrits au cœur des parcelles maraîchères des marais de l’Audomarois.


VERGER BERGES DOUCES

Malus domestica ‘Cabaret’ Malus domestica ‘Précoce de Wirwignes’ ...

Ulmus minor Salix alba Corylus avellana ...

SAULES TÊTARDS Salix vinimalis ‘Pêcher jaune’

HAIE BOCAGÈRE Corylus avellana Ramnus fragula Cornus mas ...

STORY BOARD

AXONOMÉTRIE

NORD

0

5

10

15

20 m

PEUPLIERS Populus alba

ZONE HUMIDE Populus tremula Alnus cordata

33


CAHIER UNE NOUVELLE DES ARBRES FAÇON D’HABITER SAMER REMARQUABLES COMMANDE Stage au PNR des Pyrénées Ariégoises Encadrante : Laure Chevillard Site : Site classé du bassin hydrographique du massif karstique du Volp et des paysages remarquables qui lui sont associés (09)

DESCRIPTION Ce carnet des arbres remarquables vise à faciliter la préservation du patrimoine arboré du site qui constitue l’un des éléments paysagers remarquables, identifiés dans le diagnostic paysager, comme une des composantes essentielles de l’identité de ses paysages ruraux. L’inventaire a permis de recenser les beaux sujets qui se détachent de manière significative dans les paysages du site, de par des caractères qui distinguent clairement ces arbres des espaces boisés à vocation forestière : port, stature, disposition, localisation… Les arbres isolés en milieu de parcelle, les alignement de bord de route, les bosquets qui accompagnent les affleurements karstiques, contribuent à façonner la diversité des ambiances paysagères qu’offre le site. Leur emplacement est souvent l’un des critères prépondérants : beaucoup marquent l’entrée d’un chemin, le croisement d’une route, le seuil du village ou de l’écart… Certains soulignent un talweg, une limite de parcelle… Reconnaître le caractère remarquable de ce patrimoine arboré ne signifie pas pour autant « figer » le territoire dans une image folklorique de la campagne et ni faire un déni de ses évolutions. Au contraire, il s’agit de reconnaître aujourd’hui que ces arbres constituent une architecture vivante, qui a encore de multiples rôles à jouer 34

Dessins d’étude des arbres remarquables, de leur position dans le paysage et de leur rôle.


35


GÉRER LES EAUX


Morbihan, octobre 2014


LE JARDIN DE L’OR BLEU COMMANDE Atelier inaugural 1ère année ENSAP, 2014 Encadrants : Bertrand Le Boudec & Eric Berlin Site : les douves de la citadelle de Montreuil-sur-Mer (62)

RÉCUPÉRATION DES EAUX RUISSELEMENT

�����ra��o�

Eau propre

CIRCUIT DE L’EAU

DESCRIPTION Ce projet réalisé dans les douves de la citadelle de Montreuil-sur-Mer évoque l’eau comme un enjeu contemporain dans sa gestion et sa qualité. La réflexion a été portée sur la création d’un espace à vivre autour de la question de la filtration des eaux usées des bâtiments de la citadelle. L’idée était de dessiner différents rapports à l’eau tout en sensibilisant dans un aspect ludique pour le plaisir de parcourir de l’eau saine en ayant conscience de son parcours filtrant. Pour cela, est mis en place un système de lagunage avec trois lits à macrophytes , qui viendraient d’une part filtrer les eaux usées, mais également définir le vecteur paysager de ce jardin. Ces lits à macrophytes serait intégrés dans la pente présente dans le site et un chemin autour de ceux ci serait réalisé, afin de permettre au promeneur d’appréhender le circuit d’épuration de l’eau. Pour ce faire, la promenade propose un cheminement le long d’un fil d’eau. Un grand plan d’eau filtrée serait mis en scène au centre du jardin suivant le relief actuel. Il articule différentes ambiances. Le pont encaissé baisse la ligne d’horizon du visiteur au niveau de l’eau. La saulaie prend son sens comme déversoir et pompe l’eau excédentaire du bassin. Une passerelle permet d’amener le promeneur dans la cime des saules. Au cœur de l’eau filtré, un large platelage ensoleillé permet de dégager un espace généreux libre à tous usages. La cohérence de ces différentes ambiances est générée par le chemin logique de l’épuration de l’eau dans sa stratification horizontale et verticale. 38

P

Une intention portée sur la gestion des eaux

Pierre bleu du Henaut

0,5 0,6 0,3

0,45 2

0,5

Différents rapports à l’eau, le pont encaissé

0,3

Déversoir si trop-plein

3 1,5 2,5 Promenade dans les saules, zone d’infiltration du trop-plein


Ambiance du jardin en automne

2,5

0,3

1,5

Fil d’eau

2

2

Platelage en chataîgnier

4

9,5

3

0,5

1

Phragmites australis

3

4

Le bassin d’eau propre, élément central du jardin

5

Arundo donax

1,5

6

Iris, Lithrum..

0,5 6,5 2 Le lagunage intégré dans le jardin comme un vecteur de paysage 39


LE PROMONTOIRE DE L’ÎLE COMMANDE Atelier topographie 1ère année ENSAPL , 2014 Encadrants : Caroline Bigot & Annie Tardivon Site : le site des pyramides à Lille, au bord de la Deûle (59)

DESCRIPTION Dans une ville à caractère relativement plat, le projet du site des pyramides offre une opportunité pour créer un promontoire au cœur de la capitale du Nord. Accessible au plus grand nombre, celui-ci permet de saisir le grand territoire et d’avoir une vue sur la Citadelle et les remparts de la ville.

Extrait du plan en maquette 1:200

Le dessin du projet permet de conduire les eaux du site en un seul point, par un système de fossés et de rigoles. L’eau guidera elle aussi la promenade des usagers du site. Le plan topographique est réalisé autours d’un élément principal : le promontoire. Pour apporter une complexité à cette forme et dynamiser la promenade, j’ai décidé d’implanter un système de récupération des eaux de pluie qui accompagnerait le promeneur sur le site. De plus, dans le cadre de l’extension du Zoo, deux plateformes sont installées; l’une pour les girafes (le long cou rappelle cette idée de promontoire) qui serait intégrée dans un jeu de niveau ludique, l’autre pour les otaries, situé près de la Deûle et pouvant servir comme appel visuel et sonore depuis la rive d’en face. Un bassin est installé dans la partie basse du site, au niveau 20. Des pentes douces permettent au promeneur d’appréhender la majeure partie du site et de l’amener vers ce point haut sur la Citadelle. Le point haut (34) représente une petite surface pour lui donner une certaine qualité et répondre correctement à la question des déblais et des remblais. 40

Esquisse préalable en farine


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PARTICIPER


New-York, avril 2012


RENARDS DES MINES COMMANDE Atelier territoire 3ème année ENSAPL, 2017 Encadrant : Denis Delbaere Site : le bois de l’Epinoy et son terril, Libercourt (62)

DESCRIPTION Libercourt est une ville minière située à 20km au Sud de Lille, entre l’autoroute de Paris à l’Ouest et la voie ferrée qui relie Lille à Douai à l’Est. Outre cette forte présence des infrastructures de transport, qui offre à la ville l’atout d’une gare SNCF à côté de laquelle le centre-ville s’est développé, Libercourt est caractérisé par l’environnement boisé qui l’entoure, et en lisière duquel de nombreuses cités minières se sont développées. Nous avons organisé un chantier participatif qui permettait de tester in situ des systèmes de canisse et les conditions de leur production, tout en évaluant dans quelle mesure ce type de position entre en résonance avec les attentes des habitants des cités. Nous identifions un terrain de superficie modeste, en délaissé en bordure du parking du groupe scolaire de la cité de la Faisanderie. La proximité de l’école fournirait un public sans doute attentif au chantier. Par ailleurs, cette parcelle se trouve au croisement de deux axes stratégiques à l’échelle des cités riveraines du bois. Nous avons imaginé utiliser les techniques de plessage pour construire à l’intersection de ces axes une butte de culture entièrement composée à partir de matériaux du bois, terre comprise. Le terrain accueille aussi des canisses dont il serait possible de montrer les multiples emplois. Notre projet prévoyait également la construction de bancs et de tables qui équiperaient ce petit espace collectif et permettraient par ailleurs d’accueillir le public agréablement.

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Plan du site de projet réalisé collectivement par l’atelier


Fruitiers

Ex : Merisier, Noisettier, Sureau...

Fossé Arbustes endogènes

Ex : Cornouiller, Troène, Fusain, Prunellier, Saule...

Coupes de travail pour imaginer la gestion du bois d’Epinoy

Stabilisé Palplanches en chêne Arbustes endogènes Ex : Cornouiller, Troène, Fusain, Prunellier, Saule...

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De 10h a 17h.

LIBERCOURT - Pas de calais iseau x

Cité de la faisanderie

Allé

e de

sO

+

4

GROUPE SCOLAIRE

IN

J.1

CHANTIER PARTICIPATIF OUVERT AU PUBLIC

16 JU

Ville de Libercourt Maisons et Cités EDEN 62

JEAN JAURES

AU

Allée des Roitelets

Allée des Pics Verts

Allée des Rossignols

DU 1

REPAS offert aux participants

Récupération des matériaux sur le chantier de la gare et dans le Bois d›Epinoy

J.2

1.

2. differentes utilisations des grumes

BUTTE

PLESSIS

J.3 Canisse

Construire Experimenter Apprendre Participer

Matières végétales vertes et sèches, terre, feuilles, BRF, Mulch...

2. 1.

+

=


LE CHANTIER Le chantier a été un moment de joie collective. Informés par Maisons et Cités sur la base d’un flyer distribué dans les boîtes aux lettres, les riverains et quelques curieux vinrent voir ce qui se passait. Dès l’arrivée des grumes sur le chantier, des enfants de tous âges se sont joints aux étudiants, et se sont immédiatement approprié les installations comme des agrées de jeu. Faire tronçonner les grumes à la bonne longueur, creuser des sillons propres pour la pose de ces troncs et reconstituer le sol autour d’eux, ajuster les pièces transversales et les fixer entre elles grâce à la technique des tire-fonds, ameublir le sol pour implanter les pieux de la butte de culture après en avoir discuté l’implantation précise en tenant compte des réseaux souterrains autour d’un candélabre présent en bordure du terrain, toutes

ces opérations ont été autant d’occasions de réfléchir ensemble et de discuter de la bonne posture à adopter. Pour le prélèvement des branchages dans les friches et les bois proches du bois d’Epinoy, il a fallu se déplacer sur une grande diversité de micro-sites. La construction de la butte s’est opérée par étapes successives. Celle des canisses a permis au final de produire environ 10m de clôture. Pendant toute la durée du chantier, nous avons veillé à entretenir les conditions du dialogue, invitant les passants à les rejoindre, accueillant deux classes du groupe scolaire pour la construction et l’implantation des canisses, assurant le minimum d’ordre sur place, et offrant finalement le verre de l’amitié aux élus locaux le vendredi après-midi.

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LE JARDIN ÉCOLOGIQUE DU VIEUX LILLE DESCRIPTION Créé en 1986 par l’association PPjeg, les 2,5 hectares du Jardin Écologique de Lille ont été dévoués à la sensibilisation à l’écologie et à la préservation des milieux. Après quatre années d’abandon, le jardin réouvre ses portes en mai 2016 avec l’association Lisière(s). Depuis il est rythmé par les évènements, les chantiers participatifs, les animations, les ré exions collectives et les temps de détente. Dans un contexte de crise écologique, la forêt urbaine est plus que jamais un lieu à vivre et à imaginer ensemble pour le bien être humain et l’épanouissement des dynamiques naturelles. L’association Lisière(s) fondée par un groupe de jeune paysagiste redonne au jardin écologique un rôle auprès du quartier et de la ville de Lille. Animer par une volonté de «faire avec», l’association a répondu à différents appel à projet et mobilisé différentes sources de nancement pour réaménager collectivement le jardin. Il devient peu à peu le lieu fédérateur des dynamiques de reconquêtes des espaces délaissés du front nord de Lille. Jardin associatif de quartier, il est ouvert à tous et chacun peut s’y investir, c’est un lieu d’histoire et de convivialité au cœur de la nature, pour se ressourcer, s’inspirer et partager. Même si la gestion et l’animation du Jardin écologique de Lille en est son activité principale à l’heure actuelle, Lisière(s) a plus largement pour but de (ré)investir des espaces délaissés, des friches, des jardins, des espaces naturels par la gestion citoyenne. L’association promeut les champs du paysage, de la nature, de l’environnement et de l’écologie. Pour cela, elle développe des activités afin de sensibiliser le public autour d’événements de partage au sein de ces espaces. 48


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MON IMPLICATION Présente depuis la création de l’association dans un groupe de paysagistes fraîchement diplômés, j’ai suivi un bon nombre des démarches de nettoyage du jardin avant son ouverture, de réalisation d’événements (comme la fête de la musique ou des animations nature). Organisation de chantier participatif (comme celui pour la création d’un four à pain, réalisé en mai 2017), communication graphique pour l’association (ci joint un dépliant réalisé dans le cadre du projet du Germoir), mais également tâches comptables et administratives rythme mon implication dans l’association.

UN PROJET REMARQUÉ Projet lauréat du Fond d’Investissement Participatif Ville de Lille 2018 et du Budget Participatif lillois 2019 ; Lauréat de l’Appel à Projet 2017 «Mets la Transition dans ton Quartier» Métropole européenne de Lille ; Lauréat du Trophée de l’Engagement lillois 2018

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LES MONTS D’OLMES, UNE STATION EN PYRÉNÉES CATHARES COMMANDE Pays d’Art et d’Histoire des Pyrénées Cathares Structure : Association Caracol Site : La station des Monts d’Olmes (09)

DESCRIPTION Dans le cadre du cycle d’animation et de l’exposition organisés par le Pays d’Art et d’Histoire des Pyrénées Cathares, l’association Caracol est intervenue pour faire valoir l’importance de prendre en compte le paysage dans nos aménagements afin de faire face aux enjeux du XXIème siècle. Dans ce contexte, l’association a réalisé des visuels pour l’exposition qui relate l’histoire de la création de la station et ses enjeux face à l’avenir au regard du réchauffement climatique et de la diminution de la ressource en neige. De plus, elle a organisé un colloque à l’université de Foix dont le thème était «Le paysage : une ressource pour l’avenir des stations de moyenne montagne», ainsi que des balades paysagères en raquette et des ateliers de participation citoyenne. Car l’évolution des pratiques et du climat requestionnent l’avenir des stations de moyenne montagne. La richesse de ces milieux de moyenne montagne s’inscrit à la rencontre du piémont et de la haute montagne. Cette situation de lisière offre de nombreux potentiels dans l’évolution de ses pratiques et son attrait touristique. Aujourd’hui, le paysage se dévoile comme une solution pour répondre à ces enjeux : faire vivre les stations tout au long de l’année et leur donner une lisibilité pour diversifier les pratiques. Dans ces cités d’altitude les caractéristiques de la montagne ont peu à peu été effacées. Les retrouver permettrait de développer des activités et un savoir-faire local.

COLLOQUE Le paysage : (re)source d’avenir pour les stations de moyenne montagne ? Mardi 9 octobre 2018 9h00 - 12h00 Amphitéâtre du Centre Universitaire de Foix 4 rue Raoul Lafagette 09000 FOIX Inscription obligatoire avant le 4/10 : 4/10 : suivre ce lien Entrée gratuite - Apéritif de clôture offert Infos : 05.61.02.47.62 / cedric.godefroy@ariege.gouv.fr

Intervenants : Charles PUJOS

Commissaire de Massif des Pyrénées Introduction : point de situation et perspectives pour les stations pyrénéennes

Vincent VLÈ VLÈS

Professeur des Universités, UMR CNRS CERTOP, Univ-Toulouse « La station générique », histoire, analyse critique et enjeux du « paysage urbain » des stations de montagne

Christophe OUHAYOUN

Conseil de l’État – Architecte, agence KOZ Ressources et territoire

Pierre GADOIN

Conseil de l’État – Paysagiste, agence KANOPE Regards sur le paysage

Obéline PANIÉ PANIÉ-DUJAC, Lucien RÉGNIEZ RÉGNIEZ

Paysagistes DPLG, association Caracol Révéler le paysage en lisière de montagne. Étude de cas : les Monts d’Olmes


Ballade en raquettes aux Monts d’Olmes - Mars 2019

Conférence à Montferrier - Décembre 2018

Visuel pour l’exposition - novembre 2018

L’association Caracol, Ques a co ? - Visuel réalisé pour communiquer sur les actions de l’association dont l’objectif est de fédérer les dynamiques locales pour inventer et construire un paysage résilient. Pour ce faire elle créé des outils de connaissance et de valorisation du paysage.

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VOYAGES


New-York, avril 2012


SUD-EST DE LA FRANCE

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Côte d’Azur Hiver 2015


Cabrières d’Aigues, Provence Hiver 2015

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SUD-OUEST DE LA FRANCE

Maubourguet, Hiver 2013

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Collioure, Hiver 2017

Lac de Montbel Printemps 2016 59


PYRÉNÉES

Pyrénées, Aude Été 2014

Ax-les-Thermes, Midi Pyrénées - Été 2014 60


Pyrénées ariégeoises - Été 2014

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ESPAGNE

La huerta Valenciana, Automne 2017

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Lever de soleil sur Cadaques, Hiver 2017

Parque dels Ports, Automne 2017 63


AILLEURS....

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Central Parc, New York - Printemps 2012


Venise - Automne 2015

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MERCI DE VOTRE ATTENTION !

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